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titanassault 5 364

Aide pour une fiction

Bonjour, je m'appelle titanassault, et je cherche quelqu'un pour m'aider a écrire une fiction.
 
jai les idée, l'histoire, les personnages et tout mais jai pas le talen pour l'écrire.
 
 
Si quelqu'un est intéresser, ou qui aimerait en savoir plus écrivez moi.

Vuld 5 488

Un mot sur PonyCell.

Hi'.
Ouais je suis censé être en train de traduire là tout de suite -- le minimum syndical est fait, on est en pause, reprise dans deux heures, ça devrait me laisser tout juste le temps de ne pas pouvoir finir cet article -- oui ça commence à faire beaucoup d'articles en même temps -- je n'aime pas le spam -- et oui je vais critiquer mon propre texte -- j'aime râler.
À l'heure où on parle, PonyCell a 500 vues, deux fois plus que n'importe laquelle de mes autres fics'. 58 votes, 30 favoris, coup de coeur de l'équipe et même avant ça elle avait tellement plu qu'elle se trouvait sur Frenchy Ponies avant même mon arrivée là-bas.
Question d'en rajouter, Evy Eltrian en a fait la lecture : PonyCell - french reading.
Maintenant quelqu'un vient carrément de faire un article dessus -- d'ailleurs ce site, "Fic is not your enemy" a l'avantage d'offrir une jolie ouverture sur les fanfics' d'autres fandoms -- mais bref autant dire que je devrais me sentir fier.
J'en suis fier. Et j'aime bien ce texte. Mais étonnamment je ne peux pas me réjouir de ce succès. En fait, ça me mine un peu le moral.
Pourquoi ?
Pour rappel, PonyCell SA est l'histoire d'un live stream qui prend vie, avec dedans un clone de Fluttershy. Le héros, un "je" aussi transparent qu'un buvard, devient alors spectateur passif d'une course en avant pour, à partir de cet incident, promouvoir ces clones au grand public.
Je l'ai relue ce soir et je dois lui laisser ça : ça se laisse lire. Aucune formule difficile, aucun moment compliqué. On est loin d'un "Déesses" qui demande un décryptage à la Enigma. En fait, et c'est un reproche que je partage avec moi-même, le style est plutôt plat, un peu répétitif, assez flemmard. Alors oui, ça colle au fond, c'est pour l'atmosphère, mais littérairement ce texte est aussi intéressant qu'une brochure de gare.
Outre le héros en carton pâte et le style digne d'un fer à repasser, certains ont noté la fin plutôt étrange, qui semble tomber du ciel. Gardez ça en tête pour plus tard.
Mais pour le reste, les gens qui lisent PonyCell ressentent le malaise et ça c'est bien.
C'est dû bien sûr au florilège de détails (cornes, ailes, etc...) qui attire le regard et attise l'imagination, mais c'est dû surtout au silence, aux sous-entendus. Tout ce qui est vraiment révoltant est en général tu, gardé en coulisse. Le mécanisme du texte est au fond une curiosité malsaine, un voyeurisme. Les détails sont là pour suggérer une "Rainbow Factory" en coulisse qu'on ne montre jamais clairement et que le lecteur attend au détour de chaque page. C'était, du moins, l'intention : ne rien dire, tout sous-entendre, laisser l'imagination (et le raisonnement) faire le reste.
L'imagination a fait le reste, et le texte aidant, les gens se sont persuadés que PonyCell était une critique de la société. La plupart des commentaires vont dans ce sens, y compris quand les gens disent que l'univers de la fiction est le nôtre, ou que c'est réaliste, etc...
Oui, c'est vrai. Je me suis effectivement renseigné, j'ai cherché un certain réalisme. Reliance existe vraiment, le résumé du texte est inspiré presque mot pour mot d'une question sur leur site. L'ICMR existe aussi, et si Dambo est fictif (le nom d'un brony à qui on avait volé sa statue de poney en bois et qui s'était filmer en train de la récupérer) son champ de recherche est réel également.
Donc je critique le clonage ? La société ?
Eh bien... non.
PonyCell, à la base, critiquait le HiE. Plus précisément, l'opposition entre un monde humain tout pourri tout méchant tout qui a éteint la lumière et un monde équestre paradisiaque au point que c'est là où tu vas quand tu meurs (non mais littéralement). Cette opposition a le don de m'agacer.
Pourtant, elle est logique. Le but d'une HiE est de pouvoir s'évader. Pas au sens "oh non je veux me suicider lol" mais au sens "les choses peuvent s'améliorer". Imaginer des temps meilleurs, positiver... C'est une pause, un moyen de décompresser, comme une récré'. Et c'est donc normal de laisser derrière nous le monde tout pourri, voire même de le combattre.
La HiE est un moyen de réaffirmer ce qu'on aime, ce qu'on approuve, ce qui nous fait nous lever le matin. Ce qu'on a envie de voir plus souvent dans la réalité.
Et maintenant, un peu de contexte.
Je ne me souviens plus de quand date PonyCell, mais il y a un passage dedans qui est daté qui fait référence au Twilicorn et à la réaction de la communauté.
Durant toute la S2, et encore un peu en S3, la question que je ne croise plus vraiment aujourd'hui mais qui était pressante alors était de savoir si la série était "juste une série" ou "plus que ça". Le "juste une série" a gagné et c'est tant mieux, ça a évité des contraintes, le côté culte. Ouf. Mais ça a causé pas mal de désillusions, d'espoirs déçus. Je suis d'ailleurs toujours partisan du "plus que ça", tant qu'on n'essaie pas de l'imposer.
Le "plus que ça", ce peut simplement être le côté positif. Un îlot de bon sens au milieu du cynisme et de l'actualité. Ça peut aller plus loin, avec l'idée que le brony sera [insérer whatever ici] et, plus loin encore, qu'MLP pouvait rendre le monde juste un tout petit peu, tout tout petit peu meilleur.
Eh.
C'est là le vrai thème de PonyCell. Les clones n'y sont qu'une métaphore. Ce n'est pas une vision de notre monde, c'est notre vision de la série. Une vision où la série n'est vue que comme un produit de consommation, traité comme tel, parce que c'est un produit de consommation, conçu comme tel. Et le côté vivant, le malaise, c'est le "plus que ça". La scène finale, si inexplicable, c'est le "plus que ça", en face à face, qu'on regarde mourir. Oui j'avais toujours le Twilicorn au travers de la gorge. Et la saison 4, pour cool qu'elle soit... n'est pas la même chose.
Les gens aiment le PonyCell qui critique la société, le PonyCell où le monde est tout pourri et qu'on a toujours pas rallumé la lumière.
Eh, tant mieux ! C'est votre texte. Quand je publie un texte, je considère qu'il ne m'appartient plus. Vous en faites ce que vous voulez et vous y voyez certainement ce que bon vous semble. Content que vous ayez passé un bon moment.
Mais vous devez sans doute comprendre à présent pourquoi chaque fois qu'on me dit que le texte est bien, je baisse un peu plus la tête. Le texte qui se révoltait contre une vision très noire de l'humanité, applaudi pour sa vision très noire de l'humanité. Dommage que les idées, les valeurs, les principes, ne soient pas des êtres vivants.
Bon je retourne traduire dans mon coin à présent, il me reste du flex pour quelques heures et j'ai besoin de me changer les idées. On se retrouve à l'occasion et, fanficers,à vos plumes !
 

Vuld 1 192

3615 Meta'.

Hi'.
Il est 13h30, le stream a déjà commencé et ça fait un quart d'heure que les gens écoutent Metasigma parler de filles. C'est mignon et romantique mais pas exactement le hype idéal pour aligner des pages de trad'.
Les plus attentifs se seront rendus compte que le dimanche soir, à minuit plus précisément, il était censé y avoir les Lunatiques. Mais comme tout le reste, les Lunatiques ont été sacrifiées à l'autel du rush pour terminer la traduction de FO:E. Elles reviendront à partir de janvier. Qu'il y ait des participants ou pas.
Par chance, le projet Hydre tourne "tout seul", dans la mesure où c'est aux autres d'écrire. Un chapitre a été achevé mais j'y reviendrai à une autre occasion. Pour le moment : j'ai vaguement calculé que FO:E comptait 1'300 pages et qu'il m'en restait 102 pour achever ce monstre. Notre but aujourd'hui : tomber sous la barre des 100, et si possible aligner 30 pages, parce que je le sens bien. Le minimum syndical est à 15 pages mais pour être honnête j'ai aussi envie de terminer le plus vite possible pour vous épargner ces articles un peu embarrassants... de la pub' chaque semaine, sérieux.
Et en même temps, quand j'aurai fini FO:E, à côté de mon râlage infini ça me servira d'archives pour me rappeler de cette dernière ligne droite.
Wait.
On était censé parler de Meta' :
Va là -> Metasigma (stream anglais sur SoE)
Ou là -> Chapitre 44 (traduction d'FO:E)
On se met dans l'esprit, on sort le coca (ou la bière) et on se motive pour faire de "grandes" choses au nom de la communauté.
Chose amusante, ça date un peu mais quand la trad' sera terminée... oui je radote si je veux ! Quand la trad' sera terminée, il était prévu que j'enchaîne sur Asylum. Mais je suis un peu épuisé, du coup... Evy (le gars qui fait des lectures de fics' que va le soutenir punaise !) m'a suggéré de traduire les vidéos de FiMFlamFilosophy. Et l'idée me plaît. Beaucoup.
Donc ouais. Finissons-en avec cette fic' et passons à des choses plus sérieuses.
FLEX! À vous et, fanficers,à vos plumes.
 
EDIT: Okay, 2h30 du mat' à peu près, j'ai traduit 19 pages et bon... Meta' joue à Dark Souls et moi je stresse un peu pour le lundi.Je verrai encore si je peux rogner quelques pages en semaine mais mine de rien le minimum syndical est désormais à 14 pages et le chapitre est entamé à "un tiers", à trois pages près. Il reste 6 semaines et je suis toujours persuadé de pouvoir tenir le délai.Au passage, j'allais oublier, j'ai vu quelques gens rester un peu, et même quelqu'un essayer de sauver le désastre qu'est ma trad' kilométrique. N'hésitez pas à commenter, pas pour la relecture hélas mais pour donner votre avis ou vous plaindre quand je fais des pauses. Si vous ne vous amusez pas à mes dépens, ce n'est pas drôle.Et si vous êtes assez fous, dimanche prochain on peut se donner le défi de finir le chapitre.

Blackhoof 2 213

3 techniques pouvant vous aider.

Niak les ficolts.
 
[ J'ai une dette de plus de 15 heures de sommeil. Il est 21:10 et je suis déjà crevé. Donc vous comprendrez si je fais court. On va légèrement rouler sur le principe du « introduction-rédaction-conclusion » et entrer directement dans le vif du sujet. ]
 
Dans cet article très bref, je vais vous citer trois techniques pouvant vous aider dans votre quête littéraire. La première méthode vous aidera à « brainstormer », la seconde à avoir des idées et la dernière à écrire des « belles » choses.
Pour l'information, toutes les méthodes sont applicables pour ma personne ; je ne garantis pas les résultats sur des personnes autres que moi.
Ah, et depuis que je suis gosse je pratique inconsciemment ces techniques, donc ne vous étonnez pas si vous ne les maîtrisez pas en quelques jours.
Je précise aussi que l’article est fait de manière à fournir un mode d’emploi modifiable en fonction de chacun. D’où le manque de détail à l’occasion. N’hésitez pas à adapter mes dires à votre personne.
 

 
 
La première expérience vise à... discuter avec soi-même. Sisi, je rigole pas. En fait, c'est très répandu comme concept, le premier palier consistant simplement à se poser des questions à haute voix. Ça paraît plus simple d'un coup, hein ?
 
Pour réussir à s'auto-parler, il faut déjà se connaitre sur le bout des doigts. Et objectivement, hein. Les solitaires antisociaux passeront probablement cette étape en mode "on arrive en short à fleurs".
 
Cela implique déjà de savoir s'autocritiquer. Je vous conseille déjà de vous juger sur des actes "regrettables" (dispute avec une personne chère, par exemple). Allez-y, décortiquez vos souvenirs, disséquez la situation, et émettez un jugement en tendant d'être objectif. N'hésitez pas à analyser plusieurs souvenirs. Beaucoup de souvenirs même.
Bien. En théorie, vous êtes grosso merdo subjectif – argh -avec vous-mêmes. Pour les finitions, les méthodes sont uniques pour chaque personne, donc je ne peux pas vraiment vous guider. N’hésitez pas à demander de l’aide à votre entourage proche.
Ensuite, cela implique de connaître son propre passé. Pour ça, parlez avec votre famille, vos amis, et fouillez vos vieilles affaires. L'objectif ? Apprendre comment votre être a été fait.
 
Enfin, vous allez devoir "matérialiser" dans votre tête, un autre "vous". Le tout, dans l’optique de parler avec lui.
Damned, c'est pas clair. Bon, donnons un exemple de conversation dans ma tête.
 
  Blackhoof - Ca fait plaisir de te voir.
  BlackBis - Surtout ne dis pas "bonjour".
  Blackhoof - Dans tous les cas, tu ne l'as pas dit non plus.
  BlackBis - Peut-être, mais tu as commencé la conversation : tu es donc en tort.
  Blackhoof - Toujours aussi têtu, hein ? 
 
... 
C'est assez ridicule après acte en fait, mais c'est dans votre tête donc ça va.
[ Holy shit, il est 22 :27 et je ne vous ai toujours pas parlé des autres « vous »… ]
 
Bon. Pour faire simple, il n’y a pas qu’un seul « vous » dans votre tête. Vous pouvez tout à fait disposer de plusieurs personnalités fictives ; pour imager ce sont des OC.
 
Mais que faire de ces « vous » ?
Hey bien vous pouvez les utiliser pour débattre avec eux. Par exemple.
M’enfin bon, c’est de vous qu’il s’agit ; à vous de leur trouver une utilité. Et à vous de les construire.
 
 
Ouais je sais je fais des transitions brutales.
 

 
 
Donnnc, seconde technique : la cuillère de Salvador Dali !
 
Gné ? Kékesé ?
 
Grosso merdo, Salvador Dali est un peintre espagnol du XXème siècle qui avait une technique très originale lorsqu’il s’agissait de trouver de l’inspiration.
 
Il s’asseyait sur une chaise, posait une assiette à côté du pied avant droit de la chaise, et s’endormait, une cuillère dans la main droite.
 
L’intérêt ? Lorsqu’il s’endormait, il lâchait inconsciemment l’ustensile de cuisine, qui tombait sur l’assiette, et le bruit réveillait notre peintre.
 
Il consignait alors les « vision » qu’il avait eue lors de sa veille.
En effet, lors du passage d’état éveillé à inconscient, le cerveau humain rentre en mode « cocaïne à gogo ». D’où les idées farfelues de Salvador.
Donc, on a là un bon moyen de trouver des idées en masse. (mais la majorité reste watdafak compte tenu de votre cerveau en mode OFF)
 
Simple à expliquer pour moi, et efficace pour tous.
 

 
 
La dernière astuce est la plus dure à mettre en place, et c’est aussi la seule que je ne maîtrise pas à 100%. Je précise aussi que cette méthode n’est pas applicable à la demande – vous comprendrez pourquoi -.
 
Vous savez, lorsque je subis des émotions « fortes » j’ai des tonnes de choses qui me viennent en tête. Et des belles choses en prime. Mais j’oublie toujours de les consigner, comment faire ?
Bon. Normalement, dans votre vie on vous répète qu’il faut savoir garder son calme et conserver la tête froide. Mais là, on va pousser ce principe à l’extrême. Accrochez-vous, ça va être un festival joyeux là.
 
Ma mère vient de mourir d’un cancer ? On pleure pas, on rengaine ses larmes, et on sort son carnet d’écriture ! Ouiii, logique ! Parce que quoi de mieux que votre propre gouffre de désespoir pour se donner des idées de fic’ tristes ?
 
Z’êtes au lit ? V’nez de finir l’acte et d’avoir une supernova de sensations assez sexuelles ? Bim ! Sortez votre cahier et notez les idées de fic’ qui vous viennent à la tête !
 
Et bem ! Vous venez de vous prendre une méchante raclée par un vaurien ? Prenez votre bouquin et couchez votre révolte sur papier !
 
Votre conjoint vient de vous plaquer méchamment ? Ratatata, criblez vos pages de votre plume !
 
Et ni vu ni connu, c’est dur à appliquer. Parce que là, je vous demande de savoir mettre n’importe quelle émotion de côté, et de savoir abandonner ce qui vous caractérise en tant qu’Homme.
 
Parce que savoir abandonner ses sentiments juste pour écrire, c’est comme tuer un moustique au lance-flamme. Ca marche, mais gare aux dégâts.
 
Parce qu’écrire, à la base c’est votre passion. Pas le point central de votre vie.
 
Et parce que inconsciemment, ça revient à assimiler vos proches comme des sources d’idées, et ça, c’est dur.
 
 
Alors je sais que l’article est légèrement bordélique, qu’il y a pas mal de zones d’ombre, mais à la base, je suis là pour citer les idées, et non pour vous les apprendre.
 
Donc soyez cool : apprenez à vous connaître, apprenez à réfléchir seul, apprenez à inventer des moyens de trouver des idées, et rappelez-vous que bien souvent, la réalité dépasse la fiction.
 
Parce que même si c’était maladroit, c’était ce que je vous demandais de faire pendant toutes les lignes ci-dessus.

Ponycroc 3 412

mon avis : Le village

Salut à tous.
 
Ces derniers temps je passe plus mon temps à lire des fic qu'on me demande au lieu d'écrire, et je me suis dit que ça serait l'occasion d'écrire sur une fic que j'aime bien.
 
Bon, je n’aime pas trop ce que je suis en train de faire, mais j'ai quand même envie d'essayer de faire ça au moins une fois. Au début, je pensais simplement donner un avis objectif de la fic et au final, simplement la présenter, mais finalement, j'ai changé d'avis en préférant donner mon avis personnel. Ce qui selon moi apportait plus.
 
Avant toute chose
 
SPOILESPOILESPOILESPOILESPOILESPOILESPOILETOROSPOILESPOILESPOILESPOILE 
 
Ça c'est fait. Vous avez compris ? Bon, vous pouvez passer directement en dessous pour juste avoir la partie avis.
 
Alors on va d'abord présenter un peu cette fic.
 
« 1986. Un village français a disparu, il ne reste que les fondations. Les villageois ont tous disparu. Aucune explication n'a été trouvée. Ce mystère reste complet. »
 
hmmm pour le synopsis, j'avais vraiment trouvé ça léger. Personnellement, ce n'est pas ça qui m'avait attiré à lire la fic (non sérieusement, on parle de français!). Mais heureusement, le premier chapitre vous offre une véritable introduction qui pourra corriger le tir.
 
En fait, on comprend rapidement qu'on va encore avoir droit à du HiE, et encore une fois, ce n’est pas ça qui ma poussé à lire cette fic (je n’en suis vraiment pas fan). Quoi qu'il en soi, on n'est finalement pas aussi dégoutté de ce tag pour la simple et bonne raison qu'il y avait bien plus que ça. Car oui, une fois à Equestria, les trois quarts des humains deviennent des poneys, mais pas dans cette fic, non, cette fois-ci, ils deviennent des changelins !
 
Haaaannnn c'est trop cool, voilà, c'est fini, bonne fin de journée.
 
Plus sérieusement, ce n'est pas encore des véritables changelins, mais je vous laisserais le découvrir par vous même. À partir de là, on peut déjà se dire que l'idée semble légèrement plus originale, et c'est vrai, on peut faire plein de choses à partir de là. L'auteur lui à simplement décidé de ne pas faire comme beaucoup de lecteur auraient voulu et a fait en sorte que ces humains/changelins se retrouvent rejeté par toutes les autres races. Rejeté, et même traqué et abattu.
 
De quoi offrir une ambiance plus sombre au HiE tout en restant cohérent et pas lourd pour autant. Car oui, ils sont en partie changelin, donc rejeté des autres races, et ils ne sont qu'en partie changelin, donc rejeté des changelins pure race.
 
En plus de ça, comme tout HiE, on nous explique brièvement les débuts de leur adaptation (parce que oui, j'ai oublié de dire que la fic démarre 5 ans après que les humais soient arrivés). Et encore une fois, pour ne pas faire comme tout le monde, l'adaptation de tout un village ne s'est pas fait sans difficulté et bon nombre d'habitants périrent dès les premiers jours.
 
Alors on arrive enfin sur un vrai scénar' à partir de là.
 
FINSPOILEFINSPOILEFINSPOILEFINSPOILEFINSPOILEFINSPOILEFINSPOILEFINSPOILE
 
Maintenant, pourquoi est-ce que j'ai fini par suivre cette fic ? Oh, le scénario est en partie pour quelque chose, mais ce n'est pas vraiment pour lui que je suivais cette fic. Non. En fait, j'étais bien plus, BEAUCOUP plus attiré par la façon dont l'auteur racontait son histoire.
 
Alors oui, au niveau du style… ouch. Vraiment. La plupart du temps on est sur une narration à la première personne du singulier, et par moment, sans réelle raison, boum ! On passe à la troisième personne du singulier. Les temps sont à revoir, les répétitions, les phrases sont parfois maladroites et par moment, elles sont incroyablement plates. Et pour les dialogues, c'est la même situation. Ils sont trop brusques, mal amenés par moment, ce qui fait qu'ils perdent énormément de leur impact.
 
MAIS on va quand même le dire une bonne fois pour tous ceux qui ne seraient pas encore au courant, lefebvreyo est un brony allemand. Alors bon, si j'en faisais autant en Allemand qu'il en fait en Français, je serais déjà fier de moi. Bien sûr, on ne peut pas non plus excuser une lecture « pénible » entièrement grâce à ça, mais depuis quelque temps, je le vois s'améliorer au niveau de la forme, et donc je ne peux que vous encourager à faire un constat entre ses débuts et ses derniers fic en date.
 
Bon, on pourrait donc dire qu'en dehors de l'histoire, il n'y a rien de plus à en tirer. Et pourtant, c'est là que j'ai vraiment apprécié cette fic. Tout au long de l'histoire, on voit que l'auteur à semé bon nombre de petits et d'éléments sur leur vie actuelle. Ça passe dans les odeurs, des sifflements caractéristiques des changelins, leurs nouvelles habitudes (pour se laver entre autres) et plein d'autre détail. Toutes ces petites choses rendent la fic bien plus vivante et intéressante à suivre. On ressent ainsi l’acclimatation que les humains ont dû suivre pour survivre. Personnellement, je trouve ça plus intéressant qu'un simple mec qui arrive à Equestria qui prend dix minutes pour apprendre à marcher, et dix autres minutes pour apprendre à voler.
 
Tous ces détails sont présents tout du long de la fic, vous rappelant ainsi que c'était des humains et que dans ce Nouveau Monde, ils adoptent un comportement bien plus « animal », ce qui offre un contraste intéressant.
 
Pour parler de l'histoire dans son ensemble, il y a du mouvement. Je ne m'y attendais même pas quand je l'avais lu et franchement, j'en étais surpris de voir jusqu'où la fic voulait aller.
 
Une petite remarque je dois cependant faire. Le rythme m'a toujours semblé trop rapide. Bon, c'est en rapport au style de l'auteur, mais je regrette sincèrement que la fic n'ait pas pris plus son temps. Pas que je considère ça comme mauvais, non. C'est juste que la fic aurait pu offrir bien plus que ce qu'elle nous donne tout du long.
 
En dehors de ça, j'ai aussi un autre petit regret, mais vu que c'est la première fic MLP de l'auteur, je peux encore passer au-dessus. C'est dur à expliquer (Vuld me corrigera si je dis des bêtises), mais par moment, quand on lit une scène, ou même un simple dialogue, ou encore juste un geste en plus, on comprend qu'au fond, il y a plus que ça, que ce geste, cette action à toute une signification et un but.
 
À ce moment-là, c'est le lecteur qui trouve et décrit cette action, la raison et sa signification. Mais selon moi, ça devrait être à l'auteur d'au moins nous fournir la raison, en clair, son intention. Qu'est-ce qu'il veut montrer avec cette action. Oh, on pourra me dire que ça fait parti du « suspense » mais non, par moment, c'est mal calibré et on se retrouve avec des actions sans qu'on ne puisse vraiment comprendre leur signification.
 
Bon, ce dernier point est assez flou, même pour moi ce n'est pas clair dans mon esprit. Si quelqu'un a envie d'apporter son point de vue pour ne pas me laisser l'impression qu’il n'y a que moi qui réfléchis de travers, ça serait sympa.
 
Je suis vraiment fan de la plupart des fics de lefebvreyo . En plus de ça, j'ai appris à connaître la personne et il se trouve qu'il n'est pas aussi « jeune » dans la fanfic et qu'il a déjà roulé sa bosse depuis un moment déjà.
 
Et faut quand même le dire les gars, mais moi, je suis déjà super content de ne voir qu'une personne d'un autre pays vienne écrire des fics en français pour nous (bon, je ne parle pas de la Suisse ou de la Belgique pour le coup). Rien que pour ça, la personne a déjà toute mon admiration pour son effort.
 
 Vas voir ce lien, vas, vas voir le lien ! https://mlpfictions.com/story/270/le-village
 

Vuld 5 269

La logique (3) -- Les connecteurs

Hi'.
Je suis obligé de commencer cet article par une image, et oui ça va être un râlage gratuit mais qui explique pourquoi, au-delà de la littérature, j'ai un besoin viscéral de parler de logique. Et 'pis vous êtes majoritairement français donc la politique suisse vous en avez ranabattre.
La jument colorée à droite c'est "Helvetia", moi je voulais l'appeler Edelweiss mais les gens ont pas voulu. Pour les besoins de la caricature, Helvetia représente ici la Constitution suisse. La Constitution suisse a un article intéressant (Titre 1, article 5, alinéa 4) qui dit que : "La Confédération et les cantons respectent le droit international." Et donc, pour défendre la Constitution, un parti suisse veut que la Constitution prime sur le droit international.
Au-delà de mon avis politique bien tranché sur la question, je vous invite à considérer la logique de la chose. On veut pouvoir ne pas respecter le droit international pour défendre une Constitution... qui dit de respecter le droit international. Vous savez comment faire désormais :
p =df "On respecte la Constitution"q =df "On défend le droit international"
On défend la Constitution.Si on défend la Constitution alors on respecte le droit international.Donc on défend le droit international.
D'où vient l'erreur ? Eh bien, nos braves défenseurs de la Constitution ont décidé de la règle suivante :
On défend le droit international.Si on défend le droit international, alors on ne défend pas la Constitution.Donc on ne défend pas la Constitution.
Où que j'ai déjà vu cette logique, moi... ah oui, Twilight, dans l'article précédent ! La conséquence nous plaît pas donc buck la cause, et j'aurai enfin l'occasion de vous démontrer à quel point c'est logiquement absurde, au sens fort du terme, parce qu'aujourd'hui on va parler des connecteurs.
1. Définition
Eh. Les logiciens. J'ai dit définition. Pour les connecteurs. Ah ah. Drôle.
Ahem.
Si vous vous rappelez du tout premier article (sur les variables), les variables sont les objets qu'on va manipuler et les connecteurs... sont les outils qui vont nous permettre de les manipuler. En l'occurrence on en a déjà utilisé un, abondamment. Mais si, dans le second article (sur la valeur de vérité), et encore ci-dessus avec mon exemple politique tendancieux et mon dessin moche. Je parle du "si... alors..." qui permet de connecter la première ligne à la troisième, l'hypothèse à la conclusion. Connecter, connecteur, c'est bon, on a compris.
On a déjà fait des variables de connecteurs plus tôt mais c'est pas super intéressant pour nous alors tous les connecteurs qu'on utilisera désormais seront des constantes. Ce qui signifie qu'on sait ce qu'ils font. Un peu comme l'addition, on sait ce que ça fait... euh... ouais. On a appris par coeur tous les symboles mathématiques et comme on est en mode "tout tellement simple que c'en est insultant" on va devoir faire du par coeur également les symboles logiques.
Alors.
Pour définir un connecteur, il va nous falloir trois choses : a) son symbole, b) ses règles et c) sa valeur de vérité. Merci de ne pas faire de blagues avec (b), on vaut mieux que ça. En fait vous m'énervez, on ne va même pas parler de (b). Pas encore du moins. On attendra un prochain article pour ça. Pour le moment on va déjà se dépatouiller avec les symboles et la valeurs de vérité.
En même temps ces deux choses vous les connaissez. Bah si. Les variables. Genre "p", c'est un symbole, vous savez (ahem) que c'est une variable, vous avez reconnu le symbole, et vous pouvez même me donner sa valeur de vérité. C'est "vrai ou faux", qu'on écrira "1/0" parce qu'on aime les chiffres. Ou parce que c'est plus court. Aussi. Donc la définition de la variable, c'est ça :
p = 1/0
Vala', désormais quand vous verrez un "p" dans un texte, vous saurez que c'est une variable et vous le saurez parce que sa valeur de vérité est totalement inconnue, il peut valoir n'importe quoi.
Maintenant si on reprend notre "si... alors..." qui permet de mettre les capitales en bouteille, à quoi ressemble sa définition ? Eh ben à ce stade, c'est ça :
>( - - ) = 1011
Très bien stop, on va décoder.
À gauche on a le symbole. Okay c'est plus compliqué qu'une lettre mais vous allez vous en sortir. Pour le moment regardez à droite, du côté de la valeur de vérité. On a un bizarre de truc, là, le "1011" qui pour vous ne signifie absolument rien. On va se concentrer dessus et ensuite on reviendra sur le sac de noeuds du côté gauche de la définition.
Comment on connaît la valeur de vérité d'un connecteur ? Je veux dire, à part en l'apprenant par coeur ? Eh bien, déjà, on notera que c'est une constante : la valeur on la connaît. Le problème c'est qu'il n'y a pas qu'une valeur, il y en a quatre. "1", "0", "1" encore et enfin "1". Quatre valeurs de vérité pour un seul connecteur, y a un truc pas logique...
Mais si on reprend l'exemple politique totalement irrespectueux du départ :
1) Si on défend la Constitution alors on respecte le droit international.
Je suis vraiment désolé mais moi je vais écrire "Si p alors q", c'est bien plus rapide à taper et je suis flemmard. Il faudra de toute façon un jour faire le pas alors autant le faire aujourd'hui.
Question : est-ce que l'exemple (1) est vrai ? C'est quoi la valeur de vérité de l'ensemble ?
Eh bien, déjà, ça va dépendre de la valeur de vérité de chaque variable. Là des variables y en a deux, "p" et "q". Donc selon qu'elles sont vraies ou fausses, la valeur de l'ensemble peut changer. "p" peut valoir 1 ou 0, ça fait déjà deux valeurs de vérité possibles pour l'ensemble de l'exemple (1). Tu rajoutes à ça les deux valeurs de vérité de "q" (aussi 1 et 0 pour ceux qui suivent) et tu obtiens... quatre cas possibles. Quatre... valeurs de vérité... attends ça rappelle un tr- ah oui la vlaeur de vérité du connecteur !
Le connecteur "si... alors..." porte sur deux variables. Cela signifie que la valeur de vérité du connecteur dépend des valeurs de vérité des variables sur lesqu- la phrase est trop longue c'est ça ? Quand une variable connectée par le connecteur change, le connecteur change également. Le seul changement possible c'est 1 ou 0 donc "1011" liste toutes les variations possibles à l'intérieur du connecteur. Et comme c'est toujours difficile à comprendre, on va passer à la pratique :
1a) Si 1 alors 11b) Si 1 alors 01c) Si 0 alors 11d) Si 0 alors 0
En (1a), les deux variables sont vraies. En (1c), la première est fausse, la seconde vraie. Alors maintenant, que vaut l'ensemble pour chaque cas ? La réponse est dans la valeur du "Si... alors..." : 1011.
1a) "Si 1 alors 1" = 11b) "Si 1 alors 0" = 01c) "Si 0 alors 1" = 11d) "Si 0 alors 0" = 1
Cela signfie que "Si... alors" sera toujours vrai si la première variable est fausse. "Si le Titanic n'avait pas coulé..." alors tout est possible. Bah oui, le Titanic a coulé, on a aucune idée de ce qui serait arrivé autrement. Là je suis obligé d'avouer qu'en fait c'est une convention, la véritable valeur de vérité vraie on ne la connaît pas, mais on a décrété que c'était 1011 et ça nous arrange donc le seul cas où ce connecteur donne un résultat faux, c'est quand la première variable est vrai, "Si le Titanic a coulé..." et que la seconde variable est fausse, "... alors Vuld Edone dessine bien."
On peut du coup revenir au syllogisme : si l'hypothèse est fausse, la règle associée sera toujours vraie. Le problème vient donc de l'hypothèse, pas de la règle. Si l'hypothèse est vraie, la règle associée ne sera fausse que si la conclusion est fausse. Le problème vient donc de la règle, pas de l'hypothèse. Donc si la conclusion est fausse, c'est soit la règle, soit l'hypothèse, mais jamais les deux.
Je ronronne secrètement devant cette rigueur.
Désolé d'insister donc mais "1011" signifie "ce n'est faux que si la première variable est vraie et que la seconde est fausse". Cette suite de chiffre se décode donc ainsi : "voici le résultat pour la premier cas de figure... pour le second cas de figure... etc..." sachant que l'ordre des cas de figure est toujours le même. Vous vous y ferez.
Okay alors à ce stade je sais, je sais, vous n'avez aucune pratique et donc vous ne pouvez pas vraiment lire la valeur de vérité d'un connecteur. Rassurez-vous, vous allez avoir l'occasion de vous exercer au travers de l'article. Mais là vous devez déjà être gavé d'en parler donc on va laisser ça de côté et revenir sur le symbole, le ">( - - )" qui fait peur à gauche de la définition.
Pour faire simple :">" C'est le symbole du connecteur"( - - )" Ce sont les variables sur lesquelles "porte" le connecteur
Donc on reprend notre exemple (1), "Si p alors q" (ou remettez les phrases si vraiment c'est trop traumatisant) et on le réécrit mais avec le symbole cette fois :
2) >( p q )2a) >( On défend la Constitution   On défend le droit international )
Voilà ! Je vous ai mis les phrases alors lâchez-moi !
Et je sais, pour les malheureux qui ont eu à subir la logique classique, en général on met le ">" au milieu, pas à gauche. Nous on va le mettre à gauche. Vos gueules vous comprendrez pourquoi. Et quand vous aurez compris pourquoi vous vous demanderez comment on a jamais pu imaginer le faire autrement.
Maintenant si je vous écris :
3) ≡( p q )3a) ≡( On défend la Constitution   On défend le droit international)
Est-ce que c'est toujours le même connecteur ? Non ! Vous avez remarqué que le symbole à gauche n'est plus ">" mais "≡". Donc pour savoir de quel connecteur on parle on regarde à gauche de la parenthèse. Et pour savoir quelles variables sont concernées par ce connecteur on regarde l'intérieur de la parenthèse. On pour gagner de la place on utilise des lettres pour les variables, parce que grmf...
2. L'implication
Maintenant qu'on ne sait pas encore mais bientôt on saura lire la définition d'un connecteur, il est temps de se faire la liste par coeur, et on va commencer, bien sûr, par le "Si... alors..." également appelé ">( - - )" avec amour. Donc :
Implication :>( - - ) = 1011"Si... alors..."
J'ai déjà eu à apprendre du vocabulaire allemand durant le lycée, je sais à quel point c'est pénible donc ne vous inquiétez pas, lisez juste, comprenez ce que vous comprenez et laissez tomber le reste. Vous vous soucierez d'apprendre quand les prochains articles vous donneront une raison de le faire. Là, essayez juste de comprendre.
L'implication est donc le fameux "si... alors..." nécessaire au syllogisme, et qui est censé représenter la relation de cause à conséquence. "Si Rarity tue Tom alors Tom est mort", ce qu'il y a à gauche cause ce qu'il y a à droite. Si ce qui est à gauche est vrai alors ce qui est à droite le devient aussi.
3. L'équivalence
L'implication c'est chouette, ça signifie que si on a une variable on peut en obtenir une seconde. Ça fait avancer le schmilblick. Le problème c'est que ça ne va que dans un sens. Bah ouais... si la variable de droite est vraie, ça ne nous dit absolument rien sur la variable de gauche... ou comme je l'avais dit à propos des sophismes : "Si la conclusion est vraie, ça ne veut pas dire que l'hypothèse l'est aussi. Il peut y avoir d'autres raisons." C'est un peu le coup des tigres en papier :
"Si mes trucs en papier font fuir les tigres alors il n'y a pas de tigres."
La conclusion est vraie, il n'y a pas de tigre... ou alors vous avez un problème et commencez à courir... mais l'hypothèse est foireuse, les trucs en papier ne font pas fuir les tigres. C'est juste que les tigres ont mieux à faire que de vous regarder lire des articles sur la logique.
Le sophisme consiste en fait, en termes logiques, à confondre l'implication et l'équivalence.
Équivalence :≡( - - ) = 1001"... équivaut à..."
Tout de suite, on doit remarquer deux choses. La première, c'est que ce connecteur porte également sur deux variables. La seconde, c'est que sa valeur de vérité est très, très, très, trèèèèès proche de celle de l'implication. La seule différence c'est que désormais la variable de droite nous permet d'obtenir la variable de gauche. En cas d'équivalence, l'absence de tigres signifie que les trucs en papier les font effectivement fuir.
Pour le vérifier :
3b) ≡( 1 1 ) = 13c) ≡( 1 0 ) = 03d) ≡( 0 1 ) = 03e) ≡( 0 0 ) = 1
Si les deux valeurs de vérité (donc les deux variables) ne sont pas identiques, le connecteur est faux. Quand une variable est vraie, les deux le sont. Quand une variable est fausse, les deux le sont. Vous me dites si je radote.
4. La négation
J'aurai un dernier connecteur à deux variables à vous montrer mais pour le moment, question de bien comprendre comment ça fonctionne, on va voir un connecteur... à une seule variable ! Ouais ouais ça existe. En fait vous n'avez pas idée de ce qui peut exister mais simple, simple... sinon on est encore là demain. Et techniquement c'est demain. D'ailleurs c'est quoi cette lumière à ma fen- la suite !
La négation, donc, intuitivement vous savez ce que c'est, mais logiquement c'est ça :
Négation :~( - ) = 01"non-..."
À droite de la définition on est passé de quatre à deux chiffres, c'est cool. C'est aussi dû au fait qu'il n'y a plus qu'un tiret dans la parenthèse, signe que le connecteur ne porte que sur une seule variable. Du coup... c'est plus vraiment un connecteur... mais on a décidé d'appeler ça un connecteur donc on va rester cohérents.
Cela dit, vous ne savez déjà pas lire les valeurs de vérité à quatre chiffres alors à deux chiffres c'est même pas la p- qu'est-ce que je raconte moi je vous le fais tout de suite :
4a) ~( 1 ) = 04b) ~( 0 ) = 1
Si la variable est vraie, la négation la rend fausse. Si la variable est fausse, la négation la rend vraie. Bah oui, c'est une négation. En gros rappelez-vous, on a défini "p" par "1/0". Si on définissait un connecteur qui ne porte que sur une variable et qui ne fait rien, ce connecteur vaudrait alors "10" : vrai si la variable est vraie, faux si la variable est fausse. Un connecteur change donc les valeurs de vérité.
La même logique s'applique pour les connecteurs à deux variables : c'est juste qu'on a deux fois plus de variables.
5. La conjonction
Okay je vais expédier celle-là, elle sert quasiment à rien mais :
Conjonction :^( - - ) = 1000"... et ..."
Bah c'est le "et" qu'on connaît et qu'on voit partout et qu'on est tellement habitué à l'utiliser sans réfléchir ni regarder. Son symbole on s'en fiche, sa valeur c'est "1000", ce qui signifie "ce n'est vrai que si les deux variables sont vraies", ce qui est un peu le but d'une conjonction.
5) "Je ne viens que si Sombra est cool ET que Chrysalis est un mec."
Autant dire qu'il risque pas de venir mais ce qui nous intéresse c'est qu'il veut que les deux conditions soient remplies. Si l'une manque c'est mort, tout est annulé.
Petite anecdote pour votre culture, la logique classique part du principe que le nombre de connecteurs est limité. En gros il n'y a que quatre connecteurs à une variables (11, 10, 01, 00) et seize connecteurs à deux variables (1111, 1110, etc...) couvrant toutes les combinaisons possibles. Bien sûr nous on est en train d'apprendre une logique kidéchir donc ces foutaises nous font rire mais dans le principe c'est ça. Il y a un connecteur pour le cas où "une des deux variables peut être vraie" (la disjonction) et même un connecteur pour le cas où "les deux connecteurs ne peuvent pas être vrais en même temps" (disjonction exclusive)... Mais on s'en fout.
6. Matrices
Vous avez désormais des variables, des valeurs de vérité et des connecteurs. Bon, quelques connecteurs. Vous n'êtes pas encore des dieux vivants mais c'est pas loin de ça.
Pour rappel on a donc :
Négation : ~( - ) = 01Implication : >( - - ) = 1011Équivalence : ≡( - - ) = 1001Conjonction : ^( - - ) = 1000
Et comme je suis un petit sadique je vais vous en rajouter deux :
Vrai : T = 1Faux : F = 0
Ouais ce sont des connecteurs. À zéro variable. Donc "T" vaudra toujours "vrai" et "F" vaudra toujours "faux". Pour le cas où vous n'aimez vraiment pas les 1 et les 0, vous pouvez désormais utiliser ça. Et oui, chez nous les connecteurs à 0 variable ça existe.
Mais bon, là on a des variables, des connecteurs, des valeurs de vérité... concrètement on en fait quoi ?
Concrètement vous pouvez désormais vous amuser à créer des tas de formules compliquées et surtout vous pouvez lire lesdites formules compliquées. En supposant que vous ayez appris les symboles par coeur. Forcément si on ne vous donne pas la définition... mais quel espèce de sadique roux ferait ça...
6) >( p q )
Vous voyez ça, vous êtes censés lire "Si p alors q" (et comme vous vous rappelez de l'exemple (2a) vous avez même remplacé les variables, ce luxe...) c'était facile j'ai triché, on le refait :
7) ^( p q )
Okay moins évident, on lève les yeux, dans la liste le symbole " ^ " c'est la conjonction, ça se lit "et", donc : "p et q". Vous pouvez  même jouer au malin et dire que ça vaut 1000. Ça sert à rien mais vous pouvez. On tente plus difficile ?
8) >( p ~( p ) )
Mh. C'est bizarre. On a un connecteur... à l'intérieur d'un second connecteur. On a le droit de faire ça ? Évidemment que oui, répondront ceux qui se rappellent du premier article sur les variables : on peut remplacer "q" par ce qu'on veut, donc par un connecteur également. Là j'ai remplacé "q" par "~( p )" et vous ne pourrez rien pour m'en empêcher.
Comment ça se résout ? Comme ça :
8a) >( 10 01 )
On remplace donc "p" par sa valeur de vérité, "10", qui signifie "il vaut vrai ou faux". Et on remplace "~( p )" par "01", qui signifie "il vaut faux ou vrai". Yup, on "fixe" les cas de figure de "p" et tous les connecteurs se lisent par rapport à ces cas de figure. Ici "10" est inversé. Grâce à ça on sait que quand la première variable, "p", est vraie, la seconde variable, ~( p ), est fausse... c'est un peu sa définition. Idem quand "p" est fausse, bref : on ressort la définition de l'implication, "1011", et on en déduit... "01".
Si vous avez compris comment... vous m'impressionnez. Moi à votre place je me gratterais le crâne à essayer de comprendre.
Si vous n'avez pas compris : on a deux cas de figure. Dans le premier cas, "p" vaut 1 et "~( p )" vaut 0. C'est le second cas de figure de notre définition, "1011". Le second cas, nous dit la définition, vaut "0". Maintenant on revient à la formule : "p" vaut désormais 0 et sa négation 1. C'est le troisième cas de figure de notre définition, "1011". Le troisième cas, nous dit la définition, vaut "1". Résultat : 01. On a couvert toutes les combinaisons possibles, il y en a deux, et on donne le résultat pour chacune d'elles.
Vous verrez, petit à petit, à force d'en lire vous finirez par comprendre la logique derrière ces valeurs de vérité bizarres.
Là, mauvaise nouvelle, je me dois de compliquer encore. Mais vous avez le droit de décrocher à ce stade, personne ne vous en voudra. C'est juste que j'ai une dernière chose à vous dire sur les connecteurs :
9) >( p ^( q p ) )
Même logique que pour (8), on a un connecteur dans un autre connecteur. Même logique que pour (8), on a simplement remplacé "q" par " ^( q p ) ". Même logique que pour (8), on va passer en revue tous les cas de figure pour définir la valeur de vérité de (9).
Et là ce sont des formules encore assez simples, avec juste deux connecteurs. Avec la pratique vous manipulerez des formules qui peuvent aligner facilement dix connecteurs ou plus. Mais pour le moment, rien qu'un connecteur c'est galère et deux vous êtes perdus, donc on reprend et on essaie d'y aller méthodiquement.
Déjà, on a combien de cas de figure ? On a deux variables, chacune a deux valeurs de vérité possible (1 ou 0), ça nous donne... quatre valeurs de vérité. Yup, le nombre de cas de figure dépend du nombre de variables dans la formule. Là on a juste deux variables, et on fera en sorte de ne jamais monter au-dessus, mais le jour où vous travaillez sur le connecteur "mais" et qu'il y a trois variables je vous jure que c'est pas drôle.
Maintenant, comme il y a quatre cas de figure on va tout devoir lire avec des valeurs à quatre chiffres. Y compris nos variables. Donc "p" qui valait 10 on va le réécrire... 1100. On a juste dédoublé chaque chiffre. Et pour "q" qui valait... aussi 10, on va le réécrire... 1010. Wat ? Bah si on l'avait aussi réécrit en 1100, "q" aurait été équivalent à "p". On veut donc leur donner des valeurs différentes pour couvrir, comme dit, tous les cas de figure :
p q1 11 00 10 0
Je vais être franc. Il est 8h du mat', j'ai pas dormi, je suis encore agacé par je-vais-pas-polémiquer et je sais que ce point 6 est abominablement compliqué pour vous. Mais j'ai envie de dire qu'ici, "tout s'éclaire". Et je sais que vous m'en voulez à mort de dire ça mais regardez bien: on a quatre lignes de chiffres et chaque ligne nous donne une combinaison différente : "11", "10", "01" et "00". En attribuant "1100" à p et "1010" à q, on a donc réussi à couvrir tous les cas de figure, selon la valeur de vérité de p et q.
Mais ces deux colonnes de quatre chiffres devraient aussi, si vous êtes particulièrement réceptifs, vous rappeler les valeurs de vérité de nos connecteurs. Je vous le refais :
p q     >( p q )1 1     11 0     00 1     10 0     1
Et là, enfin, enfin, ça devient lisible. Quand on écrit les valeurs de vérité, on le fait comme ça : on écrit tous les cas de figure possible en autant de lignes sous la formule, puis on donne la valeur de vérité, pour chaque cas de figure, des variables et de là, des connecteurs (notez qu'on aligne alors la valeur de vérité pile sous le symbole du connecteur). À la première ligne les deux variables sont vraies et donc ">" est vrai. À la seconde ligne... et ainsi de suite.
Bien sûr ça prend une place incroyable et c'est facilement décalé selon la police utilisée mais ça rend les choses teeeeeellement plus claires. Même si je me doute que pour vous ça reste pas mal obscur.
7. Dominance
Et maintenant vous avez tous les outils pour lire (9) :
>( p ^( q p ) )1  1 1  1  10  1 0  0  11  0 0  1  01  0 0  0  0
En espérant que la mise en page n'aura pas tout décalé pour vous : "p" vaut 1100, et le vaudra partout. "q" vaut 1010 et le vaudra partout aussi, même s'il n'apparaît qu'une fois. ^( q p ) vaut donc, vous pouvez tester si vous êtes courageux, 1000. Vu qu'il n'est vrai que quand p et q valent 1, donc les inverser dans les parenthèses n'a servi à rien. On a désormais "p" qui vaut 1100 en variable de gauche et " ^ " qui vaut 1000 en variable de droite. Là encore vous pouvez faire le calcul vous-même, reportez-vous à la définition de l'implication mais sinon croyez-moi sur parole, ">" vaut toujours 1011.
C'était pas drôle, on va s'en faire une compliquée :
10) >( p >( q ^( ~(q) >( q ~(p) ) ) )
On ne s'affole pas et on le fait dans l'ordre. L'ordre, c'est la "dominance", d'où le titre de cette ultime partie. Si vous êtes arrivés jusqu'ici déjà toutes mes excuses et ensuite, considérez ça comme un exercice que je vais faire à votre place, au prochain chapitre on fera une petite pause en causant du connecteur le plus compliqué de l'univers donc pantouflez et laissez-moi calculer la vérité à votre place.
10a) >( q ~(p) ) = >( 1010 0011 ) = 011110b) ^( ~(q) >( ... ) ) = ^( 0101 0111 ) = 010110c) >( p ^( ... ) ) = >( 1100 0101 ) = 0111
L'exemple (10) vaut donc 0111. Dit autrement, si les deux variables sont vraies en même temps, alors le résultat est faux.
Comment on a fait... eh bien on y est allé étape par étape. Par ordre de dominance. La "dominance" nous dit quel connecteur "domine" les autres. Ouais... ouais. En fait je ne sais pas si vous avez remarqué, mais dans toutes nos formules il y a toujours un connecteur tout tout tout à gauche de la formule, et tous le reste se trouve à l'intérieur de sa parenthèse. Ce connecteur, c'est le connecteur "dominant". Il porte sur l'ensemble de la formule (séparée en deux variables). À l'intérieur, chaque variable a à son tour son connecteur dominant, et ainsi de suite...
Donc ce qu'on a fait, c'est qu'on a démarré par le connecteur tout en bas de l'échelle (10a), en ignorant la négation parce que la négation je la fais de tête. J'ai donc isolé le plus petit connecteur, celui qui ne domine rien, puis j'ai remplacé ses variables par leurs valeurs de vérité et j'ai écrit le résultat pour chaque cas. J'ai obtenu 0111.
J'ai alors pris cette valeur et remonté d'un rang dans la dominance (10b). Une partie de la formule compliquée est déjà résolue (0111), je n'ai pas eu à m'en soucier et j'ai pu résoudre directement la valeur de vérité du connecteur dominant en (10b). Et idem en (10c), et ibidem s'il y avait encore eu d'autres connecteurs au-dessus. La dominance nous dit dans quel ordre calculer la formule pour obtenir sa valeur de vérité. Cette valeur de vérité correspond à la valeur de vérité du connecteur "dominant", le connecteur tout au-dessus ou, généralement, tout à gauche.
Mais résumons parce que là on est clairement dans un cas de tl;dr.
 
8. tl;dr
On a découvert une liste de connecteurs :
Négation : ~( - ) = 01Implication : >( - - ) = 1011Équivalence : ≡( - - ) = 1001Conjonction : ^( - - ) = 1000
Je ne vous demande pas de les apprendre maintenant mais on va les utiliser jusqu'à l'écoeurement. Les trois premiers du moins.
On a aussi découvert comment les lire :
">" = symbole du connecteur"( - - )" = variables sur lesquelles il porte1011 = valeur de vérité du connecteur
On et on sait désormais que 1011 liste en fait le résultat de tous les cas de figure, selon la valeur de vérité des variables, c'est-à-dire selon si "p" vaut 1 ou 0 et si "q" vaut 1 ou 0 :
p q     >( p q )1 1     11 0     00 1     10 0     1
Une fois qu'on a la valeur de vérité des variables, la définition du connecteur nous donne le résultat. Donc le connecteur, c'est un super-transformateur à valeurs de vérité.
Après bon, je veux bien faire un article entier par connecteur mais... en un sens c'est ce qu'on fera plus tard. Là je ne veux pas que vous appreniez les connecteurs par coeur ou que vous soyez soudainement et miraculeusement capables de lire des formules complexes comme si vous aviez fait ça toute votre vie. Je veux juste que vous compreniez le principe derrière.
Il y a des variables, elles ont des valeurs de vérité et les connecteurs vont permettre de modifier ces valeurs.
C'tout.
La prochaine fois on va donc, comme promis, découvrir le connecteur le plus compliqué jamais inventé par l'équinité (et l'humanité aussi dans son temps libre), celui qui alourdit de 50% à lui tout seul n'importe quelle formule mais qui est tellement fondamental qu'on en oublie carrément de le définir... et comme définir un connecteur ça prend pas long on en profitera pour faire une pause et revenir sur tout ce qu'on a appris, question que vous ayez le temps d'assimiler.
Donc on reste calme et on panique, on continue de se demander le rapport avec ses textes, on demande gentiment aux autres de l'appliquer à l'occasion sur des sujets d'actualité et bien sûr d'ici là on s'intéresse, fanficers,à vos plumes !

inglobwetrust 3 622

Bientot sur vos écrans

Ma première fanfic originale enfin publiée (comment ça vous ne l’avez pas encore lue ?), je peux dévoiler mes futurs projets d’histoires, qui seront bientôt à retrouver sur le site. Voici donc, dans l’ordre futur de publication, ce que je serais à même de proposer dans les prochains mois :
_ Poneyville FM : actuellement en pleine écriture (pour ne pas dire prise de tête), j’y décris une guerre des ondes entre deux animatrices radio de Poneyville : Octavia et Vinyl. Grosses références au rock à prévoir !  
_ ‘Section Adultes’ : Déjà planifiée de bout en bout, j’attaque l’écriture dès Poneyville FM terminée. Le plot (haha, jeu de mot) : Twilight se retrouve assaillie par des clients avides de livres….explicites à l’approche de la St-Galopin. Garanti 0% clop et 100% comédie. J’ai eu l’idée pendant Gone Girl de David Fincher, ne me demandez pas pourquoi.
_ Wonderbolts Movie : Mentionné dans l’épisode Testing, Testing, 1, 2, 3, cette histoire suivra Rainbow Dash en quête d’un rôle dans le film sur l’histoire des Wonderbolts. Un rôle qui l’amènera  à faire face à une vieille connaissance pour jouer un célèbre duo de voltigeurs.
_ Nuit et Jour : la traduction de Dreams of Flying m’a donné envie de m’intéresser à l’histoire des batponeys. Ce sera une romance très longue je l’espère, en tout cas, c’est comme ça que je l’envisage, entre une batponey et un des gardes de Celestia.
_ Stormy Night : une nuit d’orage réveille des vieux souvenirs chez Spike et Twilight. 100% mignon et « OH GOD, THE FEEEEELS. »
_ Veux-tu m’épouser, Bon-Bon ?: Lyra ne sait pas comment faire sa demande en mariage à sa chère amie. Heureusement que ses amis de Poneyville sont là pour proposer leur aide afin de rendre cet instant magique, à leur façon. Comedy ensues.
Dans les cartons aussi, une fanfic sur des élections municipales à Poneyville (qui devrait s’appeler Votez pour moi !). Et après avoir lu les livres Daring Do rédigés par G.M. Berrow, j’espère pouvoir pondre un jour une aventure de l’exploratrice d’Equestria.
Beaucoup de boulot en perspective (sans oublier mes trads) mais j’espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire que moi à l’écrire. Oh, la phrase clichée. Et d’autres histoires ne manqueront pas de germer ces prochains mois. Brohoof à toi, toi, et puis toi, et puis aussi à toi là-bas, oh salut copain, à toi, et à tous.

Vuld 4 177

La logique (2) -- La vérité

Hi'.
Tout d'abord, j'ai une révélation à vous faire : là tout de suite je devrais bosser sur mon article scientifique, ou faire les illustrations pour Acylius, ou écrire un texte pour Knight, ou même écrire un texte pour moi, oui môssieur j'écris encore oui ça m'arrive ! Maaaaaais là je le sens pas alors je vais me faire plaisir et ajouter à votre torture de la dernière fois.
Donc non, pour ce second article sur la logique on ne va pas décréter qui de l'oeuf ou de la poule est arrivé le premier, si les chihuahuas sont des chiens ou si Vaissel'estia lave plus blanc que Sombra'ssiette, le genre d'info' qu'un doc' à noeud pap' connaît mieux que moi.
Par contre, on va discuter de la Vérité avec une grosse majuscule que tiens je vais mettre en gras juste pour la forme, la Vérité disais-je tellement vraie que même quand elle est fausse elle est vraie quand même. Et oui ce genre de vérité existe, exemple :
1) 1 + 1 = 2
Pfff encore des maths', mais avoue que même pour le gros bourrin du fin fond du Kamchatka, s'il met un poney à côté de son poney ben il a deux poneys, qu'il le veuille ou non. On parle du genre de vérité tellement vraie que même si tu traverses l'univers ! deux fois ! le temps que ça t'a pris pour le faire ta vérité sera toujours vraie. À ce point-là, et plus encore.
Et maintenant je vais te soutenir que là-dedans :
2) Twilight hésitait. Starswirl avait raison, mais si elle le soutenait elle allait perdre ses amies. Pire encore, elle risquait de perdre Dash ! Mais, se dit-elle, il avait raison !
Il y a de telles vérités.
Là si vous êtes de bons logiciens, ou juste des fanboys endurcis de Doctor Who, votre première réaction devrait être de demander "whyyyy ?" avec une voix mignonne de Dalek, et brohoof à vous. Pour les autres, demandez-vous pourquoi. Mettez ça en doute.
Partez du principe que j'ai raison, hein, sinon vous allez arrêter de lire, mais demandez pourquoi.
Non mais parce que bon, même Twilight elle est perdue. Twilight motherbuckin' miss perfect alicorn Sparkle ! Si elle-même ne sait pas quoi penser, nous autres pauvres mortels ne risquons pas de faire mieux. Donc après un petit rire hautain et précieux pour la transition, prouvons-lui le contraire. En commençant par faire la liste des variables :
Starswirl a raison.Elle le soutient.Elle perd ses amies.Elle perd Dash.
Ouais j'ai utilisé le mot "variable", au secours tout ça, voilà une bonne excuse pour retourner lire l'article sur le sujet tandis que les plus hardcore d'entre vous auront déjà tout abstrait avec des lettres genre bien crypté. Et si vous vous rappelez bien, on peut avoir des variables de n'importe quoi, alors pourquoi avoir choisi ces variables-là ?
Simple.
1. La valeur de vérité
Si je vous dis "1", ou "8", ou encore "-3", c'est vrai ou faux ? Bah vous en savez rien, c'est juste des nombres. Si je vous dis "1 + 1" ou "2/3", c'est vrai ou faux ? Là encore vous haussez admirablement les épaules et vous me demandez d'enchaîner parce que ça cogite et que vous savez déjà où je veux en venir. Si je vous répète l'exemple (1) soudain il y a un signe d'égalité et déclic, là vous pouvez me dire si je sais calculer ou pas. Et vous savez quoi ? C'est pareil pour les quatre phrases listées plus haut. C'est à partir de là qu'on peut dire si c'est vrai ou faux.
Ce qui, dans un article destiné à parler du vrai et du faux, est plutôt bien tombé.
Mais, mais mais mais, est-ce que pour autant on sait si elles sont vraies ou fausses ? Bah non. Rien que "elle le soutient", punaise c'est l'enjeu du paragraphe ! Si on le savait on ne perdrait pas notre temps à se poser la question ! ... Ouais okay ouais, "Starswirl a raison" on dirait que c'est vrai, je veux dire c'est Twi' qui le dit alors ça doit être le cas. Non ? Non ? Non. Pas forcément. Genre vous avez jamais lu un texte où ce qu'on croyait vrai se révèle soudain faux ? Genre le héros qui revient d'entre les morts, le gentil qui en fait est méchant et j'en passe ? Non, jamais ?
Dans le principe, une variable peut être vraie ou fausse. Mais ça reste une variable : on n'en sait rien. Dans le jargon on dit que la variable a une "valeur de vérité" et cette valeur est, à ce stade, inconnue.
Mais.
Mais mais mais.
Cette valeur de vérité est soit "vrai", soit "faux", c'est blanc ou noir, c'est l'un ou l'autre, c'est du manichéisme assumé et primaire et c'est comme pour les ordinateurs, des 1 et des 0. Et pas de 2. Ça n'existe pas les 2.
En d'autres termes, on va remplacer la variable, quelle qu'elle soit, par un "1" ou un "0". Et les 1 et les 0, ça, on sait calculer. Mmmmmh on l'avait pas vue venir, celle-là. Attention prêts à hurler ?
3) Twilight hésitait. Vrai (?) mais si Vrai (?) alors Faux (?). Pire, Vrai (?) ! Mais Vrai (?) !
Okay y a des points d'interrogation partout, parce qu'en fait la valeur on la connaît pas, mais yup. Les variables sont des abstractions, on peut mettre n'importe quoi à la place alors on va tout remplacer par deux valeurs et on va calculer avec ça. Notre but dans la vie ? Arriver à attribuer une valeur à toutes les variables. Nos chances d'y arriver ? Proches de zéro mais ça n'a jamais arrêté un héros de shônen.
2. L'hypothèse
À ce stade on a juste décidé qu'on allait remplacer des phrases entières par des 1 et des 0, super ! Le problème c'est qu'on n'a toujours pas dit comment on allait faire. On peut toujours le faire au pif', hein, y a une chance sur deux de se planter à chaque variable, on peut jouer au casino. Mais va savoir pourquoi, un peu de rigueur serait la bienvenue.
Pour obtenir les valeurs, il faut comprendre comment fonctionne un raisonnement. C'est une argumentation : tu as des "arguments" qui te permettent d'aboutir à une "conclusion". Donc la logique c'est pareille, arguments et conclusion.
Sauf qu'on est logiciens.
On complique tout.
Donc à la place de dire "argument" on va dire "hypothèse".
Okay en fait on pourrait compliquer encore plus et dire "prémisse" mais on va dire "hypothèse". Et pour les logiciens de passage, oui je sais ce que je fais, et oui je sais qu'on parle de validité plutôt que de vérité, à raison, vos gueules c'est déjà assez la gadoue comme ça.
Donc reprenons. Quand vous êtes autour de la machine à café (ou dans le préau, pour les plus jeunes) et que vous devez convaincre vos collègues-slash-camarades que les poneys ça roxxe, vous devez donner un tas de raisons. Ces raisons, vos arguments, ce sont des hypothèses. Pourquoi on va appeler ça une "hypothèse" ? Parce qu'on ne sait pas si c'est vrai.
Non non non. Non. Non. Non ! Non j'ai dit. Non.
Je sais que pour toi tes arguments c'est la vérité vraie genre la Terre est plate et les merguez c'est meilleur que les frites mais là tes vérités vraies ne nous intéressent pas, nous on veut des vérités vraies++ qualité Optimus Prime, et encore.
En fait, une hypothèse ce n'est pas juste qu'on ne sait pas si c'est vrai ou faux. Une hypothèse, c'est qu'on fait le pari que c'est vrai. Genre "Le Village doit être excellent", j'en sais rien je l'ai pas lu, mais je fais l'hypothèse que c'est vrai. Et quand je raisonne, je raisonne "comme si" c'était vrai. Vous ne me croyez pas ? Okay.
Imaginez que vous êtes chez Twilight, vous notez que Dash n'est pas là et vous lui demandez : "elle est où Dash ?" Bon là Twi' a passé le stade du "Par Luna un humain c'est quoi ce bordel !" et donc elle vous répond : "en prison". Elle a toutes les raisons de le croire. Mais si ça se trouve, Dash s'est évadée, ou bien on est en train de la transférer, ou bien elle a été libérée ou en promenade... hay, si ça se trouve un vortex l'a subitement avalée et emportée dans la dimension X pour ce qu'on en sait ! C'est comme le chat dans la boîte, t'as toutes les raisons de croire qu'il est dedans mais tant que tu l'ouvres pas, bah tu sais pas. Et même pas besoin de neurotoxines. Merci le Petit Prince.
Punaise celui qui me ponifie le Petit Prince je lui cuisine des muffins.
Non sérieux arrêtez de lire et allez me ponifier le Petit Prince. Maintenant.
Okay vous êtes de retour ? Alors on reprend. Nos quatre "phrases" tirées de l'exemple (2) ? Ce sont des hypothèses. Elles peuvent être vraies ou fausses mais on va partir du principe qu'elles sont vraies. Et on va voir ce qui se passe si elles sont vraies.
3. Le syllogisme
À ce stade il faut savoir qu'on empiète sur l'article suivant, qui parlera des connecteurs, mais dans le principe uniquement.
Dans le principe vous avez l'habitude de raisonner comme ça :
4) Starswirl a raison donc elle le soutient
Et vous vous dites qu'il n'y a aucun problème et vous avez parfaitement raison... jusqu'à ce que vous vous rappeliez que ce sont des variables. Vous ne voyez pas le problème ? Okay je le refais :
5) Le bifidus actif est plus mieux donc Tom est une femme.
En quoi l'exemple (5) serait moins vrai, logiquement parlant, que l'exemple (4) ? C'est le même raisonnement, on donne un argument (= hypothèse) et on a une conclusion. On ne sait pas vraiment si Starswirl a raison, si ça se trouve le bifidus actif est vraiment plus mieux et Tom est une pierre. Les mecs. De la caillasse.
Pourtant étonnamment vous vous êtes dits que "te fous pas d'ma gueule" l'exemple (5) c'était du grand n'importe quoi. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas. Le moindre. Foutu rapport. Entre le bifidus actif et un caillou. Autrement dit, on ne va pas regarder juste la vérité de l'argument : on va aussi regarder la vérité de son rapport à la conclusion.
Et ça, c'est le syllogisme :
Starswirl a raison.Si Starswirl a raison alors elle le soutient.Donc elle le soutient.
M-m-mais je triche ! Euh c'est censé être votre réaction donc : m-m-mais tu triches ! Me direz-vous grâce à la magie de l'écriture, et je vais secouer la tête. Vous ne voyez pas le problème ? Bah le "si Starswirl a raison alors elle le soutient"... je le tire d'où ? Allez relire l'exemple (2)... okay je vous le remets :
2) Twilight hésitait. Starswirl avait raison, mais si elle le soutenait elle allait perdre ses amies. Pire encore, elle risquait de perdre Dash ! Mais, se dit-elle, il avait raison !
Voilà relisez ça et dites-moi où se trouve la seconde ligne du "syllogisme". Le seul "si" que vous allez trouver là-dedans concerne la perte des amies :
6) "si elle le soutenait (alors) elle allait perdre ses amies."
Vous vous rappelez quand on a dit qu'une variable pouvait en contenir d'autres ? Ouais c'était le bon vieux temps. L'exemple (6) est une variable. Elle en contient deux avec leur valeur de vérité propre, mais elle a sa propre valeur de vérité. On peut dire, de l'ensemble de (6), si c'est vrai ou faux.
Alors d'où je tire mon "Si Starswirl... alors elle le soutient" ? Vraiment ? Vous venez de relire le paragraphe, ça devrait vous sauter aux yeux. C'est sous-entendu, et même pas juste sous-entendu, on a deux fois le "mais" pour nous décoder tout ça. Le texte vous dit, juste de façon "subtile", quoi conclure si Starswirl a raison. Donc oui, la règle apparaît bien dans le texte. Il y en a trois :
Si Starswirl a raison alors elle le soutient.Si elle le soutient alors elle perd ses amies.Si elle le soutient alors elle perd Dash.
Et les deux dernières nous donnent les deux syllogismes manquants :
Elle le soutient.Si elle le soutient alors elle perd ses amies.Donc elle perd ses amies.
Elle le soutient.Si elle le soutient alors elle perd Dash.Donc elle perd Dash.
Voilà, ça a été long (pour pas grand-chose) mais on a enfin explicité l'ensemble du raisonnement, et mis en évidence la contradiction... enfin presque.
4. Les sophismes
On n'a toujours pas dit ce qui était vrai ou faux. On peut dire ce que le texte suppose vrai, ou plutôt, ce que Twilight suppose vrai. C'est-à-dire l'ensemble des variables, vu que c'est son raisonnement. Et c'est amusant de voir qu'elle suppose déjà vrai qu'elle va soutenir Starswirl. Ouais, si vous y regardez bien elle part du principe qu'elle va le soutenir, et réfléchit à partir de là !
Ce qui signifie que pour pouvoir conclure qu'elle ne le soutient pas, il manque encore de l'information. Nos deux derniers syllogismes, on a besoin de les renverser. Et la logique permet ça. Je vous épargne le détail mais ça s'appelle la "contraposée", et ça permet d'écrire, par exemple, que :
Elle ne perd pas ses amies.Si elle ne perd pas ses amies alors elle ne le soutient pas.Donc elle ne le soutient pas.
Beuh. De quoi ? Non attends, attends... mais c'est stupide ! Non là je m'excuse mais ça veut dire que, du simple fait qu'elle est amie avec ses amies, elle ne va pas soutenir Starswirl. Indépendamment de savoir si elle risque de les perdre ou non. C'est juste "j'ai des amies ! Désapprouvons ce type !" C'est littéralement ce que dit ce raisonnement !
Elle ne perd pas ses amies.Si elle ne perd pas ses amies alors elle mange du bon bâtonnet de poisson.Donc elle mange du bon bâtonnet de poisson.
Et paf, un matin Twilight s'est rappelée qu'elles étaient toujours amies et a envoyé Spike faire les courses, tout ! va ! bien ! Il n'y a strictement aucune raison de l'envoyer à l'asile (ou à l'école). Mais au moins si au milieu d'un épisode vous la voyez soudain tout plaquer et dire "j'ai besoin de poisson" vous saurez d'où ça vient.
Non.
Si elle ne soutient pas Starswirl, c'est parce qu'elle "ne veut pas perdre ses amies". Ou encore qu'elle "risque de perdre ses amies". C'est légèrement différent mais ça la rend déjà moins folle :
Elle risque d'y perdre ses amies.Si elle risque d'y perdre ses amies alors elle le soutient pas.Donc elle ne le soutient pas.
Cette information n'apparaît pas explicitement dans le paragraphe en (2) mais voilà quoi, c'est l'idée. Et... c'est toujours un peu stupide.
Ouais je m'apprête à râler, désolé. Dans un récit d'aventure, le héros est souvent confronté à des choix impossibles, genre "sauve untel et tu condamnes tel autre". Et dans un récit d'aventure, le héros doit dépasser l'opposition et sauver tout le monde. Mais. Petit a, s'il pouvait le faire sans deus ex ce serait apprécié, merci d'avance. Et. Petit b, si ça pouvait éviter d'être une routine, ce serait apprécié aussi. Parce que bon, le méchant fait "ah ah ! j'ai capturé ta keupine et tes parents et ton poisson rouge, tu vas dev-" et là l'héroïne le coupe en mode "non mais je les ai déjà sauvés parce que j'ai un badge avec marqué 'forcé de gagner' sur ma poitrine, discute pas". Un récit d'aventure n'est pas un wtf non plus. Un peu de mesure.
Donc ici, la logique déraille.
Elle n'a pas tort : si elle soutient Starswirl, elle va perdre ses amies. Le texte nous dit que c'est le cas et les retournements de situation ça n'arrive jaaaaaaaamais ! Donc hypothèse que c'est vrai, elle décide de ne pas le soutenir. Et ensuite ? Qu'est-ce qui se passe ?
Et si ses amies partaient quand même ? Et si le fait de ne pas soutenir Starswirl causait leur départ également ? Elle n'en sait rien ! Elle ne pas soutenir qu'elles vont rester -- surtout considérant qu'elle s'apprête à mentir et trahir ses principes, hein, merci l'amitié -- en fait elle n'y a pas réfléchi du tout ! Elle s'est juste dit "la conséquence A me dérange donc je refuse et buck ce qui adviendra" et elle s'est arrêtée là.
C'est un peu comme un méchant qui veut votre mort, qui braque une arme sur la tempe de perso' lambda #6 et qui fait "lâche ton arme !" Ouais, si tu lâches pas ton arme ce poney est mort. Mais si tu lâches ton arme c'est toi qu'es mort, et en général perso' lambda #6 suit de très près. Donc bon je sais que dans les films il y a la convention pour que ça finisse bien mais bon logiquement parlant t'es un peu perdant dans l'échange. Je dis que ça.
Et là on a les deux sabots dans le sophisme.
Mais si, le "sophisme", vous savez, c'est l'insulte qu'on vous balance quand on est pas d'accord avec vous. C'est quand on veut insulter votre intelligence. C'est l'attaque personnelle "toute manière t'es même pas un brony" (aussi appelé "ad hominem"), c'est l'argument du plus grand nombre "les bronies sont des dizaines de milliers" (aussi appelé "ad populum") et j'en passe.
Un sophisme n'est pas un raisonnement faux. Pas nécessairement. C'est un raisonnement juste dans la majorité des cas, un "raccourci" qui évite à votre cervelle de flamber sur des problèmes anodins genre "tiens le lait est en action, est-ce que j'en prends ?" En général vous avez fait votre choix avant de savoir pourquoi. Le sophisme permet de résoudre des problèmes très rapidement, avec quand même une marge confortable de sécurité. Non parce que c'est pas pour dire mais l'évolution vous a pas implanté ça pour le plaisir, les sophismes sont là parce qu'ils fonctionnent.
Maintenant, bien sûr, c'est pas fiable à 100% non plus et quand ça foire ben ça foire. Et ça peut causer quelques problèmes -- ne pas parler politique, ne pas parler politique... -- genre acheter une bouteille de lait en trop. Ou trahir ses principes et lâcher votre mentor en plein tribunal, libérant ainsi une psychopathe en nature pour avoir à culpabiliser sur ce choix durant encore sept chapitres. Je dis pas que c'était le mauvais choix. Je dis juste que le raisonnement est discutable.
Là, en l'occurrence, Twilight fait un sophisme.
Elle peut avoir raison. Il se peut que ses keupines soient des p-p-poneys et qu'elles attendent un mensonge de Twily'. Plus probablement, bah elle aura condamné une keupine à l'isolement, elle a beau avoir raison y a de quoi empoisonner les discussions, le risque qu'elles se distancient, tout ça... Mais Twilight suppose que pour éviter ça, tous les moyens sont bons (la fin justifie les moyens), donc pour garder ses copines elle doit mentir, trahir et pourquoi pas assassiner un poney dans la foulée, hein, au cas où Starswirl s'en sortirait sans elle.
5. Conclusion
Mais assez râlé.
Maintenant qu'on a bien décortiqué ce paragraphe, qu'on a bien fait des syllogismes dans tous les sens, qu'est-ce qui est vrai ? Qu'est-ce qui est nécessairement vrai ?
On ne sait pas si Twilight va soutenir Starswirl ou non. On ne sait pas si Starswirl a raison. On ne sait pas si les keupines vont lâcher Twi' et si Dash va être condamnée (tout peut arriver). Cela comprend les deux règles liant le soutien de Twilight à la condamnation -- on peut arguer pour la condamnation mais à ce stade, dur à dire.
Par contre.
L'hypothèse (4) est une certitude. Si Starswirl a raison alors Twilight va le soutenir. J'irai plus loin. Cette règle est vraie même si, à terme, Twilight venait à décider le contraire. Même si elle avait raison et qu'elle ne le soutenait pas, cette règle serait toujours vraie.
Du moins, si le texte est bien écrit. C'est à ça que sert le remords : la règle vaut toujours, Twilight sait l'avoir transgressée et ça la travaille. Ça peut même l'aveugler sur les agissements de Dash, parce qu'elle a la besoin viscéral d'aller contre sa nature pour justifier son choix. Et comment je sais que c'est sa nature ? Parce que ça ne dépend que d'elle. Autant les keupines qui se tirent c'est leur problème, autant Dash condamnée c'est la décision de Starswirl, autant soutenir la vérité c'est la décision de Twilight, et dans le paragraphe elle pose et applique cette règle avec zèle, d'où son désarroi.
Alors ouais, la vérité n'est pas si absolue que ça : dans un autre texte, genre grimdark, Twilight en a probablement ranacirer des principes. Elle peut juste vouloir qu'on la laisse tranquille, voire jouer les manipulatrices. Mais dans ce texte, c'est une certitude absolue, et par cohérence ça doit le rester du début jusqu'à la fin. C'est ce qu'on appelle la cohérence, j'en avais touché un mot.
... Okay ouais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, oui Twi' a le droit d'évoluer, mais alors là encore restez logiques. On ne change pas du jour au lendemain, ça met du temps, alors à moins de faire une ellipse de plusieurs années le remords, l'arrière-pensée, sera toujours présent. Sans être psychologue. Simplement question que d'un chapitre au suivant on parle toujours du même personnage.
Et oui, vos personnages ont le droit de faire des sophismes.
Tous les poneys en font.
Mais on va bientôt voir pourquoi tout ne peut pas toujours être vrai ou faux.
 

Eternity 3 273

Des news : fic' et commandes

Hi everypony!
  Je poste ce billet pour vous prévenir de plusieurs choses, qui sont en rapport avec mes fictions et les commandes. Bref, allons dans le vif du sujet.
  1ère information de ce billet :   Je vais supprimer ma fiction "La décadence du Temps".  
Mais attendez, je vais tout vous expliquer! Je n'abandonne absolument pas ma fic', c'est un bien trop gros projet pour moi et abandonner maintenant serait parfaitement stupide.  
Je vais juste effacer la fiction actuelle et la re-publier car :

Son nom à changé. Il n'y aura plus de "décadence du temps", ce nom n'est donc absolument plus approprié, bien que je l'aimait bien.Une grosse partie de l'histoire a été modifiée suite à une soudaine illumination dans le scénario que j'ai jugée intéressante à exploiter. En outre, un nouveau personnage a été rajouté et créé, entraînant de grosses modifications, mais à présent, elle me plaît et ne bougera plus. ( j'espère )
La plupart des personnes qui avaient lut la précédente version vont penser que l'histoire n'a pas bougé si je laisse la fiction telle quelle, juste en effaçant les anciens chapitres et en postant les nouveaux, du coup, pas de nouveaux avis.
Ce n'est qu'un détail, mais le nombre de mots affichés dans quelques chiffres est faux, mais ça me chiffonne un petit peu. ( mais ce n'est heureusement pas pour cette raison que je prends cette décision. x) )

Pour finir sur cette fic' : Le chapitre 1 est terminé, le chapitre 2 est en cours d'écriture.
  Pour enfin finir sur les fictions, "Loneliness : The path of Friendship" a été reprise - pendant les vacances, elle n'a pas bougé - et avance bien, atteignant les 50 pages. Ce One-Shot n'est pas pour autant terminé, la 4ème partie sur 7 venant à peine d'être entamée. Mais son écriture avance bien.  
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  A présent, parlons commissions et commandes!  
Je n'ai pas prévenu de l'avancement, tout simplement car je ne veux pas gâcher des messages à vous prévenir toutes les fois où j'ai enfin touché à la commande de machin, non pas parce que je suis flemmarde, mais parce que, comme certains ont remarqué, la messagerie finit par saturer, et je préfère envoyer des messages un peu plus pertinents que "J'ai fait ça" ou "J'en suis à ça".
  Vous pouvez regarder l'avancement des commandes ici. 
Mais malgré le fait que je vous donne ce lien, je vais quand même vous informer de l'avancement des commandes dans cet article.  
- La commande de @BroNie est entamée et en est au crayonné. Le dessin sera scanné dans les jours qui viennent et sera montré avant d'attaquer la colorisation.  
- La commande de @lefebvreyo est entamée et en est au crayonné. ( dessin de couverture ) Le dessin de bannière sera bientôt entamé.  
- La commande d'@Aldadrion est entamée et en est au crayonné. Le dessin sera scanné dans les jours à venir et montré afin d'avoir le feu vert pour la colorisation.  
- La commande de @gilgamma est entamée et en est au crayonné. Le dessin sera scanné prochainement et montré pour avoir le feu vert pour coloriser.  

Plénitude 14 708

De l'écriture des OC

Avant de commencer cet article sur les Original characters afin de vous laver le cerveau dans un monologue virtuel, il me faut avant tout expliquer la raison pour laquelle j'écris ces lignes. Il existe dans le fandom MLP, et je suis presque certain que ce sentiment n'est pas limité à ce fandom, une forme de vision très péjorative pour ne pas dire quasiment antagoniste* lorsqu'il s'agit de l'intégration d'un OC dans une fan-fiction. Ils sont observés à la loupe, juger, catégoriser et passer sur le billot ou gracier selon les filtres des uns et des autres, des sortes de criminels dont les lecteurs sont les juges intransigeants.
Cependant, le comportement lui-même est parfaitement louable étant donné que si un personnage est mal conçu, il est normal que les lecteurs le fasse remarquer et tout auteur saura apprendre et comprendre les remarques qui suivront fatalement. Ce que je critique ici (et sachez que ma remarque touche aussi la portion massive américaine du fandom), c'est le manque d'originalité que ce passage systématique à un microscope létal a provoqué. Les nouveaux écrivains n'osent plus créer de personnages originaux et un peu osés et restent confinés dans une mentalité que leurs OCs doivent être des personnages communs type Slice of Life et rien de plus**. Et comment les blâmer quand flottent dans l'air des termes comme Mary Sue/Gary Stu dans l'air au moindre choix (et 99% du temps employé sans compréhension du terme mais j'y reviendrais) ?
- Ton personnage est une alicorne -> Mary-Sue*
- Le code couleur de ton personnage est flashy/trop dark -> Mary-Sue (C'est plus de la faute de goût selon moi mais je ne suis pas là pour juger.)*
- Ton personnage possède un rôle/un pouvoir puissant (généralement équivalent aux Princesses) -> Mary-Sue.*
 
Maintenant, je suis certain que toutes ces critiques ont des fondements logiques et qu'elles sont justifiées mais je trouve que la mouvance est un peu trop sur la défensive côté auteur et un peu trop offensive côté critique et que cela m'ennuie un peu vachement quand même. De fait, cet article aura pour intentions de présenter sans prétention d'exhaustivité (je fais ce que je peux.) les divers pièges dans lesquels ne pas tomber, catégoriser les types de personnages originaux et d'expliquer pourquoi sont vus comme des désastres ambulants et enfin quelques conseils sur la conception même d'un OC (pour les quatre glands qui se rappellent de mon monologue sur ce pauvre brony à la 3PS, oui, je reprend un maximum de ce que j'ai dit là-bas. Bande de pingouins.) Maintenant, débutons.
Imaginons que je sois un auteur désirant se lancer dans la création d'un OC et ce pour n'importe quel type de fictions, je veux simplement avoir un personnage qui vienne de moi, un "input" personnel qui donnera de la personnalité, du style à ce que j'écrirais. Pour cela, on catégorisera les types de personnages de la façon suivante (et traditionnelle) :
- L'OC de type protagoniste/antagoniste : Au cœur de l'histoire, ils sont le centre de l'attention (ou du conflit) et des actions et par essence, on les verra donc très souvent. Ces types d'OC sont quelque chose qui est généralement la source de beaucoup d'encre versé.
En effet, certains écrivains (comme ToroPicana*** par exemple) décrivent la fan-fiction comme étant la volonté de vouloir poursuivre l'expérience du show lui-même dans l'écriture, de retrouver les saveurs de My Little Pony dans la lecture. On pourrait extrapoler en soulignant qu'un OC est une variable un peu explosive et qu'il est commun de voir le ton différer du show quand on ne fait pas quelque chose d'entièrement Slice of Life.
 
De part son exposition et son côté imprévisible, un OC doit se concevoir avec soin et en détail et c'est seulement comme cela que les lecteurs apprécieront suivre ses aventures. 
Pourquoi sont-ils parfois mal vu par certains ? Mon hypothèse est que certaines personnes voient la création d'un OC comme une facilité, une échappatoire de fanfiqueur pour éviter d'avoir à respecter les personnalités établies et parfois assez complexes des personnages du show. Il peut également s'agir d'un préjugé assez persistant sur les OCs qui les catégorisent tous comme étant des créatures Mary-Sueques "alicornes trop dark et trop badass". En résumé, des personnages de pauvre facture fait par manque de courage, et si je suis plutôt capable de comprendre la mentalité derrière cette idée, elle n'a de sens que pour les OCs mal conçus et cela ne devrait pas constituer une généralité.*
 
- L'OC de type Background appelée aussi "OC AJ" : Il s'agit d'un type d'OC assez innocent, peu de personnes le critiqueront car sa présence sera ponctuelle et marginale. Il est toujours possible que quelqu'un réagisse mais ce sera peu fréquent. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on peut concevoir ce type d'OC par dessus la jambe mais presque.
 
- Le Ponysona ou "Kikecéké dans le poney ? C'est moi." : Ce type d'OC dans une fan-fiction porte généralement avec lui le terme de SI ou Self Insert pour nos amis pingouins d'Amérique. Il peut s'agir en effet de l'auteur même ou bien de l'intégration d'un ami dans la fiction, toujours est-il qu'il s'agit de faire d'un personnage un être humain commun et ennuyeux (voyez comme je suis totalement biaisé). 
Pourquoi sont-ils mal vu (euphémisme) ? Ils sont généralement vu comme des positions d’ego, des personnes prétentieuses se pensant suffisamment intéressant pour captiver le lecteur dans leurs aventures, des personnages, par essence inintéressant, qui seront limités par une forme d'auto-censure qui résulte donc à un manque de prise de risques dans le traitement du personnage. Pour résumer, c'est de la masturbation littéraire selon l'avis de beaucoup.
Je serais un peu moins cinglant et dirait seulement qu'il s'agit d'un type de personnage "casse-gueule" qui n'est pas dénuée de potentiel mais que c'est entièrement dépendant du talent de l'auteur et du type d'histoire proposé. Par exemple, un ponysona dans un récit "dont vous êtes le héros" pourrait très bien marché. 
 
Maintenant que l'on cerne plus ou moins les grands types de personnages originaux, je vais m'essayer à répondre aux questions que je soulève en défendant la cause des OC. Il s'agit là de questions que j'estime essentielles dans la création d'un OC de qualité (après à vous de voir si je suis bon juge en la matière. Nan, ne dites rien vous allez me vexer.)
 
Comment déterminer la race de mon OC ?
Selon moi, cette question peut trouver sa réponse avec une autre question : "Est-ce que la race que je choisis à un sens dans mon histoire ?" ou "Si mon personnage avait été d'une autre race, est-ce que cela aurait eu un impact ?" Un bon personnage ne doit pas avoir de caractéristiques superflues et la race choisie doit être en accord avec, au choix, les règles établies par le show ou des règles précises que l'on s'est imposé dans son univers. Il est par exemple totalement suicidaire de créer un personnage de race alicorne sans explication aucune surtout lorsque cette race est considérée par beaucoup comme une forme de divinité, de pouvoir supérieur ou de Magic Nuke selon les croyances.
Une race apporte son lot d'habitudes, de savoir et de culture. En effet, on s'attendra à ce qu'un pégase n'est, par exemple, pas les mêmes petits gestes qu'une licorne, les mêmes réflexes. On pourrait également s'attendre à voir des différences culturelles dans les expressions, l'attitude et j'en passe. Mais cependant, si vous décidez de faire une alicorne rouge et noire, il y a intérêt à ce que le monde dans lequel il évolue justifie avec brio et cohérence son existence sinon, on ne fera que le considérer que comme un moyen facile de dire "mon personnage est puissant et classe, regardez-le."
L'alicorne est un pari osée à prendre mais j'encourage fortement la tentative pour peu que l'on prenne le temps de créer avec soin le personnage et l'univers dans lequel il évolue. Il y aura toujours quelqu'un pour dire qu'un OC alicorne est par défaut une Mary-Sue même si avant que le personnage ne soit une alicorne, le personnage était une merveille à suivre. Mary-Sue est un terme qui désigne un personnage sans défaut notable, trop parfait pour qu'il en soit réaliste et donc intéressant à suivre, ergo, si le personnage était bon avant, la transformation en alicorne ne le rendra pas moins bon. Cependant, l'alicornification est un processus qui nécessite une excellente raison pour arriver au risque de paraître un développement artificiel.
 
Comment déterminer le rôle de mon OC dans mon histoire ? Comment être certain qu'il ne sera pas trop puissant ?
C'est là que vient la Danger Zone. Par essence, n'importe quel personnage peut-être aussi puissant qu'il le souhaite. Après tout, si vous voulez créer une fiction où des dieux s'affrontent, il serait complètement artificiel de se limiter à "moins fort que Célestia/Luna". L'importance n'est pas ici de se dire : "Mon personnage est limité à ce rang-là dans la noblesse." ou "Il doit forcément être plus faible que X ou Y." mais de comprendre la notion d'équilibre dans la fiction.
Pour tout pouvoir, il doit exister un contre-pouvoir. Si vous créez un personnage très intelligent ou puissant, n'en faites pas le pinacle, l'apothéose dans son domaine. En faisant ainsi, vous risquez de détruire toutes formes de conflits et votre personnage sera plus une forme de glorification de votre création qu'autre chose. Vous voulez faire un puissant magicien ? Aucun soucis mais ne le rendez pas si puissant qu'il ne connaîtra aucun rival ou opposition digne de ce nom. Vous voulez faire une politicienne rusée ? Aucun soucis, mais mettez là dans une situation où son assurance sera mise à rude épreuve. Montrez que votre personnage est faillible, est capable de commettre des erreurs. En résumé, n'en faites pas un parangon de perfection que ce soit en général ou dans un domaine.
Si dans votre fiction, vous sentez que la balance du pouvoir est constamment penché du côté de votre OC, c'est que vous vous êtes planté quelque part et les lecteurs seront les premiers à vous le faire remarquer.
 
Ô grand sage Plénitude, toi qui est si prodigue en conseils et astuces, toi qui est bénie par Sa Pureté Derpy et la Grande Souveraine de la Lune, toi dont les pieds palmés de pingouins apportent paix sur les peuples, comment concevrais-tu un OC ?
 
Quoiqu'en dise certains (aka tout le monde me connaissant un peu), si j'écris peu, je prends beaucoup de notes et conceptualise, crée énormément et j'ai quelques habitudes qui me semblent intéressantes lors de la conception d'un personnage. Notez cependant qu'il s'agit de mon expérience et qu'il ne s'agit que des connaissances pour l'écrivain et non obligatoirement pour les lecteurs de la fiction.
Lorsque l'on crée un OC à la Plénitude, il faut y passer du temps mais seulement si l'on compte en faire un OC protagoniste ou antagoniste, pas la peine de respecter ce que je vais dire pour des personnages peu récurrents. Sauf si cela vous intéresse de faire des spin-offs de votre fiction avec lesdits personnages.
Il me paraît fondamental que vous devez avoir une connaissance aiguë de votre personnage. Cette connaissance repose sur des questions comme :
- Quel est son nom, sa race, son physique, son statut social, son métier et son code couleur ?
Cela parait être des considérations évidentes mais je me permet de préciser qu'il est extrêmement important de faire attention à ces détails car il s'agit des détails de premier contact et que c'est dès ce moment que les gens verront d'un bon oeil ou non, votre personnage. Je déconseille fortement de faire une alicorne noire à rayures vertes fluo s'appelant Kalistraigna, reine de Maretonia. C'est peut-être très cohérent dans votre univers mais c'est un très mauvais premier pas pour le lecteur. Le noir absolu jure fortement avec le monde d'Equestria tel qu'on le connait, le fluo aussi et Kalistraigna n'est pas super jolie. C'est même super laid.
- Quels sont ses préférences, ses goûts et ses couleurs ?
Je le dis souvent mais c'est dans le détail que réside la vraie variété de la personnalité d'un personnage. Cela permet d'avoir un regard plus aiguë sur son propre personnage car même dans une série épique, un personnage paraîtra plus "humain" s'il agit comme telle. Vous n'êtes pas obligée de l'intégrer à votre histoire mais selon moi, un auteur doit pouvoir avoir de quoi faire avec son personnage. Un truc aussi simple que le plat favori du personnage ou sa musique préférée peut être la source d'une scène. Je suis fan des considérations super inutiles selon certains mais que voulez-vous, j'aime ça.
- Quels sont ses principes, idéaux, rêves et buts ?
Bien évidemment, voilà les vraies considérations à prendre majoritairement en compte, ce qui est dit plus haut tient plus de l'affinage qu'autre chose. Votre personnage doit avoir une personnalité bien ancrée, il faut qu'il frappe le lecteur comme étant quelqu'un digne d'être suivi. Que vous fassiez un nihiliste ou une anarchiste, il faut qu'on puisse cerner votre personnage comme ayant plusieurs niveaux de lecture, un personnage avec un peu de profondeur.
- Quels sont ses masques ? (Niveau public, privé et intime)
C'est généralement quelque chose que les gens comprennent sans vraiment besoin de le dire, mais je le dis quand même. Un personnage n'agira pas de la même façon selon les personnes et la situation. Il est donc primordial d'établir des relations claires (pour l'auteur) entre les personnages. Un OC n'existe jamais vraiment par lui-même, ce n'est que dans son interaction avec les gens qu'il gagne en charisme et en intérêt.
 
Enfin, en derniers conseils, je dirais simplement qu'il peut-être utile d'imaginer des détails pour rendre le personnage unique. Un accessoire, un tic de langage, une phrase-signature. Les moyens sont légions et cela peut-être la touche qui fera d'un bon OC, un OC mémorable. Et surtout, remettez-vous sans cesse en question. Posez vous sans cesse des questions sur votre personnage afin qu'il soit une entité dynamique et non statique.
 
Sur ce, j'en ai terminé. J'ai été terriblement succin et je m'excuse par avance pour ce que j'aurais pu oublié.
Plénitude logging out.
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* : Cet astérisque est un raccourci d'écriture pour préciser que : "Bien entendu, je ne généralise pas le comportement et que je suis conscient que certains bronies sont très tolérants à ce sujet. Cependant je me place dans une démarche de constatation-explication." Maintenant que ceci est traité, vous pouvez remonter les yeux.
 
** : Maintenant ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : le genre Slice of Life est un très bon genre et je ne critique absolument pas cela. C'est le fait de s'y réfugier par peur du jugement des autres que je trouve dommage.
 
*** : Si je dis une connerie, tu as le droit de venir me latter les jambes à tes frais. Mais je pense pas trop me gourer.

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