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AxeDay 24 672

Besoin d'Oc's

Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais j'écris une fiction nommée the éléments ponies, et j'ai grandement besoin d'Oc's licornes ou poneys terrestres (qui seront transformés en licornes)...Voilà, faites une description physique et mentale courte... Une image sera bien entendu toujours la bienvenue, mais je n'oblige personne. Merci d'avance, et à bientôt !

LordAngelos 8 361

De l'art de faire de chouettes dialogues.

Ouep, c’est peut être un des seuls articles que je ferais, mais le sujet me tâte trop pour que je la laisse de coté. Et puis ce sujet n’est pas exempt de choses à dire.
Bon un dialogue, vous savez tous ce que c’est, sinon vous vous êtes juste trompé de site. Mais histoire d’être sûr, un dialogue, concrètement c’est ça :
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- Bonjour Fluttershy.
- Bonjour Twilight.
- Tu vas bien ?
- Oui, et toi ?
- Très bien, la journée est belle.
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Voilà un dialogue. Banal, voir inintéressant, mais un dialogue quand même. L’idée de base est de faire parler et interagir au moins deux personnages. Au moins deux parce que sinon c’est un monologue, dont l’utilisation est différente et moins fréquente.
Alors, pour la forme, je ne vais pas revenir sur certains points essentiels détaillés dans ces deux articles ici et là , je considérerais que la suite de cet article est lue en connaissance de ces bases.
Le but de cet article est un peu différent, car personnellement, ce qui me gêne souvent dans des dialogue que je juge insatisfaisant voir mauvais, ce n’est pas l’absence de guillemet, les tirets pas au bon endroit ou autre chose du même style. Non, ce qui me pose vraiment problème, c’est leur contenue. Alors oui, je crée ce sujet car j’ai assez souvent lut des fanfics composés de dialogues qui m’ont fait grincer des dents. Il y a pas mal de raison, rarement tous ensemble (heureusement, mes pauvres yeux sinon), mais on va se concentrer sur quelques unes.
Attention ! Cet article est en bonne partie subjectif, beaucoup d’avis sont basé sur mes ressentis, mes opinions. Pourtant, j’espère que mon avis pourra au moins faire réfléchir, voir donner d’autres avis qui pourrais changer les miens.
On va d’abord parler de la pertinence d’un dialogue.
Oui, ça reprend un peu un article de Vuld. Bon, honnêtement, ça ne me semble pas être le point le plus pénalisant, ce serait même le plus abstrait, notamment parce que la pertinence (ou l’intérêt dit de façon plus barbare) dépend de beaucoup de paramètres, que ce soit le texte qui l’habille ou le jugement du lecteur. Néanmoins, je vais pousser un exemple au ridicule pour que vous compreniez à quoi je veux en venir avec ce point.
La pertinence d’un dialogue, je le résumerai par cette question : qu’est ce qui peut justifier l’écriture d’un dialogue ?
Typiquement, mon petit dialogue plus haut fait partie de ceux qui ne font pas intervenir grand chose, il renseigne juste que Twilight dit bonjour à Fluttershy, et se demande mutuellement s’ils vont bien de la façon la plus basique possible, le tout avec un beau temps. Alors oui, prit comme ça, sans contexte, ça ne sert effectivement à rien. Seulement, même remis dans un contexte, genre Twilight qui va faire ses courses et croise la pégase, ben … honnêtement, ça reste du meublage, son intérêt dans la narration n’y est pas, il n’est pas pertinent. Et encore plus s’ils ne font que se croiser pour se séparer à la fin de ce dialogue. On pourrait ne pas le lire que l’histoire n’en serait pas chamboulée.
Qu’est ce qui pourrait arranger les choses ?
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- Bonjour Fluttershy.
- Bonjour Twilight. - Tu vas bien ? Ce n’est pas habituel de te voir en ville si tôt le matin
- Oui, mais aujourd’hui c’est la saison des amours, et je ne voudrais pas les déranger pendant leur parade de séduction, mais heureusement Rarity m’a proposé une séance au SPA avec elle. Et toi ?
- Je vais très bien, j’étais partie pour acheter de l’encre. C’est sur le chemin, je t’accompagne si tu veux ?
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Voilà, déjà on a du mieux. Là, concrètement, on a la raison du dialogue, à savoir Twilight qui s’étonne de voir Fluttershy dans la matinée, et celle-ci qui lui donne la raison, et en prime une petite perturbation dans le fil conducteur « Twilight va faire ses courses ». Sans ce détail, rien n’aurait pu sortir de ce dialogue, On l’aurait lu et c’est tout, on serait passé à autre chose. Il aurait alors suffit d’écrire qu’elles se croisaient et se saluaient dans la narration et basta, le résultat aurait été le même.
Et justement, cette narration, elle est où ? Car là, on a le dialogue seul. Hors un dialogue, c’est (presque) toujours précédé d’une narration pour l’amorcer. C’est de cette manière que l’on plante le décor, tout comme dans un théâtre. Et c’est grâce à ça que l’on évite des lourdeurs inutiles dans un dialogue, voir éviter carrément des dialogues. Car oui, vous l’aurez peut être compris, c’est les deux phrases de politesse qui me gêne. C’est commun de se dire bonjour, ça allonge inutilement le dialogue, et ça fait une répétition pas très belle à la lecture. On peut très largement s’en passer. Bon en fait non, ne nous en passons pas, ça éviterait de transformer nos ponettes en robot, replaçons les plutôt dans la narration.
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En profitant du ciel bleu, Twilight Sparkle passa par le centre de Ponyville, où elle vit son amie amoureuse des animaux qui semblait venir de son cottage. Elle vint alors la saluer pour ensuite prendre des nouvelles.
- Tu vas bien Fluttershy ? Ce n’est pas habituel de te voir en ville si tôt le matin.
- Oui, mais aujourd’hui c’est la saison des amours, et je ne voudrais pas les déranger pendant leur parade de séduction, mais heureusement Rarity m’a proposé une séance au SPA avec elle. Et toi ?
- Je vais très bien, j’étais partie pour acheter de l’encre. C’est sur le chemin, je t’accompagne si tu veux ?
--
Bon, ce n’est pas de la grande littérature, mais avouez que c’est plus sympa à lire, ça dynamise le dialogue qui entre directement dans le vif du sujet.
C’est un exemple parmi tant d’autre, et c’est volontairement caricaturé pour vous faire comprendre le fond de l’idée. D’autres événements peuvent préférer un texte descriptif plutôt qu’un dialogue, par exemple lorsque deux personnages subissent une situation répétitif, un dialogue relatant leurs réactions finira pas devenir lassant. Alors qu’il suffirait simplement de décrire les changements entre les situations qui s’opèrent au fur et à mesure dans un paragraphe, en appuyant au passage sur le ressentit des personnages quand il change, chose plus difficile à rendre si on se contente de les faire parler.
Bien sur, un dialogue ne sert pas qu’à apporter des informations aux événements alentour, ce n’est d’ailleurs que leur rôle le moins courant. Bien plus souvent, on s’en servira pour montrer comment réagit un personnage quand il est confronté à un autre. Cela permet de mettre en avant les sentiments et relations que peut éprouver un personnage A envers un personnage B, et vice versa. Il se peut même que l’ont apprenne beaucoup de ces personnages alors qu’ils ne se disent pas grand-chose de très intéressant dans la forme. Est-ce que ça remet en cause ce que j’ai écrit jusque là ? Non, juste qu’il faut faire la différence entre les dialogues qui se contentent de parler, et ceux qui bougent.
Bref, il faut donner vie à un dialogue.
Oui, c’est peut être bête à dire, mais dans un dialogue, les personnages ne se contentent pas de parler, ils bougent, voient, sentent et ressentent comme tout être vivant. Ne prenez pas en compte ce fait et vous en ferez des robots. C’est à mon sens un des plus gros travaux à apporter à un dialogue.
Et c’est là qu’interviennent les propositions incises. Vous savez, ces petites phrases qui viennent s’incruster en plein dans les dialogues pour nous dirent la plupart du temps qui parle, de quelles manières ils le disent, et de nous renseigner sur plein d’autres détails qui, si vous suivez bien, rendent vivant les personnages.
Illustrons ça en reprenant notre petit texte
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En profitant du ciel bleu, Twilight Sparkle passa par le centre de Ponyville, où elle vit son amie amoureuse des animaux qui semblait venir de son cottage. Elle vint alors la saluer pour ensuite prendre des nouvelles.
- Tu vas bien Fluttershy ? Ce n’est pas habituel de te voir en ville si tôt le matin.
- Oui, mais aujourd’hui c’est la saison des amours, et je ne voudrais pas les déranger pendant leur parade de séduction, mais heureusement Rarity m’a proposé une séance au SPA avec elle. Et toi ?
- Je vais très bien, j’étais partie pour acheter de l’encre. C’est sur le chemin, je t’accompagne si tu veux ?
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Bon, là, pour être honnête, les propositions incises ne sont pas indispensables, on comprend qui parle, qui répond, et si le seul but de ce dialogue est de nous renseigner sur l’activité des ponettes, il le fait très bien.
Pourtant, on aimerait bien savoir ce que ça fait à Twilight de croiser Fluttershy, et inversement ce que ressent la pégase de raconter son histoire à son amie. C’est là que l’on découvre la magie des propositions incises.
(On va zapper la description et se concentrer sur le dialogue, vue que les propositions incises n’interviennent que là)
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- Tu vas bien Fluttershy ? Ce n’est pas habituel de te voir en ville si tôt le matin, demanda la licorne en levant un sourcil d’étonnement.
- Oui, mais aujourd’hui c’est la saison des amours, et je ne voudrais pas les déranger pendant leur parade de séduction, confessa Fluttershy avec un sourire timide caché par son sabot, mais heureusement Rarity m’a proposé une séance au SPA avec elle. Et toi ?
- Je vais très bien, assura Twilight d’un rire amusé, j’étais partie pour acheter de l’encre. C’est sur le chemin, je t’accompagne si tu veux ?
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Simple non ? Grace à nos petites propositions, on obtient une atmosphère enjouée, on voit clairement que ça surprend Twilight de voir son amie (même si sa question l’indiquait implicitement), et on constate que Fluttershy n’est totalement à l’aise avec le sujet (elle confesse, suggérant qu’elle ne le dit pas ouvertement), et l’insertion de petits détails comme le sabot sur la bouche et le rire pour animer les deux personnages, afin de ne pas avoir deux statues qui se parlent.
Le choix du verbe, la description d’un détail pour afficher le sentiment d’un personnage, c’est exactement comme décrire un décor, sauf qu’on le fait avec des êtres qui communiquent sous nos yeux, et ça permet aisément au lecteur de s’imaginer la scène, et l’attitude des personnages. On lit le dialogue de l’écrit comme on regarderait le dialogue d’un film. Maintenant nous allons voir un truc amusant. Comme je vous pouvez le constater, les propositions incises nous ont permit d’installer une ambiance, qui s’avère être joyeuse dans notre exemple ci-dessus.
Maintenant, que pourrions-nous faire pour changer cette ambiance en quelque chose d’un peu plus triste ?
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- Tu vas bien Fluttershy ? Ce n’est pas habituel de te voir en ville si tôt le matin, s’inquiéta la licorne du regard peiné de son amie, posant un sabot compatissant sur son épaule gracile.
- Oui, mais aujourd’hui c’est la saison des amours, et je ne voudrais pas les déranger pendant leur parade de séduction, se plaignit Fluttershy avant d’afficher un sourire rassuré, mais heureusement Rarity m’a proposé une séance au SPA avec elle. Et toi ?
- Je vais très bien, avoua une Twilight rassurée que la pégase ne soit pas si mal, j’étais partie pour acheter de l’encre. C’est sur le chemin, je t’accompagne si tu veux ?
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Vous avez remarqué ? J’ai simplement modifié les propositions, et à partir des mêmes paroles, j’ai obtenue deux atmosphères différentes. Bon, vous pourriez me dire que pour rendre la chose encore plus triste, on pourrait changer les paroles, et je vous donnerais entièrement raison. Mais l’idée que je veux véhiculer, c’est l’utilité des propositions, leur rôles dans les dialogues, et leur presque indépendance par rapport à ceux-ci, qui font qu’elles peuvent à elles seules changer drastiquement le fond d’un dialogue. Et leur pertinence. Tiens, vous vous souvenez de notre dialogue inintéressant du début ?
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- Bonjour Fluttershy, lança nonchalamment la licorne à la pégase.
- Bonjour Twilight, couina celle-ci en sachant très bien pourquoi la jument violette l’accostait dans ce coin de rue.
- Tu vas bien ? badina Twilight en tendant un sabot vers la boule grelottante que formait à présent sa victime.
- Oui, et toi ? se força à articuler une Fluttershy qui déposait toutes les pièces qu’elle avait dans le sabot menaçant.
- Très bien, la journée est belle.
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Oui je suis cruel, osef c’est pour l’exemple. Dialogue banal et inintéressant dans la forme, mais pertinent car fait vivre une scène montant en avant Twilight dominant complètement Fluttershy. On aurait plus simplement décrire cette échange dans une narration, mais avouez que ça a plus de poigne d’y assisté en live, non ? Alors bien évidement, il ne faut pas abuser des propositions incises : en mettre une à chaque phrase comme là risque de hacher le dialogue, à le rendre pesant à lire. On n’a pas besoin de détailler le moindre battement cils des protagonistes, seulement les mimiques qui soutiennent les paroles.
Oui, ça remet bien en question ma partie sur la pertinence d’un texte, mais je vous avez dit que ce point était abstrait et dépendant de beaucoup de paramètre. Ce qui fait qu’un dialogue est bon, c’est la symbiose de ces deux éléments.
C’est comme beaucoup de chose dans l’écriture, il faut savoir doser, bien utiliser les mots pour un effet maximal. Le dialogue ne vaut pas grand-chose sans un texte pour l’accompagner, le situer, mais à l’inverse, se baser entièrement sur le texte pour animer le dialogue rend celui-ci fade et monocorde. Un dialogue ce n’est pas juste des paroles, ça se vit. Il ne faut pas seulement entendre les personnages, il faut les voir.
Sur cette dernière phrase, vous être en mesure d’écrire des dialogues sympas à lire. Mais si je peux vous garder encore quelques minutes, on va aborder le point qui est la cause primaire de la création de cet article.
Bon, encore une fois, sujet abstrait, néanmoins, c’est quelque chose qui fait très souvent la différence entre un bon dialogue et un dialogue que l’on oublie. Je veux parler du jeu des personnages.
Qu’est ce que j’entends par « le jeu d’un personnage » ? Tout simplement le fait qu’un personnage, de par son caractère et ses habitudes, influence énormément les paroles qu’il dira, ainsi que la manière de dire. Prenons un exemple tout bête dans un dialogue entre Rarity et Applejack, notre licorne rejoignant la fermière au Sweet Apple Acres.
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- Hey AJ, qu’est ce que tu fais de beau ? brailla presque Rarity pour couvrir le meuglement agité des bêtes.
- Rien d’spécial , tonna tout autant Applejack en relevant le museau des excréments, j’stock les bouses pour l’compost. Ça t’dis de m’aider.
- Pourquoi pas, ça à l’air marrant.
Ravis d’avoir de la compagnie pour cette tache salissante et usante, la fermière fit confiance à son amie et reprit sa part de travail. Elle était alors loin de s’imaginer comment la licorne procèderait quand, après avoir entendue un bruit spongieux peu ragoutant, elle vit Rarity les pattes avants plongés jusqu’aux genoux dans la matière odorante, luttant ensuite pour en extraire un gros morceau.
- Heu, tu veux pas des gants ?
- Pourquoi faire ? s’étonna Rarity comme si Applejack avait dit une bêtise. C’est que des crottes. »
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(S’en va purger ses mains au White spirit et revient après un bon verre de Jack. Se relis et garde la bouteille à ses cotés)
A moins que vous soyez complètement nouveau dans ce fandom, vous avez très sûrement repéré ce qui ne va pas ? Non ? Vraiment ? Bon, juste, remplacez Rarity par Pinkie Pie. Là, ça ne vous parait pas plus approprié comme situation ? Et bien c’est exactement ce dont je veux parler.
Chaque personnage que vous créez (OC, Original Character) ou que vous réutilisez (Personnages tirés de l’univers utilisé) a un mode de pensée qui fait son identité, qui dicte ses actes. Si votre personnage est quelqu’un de tolérant envers ses semblables, il serait plus naturel de le faire se poser des questions sur le pourquoi un autre l’as agressé, plutôt que de le rendre agressif à son tour et vouloir réglé les choses d’une manière plus physique. S’il est un male séducteur, il n’abordera pas la gente féminine de la même manière qu’il le ferrait avec un homme.
A chaque fois que vient le moment de faire parler votre personnage, ne pensez pas « qu’est ce qu’il serait bien qu’il dise » mais plutôt « qu’est ce qu’il dirait/comment il réagirait dans cette situation ». C’est un exercice qui peut s’avérer compliqué à mettre en place pour certaines personnes, car l’idée derrière tout ça est de se mettre dans la peau du personnage, de penser comme lui, d’être lui. C’est un jeu d’acteur en quelque sorte.
Et justement en parlant d’acteur, quelque chose que je fais beaucoup et que je vous conseille. Jouez la scène que vous écrivez, en respectant l’intonation que vous avez décrit et éventuellement les mimiques, exactement comme vous le feriez dans une pièce de théâtre. Quand c’est dit plutôt que simplement lu, certaines évidences ressortent. Vous vous rendrez compte dans un premier temps si la parole est naturelle ou pas, et vous verrez mieux si votre personnage est dans le bon ton ou pas, échappant ainsi au redouté Out Of Chatacter (OOC). N’hésitez pas à la refaire plusieurs fois, quitte à n’avoir à modifier qu’un élément en changeant deux-trois choses au fur est à mesure. Cette méthode est à mon sens un premier pas vers l’écriture de dialogue vivant, et ce avant même de penser aux propositions incises.
Dans le cas d’un OC, c’est plus facile à prendre en main, car quand on le créer, en général (quand on est consciencieux quoi) on le définit entièrement soi même jusque dans sa pensée. Involontairement, on entre dans sa tête, il devient quelqu’un que l’on connait par cœur. Mais attention, l’exercice reste toujours le même : devenir ce personnage pour le faire parler et réagir de la meilleur façon qu’il soit. N’oubliez pas non plus que chaque détail compte, cela inclus le mode de pensée mais aussi les attitudes. Et aussi, pensez aux relations qu’entretien un personnage avec les autres.
Je ne peux pas vraiment montrer d’exemple pour ce coup là, mais seulement vous encourager à travailler vos dialogues autant que vous le feriez sur la narration. Il peut arriver parfois qu’en respectant parfaitement le comportement d’un personnage, vous vous retrouviez à ne pas pouvoir rendre une scène cohérente. Ne tomber pas dans la facilité en violant l’esprit d’un personnage pour l’adapter de force. Réfléchissez et tourner la scène autrement, vous pourriez même y trouver une idée qui vous serait jamais venu autrement. C’est aussi de cette manière qu’on obtient de jolis moments d’inertie littéraire.
J’ouvre une parenthèse sur un point, à savoir qu’un personnage IC (In Character) dépend beaucoup de la vision qu’à chacun de ce personnage.
Prenons Luna, bon exemple de cette divergence. Elle n’est pas un personnage qui a reçu un développement très poussé, néanmoins les apparitions que l’ont voit d’elle dans le show permettent de penser qu’il s’agit de quelqu’un de très sage, de pragmatique et plutôt en retrait, et qui possèdent pourtant un petit coté espiègle (son relâchement à la nuit du cauchemar et ses clins d’œil lors de ses épisodes avec Sweetie Belle et Scootaloo). Nous avons donc la Princesse Luna, Gardienne de la Nuit, protégeant son peuple des cauchemars et montrant l’exemple par ses manières, sans oublier cependant qu’elle n’est pas au dessus des autres.
A coté de ça, nous avons les comics, où Luna est dépeinte d’une toute autre façon, tout du moins à après le premier arc avec Chrysalys. Elle est toujours espiègle, mais beaucoup plus. Sage, beaucoup moins. Elle a l’air de plus d’être moins concernée par les autres, telle une gamine à laquelle on aurait donné des pouvoirs dont elle ne voulait pas.
Peut-on la considéré comme OOC dans les comics ? Pas vraiment, puisque les rares fois où nous ayons pu voir Luna après son intégration à la vie moderne de l’épisode 03 S02 était systématiquement lié à un événement qui demandait du sérieux (retour de Sombra, rôle de gardienne de la nuit, réunion diplomatique). Les comics ont exploité tous les blancs, montrant Luna de façon plus intime.
Fermons la parenthèse en concluant sur ceci : il n’est pas interdit de détourner un personnage pour se permettre d’écrire des dialogues très différent de ce que la pensée collective aurait imaginé, la règle étant de rester cohérent dans son histoire. Si votre personnage doit changer d’attitude en cours de fic, le lecteur doit voir cette évolution, et pas y être confronté comme si on lui avait imposé une nouvelle vérité.
Sur ce je termine ici cet article, et espère avoir éclairé certaine lanterne. Je suis aussi conscient d’être perfectible, alors si on peut discuter sur certains points, je suis tout ouvert.
Allez, à la prochaine !

HortensePony 1 283

Avancements Fictions de HortensePony

Hello !
Comme je suis à plus d'une fiction sur le site et que ces dernières sont suivies par plusieurs personnes, je me suis dis que vous informer de l'avancement des chapitres de mes fictions ne serait pas de trop ! L'article sera soigneusement MAJ au moins une fois par jour. Si vous voyez que rien n'a bougé, c'est que rien n'a été écris/avancé aujourd'hui.
N'oubliez pas d'aller le consulter ~
 
Next Generation - 4 chapitres sur 6 ou 7
Avancement du chapitre 5 : 0%
 
Nina - 1 chapitre sur 3
Avancement du chapitre 2 : 28%
 
Fiction sur les Dazzlings - 0 chapitre sur ?
Avancement du projet : Mise en place du scénario mais pas encore de fin imaginée.
 
Cet article permet aussi de répondre à quelques questions à propos de mes fictions donc hésitez pas à en poser !

BroNie 8 571

Traduction, ultraduction, et réécriture

La nécessité de ce billet pourra sembler futile. Même pour moi. J'ai l'impression que je vais énoncer de telles évidences que l'idée même ce billet me semble encore un peu saugrenue. Mais à la lumière de récents événements, je pense être obligé de le faire.
 
La traduction est un art difficile. C'est un métier à part entière, et Dieu sait que ce n'est pas simple.
 
En introduction, je me permets de vous renvoyer au très bon guide rédigé par Little Parrot :
 
https://mlpfictions.com/blog/133/guide-de-traduction
 
Touchant un tout petit peu à la traduction, mais bien moins qu'un System, une Parrot ou un Sangohan, je pense qu'il est quand même important que je précise quelque chose.
 
Récemment, nous avons découvert qu'un traducteur du site prenait de larges libertés avec le texte de base.
Au delà de la traduction pure parfois un peu maladroite, ce qui peut tout à fait se comprendre, car après tout, personne ici n'est traducteur professionnel, nous avons été surpris en comparant texte en VO et texte en VF : certains noms propres avaient été traduits, certains passages étaient réécrits, quand d'autre n'étaient pas purement et simplement coupés.
 
Nous avons attiré l'attention du traducteur sur ce nous considérions comme des fautes. Aucune réaction de sa part, il a continué à poursuivre de la même façon. C'est pour cela que je me permets de rédiger ce billet, car je voulais éclairer un problème plus large.
 
Sur la traduction des noms, tout d'abord. Selon moi, un nom propre est un nom propre, et il ne faut pas le changer, pas le traduire. Twilight Sparkle doit rester Twilight Sparkle, Rarity ne doit pas devenir Rareté.
Cela dit, quand c'est possible, on peut traduire une partie d'un nom. Dans le cas de l'Everfree Forest par exemple, on peut tout à fait parler de foret Everfree, ou de la Grande et Toute Puissante Trixie. Ou encore des Croisées de la Cutie Mark.
 
On m'objectera que certains se calquent sur la VF. Mais la VF ne fait pas toujours (jamais?) bien les choses. Honnêtement, quelqu'un utilise sérieusement le terme de Jument Séléniaque ou parle de Volonté de Fer, le minotaure prof de fitness ?
 
Dans le cas de certaines expressions idiomatiques comme la Heart Warming Eve ou la Hearts and Hooves Day, trouvez un équivalent. J'ai opté pour Veillée Chaleureuse et St Galopin, et j'estime qu'elles rendent à merveille.
 
Enfin, s'il le faut, laissez en VO. Je n'ai pas traduit le titre de Kitchen sink, parce que l'idiome n'a aucun équivalent français. Par contre, ayez la correction de vous en expliquer dans les notes de bas de page.
 
Ensuite, sur la réécriture et la coupure. Il est évident qu'on ne peut traduire mot à mot. Ça serait trop laid, il faut reformuler pour que ça passe en français. De fait, on réécrit.
 
Dire « patte » alors que l'auteur utilise « bras » par exemple, ce n'est pas grave. On garde le contexte et on ne dénature pas le texte.
 
Mais même si une blague d'un poney vous donne du mal, vous n'avez aucun droit de l'expédier d'une touche de suppr. Creusez vous la tête, cherchez un équivalent, demandez de l'aide. Mais ne coupez rien.
 
Pour rester dans l'exemple de Kitchen Sink, il y a une scène où Dash lâche un dédaigneux « keep your mane on ! » à Carrot Top avant de s'envoler énervée de la pâtisserie. « Keep your mane on » est une ponyfication de « to keep your hair on », lit. « garde tes cheveux en place », à comprendre comme « ne t'énerve pas, reste cool. » (sous entendu, on fiche le bazar dans sa coiffure quand on s'énerve)
 
J'admets avoir bloqué quelques minutes à trouver un équivalent français. J'ai fini par en trouver en avec « Oh, ça va, pète un coup ! » sans doute un brin trop vulgaire, mais qui au style familier collait à Dash, surtout à bout de nerfs.
 
Je n'ai pas supprimé la phrase. Je l'ai adaptée.
 
Si c'est là, c'est pour une bonne raison, l'auteur estimant que ces mots sont nécessaires pour la compréhension, ou l'immersion dans son texte. Couper ça, c'est lui cracher au visage.
 
Encore une fois, j'ai l'impression de n'avoir rien dit dans ce billet, et devoir rappeler ces simples choses me fait quelque peu halluciner.
 
Je terminerais en vous enjoignant de prendre du temps sur vos traductions. On est pas au pièces, si vous devez passer deux ou trois semaines sur un oneshot, prenez-les, l'important est de bien formuler vos phrases. Où serait le plaisir de lire un Fallout Equestria ou un Snow on her cheek si Vuld et System avaient rushés comme des sagouins ?
 
Bref, easy les gens. La qualité avant la quantité c'est pas si mal.

Vuld 0 159

La logique (5) - Le raisonnement

Hi'.
Vous allez rire, j'ai voulu écrire cet article en mode "bon allez abrégeons" et après trois heures de rédaction je me suis rendu compte que même moi je 'comprenais plus ce que j'écrivais.
Ouais j'avais voulu simplifier les choses mais wow, je ne suis définitivement pas pédagogue, et maintenant qu'on en est arrivé au tournant, au moment clé, celui où on passe enfin à l'application, ben... pfouuuh... j'ai l'impression qu'il reste encore mille choses à vous introduire avant d'oser le faire.
Laissez-moi vous expliquer.
Dans le second article sur la logique, on avait ce passage :
1) Twilight hésitait. Starswirl avait raison, mais si elle le soutenait elle allait perdre ses amies. Pire encore, elle risquait de perdre Dash ! Mais, se dit-elle, il avait raison !
Notre but désormais, maintenant qu'on a tout l'attirail logique pour, est de traduire cela en termes logiques et, dans la foulée, découvrir comment fonctionne le texte.
Le problème c'est que le résultat c'est ça (fermez vos yeux ça équivaut à un screamer) :
1a) [pqrs][ >( MAIS(p) >( MAIS( >( q s ) >( MAIS( >( q r ) >( p MAIS( p MAIS( ^( >( q r ) >( q s ) p ) ) ) ) ) ) ]
À une ou deux parenthèses près. Autant dire que c'est au-delà de l'illisible et qu'il y a tellement de trucs nouveaux qu'en voyant ça je me suis presque foutu une gifle.
Alors.
 
1. L'hypothèse
Déjà, je suis forcé de revenir sur l'hypothèse. J'avais introduit ce terme dans le second article et dit que c'était "un truc dont on sait pas si c'est vrai mais on fait comme si".
En gros on a "p", qui est une variable, ça vaut donc 10 (ce qui signifie que "ça peut être vrai ou faux"). Si on écrit notre variable toute seule :
1 p
Bah... la ligne 1, là, où on a écrit "p", elle vaut 10. Ah parce que oui, maintenant on va aligner les formules, à raison d'une formule par ligne, qu'on numérote :
1 blababla2 balblabal3 balba4 ...
Et donc là notre ligne 1 vaut 10... ce qui ne veut strictement rien dire à part un haussement d'épaule monumental. Nous, on veut une valeur unique : VRAI ou FAUX. Donc on quantifie :
1 [p][ p ]
Eeeeet... c'est faux. Donc si on voulait faire l'hypothèse "p", en l'introduisant toute seule dès le départ on aurait une énorme erreur 404 "désolé votre variable c'est nawak je peux pas travailler dans ces conditions et je claque la porte".
Quand on raisonne, TOUTES nos expressions, TOUTES nos formules, TOUT doit être vrai.
Donc comment on fait ?
On fait des hypothèses.
C'est ce que je disais à propos de Twilight : elle n'énonce pas des vérités absolues, elle se contente de faire des hypothèses. Elle ne sait pas si Starswirl a raison, elle le suppose, elle part du principe que oui.
Mais alors à quoi ressemble une hypothèse ?
Je pourrais, ici, vous faire "ça ressemble à ça vos gueules" mais je me sens obligé de détailler. Ce qu'on veut, c'est une expression qui soit toujours vraie. Et ça, dans le dernier article (sur les quantificateurs), on connaît :
2) [p][ ≡( p p ) ]
Ça là on l'a dit c'est vrai de toute éternité, ça signifie que "p équivaut à p", "un chat est un chat", c'est le chat de Shrödinger, mort ou vif ça reste un chat. Ce qui signifie que "si c'est un chat alors c'est un chat" ou, en termes bien barbares et effrayants : "l'équivalence contient deux implications".
2a) [p][ >( p p ) ]
La formule en (2a) est toujours vraie également. Si "p équivaut à p" alors forcément, "p implique p". Et vous pouvez calculer les valeurs de vérité d'ailleurs :
2b) >( 10 10 ) = 11( 10 10 )
Pour rappel, donc, "p" vaut 10, ce qui signifie "il est vrai ou faux" et ">" vaut 1011, ce qui signifie "si p et q sont vrais, > est vrai. Si p est vrai mais q est faux, alors > est faux. Etc..." En l'occurrence là on n'a que des p et donc seulement deux cas de figure qui correspondent aux résultats 1 et 1. L'implication vaut donc toujours 1 et la quantification est contente.
Maintenant, si on paraphrase : dans le cas où "p" est faux, l'équivalence nous dit : "si p est faux alors p est faux". Grmf. Nous, on veut faire des hypothèses : on veut faire comme si p était vrai. Alors on paraphrase l'implication : "si p est faux alors p est vrai." Pour le comprendre il faut revenir à la valeur de vérité de l'implication et à son fonctionnement et c'est un brin compliqué et arbitraire.
L'important dans tout ça c'est que oui, >( p p ) est une hypothèse. On fait l'hypothèse que "p", et ça nous permet de dire "p". L'hypothèse est à gauche et à droite on peut mettre tout ce que cette hypothèse permet de conclure. On fait, littéralement, comme si p était vrai (dans les cas où il est faux c'est vrai quand même).
Donc quand Twilight dit "Starswirl avait raison", elle fait l'hypothèse :
1 [p][ >( p p ) ]
Où vous pouvez remplacer "p" par "Starswirl a raison". Elle dit "Si (on prétend que) Starswirl a raison, alors Starswirl a raison." C'est ce qu'on appelle aussi le contrat de lecture dans un texte, ou la suspension de crédulité du lecteur. On fait comme si ce que nous racontait le texte était vrai.
 
2. Les opérations
En logique classique, vous pourriez introduire "p" tout seul, vous appelleriez ça une prémisse et vous vous sentiriez un peu stupide. Enfin je sais pas c'est comme ça que je me suis senti moi, à faire "mais c'est quoi ce truc".
Dans la logique qu'on utilise ici, on travaillera toujours avec des hypothèses, donc avec des >( - - ). Et puisque les hypothèses nous assureront que tout ce qu'on écrit est toujours vrai, on peut se passer des quantificateurs ! Halléluiah !
Donc notre ligne 1 :
1 [p][ >( p p ) ]
On peut la réécrire en :
1 >( p p )
C'est déjà un peu plus lisible. Admettez. Ce n'est pas pour autant que vous devez faire comme si la quantification n'existait pas. Elle est toujours là. Et si vous l'oubliez, je la remets direct. C'est juste pour notre confort personnel mais n'oubliez jamais que tout ça est quantifié.
On va également, pour notre confort personnel, mettre les ">( ... )" en gras, question de bien les voir :
1 >( p p )
Et maintenant... on est libre ! On peut faire ce qu'on veut !
Je l'avais dit à propos des connecteurs, ceux-ci sont composés de trois choses : le symbole, la valeur de vérité et... les règles. Ces règles, dont on n'a pas encore parlé, nous disent ce qu'il est possible de faire avec ce connecteur.
Car oui, un connecteur ne sert pas juste à calculer les valeurs de vérité. Il permet d'opérer. Il permet de modifier les formules, d'en créer des nouvelles, etc...
Je ne vais pas passer en revue ici toutes les règles, il y en a beaucoup trop. Dans les faits je ne vous en montrerai que deux, mais juste par acquis de conscience je préciserai que chaque connecteur a deux règles (et plus si affinités) :- Une règle d'introduction- Une règle d'éliminationChaque règle est alors représentée par le symbole suivi de la lettre "i" ou "e". Par exemple :
2.1 L'introduction de l'implication
">i" signifie "introduction de l'implication", parce que ">" c'est l'implication et "i" signifie introduction. Woohoo. Et comme c'est fait exprès, voyons cette règle.
Déjà, en termes logiques, elle dit ça :
[p][ >( p p ) ]
Ouais ce truc est une vérité vraie, donc tu peux l'introduire quand tu veux. En l'occurrence c'est si courant qu'on se contente d'écrire HYP, tout en majuscules. Parce que c'est une hypothèse et des hypothèses on va en faire à la pelle.
Cela dit, l'hypothèse c'est puissant. Pourquoi ? Parce que :
[p][ >( p T ) ]
Il y a une autre manière de l'écrire mais qui m'obligerait à faire un détour des enfers donc je vous laisse simplement vérifier que ça c'est toujours vrai (T signifie "vrai", ça vaut 1) et je vous l'explique : l'hypothèse dit que "on fait comme si p était vrai", ça veut dire qu'au sein de l'hypothèse "p" équivaut à une vérité absolue du type l'eau ça mouille et tout ça.
Donc, à la place de "T" on peut mettre n'importe quelle vérité vraie. Du genre... une seconde hypothèse ?
1 >( p p )          HYP2 >( p >( q q )) HYP
Et on peut faire ça des dizaines de fois. Les hypothèses s'imbriquent les unes à l'intérieur des autres, ce que j'appelle personnellement un "contexte hypothétique" pour des raisons qui échappent à la logique donc appelez ça juste "une saleté d'équation" si ça vous chante, je ne vous en voudrai pas.
Et vous devriez commencer à comprendre pourquoi je mets les hypothèses en gras, ça peut vite devenir illisible.
À noter que cette règle est encore plus puissante, parce qu'elle permet de faire :
1 >( p p )          HYP2 >( q >( p p ))  HYP
Ouais, l'hypothèse "q" est aussi une hypothèse, elle peut faire la même chose que "p" donc oui, messieurs les logiciens, dans ce système on peut introduire une hypothèse à gauche ou à droite, selon l'humeur. Ça ne vous semble rien vous autres mais ce truc sauve des chatons.
Pourquoi ?
Parce que ~i.
2.2. L'introduction de la négation
Je ne sais pas pourquoi mais "~" m'a toujours fait penser à de la pub' pour les cigarettes. Inexplicable. Anyway non, ce n'est pas un chameau, c'est le symbole de la "négation", le "ne... pas..." et on va donc apprendre à en faire apparaître.
1 >( p ^( q ~(q) ) )
L'expression en ligne 1 est une contradiction. On a fait deux hypothèses contradictoires et constaté, avec la conjonction ^( - - ), que ça faisait un smiley déprimant. Plus sérieusement, là on a abouti à un résultat qui permet de dire tout et son contraire, et même si techniquement la ligne 1 est toujours vraie, bah l'expression à droite elle elle ne l'est pas.
Quand on arrive à un tel cas, cela signifie qu'une de nos hypothèses est fausse.
La question c'est laquelle.
La logique te dit que c'est l'hypothèse dominante. Bon pas la logique classique mais on verra vite que ça importe peu. Pour le moment, et par défaut, la règle dit de prendre l'hypothèse dominante et de lui faire "t'as voulu contradictorer ? Va contradictire sur la Lune !"
1 >( p q )2 >( p ~(q) )3 ~(p)          1,2, ~i
Vous avez fait une hypothèse, elle vous a fait conclure (lignes 1 et 2) à une contradiction, donc en ligne 3 vous pouvez rigoureusement conclure que "p" c'est du foutage de gueule.
Et oui, on est logique, ici c'est le principe du tiers exclu, c'est tout noir ou tout blanc, sans nuance :
[p][ ≡( p ~(~(p)) ) ]
Si vous niez "p", ça donne "~(p)". Mais si vous niez "~(p)", vous retombez sur "p". C'est toujours vrai, nécessairement vrai, indiscutablement vrai et c'est à ça que sert la logique.
Mais là vous vous dites... j'espère... "Attends ça veut dire que si je fais l'hypothèse que Twilight est une bille, que j'arrive à une contradiction, ça prouve sans conteste que dans tous les mondes possibles, même ceux où Twilight n'existe pas, elle est la meilleure ponette ?"
Euh... non ? >( p q ) n'était pas vrai au départ, pour pouvoir y arriver il t'a fallu faire un tas d'autres hypothèses derrière qu'on ne montre pas. Ta contradiction ne vaut qu'à l'intérieur de ces hypothèses, c'est la "portée", la limite de la vérité que tu établis. Avec suffisamment d'hypothèses et de mauvaise foi (patapé humour !), tu peux parfaitement démontrer que Sombra est génial.
 
3. Le MAIS
On a introduit deux règles jusqu'ici, il y en a un paquet d'autres qu'on inscrit à la création du connecteur. Car oui, notre logique permet de créer des connecteurs.
Par exemple le "mais".
En logique classique, le "mais" est réputé non-logique. Quand tu argumentes avec un "mais", tu as déjà quitté les rivages de la raison, tu parles de trucs insensés, c'est fini. Je dois rajouter du sarcasme ? Dans notre logique à nous, rien ne nous empêche de créer un connecteur MAIS( ).
Et on va en avoir besoin :
1) Twilight hésitait. Starswirl avait raison, mais si elle le soutenait elle allait perdre ses amies. Pire encore, elle risquait de perdre Dash ! Mais, se dit-elle, il avait raison !
Que se passe-t-il quand quelqu'un dit "mais" ? C'est un peu mon boulot de linguiste que de répondre à des questions du genre et c'est en fait un boulot que j'ai fait. Avant de disposer de l'outil logique avec lequel je vous bassine depuis cinq articles, la réponse en gros c'était :
mais( p q ) = ( p ET q ) et euh NON-r
On "sentait" que "mais" impliquait que les deux choses dites, que "Starswirl a raison" et que "si Twilight blablabla...", étaient vraies. À cela, on "sentait" également que "mais" sous-entendait une troisième variable, "r", que la partie qui suit, "si Twilight blablabla...", viserait à nier.
Nous, nous dirons que :
[q][ ≡(MAIS(q)[pr][ >(>(rp)>(q>(r~(q)))) ]) ]
Ce qui nous donne un connecteur MAIS( - ) avec une seule variable, et une définition barbare à droite qui dit que si on a >( r p ) alors on peut obtenir >( q >( r ~(q) ) ). Oui c'est un casse-tête chinois mais, surprenamment, ça marche.
1 Starswirl avait raison...1 >( p p )2 Starswirl avait raison, mais...2 >( MAIS(q) >( p MAIS(q) ))3 Starswirl avait raison, mais si elle le soutenait...3 >( MAIS(>( q r )) >( p MAIS(>( q r )) ))4 Starswirl avait raison, mais si elle le soutenait elle allait perdre ses amies.4 idem
Jusque-là on a simplement regardé Twilight introduire des hypothèses. Que Starswirl a raison. Que si elle le soutient elle perd ses amies. On a réécrit le texte en langage logique. Rien ne nous empêche de continuer et de finir la paraphrase, hein :
5 ...6 Starswirl avair raison, mais... mais il avait raison !6 >( MAIS(p) >( MAIS(>( q s )) >( t >( MAIS(>( q r )) >( p MAIS(p) )))))
J'ai mis "t" pour "pire encore" au sens de "c'est pire" mais là il y a toute une histoire d'anaphore et puis flemme quoi... Là on s'est contenté d'écrire le texte tel qu'il "est", le texte pour lui-même, ce que nous dit Twilight. On pourrait l'écrire autrement, il y a un tas de nuances et ce n'est pas ce qui m'intéresse.
Moi, ce qui m'intéresse, c'est la manière dont le LECTEUR lit le texte.
Par exemple, aux lignes 2 et 3, la seule différence est le remplacement de la variable "q" par ">( q r )". Pourquoi ? Parce qu'au stade de "mais", on n'a aucune idée de ce qu'est cette variable, seulement que grammaticalement un truc doit suivre "mais". Même en ligne 4, on ne sait toujours pas ce qu'est "r", on sait juste que quand il y a un "si", à moins de signifier "tellement", alors il faut que quelque chose suive. Le langage aménage de telles places vides qui attendent d'être remplies, définies.
Maintenant, une fois qu'on en est à la ligne 4, est-ce qu'on reste passif ?
Non.
Le lecteur interprète le texte. Et ici en l'occurrence le texte lui dit : "regarde, j'ai mis un 'mais', fais ton boulot". Et le "mais" dit au lecteur ce qu'il doit faire.
5 >( MAIS(...) >( p >( s s )))6 >( MAIS(...) >( p >( s p )))7 >( MAIS(...) >( p >( ... >( s ~(...) ) ) )))
En ligne 5, on a introduit l'hypothèse "s". On ne sait pas ce que c'est, on s'en fout un peu. Ce qui nous importe est que cette hypothèse "s" doit permettre de conclure "p". Ce qui est facile : "p" est déjà une hypothèse. On obtient donc la ligne 6 qui, parce que le "MAIS" le rend possible, nous donne la ligne 7. On a fait une élimination du MAIS.
Le résultat ? Une contradiction. On a forcé le lecteur à faire l'hypothèse "..." et, en même temps, à conclure, puisqu'il a également fait l'hypothèse "s", que ~(...).
Comment on résout la contradiction ? Par l'introduction d'une négation. Quelle est l'hypothèse dominante ? ... okay c'est MAIS(...) et vous pourriez la supprimer, mais vous vous retrouvez à nier le texte. C'est très coûteux. Dans les faits on travaille "à l'intérieur" de l'hypothèse, au niveau de "s". C'est donc en fait "s" l'hypothèse dominante. Et c'est donc elle qui trinque :
8 >( MAIS(...) >( p >( q ~(s) )))
Vous pouvez reprendre la lecture tranquille : avec ce contexte (ces trois hypothèses) vous retrouverez toujours ~(s), c'est sous-entendu. Et c'est ça un sous-entendu dans un texte. Une variable que le texte vous pousse à ajouter par vous-même.
En l'occurrence si on continue la lecture :
9 ...10 ... mais il avait raison !10 >( MAIS(p) >( ... >( p ~(~(s)) )...))
Le texte vous pousse d'abord à nier le sous-entendu, puis à nier cette négation (c'est-à-dire à affirmer le sous-entendu, tiers exclu, tout ça).
 
4. Le sous-entendu
Ce qui m'amène à faire deux remarques.
A) Le contexte
Quand je parle de contexte, dans un texte, je ne parle pas de ce qui est écrit. Je parle de la série d'hypothèses que le texte demande au lecteur de faire pour pouvoir le lire.
B) L'implicite
Ou sous-entendu, c'est ce dont je parlais dans mon article sur la pertinence. Tout le contexte n'est pas noir sur blanc devant les yeux, il y a de l'information que le texte attend du lecteur mais que le lecteur va apporter de lui-même. Le "mais" en est l'exemple par excellence.
Quand Twilight dit "mais si elle le soutenait..." qu'est-ce qu'elle sous-entend ?
Le "mais" fait faire une hypothèse encore complètement inconnue, une sorte de place vide à définir. Tout ce qu'on sait de cette hypothèse, c'est que : 1) elle n'est pas contradictoire avec "p" et 2) elle est contradictoire avec "q". Ce "q" c'est "si Twilight le soutient alors elle perd ses amies". Qu'est-ce qui est contradictoire avec ça ?
Eh bien en fait il y a tout un raisonnement que je résumerais par la contraposée. C'est une règle qui n'est pas liée à un connecteur et qui dit (promis c'est la dernière fois) :
[pq][ ≡( >( p q ) >( ~(q) ~(p) ) ) ]
Cette règle, à la base de quelques sophismes, signifie donc que si elle ne veut pas perdre ses amies, Twilight ne doit pas soutenir Starswirl. Vu qu'autrement elle les perd. C'te logique. Et comme dans sa tête "~(q)", aka "elle ne veut pas perdre ses amies", est vrai, alors "~(p)" l'est également.
Donc quand elle dit "Si je le soutiens je les paume" elle veut dire "je ne vais pas le soutenir". Ce qui pose la question : pourquoi elle le soutiendrait ? Et la réponse est évidemment : "parce qu'il a raison". L'hypothèse que le "mais" dit de créer est donc contrainte, et on peut en définir sa valeur grâce à ça :
s =df "Si Starswirl a raison alors Twilight le soutient."
C'est la règle qu'on avait vue dans le second article (sur les valeurs de vérité) et c'est tout l'enjeu du passage, savoir si elle va le soutenir, aka suivre la règle.
Ce qui signifie que quand je parle du contexte, cela comprend TOUTES les hypothèses implicites, sous-entendues, ajoutées par le lecteur pour l'interpréter, souvent à la demande (volontaire ou non) du texte lui-même.
 
5. Conclusion
Un texte est une série d'hypothèses. Chaque "phrase" demande au lecteur de faire "comme si" c'était vrai. Et si le lecteur fait "c'est nawak" il brise le contrat de lecture.
C'est la différence entre "invraisemblance" -- où bah non désolé j'arrive pas à faire comme si une chute de trois cents mètres était pas mortelle -- et "incohérence".
Dans le second cas, l'incohérence est produite par le contexte, par ce que dit le texte ou ce qu'il fait déduire, par sa logique interne. Parce qu'il a, là j'espère que c'est clair, vraiment sa logique interne.
1) Twilight hésitait. Starswirl avait raison, mais si elle le soutenait elle allait perdre ses amies. Pire encore, elle risquait de perdre Dash ! Mais, se dit-elle, il avait raison !
2) Soudain Pinkie Pie entra lui demander si elle voulait jouer au ballon. Twilight répondit joyeusement que oui et trotta dehors, toute contente.
Ce que voulait dire l'auteur, c'est que Twilight était soulagée de pouvoir se changer les idées et venait de sauter sur l'occasion pour oublier tous ses problèmes. Cette... "invraisemblance"... n'en est pas une. C'est un comportement tout au plus surprenant mais parfaitement possible.
Le problème est que le texte ne le dit pas. Ça n'apparaît pas dans sa logique interne. Et en l'absence de cette information, le texte devient incohérent. On nous disait "regarde c'est grave c'est la fin du monde" et l'instant d'après "way nan c'tait rien !"
Comment résoudre ce problème si courant ?
3a) Soudain Pinkie Pie entra lui demander si elle voulait jouer au ballon. Twilight sauta sur l'occasion pour oublier toutes ses préoccupations, répondit joyeusement que oui et trotta dehors, toute contente.
Ça les auteurs ont tendance à le faire beaucoup : dire les choses noir sur blanc. Ça évite au lecteur de trop cogiter, c'est clair, sans ambiguïté et ça permet aussi de faire des monologues intérieurs sur deux trois paragraphes quand c'est pas des pages...
Ou alors :
3b) Soudain Pinkie Pie entra lui demander si elle voulait jouer au ballon. Twilight sauta sur Pinkie pour lui crier : "oui !" puis trotta joyeusement dehors.
Le texte vous met face à une nouvelle "invraisemblance", c'est un drôle de comportement... et c'est une contradiction pour vous forcer à déduire ce qui la motive. C'est donc un texte qui sous-entend, qui dépend du lecteur et qui, en quelques détails, grâce à sa logique interne, permet de résumer des pavés de pensées sur la pluie et les petites fleurs et autres "je suis une princesse et oh Celestia je sais pas choisir quelle robe mettre aujourd'hui".
On peut se reposer sur le lecteur pour lui faire déduire un tas de trucs, jusqu'à ce qu'il renvoie un gros "je vois pas ce que tu veux dire" qui, là, est un problème de pertinence :
3c) Soudain Pinkie Pie était rose.
Beuh... oui ? Quel rapport avec quoi que ce soit ? Quelle est la variable, le connecteur ? Je fais quoi là ?!
 
Alors oui, on pourrait se passer de la logique pour parler de toutes ces histoires, mais là peu à peu on entre vraiment dans la logique du texte, au sens fort, et on va vraiment commencer à parler de choses concrètes. Toujours en vue d'apprendre le langage logique, hein, les articles sur les questions d'écriture sont à part, mais tout doucement on va découvrir jusqu'à quel point nos textes sont en vérité incroyablement... logiques.
Mais je comprendrais aussi parfaitement que vous préfériez simplement retourner, fanficers,à vos plumes !

Vuld 1 235

La logique (4) -- Les quantificateurs

Hi'.
J'ai un super mal de crâne aujourd'hui, du coup j'ai décidé de me ménager et de faire ce qu'il y avait de plus facile sur ma to-do list, c'est parti pour un nouvel article sur la logique !
0. Rappel
Là je suis censé faire un résumé pour les retardataires mais bon sang... comment résumer quatre articles...
1) Si la pub' de la S5 existe alors si elle te rappelle le Magical et qu'elle ne montre rien de nouveau alors elle te déçoit.
Ouais Hasbro a balancé une vidéo pour annoncer l'arrivée de la S5, sans surprise ce printemps, et je devrais être "joie" à cette idée mais même l'animatic vu y a des mois en dévoilait plus. Et ils sont pas foutus de faire un clin d'oeil correct ("nothing could prepare her for what's to come")...
Cela dit, rappelons ce que sont les "variables" :
2) Si p alors si q et r alors s.
Les quatre lettres là ce sont des variables. On a "abstrait" le contenu et maintenant on veut savoir ce qui est vrai là-dedans. On va donc attribuer des valeurs de vérité :
3) <-.(\>
On ne va donc pas attribuer de valeurs de vérité sinon ça va vous faire peur (les valeurs pour quatre variables font 16 chiffres). Bon là en l'occurrence on a un avantage : la pub' de la S5 existe vraiment et elle ne montre effectivement rien de nouveau. On dira donc qu'elles sont vraies et on réduit tout ça à deux variables :
3a) Si T alors si p et T alors q.3b) Si 1111 alors si 1100 et 1111 alors 1010.
Le "1" signifie vrai et le "0" signifie faux. On veut couvrir tous les cas de figure, c'est-à-dire quand "p" et "q" sont vrais, quand seul "p" est vrai, quand seul "q" est vrai, etc... ça fait quatre cas de figure, quatre chiffres, c'est un rappel pas l'explication complète donc pour le reste merci de retourner à l'article sur les valeurs de vérité.
Maintenant qu'on a nos variables et leurs valeurs de vérité, il ne nous reste plus qu'à réintroduire les "connecteurs" :
4) >( p >( ^( q r ) s ) )
J'ai remis les variables en gras pour vous faciliter la vie. Là on a trois connecteurs, deux fois ">" et une fois " ^ ", donc deux implications et une conjonction, ce sont nos "si... alors..." et notre "et". Ces connecteurs vont nous permettre de calculer à partir des valeurs de vérité :
4a) >( T >( ^( p T ) q ) )4b) >( 1111 >( ^( 1100 1111 ) 1010 ) )4c) >( 1111 >( 1100 1010 ) )4d) >( 1111 1011 )4e) 1011
Okay j'ai triché, je suis passé de quatre à deux variables (si la variable est toujours vraie c'est une constante...) mais l'idée est là, on sait désormais que notre exemple (1) vaut "1011" ou "tu es déçu du moment que tu es déçu". J'ai l'impression de m'être fait avoir là pour le coup...
1. Déclarer les variables
J'avais promis pour cet article qu'on introduirait un nouveau connecteur, et sans doute le plus compliqué, tortueux et malade de toute la logique formelle. Ce connecteur est dans le titre. C'est le quantificateur. Et si vous êtes logicien vous devriez être en train de m'écrire des menaces de mort.
Ce connecteur est tellement basique qu'on ne le considère même pas comme tel, mais inversement il est tellement fondamental que ne pas en parler est suicidaire.
Qu'est-ce qu'il fait ?
C'est lui qui permet de "créer" des variables.
Ouais.
Sans quantificateur tu ne peux même pas travailler. Genre. Mais assez traîné, on veut sa définition. Et sa définition d'un connecteur, on l'a vu, c'est "symbole = valeur de vérité". Donc sa définition c'est :
[ ][   ] = 10
Comme dit, le quantificateur n'est pas considéré comme un connecteur, donc là la définition que je donne est "ad hoc". Mais l'idée c'est ça. Et comme à chaque fois, on va commencer par la valeur de vérité.
1.1 Valeur de vérité
Déjà, contrairement aux autres connecteurs, on ne vous dit pas sur combien de variables porte le quantificateur. Un peu normal vu que c'est lui qui les crée. Cela dit, à strictement parler, il ne porte que sur une seule expression (le connecteur dominant) d'où une valeur de vérité à deux chiffres. J'ai choisi "10" et si vous savez lire les valeurs de vérité désormais ça signifie :
5) "Si l'expression est vraie alors le quantificateur est vrai ; si l'expression est fausse alors le quantificateur est faux."
Mais alors si on reprend notre exemple (1), sa valeur de vérité en (4e) c'est "1011". Elle est vraie ou fausse ? Aaaaah ! Impossible de décider ! On est foutus ! Des siècles de logique pour rien !
Non je déconne : si l'expression n'est pas toujours vraie alors elle est fausse. Cette phrase je suis obligé de vous la mettre en gras, et je vous la répète carrément : si ce n'est pas toujours vrai alors c'est faux. Et je vous le refais carrément en langage logique : >( ~(T) F ) Ce qui est toujours vrai, d'ailleurs.
Donc notre exemple (1) est faux. Ouais, pas de discussion, on n'entre même pas en matière : faux. "Mais dans tel cas il es-" non ta gueule : faux. La quantification est sans pitié, la nuance elle aime pas, c'est du manichéisme primaire.
1.2 Symbole
Qu'en est-il du symbole ? Un connecteur est formé du symbole lui-même, genre ">" ou "~", et de parenthèses (le "contexte"). On a déjà dit que les parenthèses n'indiquaient pas le nombre de variables qu'elles contenaient mais dans l'absolu il n'y aura jamais qu'une expression dedans, donc en gros une seule variable, donc en gros ça c'est réglé.
Par contre le symbole lui-même, "[ ]" euh ça c'est pas normal. Ça c'est une autre série de parenthèses (des crochets en l'occurrence).
En fait, la quantification est formée de deux parties :- le quantificateur- le sous-quantificateurJe ne sais plus si ce sont les bons termes (je pourrais ouvrir le bouquin à portée de bras qui y répond mais flemme) mais on utilisera ceux-là. De toute manière ça fait longtemps que j'ai abandonné les vrais termes techniques.
Le quantificateur est le "[ ]" de gauche. C'est là qu'on va lister toutes les variables qui apparaissent dans notre expression (notre formule logique). Le sous-quantificateur est le "[   ]" de droite. C'est là qu'on place ladite expression. En pratique ça donne :
6) [pqrs][ >( p >( ^( q r ) s ) ) ]
J'ai remis les variables en gras, pour vous aider. À gauche la liste de variables, à droite l'expression (la même qu'en (4) ). Et oui, si l'exemple (4) vaut 1011, l'exemple (6) vaut 0. Parce qu'on l'a dit, si ce n'est pas à 120% vrai, alors c'est faux. Biatch.
Pause.
 
2. Pause
Avec les variables, les valeurs de vérité, les connecteurs et maintenant les quantificateurs on a enfin l'arsenal complet pour raisonner logiquement.
Mais tout ça est, je le sais, abominablement difficile à comprendre. Alors maintenant on va arrêter d'introduire de nouvelles choses et on va se contenter de jouer avec ce qu'on a déjà.
Donc.
2.1 Une variable seule
Disons que quelqu'un me dise "je suis passé chez Marc ce matin". Quelle est la valeur de vérité de ce truc ?
On décide de remplacer l'ensemble par une unique variable : ce sera "p". Notre premier réflexe sera donc d'écrire :
7) p
Quelle est la valeur de ce truc ? Bah on sait pas. C'est une variable. Ça peut être vrai ou faux. Vous pouvez faire confiance au type ou bien jouer à l'inquisition espagnole.
Mais là nous on est logiciens, et désormais les variables ont les quantifie : on les crée, on les introduit, on les annonce, on les peluches à poil ras ! Et là attention :
7a) [p][ p ]
C'est la même chose mais quantifié. La différence ? En (7) on disait "p". Ici on dit "Pour tout p, p." Quelle est la valeur de vérité de "p" ? C'est demander la valeur de vérité d'une variable. C'est variable... Voilà on a bien rigolé donc ouais, ça peut être vrai ou faux, "1" ou "0", donc 10. Et si ce peut être faux, la quantification dit que ce l'est :
7b) 0
Donc quand l'autre vous dit qu'il est passé chez Marc ce matin, il vous MENT ! Ou pas. En fait, ce qu'on est en train d'évaluer c'est si dire "je suis passé chez Marc ce matin" est vrai pour tout le monde, en tout endroit et à tout moment de l'univers (et au-delà). Et là surprenamment bah c'est pas très très très vrai.
2.2 Le vrai
Maintenant j'aimerais faire remarquer quelque chose. (7a) est toujours faux. Ce qui signifie que :
8) ≡( F [p][ p ] )
Ceci signifie que "le faux (F) équivaut à [p][ p ]". C'est ce qu'on vient de dire, (7a) est toujours faux.
Remarquez que l'exemple (8) est quantifié. La variable "p" a son quantificateur et... et il n'y a pas d'autre variable, donc pas besoin de placer une quantification vide.
Mais là la quantification elle est un peu violente ! Si ce n'est pas toujours vrai alors c'est faux... du coup c'est super dur d'avoir une quantification vraie ! Ça ressemblerait à quoi ?
8a) [p][ ≡( p p ) ]
Ceci se lit "pour tout p, p équivaut à p", autrement dit "un chat est un chat". La valeur de vérité de l'équivalence (le "≡") vaut 1001, check ! Si vous calculez, "≡( p p )" donne bien 1111, c'est toujours vrai donc (8a) vaut... 1 ! Woohoo !
Mine de rien là on a quelque chose qui sera vrai dans n'importe quel univers.
N'importe quel univers.
N'IMPORTE LEQUEL.
Vous voyez le chaos de Discord ? Eh ben même dans son chaos, (8a) est toujours vrai. Ou comme dirait Celestia, "mais s'il n'y a pas de règles comment tu pourrais les enfreindre ?" Le chaos a besoin d'ordre, l'ordre a besoin de chaos, aaah cette philosophie...
Bref ! Cela signifie que :
8b) ≡( T [p][ ≡( p p ) ] )
"Le vrai équivaut à blablabla..." bon okay vous ne voyez pas l'utilité...
2.3 Définir la négation
Alors si je vous proposais de redéfinir la négation ? Imaginez qu'on soit dans un monde où la négation n'existe pas. Vala'. On a supprimé la négation. Cadence aimait pas que Shining dise non donc elle a balancé un sort et paf, le connecteur "~" s'est perdu dans les limbes.
Twilight est donc super-contente (parce que "paniquée" impliquerait une négation) et décide d'avoir un sort (parce qu' "apprendre" sous-entend une négation) pour que le monde soit positif. Et elle te sort ça :
9) [p][ ≡( ~(p) ≡( p [q][ q ] ) ) ]
Okay on ne s'affole pas ! Et on calcule tout ça dans l'ordre. Je vous rappelle que là on essaie de sauver- pardon, de "joie-les-fleufleurs" Equestria. Donc :
9a) [p][ ≡( ~(p) ≡( p F ) ) ]9b) [p][ ≡( ~( 10 ) ≡( 10 00 ) ) }9c) [p][ ≡( ~( 10 ) 01 ) ]
En (9a), on ne sait plus (parce que la négation n'existe plus) que [q][ q ] peut être remplacé par "F" (voir l'exemple (8) ). En (9b) on regarde les valeurs de vérité et on résout, en (9c), l'équivalence à droite. Le résultat ?
Mh...
Voyons voyons... on a une équivalence avec, à gauche, un symbole étrange, "~", et sa parenthèse... et à droite... une valeur de vérité...
C'est curieux comme ça me rappelle quelque chose.
Ouais, Twilight Sparkle vient de redéfinir la négation. Et oui, la logique permet de faire ça. Pas de chance Cadence ! Twilight a fait logique sup' et Shining va continuer à pouvoir refuser de porter des tutus roses.
Jusqu'à présent la définition des connecteurs on la présentait comme ça :
~( - ) = 01
Maintenant vous savez que le vrai langage c'est :
[p][ ≡( ~(p) ≡( p [q][ q ] ) ) ]
C'est la même chose, mais forcément la première forme est plus lisible que l'autre. L'autre est juste plus rigoureuse et complète.
Et oui, on peut faire pareil pour TOUS les connecteurs. La démarche est la même : une équivalence avec à gauche notre connecteur et à droite une expression dont la valeur de vérité correspond à ce qu'on veut. Et c'est comme ça qu'on fait les enfa- les connecteurs !
Ce qui signifie aussi que (8) et (8b) sont également des définitions, de "F" et "T" respectivement. Ouais on a défini le vrai et le faux en langage logique. Bon c'est pas très spectaculaire mais ça valait de le mentionner.
 
3. Seconde pause
Je vous ai dit que les logiciens avaient une conception étrange de la récréation ? Ouais je sais ce qui précède était pas exactement la pause que vous auriez voulu mais eh. Vous savez quoi ?
Je viens de me rappeler que dans le tout premier article (sur les variables), on avait cité un passage de texte :
10) "Le rapport des frontières était arrivé quelques minutes à peine après le retour du souverain. Après avoir appris l’évasion, il venait maintenant de prendre connaissance de la débâcle dans l’Empire de Cristal." (Acylius, Dernier Sortilège, ch.14)
Ah ça date ! Un peu comme si ça faisait plus ou moins deux semaines.
Est-ce qu'on peut représenter ce colosse en langage logique désormais ?
Tout d'abord, cherchez les connecteurs.
Pas de "si... alors" ? Pas de "et" ? Pas même une petite négation visible ? C'est horrible ! Si on essaie de réécrire ça en langage logique (on dit "formaliser" siouplait) ça donnera juste une suite de variables ! Et si on a juste une suite de variables on pourra rien calculer !
Rassurez-vous, la science du langage est passée par là.
À minima, vous pouvez décider de tout relier par des conjonctions.
L'idée serait que le texte se contente de mettre côte-à-côte un tas de "phrases". Donc à chaque fois qu'on a deux "phrases", genre "p" et "q", on écrira :
10a) ^( p q )
Et si on a une troisième phrase, genre euh... euh... "r" ?
10b) ^( ^( p q ) r )
Et si on en avait quatre, comme en (10) ?
10c) ^( ^( ^( "Le rapport des frontières est arrivé" "le souverain est revenu" ) "Le souverain apprend l'évasion" ) "Le souverain prend connaissance de la débâcle" )
J'ai viré toutes les nuances surtout pour gagner de la place mais voilà, là on a déjà traduit en termes logiques notre paragraphe de texte. C'est complètement foireux mais on l'a fait.
Ou presque. Petit rappel : la quantification.
On a quatre variables ici, quatre "phrases" (les "propositions") qu'il nous faut introduire, donc quantifier. Ce qui va alourdir l'expression de 50% mais c'est nécessaire :
10d) [pqrs][ ^( ^( ^( p q ) r ) s ) ]
Et voilà, notre paragraphe du chapitre 14 de Sortilège, en termes logiques. Je vous mets l'expression elle-même en gras pour que vous arriviez à la retrouver. Petite larmichette pour l'accomplissement et on passe aux choses sérieuses.
Parce que le texte ne met pas les phrases côte-à-côte.
Vous voulez une preuve ? Très bien. Petit moment de logique de bac à sable : pour que le souverain apprenne la débâcle de blablabla, est-ce qu'il faut que le rapport soit arrivé ?
10e) Le rapport des frontières était arrivé (...) . (...) il [le souverain] venait maintenant de prendre connaissance de la débâcle dans l’Empire de Cristal.
C'est parce que le rapport des frontières arrive que le souverain apprend la débâcle. Ce n'était pas nécessaire, hein : même si le rapport n'était pas arrivé, machin aurait eu mille autres manières de le savoir. Mais le texte nous suggère qu'il y a implication :
10f) [pqrs][ >( ^( p q ) ^( r s ) ) ]
Autrement dit "Si le rapport des frontières était arrivé... alors le souverain venait de prendre connaissance..." le connecteur n'est pas visible mais il est bien présent, bien caché dans le fonctionnement interne du texte.
On pourrait continuer comme ça, à raffiner notre expression parce que bon à ce stade ce n'est toujours pas bien représentatif du fonctionnement du texte. Mais là on fait de la logique, je n'ai pas envie de m'enfoncer dans les considérations "linguistiques" ou textuelles.
Je ferai juste observer deux choses.
La première est que oui, ici dans le texte il est possible d'évaluer si le texte dit vrai. En l'occurrence l'implication doit être respectée : si le rapport est arrivé alors il y a intérêt à ce que le roi soit au courant. C'est un peu ce que nous dit le texte quand même, et oui le texte nous donne, comme ça, des tas de règles à suivre pour le lire -- et affûter nos syllogismes dessus.
La seconde est que (10f) vaut 0. Okay je n'ai pas calculé mais les probabilités pour que l'expression soit toujours vraie sont proches de 0 alors je ne vais pas me fatiguer. Ce qui signifie qu'en l'état, à la manière dont on représente le texte... le texte est toujours faux.
 
4. Troisième pause
Avant de vous laisser, j'aimerais revenir sur l'article précédent (sur les connecteurs), et sur mon fameux et totalement pas polémique d'exemple politique :
11) On défend la Constitution.Si on défend la Constitution alors on respecte le droit international.Donc on défend le droit international.
Est-ce qu'on peut formaliser ce truc ? Oui, facilement :
11a) p>( p q )q
Est-ce qu'on peut évaluer ça ? Euh... en l'état, non. On ne le pourra qu'au prochain article.
Mais, une fois encore : on a oublié de quantifier. Et vous allez voir que ça change tout :
11b) [p][ p ][pq][ >( p q ) ][q][ q ]
Très bien ! Qu'est-ce qu'on a là ? Alors : première ligne, [p][ p ] on a vu (exemple (8) ) que c'était toujours faux. Idem pour la troisième ligne, ce qui nous permet également de dire que la conclusion et l'hypothèse (en termes de syllogisme) sont équivalentes. Woohoo ! Tu conclus la même chose que tu supposais au départ, t'es génial ! Plus sérieusement ça aurait été plus rapide de juste remplacer la variable, pas besoin de règle...
Quant à la règle, au passage... elle est toujours fausse également. Bah oui, quantificateur.
Donc ! On a une hypothèse toujours fausse et une règle toujours fausse qui donnent une conclusion toujours fausse, notre logique est sans faille.
 
Dans le prochain article on parlera (enfin) du raisonnement et on verra comment parer à ce problème de "toutes tes expressions sont fausses", on bannira Discord et on récoltera enfin les premiers fruits de ce long périple au travers des bases de la logique.
On est encore à des kilomètres de pouvoir appliquer ça à nos textes mais eh. De toute manière vous feriez mieux de retourner les écrire, donc, fanficers,à vos plumes !

Pinkie007 26 625

Besoin de OC prêt à mourir.

Comme vous le certainement tous, j'écris une fiction qui se nomme Salem. Et j'ai besoin d'énormément de OC pour faire les prisonniers. Certains mourront dans d'affreuses circonstances et d'autres survivront,  sauvés par nos héroïnes ou encore,  les terrestres seront juges pour condamner les autres.  C'est pas magique, l'amitié? 
Si vous désirez faire partis de mon chef-d'oeuvre,  voici ce que vous avez à faire. 
 
-Race:(licorne, pégase, terrestre)       
-Description physique:(Yeux, crin, crinière)
-Genre :(Jument,étalon, pouliche, poulain)
-Description psychique:(personnalité, travail, entourage)
 
MERCI DE RÉPONDRE DANS LES COMMENTAIRES. JE N'ACCEPTE PAS LES ALICORNES.
 
Smile,
Sugar Blast

Vuld 3 194

Et le Meta' continue !

Hi'.
Pour l'anecdote, cet article a été préparé dès 12h. Ouais.
Bon bah on va pas se mentir hein ! Il est bientôt 18h et pas de Metasigma, et si vous êtes fan comme moi vous vous inquiéterez doublement parce qu'apparemment c'est pas juste du retard, y a bien quelque chose en gestation derrière. Autant dire que je stresse depuis des heures.
J'ai aussi abattu 8 pages de trad' depuis, ce qui sans Meta' derrière est un petit exploit.
Okay non correction, j'ai fait 14 pages, le minimum syndical est fait et Meta' n'est toujours pas là, 20h30, je suis de mauvais poil. Mais l'objectif est toujours de 20 pages et le défi d'en faire 26 pour que la prochaine fois le chapitre soit fini à coup sûr.
Donc :
Va là -> Metasigma (live stream anglais sur SoE)
Ou là -> Chapitre 44 (traduction de FO:E en cours)
Pour l'anecdote, Cesese s'est lui aussi amusé à écrire "live" et je me dis que ça serait sympa' de répandre la pratique, même si avouons-le c'est ennuyeux comme la pluie.
Du coup je teste de mon côté, en notant notamment que c'est au fanficer d'engager la conversation. J'ai donc décidé de déjà dire en début de document à quel page prendre le train puis, à partir de là, commenter à chaque fois que j'ai envie de râler. Et il y en a déjà un sacré florilège.
À mon avis ça ne prendra pas. Regarder quelqu'un écrire est trop plat, peu importe la bonne humeur qu'on mettrait derrière. Ça et bonne chance pour modérer. Mais eh ! J'aime expérimenter et ça ne me coûte rien, voire, ça peut me pousser à traduire encore donc yay !
...
Okay il est 23h15 et des poussières et Meta' va ENFIN démarrer son stream et oh punaise j'ai dormi pendant deux heures tellement j'ai attendu ça, j'ai eu le temps de découvrir Epic Pixel Battle mais pas grave, je saurai enfin le pourquoi du comment et peut-être au moins faire six pages de plus, voire douze si le moral y est. On tient bon !
L'important c'est que FLEX ! et, fanficers,à vos plumes !

EDIT: Okay il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.La mauvaise nouvelle c'est que le dimanche c'est mort. Meta' va aller à l'église et en gros bah la probabilité d'un stream (à des heures convenables pour nous autres européens) est à peu près réduite à néant.La bonne nouvelle c'est qu'il va streamer le lundi. Matin pour lui, donc soir pour nous. Et ça ça peut le faire.Ce qui signifie qu'on va essayer de faire six pages ce soir et VINGT MOTHERBUCKIN' PAGES lundi soir ! Parce qu'on est des malades ! On est comme ça ! On FLEXE !
 
EDIT2: Okay Il est 2h du mat' à peu près, j'ai traduit 21 pages, objectif rempli, j'ai sommeil et visiblement je vais remettre ça demain soir (et non, il n'y aura pas d'article pour vous avertir, je reprendrai celui-là. 'Faut pas déconner non plus).La journée a été frustrante as hay, mais au moins le résultat est là. Au passage je laisse mes commentaires de râlage pour demain soir, donc si vous voulez me voir hurler (j'ai vraiment hurlé) en live, ou que vous voulez sentir le pouvoir du flex et de l'Evermore, on se retrouve d'ici moins de vingt-quatre heures.
 
EDIT3: Meta's back! Il est 16h lundi et... trop occupé pour trad'. On se retrouve dans quelques heures.EDIT4: Okay, 18h40 (ouais c'est pour les archives), Meta' va pas tarder à passer de Dark Sleep à SoE donc je m'apprête à m'y remettre. Mais d'abord niom.
EDIT5: Là ! Cette fois c'est bien la fin de cet article.Il est 22h50, 5 pages de plus au compteur, il en reste 54 à faire dont 19 pour ce chapitre ce qui signifie que la semaine prochaine à coup sûr le 44 sera traduit et le minimum syndical est tombé à 11 pages par semaine.Ouais c'est pas les vingt pages que j'aurais espéré faire aujourd'hui mais comme dit Meta' joue à Dark Sleep et n'a pas switché sur SoE, il est motivant mais 'faut pas déconner non plus. On est en semaine, j'ai du boulot, un peu fatigué, bref, à la semaine prochaine.

HortensePony 4 278

Un peu plus de Sirens sur MLPfictions ?

Hellooow ~
 
Bon, c'est la première fois que j'écris un article pour demander un avis général, j'espère que ce sera potable !
La Fanfiction que j'écris en ce moment est presque terminée bien que je ne compte pas m'arrêter là. Groupie hystérique des Dazzlings (AdagioisthebestSiren), j'aimerais écrire une plus ou moins longue fiction qui, tout simplement, reprendra là où les Dazzlings avaient quittées la scène dans le film, huées à n'en plus finir.
Que vont-elles faire ? Quelles seront leurs réactions ?Comment vont-elles se reconstruire sans voix ni manipulations ? Vont-elles apprendre de cette défaite ?Elles sont désormais livrées à elles-mêmes sans aucun artifices pour se permettre de tout avoir, tout contrôler, tout posséder. Les Dazzlings ne sont plus que des adolescentes pas plus puissantes qu'une autre, condamnées à errer dans un monde dans lequel elles ont longtemps cultivée une certaine haine.
Je ne prévois pas un retour en force grâce à X pouvoirs incroyables. Les Dazzlings en temps que Sirens, c'est fini, les pierres ont éclatées. Basta. C'est une fiction humaine, émotive et percutante dans laquelle j'aimerais me lancer. Ou du moins essayer. Est-ce que je prévois une changement de tapisserie pour les Dazzlings comme Sunset Shimmer l'avait fait grâce au "Pouvoir de l'Amitié" ? Oui et non... mais plus non. Mais un peu de oui. Haha !
 
Si vous avez la moindre remarque ou recommandations, vous m'en voyez ravie d'en prendre connaissance.
 
 
HortensePony

Cesese 0 190

[MAJ] Pumprocks et GamesDoneQuick

Hey ! Ici Cesese(sesese), et aujourd'hui je voulais vous dire que je bosse toujours sur la fic malgré les devoirs et autres choses (l'esprit est resté ô/*)
Ainsi, si vous voulez voir l'avancement du chapitre 4 (puis des autres chapitres quand j'aurai finit celui-là), vous pouvez venir simplement ici https://derpy.me/PRocks01. J'ai activé le mode "commentaires", donc si quelque chose semble inapproprié / mal orthographié / etc… n'hésitez pas! (je vais pas me vexer quoi)
Bon, et aussi je vais faire un peu de pub tant que j'y suis (Vuld, tu m'as corrompu), car dans 10 minutes au moment où j'écris, http://www.twitch.tv/gamesdonequick vont faire une race sur Dark Souls II. Si vous savez pas qui sont Games Done Quick, c'est des gens qui organisent 2 fois par an (été et hiver) des marathons de speedrun (une semaine non-stop de speedrun, c'est pas rien !) et qui en profitent pour faire des dons à Médecins Sans Frontière. Ces gens sont géniaux, donc je vous conseille vivement de regarder leurs streams.
Voilà, c'était une simple mise à jour sans prétention, pour vous tenir au courant c;
Sur ce, c'était Cesese, signing out.

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