Après la conférence de samedi à Nantes, j'ai été approché par un spectateur qui m'a demandé mon avis sur les OCs. De tête, il me demandait si c'était une bonne chose qu'une fic en contienne. J'ai assez rapidement compris que comme 99 % de la communauté, il utilisait le terme d'OC pour parler davantage de ponysona que de véritable OC.
Ajoutons à cela la discution entamée sur le fil de l'histoire de Max le Fou, où encore une fois, les termes ponysonas, OCs et SI étaient brouillés, et voilà qui me poussais à rédiger ce billet, pour tenter de mettre un peu d'ordre dans tout ça. Quitte à peut-être un peu répéter ce que j'avais exprimé avec d'autres auteurs dans le tutoriel disponible ici :
https://mlpfictions.com/blog/6/tutoriel-ou-comment-conquerir-la-russie-en-hiver-par-monsieur-napoleon-b
Allons y par étapes.
Les OCs.
OC est l'abréviation d'original character, personnage original. C'est tout simplement un personnage qui n'apparait pas dans l'oeuvre de base, mais que vous créez de la tête aux pieds. Pour reprendre la définition donnée sur fanfctions.fr :
« Original Character. Personnage inventé par l'auteur de la fanfic. Il n'apparaît donc pas dans l'oeuvre originale. Les OC peuvent jouer un rôle secondaire (en remplissage) ou tenir une place importante. Ils contribuent à enrichir un scénario, mais se révèlent souvent inintéressants lorsqu'ils ne sont qu'une insertion de l'auteur (qui vient par ex. en renfort d'un personnage préexistant) voire une projection abusive de soi-même. «
C'est donc assez clair. Un OC peut-être un vendeur que croise Twilight en allant au marché. Il peut être un des secrétaires de la Princesse Celestia. Tout comme il peut avoir un rôle plus important : Flufflepuff est un OC puisque elle n’apparaît pas dans l’œuvre de base.
Mais la communauté brony a un souci linguistique. Avec les ponycreator et consorts, il existe une foule de gens qui se sont amusés à créer « leur » poney. Qu'il soit terrestre, pégase, ou licorne, ce n'est pas le souci, voire zébre rouge alicorne pour les plus fous.
Mais le souci est ce terme d'OC. En soi, ce sont bien des Ocs puisque ils n'existent pas dans l'oeuvre de base. Mais par ce terme, on brouille la frontière entre les OCs qui servent un but, c'est à dire, ceux qu'on imagine en personnages secondaires, voire principaux des fics, et ces OCs qui n'existent que graphiquement. Et qui plus est, on est bien plus proche du ponysona que de l'OC de base.
Les ponysonas
Ce sont les avatars poneys. Si je décide de me ponyfier, ou d’attribuer des caractéristiques très remarquables à un OC, on tombe dans le ponysona. Par exemple, Keentao avait crée un poney terrestre jaune, à la rose en cutie mark, élu président de la Fancy République. On était là dans un ponysona de François Hollande.
A priori, le ponysona est assez inoffensif, et tient davantage du gag qu'autre chose. Mais si l'on décide de s'autoponyfier et de se mettre en scène, on arrive dans le SI.
Les SIs
SI pour self-insert, insertion de soi-même. Toujours en m'appuyant sur fanfictions.fr :
« Insertion de soi, abrégée 'SI'. On utilise ce terme lorsque l'auteur s'insère lui-même comme personnage de sa propre fanfic. La plupart du temps, cela se termine en fiasco total, avec une très mauvaise fanfic. »
Le souci des SIs est qu'ils n'ont aucun intérêt une fois sorti de la tête de l'auteur. On se moque complètement des clins d'oeils qui nous sont étrangers. Il est extrèmement, extremement, extremement rare de croiser une fic sérieuse avec un SI qui tienne la route. En six ans d'écriture et de lecture, il me semble n'en avoir vu qu'une, Discors Consentus de Nochtixlan. C'est tout. Et croyez moi, j'en ai écumé des Sis avec le temps, et pas que dans MLP.
Bien. Maintenant que les termes sont un peu plus clairs, entrons dans le cœur du sujet.
Les OCs sont nécessaires en fanfic. Vous pouvez vous borner à écrire avec que des personnages du show, certains tertiaires ou quaternaires étant si peu développés qu'ils ne sont basiquement qu'une feuille vierge.
Mais imaginons que vous écriviez une fic pré-Unification, avant Platinium, avant Hurricane, et avant Puddinghead. Avant qu'on connaisse le moindre personnage canon. Là, vous serez bien obligé d'inventer des héros vous-même. A moins de faire des fics sans héros, mais c'est assez particulier.
Les ponysonas le sont déjà beaucoup moins. Rien ne vous empêche de placer tel ou tel personnage ou personne que vous connaissez en poney si ça vous plaît. Mais faites en sorte que ce soit discret. Imaginez, c'est comme si vous regardez votre épisode, à voir Twilight faire des trucs de nerd, Fluttershy être timide, et Applejack être un background pony. Un épisode normal, quoi. Et là, BAM, focus sur un poney que personne ne connaît. Si ça ne dure que quelques secondes, ça va. Si on est parti pour 20 mn sur ledit poney, on est pas couchés.
Et puis les SIs...ouais non. Pas de SI. N'écrivez pas de SI. Ou plutôt si. Si vous voulez absolument vous mettre en scène, faites le, écrivez un roman fleuve de 1500 pages avec vous-même comme héros, mais ayez la décence de ne pas le publier.
Pourquoi tant de haine, me demanderez vous ? C'est simple. Parce que 99.99 % de fics SIs sont bonnes à jeter. Parce qu'invariablement, on tombe dans le mary-sueisme. C'est peut-être un peu moins vrai avec les ponysonas, et les OCs, mais ça arrive quand même. Parce qu'on préfère lire une fic avec de la chair et de la réflexion, plutot que de voir un poney rouge et noir tr0 d4rk voler la vedette à Twala et à ses amies. Ah et pensez-y au code couleur : c'est vrai que rouge et noir, ça va bien ensemble et ça attire l'oeil. Mais si vous en êtes réduits à tout baser sur le physique de votre personnage pour le rendre intéressant, attaquez-vous de vous poser des questions.
Bref, je vais tenter de résumer tout ce que j'ai écris plus haut.
Ponysona = OC
Mais il est faut de dire que OC = ponysona. Ce n'est pas obligatoire. Ou qu'un OC va détruire l’intérêt d'une fic.
Personne n'aura rien contre un OC qui est bien écrit, et bien tenu. Au contraire, demandez aux lecteurs de BAZ ce qu'ils pensent de la duchesse, ou de Tramonstane, par exemple. (et paf, autopub, faite.)
En revanche, SI = Tuer des chatons avec ebola. En gros, c'est pas bien.
Et Applejack = background pony, mais ça, vous le saviez déjà.
Pour conclure, si vous arrivez clairement à séparer OC, ponysonas, et SI dans votre esprit, on aura déjà fait un grand pas en avant.
PS : la vidéo du panel fanfic de samedi me sera transmise sous peu. J'enverrais bien sûr le lien dans un billet sur le site, que vous puissez comprendre pourquoi est-ce qu'on dit OUITE et skittles quand on croise Ponycroc dans la rue.
Hi'.
Je suis un peu grognon.
Moi, on m'avait dit que j'aurais ma dose de 12h non-stop de Meta' chaque dimanche et j'étais comme un gamin à qui on aurait promis Noël CHAQUE DIMANCHE s'te plait, et donc voir que ma dose hebdomadaire de flex n'est pas aussi stable que je l'aurais désiré joue un brin sur mes nerfs.
Heureusement je suis adulte.
Et j'ai des réactions d'adulte.
RIEN À FIIIIIICHE ! FLEEEEEEEEEEEEEEX !
Si ça ça vous hype pas pour regarder Metasigma streamer Secret of Evermore je sais pas ce qu'y vous faut et non ce n'est pas de moi, c'est de Kenny et je n'ai même pas eu à le payer pour ça. Sérieux.
Quoi qu'il en soit, Meta' est en train de préparer son stream à l'heure où j'écris, ainsi que de ruminer sur l'existence de contraintes sociales vestimentaires mais c'est une autre histoire. Je n'étais pas très chaud pour traduire aujourd'hui mais avec une telle image, un programme codé achevé et le retour du grand Meta', eh ! Tous les paris sont ouverts !
Donc comme d'hab' :
Va là : Metasigma (stream anglais sur SoE)
Ou là : Chapitre 43 (traduction de FO:E en cours)
Ouais j'ai été flemmard au point de même pas aligner cinq pages et d'oublier de changer les autorisations, le chapitre était donc accessible toute la semaine et on s'en fiche, pony up ! On se met dans l'ambiance et on passe une fin de dimanche correcte !
Donc fanficers,à vos plumes !
EDIT: Il est minuit (et demi), Meta' stream toujours, j'ai encore du coca mais surtout j'ai fini le chapitre 43. Plutôt positif en fait, loin du marasme des chapitres 25-40, mais avec toujours assez de wtf pour faire un addendum à l'addendum de mon râlage.Je vais peut-être traduire encore quelques pages mais c'est négligeable, donc pas de lien pour le chapitre 44, à ce stade j'ai surtout envie de flemmarder.EDIT2: À noter qu'il reste 102 pages, soit 15 pages durant 7 semaines pour tenir le délai. Le prochain chapitre en fait 67, allez ! On n'est plus à ça près.
Hi'.
Aaaah de la logique ! Ah ! AH ! Panique ! Paniiiique !
Je sais, depuis un certain article qui a renforcé vos préjugés sur ce mot tant honni, vous vous méfiez. Vous êtes déjà en mode "how about no" et vous avez fait vos valises pour la planète "ranafiche" mais donnez-moi deux secondes pour vous convaincre de rester.
Cette fois juré, on va y aller pas à pas et on va faire en sorte que ce soit simple et accessible. Enfin... autant que d'habitude. Non mais bon ça reste signé par Vuld Edone, je suis moins là pour vous donner des réponses que pour vous faire vous poser des questions.
Bref.
Notre but n'est pas ici de comprendre à quoi peut servir la logique. Le but sera d'arriver à lire un "langage formel", vous savez, l'espèce d'elfique barbare fait de formules imbuvables... ouais, après une dizaine d'articles je compte vous balancer ce genre de formule et au lieu de "au secours, ça boit mon âme !" vous ferez "euh t'as mal placé une parenthèse. Là. T'es nul."
1 -- Isoler les variables
Les formules qui nous intéressent sont composées :- de variables- de connecteurs
Je sais que ça va en faire fuir plus d'un mais c'est contre mon ADN de ne pas vous le montrer, donc je vais vous balancer une formule complète (la définition de la négation) puis la même formule avec uniquement les variables, car oui, c'est ce qu'on va faire : ignorer tout le reste et faire comme si seules les variables existaient.
1a) [p][ ≡(~(p)≡(p[q][q])) ] 1b) p p p q q
En gros on a enlevé tous les signes bizarres pour ne conserver que les lettres. Rassurés ? Non ? Vous vous demandez toujours comment on est passé de (1a) à (1b) ? Je l'espère parce que c'est l'attitude normale à avoir. On va donc refaire la même chose mais cette fois au lieu d'une formule bizarrofreakazoïd on va utiliser un texte :
2a) "Le rapport des frontières était arrivé quelques minutes à peine après le retour du souverain. Après avoir appris l’évasion, il venait maintenant de prendre connaissance de la débâcle dans l’Empire de Cristal." (Acylius, Dernier Sortilège, ch.14)
2b) rapport frontières minutes retour souverain évasion souverain connaissance débâcle empire cristal
Ce qu'on vient de faire en (2) est identique à ce qui a été fait en (1). On a pris un texte, on a conservé uniquement les noms et viré tout le reste.
Dans la foulée on a une première définition de ce qu'est une variable.
Dans la grammaire scolaire, une phrase est une structure "Sujet - Verbe - Complément". En simplifiant, ça correspond à des noms (listés en 2a) sur lesquels les verbes vont agir. "Le chat" c'est juste un nom, mais "le chat mange" est une action et "le chat mange la souris" aussi. On a donc :- des objets- des verbesEt oui on retrouve nos "variables" et "connecteurs". Et on ne va s'intéresser qu'aux variables. Ces variables, ce sont les objets sur lesquels on va agir, les objets qu'on va manipuler.
Mais.
2 -- Définir une variable
Ce sont des objets abstraits.
La liste en (2b) ce sont des objets concrets. Je vous dit "rapport" vous savez ce que c'est, les "frontières" ça vous parle, le "souverain" y en a qu'un. Tu entends le mot tu sais tout de suite de quoi on parle, c'est confortable et intellectuellement dangereux mais on parle de choses concrètes.
Maintenant si je dis "p" tu comprends... bah rien. Forcément, "p" est une variable, dans "variable" il y a "varier". Derrière ce "p" tu peux mettre n'importe quoi.
Le langage connaît ça aussi. Par exemple si je vous dis que ta mère est une [insérer mot tout fleur ici], vous pouvez littéralement insérer le mot qui vous chante. Et le bon mot était "alicorne", mais vous ne pouviez pas le savoir : c'était une variable. On réessaie ? "Je me mangerais bien [insérer nom commun]". Là encore, vous pouvez me faire manger n'importe quoi, du pain, un éclair au chocolat, un rouleau compresseur... la langue française permet d'insérer ici le nom qu'on veut, tant que c'est grammaticalement correct, et c'est pareil pour notre exemple (2) :
3a) [Le rapport] des frontières était arrivé...3b) [L'éléphant] des frontières était arrivé...3c) [Les streptocoques] des frontières étai(en)t arrivé(s)...3d) ...
Bon ici en l'occurrence il faut que ce soit un nom commun (ou propre ?) masculin singulier, la faute à l'accord du verbe, mais autrement les frontières peuvent nous envoyer à peu près n'importe quoi.
Donc oui, vos textes sont bourrés de variables. C'est juste que vous ne les voyez pas.
Cela dit, il y a un autre domaine que vous avez connu sur les bancs d'école et où les variables ont toute leur importance. Voyons, de quoi je pourrais bien parler... mais si, des "x", des "y", on en a tous avalé des louches entières... les maths' ! Alors on disait "équations à x inconnues", x étant une varia- le nombre d'inconnues dans l'équation, et surprise ! "Inconnues" c'est synonyme de "variables". C'est du pareil au même.
Donc si je vous écris :
4a) x + 1 = 2
Vous avez déjà résolu ça de tête : équation à une inconnue, deux moins un égal "x" et deux moins un ça vaut un donc "x = 1", tiens ta gommette. "x" ici est bien une variable, seulement sa valeur est "contrainte" par l'équation. Dans cette équation, "x" vaut et vaudra toujours 1.
Maintenant, si je vous écris :
4b) x + 1 = y4c) x + y = z
Équations à deux respectivement trois inconnues (= variables) et vous me direz tout de suite qu'il est impossible de connaître leur valeur. Ce que vous pourrez me dire par contre c'est que, en (4b), "si x vaut 3 alors y vaut 4, si x vaut 10 alors y vaut 11, etc..." Les variables sont toujours contraintes, mais par une autre variable. En (4c) c'est la fête, les contraintes sont si faibles que vous pouvez donner n'importe quelle valeur à "y", les deux autres resteront toujours aussi indéterminées.
Mine de rien on a donc déterminé deux choses : la valeur d'une variable est inconnue ; cette valeur est contrainte par le contexte (au point de devenir connue).
Il reste une troisième chose à déterminer.
Si je vous écris :
4d) x + y = x
Il n'y a que des variables mais pourtant vous êtes capable d'en déterminer une, à savoir y. En fait vous l'avez déjà fait. Laissez-moi le temps de vous rattraper : "y = x - x", "x - x = 0" donc "y = 0", cette fois tu gagnes une médaille en chocolat.
Comment c'est possible ? Eh bien, outre d'être inconnue et contrainte, la valeur d'une variable est... invariable. Ouais on ne sait pas ce que vaut "x", mais "x" vaudra toujours la même chose partout où elle apparaît. Si on remplace "x" par une valeur quelque part, on remplace par la même valeur partout ailleurs.
Pas besoin de faire des maths' pour s'en rendre compte. Reprenez l'exemple (2) à nouveau et regardez la liste : on a "souverain" qui revient deux fois. Mais dans (2a), la seconde fois c'est un "il". Que s'est-il passé ? Eh bien "il" est une variable dont on détermine la valeur par le contexte. Si on le refait avec de vraies variables, ça donne :
5) ... à peine après le retour de x. Après avoir appris l’évasion, x venait maintenant de...
Donc oui, quand je dis que les textes sont bourrés de variables ce n'est pas pour plaisanter, elles sont partout et elles expliquent pas mal de trucs.
Ce n'est pas tout. "Souverain" ça signifie "souverain", mais ça ne désigne pas toujours le même personnage. Ici en l'occurrence ça désigne un bouc, mais dans Oblivion's King le mot peut désigner Sombra, et à l'Assemblée nationale ça désigne plus ou moins le peuple. Si je te dis "j'ai un livre à te montrer", t'as pas la moindre idée de quelle livre je parle, et pourtant "livre" c'est un mot concret. Là encore il s'agit d'une variable contrainte par le contexte et oooooooh ça me rappelle un article ça...
Donc laissez-moi résumer :- la variable est inconnue- la variable est contrainte- la variable est constante
Ce qui m'amène ici à introduire une autre notion : la "constante". En gros, tout ce qui n'est pas une variable est une constante. Dans "x + 1 = 2", les valeurs "1" et "2" sont des constantes. Un vaudra toujours un, deux vaudra toujours deux, un peu comme "souverain" vaudra toujours "souverain".
Mais pas juste. "+" est une constante. Plus sera toujours plus. L'addition va pas soudainement devenir une soustraction juste pour de rire. "=" vaudra toujours "=", c'est constant là aussi. Vous voulez vous en persuader ? Remplaçons-les par des variables :
4e) 1 p 1 p 2 = 2
Vous pouvez remplacer "p" par l'opération qui vous chante, mais... vous avez déjà calculé que pour obtenir 2 vous deviez nécessairement y mettre une multiplication.
EDIT: Okay peut-être pas. Je reprends parce que c'est important. Vous avez une variable, "p", et vous voulez y attribuer une valeur. Mais bon, quel que soit le nombre que vous y mettez, ça vous donne une équation absurde du genre "1 3 1 3 2 = 2", ça ne veut rien dire. En fait, vous savez qu'entre deux nombres il doit y avoir une opération. Ce qui signifie... que "p" doit être une opération. Et en l'occurrence la seule opération qui, avec 1, 1 et 2 permet d'obtenir 2, c'est la multiplication...
Attends wait. "1 / (1/2) = 2" c'est juste aussi... bon autant pour moi ! Ca peut être une multiplication OU une division. My bad. Et peu importe :
Inconnue, contrainte et constante... ouais ouais on vient de faire une variable d'opération !
3 -- Varier les variables
Normalement là je viens de faire éclater votre petite bulle confortable. Rappelez-vous la séparation qu'on avait faite au départ : on avait "variables vs connecteurs", "noms vs verbes" et donc vous deviez en avoir conclu, logiquement, qu'on aurait "nombres vs opérations". Alors comment une opération, comme l'addition ou la multiplication, peut être remplacée par une variable ?
Aaaaaaaah le renard nous a menti !
Euh oui déjà oui je vous ai menti sciemment, mais c'est votre faute c'est vous qui vouliez que je fasse simple. Moi je voulais vous dire d'emblée qu'on pouvait faire des variables d'à peu près n'importe quoi, mais si je vous l'avais dit d'entrée de jeu vous auriez commencé à courir comme des poules de Zelda et personne ne veut d'une situation pareille.
Donc oui, on peut faire des variables de n'importe quoi. Et pour vous l'expliquer je vais reprendre l'exemple (2), encore et toujours, et comme il date pour vous éviter de scroller tout là-haut je vais vous le remettre, puis vous en re-lister les variables :
2a) "Le rapport des frontières était arrivé quelques minutes à peine après le retour du souverain. Après avoir appris l’évasion, il venait maintenant de prendre connaissance de la débâcle dans l’Empire de Cristal." (Acylius, Dernier Sortilège, ch.14)
2c) p2d) p q2e) p q r s2b) p q r s t u t v w x y2f) ...
Brièvement : en (2c) j'ai listé les paragraphes, en (2d) les phrases, en (2e) les "propositions" (cherche pas) et en (2b) les noms. J'aurais pu aussi lister toutes les lettres du texte, mais passons.
Avant même de pouvoir déterminer la valeur d'une variable, il faut pouvoir en déterminer la "catégorie". Le type de variable dont il s'agit. Phrase ? Nom ? Nombre ? Il peut y avoir des variables d'à peu près n'importe quoi. En informatique c'est très connu :
bool i; <- variable "boolean", pour le vrai et le fauxint i; <- variable "integer", pour les nombreschar i; <- variable "character", pour les caractères...
À chaque fois la variable c'est "i", mais à chaque fois on change de catégorie. Et là vous vous demandez "mais comment on connaît la catégorie de la variable si tout ce qu'on a c'est "i" ?" et pour être honnête on répondra à ça dans un autre article. Dans le troisième ou le quatrième, donc patience.
Pour le moment, j'aimerais juste revenir sur les équations mathématiques, et le fait de transformer une opération en variable. Si je vous écris :
6a) a + b c d
Ça vous semble impossible à lire ? Vous avez sans doute essayé de tout remplacer par des nombres et ça vous a donné genre "1 + 3 4 5", ouais effectivement c'est absurde. Mais vous avez aussi pu vous arrêter deux secondes et faire... "attends... c'est une équation... il est où le signe d'égalité ?" Et bon il ne peut pas être à trois mille endroits : vous en avez conclu que "c" vaut "=" et, donc que c'était une opération, "a", "b" et "d" étant eux des nombres. Et tu t'es donné une petite tape sur le dos tellement t'es fort. Une fois encore, la variable est contrainte par le contexte, donc il y a moyen de retrouver la catégorie.
On teste ?
6b) a b + c d e
Okay, là encore tu es en train de suer en regardant s'écouler les minutes sur ta montre parce que bon sang ! Ce prof' est un sadique de te fiche ça. Mais réfléchissons posément. "c d e" on l'a déjà résolu, on sait que "d" est une égalité. Restent "a b". Si les deux sont des nombres ça coince, les deux ne peuvent pas être des opérations donc lequel est quoi ? Et si je vous écris "4^2" ? Ça se lit "quatre au carré" ou "quatre puissance deux" et ça peut s'écrire avec juste le "2" en exposant. Yup, "b" est une puissance.
Donc oui, on peut avoir des variables de différentes catégories, mais notre cerveau arrive à gérer ça. En langue française on le fait tout le temps :
7) Fatiguant à la longue, Tom est parti de la fête.
"Fatiguant" c'est un adjectif ou un participe présent ? Est-ce que Tom est parti parce qu'il fatiguait, ou est-ce que les autres en avaient marre de lui ? Pas besoin de règle orthographique pour le déduire : le contexte nous renseigne. Les gens connaissent Tom, le texte est écrit de manière à nous clarifier ça. Et au besoin, si au lieu de Tom on avait Rarity, l'absence d'accord nous renseignerait aussitôt.
Tu m'entends, correcteur orthographique pourri ? Soit tu me mets un "u" soit tu ne m'en mets pas mais va pas m'inventer des règles débiles !
Coup de gueule à part, yup, face à un texte on passe notre temps à replacer les catégories grammaticales, et on le fait sans même y penser, à force de lire c'est automatique. Genre quelle était la catégorie de "automatique" ? C'était un adjectif, mais vous n'avez même pas eu à y penser. Si je vous écris "il est Pinkie Pie ce meuble" soit vous avez décidé que "Pinkie Pie" était un nom propre, et vous m'avez corrigé en "il est à Pinkie Pie ce meuble", soit vous avez reconnu un adjectif et vous comprenez que le meuble est loufoque.
Bon.
Ces histoires de catégories c'est bien gentil mais j'aurais pu vous en parler dans un article ultérieur, pourquoi je vous pourris la vie avec ça maintenant ?
Eh bien parce que je vous ai encore menti. Ouais c'est pas cool, criez au haro mais en (5a) on a bossé dur pour retrouver les catégories, on était tout fier et j'ai hoché la tête sans rien dire. En vérité toute notre démonstration est complètement foireuse. Tenez-vous à votre clavier, je vous explique.
Vous voyez l'équation (4a) ? Rappelez-vous, "x + 1 = 2". C'est une équation. C'est un peu comme un paragraphe. Et on a déjà réduit un paragraphe en une variable. Donc qu'est-ce qui nous empêcherait de réduire cette équation en une variable ? Disons, oh, je ne sais pas... "d" ?
6c) a + b c x + 1 = 2
Booooon ! On s'était planté en beauté en fait ! Mais là vous vous dites, parce que vous êtes au taquet : "mais 'c' est forcément toujours une opération !" Ouais. Ou pas. Vous voyez le "x +" en (4a) ? Qu'est-ce qui m'empêche de...
6d) a + b x + x + 1 = 2
Et là vous avez révisé votre logique, déjà parce que "b" ne peut plus être juste un nombre mais qu'il ne peut pas non plus être juste une opération : "+" exige un nombre à droite. Aussi, vous avez dû commencer à vous méfier et faire "mais et si x était plus qu'un nombre ?" Si vous vous êtes demandé ça, c'est bon, vous avez enfin compris la logique des variables. Et je vous rassure : peu importe ce qu'est "x", il contient un nombre à gauche, vu qu'il apparaît à droite d'un "+" et qu'on vient de dire que... bref. On en conclut que "b" est une variable commençant par un nombre et finissant par une opération. Avec n'importe quoi au milieu.
Donc :- Une variable est d'une catégorie donnée- Une variable peut contenir plus d'un élément- Une variable peut contenir d'autres variables
Et on a enfin fait le tour sur les variables !
4 -- Pour les flemmards
Aussi appelé "conclusion", je me doute que tout le monde n'a pas eu la patience de tout lire donc on va tout résumer ici :
1) La variable a une valeur :- inconnue- contrainte- constante
2) La variable peut :- être de différentes catégories- contenir plus d'un élément- contenir d'autres variables
Une variable est une abstraction, un [veuillez insérer...] qui ne vous dit pas immédiatement quoi insérer. Elle est inconnue : on ne sait pas ce qu'il faut insérer. Elle est contrainte : on devine ce qu'il faut insérer en regardant ce qu'il y a autour. Elle est constante : partout où la même variable apparaît, on insère la même chose.
Une variable peut abstraire n'importe quoi. Ce "n'importe quoi" est la catégorie et, suivant la catégorie, celle-ci peut contenir un tas de sous-catégories dont rien n'empêche certaines d'être également des variables. En gros, derrière une variable il peut vraiment se cacher n'importe quoi.
La meilleure démonstration de ça, en langue française, c'est ce qu'on appelle "l'anaphore résomptive".
Une anaphore c'est... attendez je vais sur wikipedia... un "mot qui reprend un mot apparu avant lui", en gros. Genre "il" pour "le souverain". Donc des anaphores on en croise tous les jours, c'est les mots qui se réfèrent à d'autres mots déjà utilisés auparavant. Mais appliquez la logique des variables -- l'anaphore en est une. Qu'est-ce qui nous empêcherait de nous référer à autre chose qu'un mot ? Pourquoi pas à une phrase ? À plusieurs phrases ? À un paragraphe ? Non oh allez, à tout un texte ? L'anaphore résomptive fait ça : "la débâcle dans l'Empire de Cristal" (exemple (2)) est une anaphore, et vous savez à quoi elle se rapporte ? À tout un chapitre. Le texte vous a fait "je te parle d'une débâcle, devine laquelle", vous avez regardé le contexte et ça vous a renvoyé à un chapitre complet. Un chapitre, des dizaines d'événements, des milliers de mots, tout ça résumé en "débâcle". C'est puissant les variables, quand on y pense.
Bon ! Les variables c'est fait, la prochaine fois on parlera... des valeurs de vérité ! Et je vous dirai pourquoi, mais pour l'instant je vais stresser, F5 mon navigateur et vérifier si la base de la base de la logique formelle a réussi à passer.
On verra, ce sera déjà bien si j'ai réussi à vous faire cogiter et donner de la matière, fanficers,à vos plumes !
Hi'.
J'ai lu -- en diagonale -- l'article de Rainbow Knight sur les héros. Et comme je n'allais pas râler inutilement dans les commentaires j'y vais en mode ranaf' et je m'offre carrément un article, donc ce soir on va faire un feu de cheminée, on allume les pipes et on cause du "message".
Hein ?
Quel rapport entre les héros et le "message" vous vous demandez ?
Pour faire simple, au terme de cet article j'aurai tenté de vous convaincre que le "héros" du texte est le porteur du "message" dudit texte. Et pour réussir à vous le démontrer je devrai d'abord vous convaincre que tout texte a un "message". Et pour ça... je dois déjà vous dire ce qu'est un message.
Donc commençons.
Pour vous -- on va dire -- une histoire se résume à une suite d'événements, genre : "Les héros sont dans une taverne, ils décident d'aller tuer un dragon, ils vont à la grotte, trouvent une arme sacrée et l'utilisent pour tuer le dragon", voilà, je vous ai résumé l'histoire. De ce point de vue, l'histoire est neutre, c'est juste des "faits", il s'est passé ça ça ça et puis c'est tout.
Bien entendu comme c'est de la pédagogie et que je vous ai décrit cette vision de choses de manière dépréciative (moqueuse), vous aurez deviné que c'est pas la bonne version des choses et que notre version à nous elle va être plus mieux. Je pourrais vous l'imposer du haut de ma vérité absolue mais essayons plutôt d'observer, et pour ça je vous demanderai quelle est la différence entre :
1) "Je m'en méfie quand même..." murmura Fluttershy.2) Elle murmura de se méfier malgré tout.3) Elle murmura de son côté, méfiante.
Ouais ouais on va faire l'inventaire des types de discours, mais promis j'abrège. Ou non, il y en a certainement qui ne connaissent pas, alors retour sur les bancs et révision plus que rapide parce que mince quoi.
L'exemple (1) donne un cas de "discours direct". C'est quand il y a les guillemets, on entend directement le personnage, sans intermédiaire, c'est littéralement ce que Fluttershy a dit mot pour mot. Ici Fluttershy parle et dit "Je m'en méfie quand même..." en traînant la fin s'il vous plait.
L'exemple (2) donne un cas de "discours indirect" ou rapporté. Ici c'est quelqu'un d'autre que Fluttershy qui parle et rapporte ce qu'elle a dit. On n'entend plus Fluttershy parler mais on sait quand même ce qu'elle a dit, à peu près : de se méfier. On note que le discours rapporté peut gravement déformer le propos (elle ne dit pas de se méfier, elle dit qu'elle se méfie...) donc s'il vous plait gardez ça en tête.
L'exemple (3) est hors-charte. Ici on ne sait même pas ce que Fluttershy a bien pu murmurer. Tout ce que nous dit le texte, c'est qu'elle murmure et qu'elle... se méfie... ouais ouais le texte nous a dit, sans nous le dire, le contenu de son propos. Mais ça tu ne le sais pas.
En l'occurrence, dans les exemples (2) et (3), qui parle ? Qui rapporte le discours de Fluttershy ? Eh bien, le "narrateur". Là encore, c'est du niveau scolaire mais le "narrateur" est le personnage fictif qui raconte l'histoire. C'est celui qui "narre", toute la narration vient de lui. Il est visible quand le texte est à la première personne, genre l'inspecteur dans un polar (qui a dit "Dans les Brumes de Ponyville" ?) ou bien caché quand le texte est à la troisième personne... okay y a bien plus de nuances mais on n'est pas là pour parler du narrateur donc pour résumer, il y a un personnage derrière tous les autres et c'est lui qui raconte l'histoire.
Ce qui nous ramène à l'exemple (1) : c'est vraiment Fluttershy qui parle ?
Réfléchissez...
Eeeeyup. C'est le narrateur qui vous rapporte ce que Fluttershy a dit. Mais si, regardez :
4) "Elle m'a dit : 'tu ne feras jamais rien de ta vie !' Elle a dit ça !" S'énerva encore Sweetie Belle.
Ici c'est Sweetie Belle qui parle, et qui rapporte le discours d'un "elle" (on dira que c'est Rarity) en faisant comme si c'étaient les mots exacts. Mais ça reste du discours rapporté, ce n'est pas Rarity qui nous parle directement. Mmmmmh tu la sens venir, la fraude ?
5) "Tu ne fais rien de ta vie !" Se plaignit Rarity, inquiète pour sa petite soeur.
Bienvenue dans la raison numéro un des disputes qui déchirent le monde : les malentendus. Rarity a dit A, Sweetie Belle a compris B, il y a toute une psychologie derrière mais passons. Un personnage qui rapporte un discours, même en faisant comme si c'étaient exactement ce qui a été dit mot pour mot, peut se tromper, ou mentir. Et on l'a dit, le narrateur est un personnage.
Vous commencez à comprendre ?
Du moment que vous avez compris que c'est un personnage qui vous raconte l'histoire, mais vraiment un personnage, j'insiste, vous pouvez comprendre ce que je veux dire par "message".
Chaque personnage a sa vision des choses, sa manière de percevoir le monde. Dans les Brumes, je m'excuse par avance si ce n'est pas le cas, on a le cliché du vieux grognard ivrogne et désabusé qui ne peut pas voir la couleur jaune sans penser à de l'urine. Riez pas, c'est une maladie grave chez les inspecteurs de police qui les empêche de manger des pâtes sans vomir. Et c'est pire s'il y a de la sauce tomate. Dans le Manoir, par contre, le narrateur est bien plus jovial, très enthousiaste...
Laissez-moi vous le dire autrement.
Prenez un caillou. Juste. Un caillou. Puis montrez exactement le même caillou, à chaque fois, à chacune des juments du mane6, et regardez leurs réactions. Si les personnages sont bien faits, chacune aura une réaction différente (entendu que ce sera un peu à chaque fois une variation de "pourquoi tu me montres ce caillou ?"). C'est parce que chacune a sa vision du monde, ses idées à elle, et qu'elle va les appliquer au caillou. Ça fonctionne aussi dans la réalité, hein, tu montres le même arbre à deux personnes, l'un va le trouver superbe, l'autre horrible...
Le narrateur est pareil. Exactement pareil. Tu lui passes l'histoire, il a son avis dessus et il va te l'asséner à chaque page, à chaque mot, à chaque blanc entre les caractères ! C'est lui qui raconte l'histoire et plus le narrateur est bon, plus il a fait en sorte que cette histoire exprime sa vision des choses.
Cette "vision des choses", c'est le message.
Un bête exemple ?
Le récit initiatique. Vous savez, le personnage principal "quelconque", qui débute sans rien, genre paysan dans son village ou gamin à l'école, et qui finit demi-dieu sauveur du monde et plus si affinités ? Le message est un truc du genre "tu peux accomplir de grandes choses" ou "crois en toi"... Bah oui, le mec lambda a pu le faire, pourquoi pas toi ?
Le "message" d'un texte est l'ensemble des idées qu'il soutient. Par exemple, imagine un texte où Celestia décide, je sais pas pourquoi, que les bisons sont tellement méchants qu'il faut les exterminer. C'est la seule solution pour sauver Equestria. Elle envoie donc Dash, désormais générale de la garde ou un truc, massacrer tous les bisons. Dash y va, tue tout le monde et revient auréolée de gloire.
... Quel était le message ? Non parce que là y a un mot pour ça, ça s'appelle un "génocide". Et tu as beau remplacer les bisons par les changelins ou même sniffer derrière, le texte défend le génocide. C'est son message. Quelque chose comme "la fin justifie les moyens".
Ce n'est pas forcément un mal. Pourquoi ? Parce que le narrateur est un personnage, il est fictif. Ce n'est pas l'auteur. Comme l'avait dit BroNie, un personnage qui défend des thèses disons pas très très gentilles est tout à fait possible : c'est le personnage qui est comme ça, pas l'auteur. Et il en va de même pour le narrateur : c'est le narrateur qui le dit, pas l'auteur. Certains textes ont pour but de nous offrir une vision du monde disons pas très positive, c'est leur raison d'être : le polar' est censé nous plonger dans la fange de l'humanité, dans les bas quartiers, là où les poulains meurent de faim dans la rue et où les juments gémissent sous les sabots des malfrats. On lit ce genre de polar' comme on lit un texte grimdark, pour se confronter au pire du pire et frissonner. On lit un texte sur Sombra pour jouer au méchant.
La plupart du temps, l'auteur n'est même pas conscient que son texte convoie un message. J'espère, en tout cas... En général il se contente d'écrire son histoire de la façon qui lui paraît la plus cool. Genre il envoie son perso' à l'asile, ce serait cool si là-bas on le maltraitait et tout ! Ouais ! Ça va rendre le récit super cool !
Excusez-moi, je reviens, le temps de me taper la tête sur le mur là-bas douze ou treize fois.
En fait, quand on débute vraiment, on se contente de copier-coller ce qu'on a vu ailleurs. Je veux dire, c'est enfantin, quand tout gosse je jouais à Astérix on passait notre temps à se faire assommer par un romain (et forcément comme on était tous assommés ben le jeu avançait pas). C'était la scène cool, le héros était en péril, tout ça... on comprenait rien mais cool !
Donc vraiment, au début on copie-colle ce qu'on a vu ailleurs et on se demande souvent pourquoi ça marche pas (indice : le contexte). Puis on se met à innover, on mélange, on crée... on écrit ce qui nous passe par la tête et on n'a toujours pas conscience du message. Genre Fluttershy devient l'assistante de Zecora qui l'initie à la magie noire, Fluttershy devient magical filly à temps partiel et s'inquiète de s'éloigner peu à peu de ses amies qui ne comprennent pas le changement... Je sais pas, je jette des idées au pif, aucune idée du message, on s'en fout.
Jusqu'au jour où déclic.
Oui, votre narrateur soutient des thèses, des idées, des opinions que votre texte va exprimer tout du long. De quoi parle le "Fruit de la vengeance" ? De la vengeance. C'est le message. Quel est le message ? La vengeance a un prix. Tout le texte vise à montrer les conséquences de cette quête de revanche, etc... et en cela le texte est franchement bien. Il y a une note positive à la toute fin : on peut l'aimer ou pas, mais elle fait partie du message, et même si elle est un peu facile, je dois l'admettre, eh. Elle est cohérente (yup, la cohérence s'applique au message).
Vous voulez un autre exemple de message ? Le personnage secondaire. J'ai quand même suffisamment râlé sur le sujet : traînez le personnage secondaire dans la boue et vous aurez énervé le goupil. Pourquoi ? Parce que le message me hérisse le poil. Le personnage principal, supérieur aux autres ? Désolé mais chez moi ça ne passe pas.
Alors oui... le "message" est sujet à l'interprétation, tout ça. Mais il y en a toujours un. Même pour un texte wtf, le message à minima est "te prends pas la tête", et avouez que ça marche. S'il vous faut être sérieux durant un wtf c'est que le texte s'est planté quelque part.
Bon.
Il est temps de revenir au héros.
Pour cela, reprenez l'histoire du génocide. Le personnage principal est Rainbow Dash, on va la suivre durant une centaine de pages et si tout va bien on est censé sympathiser avec elle et s'identifier à notre emplumée de service.
On va donc suivre Rainbow Dash dans son aventure pour tuer tout un peuple. On va la regarder se réjouir d'abord de sa mission, puis douter, puis vivre un événement qui va lui prouver qu'elle fait le bon truc, puis triompher, puis revenir acclamée par tous et toutes. On aura vécu l'aventure au travers des sabots d'une criminelle de guerre et, à travers elle, on aura participé sinon mené le génocide. Et parce qu'on a sympathisé avec elle, parce qu'on s'est identifié à elle (si le texte est bien fait, hein), on est censé être d'accord avec elle. On est censé approuver.
Alors, peut-on dire que cette Rainbow Dash est une héroïne ?
Il faut différencier trois emplois du mot "héros" :
1) Héros : personnage principal2) Héros : personnage hors du commun3) Héros : personnage gentil
Au premier sens du terme, Rainbow Dash est définitivement "l'héroïne du récit". C'est elle qu'on suit, c'est à travers elle qu'on vit l'aventure. Le lecteur a même tendance à nous placer dans sa tête, à nous donner accès à ses pensées, c'est te dire si on est intimes.
Au second sens du terme... ça dépend encore de comment on l'entend. Mais je suppose que causer un génocide est assez peu commun, donc ouais, ouais, ça compte. Du moment qu'elle fait un truc impressionnant, un "haut-fait", je suppose que ça compte.
Au troisième sens du terme... pourquoi est-ce que j'ai seulement besoin de nuancer ? Écoutez, pour les besoins de la discussion, essayez d'admettre que non, non, pour le coup elle a pas été super-héroïque.
Deux sur trois, pas mal ! Qu'en est-il de Derpy ? Elle n'est pas un perso' principal, elle n'a rien fait de remarquable mais elle est gentille ! Un sur trois ! LittlePip, la petite prétentieuse des Terres Brûlées ? Trois sur trois ! Ça c't'une héroïne ! Sombra ? Deux sur trois ! Oh et 'pis allez, on pourrait même lui trouver des excuses ! Trois sur trois !
Ah bah oui, du moment qu'on est d'accord avec le message, ce que le héros fait est "bien" et donc le troisième point compte.
"Gentil", en ce sens, signifie simplement "en accord avec le message". Allez, exemple bien connu dans l'anime japonais : salut Death Note ! Eh oui, la première saison de cet anime se concluait sur "tuer les criminels a réduit la criminalité", Kira gagne et L se fait dessouder, ou comme dirait le Joueur du Grenier, "à la fin les méchants gagnent". Kira nous est sympathique (pour diverses raisons), on s'identifie à lui (il est fait pour) et donc quand il réussit on est tout yay alors que bon, dans les faits c'est une pourriture.
Pour moi, un héros c'est ça.
Un héros représente un "ensemble de valeurs", une idéologie. Il est censé représenter ce à quoi le lecteur doit aspirer, un "je voudrais être comme ça".
La règle est la suivante : plus le personnage est sympathique, plus il est héroïque.
Pas pour vous, mais pour le texte. Le texte a son message, le héros est là pour le transmettre. Plus le personnage y correspond, plus il est héroïque, plus le texte voudra vous le rendre sympathique. Mais si, vous savez : tous les gentils sentent bon la rose et tous les méchants sont bossus et véreux. Révisez vos conventions bon sang ! Les méchants sont petits, gras et portent un bonnet.
Si vous appliquez cette règle un peu simple du "sympathie = héroïsme", vous commencez à comprendre d'où sortent ces différents emplois du mot "héros" : le personnage principal est généralement sympathique, c'est donc généralement le héros ; le personnage qui se démarque des autres, qui se fait remarquer, a plus de chances d'être sympathique, qu'on veuille être comme lui -- ce sont les feux d'artifice de Trixie, peu importe ce qu'il y a derrière. Donc ouais, LittlePip est une Trixie dans la forme -- ; et bien sûr plus le personnage fait des choses que VOUS approuvez, plus il a de chances de vous être sympathique, et donc que VOUS approuviez le reste des valeurs que le texte veut vous faire avaler.
Car oui, évidemment, vous avez toujours votre propre échelle de valeurs à côté.
Là deux options : soit le texte vous balance masse de feux d'artifice et de drama pour que vous oubliez deux secondes que, authentique, je l'ai vraiment lu dans un texte, l'héroïne est en train de dégommer ses amies avec de vrais lasers qui tuent pour jouer ; soit le texte argumente.
Ce qui m'oblige à évidemment citer Asylum, dont le message avoué est de sensibiliser les gens aux maladies mentales et à leur traitement. Le personnage principal ? Twilight Sparkle. Les personnages hors du commun ? Aucun. Les personnages gentils ? Tous. Vous sympathisez avec Twilight, vous vous identifiez à elle et du coup vous voudriez détester l'asile, mais l'asile est normal, tout indique que vous avez tort... votre échelle de valeurs, faite ici pas mal de conventions, est ébranlée, et quand vous voyez Twilight tromper le personnel médical, vous pouvez vous réjouir à ses côtés, ou au contraire craindre les conséquences.
Bref résumé avant la dernière ligne droite (promis) :
1) Tout texte a un "message" : un ensemble d'idées / de valeurs exprimées par les différents événements et personnages du texte, et pris en charge par le narrateur
2) À ce titre, plus un personnage est conforme au message et plus il est héroïque ; plus le texte voudra nous le rendre sympathique.
Ce qui nous amène donc à la question... soupir... de l'anti-héros.
Et si je vous disais que derrière tous les emplois différents de ce terme, derrière tous les Gaston Lagaffe et tous les Sombra il y avait une seule et même logique ? Vous ne me croyez pas ? Ne vous inquiétez pas, je suis là pour ébranler vos croyances tout en m'assurant que vous ne gobez pas les miennes trop facilement.
Ma logique est la suivante : on a un personnage. Ou un caillou. Genre Tom. On applique une échelle de valeurs à ce caillou. Et soudain on obtient un héros, un anti-héros, un méchant, un scrameustache... Eh oui ! Ça dépend totalement des valeurs qu'on utilise !
Prenez Gaston Lagaffe. Si la valeur est la compassion, Gaston se soucie autant des autres que Spirou. Il est donc tout aussi héroïque, et sur cet aspect le texte voudra nous rendre Gaston sympathique. Et si la valeur est la détermination ? L'esprit d'initiative ? Eh, les gars : ses inventions. Quand ce mec veut inventer un truc il y met du coeur. Mais si la valeur est la fiabilité, alors là forcément on a soudain un anti-hér- (zut trop tôt) méchant tout trouvé, gaffeur et flemmard au possible, ou juste tête-en-l'air.
Prenez Sombra à présent. Vous vous dites que non, c'est pas possible, c'est l'archétype du méchant, je veux dire mince, ce greuh est tellement en carton-pâte que c'est dur de trouver plus à dire sur lui que ça : "il est méchant". Mais... on reprend la détermination ? Eh, il s'acharne, après mille ans il a encore la rage au coeur. Si ça c'est pas tenir à ses rêves ! Et bien sûr il y a le joker de tous les méchants : le pouvoir. Mais si, on veut tous être important, fort, puissant, bref : Sombra menace une cité entière, donc fort ouais on va cocher la case.
Même Cartman, quand vous y réfléchissez, a des... qualités. Cartman, c'est le petit gros râleur au bonnet de South Park, et qui défend des idées... pas très très gentilles. Mais Cartman réussit aussi à faire des choses dingues, et parce qu'il réussit, parce qu'il est fait des choses spectaculaires ou "hors du commun", eh... feux d'artifice, il vend du rêve.
Et c'est ça la différence entre un anti-héros et un méchant.
Quand vous considérez le méchant, vous dites qu'il est méchant selon les valeurs que vous n'appréciez pas chez lui. Mais ensuite, ouais, vous adorez haïr Jack dans Borderlands 2. Vous êtes fasciné par Ganondorf, surtout quand le mec arrive à mourir debout, le mec ! Et puis vous êtes pris par la folie de Sombra, par le côté pervers d'une Chysalis ou, pour moi, par la bestialité de Nightmare Moon. Soudain le méchant n'est plus juste un méchant... c'est un anti-héros.
C'est un méchant qu'on vous rend sympathique : Un exemple à ne pas suivre que vous appréciez.
Ça y est ? Le déclic s'est fait ?
Je vous avais dit que c'était logique. Une fois qu'on a décrété qu'un héros était, dans le texte, un personnage qu'on vous rend sympathique ; une fois qu'on observe que le texte vous rend les méchants sympathiques ; ces méchants sont des anti-héros. Des personnages pour lesquelles vous vous dites "moi aussi j'aimerais...", des persos' qui vous font rêver mais pour lesquels, à terme, le texte passe un jugement : on rit de Lagaffe, on démolit Sombra, on traîne Tiara dans la boue et tout rentre dans l'ordre. Vous faites "ooooh" parce que c'est la fin de la récré' mais le message est passé. Lagaffe est flemmard, ch'est pas bien.
Pour le lecteur, héros, anti-héros, méchant... tout cela c'est blanc bonnet et bonnet blanc. Le lecteur sait juste quels personnages il adore (ou adore détester) et lesquels il approuve (ou lesquels le texte veut lui faire approuver).
Pour l'auteur, l'important est de rendre les personnages sympathiques -- ça accroche le lecteur et ça assure qu'il continue à lire. Pour cela il faut leur donner des qualités, comme une grande intelligence ou une grande force, et peu importe si à côté ce personnage est sadique et maléfique. Et si vraiment on ne veut plus que le lecteur s'identifie à telle ou telle idé- je veux dire personnage, eh. On le transforme en vieille sorcière ou en crapaud, plus c'est moche et plus le lecteur voudra s'en dispenser. Merci les apparences.
Chaque histoire a un message, et comme c'est l'histoire (le narrateur) qui raconte, ce message sera toujours valorisé. Tout ira en sa faveur, plus ou moins arbitrairement. Ce peut être fait avec du feu d'artifice -- du drama -- question d'éviter que le lecteur réfléchisse, ou ce peut être fait un peu plus intelligemment, mais eh. Dans les deux cas, le héros est le messager et le lecteur libre d'approuver ou pas.
Donc arrêtez de nous gonfler avec des définitions dont tout le monde se fiche et continuez à nous distraire et à nous amuser avec vos histoires sans queue ni tête et vos messages parfois plus que douteux, pour le swag et les poneys, et bien sûr, fanficers,à vos plumes!
EDIT: À la relecture je le sens déjà venir, on me dira "mais personne ne dirait que Chrysalis est une anti-héroïne !"C'est vrai. Ma définition est purement technique. De fait, avec cette définition, il suffit que quelqu'un prenne un méchant en sympathie pour en faire, chez lui, un anti-héros. Même une fois réformé, je n'ai lu nulle part quelqu'un dire que Discord était un anti-héros.Arrêtez de regarder aux apparences, aux mots employés. Regardez ce qu'il y a derrière.
Hi'.
Mouais... bon...
(Je suis super flemmard aujourd'hui.C'est comme la flemme de base mais je porte aussi une cape.)
On est dimanche... Meta' va pas tarder à lancer son stream... et j'ai deux raisons de pas être super motivé à l'idée de passer ma journée sur une trentaine de pages de trad' pendant qu'il run son Evermore.
La première raison... bah la semaine passée était plutôt décevante : stream qui commence tard, quatre heures de pause et le run nocturne qui s'arrête au beau milieu pour pas de raison... grmf quoi. Il est où le stream de douze heures de fous qu'on m'avait promis ? Mais la seconde raison, bien plus triviale, est que j'ai pris pas mal d'avance. Il me reste 130 pages à faire en quelques 8 à 9 semaines, pour ceux qui ont calculé ça fait 14-16 pages par semaine. Il en reste 28 pour finir le chapitre 43... mais pourquoi je le ferais ? En fait, pourquoi je traduirais aujourd'hui ?
C'est là que j'espère très fort que Metasigma sera en forme et me poussera à m'y mettre.
Bref, comme d'habitude :
Va là -> Metasigma (speedrun en anglais)
Ou là -> Chapitre 43 (FO:E, traduction)
Moi j'ai mon jus d'orange, mon gâteau au noix et le doc' ouvert, dès que Meta' se manifeste je pony up et je retrouve ma bonne humeur, promis, mais d'ici là je passe le relais, fanficers,à vos plumes !
EDIT: La nuit est même pas finie et je peux déjà la conclure. Je suis tombé malade en plein milieu (je vais bien \ o / ), je n'ai traduit que trois pages et je ne compte pas rouvrir le document. Par contre je m'amuse comme un petit fou à coder en C++.Secrètement je me dis que de toute manière j'ai de la marge et que si j'ai des remords j'essaierai de rattraper ça en semaine, mais là buck, je suis pas en Meta'.
Coucou les gens, ici Cesese, juste pour prévenir que je me suis remis à l'écriture de ma fic. Après de longs mois à ne plus écrire, mes mains me démangeaient. J'ai donc tout repris à zéro, j'ai relu ma fic, remit un peu d'ordre, corrigé quelques fautes (les quelques que j'avais faites :p) et repris du poil de la bête.
A présent, j'utilise le logiciel Celtx, qu'Eiden m'a fait découvrir, à la base pour faire un scénario pour des court-métrages. Ainsi, j'ai découvert qu'on pouvait y créer des "novels", et bien que le logiciel ne soit pas très open-source (à mon sens, qui ne doit pas être bon, c'est juste que je peux pas y ajouter de machins comme des images, des catégories d'objets etc…) et qu'il soit fait à la base pour faire des films, je lui trouve une utilité particulière.
Pour m'illustrer, voici un exemple de ce que j'utilise, et qui me facilitera grandement la tâche :
Je ferai peut-être aussi un google doc accessible à tous, pour que vous puissiez voir ma progression (et surtout me conseiller / corriger / contredire :D)
Voilà pour les nouvelles, il y a des chances pour que le chapitre 4 soit finit ce dimanche (ou alors pendant la semaine prochaine), sachant que je suis encore en vacances pendant une semaine.
En parlant de vacances (transition de ouf), quand elles seront finies, les cours reprendront et l'internat avec. J'aimerais donc vous dire un peu (beaucoup ?) pourquoi je risque d'être lent dans mon écriture.Premièrement, il faut savoir que ma motivation est très très souvent passagère. (Par exemple, il est possible que dès demain j'arrête d'écrire pour la fic et que je m'y remette après le nouvel an) Mais c'est bien parce que je suis motivé en ce moment même que je vous écris, donc y a plus qu'à espérer ô/. Ensuite, j'ai redoublé cette année car mes résultats étaient pour ne pas dire catastrophiques (des 0 en math pour travail non fait, ce qui faisait une moyenne de 10 environ, pareil pour la SI), et que forcément si je veux faire de grandes études, il faut des notes proportionnelles. Ainsi, cette année je me suis mis à bosser (Halelujah !) et il faut dire que je ne vais plus du tout aux postes informatiques à l'internat. J'ai des devoirs à faire (chose que je ne faisais pas l'année dernière, c'est mal je sais mais que voulez-vous, on me l'a tellement rabaché que ça me donnait encore plus envie de ne pas les faire), des livres à lire (pas forcément pour les devoirs, mais chut !), et tout ça fait que mes 2 heures d'étude par jour s'écoulent vite. En plus du fait que je ne serai peut-être plus chez moi le mercredi, vu que j'aurai club audiovisuel. Ainsi, à part chez moi où je ferai mon geek (en gros le week-end), j'aurai pas trop de temps à moi pour écrire, et j'ai trop de choses à faire en parallèle (entre autre, en plus de La Peste que je dois lire pour les cours / le bac, je lis 1984 que j'ai emprunté à un ami, Suzumiya Haruhi - le light novel bien sur, et si ce n'était pas assez, mon frère les a achetés en anglais :D J'en suis au tome 2 - et Les Chevaliers d'Émeraude - j'en suis au tome 4 - ; En plus, j'ai acheté The Dice Man, le premier tome de H2G2 et le roman El Nombre Del Viento, les deux premiers en anglais et le dernier en espagnol, qui sont dans ma catégorie "à lire"), donc ça n'aide pas trop pour ma motivation :D
Mais cette fic me tient à cœur, j'ai un scénario brouillon dans ma tête (mais pas de morale, rah, de l'histoire pour de l'histoire, c'est pas super super ! pour reprendre un peu Igibab qui le dit pour le Triste) et je compte bien en faire une bonne fic ! Donc même si je ne reprends pas la fic pendant 1 an, 3 ans, 5 ans, sachez qu'elle sera toujours dans mon cœur !
Mais bien sur, ce ne sera pas ma seule fiction :3 J'ai déjà écrit une fiction intitulée "Divagations equestriennes", qui est, je dois l'avouer, mal écrite (C'est un pavé, avec plein de fautes d'orthographe et de grammaire !), mais que je vais corriger et publier prochainement. J'écrirais peut-être d'autres divagations, peut-être écrirai-je une autre "vraie" fic, l'avenir nous le dira !
Voilà, pour conclure, je vais citer Alphonse de Lamartine, citation qui m'est restée dans la tête pendant que je finissais cet article (surement parce que je pensais au passé…) :
« Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours ! »
PS : Excusez les possibles erreurs de frappes, il est 2 heures du matin (eheh, toujours pas changé d'heure) et en plus j'écris sans correcteur de fautes d'orthographe.
Bien la bonne journée ou soirée à vous, gents amis, connaissances, lecteurs ou simples personnes de passage.
Okay j'arrête, je voulais juste faire une phrase qui sonne chic. Passons.
Je l'avais fait il y a déjà un certain temps sur un forum avant de commencer la publication de LLH, mais comme je ne vais plus sur ledit forum et que j'en manque à nouveau, je relance une campagne de recrutement d'OCs pour ma fic.
Petit topo. Pour ceux qui ne connaissent pas ce que je fais, ou qui ne se sont pas intéressés à ce projet (bon, c'est un peu bête vu que je trouve que c'est mon plus aboutit actuellement, mais bon, chacun ses goûts et impressions), ce qui m'occupe le plus en ce moment en écriture est La Légende de l'Harmonie. Le contexte de guerre "m'oblige" à faire intervenir des personnages, BEAUCOUP de personnages, bien plus que mon imagination ne peut en générer lorsque je rédige un chapitre, surtout pour les noms. Comme il serait lourd de désigner tout le temps un poney par un trait corporel (et qu'on serait vite mélangé si certains en avaient plusieurs), le mieux est d'avoir un nom à mettre. Associé à un physique si je réussis mon coup (ce qui n'est pas garanti, je suis sûr qu'un bon quart des lecteurs ne savent même plus la couleur de Moon ou de sa crinière ou pire, des ses magnifiques yeux émeraudes), et au pire associé à un caractère. Bref. Un nom, ça pose plus facilement un personnage qu'un trait, qui est plus de l'ordre du détail pour creuser le poney. (Au sens figuré, lâchez tout de suite cette pelle !)
C'est pourquoi je vais voir à la source. Où trouver des poneys ? Dans le show, oui, mais 3000 ans après, c'est assez dur m'voyez (bien que j'ai réussi pour certains). Alors autre part que dans le show, qui ne pose pas de problèmes de cohérence. La fanbase !
Bref, la demande est lancée, votre OC peut participer à la grande guerre. Dites-moi simplement son nom, son physique (précisez au moins terrestre/licorne/pégase, alicornes rejetés), son caractère et éventuellement le côté que vous aimeriez qu'il rejoigne. Une image en plus serait parfait.
ATTENTION ! J'ai avant tout besoin de noms ! Ce qui veut dire que si les besoins du récit le nécessitent, je risque d'oblitérer le reste des descriptions, bien que je ne vois pas de raisons d'affecter le physique. Mais le caractère peut être modifié, et TRÈS lourdement ! Bon, bien sûr, il peut mourir dans d'atroces souffrances également, mais ça, ce sont les risques du métier ^^
Voila, vous savez désormais d'où proviennent ces petits noms que vous pouvez voir en bas de chaque chapitres, et j'en profite pour remercier très chaleureusement ceux m'ayant déjà fait don de leurs OCs. (particulièrement Blackhoof dont l'OC est actuellement celui qui a eu la plus longue longévité par rapport au "temps de parole" ou "passé à l'écran")
Maintenant, vous pouvez aussi participer, sachant que je ne suis plus trop loin de la fin mine de rien (30chap sur 40 prévus), donc le nombre de place est limité.
Merci de votre attention :)
Salut les canards!
Ça coin?
*Oh mon Dieu...c'était nul*
Bref, si le nom de cet article ne vous dis pas ce qui va suivre alors vous êtes pires que Tutti!
Bref, une légère présentation s'impose.
Vous avez sûrement remarquez Potato Sword, la patate que j'ai tuée plusieurs fois. Elle fait partie de mes "problèmes". Pourquoi entre guillemets? Parce qu'ils ne me font pas tous ch*** comme certaines personnes de mon entourage. En l'occurrence, la fille du McDo qui a refusée de me donner un Happy Meal parce que je suis trop vieille et trop grande! Non, mais quand même?
Voici donc une petite présentation de mes amis.
Potato Sword:
Un poney invisible qui me trotte dans la tête en donnant des coups de balais quand je fais trop de bruits et le plus apprécié de ma communauté crânienne. Sa marque de beauté est une patate se faisant éplucher...
Il est brun, de la crinière au sabots et il adoooore me faire subir des trucs quand je dors.
Si vous avez perdu quelque chose, sachez que tout est de sa faute!
Tutti
LA meilleure pote de Potato.
Elle a pas vraiment de cerveau et réagi souvent comme...quelque chose?
Si un jour, elle vous parle, ses phrases seront entourées par ceci: #baka#
Ah oui,c'est la bilingue de l'équipe.
Pokemon Center
Contrairement à ce que laisse entendre ce nom, il n'y a pas de centre pokemon dans ma tête, enfin c'est pas vérifié...
Elle est la bibliothèque de l'équipe. Elle recense tout ce que j'ai lu à présent et croyez moi, avec vos fictions, elle se la coule pas douce...
Elle est aussi le centre de recherche. Si jamais j'oublie un truc, elle fouille dans les classeurs de ma tête.
Bref, c'est mon amie...
¿J'ai trouvée les dernières clopfic' lue que tu m'avais demandée, tu les veux?¿
Hin hin...
Blue Flamingo
Lui, c'est le master. Rien ne l'arrête , pas même mon crâne. Il m'a fait un de ces maux de tête un jour parce que Pok' avait pas trouvé une info...
Voilà mon équipe de bras cassés!
*Potato Sword*
#Tuttiiii#
¿Pokemon Center¿
?Blue Flamingo?
Yeaaaaah
Ayant plusieurs projets dans la marmite, je vais vous faire part de ceux qui ont déjà commencé ou que je compte réaliser. Ils ne seront pas forcément publiés.
Le coma de Twilight - chapitre 3- nom provisoire.
Le chapitre 3 est en cours, mais à peine commencé.
Ikigami - seconde livraison - nom provisoire
Je ne l'ai pas commencé. Chaque chose en son temps.
Rainbow et fière de l'être nom définitf
Cette fiction n'existerait pas sans l'idée d'EllyCoo. Pensez d'ailleurs à lui demander ses projets, elle a besoin de plumes pour les concrétiser.
Il va sans dire que ce sera publié, vu que j'ai eu son aide généreuse pour le scénario.
Ce sera un Slice of Life sous forme de One-shot, dont je ne peux pour l'instant pas révéler la longueur. La fiction ressemblera pas mal à un épisode de la série. A peine commencé.
Wonderbolt nom peut être définitif
En revanche, cette fiction ne verra peut-être pas le jour. Je vous présente quand même l'idée : un Slice Of Life de trois chapitres à la longueur indéfinie qui raconteront l'évolution de Rainbow Dash par rapport aux Wonterbolts.
Le premier racontera ses rêves d'enfance, le second son séjour au sein de l'élite et le troisième son ressenti quand la vieillesse l'aura empêchée de continuer sa brillante carrière.
Pas encore commencé.
Des modification à propos des one-shot "Jalousie" et "Retour dans le monde des poneys" auront peut-être également lieu.
Voila, j'aurais besoin d'aide pour m'aidée à trouver un titre pour le chapitre 12 de ma fiction: Le passé des trois princesses. Dans ce chapitre, le dénouement final, beaucoup d'émotion, bonne et mauvaise, une magnifique chanson, déjà apparue dans un précédent chapitre, je pensais également, y mettre de la romance, des regrets, de la tristesse, de la joie et des tas d'autres choses! Malheureusement, je ne peux pas vous en dire davantage, par risque de faire du spoil mais, si un brave, valeureux, dévoué, courageux et bon chevalier (féminin y compris bien entendu!) accepte tout de même de m'aider en acceptant également de se sacrifier, il(elle) n'aura qu'à me le dire par MP(message privé) et je lui donnerais plus de détail! Voir même le synopsis si celui-ci est fixé, ce qui risque d'être le cas! C'est la moindre des choses non? (Sinon, j'en fait pas un peu trop avec le: un brave, dévoué, courageux et bon chevalier? Par contre, ne croyez pas que j'essaye de remplir cet article, parce que c'est entièrement faux! Bon j'ai compris, j'arrête!)
Allez, salut et merci d'avance!^^
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