Hi'.
"Ce message a été édité pour des raisons de propagande."- Lunar Guard
Thy queene Luna ! Amatrice d'histoires et n'ayant rien d'autre à faire de ses nuits invite les plumes de son royaume à la distraire, à l'instruire et à l'émouvoir sur le sujet de son choix...
Bienvenue pour la seconde saison des Lunatiques, une série de défis pour les fanficers brony francophones ! La pause a été longue mais les habitués se souviennent comment ça fonctionne -- et pour les autres, voici ce qu'il en est.
Les Lunatiques ont lieu toutes les deux semaines. Le dimanche soir à minuit pile (ahem) je donne un sujet. N'importe qui peut alors participer et a une semaine, jusqu'au prochain dimanche soir minuit, pour m'envoyer sa participation :1) Par MP sur MLP Fictions2) Texte brut, doc' ou GoogleDoc3) de 300 à 9'000 mots4) Tout public, merciJe confirme à chaque fois quand j'ai reçu, lu et approuvé le texte. Puis, le délai échu, je donne mon avis sur la fanfiction -- en ne disant que ce qui est positif, défi personnel -- et je crée un classement (s'il y a plus de deux textes).
Après quoi on attend encore une semaine, jusqu'à dimanche soir minuit, pour avoir un nouveau sujet.
Les Lunatiques jugent par le potentiel, donc n'importe qui a ses chances ! Yup, du moment qu'il y a de l'effort et de la passion, même le débutant peut l'emporter haut le sabot ! Et bien sûr n'oubliez pas que vous adressez vos histoires à la princesse Luna...
Oh, et vous pouvez accéder à toutes les anciennes Lunatiques ici : Lunatiques
Il ne me reste donc plus qu'à vous dire, fanficers,à vos plumes !
Hi'.
Inomsim a posé une question, et comme d'habitude j'ai cherché le chemin le plus tordu possible pour y répondre. On va donc parler de détail et je vous prie de vous poser les bonnes questions, comme par exemple :
Vous vous rappelez de l'école ?
Vous avez déjà stressé à un oral de français ? On vous passe un texte tout pourri et vous avez une fichue demi-heure pour trouver des trucs à dire sur ce torchon. Sans offense pour l'auteur, son texte est formidable, mais on vous demande soit de faire du par coeur soit d'avoir le don d'omniscience... Y a rien à dire, vous ne comprenez rien, ce texte vous barbe et secrètement votre professeur pense comme vous.
Depuis lors, la science du langage est passée par là. Et ce que cette science privilégie, c'est la comparaison (les "paires parallèles" comme qu'on dit). On prend deux textes, on compare, science ! Donc depuis lors je fais pareil quand j'analyse un texte, je le compare avec un autre. Avec beaucoup d'autres. Avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'autres textes. Ouais forcément quand on a une bibliothèque de fanfics' au compteur, ça aide.
Mais si ce n'est pas le cas, il reste une option : la paraphrase.
La paraphrase consiste à répéter ce que dit le texte avec vos propres mots. Alors oui, le professeur vous tuera si vous le faites devant lui, mais la paraphrase a ses avantages. Elle fournit un point de comparaison pratique, avec l'habitude. Je m'en suis rendu compte en parlant avec quelqu'un du premier paragraphe d'Equestrian Women, de PonyCroc, et c'est là enfin qu'on va presque bientôt retomber dans le sujet, promis.
Accessoirement, et rien que parce qu'il a utilisé les tags de façon cohérente, eh, allez jeter un oeil. Mais passons :
"L'horloge indiquait neuf heures quarante-cinq. Dans la banque, les clients faisaient la queue, calmement, attendant leur tour. Du fait de l'heure matinale, il n'y avait ici qu'une vingtaine de personnes, dont une bonne moitié étaient employés de l'établissement."
Voilà, vous avez une demi-heure pour parler de ce paragraphe. Vous êtes seul, page blanche, vous avez envie de pleurer votre mère et parce que le renard l'a dit, vous allez commencer par paraphraser tout ça.
Ma paraphrase donne : "Il y a une horloge. Elle indique neuf heures quarante-cinq. Il y a une banque et des clients qui font la queue. C'est le matin, il n'y a que vingt personnes. La moitié sont des employés." Notez que je n'utilise quasiment que des "il y a" et du verbe être, ce qui est normal avec une description. Mais surtout, notez ce que la paraphrase a laissé de côté : "calmement, attendant leur tour" a disparu, "vingtaine" est devenu "vingt" et la relation "du fait que" sur l'heure matinale elle-même simplifiée en "matin" a également sauté.
Oui ! Oui, on est enfin retombés sur nos pattes ! Ce sont des détails.
La paraphrase fournit le squelette, la base de la base, le niveau en-dessous duquel on ne devrait pas pouvoir descendre (notamment en éliminant adjectifs et adverbes). Alors c'est un peu faux parce qu'une banque, c'est déjà du détail... mais ne compliquons pas. Si on a bien paraphrasé, normalement, comme au travers d'un filtre, on a séparé le détail du reste.
Remarquez d'ailleurs quels détails on a : "calme", "attente", une heure matinale... mh. Ce texte essaierait-il de nous dire que... que tout était... mh calme ? (Si vous en doutez, lisez la première phrase du paragraphe suivant...) Les détails sont une manière de diriger le regard du lecteur, de lui faire voir la scène d'une certaine façon. Ici, le calme avant la tempête, aka le texte se prépare à un braquage.
Passons.
À présent qu'on a une vague définition de ce qu'est le "détail", c'est-à-dire tout ce qui échappe à la paraphrase... il est temps de revenir à la question d'Incomsim : comment évaluer la quantité de détails ?
De fait, PonyCroc adopte une solution qui en vaut une autre. Il pose un décor et il y ajoute des détails qui orientent le texte là où il veut. Il décide que c'est le matin parce que tous les casses ont lieu le matin et il met une horloge parce que tous les films commencent par un gros plan d'horloge. Ce sont des conventions que le lecteur saisit, reconnaît, qui lui sont familières et qui rendent le texte très, très confortable.
Juste un problème.
La banque n'est pas décrite. Les clients ne sont pas décrits. Les queues ne sont pas décrites. Les employés ne sont pas décrits. Le matin est tout juste vaguement décrit. L'horloge est à peu près décrite, à travers l'heure, mais c'est tout. Les quatre cinquièmes de ce paragraphe sont dépourvus de détails.
Ce n'est pas un mal. À quoi bon ajouter des fioritures ? On se fiche de cette banque, c'est juste une banque lambda. On se fiche des clients, ce sont juste des clients lambda. T'inquiète, on te décrira la mère et son gamin le moment venu pour te faire chouiner. On se fiche de savoir si le sol est fait de carrelage ou en bois, combien il y a de guichets ou la couleur de crinière du poney sur la photo' dans l'arrière-bureau à côté des toilettes. On s'en fout mais d'une force...
À quoi je répondrai deux choses.
La première est qu'on s'en fiche parce que ce n'est pas intéressant. Ce n'est pas intéressant parce que le texte ne s'y intéresse pas. Si le texte s'y intéressait, il nous le rendrait intéressant. Si c'était intéressant, on ne s'en ficherait pas. En d'autres termes, même s'il est fondé, je rejette l'idée qu'un objet "ne sert à rien". Le texte a décrété qu'il ne servait à rien. C'est différent. C'est tout à fait vrai, neuf fois sur dix je demanderai à l'auteur "mais pourquoi tu parles de ça, on s'en fiche". Ce n'est pas qu'il ne faut pas en parler : c'est que ce qu'il dit dessus est fichtrement hors-sujet.
La seconde est qu'on veut dire que tout est calme. Et pour dire que tout est calme, on a une banque, on a des clients, on a des employés. Pourquoi ne pas les utiliser ? "Deux files éparses de clients paressaient devant les guichets à peine ouverts." Ce n'est qu'un jet, mais c'est déjà décrire, détailler. Soudain on voit un peu mieux les files, on voit un peu mieux leur attitude. On peut les imaginer dodeliner sur leurs pattes, bâiller, jeter des regards mous aux cordons rouge et or ou aux grillages des guichets. On peut voir l'employée encore en train de ranger ses affaires, la crinière hâtivement coiffée, qui sourit à son premier client. Et là non seulement on a installé la routine mais la routine est vivante.
En d'autres termes, dans ce paragraphe il y a un tas d'éléments qui pourraient être détaillés, pas juste pour le plaisir de détailler mais pour orienter le lecteur vers cette idée de calme, sans avoir à le répéter au paragraphe suivant. Les détails servent, justement, à mettre en scène.
Mon calcul est donc le suivant.
La paraphrase me donne X éléments : la banque, les clients, les employés, le matin et l'horloge. Cinq éléments. Mon objectif pour ce paragraphe est de dire que "tout est calme". Ma réponse est que plus de la moitié des éléments doivent s'orienter dans ce sens. "Banque + détail = calme", "client + détail = calme", etc... J'ajouterais des téléviseurs, pour l'aspect moderne et pour faire croire au lecteur que l'événement viendra de là, pour déjouer ses attentes. Je donnerais un aspect luxueux aux lieux, pour jouer sur la tentation. Je mettrais l'accent sur l'insouciance.
Prenez un paragraphe, comptez ses objets/éléments et voyez combien ont des détails. Voyez si ces détails disent la même chose (ou à peu près). Si c'est le cas, mon calcul fonctionne, sinon il faudra chercher la réponse ailleurs.
Mais quand est-ce qu'il y a trop de détails ?
Eh bien, jamais vraiment.
Ici je dois me rapporter à un autre début de texte, La dame de coeur de BroNie, où Spike passe six paragraphes, six buckin' paragraphes à "monologuer" devant son miroir sur un fichu vêtement. C'est un défaut ? Non ! Non, pas du tout. La construction est excellente, motivée, avec des transitions, un bel exemple à suivre. Je subis un peu parce que bon voilà, mais pendant six paragraphes on nous détaille un vêtement, et on empile détail sur détail sans se lasser. Ce qu'il serait impossible de faire avec la banque.
Pourquoi ? Pourquoi on peut détailler le vêtement et pas la banque ? Parce que le vêtement donne toujours de nouvelles informations. "Cet habit a une histoire > c'est un cadeau > niom niom repas > wash excitation > projet > argument dragon". Les détails font voir toujours plus loin, renouvellent l'intérêt. Du côté de la banque, on veut juste dire "tout est calme". Au bout d'un paragraphe c'est bon, on a compris, passe à la suite. Pour continuer à détailler la banque, il faudrait là aussi enchaîner sur autre chose, ajouter de l'information. Commencer à décrire la sécurité. Faire tourner le journal à la télé'. Parler du directeur qui n'est pas venu ce matin... Le lecteur ne se rendra même pas compte qu'on piétine sur place !
Le véritable problème pour évaluer la quantité de détails est que tous les lecteurs n'ont pas le même degré d'attention. Personnellement, dès qu'on me parle de l'horloge, avant même d'entendre parler de la banque j'avais compris que ça allait canarder. Mais ceux qui n'ont pas l'habitude de ces conventions peuvent avoir besoin qu'on leur dise noir sur blanc "tout était calme". On n'a pas tous le même bagage de lectures.
J'en reviens à la description de l'uniforme chez Inomsim.
On a donc un uniforme de Stalker, avec le capuchon, la bonbonne, le masque à gaz. Si au niveau de la description c'est bien fait parce qu'on découvre la combi' en même temps que le personnage la rajuste pour partir, ce qui la motive -- comme pour Spike qui s'apprête à sortir -- au niveau du détail c'est très pauvre. En soit ces éléments sont déjà des détails de l'uniforme, qui laissent entendre un environnement hostile et "inhumain", façon de parler. Mais ils ne sont pas détaillés eux-mêmes. Jusqu'à quel point l'environnement est-il hostile et dangereux ? Jusqu'à quel point y est-on préparé ?
Le texte nous a déjà intéressés à ces éléments, parce qu'ils sont motivés. Il a attiré notre intérêt, il faut en profiter. Puisque ces éléments servent à quelque chose, autant les exploiter.
C'est pourquoi je pardonne aisément à PonyCroc de ne faire qu'une banque générique dont la description tient à son seul mot, mais que je critique Inomsim pour n'avoir pas donné de la "couleur" à sa combinaison. Il n'y a pas la même utilité derrière, pas la même importance.
Le calcul est donc toujours le même : "capuche + ? = danger", "bombonne + ? = danger". J'avais pensé à l'usure, à la saleté, mais il a fait observer que Stalker est un univers plutôt propre, un "paradis mort". Enfin grmf quand même, parce que les fusils par la suite sont de la camelote, mais passons. Une fois qu'on sait ce qu'on veut suggérer au lecteur, le "paradis mort", alors autant exploiter nos éléments, leur ajouter des détails allant dans ce sens.
N'ayez pas peur d'en faire trop, on expérimente, si c'est trop quelqu'un finira par vous le dire et vous pourrez ajuster. Mais pour commencer, autant exagérer vraiment. C'est mon conseil en tout cas.
Et vraiment, n'importe quel élément est une excuse pour décrire.
Au travers du projet Hydre je demande aux gens de me donner un univers. Et ce que j'attends d'eux, c'est qu'ils me donnent des détails qui montrent l'originalité de ce monde. Le Griffonic, à ce titre, insiste lourdement sur la fierté et l'orgueil, au point de donner des détails que je n'arrive même plus à rappeler par la suite, comme les uniformes rouge et bleu et leurs boutons cuivrés qu'on donne même aux gens dans les soutes.
Parler de détail, c'est parler de "ton", d'"atmosphère", d'"ambiance", de "couleur", d'"expression", toutes ces choses vagues et abstraites.
Mais le détail, quand on calcule, c'est ce que vous voulez que le lecteur voie, et je finirai par l'anecdote du chien.
Imaginez deux personnes qui discutent, et l'une a un chien. Il dit "j'ai un chien." L'autre imagine aussitôt un bouledogue. "C'est un labrador." Bon d'accord, un labrador noir. "Il est blanc à pois verts." Ah ben mince... bon mais il est petit quand même "Il est tout petit petit petit il tient dans ma poche." C'est quoi ce ch- l'anecdote du chien est une façon de dire que les gens ont leur propre vision des choses. Les détails servent à éviter qu'il mette n'importe quoi. Dans un texte sans description, c'est le lecteur qui pose le décor et les personnages, qui décrète qui est qui et où est quoi, qui remplit les vides. Dans un texte détaillé, le texte lui dit "regarde cette chaise, tu ne trouves pas ça triste ?"
"Bah non, c'est juste une chaise."
"Mais la chaise reposait là, tirée de travers, au milieu des décombres de la bibliothèque."
Je n'ai pas de réponse claire, juste des détails que je glane ici et là dans tous vos textes et dans les quelques réflexions que vous voulez bien partager à l'occasion. Et c'est aussi pour ça que je répète encore cet encouragement, fanficers,
à vos plumes !
Bien le bonjour tout le monde!
Non, vous ne rêvez pas! Outre le fait que cet article soit mon premier, et comme vous avez pu le voir dans le titre, je suis actuellement en train de réaliser un modèle 3D de Littera Inkwell, la mascotte de MLPFictions.
Voici un petit exemple de ce que cela donne pour l'instant:
N'est-elle pas magnifique en 3D?
Comme vous le voyez, c'est un peu un mélange des deux versions de notre mascotte.
Je compte également faire un portage en tant que ragdoll sur Garry's Mod (qui paraîtra surement dans un autre article), de sorte à ce que les joueurs(euses) puisse jouer avec en l'envoyant contre tous les murs de la map ou en l'emmenant faire un stage d'initiation aux armes à feu... Enfin... De toute façon, c'est vous qui décidez!
Bien entendu, je n'oublie pas de citer mes sources. J'ai recréé Littera Inkwell en modèle 3D grâce au Pony 3D Creator de PonyLumen. N'hésitez pas y jeter un œil, même s'il reste des bugs apparents, je trouve qu'il est très bien fait.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser en commentaires, je me ferais une joie d'y répondre. c:
Avec mes salutations,
Graco'
Hi'.
Ca y est.
Il est 4h33 du matin. Après quatre soirs intensifs et une nuit blanche, septante pages en cinq jours, j'ai traduit le chapitre 37 de Fallout: Equestria. Cela ne représente rien pour vous, et vous aurez raison. J'ai deux mois de retard pour ce chapitre seul, et huit mois de retard sur la fic' entière. Ce n'est qu'une traduction parmi toutes les traductions et ce n'est de loin pas la meilleure.
Mais c'est aussi un chapitre de 110 pages, le plus long chapitre de la plus longue fanfiction du fandom MLP. Et s'il reste des chapitres de 70 pages après ça, je viens de dépasser le sommet, le pic, le plus dur est derrière moi.
Je m'autorise alors le plus long râlage de ma vie.
Mais avant.
Je veux remercier par avance quelques personnes. C'est beaucoup trop tôt pour le faire, sachant que ça ne viendra vraiment qu'une fois le point final traduit, mais c'est dû. c'est dû depuis longtemps.
Je dois remercier Waddle-Moogle qui, le premier, a tenté la traduction de ce monstre. À mes yeux cette traduction reste sa traduction, et il m'a fallu batailler longtemps pour retirer son nom sous le titre. Je ne l'ai fait que pour éviter qu'on lui demande les chapitres, ou autres désagréments. Waddle-Moogle est allé jusqu'au chapitre 8, et même si j'ai tout repris de zéro, il a défriché le terrain. Ignorer son travail serait injuste.
Je dois remercier avec force le groupe des bronies romands pour avoir supporté mes râlages incessants. Je sais que mon malheur les amuse mais avoir des gens prêts à vous écouter geindre en permanence est important. Sans le groupe, jamais je n'aurais pu aller aussi loin. Je serais devenu fou. Vous saurez bientôt pourquoi.
Je dois remercier tout particulièrement Bookman qui a accepté, après d'autres, d'être mon correcteur. C'est grâce à lui, notamment, que des horreurs comme l'insectépais ont été exterminés. Et même si je n'arrive pas à me débarrasser de mes temps verbaux ou de mon refus carabiné d'inverser le verbe et sujet, son travail dans l'ombre est titanesque. Il relit tout, il essaie de réparer du mieux qu'il peut le tas d'erreurs que je laisse derrière moi, et il y a du boulot. Sans lui, tout mon travail ne servirait à rien.
Enfin, et plus que tout.
Je dois remercier Metasigma. Vous ne le connaissez pas, c'est un speedrunner américain, et un brony plus ou moins, mais ce n'est pas le plus important. Metasigma joue à Secret of Evermore, et tente de le finir le plus vite possible. Il a détenu le record du monde, un temps, et se dépense encore pour le reprendre. Et il est célèbre dans la communauté française, à travers Mister MV mais aussi et surtout RealMyop qui a commenté son record du monde à l'époque, et qui l'a interviewé.
Metasigma est impressionnant. Le gars vient de passer ce soir sa 6'000 tentative sur un jeu buggé au possible. Il a décroché le record du monde avec une console de jeu, la seule connue à ce jour, qui faisait planter sa partie aux deux tiers une fois sur deux (le fameux "telescope softlock"). Il a dû changer de console, changer de jeu et changer de manette (deux fois) et il n'abandonne jamais. Quand je dis jamais, c'est jamais. Il représente une persévérance rare, aveugle et admirable.
Je ne suis pas là pour parler de Meta', il mériterait un article à lui tout seul, mais pour le dire simplement : il est l'alpha et l'omega de cette trad'. À ceux qui se demandent comment j'arrive à continuer cette trad', à aligner les pages, c'est lui. La réponse c'est lui. À chaque live stream de Metasigma, je rouvre le chapitre en cours et je traduis. Des heures durant. Tant qu'il continue, je continue. Tant qu'il ne lâche pas, je ne lâche pas. Il est l'âme de cette traduction.
Donc ça c'est fait.
Maintenant.
Fallout: Equestria (FO:E de son diminutif)... est une bonne fanfic' d'aventure. C'est même plutôt une très bonne fic' dans le genre.
De façon générale, les personnages sont intéressants, expressifs ; il y a des tas d'explosions, de difficultés, de trucs qui arrivent ; des retournements constants, des changements de décor sans arrêt, du renouveau ; un bon rythme, de bonnes descriptions... Et il y a de l'humour, etc... Je ne peux pas nier tout ce qui s'y trouve. C'est un bon récit d'aventure, du genre de l'aventure, toute la formule s'y trouve parfaitement exploitée et si vous voulez vous sentir important, lisez ce texte.
Je dois dire qu'en commençant la traduction, au chapitre un, vous pouvez vérifier mon commentaire de l'époque : j'étais impressionné. Les descriptions étaient vraiment au-dessus de ce que j'avais l'habitude de voir. Je voyais que le type avait l'habitude d'écrire et de raconter des histoires. Mais surtout, j'avais été pris de court par l'utilisation des personnages, beaucoup plus naturelle qu'ailleurs. J'avais affaire à des poneys, j'avais affaire à des êtres vivants. Et même si le premier chapitre finissait sur une fausse note... ça partait vraiment bien. J'étais confiant.
Et...
Et c'est à partir d'ici que je vais râler.
Je préviens, je vais beaucoup spoiler.
Non, vraiment, je pense qu'à la fin de cet article vous devriez connaître Fallout: Equestria comme si vous en aviez traversé le wiki'.
Si vous ne voulez pas de spoil, arrêtez-vous maintenant.
...
Bien.
La fausse note, sur laquelle je passais volontiers à l'époque, était que LittlePip, l'héroïne, assommait deux gardes de sécurité en faisant flotter un objet lourd sur leur tête. C'est con. C'est super con. C'est le genre de piège du niveau d'un enfant de huit ans. Je ne me fatiguerai même pas à l'expliquer. Sur le moment ce n'était qu'un détail et je ne m'arrête jamais à ça, mais je dois souligner en quoi c'était un prélude : les gardes sont ici ridiculisés.
Cela allait devenir une constante par la suite.
J'ai apprécié, dans les premiers chapitres, le danger qui confrontait LittlePip. Plus ou moins. En tout cas elle ne passait pas comme dans du beurre et cela était déjà notable, là où dans tant d'autres textes le héros est invincible. Dans le chapitre 3, LittlePip entre dans un bâtiment occupé par les ponillards (c'est "pillard" + "poney", oui j'assume). Elle a un pistolet et six cartouches. Soudain un ponillard la surprend. Dans tout autre texte, elle aurait tué le poney à coups de sabots ou tiré une seule balle. Ici, elle vide le barillet sous la panique. C'est une réaction crédible et normale, tout à fait adaptée à la situation -- d'autant plus que la petite n'a probablement jamais tenu une arme avant.
Donc oui, au départ tout cela s'annonçait pas mal...
Mais, dans ce même chapitre 3, le premier vrai "couac" s'est produit. Dans ce même bâtiment, soudain, un ponillard lance une caisse entière de grenades dans la pièce principale, forçant l'héroïne à se cacher dans une pièce attenante, une cuisine. Les grenades explosent. L'héroïne se relève. Et va fouiller le frigo.
Elle va. Buckin'. Vider le frigo. Je ne sais pas. Si vous vous rendez compte. Elle est au coeur d'un village de ponillards. Elle vient de subir le souffle d'une volée de grenades. Il y a des ennemis partout. Et la première chose qu'elle fait. C'est. Fouiller. Le. Frigo. Et je tiens à préciser que sur le moment, si j'avais trouvé cela ridicule, j'étais toujours d'avis que l'histoire était plutôt crédible, bien menée, et je laissais passer volontiers. Je n'allais pas râler pour une petite incohérence de passage, sans la moindre portée.
Non vraiment, j'insiste.
Quand je râle sur un texte, il m'arrive de lister un tas de trucs qui ne vont pas et de ne pas y revenir. Quand je fais ça, j'ai plutôt tendance à m'amuser, je liste des trucs au fond sans importance, des détails. Oui, ces détails peuvent démolir l'ambiance, mais au final l'histoire peut y survivre. Oui, l'action est absurde, mais c'est localisé, du moment que le reste de l'histoire tient la route je vais tout juste hausser les épaules. Et là on avait un récit qui tenait la route, on allait quelque part, on avait un héroïne équine et crédible, à laquelle je voulais bien m'attacher. Je râle sans vraiment râler, uniquement parce que je sais pertinemment que tout cela était annonciateur.
Au nom de Luna je n'avais aucune idée, mais cette histoire de frigo allait résumer TOUT LE RESTE. Et oui, je peux résumer FO:E à ce bref instant, à l'héroïne fouillant un frigo au moment le moins opportun. Ça défie le bon sens. Et ce n'était que le début.
Au début du chapitre 4, LittlePip se promène. Vraiment. Elle décide de visiter une usine et je décide qu'il n'y a plus d'intrigue. Alors oui, bien sûr, l'auteur sait certainement où il va tout ça, mais sur le moment je me contentais de suivre une héroïne qui ne savait pas où aller, et c'était tout. Or cette errance, malgré tous les éléments qui allaient suivre, allait durer jusqu'au chapitre 21. Du chapitre 4. Au chapitre 21. Avant le chapitre 4, nous devions retrouver une jument, mais cette jument l'héroïne l'oublie rapidement et n'y pense plus qu'anecdotiquement, comme tout bon joueur de Fallout préférant les quêtes secondaires à l'intrigue principale. On ne la revoit qu'au chapitre 7 ou 8, je ne sais plus, par inadvertance, et on expédie cette histoire sur un haussement d'épaules. Donc oui, jusqu'au chapitre 21 il n'y a plus le moindre fil directeur, juste l'héroïne qui fait des trucs d'héroïne. Et honnêtement je dis le chapitre 21 mais l'intrigue qui se révèle alors est à nouveau occultée pour du simple questage jusqu'au chapitre où j'en suis, où on découvre ben... que l'intrigue est franchement... non mais je vais y venir.
Vous n'avez encore aucune idée de ce qui nous attend.
Honnêtement, je ne râlerai pas trop sur ces premiers chapitres. Oui, il arrive à LittlePip de se surpasser, mais ça reste encore mesuré et puis, c'est un récit d'aventure, c'est l'héroïne, c'est normal qu'elle soit puissante. J'apprécie aussi et toujours que les ennemis lui opposent un minimum de résistance et paraissent, une fois encore, être plus que de simples chairs à canon.
En fait, je tracerais la ligne rouge vers le chapitre 15.
Au chapitre 15, on vient de finir une instance avec un dragon, et même s'il y a eu son lot d'incohérences, ça reste tout à fait mesuré, parfaitement acceptable. À ce stade de la traduction je suis toujours motivé, je ne trouve pas cela extraordinaire mais oui, c'est une bonne fic' et j'ai envie de lire la suite. Je me plaignais déjà alors de l'écriture au kilomètre mais c'est pour plus tard. On finit donc l'instance et on se dirige vers Manehattan.
C'est là que ça part en vrille.
Sur le chemin de Manehattan, il y a un combat qui reste gravé dans mon esprit. Pas pour les bonnes raisons. Une ellipse nous amène dans... je sais pas trop quoi, mais il y a des ruines et des ponillards donc on tire. Déjà, les ponillards on sait pas qui c'est, on sait pas qu'est-ce qu'ils foutent là, c'est une rencontre aléatoire de jeu de rôle et les ennemis ne sont jamais vraiment détaillés. Donc chair à canon. Ensuite, la manière de les vaincre est... ben comme tirer depuis le sol c'est ennuyeux, toute la bande embarque dans un chariot à pommes (pourri) que le pégase de l'équipe se met à tirer pour tourner au-dessus des ponillards. Ce qui est d'une stupidité sans fin mais eh, je ne vais pas discuter. Ce qui doit arriver arrive (à ce stade l'histoire a encore un peu d'amour-propre) et le chariot s'écrase sur un toit de bâtiment en ruines. Bon. Et là les ponillards, au lieu de monter massacrer tout ce beau monde, décide de camper en bas de l'escalier menant au toit.
Ce n'est pas la première fois qu'ils font ça. Au début du chapitre 3, déjà, les ponillards s'étaient amusés à mettre une mine à l'entrée de la boutique où l'héroïne avait trouvé refuge. Mais c'était motivé. Pourquoi tuer ta proie quand tu peux t'amuser avec ? C'était sadique, c'était ponillard. Ici... ici, c'est juste une facilité pour éviter que le groupe ne meurt et pour permettre une scène rigolote où que le poney regarde la grenade avant qu'elle n'explose. Si au moins la barricade avait servi à quelque chose mais non, elle est expédiée en un instant. Les ponillards ne représentent plus la moindre menace.
Oh, j'ai parlé de menace ?
Ce n'est pas mon problème numéro un, mais c'est peut-être l'incohérence qui revient le plus souvent.
Le texte se donne un mal de chien pour vous faire croire qu'il y a du danger. Et ensuite réussit admirablement à foutre en l'air ce danger par un tas de deus ex. Non, je m'excuse, c'est vraiment ça. Vous ne me croyez pas ? Préparez-vous à vous *facehoof* à répétition.
Okay, l'héroïne (LittlePip) se fait déchiqueter par le tir d'une mitrailleuse. Ça s'est passé dans l'abri je sais plus combien, à Manehattan. La tourelle automatique tire à la mitrailleuse à bout portant sur LittlePip et la déchiquète. Là vous vous dites qu'elle est morte. Non. LittlePip boit une potion et repart au combat, "comme neuve". Je ne plaisante pas. Même pas d'ellipse, même pas de quoi que ce soit, une potion de soin et c'est reparti.
Vous ne trouvez pas encore ça abusé ? Ah ah. Allez, au pif. Chapitre 28, je crois, LittlePip et sa bande sont dans une salle d'Étable (les abris de FO:E), un genre de bar. Un ennemi tire un missile dans la pièce. Je ne sais pas si vous vous représentez ce que c'est qu'un missile. Le missile explose. LittlePip n'a rien. Sa bande n'a rien. Pas d'éclat. Pas même le poil frisé. Rien. Je tiens à préciser que LittlePip n'avait aucun couvert, que les seuls couverts étaient des tables en bois (ça n'arrête pas les shrapnels) et que oui, elle était proche de l'explosion. Et qu'elle ne portait pour ainsi dire aucune véritable protection. Elle en est sortie indemne, même pas secouée.
Toujours pas convaincus ? Ce n'est pas comme si j'avais des dizaines de cas dans lesquels puiser.
Oh.
Je sais.
Je vais vous parler à présent de l'une des scènes les plus délirantes que j'aie lu dans tout ce texte. Si délirante que j'ai demandé Bookman de me retrouver ma réaction à chaud, que j'ai sauvegardé sur disque dur. J'ai. Rigolé. Pendant plus de vingt minutes.
Nous sommes donc aux environs du chapitre oh je sais plus 30-quelque chose. Le groupe se promène de nuit, dans des ruines, et utilise un sort de protection contre les armes à énergie magique. Car sans ce sort, le poney touché par une arme à énergie magique est réduit en cendres. Ce sort forme une orbe de lumière au-dessus de leur tête et tant qu'il y a cette lumière, ils sont juste blessés par le laser, mais pas désintégrés. Et donc ils se promènent de nuit avec des sphères brillantes sur la tête en plein territoire hostile, mais eh, comme dit, c'est un détail, je laisse passer.
Et là un ennemi caché tire un laser qui touche un membre de l'équipe, Xenith. Le sort évite à Xenith d'être désintégrée. Et le tir se contente de lui trouer le cou de part en part, y creusant une plaie large comme une orbe (comme un poing).
Donc là vous vous dites qu'elle est morte ? Ah. Ah. Ah. Non, pas du tout. L'infirmière du groupe arrête le sang avec une robe et environ quelques heures plus tard, Xenith reçoit des soins et guérit. Voilà. Ouais. Ma réaction à chaud. Un personnage a survécu pendant des heures avec le cou troué, un trou de la taille d'un sabot, des heures ! Ah et ça ne vous suffit pas ? La docteure en question s'est fait arracher la patte, aussi, ce sont des choses qui arrivent. Au chapitre suivant, il ne restait même plus une cicatrice.
...
Vous n'êtes toujours pas convaincus ?
Non mais pas de problème. Chapitre... oh ça doit être le 35, de tête. LittlePip et sa bande vont à un échange d'otages, plus ou moins. Et là je vous donne le résumé en images, pour ceux qui savent lire l'anglais : It's like the roleplaying dream. Pour ceux qui ne lisent pas l'anglais, restez avec moi, on est parti pour le pays des merveilles.
Donc, LittlePip se pose et va avec son équipe à la rencontre d'autres poneys. Les poneys en question sont des Steel Rangers, l'équivalent de la Confrérie de l'Acier dans le Fallout d'origine, et pour ceux qui ne sont pas familiers avec Fallout, ce sont des superarmures super puissantes avec de super armes de la mort. Le comité d'accueil est donc deux fois plus nombreux que les héros. Ce comité est composé de guerriers vétérans, surarmés, suréquipés, avec des canons antichars, des lance-grenades et lance-missiles, etc... Oh et il y en a encore une vingtaine à couvert, toutes armes braquées sur les héros. LittlePip ? Un caparaçon ridicule, des armes qui peinent à percer les blindages et... et elle est complètement à découvert, au beau milieu du feu croisé. Feu croisé qui ne manque pas d'arriver.
Comment ça se finit ? Les héros gagnent. Comment ? Je. Ne. Sais. Pas. Le texte ne prend même pas la peine de l'expliquer, on a droit à une ellipse et paf, victoire, massacre complet et total de l'ensemble des guerriers vétérans. Eeeyup. Oh, et la meilleure ? Avant l'ellipse on a quand même un détail. Un membre du groupe se fait percer par deux obus antichar et tombe raide mort. Donc là vous croyez qu'il est mort ? Ah. Ah. Ah. Vous êtes drôle. Non, il se relève dans la minute et reprend le combat. Il s'est soigné ? Non. C'est juste un goule. Parce que les goules régénèrent en moins d'une minute, après s'être pris deux obus antichar. Vous ne voyez pas mes sourcils froncés mais croyez-moi, ils sont froncés.
Oh mais attendez, attendez... vous n'êtes TOUJOURS pas convaincu que c'est du grand foutage de gueule ?
J'ai mieux.
Oui oui, j'ai encore mieux que ça.
Fin du chapitre 37, les héros sont empoisonnés, à bord de leur chariot aérien quand le pégase qui le tire perd conscience. Le chariot tombe alors dans l'eau empoisonnée et dérive jusqu'à une chute d'eau haute de trois à cinq cents mètres. Là vous vous dites, "c'est haut", mais j'aimerais que vous notiez que le pégase était harnaché à l'avant. À votre avis, durant le temps où le chariot dérive, il est où ? Eeeyup, la tête sous l'eau. Mais ce n'est pas grave, donc le chariot bascule dans la chute d'eau empoisonnée et tombe de mettons trois cents mètres pour s'écraser sur un aqueduc. Et là... là le pégase... se réveille... donc je rappelle qu'il était harnaché à l'avant du chariot, donc dehors, exposé, mais eh... et euh ensuite... euh... le pégase parvient à retirer son harnais, je suppose, le texte ne nous le dit pas, et à rattraper le reste de l'équipe avant que tout le monde ne s'écrase une seconde fois sur les rochers.
Une chute de cinq cents mètres, empoisonnés, noyés, après avoir perdu connaissance, mais attendez, attendez. Là je parle de poison mais je n'ai pas dit de quel poison on parle. Il s'agit du "rose", le pire poison de tout FO:E, pire que la "corruption" -- qui n'était qu'un rhumatisme de passage, chapitre 32 à peu près. Le "rose" peut tuer en quelques secondes -- les héros s'y sont promenés des heures -- et peut fusionner la chair avec les objets en contact, que ce soit le sol ou les habits, ou par exemple un harnais ou un chariot... Et donc le "rose" était partout dans l'air, et partout dans l'eau... Et maintenant le clou du spectacle : L'héroïne, LittlePip, portait un CAPARAÇON COMPLET sur elle. Une cuirasse. Sur sa peau. Tout du long. Dans le "rose". Pour le cas où s'écraser après cinq cents mètres de chute n'aurait pas suffi.
Il vous faut quoi.
Donc oui, le texte essaie de faire croire qu'il y a du danger mais très vite on tombe dans une routine absurde : deux minutes plus tard la menace n'existe plus. Un mars et ça repart. C'est un problème constant, systématique à partir du chapitre 15. Oh, je ne vous ai même pas parlé de la fois où LittlePip a tué une pièce entière de manticores avec un pistolet à aiguilles.
Bon, mais s'il n'y avait que ça, est-ce que ça justifierait que je râle ? Après tout c'est, encore une fois, un récit d'aventure. Le but est qu'il y ait des obstacles d'apparence insurmontables pour ensuite les surmonter, de façon spectaculaire si possible. Donc est-ce que c'est vraiment grave si l'héroïne se sort de situations où clairement n'importe quel poney aurait dû mourir ? Je me plains très, très souvent que le héros d'une fanfic' puisse faire ou résister à des choses que le commun des autres personnages ne pourrait pas. Mais c'est de bonne guerre. Vous, lecteur, voulez cela. Et même si je déteste voir les personnages secondaires traités comme des moins que rien... je ne peux pas le retenir contre la fic'. Seulement le regretter infiniment.
Mais FO:E tombe dans une facilité crasse, au point de nier ses propres règles. Je vous ai déjà parlé du "rose", de ses effets finalement complètement ignorés. Ce n'est pas grave. Mais vous vous rappelez des lasers ? Le texte le dit clairement, c'est encore plus radical que dans le jeu : un laser vous touche, vous êtes réduit en cendres. Depuis le chapitre 7 qu'on le voit.
Donc, chapitre 37... un robot tank braque un canon multigemmes sur LittlePip. C'est un canon à énergie magique, capable de déchiqueter un blindage, avec cinq tubes. La machine a le temps de tirer cinq lasers avant que LittlePip ne la détruise (...) et quatre des lasers sont arrêtés par le caparaçon complet. Là vous vous dites c'est normal ? Ahem. "Capable de déchiqueter un blindage". Une arme antichar. Tous les lasers jusqu'à présent traversaient le métal comme dans du beurre. Donc maintenant qu'on a conclu que la cuirasse de LittlePip était en impossiblion (oh par Luna vous ne savez pas...) parlons du cinquième laser. Le cinquième laser la frappe à la poitrine, et donc là vous vous dites qu'elle est morte ? Non, hein, vous avez appris votre leçon. Non, le laser est arrêté par une côte. Ouais, la côte est désintégrée et le reste du corps est en pleine forme. Oh et pour ceux qui demandent, non, la protection contre la désintégration était déjà tombée.
Et vous croyez que c'est tout ? La fanfic' ne fait pas que vous dire que c'est dangereux. Elle essaie de vous faire croire que LittlePip a mal. Par exemple, après s'être reçu un laser antichar dans la poitrine, LittlePip "garde un sabot à la poitrine" et "a du mal à respirer". Ouais. Ouais. Plantez-vous un couteau dans la main et regardez votre réaction. Maintenant imaginez une balle en plein torse. Okay maintenant un laser. Vous la sentez la crédibilité ? Mais ce n'est pas fini. Vous vous rappelez la côte "désintégrée" ? L'infirmière l'a réparée. Ouais ouais l'infirmière a utilisé sa magie pour reformer la côte désintégrée tantôt. Parce que.
Pour être honnête avec vous, c'est avec cette blessure que j'ai décrété que LittlePip était une goule.
Si vous n'avez toujours pas bien compris où je veux en venir, LittlePip est une bourrine en puissance. Non, vraiment, je ne plaisante pas. Quand je dis que c'est la fille de Raptor Sparkle, je suis très près de la vérité.
Par exemple, LittlePip peut voler. C'est une licorne, mais elle a découvert qu'elle pouvait se léviter elle-même. Oui, nous sommes en intersaison avant la saison 2, Twilight attendra la saison 3 pour pouvoir le faire, mais eh, tout le monde y avait déjà pensé. Ce qu'il faut comprendre c'est que LittlePip peut se promener en plein vol comme elle veut. Oh, et parlant de sa lévitation : elle peut soulever des wagons de train, ou plus si affinités. De fait, la description de sa compétence suggère qu'elle pourrait même déplacer le soleil et la lune, et je ne suis pas loin de prendre la blague au premier degré. Il y a un problème ? Télékinésie. Des tourelles vous tirent dessus ? Télékinésie, on retire les batteries. Un boss que vous n'aimez pas ? Télékinésie, il est mort.
Toujours au chapitre 37, qui est un festival à lui seul...
...
Vous savez quoi ?
J'étais sur le point de réécrire cet article, un second jet pour restructurer mon propos, mais ranaf'. Il est 5h57 et j'ai juste envie de râler. Donc laissez-moi restructurer ici : le texte est flemmard.
Gardez ça en tête pour plus tard : FO:E, la fic' la plus longue du fandom, est flemmarde. J'y reviendrai.
Donc, au chapitre 37 qui est un festival, le groupe tombe dans un piège. Ils tombent dans un champ de mines et soudain deux ennemis apparaissent sur les côtés pour former un bouclier et les emprisonner avec les mines. Donc là vous avez l'habitude et vous savez déjà qu'ils vont s'en sortir. La question c'est comment. Eh bien, LittlePip utilise sa télékinésie pour repousser mines contre les bords du bouclier. Ensuite sa keupine infirmière à côté d'elle crée son propre bouclier pour les protéger de l'explosion, réduisant déjà le piège à néant. Mais comme ce n'est pas assez, LittlePip active sur elle un émetteur qui tue tous les êtres vivants en quelques secondes. Les deux ennemis surpris relâchent le bouclier, les mines explosent.
Je vous laisse réfléchir à tout ce qui ne va pas.
Non, ce qui nous intéresse est qu'au moment d'utiliser sa télékinésie, le texte dit que LittlePip "sépare la mer de mines en deux". Avec un mot anglais un peu archaïque, oui c'est une formule connue, oui c'est une référence biblique. Et même si c'est une blague, c'est un peu l'idée. Je n'arriverais pas à décrire le nombre de fois où le deus ex de la télékinésie a été utilisé.
Tiens, parlant du chapitre 37, laissez-moi vous expliquer pourquoi je parle de festival. En début de chapitre, la troupe passe à côté de panneaux publicitaires. Et là le pégase explique comme quoi les panneaux feraient un bon blindage pour leur chariot aérien, parce qu'ils sont en je-sais-plus-quoi-ite, un métal super résistant, bien plus que le machintrucchosion plus répandu. J'aimerais que ça fasse tilt dans vos têtes. Les cuirasses des Steel Rangers, l'armure la plus puissante des forces armées équestriennes, sont en acier. Il existe un métal plus résistant dont on n'a jamais entendu parler... et un métal plus résistant encore. Et à quoi est utilisé ce métal ? À faire. Des panneaux. Publicitaires.
C'est sérieux.
Mais jusqu'à présent on a juste parlé de quelques invraisemblances. Bon, les combats ne sont pas crédibles pour un sou, le deus ex y est une constante et toute notion de danger s'est évaporée depuis longtemps. Et alors ? Ça ne rend pas le texte si désagréable ?
Au nom de Luna... vous ne savez pas.
Sur le stream de Metasigma, une personne a résumé FO:E encore mieux que moi. Moi, je dis que c'est la fille de Raptor Sparkle. Lui, il a dit que c'était l'histoire de l'héroïne la plus prétentieuse jamais vu.
Il a raison. À 120%. 118.6% périodique pour être précis.
LITTLEPIP EST PRÉTENTIEUSE ! Mais prétentieuse comme je n'avais jamais vu !
Le texte veut faire de LittlePip un parangon, une héroïne, un exemple à suivre. Du coup il faut qu'elle soit gentille. Du coup elle a constamment des états d'âme sur tout et n'importe quoi, et elle est censée subir des épreuves et se sacrifier. Et elle est censée ne jamais abandonner, toutes ces banalités... comme j'ai lu des bribes de la fin, je sais que je pourrais citer l'épilogue pour expliquer à quel point ce texte n'est qu'un vaste hymne à la gloire de miss bourrine, mais je ne vais pas le faire. Je suis là pour que vous ayez une idée des absurdités que j'ai dû me bouffer.
Par exemple.
Au chapitre 2, l'un des premiers personnages que l'on rencontre est Monterey Jack. Ce personnage avait tout pour devenir un équipier mais s'avéra une belle raclure -- et donc un personnage sympathique -- qui a manqué de tuer l'héroïne. Bien. Au chapitre... ouais 17 ou quelque chose, on retrouve ce même Monterey Jack et on apprend qu'il va être tué. Je vous passe les détails, sa vie est passionnante. Bref. LittlePip veut le sauver, parce qu'elle est gentille et parce que c'est un peu sa faute, et que Monterey a des enfants mais hein bon... et, chapitre 19, elle échoue. Monterey Jack est tué.
La fic' nous pleure une rivière sur le fait qu'elle n'a pas réussi à sauver un poney.
Alors juste pour précision, aussi : ce n'est pas comme si LittlePip avait essayé et échoué. Non. Ce sont ses potes qui ont dû l'empêcher d'intervenir en l'endormant. Ce qui n'empêche pas l'héroïne de se flageller comme quoi elle a échoué blablabla après avoir sauvé je ne sais plus combien de poneys et la moitié de Manehattan etc... En fait, la mort de Moneterey Jack au chapitre 19 est le premier échec de LittlePip, la première chose qu'elle ne réussit pas. Et accessoirement ce sera la seule.
Une fois encore : pour un récit d'aventure, c'est normal. Le héros doit se soucier des autres et surtout il doit réussir. C'est normal qu'il réussisse. Mais il est un peu beaucoup difficile de faire prendre en pitié un héros à qui tout réussit. Le texte le sait par ailleurs, en mettant en parallèle le poney lambda, souffrant de faim, de soif, des radiations... et LittlePip dont les problèmes existentiels sont de n'avoir pas sauvé un criminel.
Mais laissons Monterey Jack.
Chapitre... 35 je crois. Je vous passe les circonstances, il y a un village de cannibales, je ne vous spoile même pas, on le sait dix à quinze pages à l'avance. En le découvrant, LittlePip s'énerve et tue tout le monde. Puis a des remords et se dit qu'elle a été méchante et tout ça.
Alors, laissons de côté la question de savoir s'il fallait tuer tout le monde, ou juste prévenir les gens, ou peu importe... ça on s'en fout. Non, ce qui nous importe, c'est que LittlePip essaie de dire qu'elle a été méchante. Parce qu'elle a tué tous les poneys. Elle a même étranglé une pouliche tout juste jument avec sa magie. Donc là vous vous dites, ses remords et ses doutes sont légitimes ? Vous n'avez toujours pas compris. Elle n'a pas étranglé la pouliche, le texte est très clair là-dessus. Elle l'a laissée en vie. Et de fait, avant de tuer, elle a vérifié chacun des habitants pour voir s'ils portaient les marque des cannibales. Ce qui signifie que, dans sa rage, LittlePip a pris le temps de s'assurer de qui elle tuait.
Attendez, ce n'est peut-être pas clair pour vous, un autre exemple.
Chapitre 37, rappelez-vous, on vient de tomber de cinq cents mètres, de s'écraser en bas, et maintenant pendant que le pégase se débat nous on se noie dans l'eau empoisonnée qui emplit le chariot aérien. Voilà, vous y êtes ? Très bien. Vous faites quoi ? Vous êtes blessé, vous êtes empoisonné, à bout de forces, vous vous noyez, vous venez de faire une chute... eh bien LittlePip, elle, elle se préoccupe de sa keupine infirmière qui risque de se noyer. Et on va passer trois paragraphes à tenter de sauver la keupine infirmière de la noyade. Non, attendez, j'ai dit trois paragraphes ? Je voulais dire deux pages, vu que même une fois que tout est fini, l'héroïne veut encore se traîner jusqu'à sa keupine pour s'assurer qu'elle va bien.
Vous pouvez trouver cela mignon mais j'aimerais quand même remettre en avant le fait que punaise, LittlePip était épuisée et se noyait ! Au nom de Luna ! Quand tu te noies tu ne peux pas aider quelqu'un d'autre à ne pas se noyer ! Tu essaies de ne pas te noyer toi-même ! LittlePip veut tellement bien faire que ça en devient ridicule, voire absurde.
Honnêtement, pendant un temps le texte a voulu faire les choses correctement. Donner des défauts à LittlePip. Des mesquineries, des traits équins. Dépendance à la drogue. Jalousie... Même la curiosité, au final. Et aussi des difficultés à jouer le rôle de meneuse, une fois le groupe formé. Mais une fois encore, tout cela passe très vite à la trappe à partir de Manehattan, expédié et plus ou moins oublié à partir du chapitre 21, remplacé par un hymne à la gloire de la grande et merveilleuse LittlePip. C'est un de ces cas où elle est tellement "parfaite" qu'elle en est inhumaine -- et bien entendu inéquine.
Donc.
Ce que nous avons est un texte qui va vous dire constamment "admire-la" et qui va se forcer à la rendre trop gentille, donc très conne et très énervante, surtout avec ses questions philosophiques à deux sous et ses pensées saoulantes, tout simplement parce que derrière il n'y a que du vent.
Vous vous demandiez peut-être pourquoi je vous avais autant parlé de Metasigma, mais comparez. LittlePip est censée être persévérante, représenter une détermination sans faille. Mais punaise, LittlePip n'a jamais affronté la moindre vraie difficulté ! Tout lui est servi sur un plateau d'argent ! Elle empile les deus ex, non sérieusement, son groupe tue les alicornes par paquets de dix ! Elle n'a jamais connu la défaite, jamais, oubliez Monterey c'est de la foutaise, tout ce qu'elle fait lui réussit. Comment voulez-vous qu'elle représente la persévérance si tout lui réussit par défaut ? Metasigma se tue des mois, encaisse les échecs, persévère. "À vaincre sans périls, on triomphe sans gloire", LittlePip n'est qu'une parvenue là où Metasigma est un combattant. Et oui c'est bête d'utiliser ce terme pour un joueur de jeu vidéo mais il est vraiment acharné, il se relève vraiment de véritables gifles que le jeu lui inflige. LittlePip chouine parce que son caparaçon est taché.
L'un des deux m'a inspiré pour continuer, devinez LEQUEL.
Vous n'imaginez pas les pétages de plomb que j'ai eus. Je n'ai rien contre une héroïne puissante, si au moins le texte l'assumait. Mais le texte essaie de faire deux choses à la fois. Il me dit que c'est dangereux puis balaie le danger, et une fois le danger balayé avec une facilité décevante, il me dit de plaindre l'héroïne parce que c'est difficile. Foutage. De gueule.
Mais là je n'ai parlé que des combats et de l'héroïne.
Je ne vous ai pas encore parlé de l'histoire.
Oh bon sang l'histoire. Honnêtement, et même si c'est probablement la seule occasion de râler que j'aurais avant la fin de la traduction, je ne sais pas si j'aurais le courage de vous la décrire. Je n'ai jamais vu un tel paquet d'incohérences. Mais je peux au moins vous donner quelques détails des absurdités que j'ai dû subir.
Ainsi, dans les chapitres 30 et quelques, on apprend de la bouche de Twilight Sparkle en personne que les zèbres sont capables de tirer leurs mégasorts sur Equestria en l'espace de quelques minutes. Bon. Cela ne vous parle peut-être pas. Alors laissez-moi vous évoquer la crise de Cuba. Cette crise se résume au fait que la Russie allait disposer de missiles à proximité du sol américain, et donc pouvoir frapper ledit sol américain en moins d'une heure. Les États-Unis ont dit "non", ce n'était tout simplement pas une option. Si la Russie avait placé ses missiles, c'était la guerre. Tout simplement parce qu'autrement les États-Unis se retrouvaient à peu près sans défense. Donc quand la fic' explique que les zèbres pouvaient frapper les grandes villes d'Equestria en quelques minutes, je m'excuses mais non. Juste. Non.
Des détails de ce type, la fic' en regorge. Par exemple. Nous sommes bien avant le mariage, mais on retrouve des boucliers partout. Celui de l'infirmière, pour commencer. Celui des alicornes, aussi. Celui des princesses Celestia et Luna. Bon. Ceux des entrepôts, etc... celui du Single... okay il y a des boucliers partout et ils sont juste absurdement puissants. À ce titre le bouclier de la Tenpony Power a soutenu un mégasort. Question : pourquoi les grandes villes ne sont pas protégées ?
Vous allez me dire, "c'est impossible" ? Vraiment ? Vous n'avez pas idée des ressources qu'ils ont dépensées ailleurs, et ils n'auraient pas pu bâtir des boucliers géants... Bon, admettons. D'accord. Alors laissez-moi vous poser une autre question. Si les mégasorts peuvent tomber en l'espace de quelques minutes, à quoi servent les Étables ? Vous n'avez pas le temps d'y faire rentrer les gens. Vous n'avez même pas le temps de les avertir. Alors pourquoi construire des Étables, au lieu de construire des boucliers ?
Mais laissons ça, c'est de la logique falloutienne, c'est entendu.
Laissez-moi vous poser une autre question.
Vous êtes la dirigeante d'Equestria depuis mille ans. Votre royaume entre en guerre. Qu'est-ce que vous faites ? Si votre réponse était "vous abdiquez", félicitations, bienvenue dans FO:E. Oui, après six ans de guerre...
... six...
Okay excusez-moi, je dois râler sur ça aussi. La première guerre mondiale a duré quatre ans. Après quatre ans, l'Allemagne était à genoux. Niveau ressources, il ne restait plus rien. La seconde guerre mondiale a duré six ans. Là aussi, à la fin de la guerre la plupart des combattants étaient épuisés. Une guerre consomme des sommes astronomiques de ressources. Alors bien sûr, pour les américains une guerre peut durer longtemps : ils pensent à la guerre du Vietnam, qui a duré dix ans. Mais ils n'y ont envoyé qu'un corps expéditionnaire, et même si ça leur a coûté formidablement cher, c'était un conflit limité, pas une guerre totale, de type thermonucléaire. Pas un conflit ouvert avec la Russie.
Or c'est le cas avec FO:E : Equestria est en guerre ouverte, directe, avec les zèbres. Et, avec les Ministères, il y a clairement une économie de guerre qui s'installe. On parle de guerre totale. Ca signifie aussi une guerre d'attrition, et les ressources se font dévorer par le conflit. Devinez combien d'années ça a duré. Un peu plus de douze ans.
Non. Juste. Non.
Mais revenons à Celestia. Donc, après six ans de guerre où visiblement elle n'a pas été foutue de négocier ne serait-ce qu'une trêve... et je n'ai même pas parlé des causes de la guerre... donc après six ans de guerre, elle abdique. Elle abandonne les poneys, passe le sabot à Luna et part en congé. Ouais. Oh, et l'excuse ? Une école a été massacrée. Après six ans de guerre, il y a une poignée d'enfants qui sont morts, donc la dirigeante d'Equestria abdique. LOGIQUE.
Vous expliquer certaines des absurdités que j'ai pu voir demanderait trop d'explications, mais rien que cette abdication donne une idée de la chose. La fic' a besoin que certaines choses se produisent et sautera sur la première excuse venue pour le justifier. C'est, là aussi, une constante.
Mais parlons du Black Book.
Parce qu'à côté de l'intrigue ô combien intéressante de whatever, il y a aussi un livre de magie noire, et blablabla... bref, le Black Book permet de découper une âme en parties et de mettre ces parties dans des objets, appelés "jarres d'âme". Okay. Ca n'a rien à foutre là mais admettons, il paraît que c'est une référence à Harry Potter, je ne vais pas discuter.
Alors, vous êtes Rarity, vous regrettez que vos copines s'éloignent les unes des autres, qu'est-ce que vous faites ? Vous travaillez à les réunir, vous allez les voir, discuter avec elles, faire des trucs de keupine ? Naaaaan c'est pas assez FO:E. Allez, magie noire, on va créer des jarres d'âme avec l'âme qu'on aura volées à nos amies. Et je tiens à préciser que j'ai vu le coup venir depuis qu'on a évoqué le truc, vers les chapitres 15-20 je crois. Bon... pour une raison qui m'échappe totalement, mettons que ce soit logique. Qu'est-ce que vous faites ? Vous faites six jarres d'âmes, une pour chaque poney du mane6 ?
Non.
QUARANTE-DEUX.
Vous faites QUARANTE-DEUX jarres d'âme pour une raison qui échappe à l'équinité ! Quarante-deux ! Bordel de...
Oh mais attendez.
Vous ne voyez toujours pas le problème.
Okay, okay. Autre exemple de mentalité débile que cette fic' vous infligera. Chapitre 37 toujours, je vous avais dit que c'était le festival. On apprend qu'une dragonne garde le trésor royal de Canterlot. Bon, pourquoi pas. On apprend aussi que l'école de Celestia utilisait des bébés dragon pour on ne sait quoi. Okay, référence à Spike, pourquoi pas. On apprend que la dragonne est la mère de ces bébés dragon... oooookay... ouais ? Et là on apprend que Celestia a passé un accord avec la dragonne, la dragonne avait le trésor et Celestia avait ses bébés.
Je vous laisse cogiter... voilà. La dragonne a vendu ses enfants. Bon, c'est un dragon, je ne questionnerai pas sa logique. Mais Celestia... a acheté des bébés. Celestia. Non je répète, vous n'avez pas l'air de bien suivre. Celestia. A acheté. Des bébés. Pour faire quoi, je sais pas, on va éviter de voir le mal partout... mais voilà quoi. Celestia. A acheté. Des bébés. La dirigeante d'Equestria. Parangon de la vertu.
Toujours pas convaincus, hein...
Non mais d'accord.
Chapitre 37 encore et toujours, parce que décidément c'est juste formidable. On apprend que Rainbow Dash a créé une machine pour contrôler la météo. Aka une machine capable de balayer la grisaille et ramener le grand soleil sur tout Equestria. Ce qu'on savait devoir arriver depuis, oh... le chapitre 30, 32 ? 'Fin bref. Cette machine a juste besoin d'un poney pour fonctionner. Là les mégasorts s'abattent, et Rainbow Dash pourrait, je ne sais pas, aller dans cette machine ?
Non, Rainbow Dash trouve que tout est nul et va se suicider sur une montagne.
Buckin'. Rainbow Dash.
Et attention. Lorsqu'on apprend la façon dont elle était morte, c'était cool. Un peu décevant bien sûr, mais c'était limite poignant, bien fait. En tout cas c'était intelligent et je l'avais pris volontiers. Mais quand j'apprends, seize chapitres plus tard, qu'au lieu de rester là comme une gourde elle aurait pu gérer le ciel d'Equestria, je me permets de sourciller. C'est Rainbow Dash.
...
Vous savez, je le sens bien que ça ne vous parle pas. Vous avez pu me croire quand je vous disais que le danger était foireux, les combats stupides et l'héroïne prétentieuse. Mais vous n'arrivez pas à saisir la mentalité de mer- que la fic' attribue aux poneys pour justifier tout et n'importe quoi, et à quel point l'histoire derrière tout ça est formidablement foireuse.
Ce n'est pas grave.
Parce que je n'ai pas encore sorti mon joker.
Et avant de sortir mon joker, mon argument ultime, laissez-moi vous parler du plus gros problème, du problème numéro UN de cette fanfiction. L'écriture au kilomètre.
Ah, l'écriture au kilomètre.
Jusqu'à présent j'ai râlé sur le fond, mais il est temps de parler de la forme. Et là je tiens à souligner que FO:E représente une performance. Ce sont environ 1'500 pages (estimation personnelle) écrites en 6 mois. J'avais calculé environ un chapitre par semaine, et un chapitre à FO:E c'est en moyenne 30 pages. Kkat, l'auteur, a fait preuve d'une endurance absolument ahurissante.
Mais pour réussir cette performance, il a dû recourir à ce que j'appelle l'écriture au kilomètre.
Cela signifie d'écrire tout le temps de la même manière, comme une machine, de répéter tout le temps les mêmes techniques, les mêmes procédés, encore et encore, pour gagner du temps. Vous pouvez aligner des pages et des pages et des pages et des pages de cette manière, sans mal. Non, vraiment, si vous n'avez pas peur du résultat, vous pouvez aisément faire des chapitres dépassant les trente pages. Il suffit de connaître la technique, et de répéter, et de répéter, et de répéter... et de répéter...
Du coup, oui, ironiquement la fanfiction la plus longue du fandom est flemmarde. Elle repose sur des techniques de gain de temps et d'empilement de texte. Alors oui, c'est maîtrisé, comme dit Kkat sait écrire. Mais c'est tout le temps la même chose. Et ça devient très vite répétitif. Kkat n'avait pas le choix de le faire s'il voulait tenir ses délais, et de toute manière pourquoi faire autrement ? Il faut vraiment vouloir être passionné d'écriture pour vouloir se dépasser.
Alors je ne peux pas vous citer de passage de texte mais je peux vous citer encore une anecdote.
L'histoire jongle entre humour et sérieux, mais parfois c'est... assez inapproprié. Ainsi, chapitre 36, les héros sont empoisonnés -- toujours le fameux "rose" -- et arrivent dans une pièce remplie de zombis invincibles. Ouais, c'est des goules, tu les tues, ils se relèvent. Pose pas de questions. Là, l'un d'entre eux est plongé dans une cuve de poison et forcé de se battre à sabots nus contre une des goules. Et là les autres... qui sont blessés, empoisonnés, dans une pièce remplie d'ennemis... regardent le combat et se mettent à plaisanter. Eeeyup.
C'est tout simplement qu'une fois encore, le texte est écrit au kilomètre. Kkat doit enchaîner absolument, faire la transition vers la suite -- d'où, aussi, des tas d'ellipses -- et l'humour aide pas mal à ça. Ici il cherche simplement le moyen de se détacher d'un combat qu'il ne compte pas finir, et donc il recourt à la première technique venue : paf, des blagues, ça contentera le lecteur, vite la suite. Même si dans le contexte ça n'a mais alors vraiment pas sa place.
Mais je sais que tout cela ne vous parle pas encore.
Donc joker.
Je vais vous parler du pire moment de tout FO:E.
Chapitre 37... soupir... nous sommes au château de Canterlot. On sait depuis une volée de chapitres déjà, à travers le récit d'un pégase, que les princesses sont mortes dans ce château. L'héroïne craint d'y trouver leurs ossements, vu qu'elle a grandi en les voyant comme des déesses. Elle arrive à la salle du trône, pas d'ossements. Elle est soulagée et nous lecteurs ont sait qu'elle les verra plus loin. Elle continue son chemin jusqu'aux appartements de la princesse Luna.
Et là, une alicorne apparaît.
Et cette motherbuckin' alicorne porte une cuirasse d'ossements, avec la cage thoracique et les ailes d'un squelette, et en collier un crâne avec une longue corne pointue. Oui, l'alicorne, Nightseer, porte rien moins que la princesse Luna en cuirasse.
Donc là vous me faites "okay qu'est-ce qui ne va pas encore ?" Rien ! Mais rien du tout ! Au contraire, c'est énorme ! La mise en scène est cool, l'idée est génial, l'effet est maximal ! Tu ne PEUX PAS foirer une scène pareille ! C'est tout simplement le moment le plus épique de toute cette foutue fic' ! Tu ne peux pas la foirer cette scène, tu ne peux pas, tu... ah ouais, c'est FO:E.
Donc, comment foirer une scène épique.
Déjà, tu essaies de faire comme si le lecteur était un abruti fini. Et tu répètes quatre fois, sur deux pages, que le crâne a une longue corne pointue. Pour le cas où on serait vraiment lents à comprendre. Alors oui, peut-être que l'auteur a voulu créer un effet, mais si c'est le cas alors c'est foiré au-delà de tout. Se contenter de répéter quatre fois la même information ce n'est pas la même chose que des plans caméra intense, ça ne fonctionne pas pareil.
Ensuite, tu reprends l'habituel poncif de l'héroine invincible et des combats foireux. Par exemple, pendant que LittlePip fait sa fixette sur la corne, l'alicorne lui balance deux lames de sang sur la gueule. Aka des épées magiques qui font très mal. Alors, question : deux épées projetées sur l'héroïne à bout portant sans que celle-ci n'esquive ? Les dégâts ? Réponse : la première épais ricoche sur le caparaçon, parce que visiblement Nightseer ne sait pas viser... et la seconde épée égratigne le cou. Woo-buckin'-hoo. Ouais, pendant deux pages LittlePip ne fait rien, et on subit des pitreries du genre.
Enfin, tu expédies le boss le plus cool de toute la fic' en une phrase. Après deux pages où il ne se passe rien, où LittlePip baigne dans son propre sang empoisonné, soudain paf, télékinésie ! Et la méchante est morte. Une. Phrase. Une buckin' phrase.
Voilà.
Voilà comment foirer une scène épique.
Et voilà comment je résumerais FO:E à ce stade, après 37 chapitres de pétages de plomb et de râlages sans fin. Un tas de bonnes idées qui, par manque de temps et de réflexion, ont donné un gigantesque "trainwreck" et des incohérences hurlantes, quand il ne s'agit pas carrément de bâclage. Les armes à énergie magique qui soudain se rechargent, comme ça, sans raison. Les chiens de diamant pas foutus de faire sauter un pilier de pont, mais qui menacent d'exploser l'hôpital que du reste ils n'ont jamais pillé parce que dedans cha fait peur... Sérieux... Applejack qui nous fait "j'ai vendu ma feeeeeeerme !" alors qu'elle l'a juste passée à sa soeur... c'est sans fin et ça se résume en général à un simple manque de temps.
Mais aussi et surtout à une prétention sans borne qui fait de LittlePip la fille légitime de Raptor Sparkle, une bourrine parmi les bourrines, dans une histoire qui a depuis longtemps perdu toute crédibilité et tout intérêt pour ne plus reposer que sur du screamer et quelques rares bonnes idées... parfois très mal exploitées, parfois de bonnes surprises de passage...
Alors je râle contre les incohérences, contre l'histoire qui n'a aucun sens, les personnages qui font n'importe quoi, les situations absurdes... mais dans ces cas-là, quand je râle, je m'amuse, et ça ne signifie pas que j'arrêterais de lire. Râler, c'est ne pas être indifférent, c'est se soucier de l'histoire parfois plus que l'auteur lui-même. C'est de bon coeur. Quand, à la fin du chapitre 20, j'ai découvert l'identité de Watcher et que j'ai fait "non", c'était au fond un détail, ça ne rendait pas l'histoire mauvaise pour autant.
Mais l'héroïne, la prétention de l'héroïne, ça par contre c'est impardonnable. Et si ce n'est pas au niveau d'un Past Sins -- où là j'ai carrément abandonné la traduction d'un texte qui mériterait la remise à l'index -- j'aimerais que les lecteurs ne s'y trompent pas. Cette héroïne joue les martyrs. C'est une bourrine qui se plaint sans cesse et ça la rend détestable. Et faire semblant qu'elle ait du mal ne sert qu'à souligner la facilité de ses aventures, à quel point elle est détachée de l'équinité. C'est, dans mon jargon, un monstre.
Donc voilà.
Je n'ai encore qu'esquissé, vous n'avez pas le dixième de tous mes râlages. FO:E mérite autant de félicitations que de crachats -- ce qui est d'ailleurs devenu une blague parmi les bronies romands, le crachat pour se soigner, ou le fait que Velvet Remedy peut soigner n'importe quoi -- et si je sois forcé, à contrecoeur, de reconnaître ses qualités à cette fic', je refuse que tous ses défauts passent sous silence. Surtout si d'autres auteurs doivent l'utiliser comme repère.
L'auteur sait écrire, et il y a des tas de bonnes idées. Mais c'est répétitif, c'est incohérent et infiniment prétentieux.
C'est FO:E.
Et le plus long râlage de ma vie.
EDIT: Un addendum imprévu.
Bonsoir !
Un article qui fait écho au précédent : https://www.mlpfictions.com/blog/32/fans-et-creations et qui sert surtout à vous informer de l'avancement du webdoc. Il a bel et bien été publié en temps et en heure, avec même un peu d'avance. Le reportage des Bronydays y figure bel et bien, en vidéo complémentaire de l'interview que j'y donne, avec d'autres éléments fandomiques, comme des liens vers des fanfictions, Double Rainboom, ou des pages deviantart.
Bien sûr, ce n'était qu'une partie du documentaire, le reste parlant par exemple du fandom Castle, du fandom Harry Potter ou de la cosplayeuse dont je vous ai parlé.
Le webdoc a été présenté à la Japan Expo le weekend dernier, et a visiblement été bien reçu. En revanche, l'exposition et l'aflux de visiteurs a mis au jour un certains nombres de bugs (fichiers non trouvés, sous-titres mal inscrustés) et France Télévision a envoyé ses petits techniciens web sur le coup. Le souci étant qu'ils vont prendre quelques semaines pour corriger les dernier détails et comme ils estiment que le mois d'aout n'apportera aucune visibilité, le webdoc est renvoyé en maintenance jusqu'en septembre.
Je m'en excuse auprès de celles et ceux qui avaient commencé à le consulter (même si certains n'ont pas attendu pour se faire des avatars skype de ma tête grimaçante avec les arrêts sur image. Merci les copains :) ) et vous donne rendez-vous en septembre pour un webdoc qui sera, j'espère, stable et définitif.
Hi everypony! (Ouais, c'est mon premier article alors j'ai aucune idée de comment le commencer, donc je prends du classique ^^. Ah, et avant de commencer, attendez-vous à un max de parenthèses!) Attention: Pavé! :D
Bref, si je suis là... Enfin non, je ne suis pas là, avec vous, au moment où vous lisez ce truc. Bref, si j'écris ce truc ("Ah ouais mais tu es pas en train de l'écrire quand on le lit! Ça va pas non plus!" Chut, petite voix-off impertinente!), c'est pour apporter nouvelles/clarifications/annonces concernant ce que je vais faire à l'avenir (j'aime pas ça punaise, ça fait narcissique je trouve ><)! Donc si vous voulez avoir la surprise de ce qui va sortir plutôt que d'attendre quelque chose, je vous conseille d'arrêter tout de suite la lecture de cet article ^^
Donc, parlons tant qu'à faire en premier de ce qui est lancé:
Je Voulais Juste Rester ta Sœur (que j'abrège sobrement JVJRTS, original hein?).
Concernant cette fiction, tout d'abord un grand, mais alors très grand, merci à vous d'avoir bien accueilli ce premier chapitre! Déjà plus de cent lectures, je trouve ça assez énorme pour un truc qui commence tout juste!
Bon, alors peut-être que je vais en décevoir certains, mais la suite mettra du temps à sortir. Déjà parce que les chapitres sont longs à écrire (je fais le double de ma moyenne sur cette fiction), qu'il faut assez de réflexion pour pouvoir bien capter la personnalité d'un personnage quand on ne veut pas le dénaturer (et je suis assez fier de mon rendu, notamment concernant Applejack), et bien que j'ai des facilités avec ça, ça reste assez coton. Et enfin, et surtout, parce que cette fic n'est pas une priorité. À la différence de certaines fics où je me fais "tiens, ce serait bien que je continue cette fic", pour celle-là j'attends quelque chose de bien plus terrible: l'envie de le faire. Pour l'instant ça marche bien.
Bref. Soyez patient si vous voulez la suite!
La Légende de L'Harmonie (abrégée LLDLH)
Car bien que vous n'en ayez pas encore ne serait-ce qu'un aperçu, la fic est en validation depuis déjà un petit moment (je ne fais aucun reproche à l'équipe, vu que même si ils l'avaient validé, je ne l'aurais pas encore lancée ;) ).
Ceci est probablement mon projet le plus important! Je bosse dessus depuis Janvier (mais je ne suis à fond dedans que depuis la fin de Je me Perds...), et c'est une fic que je veux longue. J'ai prévu 40 chapitres au vue de mes notes.
Comme c'est vite-fait d'oublier un truc dans un chapitre, je m'autorise donc une marge de manœuvre. En effet, la fic n'est pas publiée, et pourtant 6 chapitres sont déjà écrits et bouclés. Et je tiens à garder au moins 5 chapitres d'avance, ainsi je peux revenir en arrière si j'ai oublié quelque chose, ou alors si je dois ajouter telle ou telle chose. J'espère par ailleurs tenir un rythme hebdomadaire. (Je dis bien: j'espère!)
Pour vous présenter un peu la fic, je vous livre le synopsis qui sera celui présenté sur ce même site que nous aimons tant!
Equestria, 4000 ans après le bannissement de Luna.Les éléments de l'harmonie n'existent plus, l'arbre a brulé il y a 3000 ans. La guerre fait rage depuis 500 ans maintenant entre Luna et Celestia. Les morts se comptent par millions. La bataille semble tourner en faveur de Celestia et de l'Empire Solaire, mais la paix reviendra t-elle pour autant?Dans ce chaos, que peut faire un poney amnésique qui vient tout juste de se réveiller? Il ne sait pas qui il est, tout ce dont il se souvient est cette vieille légende sur les éléments de l'harmonie, et il est bien décidé à agir dans cette grande guerre qui n'a que trop durée!Histoire inspirée par une description du site de la New Lunar Republic
Voila voila. Je dois avouer que j'ai des craintes sur cette fic, déjà parce qu'évidemment je n'ai que peu de retours pour l'instant (mes chers alpha-lecteurs que je salue si ils passent par ici!), et aussi parce qu'il va y avoir tellement à faire et dire que j'ai peur quelque part de noyer le lecteur... Mais bon, tout ça c'est des problèmes d'écrivains, ça vous intéresse pas hein? ^^(Bande de vilains poneys (zèbres, griffons, dragons, parasprites et breezies inclus!)!)
Une date de sortie? Et bien... Sûrement quand elle aura été validée en bonne-et-due forme ^^ J'espère mi-juillet.
Nopony
Une fiction en collaboration avec JackHyde. Je tiens à préciser que l'idée de la fic, aussi bien que de la collaboration, viennent de lui. Je n'en dis pas plus, et je peux vous inciter à voir l'article de JackHyde où il en parle.
Parlons maintenant des projets à venir, et certains encore incertains!
Les One-Shot de la semaine.
Qu'est-ce? Et bien en fait, il arrive simplement parfois que je m'ennuie un peu, que j'ai envie d'écrire, mais pas sur ce que je fais déjà. Alors je veux du neuf, un truc sur lequel plancher. Et dans ce cas, ce que je pense faire à l'avenir, c'est simplement de le signaler sur twitter en demandant un mot clef. Je l'avais fait pour un One-Shot qui devrait bientôt arriver "L'Académie des Beaux Arts de Canterlot", d'à peine 2000 mots. Un mot clef m'avait inspiré, et j'en ai fait un One-Shot dans la semaine. J'en referais surement. (pour me suivre sur twitter: @IGIBAB_FR)
Réécritures.
J'ai déjà quelques fics à mon actif mine de rien, et 3 que je voudrais réécrire. En premier lieu, Sonate Clair. Je ne suis absolument pas satisfait du rendu du premier One-Shot, et beaucoup ont noté qu'effectivement, ça n'allait pas. J'ai bien l'intention de refaire ce One-Shot, plus long, mieux travaillé. Bref.
Également, sur ce site on peut trouver, en farfouillant dans mon profil, un One-Shot nommé "Eternity's End", qui est un genre de paraphrase de la vidéo du même nom. Le One-Shot ne fait que 500 mots, ce qui n'est pas assez pour l'afficher en tant que fiction sur ce site. Je pense qu'il mérite mieux, et je vais profiter de sa réécriture pour réécrire en même temps un de mes tout premier One-Shot (mon premier MLP en tout cas), introuvable ici, j'ai nommé: "Adieu... Mon Amie...". Je mettrais sans doute le tout dans une fiction nommée ... Euh, en fait j'en sais trop rien encore, mais le titre provisoire est "Immortality".
Voila pour ce que je prévois comme réécriture.
La Crème de la Crème.
Hum. *se racle la gorge* NSFW... Que je dois finir depuis Mars... Passons, voulez-vous?
To be Continued...
Bon alors déjà, j'ai quand même un gros merci à vous dire concernant "Je me Perds...". À l'heure où je vous cause, la fic est quatrième la plus lue du site, en passe de dépasser Xenophilia, et la seule fic française (qui n'est pas une traduction) dans le top 5. Je dois avouer que c'est bluffant pour moi. Je ne pensais vraiment pas atteindre ce stade quand je l'ai commencée (surtout que du chapitre 4 au chapitre 9, je n'avais qu'un très petit fil rouge. L'histoire des écrans est venue comme la seule explication qui me satisfaisait parmi mes 5 manières d'expliquer ce qu'il se passait. Le chapitre 10, lui, était rédigé depuis le chapitre 2), et ça me fait extrêmement plaisir de savoir que beaucoup de gens ont appréciés la lecture de ce que j'ai fait!
Le problème est que, depuis le début de Je me Perds, j'avais prévu un "Je me Perds 2" en quelques sortes. Mais je n'avais pas une grande base, et arrivé au chapitre 5, je me suis dis "bof, p'têtre un jour, mais vraiment pas tout de suite". Et maintenant, de nouvelles idées me viennent. Alors j'aurais presque envie de la faire, cette suite, ce "Je me Perds 2" (sauf que là, ce serait intitulé "To be Continued..."). Mais le problème que j'ai, c'est que le style sera volontairement différent. Non pas dans le fond, ni vraiment dans la forme. En fait, disons que le premier chapitre commencera sur une touche assez... Étrange? Et très dérangeante. Et j'ai bien sûr peur de rebuter les lecteurs. (déjà parce que les suites sont rarement bien vues, surtout quand on change la gueule du truc, et j'ai clairement pas envie qu'on m'accuse de me servir du succès de ma fic pour faire la promo facile de l'autre ou quoi. (ouais, je sais, je vois le mal partout))
Alors c'est peut-être méchant de ma part de vous l'annoncer alors qu'elle ne verra peut-être pas le jour. J'y réfléchis encore, et à la limite, si vous voulez donner votre avis, vous pouvez le faire dans les commentaires de cet article. Alors, pour ou contre le retour de Ground Writer, l'humain à Equestria, sur vos écrans?
Et voila tout pour les projets qui sont... "à venir". Bien sûr, j'ai d'autres fics en réserve, comme "Cinq Griffes" ou "La fin de l'infinie", mais elles sont pour l'instant mises de côté car je n'ai pas spécialement d'idées ou autre. Je ne vous ai fais ici qu'un listing des fictions sur lesquelles j'écris au minimum de temps en temps, où je note des trucs comme ci, comme ça. Bref.
Merci de m'avoir lu! J'espère que ce n'était pas trop pénible ^^ (et que l'attente ne le sera pas trop non plus :P)
Sur-ce, bonne journée/soirée/matinée/après-midi/année/mois/semaine/vie/mort.
(Z'avez vu la puissance du type qui parvient à conclure son article par "mort"? ^^)
Salut, bonjour, bonsoir, ou quelque soit l'heure où vous me lisez. Ici Jack pour quelques mise au point.
Rassurez vous, je ne suis pas mort ! Et même loin de là. J'écris ce petit article pour vous tenir au courant de mes différents projet en cours et expliquer quelques petites chose qui me tenaient à cœur et qui éclaireront certainement vos lanternes, ainsi que pour quelque petite info à vous faire salivez, je n'en doute point.
Pourquoi tout ce temps sans publication ?
Réponse très simple ... et nombreuse : Déjà, il faut que vous sachiez qu'écrire une fiction de "qualité" est quelque chose de long, de difficile, et surtout d'éreintant. Moi même je me suis rendus compte de l'évolution de Second Life au fur et à mesure de sa publication, que ce soit la taille augmentant de 900 mots au premier chapitre jusqu'à 7000 au septième, ou même de la qualité de l'écriture (Que je trouve tout de même médiocre, sérieusement, pourquoi vous me lisez encore ? Z'avez vu les fautes que je fais dans cette article sans mes correcteurs derrière ?)
J'ai, il y'a quelques temps, changer ma politique de publication, certains d'entre vous doivent d'or et déjà être au courant mais il est tout de même bon de le réexpliquer. A l'origine, SL était censé être une fiction avec une rythme de publication hebdomadaire (ah, fougueuse inspiration, quand tu nous tiens), mais cela entrainait de nombreux désagrément, mes correcteurs et moi y passions quasiment toutes nos soirées si bien que nous avions à peine le temps de nous concentré sur nos études derrière (et oui, on a une vie), alors pour notre bien, le rythme de publication fut divisé par 2, une publication toutes les deux semaines. Sur le plan tout allait bien, nous pouvions nous concentré sur d'autre chose et l'écriture pouvait se faire sans trop d'accroc et avec plus de temps pour peaufiner le travail, mais malheureusement, peu de temps après nous fûmes confronter à un phénomène que chaque auteurs redoutent : "La page blanche".
"La page blanche" est un phénomène connut par les écrivains comme étant une période où l'inspiration ne vient pas. Dans le cas de SL, le soucie de l'histoire n'étais là, tout le storyboard était déjà planifié et satisfaisant, et je continu encore aujourd'hui à l'étoffé pour votre plus grand bonheur. Non, le problème venait principalement du fait que je ne savais pas comment "aborder une scène", car même si je savais ce qui allait ce passé, je ne savais pas comment l'écrire. Vous suivez ? Et encore aujourd'hui cela me nécessite encore quelque période de pause et de réflexions. Je fut donc obligé de mettre un terme au rythme de publication régulier auquel vous vous étiez habituer, j'en fus l'un des plus désoler.
Autre paramètre à prendre en compte : les examens. On à beau être investis et productif dans tout ça, faudrait pas oublié de l'être aussi pour ses études quand même. Avec l'approche des examens, tout le monde dans la bande était plus ou moins occupés, et nous avions à peine le temps de nous retrouver pour ce dire bonjour et suivre l'évolution de vos avis sur SL. Mais heureusement pour nous, cette période est finit et c'est même les vacances !
Le cœur de l'info :
Et c'est donc avec joie que je vous annonce quelque potin croustillant, de nombreuses choses à venir !
Actuellement, une fiction collaborative avec Igibab, l'auteur d'une des fictions les plus populaire du site :"Je me perd", est actuellement en chantier. Cette fiction ce nommera "Nopony" et vous sera disponible durant le courant des vacances (nous nous y engageons !). Et nous vous servirons tout ça dans un plateau d'argent ! Deux dessinateur ont été contacter pour nous aidés à créer une couverture (Brony F, et Quynzel, pour les sités), et toutes une équipe c'est réunie pour vous assurer un contenue de QUALITÉ ! Pour un total de plus de 7 personnes travaillant sur la fiction : Alpha-lecteurs, correcteurs, auteurs, graphistes. Vous aurez de quoi lire sur votre hamac cet été !
La seconde info concerne Second Life. Un tournant décisif à été pris pour l'avenir de la série, premièrement, celle-ci ce déroulera en 2 tomes, ce second volets sera totalement différent du premier en deux nombreux points : Que ce soit dans la façon d'écrire, que de la narration. Le premier tome, quand à lui sera publié sur le site une fois terminer entièrement, mais l'alpha des chapitre est déjà disponible sur le google.doc du staff (ici : https://docs.google.com/document/d/168juaW5l2cwP2gQm3lI9_6la_phmyXLYT_E8NnIdzjk/edit) .
Et pour ceux qui en redemanderons toujours plus après le tome 2, sachez qu'un Spin Off est déjà en préparation et qu'il racontera le passé de notre protagoniste, et que tout ce foin-foin de Celestia avec le "il y'a mille ans" trouvera enfin un sens et une explication dans cette fiction, dont le titre (non définitif) sera : "First Life".
Voilà, en espérant que vous serez au rendez-vous.
Toutes l’équipe vous fait de gros câlins.
Hi'.
Un screamer est, au sens large, l'apparition soudaine d'un élément qui fait peur (son, image, etc...). C'est une technique efficace pour provoquer une émotion (la peur) mais décriée parce que facile et flemmarde, souvent sans rien derrière, là où d'autres utilisent plutôt l'ambiance. Le screamer (au sens large) n'est pas une mauvaise technique, elle est juste généralement mal employée, mal maîtrisée, mal comprise.
Mais on est là pour parler de drama et, chance, c'est pareil.
Un texte est fait pour émouvoir, c'est ce que veut le lecteur, on demande du drame, de grandes scènes et des personnages expressifs. À ce titre mieux vaut en faire trop plutôt que trop peu et user de toutes les ressources disponibles pour frapper l'imagination. Il faut que ça pleure, il faut que ça crie, le plus sera le mieux.
Et puis parfois on va trop loin.
La série met cela en scène, en tant que ressort comique. Ainsi Rarity perd un objet quelconque et se met à geindre, un sabot sur le front avant de se pâmer dans son sofa. La réaction est surjouée, complètement disproportionnée et donc plutôt amusante. Rarity est une drama queen, une reine du drame, une chouineuse : elle en fait trop.
Il n'y a pas de frontière claire entre le drame et le drama, entre une réaction normale et exagérée. Par exemple, quand Twilight pleure sur le corps blessé et inerte de Celestia, ma réaction est "dans deux secondes elle sera debout et comme neuve", et je ne sourcille même pas. C'est subjectif, en l'état il est tout à fait justifié que Twilight pleure, c'est juste que je ne suis pas Twilight. Ce qui peut paraître triste à l'un ne l'est pas forcément pour un autre.
À ce titre ça dépend vraiment de ce que savent les lecteurs, ou de ce que sait l'auteur. Disons que le mane6 soit en vacances sur une île. Soudain, éruption volcanique. Elles font la chaîne pour jeter de l'eau sur la lave et arrivent à éteindre le volcan. Si vous n'êtes pas au fait des températures et échanges de chaleur... alors pas de problème. J'ai vu des enfants jouer aux Lego et faire voler des chevaliers en plate complète par-dessus les remparts du château. Combien de vous savent les contraintes pour un atterrissage sur porte-avions ? Et pour ceux qui demandent, non, il n'y a que dans Tintin qu'on fait sauter les capitales à la dynamite...
On a donc un problème.
Et tant qu'on attaque le problème sous l'angle de la connaissance, de la réaction à avoir dans telle ou telle situation, alors il n'y a pas de solution. Il ne reste plus qu'à apprendre une liste potentiellement infinie de cas et à prier pour ne pas se tromper le moment venu.
Mais j'aimerais aborder le problème sous deux angles différents.
Tout d'abord, j'aimerais que vous considériez le drama comme étant ce calcul simple : "la situation est triste, donc on pleure."
Il y a deux parties à ce calcul : la situation et la réaction. Et de fait le drama ne se trouve pas seulement dans la réaction. L'exemple le plus courant de drama de situation est quand l'auteur s'amuse à tuer un personnage pour faire genre. La mort c'est toujours triste, je veux bien, mais à force de voir ça partout ben ça lasse. C'est comme l'enfant qui crie au loup : à force que le loup ne vienne pas, on n'écoute plus le cri. À force que les poneys meurent, qu'est-ce que tu veux que ça me fasse. J'y reviens dans un instant mais le problème est ici un problème de saturation : il y a juste trop de morts et trop de sang par page pour que ça ait un impact. Un exemple concret ? FO:E. L'héroïne se mange balle sur balle, dit qu'elle a mal de toutes les manières possible et, deux paragraphes plus loin, elle est comme neuve. C'est systématique, et à force j'en ai plus ranafiche qu'elle se bouffe du métal dans les côtes.
On peut donc aborder le problème d'abord sous l'angle de la saturation et du contraste.
Si vos personnages pleurent constamment, alors plus les personnages pleurent et moins on le remarque, moins il y a d'impact. À force on se lasse et même quand la situation le justifiera, on aura tellement vu la bande geindre à tout va que, comme l'enfant qui crie au loup, on n'écoutera plus. Dans cette optique, la priorité est de n'utiliser la grosse artillerie (les larmes et tout) que pour les cas les plus importants. Pour les autres, il faut recourir à des expressions moins fortes. Un regard peiné, un silence lourd... L'idée est de ne donner l'alarme que quand il y a vraiment le loup, de sorte que l'impact soit maximal et que le lecteur réponde présent.
Mais, et toujours en lien avec l'enfant qui criait au loup, on peut aborder le problème sous un second angle.
Celui de l'activité.
Je vais être franc, je ne comprends rien à cette notion d'activité dans les textes. Mais il y a l'idée que le lecteur, quand il lit, est également actif et pas seulement spectateur. Il agit à minima en essayant de deviner la suite -- ce sont les "attentes". L'exemple typique est bien sûr l'enquête policière où le lecteur est invité à chercher les indices et à résoudre le crime de son côté, aux côtés de l'inspecteur. On "s'attend" à ce qu'untel soit le coupable. Si nos attentes ne sont jamais détrompées, "il ne se passe rien", on s'ennuie ; si nos attentes sont tout le temps détrompées, "c'est n'importe quoi", on lâche l'affaire.
Sous cet angle, le problème du drama n'est plus de savoir si c'est approprié ou non mais si cela répond à une attente. À ce titre je vais reprendre un propos sur le grimdark : "le grimdark consiste à maintenir une porte de sortie entrouverte jusqu'à la toute fin, avant de la refermer brutalement". Une histoire horrible ne se contente donc pas d'empiler situation horrible sur situation horrible : elle laisse entendre qu'il y a une solution, elle pousse vers cette solution, elle fait en sorte que le lecteur y croie pour ensuite seulement abattre le couperet. Tant qu'on ne fait qu'empiler les horreurs, on fait du "screamer", du drama. Si on joue sur les attentes du lecteur, là on fait du grimdark, du drame.
Ce qui n'est ni meilleur ni moins bon... juste différent. Je présente ici le drama comme le mal absolu, et je le pense très fort, mais eh, c'est un art comme un autre. Et un screamer bien utilisé -- Fatal Frame quelqu'un ? -- c'est joli.
...
Bon.
Ne mentons pas, je parle de saturation, de contraste et d'activité, d'attentes... et ça ne doit parler à personne. Moi-même je commence à m'y perdre, d'autant qu'au final ce ne sont que des pistes pour tenter de faire autre chose que du drama dans le 90% des fanfictions que je lis. Doser, contraster, jouer sur les attentes... tout ça est abominablement compliqué.
Donc euh... un exemple ?
Imaginez que je sois un fan de Luna. Bon ça ne va pas être difficile. Imaginez que vous êtes un fan de Celestia. Imaginez j'ai dit. Vous voulez me démontrer que Celestia est triste d'avoir banni sa petite soeur. Comment vous faites ? "Elle a beaucoup pleuré", ouais super pour elle, juste... ce n'est pas elle qui a passé mille ans de solitude absolue parce qu'elle était foulée du sabot pendant que sa grande soeur était adorée. Après je ne dis pas, Luna était peut-être mytho', je veux bien que ce soit subjectif mais votre point de vue l'est aussi alors il va vous falloir un peu mieux que "c'était très triste". Vous aurez beau y mettre tous les violons du monde, 'Tia a eu le beau rôle.
La première chose que vous pourriez faire pour me faire changer d'avis est de me dire "non, bien sûr, elle n'a pas été triste durant mille ans". On installe un contraste, pendant 999 ans elle a été plutôt heureuse, elle a pensé à autre chose, elle a vécu. Elle a souri aux poneys, elle s'est amusée durant les fêtes, etc... Là vous vous dites que vous êtes en train de déclarer forfait mais en fait non : il est juste totalement, absolument, complètement impossible de rester triste mille ans d'affilée. Ou alors Celestia c'est une machine.
Et maintenant vous me dites : 1) "elle a des vitraux partout dans son palais fêtant sa victoire sur Moon" et 2) "elle a levé chaque soir durant mille ans la Lune avec le visage de sa soeur dessus".
Et c'est tout. Rien d'autre. Ce sont les arguments donnés récemment sur la memebase. Mon premier réflexe a été de rejeter ça comme "encore plus de drama", d'excuses pour plaindre la pauvre princesse Celestia motherbuckin' dirigeante d'Equestria adorée de toutes. Et il y a des gens qui s'arrêteront là, tant pis pour eux. Mais en y regardant bien, on ne me dit plus qu'elle a pleuré dans ses oreillers en permanence. Là, on me dit juste que, même si elle l'avait voulu, il lui était impossible d'oublier son acte. Ce qui rappelle très fortement un Crime et Châtiment. Quelles attentes est-ce que ça déclenche ? Le remords. Le regret. L'absence. Celestia n'a même plus besoin de pleurer, il lui suffit de sourire et, avec ces attentes en tête, au mot de Luna ou de Nightmare Moon on peut deviner tout ce qu'elle ressent.
N'essayez pas d'être triste constamment. Dosez. Installez le contraste. Un personnage toujours énervé finit par être énervant. Et installez des attentes. Prenez le temps de poser les conditions, prenez le temps de laisser mûrir la réaction avant de tout faire sauter. Si vous ne faites qu'empiler les situations tristes, ou violentes, ou peu importe, ça donnera du screamer. Comme au jeu d'échec, mettez en place vos pions, préparez votre coup et ne déclarez un échec qu'au bon moment.
D'ici là, par pitié, rangez les grands violons.
Ou alors assumez, acceptez d'en faire trop, rajoutez-en et signez, au final c'est vous qui décidez. Je n'interdirai jamais rien, fanficers,
à vos plumes !
Hi'.
Alors ouais, j'aurais pu parler de Celestia, de drama, de sympathie, de nostalgie, mais nous sommes le premier juillet et tout le monde attend... la sortie du webdoc annoncé par BroNie okay non je veux parler du... nouveau chapitre du Dernier Sortilège entendu entendu.
Non, je suis ici pour faire de la pub' et parler du projet Hydre.
Petit rappel historique, il y a d'abord eu douze éditions des Lunatiques, une série de défis hebdomadaires pour fanficers qui d'ailleurs est programmée pour reprendre bientôt mais ce n'est pas la question. Vers la fin d'année, on a discuté en coulisse pour vouloir améliorer les défis, sous le doux nom de "project 20% cooler". J'ai très vite voulu retenter le récit commun, qui comme tous ceux ayant vécu un récit commun le savent, est un projet suicidaire généralement voué à l'échec. C'est donc devenu le "projet Hydre".
Pourquoi Hydre ? Parce qu'un récit commun est un récit écrit à plusieurs, un seul texte pour plusieurs plumes, un seul corps pour plusieurs têtes.
La plupart de ces récits tombent dans le JdR (Jeu de Rôle), chaque participant amenant ses personnages que les autres n'ont pas le droit de toucher, et comme en JdR... eh bien chacun écrit son histoire dans son coin. Le résultat est un patchwork, un récit qui part dans tous les sens, lourd à lire, plutôt ennuyeux et la plupart des participants abandonnent en cours de route, surtout parce qu'ils sont las d'attendre qu'un autre ait fini d'écrire son chapitre pour enchaîner.
Le projet Hydre devait démarrer début janvier -- il était même annoncé par le dernier sujet des Lunatiques avant la pause, "Last", suivi d'une introduction -- mais j'avais abandonné l'idée comme trop folle et suicidaire. Puis il y a eu la volonté de créer un site de fanfictions, puis il y a eu un site de fanfictions et dans la foulée le besoin de remettre l'accent sur la communauté. J'ai donc précipité les choses et relancé l'Hydre.
Et... et à ma surprise, il y a eu des fous assez motivés pour se lancer.
Et... et toujours à ma grande surprise, la plupart de ces fous n'ont pas encore lâché l'affaire.
En quelques jours une demi-douzaine de gens s'étaient dits intéressés. Nous devions être aux environs de mars, et j'ai vite découvert que les gens ne voyaient pas ce que j'attendais d'eux (les gars, vous êtes fanficer, faites ce que vous savez faire de mieux). J'ai donc mis deux mois, jusqu'en mai, pour écrire un "chapitre-test" à titre d'exemple. C'est là, après deux mois, qu'en relançant les gens à ma surprise ceux-ci répondaient toujours présent.
Mais le projet Hydre souffrait d'un problème d'organisation, et notamment d'espace. Un unique sujet sur Frenchy Ponies, un groupe Skype certes actif mais avec la moitié ou moins des participants... j'avais donc oeuvré dans l'ombre, même si c'était annoncé, pour disposer d'un espace de forum dédié au projet.
Nous sommes donc en juillet.
Et les Chroniques des Jours Anciens ont mis en place ledit espace de forum :
Chroniques -- Projet Hydre
Pourquoi avoir attendu juillet ? Parce qu'une partie des participants avaient dit devoir attendre ces eaux-là avant de pouvoir vraiment participer. Pourquoi sur les Chroniques ? Parce que celles-ci avaient déjà proposé un tel espace voilà plus d'une décennie, à l'époque du GTC de l'univers de 40k, sur le Wafo'. Oui ça date. Et si à l'époque l'invitation avait été déclinée, aujourd'hui c'est un juste retour des choses.
Le project Hydra pour le faire en anglais dispose donc d'un espace personnel pour discuter. À noter qu'il faut être inscrit sur le site pour pouvoir y accéder, parce que poneys, mais en même temps c'est un atelier. Je compte voir les participants y plancher, brainstormer, planifier, brouillonner et plus si affinités. Nous avons quatre chapitres sur douze en préparation et si je me rends compte que je vais devoir imposer l'histoire globale (grmf les gens), étonnamment je suis confiant sur nos chances. Et si on y arrive, punaise on pourra être fier. Peu importe le résultat.
Je vois le projet Hydre comme un grand livre d'or de la communauté des fanficers brony francophones, et j'espère y voir le plus de signatures possible. Ou pour le dire autrement, fanficers,
à vos plumes !
MLPFictions est une plateforme formidable qui se développe de plus en plus. Avec plus de 500 membres et tout autant de chapitres, l’équipe a besoin de nouvelles têtes afin de gérer au mieux le flux croissant de données et de continuer à proposer une plateforme stable et innovante. Pour ce recrutement de fin juin, quatre postes sont disponibles.
Pour rappel, avant de postuler vous devez :
Posséder une bonne orthographe.
Être disponible et motivé.
Avoir un comportement exemplaire envers tous les membres de la communauté et savoir garder votre sang-froid quelle que soit la situation.
Posséder un compte Skype afin de communiquer avec le reste de l’équipe.
Notez que votre candidature doit être rédigée à la façon d’une lettre de motivation, d’une page environ. Inutile de postuler avec un e-mail de trois lignes.
« Sur trente candidatures, seulement quatre ont été acceptées lors du dernier recrutement. »
Modérateur (1/1)
La future mise à jour du site apportera son lot de nouveautés, et de nouvelles sections seront à surveiller. Votre travail sera de veiller au respect du règlement et à accompagner les nouveaux membres dans leur découverte du site. Vous serez amené à communiquer régulièrement par messagerie privée et à aider les membres en cas de problème.
Validateur (1/1)
L’équipe de validation est au centre de l’activité éditoriale du site. Votre travail sera de relire, corriger et classer les fictions publiées sur le site. Une orthographe parfaite et un temps libre important sont indispensables. Voir comment se passe la validation sur le site.
Community Manager (0/1)
Vous serez en charge de la gestion des réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Google+) liés à l’activité du site. Vous devrez développer l’audience, créer des liens avec les fans et membres du site, partager les meilleures fictions et articles, répondre aux questions des utilisateurs, etc. Une expérience dans le domaine est très appréciée.
Développeur web (0.5/1)
Vous serez en charge du développement et de la maintenance des nouvelles sections du site. Une maîtrise du HTML et du CSS n’est pas indispensable, votre travail sera surtout de nature algorithmique (PHP, MySQL). Une bonne compréhension du développement sous framework est très appréciée, notamment sous CakePHP. Une expérience dans le développement est indispensable, et n’hésitez pas à vous munir d’un portfolio lors de l’envoi de votre candidature.
Je ne vais pas vous cacher que je ne pense pas trouver un développeur web mais j’aime garder l’espoir vain d’être secondé dans ma tâche.
Votre candidature
Vous êtes libre dans la rédaction de votre candidature, soyez complet, structuré, ne vous perdez pas dans des développements inutiles mais écrivez suffisamment pour que l'on puisse vous cerner.
Les points suivants doivent apparaitre :
Votre prénom et pseudo.
Votre âge*.
Les raisons de votre motivation.
Votre temps libre par semaine (ne me photocopiez pas votre emploi du temps, merci).
Vos passions.
Vos expériences (en rapport avec le poste demandé).
Une blague de votre choix.
*La candidature n’est pas jugée à l’âge mais à la maturité de votre e-mail.
Envoyez-moi le tout à shining.paradox.fr [at] gmail.com
A très bientôt dans l’équipe, ShiningParadox.
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