Comme vous l'aurez certainement remarqué, chers amis, j'ai changé mon image de profil à l'instant. À cela, une raison très simple : c'est le seul moyen de convaincre le co-traducteur de Xenophilia de créer un compte sur ce site. Voyez donc les sacrifices honteux que je suis prêt à faire pour vous, nos lecteurs.
En effet, lors de notre petit détour au Burger King du coin, j'ai été photographié avec une tête suffisamment stupide pour qu'il propose d'échanger son inscription contre ma tête. Ce que j'ai accepté.
Cependant, comme il serait assez pathétique de faire un article en croyant que vous serez passionnés par un moment de ma vie, j'en profite pour faire un regroupement de quelques petites choses que j'avais à dire mais qui ne méritaient pas à elles seules un article.
Je vais commencer par faire un point sur l'avancement de mes projets et sur ce qui est prévu/en cours.
Xenophilia : je pense en avoir dit assez sur les commentaires de la fic, mais je résume rapidement ici. J'ai assez peu d'enthousiasme pour la continuer, sans compter qu'un des traducteurs a partiellement jeté l'éponge. Mais je sais que beaucoup d'entre vous attendent la suite et nous encouragent. Je vais tenter de relire le chapitre 10 au plus vite, puis finir de traduire le chapitre 11 avant de le relire. Le chapitre 12 est en partie traduit, et mon collègue se sent d'attaque pour faire les suivants, ce qui m’allégera en quantité de travail à fournir. Bien qu'il soit peu probable que nous finissions pour la rentrée, il est toujours envisageable de finir avant 2015.
The French : pour ceux qui la suivent, ou qui l'aiment mais ne l'ont pas encore remarqué, j'ai posté un chapitre supplémentaire récemment. C'est le dernier chapitre, et c'est certain cette fois, donc je ne m'y attarderai pas plus, à vous de la lire.
Of Avians and Amorousness : Dun dun dun. Et oui, nouvelle traduction en approche. C'est une collaboration sur un petit one-shot que nous préparons ensemble avec Parrot. Cette fic vous contera l'histoire d'un ship à plumes plutôt original, à suivre...
Pieces of a Grey Cloud & The Snow on Her Cheek : pourquoi je les mets dans le même panier ? Parce qu'elles ont un point commun, elles n'avancent pas alors qu'elles sont « finies ». La relecture de TSoHC est un peu mise entre parenthèses car ceux qui s'en chargent sont... chargés de leur côté. Quant à PoGC, j'attends toujours une hypothétique mise à jour de Shining concernant un éditeur plus avancé permettant de contenir la mise en forme singulière de la fic.
Les autres projets : mes Croisades Consanguines avancent lentement ; ce n'est pas ma priorité, mais j'y travaille pour m'assurer de vous donner de la lecture de qualité au bout du compte. J'ai traduit une des trois fics presque dans son intégralité. Pour ce qui est de ma toute première fic, qui n'est donc pas une traduction, j'ai écrit environ 4/5 pages ; ça progresse et je suis relativement confiant quant à la direction que ça prend. Il me faudra encore du temps car j'avance à tâtons et que je suis suffisamment occupé pour ne pas être toujours d'humeur à avoir une imagination fertile, mais je pense que ça va donner un résultat correct. J'ai d'autres projets en tête, tels que des one-shot pour combler le vide et me changer les idées, et j'ai toujours une traduction en cours ; bref, vous risquez d'entendre encore longtemps mon nom sur le site si je me tiens à mes projets.
J'ai envie de vous montrer un peu de backstage concernant la traduction de Xenophilia. Il faut bien se l'avouer, même si c'est pas toujours drôle, on a parfois l'occasion de bien se marrer entre traducteurs et relecteurs. Je prends occasionnellement des captures d'écran quand des choses nous font sourire et j'ai décidé de dresser une sorte de petit bouquet.
Un intense débat sur l'utilisation du « ici » et du « là ».
Ce Ginster, je crois que c'est celui qui a le meilleur ratio de blagues balancées par rapport au temps qu'il a passé dans l'équipe. Il a notamment émis la théorie que les licornes étaient des GTI, à cause du turbolag et du temps de chauffe. Ou encore que nous étions atteints par moment de « dyselexei ».
Le meilleur pour la fin. Il lui arrive d'y refaire référence par moment, le rire reste malgré le temps qui passe. Ne jamais utiliser le verbe "localiser" lorsque vous parlez d'une brosse à cheveux.
C'est sur ce petit article sans queue ni tête que je vous laisse ; en attendant, vous avez le droit de vous payer ma tête. Je remercie aussi mes 42 abonnés, vous donnez un sens à ma vie.
Hi'.
L'occasion se présente à moi de reparler d'écriture et bon sang que j'ai peur... Non parce que le sujet en surface il est simple, attendez je vous explique :
"Fluttershy se rendit chez Twilight. Elle ouvrit la porte..."
C'est qui, elle ?
Voilà, on va parler de ça pendant dix plombes parce que la grammaire scolaire ne vous dit pas vraiment comment ça fonctionne. La grammaire vous dit que dans la première phrase il y a deux objets, "Fluttershy" et "Twilight", que ce sont tous les deux des féminins singuliers et que du coup "elle" peut désigner n'importe laquelle des deux. Et question de bien vous prendre pour des imbéciles on dira encore que le dernier objet introduit est le bon... Ou alors que c'est le sujet qui l'emporte.
Ouais un objet (on va dire "élément", vous allez voir tout de suite pourquoi) peut être "sujet" ou... ou objet. Ouais. Sujet, c'est celui qui agit, l'élément qui compte. Objet, c'est celui sur qui on agit, l'élément-outil à la limite. "Fluttershy se rendit chez Twilight", Twilight est juste la destination de Fluttershy, elle se tourne les ongles pendant que Fluttershy se foule les chevilles et vous savez dit comme ça je sais pas laquelle des deux bosse le plus...
Bref, avec cette logique, le sujet serait automatiquement l'élément désigné par "elle", woohoo, problème réglé ! C'était ultra-méga-facile-de-sa-mère...
"Fluttershy se rendit chez Twilight. Elle était en train de nettoyer les étagères..."
Ah.
Ah ah ah.
Fils de sa mère l'alicorne.
Okay je suis en train de jouer avec vous. Vous vous rappelez mon article sur l'inférence ? Ouais, le truc auquel personne a rien compris. En même temps c'est normal, c'est pas juste que je l'ai expliqué avec les sabots, c'est qu'il faut six mois minimum pour commencer à y comprendre quelque chose.
Mais appliquez l'inférence ici : "Fluttershy se rendit chez Twilight. Elle..." Le texte dit au lecteur qu'il y a un personnage féminin, rien de plus. Le lecteur doit faire l'hypothèse de qui c'est, à partir du... contexte oui c'est bien vous suivez, le contexte étant la phrase précédente vu que je ne vous ai rien donné d'autre. Par défaut la règle du sujet s'applique, pas de raison de changer de sujet, on fait l'hypothèse donc que c'est Fluttershy.
Mais c'est une hypothèse.
Elle peut être contredite.
Et quand le lecteur se retrouve face à "poney + étagère" ou bien il nous fait un beau bug de flemmardise genre "j'comprends plus rieeeeeen" soit il se rappelle l'épisode S01E03 où que Fluttershy nettoie les étagères et là il m'inquiète... soit il fait l'effort de revenir sur son hypothèse et il conclut que "poney + étagère = Twilight", et il fait donc sa nouvelle hypothèse, "elle" désigne Twilight Sparkle. S'te plait.
Ah et j'en profite pour expédier un détail extrêmement énervant : "une foule de poneys était en train de..." ou "une foule de poneys étaient en train de..." c'est du pareil au même, on conjugue comme on veut. La première fois on se concentre sur la foule, la seconde fois sur les poneys eux-mêmes. C'est ce qui permet d'écrire des : "le village se rallia à Twilight. Elles étaient excédées." Le "elle" se réfère aux villageoises et si j'avais eu le courage de vous écrire mon article sur la logique j'aurais pu vous expliquer en détail pourquoi, mais là croyez-moi juste sur parole. Le principe est le même, le lecteur fait une hypothèse sur "de qui on parle" et le contexte lui donne la réponse.
Bon donc l'article est fini ? C'est bon là, on a couvert tous les cas de figure ?
Ah ah ah ah ah ah ah ah vous êtes drôle.
Comme vous le savez si vous avez déjà lu ou écrit un texte, on a plus ou moins trois manières de désigner l'élément : (1) le nom complet, genre "Fluttershy", (2) une description, genre "la pégase crème" et (3) le pronom, genre "elle". Ce qui fonctionne aussi en position objet :
"Twilight en voulut à Fluttershy.""Twilight en voulut à la gentille jument.""Twilight lui en voulut."
Et là on aborde la question qui m'intéresse vraiment. Lequel on emploie ?
Un guide d'écriture pour fanfic', anglophone, avait conseillé d'utiliser au maximum le nom complet et le pronom, et d'éviter comme la peste la description. La raison en est simple : une description demande un effort. Le lecteur fait une hypothèse et une description, vis-à-vis de cette hypothèse, est comme une petite énigme à résoudre. "Okay jument donc c'est pas Big Mac', euh gentille punaise mais elles sont toutes gent- aaaah Élément de la Gentillesse okay Fluttershy". C'est marrant deux secondes mais effectivement quand tu as :
"Twilight s'assit sur son trône. La princesse de l'amitié se morfondait. La jeune alicorne appela Spike qui vit la petite jument violette toute piteuse et lui demanda : 'Équidé coloré à frange courte et une étoile sur le flanc, qu'est-ce qui se passe ?' L'ancienne élève de Celestia soupira."
Ouais. Ouais. Forcément, quelques "elle" n'auraient pas été de trop.
Mais inversement, je n'arrête pas de dire aux gens de décrire. Et effectivement, les moments où on se réfère au personnage sont idéaux pour le détailler. Je le fais constamment, c'est presque même systématique : Première mention du personnage, je donne son nom. Seconde mention, c'est quasiment toujours "le bébé dragon" ou "la jeune pégase" ou quelque chose comme ça. Tout simplement parce que ça me permet de décrire le personnage sans m'arrêter :
"Twilight se retourna : 'Spike !' Cria-t-elle vers la porte d'entrée. Un bébé dragon tout endormi entra en dodelinant de la tête, se frotta les yeux avec sa patte griffue et..."
Phrase intéressante pour la réactualisation mais passons, ce n'est pas le sujet. Notons aussi que j'utilise "elle" pour mentionner Twilight la seconde fois. Twilight donne le nom de Spike et au lieu de dire "il" je pars du principe que mon lecteur ne connaît pas encore le personnage (alors que je sais pertinemment le contraire) et donc au lieu de dire "Spike tout endormi entra..." ou "Il entra tout endormi..." je lui donne une brève description.
Génial. Super. Fantastique. Formidable. Extraboursiflant.
On a couvert un cas d'utilisation sur un bazillion.
Mec.
Notez d'ailleurs que la description peut être placée ailleurs. Par exemple, le geste de se frotter les yeux est l'occasion parfaitement gratuite de rappeler que Spike a des pattes avec des griffes. C'était parfaitement inutile mais c'est fait.
Alors on répète la question : quand utiliser le nom complet, la description, le pronom ? La réponse se trouve dans l'inférence, encore une fois : le nom complet est celui qui demande le moins d'efforts. On sait de qui on parle, sans ambiguïté, c'est direct, c'est clair, c'est flemmard puissance cent. Et répétitif. Notamment, dans la vraie vie on ne répète pas son nom toutes les trois répliques... "Eh Twilight, tu crois que tu..." non, dans la vraie vie on fait "tu crois que tu..." parce qu'il n'y a pas de lecteur à qui on doit mettre un gros panneau "tel personnage parle à tel personnage".
Donc la question c'est plutôt, quelle quantité d'efforts demander au lecteur. Par défaut, on va mettre le pronom :
"Fluttershy se rendit chez Twilight. Elle ouvrit la porte. Elle regarda à l'intérieur. Elle était seule. Elle trotta un peu puis elle réfléchit. Elle se rendit compte qu'il faisait nuit. Honteuse, elle ressortit en silence."
En cas d'ambiguïté, on répète le nom complet :
"Fluttershy se rendit chez Twilight. Elle ouvrit la porte. Elle regarda à l'intérieur. Twilight n'était nulle part. Fluttershy trotta un peu puis réfléchit. Twilight devait dormir. Honteuse, elle ressortit en silence."
Notez déjà que j'ai effacé un "elle" pour laisser vide. C'est le "puis réfléchit". Bon c'est un détail mais à quoi bon répéter des elles, si c'est toujours le même sujet c'est inutile : "Elle ouvrit la porte, regarda à l'intérieur..." On a un tas de connecteurs, "puis, après quoi, avant de, pour, et" et j'en passe au besoin.
Notez surtout qu'à la fin j'ai envoyé l'ambiguïté balader : pas besoin d'un énième "Fluttershy", on comprend que c'est Fluttershy.
Plus précisément, le texte a donné suffisamment de contexte avant de réintroduire le "elle" pour qu'on sache qu'on parle d'elle avant même de le lire : oui, je parle du "honteuse". Conjugué au féminin, cet adjectif contient toute une phrase qui dit "tel personnage a honte". Le lecteur est donc forcé de faire l'hypothèse "de qui on parle" à ce moment-là déjà, et comme c'est difficile d'avoir honte quand on dort, et que Fluttershy est légèrement en décalage horaire, le lecteur conclut que c'est Flutty'. Donc, au moment où j'écrirais "Fluttershy", le lecteur le saurait déjà. Pas besoin de me fatiguer, je remets "elle" et baste.
Testez. Normalement, "Twilight devait dormir. Elle ressortit en silence, honteuse" devrait être ambigu, au moins le temps d'atteindre "ressortit" (on ne ressort pas quand on dort), et demande donc plus d'efforts.
Je reprends vite pour les moins attentifs : (1) par défaut on se réfère au sujet précédent, (2) c'est une hypothèse révisable et (3) le contexte nous dit qui c'était vraiment. Avec plus ou moins d'efforts.
Maintenant, il faut savoir que ça m'a démangé d'écrire :
"... Fluttershy trotta un peu puis réfléchit. Son amie devait dormir. Honteuse..."
Ceci est une description. Ça demande plus d'efforts que juste "Twilight". Des amies Fluttershy en a cinq, il n'y en a qu'une en contexte donc c'est Twilight mais c'est déjà un bref détour. Alors pourquoi je demande cet effort au lecteur ?
Eh bien, déjà, parce que je suis en train de rapporter les pensées de la petite. Elle est en train de réfléchir, on veut savoir ce qu'elle pense. De même, "son" est un possessif, je parle donc en fait toujours de Fluttershy. "Sa maison", "son lapin blanc"... Ça me permet de maintenir l'attention du lecteur sur Flutty'.
Mais surtout, je suis en train de rappeler le contexte. À l'instant même où j'explique que notre timide préférée (paf description) a débarqué en pleine nuit comme une malpropre, je rappelle au lecteur sa relation avec l'autre personnage. Elles sont amies, du coup forcément qu'elle est honteuse d'avoir fait ça -- sans pour autant s'affoler. J'ai besoin que le lecteur ait cette information en tête.
Yup, toujours l'inférence. Je décris le personnage pour m'assurer que ce soit ce détail de Twilight auquel le lecteur pense lorsque je la mentionne.
On réessaie ?
"Fluttershy se rendit chez son amie Twilight. Elle ouvrit la porte et regarda à l'intérieur, mais la jeune pégase était seule. Trottant un peu, elle réfléchit et se rendit compte qu'il faisait nuit. Honteuse, elle ressortit en silence."
À chaque fois je me suis demandé "est-ce que je vais décrire ?" Et je dis bien à chaque fois. Et à chaque fois je me suis demandé "quels détails je veux mettre en avant ?" Et également "quel va être l'effort ?"
C'est pour cela notamment que je conserve le "elle" après Twilight. C'est ambigu mais pas beaucoup, j'exige au moins ce degré d'attention à mon lecteur. J'aurais voulu mettre "la timide jument", appuyer sur le côté timoré du fait qu'elle enfreint l'espace personnel de Twi', mais une description juste après le nom de Twilight aurait prêté beaucoup trop à confusion. D'ailleurs "mais la jeune pégase..." est encore trop ambigu. "Pégase" est censé faire conclure automatiquement à Fluttershy, mais le lecteur n'a pas ce degré d'attention et, tout comme Fluttershy, il s'attend à trouver Twilight. Du coup il s'attend... bah à ce qu'après le "mais" ce soit Twilight.
Pourquoi je m'entête à placer ma description là, à part une bonne dose de sadisme ? Parce que "elle est seule" est un moment de drama, la solitude, l'inquiétude, la fragilité, tout ça. Je veux donc rappeler au lecteur qu'on parle de Fluttershy, qui s'inquiète pour un rien. Et comme "timide" serait trop... euh... brut, on va dire, je dis juste qu'elle est jeune. "Pégase" sert à dire que c'est elle, pas Twilight, mais une fois encore ne vous y trompez pas, parce que le lecteur lui va s'y tromper.
Notez également que j'ai mis "son amie Twilight", une fois encore pour leur relation et donc les réactions de Flutty' à son intrusion. Sauf que là c'est placé à la truelle et ça se sent quand même pas mal...
Enfin, pour les deux derniers "elle", la question ne s'est pas posée. À chaque fois j'ai senti qu'une description supplémentaire serait de trop. Le lecteur a déjà dû résoudre l'énigme de la "jeune pégase", et je n'ai pas d'information nouvelle à lui transmettre. J'aurais pu faire "trottant un peu avec ses petits sabots crème (assombris par les ombres de la pièce)" mais ça contrasterait avec le reste de la narration dépourvue de description.
Ce qui me pousse qu'il y a un quatrième moyen de se référer au personnage : le passif. Par exemple, "La porte s'ouvrit." À moins que ce ne soit une histoire de fantômes ou qu'il y ait un courant d'air, on se doute que c'est Fluttershy qui a poussé le battant. Eeeyup. Mais là ça demande particulièrement beaucoup d'efforts, donc à moins que vous ne sachiez ce que vous faites, je déconseille d'utiliser le passif. Moi en tout cas je l'évite.
Je répète donc ma démarche :
1) Toujours donner le nom en premier2) Toujours donner une description juste après3) Par défaut, employer le pronom4) À chaque fois, se demander s'il faudrait décrire5) Se demander quel détail mettre en avant ; quel effort ça demandera au lecteur
Sachant qu'il y a d'autres manières de décrire le personnage et son état, une fois encore, en détaillant ses gestes ou son environnement. Pourtant, on a tous ces temps-ci le besoin viscéral d'écrire "la jeune princesse" et compagnie, tout simplement pour mettre un panneau "ceci est un texte post-S4", tout comme on n'arrêtait pas de dire "l'alicorne violette" après la S3. En y repensant punaise on craint, genre maintenant qu'elle a un château c'est une princesse... okay... non mais juste okay... juste...
Bref.
Ceux qui ont déjà un peu de mou dans le poignet et l'habitude de la plume trouveront que j'ai dit pas mal de banalités, et noteront que comme toutes les règles, il y a moyen de jouer avec. Notamment surprendre le lecteur, bla, bla, bla... mais pour ceux qui débutent ou qui voudraient expérimenter, je me dis que c'est déjà un petit moyen de repère.
J'avais prévu de dire encore un truc sur la thématique et j'avais aussi envie de parler de réactualisation mais euh on va laisser ça pour une autre fois...
Pour le moment je suppose que je vais juste conclure par, fanficers,à vos plumes !
Pouet.
Quelle belle entrée en matière.
Cet après-midi, je voulais vous parler un petit peu d'un projet que je suis en train de mettre sur pied. Hormis celui de conquérir le monde avec une armée de yaourts bulgares, je compte bien un jour, me mettre à vivre de mes publications. Le souci étant bien sûr, d'être édité et tout le bazar. Vendre en autoédition pourrait se faire aussi, mais tant que je ne suis pas connu, c'est pas vraiment ça qui mettra du beurre dans les épinards et qui me permettra d'avancer tranquillement dans le monde de l'écriture sans me préoccuper tout le temps de ce qu'il me reste sur mon compte en banque.
Du coup, j'ai eu une idée. Si (comme moi) vous passez votre temps libre à enchaîner les vidéos Youtube, vous aurez peut-être remarqué que depuis quelques mois, un site de kickstarting du nom de Tipeee s'est mis à pas mal tourner chez des gros vidéastes comme Durendal, Minute Papillon, ou encore Benzaïe. Pour faire simple, les gens donnent des sous, allant de 1 euro à une somme au choix, jusqu'au plafond choisi par la personne qu'ils soutiennent. Avec cet argent, par exemple, des vidéastes comme le Fossoyeur ou Doxa peuvent investir dans un matériel plus onéreux, capable d'un meilleur rendu. Et en contrepartie, la personne soutenue renvoie à ses soutiens divers petits cadeaux, ou service, par exemple, le script d'un épisode, ou une session skype.
J'ai donc voulu tenter le coup. Après tout, je fournis mes écrits sur le web depuis un peu plus de cinq ans, de même que mes conseils et mon aide en écriture. On m'a déjà demandé, et j'ai déjà fourni, des versions papier de mes fanfics. Alors pourquoi ne pas tenter l'expérience du kickstarting ?
Vous trouverez tous les détails ici : https://www.tipeee.com/chryselephantines
sur ma page Tipeee. Et soyons clairs : je n'oblige personne à débourser un euro pour moi s'il ne le souhaite pas. Je n'arrêterais jamais de collaborer avec Dark Blitz, Shining, ou Toropicana, tous les gens dont je sers de béta-lecteur, ou de critique, ou d'aide, sous prétexte que désormais, je vais essayer de chercher une petite assise financière. Je continuerais à écrire et à aider par passion.
Mais si vous me lisez. Si vous me suivez. Si vous aimez ce que je fais, et si les services que je propose sur ma page Tipeee vous semblent intéressants, et bien...pourquoi ne pas se lancer dans l'aventure ? Nous verrons bien où elle nous mènera:)
Bonsoir amis lecteurs !
Je vous vois déjà monter au créneau, hurler d’indignation et pleurer sur cette mise à jour. MLPFictions est devenu un site commercial, plus rien ne sera jamais comme avant.
Mon article est avant tout là pour vous rassurer. Rien de tout cela n’arrivera, vous n’aurez même pas besoin d’utiliser Adblock pour vous protéger de ce méchant envahisseur capitaliste.
Vous le savez peut-être déjà, MLPFictions est hébergé gratuitement par Radio Brony, il n’est donc pas question ici de parler de charges à payer. Il n’est pas non plus question d’aborder le sujet d’une utilisation de cet argent pour mes propres besoins.
L’idée de cette petite mise à jour est d’ouvrir la plateforme à de nouvelles opportunités et de remercier le travail bénévole de l’équipe. Par opportunités, j’entends la création et le développement de projets liés au fandom. Je pense à un stand aux Bronydays, je pense à la publication d’écrits sur un format papier, je pense au développement de nouvelles fonctionnalités plus onéreuses pour le site, je pense à un concours, je pense à une petite cadeau (matériel) pour l’équipe de validation et de modération qui passe des heures pour vous chaque jour. Les idées sont nombreuses et seront toutes discutées avec vous et validées par l’équipe.
Revenons au fondement même du système de publicité. Je sais à quel point ces encarts clignotants et envahissants peuvent être pénibles et c’est précisément pour cette raison que je m’engage à respecter les points suivants :
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Votre dévoué,Shining Paradox.
Hi'.
Tout d'abord, ceci n'est pas un article sur l'art de l'écriture. C'est juste que ce matin vers deux heures j'ai failli abandonner la trad' de FO:E. En cause cette phrase :
"Un poney inférieur aurait abandonné depuis longtemps."("A lesser poney would have called quits long ago." de mémoire)
J'aurais pu traduire par "un poney plus faible" mais je suis mesquin. J'avais déjà râlé sur le bourrinisme de LittlePip mais pour moi ici on vient de dire noir sur blanc que LittlePip était supérieure aux autres poneys. J'appelle ça de l'élitisme. J'ai l'élitisme un peu en haine. Je ne vais pas rappeler l'épisode S01E06 de FiM...
Et je suis obligé aussi de dire comment je l'ai perçu. Je l'avais dit, BroNie l'a relevé, que je traduis FO:E parce que "des gens le veulent, je peux le faire, je suis le seul". J'aimerais revenir sur la troisième proposition, le "je suis le seul". Cela ne veut pas dire que je suis le seul à être capable de le faire. N'importe qui avec un clavier et des connaissances d'anglais peut y arriver. Sans doute mieux que moi, d'ailleurs, je n'ai jamais caché traduire au kilomètre, ni tout le retard que j'ai pris. "Je suis le seul" signifie juste qu'il n'y avait personne d'autre de disponible.
Donc non, un poney inférieur n'aurait pas abandonné depuis longtemps. WaddleMoogle n'était pas inférieur ou "plus faible" ou peu importe comment on essaie d'atténuer ça. System qui a du mal à se motiver pour ses trad' ne m'est pas inférieur, bien au contraire.
Laissez-moi insister.
L'écriture a une tradition élitiste. À l'époque médiévale, la notion d'auteur n'existait pas vraiment. Il y avait une histoire, n'importe qui pouvait ajouter ou retrancher, modifier... bien sûr on a des noms et des auteurs un peu célèbres mais la "matière" appartenait à tout le monde. Avec la Renaissance ou quelque part par là l'auteur a repris de l'importance et c'est surtout avec le romantisme du XVIIIe siècle (lâchez-moi) que s'est créé le mythe du "génie" littéraire. Quand j'avais quinze ans, j'avais Rimbaud comme modèle, aka célèbre à 15 ans. Sinon c'était qui, Beethoven ou Mozart qui avait composé sa première pièce (de musique) à huit ans ?
En écriture donc, on a encore cette vision très forte du talent : soit tu es talentueux, soit peu importe tes efforts, tu resteras médiocre. Cela revient à dire qu'en écriture il n'y a qu'une poignée d'élus et que tous les autres ne valent rien.
Inutile de dire que ça rentre un "tout petit peu" en conflit avec ma propre vision.
Et on en vient aux textes eux-mêmes.
En général quand je lis une fanfic', je m'attends à ce que le héros fasse tout. C'est normal, c'est le héros. Du coup les autres personnages n'ont plus rien à faire et ne servent généralement que de "faire-valoir". Les méchants sont des cibles en carton et les gentils des lèche-sabottes. L'exemple le plus canonique est le traitement réservé aux soldats, et leur incompétence maladive. Dans le comic' FiM officiel, quand Shimmer veut traverser le miroir, la case d'avant elle est escortée par deux gardes, la case d'après les deux gardes sont assommés. Au coeur du palais de Canterlot. Le comic' ne prend même pas la peine de dire comment Shimmer a fait, elle l'a fait, c'est tout. L'idée même que des gardes royaux pourraient éventuellement faire leur boulot ne viendrait pas à l'esprit.
Alors imaginez mon plaisir quand je vois des textes qui donnent une vraie place aux personnages secondaires ! Les méchants du Dernier Sortilège, par exemple : ils ont leurs buts, leur vie, leurs rêves, leurs défauts et leurs limites... ils sont travaillés.
Imaginez mon déplaisir quand je vois des textes où la princesse Luna est envoyée pour aider le mane6 à retrouver Applejack et passe son temps à lire un livre. Merci pour rien.
Il y a bien sûr une considération littéraire là-derrière, l'idée de personnages "actifs" et de l'effort. Mais il y a surtout une croisade personnelle, au sens d'une idéologie aveugle et plutôt intolérante. Je l'ai dit cent fois et je le répète, tuer les poneys gratuitement, rendre les gardes complètement incompétents, ridiculiser un personnage secondaire... tout cela va inévitablement m'irriter. Dernier en date, Blueblood qui se pâme chez Acylius. Je sais que vous n'aimez pas Blueblood mais pour ridicule et détestable qu'il soit, ça reste un poney. Pas une marionnette pour faire rire les poulains.
Je.
Déteste.
Quand on méprise un personnage secondaire.
Et maintenant j'espère que vous commencez à comprendre pourquoi. Et pourquoi je suis fan de Luna. Luna est la petite soeur, elle vit dans l'ombre de Celestia. Peu importe ce qu'elle fait, peu importe la beauté de sa nuit, les poneys préfèreront toujours la lumière. Luna est faible, Luna est dédaignée et ah oui accessoirement dans la saison 4 elle n'est plus qu'un porte-manteau sur pattes. Et dire que les fans d'Applejack se plaignent... Luna incarne le "background pony", le personnage secondaire. Et je me considère comme elle.
Le comportement est pour moi le même, entre le personnage secondaire maltraité et l'auteur débutant qui se ferait démonter par ses pairs. Et j'ai beau être acerbe, pour moi c'est intolérable. Tout comme de mentir à l'auteur mais ça c'est une autre histoire.
Revenons à FO:E deux secondes. Au départ, on a LittlePip, la pouliche la plus quelconque de l'Étable la plus quelconque des Terres Brûlées. N'importe qui aurait pu être LittlePip, elle n'était destinée à rien. Trente-huit chapitres plus loin ? Le texte dit qu'elle est le messie et qu'aucun autre poney ne lui arrive au genou. Cette fille de p-
Mais FO:E n'est pas le texte qui maltraite le plus les personnages secondaires. L'exemple le plus hurlant est celui d'un texte anglais dont les prémisses sont banales : Celestia a brûlé vif la mère du héros et veut tuer ce dernier. Le héros rencontre un capitaine et un garde mais le capitaine décide que Celestia a un peu abusé et laisse le héros tranquille. Arrive la nuit et là le garde se dit qu'il va tuer le héros dans son sommeil. Jusque-là, tout est parfaitement normal, toutes les fanfics' font pareil.
Mais là le héros se réveille parce que c'est le héros, il affronte le garde en mode "tu m'cherches ?" pendant que tous les autres dorment toujours et il met le garde en fuite. C'est pas fini. On retrouve le garde terrorisé par sa défaite, donc là déjà le héros terrorise les gardes royaux rien qu'en les combattant... ouaaaais... et le héros laisse partir le garde. Mais. Le texte dit noir sur blanc que le garde regrette tellement son acte qu'il veut se suicider. Ouais. Cherche pas. Oh, et le héros le sait, comment aucune idée mais il le sait, et il ne dit rien. Le héros de l'histoire laisse consciemment partir un poney vers sa mort.
Je n'ai pas encore trouvé de fic' qui insulte plus le personnage secondaire.
Tout cela pour dire quoi ? Que quand vous négligez un personnage secondaire, vous faites la part belle à l'élitisme. Le héros est meilleur que les autres, c'est logique au sens où c'est le héros et qu'il doit être remarquable, mais cela revient aussi à dire que 99% de l'équinité est faite de bons à rien voire de nuisibles et ça je m'excuse mais c'est difficilement tolérable, ça tient de l'ignorance et du mépris. Ou alors libre à vous de vous croire supérieur à sept milliards et quelques de personnes...
Je ne vous demande pas de faire des héros quelconques. Encore une fois, S01E06, vous êtes bon à quelque chose ? Pas la peine de le cacher. Mais pas question pour autant de cracher sur les autres, voire de les humilier. Traiter correctement les personnages secondaires est difficile, risqué et demande des efforts. Je voudrais juste vous demander de faire cet effort.
Si vous pouviez arrêter de one-shoter les gardes à la douzaine, ce serait apprécié. Chacun de ces gardes est un héros potentiel. Voir une cantine entière d'étudiants lobotomisés par une chanson est agaçant, alors par pitié, essayez de vous mettre dans leurs sabots et de les considérer comme des personnages à part entière. Des héros méconnus qui se trouvent juste n'être pas au bon moment au bon endroit.
Vous pouvez très bien glorifier un poney sans cracher sur les autres. Merci d'avance.
Eu... Bonjour, je me nomme Yuki, et je suis fan de Vampony, et j'ai entendue parler d'une fanfic très connue où Vynil Scratch est une Vampony. Alors je me demander, si possible, si quelqu'un pouvais la traduire... Si vous acceptez, voila le liens de la fanfic: "My Roomate is a Vampire" .
M'enfin, si vous ne voulez pas, je ne vais pas vous forcer non plus... Tout ce que j'ai a proposer, c'est que si vous aussi vous voulez que quelqu'un traduise cette fic mais que vous ne le pouvez pas vous même, ce serais de dire en commentaire que vous la voudrais également. Merci d'avance a ceux qui participerons et a l'éventuelle traducteur.
Veuillez pardonnez les quelques fautes d’orthographe possible s'il vous plait...
Un titre un peu pompeux, mais de temps en temps, c'est bien de pas se moucher avec la cuillère en argent du coude.
Ce soir donc, nous allons parler de description et de sensation. Ben oui, comme indiqué dans le titre, dites-donc, c'est fou, ça.
Le camarade citoyen Vuld avait un petit peu traité le sujet ici : https://mlpfictions.com/blog/46/une-question-de-detail
mais j'avais envie de vous parler d'un petit truc d'écrivain qui marche bien, à propos de la description sensorielle.
Est-ce que vous connaissez Lovecraft ? L'auteur américain ?
Si vous avez un peu de culture de littérature horrifique, je pense que oui. Si vous avez un peu de culture geek, sachez que c'est le papa de ce brave Cthulhu. Et si vous n'avez pas de culture du tout, sachez juste que c'est un monsieur qui écrivait sur des humains rendus fous par des monstres bien méchants. En gros. Je me vais tuer par n'importe quel lovecraftophile, mais n'afout', je vulgarise.
Ce qu'il faut savoir, c'est que Lovecraft était très bon pour installer une ambiance, vous faire ressentir que quelque chose ne tourne pas rond, et qu'il y a trois monstres tapis dans l'ombre qui aimeraient bien vous tentaculer l'arrière-train. Le tout, en s'appuyant sur un autre type de description que celle dont à l'habitude de voir ici et là.
Je m'explique. Quand on veut décrire une scène, on a tendance, et moi le premier, à dire ce que l'on voit. A parler du héros qui entre dans le hall, qui voit la plante en pot, le tapis rouge et les rideaux de dentelle. C'est bien. Dans la majeure partie des cas, c'est suffisant pour se représenter la scène, et c'est le minimum qu'on demande à un auteur. Mais il est intéressant d'aller au delà.
Il faut partir du postulat où votre héros n'est pas qu'un être de papier. Que c'est un être vivant, du moins autant que se peut, qu'il a des émotions, et des sensations. Si vous arrivez à retranscrire ces sensations dans votre texte, vous aurez franchi un pas vers le réalisme (ou la vraisemblance) de votre histoire.
Prenons une situation : votre héros entre dans une grotte abandonnée. Vous allez naturellement parler de l'obscurité, des chauves-souris qui s'échappent vers la lumière, bref, de tout ce que le personnage voit quand il entre dans la caverne. Maintenant, demandez vous ce que vous ressentiriez vous, à sa place. Fait-il froid dans la grotte ? Oui ? Alors parlez des frissons qui parcourent son échine, et de sa chair de poule. Est-ce que la caverne sent mauvais, est-ce qu'il y a de l'eau ? Parlez des odeurs qui lui piquent le nez, parlez de sa perception de la rivière souterraine qui coule au loin. Parlez des gouttes d'eau qui tombent une à une, le long des stalactites.
Etc, etc.
L'important est de se représenter la scène à la perfection, de la vivre, avant de la retranscrire sur papier.
Bien sûr, vous n'êtes pas obligé de lister à chaque fois les cinq sens à chaque scène. Ce serait finir par tourner en boucle, et devenir quelque peu lourd. Mais dans votre prochaine description, essayez de rajouter un sens en plus de la vue. Juste un seul, de votre choix. Faites prendre du relief à votre texte, donnez lui de la chair, rendez-le vivant.
En bref, créez plus loin. Et vous créerez mieux.
PS : un dernier mot. Il existe une vieille théorie, qui déconseille d'écrire si on a pas soi-même fait l'expérience en question, de façon à pouvoir décrire au mieux ladite expérience en mots. La théorie est assez louable. Mais elle montre assez vite ses défauts : à moins que vous ne le souhaitiez absolument, je vous déconseille de partir aujourd'hui en Syrie les armes à la main, pour revenir compléter le chapitre de votre roman qui se passe à la guerre.
Sans même prendre un exemple aussi fort, je ne pense pas que beaucoup d'écrivains de clop aient eu des expériences sexuelles avec des poneys colorés qui parlent. Ou alors j'ai raté un truc et c'est pas sympa de m'avoir tenu à l'écart les copains.
L'important est de se mettre dans la peau de votre personnage, de ressentir à travers lui, de devenir lui. Un peu comme au théâtre. De cette façon, vous devriez avoir moins de mal à écrire votre récit de space opéra, même si vous n'êtes pas Dark Vador lui-même (et sachez que j'en suis navré.)
Je pense développer ma technique d'imprégnation dans un billet futur. Mais on s'arrête là pour ce soir.
Merci de m'avoir lu. Et si vous ne m'avez pas lu, sachez que c'est dommage, j'ai parlé de clop. Mais je vous aime quand même.
Hi'.
EDIT: En relisant cet article je me suis rendu compte qu'il est incompréhensible et comme j'ai la flemme et que c'est justement le sujet, je laisse tel quel. Enjoy.
Aujourd'hui on ne va pas discuter de littérature. Bon okay si mais on va faire un tel détour pour en parler que vous aurez largement le temps de l'oublier. En plus vous êtes en train de causer littérature à ma place donc ce coup-ci on va ressortir nos Woona, brohoofer les linguistes de passage et enfiler nos blouses blanches :
C'est de l'heure de faire de la science !
Ce que vous dites peut être très mal interprété. Interprété ? Ça veut dire quoi ? Eh bien, quand votre poney de compagnie se met à trépigner devant la porte, en général ça veut dire qu'il faut aller le promener. Le poney -- ou chien -- vous a fait passer un message que vous avez plus ou moins bien compris. Le message était : "je trépigne devant la porte". Vous, vous avez compris "il veut sortir".
Mais... mais mais mais ! C'est pas du tout la même chose ! Vous ne me croyez pas ? Très bien, le même poney -- mettons Applejack -- se remet à trépigner devant la porte. Vous êtes déjà en train de chercher la laisse (espèce de malade) quand vous entendez la porte sonner. Et là c'est la révélation : "je trépigne devant la porte" voulait dire "y a machin qui arrive" ! Même message, interprétation complètement différente.
"trépignement = trépignement""trépignement + Applejack + porte = promenade""trépignement + Applejack + porte + sonnerie = visiteur"
Si vos blouses blanches sont bien ajustées, vous avez l'obligation de ne toujours pas me croire, parce que vous ne comprenez pas bien encore ce qui se passe. Je vais donc faire une dernière chose : mettons qu'Applejack trépigne mais au salon, alors que vous êtes bien assis dans votre canapé, journal en main. La sonnerie a beau sonner, elle n'est pas en train d'accueillir quelqu'un, pas plus qu'elle ne veut sortir.
"trépignement + Applejack (+/- sonnerie) = jouer !"
Bon ceux qui possèdent un chien savent qu'il ne trépigne pas et ceux qui possèdent un poney savent qu'il agite la queue, lâchez-moi c'est pour l'exemple. On a donc trois fois le même message de base : "Je trépigne !" Et trois fois une interprétation différente, suivant le "contexte".
Contexte.
Contexte.
Cooooooooontex- retenez bien ce mot parce qu'il est l'alpha et l'omega de notre théorie scientifique. On a donc :
[message] + [contexte] = [interprétation]
Ou quelque chose comme ça. Le message c'est facile, c'est ce que fait le poney, c'est ce qui est écrit dans le texte, noir sur blanc, c'est littéral. "Il faisait beau à Ponyville" ça veut dire qu'il faisait beau à Ponyville, c'est la paraphrase parfaite. C'est aussi pour ça que ce début de texte est aussi mauvais : il ne nous dit rien !
Réfléchissez-y bien. Si votre poney trépignait en permanence déjà vous l'emmèneriez au vétérinaire mais surtout vous ne sauriez jamais s'il veut sortir, jouer ou s'il y a un visiteur... Alors imaginez que tous les textes débutent par "Il faisait beau à Ponyville..." Qu'est-ce que tu veux faire avec ça ?! En fait si, ça vous dit quelque chose : que c'est bel et bien une fanfic' MLP. Woohoo. Woo-buckin'-hoo. Dans les faits les gens mettent ça par défaut et à force de le retrouver dans tous les genres ben ça ne veut plus rien dire. Le poney a trop trépigné -- c'est la "saturation".
Vous avez vu ? On a parlé littérature ! \ o / Et c'est pas fini.
Le message, donc, c'est ce que dit le texte. En linguistique on parle de "discours explicite", parce que... c'est un discours... qui est, euh... explicite. On peut pas être plus explicite que ça (allez googler le mot pour comprendre l'ironie).
Le contexte, par contre, il vient d'où ? Le contexte c'est la porte, c'est Applejack, c'est la sonnerie... Okay préparez-vous à morfler, ça va être compliqué. Dans un texte, le contexte correspondrait à de la description, hein ? "Applejack trépignait devant la porte. On sonna." Mais rappelez-vous ce qu'on vient de dire, tout cela est explicite : on nous dit explicitement que c'est Applejack, qu'elle est devant la porte et qu'il y a une sonnerie. Oui le texte est en train de nous donner le contexte, mais si c'est explicite alors ça fait partie du message !
Alors c'est quoi, le contexte ?
Eh bien c'est votre mémoire de lecteur. Au lieu de : "Applejack trépignait...", mettons : "La jument trépignait..." Quel jument ? Toi, lecteur, qui n'as pas la mémoire d'un poisson rouge, tu sais qu'on parle d'Applejack. Ce n'est pas dit explicitement. Tu viens de rajouter du contexte. Tu as ajouté l'information : "jument = Applejack". C'aurait pu être n'importe quelle autre jument mais par un savant calcul d'une fraction de seconde, tu as su dire laquelle. T'es trop fort.
Et si je vous dis "Il faisait beau dans le Golden Oak." Okay, vous savez où on est ? Ce n'est pas dit explicitement, on a juste "le Golden Oak". J'aurais aussi bien pu dire "Il faisait beau dans le Pomtomtouyaka", c'est un nom propre aussi, un lieu précis mais vous n'avez pas la moindre fichtre idée de ce que ça peut bien être. Tandis que le Golden Oak, vous savez, bibliothèque de Twilight, votre mémoire a flashé comme un radar d'autoroute. Vous avez, une fois encore, ajouté du contexte.
C'est pour ça qu'en linguistique on parle aussi de "mémoire discursive" : le contexte correspond à la mémoire du lecteur.
Mais pas toute la mémoire. Bah oui. "Applejack trépignait devant la porte." Okay. Et là tu te rappelles que Rainbow Dash est bleue, que deux plus deux égal quatre et que tu as oublié de mettre un pantalon ce matin. Trois éléments de ta mémoire qui peuvent être ajoutés au contexte et qui... ne servent absolument à rien. C'est quoi le rapport entre la couleur de Dash et le fait qu'Applejack trépigne ? Y en a pas ! La mémoire est sélective, elle ne choisira que l'information, attention roulement de tambours : "pertinente".
Motherbuckin' pertinence dans ta face. YEEEEAAH !
Flexe-moi c'te théorie !
Okay fanboyisme à part, l'information pertinente est l'information qui permettre à quelqu'un d'interpréter votre texte. L'humanité a une boîte noire dans la tête qui lui permet, par un calcul improbable, de sélectionner suffisamment d'informations pour permettre l'interprétation. Sérieusement, vous voyez Applejack trépigner, il y a un bazillion de choses autour de vous, le plafond, les pantoufles, votre rendez-vous chez le dentiste, et parmi ce bazillion de choses vous avez réussi à sélectionner la porte. Comment vous faites ?!
Et puis, parfois, ça foire.
Une bonne partie du temps, le type en face n'a pas l'information qu'il faut. Par exemple quand je dis à quelqu'un "ton texte est générique", lui il n'y voit qu'une insulte. Moi j'ai tout un contexte de lectures, de critiques, de théories derrière. Générique n'est pas mauvais, les médicaments génériques soignent très bien, ce n'est juste pas le remède contre le cancer, tu ne feras pas la une d'une revue de médecine avec ça.
Il arrive aussi que le type en face ait le choix entre plusieurs informations conflictuelles. Applejack trépigne devant la porte, mais elle a sa balle en mousse préférée dans la bouche. C'est quoi l'information qui prime ? La porte ou la baballe ? Tu lui ouvres la porte et elle ne veut pas sortir, okay là c'est sûr c'était pas la promenade ! Euuh... attention tiens-toi bien : le poney aussi interprète tes gestes. Quand tu as ouvert la porte, elle a cru que tu voulais la mettre dehors pour le soir. Bah oui, tu n'as pas mis tes chaussures et tu n'as pas la laisse. Du coup elle reste à l'intérieur et continue de trépigner, et toi tu te dis qu'elle ne veut pas sortir, du coup tu refermes et... zuuuut !Même topo pour la fanfic'. L'auteur passe son temps à essayer de deviner ce que comprendra le lecteur, et le lecteur passe son temps à essayer de comprendre ce que veut lui dire l'auteur.
Quel exemple de malentendu je donnerais...
Un exemple qui me vient en tête est le début du Dernier Sortilège d'Acylius. Twilight est dans le palais, elle va trouver Celestia, blablabla elle embarque dans le dirigea- attends quoi ? Le dirigeable ?! Mais elle était dans le palais et... elles se sont téléportées sur des quais ou bien ? J'ai dû louper quelque chose... et effectivement j'avais loupé une ou deux phrases expliquant que le dirigeable venait en gros de se parquer contre le balcon. Normal. J'ai loupé une phrase, du coup il m'a manqué du contexte, du coup la situation m'a paru complètement délirante.
Oui, rappelez-vous.
Il y a un bazillion d'informations, et votre boîte noire dans la tétête est programmée pour ne retenir que l'information "pertinente", celle qui permet d'interpréter. Ce qui signifie que si vous lisez une phrase qui n'aide pas à l'interprétation, vous allez l'ignorer. Dans le cas contraire, vous risquez l'autisme : trop d'informations non filtrées, saturation, c'est comme si le monde entier vous hurlait dessus en même temps.
Donc oui, quelqu'un qui lit votre texte sélectionne parmi l'information que vous lui donnez et ne conservera que l'information qui lui est "utile", qui est pertinente. D'où souvent les "ah tiens je n'avais pas remarqué". C'est écrit noir sur blanc mais le lecteur a passé dessus parce que sur le moment ce n'était pas pertinent.
Et maintenant, pause.
Résumons.
[message] + [contexte] = [interprétation]"ce que dit le texte" + "ce qu'ajoute le lecteur" = "ce que le lecteur comprend"[discours explicite] + [discours implicite] = [inférence]
Jusqu'ici je vous ai dit que le lecteur allait ajouter de l'information pour interpréter votre texte, et que du coup il allait comprendre un peu tout et n'importe quoi.
Mais... mais le texte lui dit quelle information sélectionner. Comment, je n'en sais fichtre rien, mais un texte est bourré de signaux pour diriger le lecteur sur la bonne piste. Par exemple, "Blueblood eut un sourire trop large", explicitement on dit juste que Blueblood sourit, que ce sourire est large et que la largeur est excessive. Mais toi lecteur, tu es habitué à cette formulation, tu sais que "trop large" signifie faux, exagéré, que Blueblood a donc une arrière-pensée. Le texte te force cette interprétation. Tu peux la manquer complètement, par exemple si tu ne connais pas la convention ou que tu penses que Blueblood est un bon gars... mais le texte te le dit. C'est dans le texte. Ce n'est juste pas "explicite".
Et rappelez-vous, un texte est faire pour émouvoir. Il veut vous rendre triste ? Il ne vous dit pas "sois triste" explicitement. Ça ne fonctionnerait de toute manière pas. Riez, là, tout de suite. Pourquoi vous ne riez pas ?
Mais, implicitement, le texte vous suggère de pleurer. "Applejack trépignait en vain devant la porte. Son maître restait vautré devant la télévision. Elle racla le bois de la porte avec son sabot, gémit un peu. Seul le son trop fort de la télévision lui répondit." Implicite : animal négligé, maltraitance, triste. Ce n'est dit nulle part mais fortement suggéré (et bâclé mais zut quoi, vous avez vu la taille de cet article ?).
Voilà pourquoi je voulais vous parler de l'inférence.
C'est un mécanisme fondamental.
Rappelez-vous de l'article sur le "Défi de la nuit". Le calcul "truc + truc = truc" ? C'était une inférence. Un auteur dit "tu m'as mal lu" ? Dans un sens oui, c'est plutôt que le lecteur l'a lu avec son propre contexte, l'a interprété de son côté. Mais l'auteur est responsable (en grande partie) de cette interprétation. C'est son boulot de contraindre l'interprétation, d'éviter les malentendus. C'est pour ça que l'auteur a une toute autre vision du texte, et énormément de mal à se figurer ce que voient ses lecteurs : l'auteur a un contexte bien plus vaste dessus, il SAIT. Et quand on débute en écriture, punaise, c'est la croix et la bannière pour se mettre dans les bottes du lecteur. Je n'y arrive toujours pas.
Non, sérieusement. J'avais écrit, de mémoire : "Nulle n'est immortelle. Avant elles le soleil se levait déjà, après elles les licornes reprirent cette tâche." Comment ?! Comment vous pouvez ne pas comprendre ? Mais les deux lecteurs à qui j'ai soumis ce passage m'ont fait une erreur 404.
Du coup mieux vaut mettre les points sur les i (les princesses sont mortes), par sécurité. Ou bien ? Une information implicite est bien plus forte parce que ça vient du lecteur, pas du texte. Si le lecteur conclut que c'est triste, il sera triste. Et forcément quand on te crêpe des "Applejack pleurait, roulée en boule contre la porte d'entrée", pas étonnant que vous trouviez MyLittleDashie triste. Et notez que si je dis juste "Applejack pleurait", c'est triste, mais pas beaucoup. "Applejack pleurait, roulée en boule" c'est triste, mais toujours pas beaucoup.
Pourquoi ?
Parce qu'on n'a pas de contexte. On n'arrive pas à interpréter la situation. On ne sait pas ce qui se passe et du coup on veut bien se sentir triste mais on veut surtout savoir pourquoi. "... contre la porte d'entrée", paf, du contexte. Ouf ! On ne sait rien encore mais on a enfin un signal qui va contraindre notre interprétation. Elle a été rejetée par sa famille ? Elle s'est fait plaquer par Dash (qui est bleue, rappelons-le) ? Non, bien sûr, ça fait un article entier que je t'installe le contexte. Tu sais ce qui lui est arrivé, ce qu'elle vient de traverser, tu sais pourquoi tu pleures et si tu juges que c'est une bonne raison, tu vas compatir. "Applejack pleurait, roulée en boule devant une magnifique tarte aux pommes", euh... non mais disons que "magnifique" soit trop joyeux : "Applejack pleurait, roulée en boule devant une toute petite tarte aux pommes." 'Ala. Elle a perdu un membre de sa famille ? C'est la famine ?
Tant que le lecteur peut interpréter, tant que le texte lui donne matière à interprétation, la boîte noire tourne et le lecteur est content.
Et c'est comme ça que, scientifiquement, un texte fonctionne.
Voilà.
Et euh, voilà. Voilà... voilà voilà voilà...
Non je sais, ça reste un peu abstrait, vous avez plus ou moins compris mais on en fait quoi de tout ce cirque ? C'est pour ça que j'ai dit qu'on allait faire de la science et pas de la littérature. Ici je voulais vous expliquer un mécanisme qui est sous-entendu (implicite, ah ah) dans tous mes commentaires. Actuellement Igibab parle de jouer avec le lecteur et comment voulez-vous que j'en parle sans faire appel à l'inférence ?
Je voulais donc juste vous expliquer ce mécanisme, même vaguement, pour que vous ayez un peu mieux conscience de ce qui se passe quand on vous lit, ou quand vous lisez, et donc de la raison pour laquelle on vous supplie de décrire et en même temps on vous hurle dessus qu'on se fiche de la couleur de crin de la vendeuse de gaufres au miel.
Donc euh... voilà ? euh... fanficers,
à vos plumes ?
Sale vingt-et-unième lettre de l'alphabet à tous! ("salut")
Aujourd'hui (ou demain, ou plus tard selon quand vous lirez ça, bref), j'aimerais vous faire part d'une chose que, pour ma part, j'affectionne beaucoup quand j'écris: jouer avec le lecteur.
Par exemple, et cela risque beaucoup de se voir dans La Légende de l'Harmonie, j'adore donner beaucoup d'indices au lecteur qu'il doit recouper lui-même (bon, c'est parfois guider) pour trouver une information qui sera dite plus tard. J'aime dire que je joue au "Devine avant que je te le dise!". Ce système va plus loin que la supposition que peut faire le lecteur en analysant une situation ("Ah, untel va mourir, un autre va sans doutes faire ça"), car le lecteur doit vraiment combiner ce qu'on lui sert si il veut en faire quelque chose. Bien sûr, il peut se laisser prendre à la surprise (ou à la fainéantise) en attendant que l'information soit dite clairement.
De ce fait, sur ce jeu, j'aime aussi encore plus contredire ce que pensais le lecteur, alors que je lui avais laissé des indices qui lui ont justement fait pensé à ça. Dans ce cas, l'appât doit être visible, mais pas trop gros pour qu'il se laisse prendre au jeu et y croit jusqu'au bout.
Un exemple de ce genre de jeu que j'avais fais peut se retrouver dans Je me Perds, et même la contradiction est visible sur la fin, dans le chapitre 9. (faire croire au lecteur qu'il ne se passera rien, alors que si)
Deux raisons me poussent à faire ça. La première, c'est déjà parce que cela m'amuse énormément de vraiment jouer avec le lecteur, mettre en place des indices pas trop faciles, laisser des zones d'ombres et, lors d'une contradiction, rester cohérent malgré tout. C'est pour moi presque aussi amusant que d'écrire le scénario en lui-même.
La deuxième c'est que, je trouve, cela rajoute un bon plus à l'histoire. J'ai noté que beaucoup de gens ont été intrigués par l'histoire des fictions qui se réalisaient dans Je me Perds, ce qui faisait parti des indices semés (et au final du cœur de l'intrigue, mais elle était faisable sans ce jeu avec le lecteur que j'ai fais). Cela donne une autre dimension à l'histoire car, si il le souhaite, le lecteur peut se mettre à réfléchir dessus, faire ses propres prédictions. (Et mazette quelle satisfaction lorsque les prédictions que l'on a pour une histoire sont exactes, pas vrai? ^^)
Dans un autre style de jeu, il y a le ultra-classique Cliffangher. Avouez que vous avez tous ragé au moins une fois devant une fin d'épisode/de chapitre en gueulant "QUOI!?" ^^ (exemple le plus frappant pour moi: Sherlock, saison 3, la fin du dernier épisode)
Le Cliffangher est assez dur à mettre en place quand on y regarde de près. En effet, il faut une révélation choc, un suspense, une attente d'explication, mais aussi couper au bon moment. Faire un cliffangher au milieu d'un dialogue est, certes déjà vu, mais très coton à mettre en place. Il faut que cela apparaisse naturel. Pas que le lecteur se dise que le dialogue a été mis en place que pour ce cliffangher, mais aussi pour réellement apporter quelque chose.
Il faut aussi justement le doser, car à trop faire baver le lecteur, ça peut devenir dangereux ^^
Enfin, en troisième, ce que j'aime autant que le premier jeu, qui lui ressemble, mais qui est très dur à réellement instaurer. Le petit élément qui semble insignifiant, mais qui a son importance. Un petit truc, un genre de détail au premier abord, qu'on glisse dans un chapitre, et que seul un lecteur avisé saura mémoriser pour se dire, plusieurs chapitres après, "Ah mais attends... Ça vient de ce truc il y a x chapitres!?". Un genre d'écho dans les détails.
Bref, vous l'aurez compris, pour ma part, j'adore énormément jouer avec le lecteur. Plus que lui raconter une histoire, je veux qu'il la vive avec moi! Un peu à la manière d'un maitre du jeu qui guide ses personnages. (pour les amateurs de RPG)
Qu'en pensez-vous?
PS: Pour informations, dans les deux chapitres actuellement publiés de La Légende de l'Harmonie, il y a déjà plusieurs jeux qui ont commencés à se mettre en place! :P Et vous avez le temps de chercher, il y en a que je risque de faire trainer ^^
Bien le bonjour tout le monde!
Tout d'abord, comme vous avez pu le voir dans le titre de l'article, nous allons parler de jeux vidéo (yaay!), et étant un joueur assidu, comment aurais-je pu passer à côté de ce sujet quand il s'agit de parler de fanfiction?
En effet, les jeux vidéos sont pour moi une excellente source d'inspiration et j'invite les auteurs de fanfiction qui ne sont pas passés par là à s'en inspirer pour leurs récits futurs.
Vous savez (ou pas, en fait), depuis que je suis modérateur pour MLPFictions, je cherche à m'intéresser d'avantage à ce domaine, et bien entendu, il fallait que le jeu vidéo et la fanfiction se rencontrent dans ma tête, surtout quand il s'agit de My Little Pony: Friendship is Magic.
Vous ne pouvez alors qu'imaginer les possibilités que cela laisse aux auteurs potentiels: vous adorez un jeu vidéo particulier? Pourquoi ne pas s'en inspirer pour écrire une fanfiction en reprenant le concept du jeu et en l’adaptant comme bon vous semble? Tant vous aurez le concept, tant vous pourrez continuer à écrire.
Je résumerais bien ce dont je parle par cette phrase:
"Imaginez deux univers qui se rencontrent pour former quelque chose d'unique."
Par "deux univers", je veux parler de l'univers du jeu vidéo en question et de celui de MLP:FiM et par "quelque chose d'unique", je parle bien sûr de la fanfiction résultant de cette rencontre.
D'ailleurs, une "fanfiction", mot composé de "fan" et de "fiction" est une fiction écrite par un fan qui reprend le concept de ce dont la personne est fan. Ce qui veut bien entendu dire que les jeux ont aussi leur place dans ce domaine.
Et My Little Pony, là-dedans?
J'y viens: avec MLP:FiM (ou tout autre show, bien sûr), les possibilités ne se comptent plus! Vous avez tout d'abord un concept, une histoire... Et puis d'un coup..! Un autre concept et une autre histoire viennent tout chambouler et se mélanger à ce premier concept et cette première histoire.
Regardez par vous même, nous avons eu droit à Fallout: Equestria, basée sur le jeu post-apocalyptique Fallout, ou encore Silent Ponyville, reprenant le concept de Silent Hill. Nous avons même eu droit à Pony Corpse Party, prenant place selon le jeu d'horreur RPG Corpse Party (pardonnez-moi, je n'ai pas lu ces fanfictions :c).
Ces quelques exemples vous montrent à quel point la fanfiction (dans le cas présent: MLP:FiM) et les jeux vidéos sont deux univers proches qui ne demandent qu'à se rencontrer le temps d'une fiction.
Et c'est peut-être vous qui ferez que cette rencontre sera inoubliable aux yeux des lecteurs! Si l'envie vous prends, n'hésitez pas à prendre votre jeu préféré et à commencer à écrire l'esquisse qui sera peut-être le début d'une grande aventure dont vous serez l'unique narrateur. Je vous y encourage!
De plus, pourquoi ne pas écouter la soundtrack du jeu en question (si toutefois, celui-ci en possède une) en écrivant votre fanfiction? Cela vous encouragera d'avantage à continuer!
N'oubliez pas d'aller voir cet article qui vous aidera, j'en suis sûr, dans l'écriture de votre fanfiction.
Encore quelques mots?
Eh bien... Je pense que pour écrire une fanfiction basée sur le concept d'un jeu vidéo, il faut avant tout y mettre de l'originalité, voire même réécrire un scénario.
Il est vrai qu'une fiction de ce type ne peux être appréciable si ce n'est juste qu'un copier-coller "ponyfié" du jeu dont le concept est reprit.
Pour finir, je dois dire que de mon côté, je pense commencer à écrire en suivant quelques concepts de jeux bien connus. J'ai joué à beaucoup de jeux, beaucoup de jeux qui me laissent donc une piste et une chance de m'introduire dans cette grande communauté qu'est celle des auteurs de fanfictions.
Enfin, n'hésitez pas à réagir, à poser des questions, à m'encourager, ou juste à laisser un petit commentaire sur cet article. Je me ferais, encore une fois, une joie de vous lire et de vous répondre. c:
Avec mes salutations,
Graco'
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