Bonjour/bonsoir juments, étalons, poney et changelins !
Je viens aujourd'hui, à tous, vous proposer un petit jeu sous forme d'un challenge.Pourquoi un petit jeu si il s'agit d'un challenge ?
Parce que c'est pas moi qui vais vous donner un défi. Je vous explique.
Le concept est relativement simple. Vous choisissez n'importe qu'elle sujet (avec si vous voulez, deux contraintes grand maximum) ainsi que l'auteur qui va le réaliser. Chaque idée* me sera envoyer par mp. Cela est impératif pour que l'envoie sois confirmer.
Attention chaque idée figurante en tant que message à cette article ne sera pas pris en compte même si il est par la suite envoyer en mp.
Tout simplement car je veut que cela reste anonyme pour l'auteur et pour les autres afin de garder la surprise lors des résultats.
Chaque auteur ne pourra se voir attribué qu'un seul défi donc en cas de plusieurs défis, il choisira lequel il veut réaliser ou il peut décider de simplement les refusés, je ne force personne à participer.
Si l'auteur en question accepte le challenge, il aura alors une semaine pour faire un one-shot et me l'envoyer afin qu'il paraisse dans l'article résultat le 24 juillet. Vous avez grand maximum jusqu'à demain soir pour donner vos défi.
Mais il y a un mais ! Et oui pas de raison qu'il n'y ait que les auteurs pour écrire. Chaque personnes proposant un challenge à un auteur (de leur choix je le rappel) s'engage à faire une critique de sa commande, avec point positif et négatif avant l'apparition de l'article résultat le 24 juillet.
Par ailleurs je m'engage moi même à faire une critique et un classement subjectif avec toutes les fictions reçu.
Voila voila, si vous avez besoin de quelconque information supplémentaire, si il est important j'éditerais l'article, si c'est pas grand chose j'y répondrais par message.
Je le répète au cas où. Chaque idée me sera envoyer par mp que j'enverrais à l'auteur. Si vous envoyez le mp directement à l'auteur, je ne le prendrais pas en compte de même que si elle est exposé dans les commentaires de cet article. Toute candidature doit resté anonyme aux yeux des autres et de l'auteur.
Je rajoute qu'en cas de refus de la pars de l'auteur, vous ne serez pas prévenu. (Et ouais la surprise prône se challenge)
*idée : Quand j'ai dit "idée" je parlais de la totalité de votre challenge. Donc : thème, contrainte, auteur.
EDIT : Vous pouvez, en cas de défi déjà accepté, proposer votre challenge à quelqu'un d'autre.Vous pouvez mettre des personnes au défis, ainsi qu'être mis au défis.
Hi'.
Ça fait depuis Nihil verum que j'ai ce sujet en tête, et les discussions récentes m'y ramènent. Donc si vous le voulez bien et que vous avez un peu de temps, parlons du narrateur.
Et pour parler du narrateur, commençons par parler des dialogues. Promis y a un lien.
0. Les dialogues
À l'école, on vous apprend qu'un texte se divise en deux parties : la narration et les dialogues. Les dialogues, c'est tout ce qui est après un tiret, ou entre parenthèses suivant le système adopté. Les dialogues, c'est surtout le moment où les personnages parlent, où "on les entend". Et question de rester scolaire, un dialogue est formé de "répliques" :
Dialogue :"Salut Twilight !" Dit Rarity (réplique 1)"Salut Rarity !" Dit Twilight (réplique 2)"Comment ça va ?" (réplique 3)"Bien et toi ?" (réplique 4)
La narration c'est tout ce qu'il y a autour. Bon. Allez restons sur les bancs jusqu'au bout et mentionnons rapidement la notion de discours "direct / indirect / rapporté". Discours direct : le personnage parle directement. Indirect : un autre personnage rapporte ce qu'il dit. Rapporté : la narration rapporte ce qui a été dit.
"Tu pourrais nous aider un peu !" (direct)"Twilight a dit que je servais à rien !" (indirect)Spike se plaignit à Donuts Joe du manque de considération équine à son égard. (rapporté)
Fin des cours, et maintenant la question d'examen : qu'est-ce qui fait un bon dialogue ?J'en sais rien.Mais dans la catégorie des poncifs éculés, on a quelques règles du pouce. Par exemple :
1) Les répliques devraient correspondre aux personnages.Deux personnages n'ont pas la même manière de s'exprimer. Rarity dira "Twilight, très chère !" tandis que Twilight dira "bonjour Rarity !" avec ce petit brin de politesse qu'on n'attend pas de Dash : "Eh salut !" Alors bien sûr ce n'est pas toujours possible mais l'idée est que si on n'a pas besoin de préciser qui parle pour que le lecteur le devine, alors le dialogue est réussi.
"Je ne m'abaisserai pas à gratter la terre avec des rustres !""T'es vraiment bornée quand tu veux, tu le sais ça ?""Les filles, s'il vous plaît, on est en mission."
L'idée est que le dialogue va exprimer la personnalité de tel ou tel poney, et tant pis si en général on exagère au point que ça en devient caricatural et ridicule -- voire on copie-colle carrément des répliques de la série, question d'enfoncer le clou.
2) Les personnages ont un butLa pire erreur dans un dialogue est de commencer par "salut - salut - ça va ? - ça va". C'est ce que fait le débutant parce que c'est comme ça que commence une vraie conversation, mais la taille du texte et l'attention du lecteur ne le permettent pas.On dit alors de se concentrer sur ce qui est pertinent, et la tentation est alors de ne retenir que ce qui est lié à l'intrigue, à l'enjeu du texte. Par exemple, tel dialogue pour révéler que c'était Blueblood qui avait volé sa propre broche, ou alors tel autre dialogue pour apprendre où est le camp des griffons. On a alors des dialogues instrumentalisés, complètement impersonnels et dont on dit en général que "la narration aurait très bien pu le faire seule".Bref, du gâchis.C'est pour ça qu'en général je dis plutôt aux gens de se concentrer sur les buts du personnage lui-même. Quand il parle, il a une idée derrière la tête, et l'intérêt du dialogue est de faire jouer cette idée. Dash n'a pas vraiment envie d'aller taper sur les griffons. Spike aimerait qu'on cause logistique. Twilight veut qu'ils s'accordent sur le meilleur chemin. Ce sont autant d'objectifs contradictoires qui vont s'entrechoquer durant le dialogue.
"On pourrait passer par le col vert, vous en dites quoi ?""Je sais pas... c'est pas idéal ? Tactiquement parlant ?""Pas le col vert, d'accord. On pourrait tenter la passe Roe ?""Ouais... ça semble pas super. Au niveau stratégique."
Bon là c'est surtout pour la blague mais c'est le principe. Mon professeur d'anglais, il y a longtemps, parlait d'une partie de ping-pong où chacun se renvoyait la balle, et c'est l'impression qu'on aimerait obtenir. Des buts différents en conflit plus ou moins ouvert à travers chaque réplique.
1. La narration
Maintenant qu'on a rapidement récapitulé comment les dialogues fonctionnent, plus ou moins, venons-en à ce qui nous intéresse. Le narrateur.
En communication, on a une question à appliquer partout : "qui parle à qui ?" Tel personnage parle à tel personnage, très bien. Mais dans le cas du texte ? Ce n'est pas l'auteur qui, à travers le texte, parle au lecteur, en tout cas pas directement. L'auteur il est loin, il fait autre chose voire, il est mort. Et il y a souvent des choses que le texte dit mais que l'auteur ne pense pas. Bref, le lecteur a besoin d'un autre interlocuteur.
C'est le rôle du narrateur.
Le narrateur est un personnage qui raconte l'histoire. Là à nouveau on retourne à l'école et on parle de focalisation, que je décris personnellement comme les connaissances dont dispose le narrateur. Si le narrateur est omniscient (il voit tout sait tout comprend tout), on parle de focalisation zéro. Si le narrateur n'a qu'une connaissance limitée, tel un observateur sur le bord de la route, on parle de focalisation externe. Si le narrateur, outre ces connaissances limitées, a accès aux pensées d'un personnage, on parle de focalisation interne : le narrateur est ce personnage.
C'est important parce qu'on a tendance à décrire la focalisation à travers l'alternance première / troisième personne. Texte à la première personne ? En "je" ? Le narrateur est un personnage. Texte à la troisième personne ? En "ils/elles" Plus de narrateur.
Foutage de gueule. Le narrateur a mille autres manières d'intervenir. Chez le débutant on remarque surtout les "commentaires" que le narrateur peut faire assez souvent :
1) Applejack acheta la pomme et mordit dedans. Elle en tomba raide morte. C'était quand même pas de bol.
Ici la dernière phrase est un commentaire du narrateur, il est en train de donner son avis, il intervient assez directement. Et ces commentaires peuvent être subtils, déguisés :
1a) Applejack acheta la pomme et mordit dedans. L'instant d'après elle s'effondrait. Un simple accident.
Une fois encore, la dernière phrase est un commentaire du narrateur, mais cette fois déguisé comme un "fait" appartenant bien à l'histoire elle-même. Dans les faits, chaque phrase de la narration transpire des commentaires du narrateur. Prenez simplement la seconde phrase : "tomba raide morte" / "s'effondrait", le registre n'est pas le même. Le premier se moque, le second essaie d'être dramatique, mais bref. Ce n'est pas le même ton, pas le même point de vue.
Et c'est là où ça devient intéressant.
2. Comme un dialogue
Parce que quand je dis que le narrateur est un personnage, je veux vraiment dire que c'est un personnage. Comme n'importe quel autre personnage de l'histoire. Et cela signifie qu'il fonctionne exactement comme n'importe quel autre personnage de l'histoire.
Et cela signifie que toute la narration fonctionne comme un seul gigantesque dialogue.
Donc, tout ce qu'on a dit sur le dialogue s'applique à la narration.
Or qu'est-ce qu'on a dit sur le dialogue ? Bon, vous rien mais moi là, j'ai mis en avant deux points : le dialogue exprime la personnalité du personnage et le personnage a un but. C'est tout aussi vrai pour le narrateur : sa personnalité donne le "ton" du texte et son but donne la direction. Le narrateur ne vous raconte pas cette histoire pour des prunes, il a une arrière-pensée, une idée derrière la tête. Et tout comme pour le dialogue, ces deux règles du pouce permettent d'évaluer votre narration.
2) Twilight entra dans la chambre. Il n'y avait rien. Elle ressortit et croisa Spike. Elle demanda à Spike s'il avait vu Rarity. Spike répondit que non. Twilight alla à la cuisine et chercha encore. Pendant ce temps-là, à Canterlot, Rarity explorait la ruelle sombre.
Essaie de te représenter le narrateur. Là, maintenant. C'est quoi son but ? À part s'ennuyer à mort. C'est quoi sa personnalité ? On dirait un distributeur de billets. Pitié ! Ce n'est pas un humain c'est un meuble !
Donnons-lui de la personnalité, mais aucun but :
2a) Twilight ramena son museau dans la chambre. C'était le vide sidéral. Elle fronça sa frimousse et alla dare-dare coller Spike, question de lui arracher où se terrait Rara'. Spike en savait que dalle...
Voilà, là on a un narrateur haut en couleur, le genre accoudé au bar ou désespéré d'avoir l'air kweul parce qu'il utilise des mots populaires tavu ? Mais niveau but, bah il lit son texte. Pis c'est tout.
Donnons-lui maintenant un but, mais pas de personnalité :
2b) Twilight entra dans la chambre. Elle doutait. Elle en riait. Elle ne trouva rien. Elle ressortit et croisa Spike. Elle demanda à Spike s'il avait vu Rarity. Spike répondit que non. Elle avait peur à présent. Twilight alla à la cuisine et chercha encore...
On a rajouté deux-trois phrases qui sont, voir plus haut, des commentaires du narrateur, question de nous dire comment voir les choses. Là, en l'occurrence, ce qui l'intéresse c'est la manière dont Twilight réagit. Son but ? Nous faire partager le stress de la princesse en herbe. Son but ? Un compte à rebours pour Rarity. Son but ? Rarity a menti. Son but ? Dénoncer les conséquences d'une vie de mensonges.
Alors ouais il s'y prend super mal mais là le narrateur essaie de dire quelque chose. Il aurait pu se concentrer sur un tout autre sujet, au travers de la même histoire :
2c) Twilight entra dans la chambre. Il n'y avait rien. Elle ne pensa pas à ouvrir les tiroirs. Elle ressortit et croisa Spike. Elle demanda à Spike s'il avait vu Rarity. Spike répondit que non. Elle ne pensa pas à lui poser d'autres questions. Twilight alla à la cuisine et chercha encore...
Même histoire, intérêts complètement différents, cette fois sur l'incompétence de Twi' -- ou le mélange de confusion et de confiance qui entravent ses recherches. Une fois encore c'est fait à la truelle, notre narrateur a les émotions d'une pierre tombale mais il impose son point de vue à l'histoire, quelque chose retient son attention et donc quelque chose va retenir l'attention du lecteur.
Maintenant, essayons le combo, personnalité et but :
2d) Twilight entra dans la chambre, fit quelques pas, fouilla du regard les meubles proprets et désaffectés, comme alanguis par l'absence. Le lit avait été refait avec soin, et plus loin, sur le petit bureau chargé de bibelots et de fleurs, il y avait encore la correspondance datée d'avant-hier. Le reliquat de parfum dans l'air, persistant, feignait la présence de la licorne. Sur les enveloppes, trop d'adresses de trop de gentlecolts de Canterlot.
Alors oui blablabla description dynamique toussa, on suit Twilight qui découvre la pièce et remarque ceci ou cela et tout cela nous amène à constater l'absence de Rarity, avec en filigrane ses intentions. Le lecteur le sait déjà mais on devine peu à peu que Twilight à son tour le comprend.
Donc du point de vue du narrateur, on a un but : Twilight réalise que Rara' s'est payée sa tête. Mais il a un autre but : en décrivant la chambre, il veut décrire Rarity, le caractère de Rarity. "Propret", "alanguis", "soins", "bibelots", "parfum", "feindre"... il y a énormément de termes qui, en associant la chambre à Rarity, tendent à la décrire également. Donc non, le narrateur ne veut pas juste faire avancer l'intrigue. Il est en train d'approfondir un personnage. Il vous en partage l'intimité. C'est ça qui l'intéresse -- même si en écrivant ce paragraphe c'était pas du tout ce que j'avais en tête. J'y suis allé yolo.
Point de vue personnalité ? Bon là c'est ma voix générique, mon écriture par défaut. Mais oublions. Le narrateur se veut posé, tranquille, détaché. Il attache les phrases ("... fit quelques pas, fouilla..."), il s'attarde sur les détails, il les donne en feignant l'air de rien. C'te pourriture. Mais ce qui le trahit, c'est la dernière phrase : "trop de... de trop de..." qui montre qu'il se retient. Il feint le calme alors qu'il y a urgence, que tout hurle de s'affoler.
Bref, niveau personnalité c'est pas incroyable mais ça a le mérite d'exister.
Et maintenant, on renverse la logique.
3. L'identification
En communication, on a une question à appliquer partout : "Qui parle à qui ?" Et on a dit qu'on définissait la "focalisation" du narrateur selon ses connaissances, selon ce qu'il sait. Notamment que c'est une focalisation interne du moment que le personnage a accès aux pensées de tel personnage (et est limité par ailleurs), cela même si le texte est à la troisième personne.
Pourquoi ça importe ?
Parce que reprenez (2d). On a dit qu'on suivait Twilight à travers la pièce, à mesure qu'elle réalise que son amie lui a menti. Et on a dit que le narrateur en profitait pour nous approfondir le personnage de Rarity. Si vous additionnez les deux, qu'est-ce que vous obtenez ?
Vous obtenez qu'on n'a pas une description objective de Rarity. C'est la vision qu'en a le narrateur. Et surtout, c'est très probablement la vision qu'en a Twilight. Elle redécouvre son amie et par ce biais elle réalise le mensonge. Mais psychologie à part, ce qui nous intéresse est que durant ce paragraphe, le narrateur fait comme s'il était Twilight. Il la suit de si près qu'il a quasiment accès à ses pensées, comme une caméra collée sur son épaule.
Pour simplifier, durant ce paragraphe, l'histoire est narrée (essentiellement) du point de vue de Twilight.
C'est relativement normal. Il existe un mécanisme assez fondamental, l'identification, qui dit que le lecteur va "se mettre à la place" d'un personnage. "Et si j'étais lui ? Dans cette situation ?" C'est ce mécanisme qui permet de s'immerger, de plonger dans l'histoire, de s'investir. Et l'identification est d'autant plus facile que le lecteur se sent proche, dès le départ, du personnage en question.
Donc, quand le narrateur fait semblant de ne pas être là et qu'il y a juste Twilight dans une pièce vide, naturellement le lecteur tendra à s'identifier à Twilight. Plus le narrateur voudra s'en distancer, plus le lecteur aura l'impression d'être un observateur limite omniscient, ou quelqu'un qui guigne par la porte. Mais le narrateur peut décider de placer le lecteur au plus près, de faciliter voire de forcer l'identification. Il peut, à tout moment, décider de changer de rôle, il peut jouer là-dessus autant qu'il veut.
Et la question "qui parle à qui" devient alors essentielle. Il faudrait plutôt demander "qui joue le rôle du narrateur". Quel est le point de vue adopté à tel moment du texte.
4. Nihil verum, ou tl;dr
Ce qui nous ramène à Nihil verum. Brocco a un style parfaitement adapté à l'horreur-fantastique, mais ce style repose sur un narrateur en général scientifique, qui veut décortiquer des phénomènes pour réaliser que ceux-ci le dépassent. Ce narrateur est généralement mis en scène, en train d'écrire une lettre ou acteur direct qui explore les mystères d'une cave secrète de l'ancien culte de Screugneugneu.
La narration est tout à fait adaptée, et elle fonctionne tant qu'on l'identifie à un tel narrateur. Mais que se passe-t-il si on nous met face à un tout autre personnage, par exemple Bonbon, et qu'on nous donne, au moins en partie, accès à ses pensées ?
Identification.
Et soudainement la narration devient absurde parce que Bonbon n'est pas une scientifique qui décortique le monde et s'effraie. C'est une jument en colère puis désemparée. Le lecteur, inconsciemment, associe la narration à ce personnage et le contraste fait dérailler tout le texte.
Selon cette théorie, si le même texte avait commencé par le docteur exposant son cas, et promettant de le décrire d'après les témoignages et sa propre spéculation, en oubliant quelque peu le ridicule des réactions -- tout est justifiable, vraiment -- on aurait eu un narrateur salaud parce que lâche qui n'arrive pas à comprendre la véritable horreur -- pas le monstre -- de ce qu'il décrit. Selon cette théorie du narrateur, ce serait passé comme une lettre à la poste, et on aurait appris à haïr ce narrateur.
Avoir en tête le narrateur, quand on écrit, est important pour garder en tête que le texte ne doit pas être objectif : il doit donner un point de vue, biaisé, le point de vue d'un personnage avec ses propres idées et ses propres envies, ses propres buts. Le but est, comme pour un dialogue, de retransmettre cette personnalité et ces buts à travers toute la narration, jusqu'à ce que le lecteur adopte ou rejette ce point de vue, mais n'y reste surtout pas indifférent.
Ah parce que oui, c'est un dialogue, vous voulez que le lecteur réagisse.
Personnellement j'espère simplement que ces idées vont convenir, fanficers,à vos plumes !
Pour être sincère, j'ai failli céder à la tentation d'appeler l'article « Avancement et sneek peak du prochain chapitre de Xenophilia » juste pour m'assurer une audience gratuite au moindre coût, mais j'ai pensé que ce serait être malhonnête – pas du tout mon genre.
Le but premier de cet article est de vous présenter deux groupes que j'ai récemment créés. L'un pour les lecteurs actifs, l'autre pour les passionnés de langues et les traducteurs en herbe.
Les fictions dont vous êtes le héros, à défaut d'un titre moins aguicheur mais plus correct, c'est ici que j'ai décidé de regrouper les fictions traitant d'une manière ou d'une autre de la place du lecteur au sein même de l'histoire. Je vous propose de suivre le lien pour lire la description détaillée si vous pensez que cela peut correspondre à vos attentes.
Traductions non anglophones, un projet tout autre et bien moins ambitieux que ceux que j'ai pour habitude de mener, mais cela me tenait à cœur car je pense que toutes les langues devraient avoir la même place et être traitées avec la même passion. Je suis conscient que cela concerne un nombre restreint de traducteurs et de membres, mais j'ai vraiment espoir de développer une plateforme miniature pour répondre aux besoins de tous afin d'encourager le développement des traductions originales. Ce groupe découle partiellement du projet que je tiens pour illustrer ma théorie de l'intercompréhension des langues, de la retranscription sémantique fidèle et de la méthodologie d'interprétation et d'analyse.
J'avais pensé faire un article plus étoffé pour parler de mes différents projets, mais je me rends compte que je n'ai pas tellement avancé depuis la dernière mise au point et que je peux tout résumer en quelques phrases.
Xenophilia est ma priorité, suivie d'une traduction commissionnée ainsi que de ma première fiction que je pense sur le point d'être finie, à condition que je cesse de la modifier encore et encore. Tous les autres travaux annoncés auparavant qui ne sont ni cités ci-dessus ni publiés sont par conséquent à considérer en standby jusqu'à ce que mon planning de traduction se désengorge ou que je décide de les reprendre librement.
Enfin, je finis sur une note plus personnelle et éhontée en présentant la page de mon stream que je tiendrai quotidiennement jusqu'à fin février à raison de plusieurs heures par jour pour un road to Master sur la ligue championnat de Black Ops II.
System out.
Bonjours à tous !
Après des mois de préparation, j'annonce le week end prochain la sortie officielle de ma nouvelle fiction : "Jolly Roger : la légende des sept mers".
Je vais sortir de mon habitude des gros pavés que je poste habituellement pour envoyer des petits chapitres toutes les deux semaines. D'ici là, je pense que j'en aurais terminé l'écriture.
En attendant, je vous laisse avec un dessin de mon personnage principale. En simple vignette, il aurait été difficile de le contempler.
Je vous présente donc Jolly Roger !
Avouez, il en jette, non ? (Un très grand merci à Dormin pour l'avoir dessiné ! ^^)
Alors je vous dis à la semaine prochaine pour le premier épisode !
Ecrire, c'est quelque chose qu'une grande majorité de personne ici fait. Et, chose qui n'a pas encore été fait, personne n'a abordé dans un blog le sujet des conditions d'écriture. Car c'est un facteur important pour pouvoir écrire correctement, c'est pour ça que je me permet de donner quelque petits conseil pour être dans de bonne conditions pour écrire. Evidemment, ces conseils relèvent de ma propre expérience, donc si vous avez vous même des conseils, n'hésitez pas à les partager dans les commentaires.
I.Soyez confortablement installés
Cela peut paraître bête voire évident, mais pourtant c'est important d'être bien calé dans son siège devant son fichier texte. Pour la simple et bonne raison que d'avoir mal au dos a force d'être assis sur une chaise aussi confortable qu'un parpaing peut vous empêcher de réfléchir et donc d'écrire.
II.Planifier votre écriture
Comme Twilight le montre si bien dans la série (et surtout dans Winter wrap-up), être organisé est la clé de la réussite. En effet, plutôt que d'écrire de manière désordonnée et irrégulière. Imposez-vous un planning, pas obligatoirement lourd, mais suffisant pour ne pas mettre dix ans pour écrire un seul chapitre. Personnellement, je m'impose une demie heure d'écriture tout les deux jours, bien sur, rien ne vous interdit de prendre quelque libertés et d'écrire en dehors de ces horaires quand l'inspiration vous viens naturellement. Le contraire et valable aussi, si rien ne viens après un quart d'heure de réflexions intenses, vous pouvez abandonner votre séance, une panne d'inspirations peut arriver à tout le monde.
III.Coupez vous du monde
Rien n'est plus ennuyant quand on écrit que d'être dérangé par les bruits du monde extérieur. C'est pour cela que je vous conseille de vous coupez pendant vos moments d'écriture de la réalité. Les idées viennent plus facilement quand vous êtes seuls avec votre imagination. Vous pouvez vous isolé dans une pièce au calme où vous passez une musique de fond. D'ailleurs pour ce qui est de la musique de fond, privilégiez des musiques calmes et discrètes du genre electro ambient ou bien de l'orchestral.
IV.Ayez des sources d'inspirations à portée de mains
Si vous êtes victimes d'une panne d'inspiration, il est toujours bon d'avoir sous la main de quoi vous dépanner. Cela peut être tout et n'importe quoi, des dessins, des romans, des musiques, des films etc. Généralement, il vaut mieux que cette source ait un rapport avec ce que vous écrivez, je me vois mal cherchez des grimdarks en écrivant du slice of life humoristique et mignon, de même que d'écouter du Era en écrivant de la science-fiction. Mais là encore, vous avez tout à fait le droit de faire comme bon vous semble tant que l'inspiration vous vient.
Et voila, peut-être ne vous ai-je rien appris de neuf. Peut-être vous ai-je aider quelques-un d'entre vous qui veulent se lancer dans l'écriture. Néanmoins, je vous remercie d'avoir lu le tout et me réjoui si j'ai pu être d'une aide quelconque.
Grif Daraconis
Hi'.
J'ai discuté sur Teamspeak avec lnomsim et on se demandait comment éviter des personnages caricaturaux. Notamment dans MAI, comment faire un capitaine convaincant. Allez lire le texte si vous comprenez pas.
Comment souvent quand on me met face à un problème concret en écriture, je me rends vite compte que je n'ai absolument aucune idée de la réponse.
Donc commençons par poser le problème.
1Une caricature... c'est quoi ?
Lorsque le Crystal Empire a fini d'agoniser sous nos yeux, parmi la montagne de reproches les bronies en avaient un en particulier : celui que Pinkie Pie avait été réduite à une machine à blagues sur échasses.
Si vous préférez un autre poney, pas de problème : depuis qu'elle a ses ailes, Twilight se résume à une parfaite petite princesse. Et si je vous dis Fluttershy ? Comme un chien de Pavlov, vous devriez me répondre "timide". Flutty' est timide c'est tout ta gueule, si elle est pas timide c'est pas Fluttershy.
Et oui, effectivement, quand on pense à ces personnages ce sont ces choses-là qui nous viennent en premier en tête. On les connaît pour ça, on attend ça d'eux, à part pour Twilight mais ne revenons pas sur le Twilicorn. On veut que Pinkie Pie fasse des blagues et quand elle en fait, on rigole.
Pourtant ce sont des caricatures.
Qu'est-ce qui en fait des caricatures ? Eh bien, Pinkie Pie fait des blagues "pour faire des blagues". Elle fait des blagues parce que c'est Pinkie Pie, et c'est Pinkie Pie parce qu'elle fait des blagues. Tu le sens le raisonnement circulaire ? Les blagues sont arbitraires, elle en fait sur commande comme un automate et c'est tout.
Alors bien sûr, ce peut être un problème d'interprétation. Et j'avoue que je suis plutôt partisan de l'idée que nos ponettes préférées ont toujours un peu de profondeur. Mais ici je me dois de reprendre le propos de FiMFlam qui, à propos de Fluttershy, soulignait les petites piques que la pégase savait envoyer, du type : "j'ai un an de plus que toi". Ça ne semble rien, mais ça montre que la petite n'était pas juste timide, et FiMFlam la résumait plutôt en "la fille qui ne veut pas être là".
Un personnage est caricatural quand il est cantonné à un rôle, à une fonction : c'est le capitaine, c'est la princesse, c'est la machine à blagues.
Et encore une fois, ce n'est pas une mauvaise chose en soi : une caricature est facile à reconnaître et a un fort impact. C'est confortable pour le lecteur et pratique pour l'auteur, insérer ici un OC que vous n'aimez pas pour l'exemple.
Alors posez-vous la question...
2La caricature... c'est mal ?
En quoi la caricature ce serait mal ? Pourquoi ne pas faire un perso' caricatural ? Okay ce sont des persos' en carton-pâte et toutes les insultes qu'on trouvera pour les désigner mais du moment que le lecteur accroche, pourquoi réparer ce qui n'est pas cassé ?
Dans MAI, les personnages ne sont pas exactement les plus recherchés. Mais si on y regarde, ils sont expressifs, ils servent l'histoire et bah on lit sans vraiment s'en préoccuper.
Allons plus avant : au départ, tous les persos' sont des caricatures. Je dois créer un garde ? Bah ce sera un garde. Sans rien de plus, ce sera la "caricature" d'un garde, bâti sur ce modèle. Et, à juste titre, on s'attendre un minimum à ce qu'il se comporte en garde. Un capitaine doit faire des trucs de capitaine, une princesse des trucs de princesse, mince quoi. On ne va pas s'interdire de créer des orphelins juste parce que ça ferait "cliché".
Alors en quoi c'est mal ?
Eh bien laissez-moi vous parler de Sonic Boom (la série). À ma surprise, Sonic Boom est... pas si mal ! L'humour me fait rire, le rythme est là (avec des épisodes de 11 minutes, bonheur), les graphismes plutôt sympa', il y a même la référence aux poneys obligatoire (épisode 5) donc eh, si tu as six ans cette série ne te volera pas tes neurones. Dit autrement, c'est débile mais les personnages sont supportables.
Sauf un.
Stix, en plus de se taper l'incruste et de ne servir à rien à part voler le taf' du renard, est une paranoïaque. Et okay, un perso' paranoïaque pourquoi pas -- surtout dans le monde de Sonic -- mais elle ne fait que ça. Mais vraiment que ça. Rien d'autre. Chacune de ses répliques consiste à crier que le monde veut sa mort et je vous jure que c'est très vite lassant.
Stix est donc une caricature : c'est la paranoïaque de service. Ce qui m'amène à deux constats.
3Créer la variation
Premier constat : comment qu'c'est bon quand elle ferme sa grande gu- J'ai pu apprécier toutes les rares occasions où la série donnait à Stix un comportement différent. Par exemple, épisode 3, elle se détend sur la plage et même si c'est juste pour faire la blague, elle te dit "ça fait du bien d'être détendue". Ouais, ça fait du bien de voir qu'elle sait se détendre.
Fort de ce constat, logiquement, on se dirait que pour éviter la caricature il suffit d'étendre le panel des réactions.
Par exemple, Pinkie ne fait pas juste des blagues. Elle sait aussi être super snif, genre avec les clones et tout ça. Twilight n'est pas juste une princesse, elle est aussi... euh... ah ben non en fait c'est vraiment juste une buckin' princesse. Fluttershy a "Flutterrage" par exemple, pour rappeler qu'au fond d'elle-même y a une jument qui a envie de crier.
Le problème ? On ne fait qu'empiler les caricatures.
Mais si, comparez : dans Dragonshy, Flutty' se met en colère contre le dragon. Elle refait pareil contre la cockatrice bien plus tard, et enfin elle pète les plombs au gala. Maintenant prenez les Power Ponies et arrêtez de râler sur l'épisode, on se concentre. Si je vous dis que dans les Power Ponies le flutterrage est une caricature, et pas dans les autres cas, vous arrivez à me croire ?
Pinkamena, inspirée notamment de Party of One, est une autre facette de Pinkie Pie, mais une caricature quand même : Pinkie pète les plombs parce qu'elle est Pinkamena, et elle est Pinkamena parce qu'elle pète les plombs.
Alors est-ce qu'avec ce constat on se serait planté ?
Pas vraiment.
Quand on commence en écriture, on fait par défaut des persos' caricaturaux. Le héros, le méchant, etc... des rôles simples et reconnaissables. Mais ensuite on se met à complexifier, à étoffer les personnages, et pour ça effectivement on fait varier leurs réactions.
Par exemple, le capitaine peut aussi être un père. On lui donnera donc tantôt des réactions de capitaine et tantôt des réactions de père. Ça reste caricatural, mais ça élargit son champ de réaction et ça évite donc la répétition vite gonflante qu'on a vue plus tôt avec Sonic Boom.
4Donner une raison d'être
Varier les réactions est donc la piste la plus simple et la plus sûre pour améliorer une caricature et travailler le personnage, mais j'ai beau faire, tout me ramène à ce constat : pour éviter la caricature, pour vraiment donner de la profondeur au personnage, il faut donner une raison à ses actes.
Et là je reprends Stix.
Dans l'épisode 5 (j'ai arrêté là, la série est sympa' mais 'faut pas déconner), après avoir paranoïaqué sur une foutue enveloppe, Stix nous décrit son agent : "je suis surchargée, je dois fouiller les poubelles, puis fouiller les poubelles, puis rappel antitétanos, puis fouiller les poubelles..." Et là tu comprends que Stix est en "situation de précarité", soit elle est folle soit elle est pauvre soit je sais pas mais en tout cas ça va pas super bien dans sa vie.
Pour être honnête, au départ je croyais qu'elle était parano' parce qu'Eggman attaquait tous les quatre matins. Mais comme elle est la seule à stresser et que tout le monde à côté est super tranquille, bah ça collait pas. À l'épisode 4 on lui balance même un robot-chien débile et la série décrète qu'elle l'aime, comme ça, en mode gratuit, et tu dois le subir.
Mais soudain, si tu tiens compte du fait qu'elle est euh fauchée, bah ça explique son stress. Yup, pour ceux qui ont vécu ce genre de situation, ça s'appelle "vivre au jour le jour", on est inquiet en permanence, plutôt agressif parce que sous pression et bref, le comportement parano' fait soudain sens. D'autant que, dans ce même épisode, elle montre qu'elle se soucie du regard des autres, donc elle est pas juste décérébrée.
De même, je l'ai dit, elle récupère un robot-chien débile, une véritable poubelle rouillée. Remets en contexte, elle est elle-même plutôt mal mise et plutôt mal vue, forcément qu'elle se retrouve en ce truc, et donc qu'elle s'y attache. Soudain son comportement fait sens.
Si seulement la série avait pris la peine d'introduire ça plus tôt.
Punaise.
Vous vous rappelez ce que je disais sur le Flutterrage ? Dans Dragonshy, elle passe en mode berzerk pour protéger ses amies. Face à la cockatrice, pour protéger les petites. Au gala elle pète les plombs parce que ses rêves sont brisés. Dans Power Ponies ? Un foutu papillon. Ses amies vont mourir ? Ranaf'. La ville est condamnée ? Ranaf'. Mais un foutu papillon ? T'es mort biaaat- non mais sérieusement c'est drôle ah ah deux secondes mais c'est con comme une poêle.
Une caricature c'est "je fais ce truc parce que je fais ce truc".
Un personnage travaillé c'est "je fais ce truc pour une raison".
5Pas d'excuses
À ce stade vous avez dû vous dire deux choses. La première : "ça y est ! Question réglée !" La seconde : "Ouf ! Mon personnage n'est pas caricatural !" Et comme vous avez pu le déduire, la première idée est fausse.
Exemple.
Pour quelle raison Pinkie Pie, dans Castle-mane-ia, va jouer de l'orgue ?
Bon déjà rien qu'au fait que je pose la question (et que c'est la S4), vous avez deviné qu'on est face, à mes yeux, à une caricature. Et donc, pour me faire plaisir, vous direz "pour jouer de l'orgue" ou "parce que c'est Pinkie Pie".
Mais maintenant, disons que vous vouliez défendre l'épisode et sa logique béton -- et j'aime bien cet épisode, moi, perso'. Pourquoi Pinkie Pie va jouer de l'orgue ? En général on dira "pour s'amuser" ou "par curiosité" ou "pour jouer avec ses amies" ou tout ce que vous voudrez. On peut trouver mille excuses à son comportement, genre "parce qu'elle l'avait lu dans un livre" ou "pour prouver qu'il n'y a rien à craindre", etc... jusqu'au plus cynique "parce que c'est écrit dans le script".
Et maintenant, disons que vous ayez carrément écrit l'épisode. Déjà toutes mes félicitations, c'est un chouette épisode. Ensuite, à quoi servaient les astraraignées ? Enfin : pour quelle raison Pinkie Pie va jouer de l'orgue ? Vous aurez toujours mille excuses mais parce que vous aurez écrit l'épisode, vous serez persuadé que ces excuses sont les bonnes. Vu que ce sont les vôtres.
C'est là toute la difficulté : juger entre une "vraie" raison ou une simple excuse.
Dans le même registre, est-ce que le Flutterrage dans Power Ponies est justifié ? Bah oui, y a un papillon qui est blessé. Et puis pourquoi elle défendrait ses keupines, elles ont l'air parfaitement capables de s'en sortir sans elles... une fois encore, si on veut trouver des excuses alors il n'y a rien de plus facile, vous en aurez par camions entiers.
Cela dit.
Si on reprend le cas de Stix (la parano'), on aura constaté que :1) Il faut que la raison soit donnée avant ou pendant l'acte. Après c'est trop tard.2) Il faut que ça "dise quelque chose".
Dans le cas de Stix, donc, la paranoïa servirait surtout à cacher un malaise vis-à-vis de sa situation difficile. Mais délaissons définitivement l'univers de Sonic pour les poneys, et là je vais reprendre FiMFlam : dans la saison 1, on voit Rainbow Dash jouer les bravaches et se vanter à tout va. Jusque-là, elle remplit le stéréotype du garçon manqué, mais lors de l'épisode du Rainboom on découvre qu'elle doute en fait sérieusement d'elle. C'est cet épisode qui, plus qu'aucune fadaise qu'on a pu nous balancer jusque-là, donne vraiment une raison d'être aux bravades de Dash. Un manque d'assurance.
À noter qu'ici on est vraiment dans l'interprétation de fan, comme dit, celle de FiMFlam. Mais au final c'est le lecteur qui détermine s'il s'agit d'une caricature ou non. Si la raison ne le convainc pas, on retombe dans l'excuse et il ne verra qu'un personnage en carton. S'il n'est pas difficile, alors un papillon peut le persuader qu'on a affaire à de la grande psychologie.
6Un exemple
Jusqu'ici, qu'est-ce qu'on a dit ? Qu'un personnage était, de base, une caricature ou un ensemble de caricatures, et que pour lui donner de la profondeur il fallait donner des raisons à ses actes.
Mettons ça en pratique.
Disons que je veuille créer une alicorne. Qui tire des lasers. Elle serait tombée d'une comète et aurait pour destinée de sauver Equestria. Vous me suivez jusqu'ici ? Très bien.
Alors, c'est entendu, là on est en mode hardcore, mais je suis aussi partisan de l'idée que toutes les histoires sont bonnes, et que donc notre alicornes cométo-lasers peut être cool si on essaie. On va donc faire les choses dans l'ordre et voir à sauver ce radeau de la méduse.
Pour résumer, c'est une alicorne. On a donc notre caricature.
La première chose qu'on peut faire est de lui coller d'autres caricatures. En général on veut lui donner un côté comique, donc... maladroite ? Ou paresseuse ? C'est la technique bête des JdR où on donne des défauts au personnage pour le rendre plus équ- plus humain.
Moi, je décide que c'est une ancienne générale (donc autoritaire) et une scientifique, et euh... Oh ouais elle avait un mari et un enfant mais ils sont morts je sais pas comment. Et le mari a ressuscité. En méchant. Amnésique.
Première étape de faite, notre alicorne a désormais quatre caricatures empilées, et oui je sais que j'utilise le terme de façon générique mais bref :1) C'est une alicorne2) C'est une générale3) C'est une scientifique4) C'est une veuveÀ quoi j'ajoute bien sûre l'héroïne tout ça....
Et maintenant, on veut lui donner une raison d'être. Plus précisément, elle est destinée à sauver le monde, alors... pourquoi ?
Si je regarde dans la liste qu'on a, elle est veuve, donc elle veut peut-être faire honneur à la mémoire de ses proches ? Elle est scientifique, elle a peut-être vu quelque chose que personne d'autre ne peut/veut voir ? Elle est générale, est-ce qu'elle mène un combat d'arrière-garde ? Est-ce qu'elle obéit aveuglément ? C'est une alicorne, et si elle se sentait forcée de le faire ? À contrecoeur ? Au contraire avec foi ?
Ça fait quand même un paquet de possibilités.
Et là vous reconnaîtrez facilement l'équation que j'utilise :
[caricature] + ??? = [acte]alicorne + ??? = sauver le monde
Disons que mon alicorne rencontre Twilight Sparkle juste après une bataille contre son ancien mari mort ressuscité méchant. Comment mon alicorne va réagir ? Elle pourrait, bien sûr, agir en alicorne, être noble et expliquer les choses de la façon la moins informative possible... ou agir en veuve et en vouloir à l'univers d'avoir dû affronter son mari. Ou agir en générale et se cacher derrière son devoir -- en donnant des ordres à tout va -- pour éviter le chagrin.
[caricature] + bataille = [acte]
Tout dépend alors de ce que l'histoire veut mettre en avant, la façon dont on veut valoriser le personnage. En se rappelant, comme dit plus haut, qu'il faut varier un minimum, mais là c'est encore une autre histoire.
Pour finir, testons avec Fluttershy.
Flutterrage + papillon = ???
Si votre réponse est :
Flutterrage + papillon = Flutterrage
Félicitations, vous êtes retombé dans la caricature. Pourtant, l'équation est toujours valide. Et si le papillon était la "goutte d'eau" qui déclenchait le raz-de-marée ? Le truc qui lui fait enfin remarquer que oui des poneys sont blessés... Et si, plutôt que de venger le papillon, elle agissait purement pour se sauver elle-même ? En se voyant broyée comme l'a été le nanimal ?
Flutterrage + papillon = réveilFlutterrage + papillon = instinct
Il y a là encore un tas de manières de tourner la chose et je tiens à souligner que le résultat est, quelque part, le même : on a toujours Fluttershy qui passe en mode Hulk. Mais les raisons qui la motivent sont très différentes et ces raisons donnent une toute autre profondeur à la scène, et de toutes autres possibilités d'interprétations, et donc d'émotions, au lecteur.
Et c'est ça l'intérêt d'aller au-delà de la caricature.
7tl;dr
Je suis obligé de répondre ici à un autre propos : oui, c'est vrai, parfois se prendre la tête est d'une stupidité sans nom. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Les caricatures sont efficaces et font de très bons personnages pour de très bonnes histoires... ou en tout cas des personnages qui plaisent pour des histoires qui plaisent, mais je ne veux pas faire mon râleur.
Mais donner de la profondeur au personnage, c'est réfléchir aux raisons qui le motivent, c'est lui donner une vie (et donc vie). C'est donner de l'intérêt à ses actes et donc une raison au lecteur de s'y intéresser.
Une caricature est ce qu'autrefois j'appelais un "personnage-fonction", ou "personnage-outil", qui est juste là pour les besoins du texte, type le héros ou le forgeron.
Lui donner de la profondeur ne l'empêchera pas de toujours remplir sa fonction, mais permettra de développer, dans le texte, tant le personnage que l'action même.
Et ça, ça signifie que le lecteur a plus de mou à broyer quand il lit. Et c'est cool.
Un capitaine criera toujours sur ses recrues, mais d'une telle manière -- et aidé par le texte -- que derrière on sente le père ou l'amant.
Bonjour,
J'écris ce billet pour proposer quelque chose aux auteurs de fanfiction, à l'approche de Halloween je suis en trains d'écrire et dessiner un "magasine" au format PDF. On pourra y trouver des illustrations et des petites histoires horrifiques en rapport avec le thème de la Nightmare Night, faites par le groupe RKS ( http://rubiks-kube-system.deviantart.com/ ).
Je propose de "publier" une fanfiction pour celui d'entre vous qui voudrait en proposer. La fanfiction serait accompagnée d'illustrations que moi même ou d'autres membres de RKS réaliseront. Alors seulement quelques petites choses à respecter: -La fanfiction doit être en rapport avec Halloween et MLP. -La fiction doit contenir moins de 10 000 mots. -la fiction devra être envoyé à cette adresse ([email protected]) avant la date du 29/10/16En cas de plusieurs fictions proposées, je ne pourrais pas promettre de les mettre toutes dans le Pilonnage. Voilà c'est donc une idée récente et encore jamais tentée pour moi, je vous invite donc à donner votre avis et à poser des questions si vous désirez en savoir plus.
(Couverture en cours du Pilonnage n°3)
Bonsoir à tous, j'ai envie de vous présenter un nouveau concept révolutionnaire encore jamais inventé, la lecture !
Hmm incroyable, comment est-ce possible ?
Aller, plus sérieusement. Je veux vous parler d'une idée de projet qu'on a eu en groupe. Bref, faire des lectures en live. Alors on est loin des projets de lecture audio sur YouTube avec des supports musicaux, des répétitions, etc. Non non non, on parle simplement de se retrouver un soir et de lire une fic qu'on aura déjà choisi et d'en faire la lecture en live.Bien entendu, nous ne sommes pas le groupe le plus sérieux. On veut avant tout faire ça pour s'amuser. Mais on n'oubliera pas de lire la fic et de le faire de manière correcte, je vous rassure.
Voilà. Le projet est lancé pour ce vendredi soir, vers 22h. Ça se passera sur Mumble. On doit juste encore trouver le serveur, mais c'est bientôt fait. On va sûrement s'arranger avec l'équipe de Radiobrony
Bon, j'espère que c'était assez court et que personne n'est parti. Pour faire simple.
Ce vendredi 22h lecture live sur Mumble tout le monde est le bien venu et le mot de passe sera délivré sur cette page une fois qu'on en aura un (s'il y en a un ^^).
Bien entendu, si nous ne trouvons toujours aucune aide en ce qui concerne un Espace Teampeak il faudra reporter la projet à la semaine prochaine. Nous ne sommes qu'en phase de « test » pour le moment je tiens à le rappeler.
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EDIT :
Nous avons fait un changement radical !!!
Alors faites bien attention nous sommes passés sur TEAMSPEAK.
Suite au test fait sur le mumble de Radiobrony, nous avons préférer héberger vers un serveur teamspeak.
Server Address
hermes.ts3-serveur.com:19784
Server Password
okvomer
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L'empire de cristal.Pourquoi existe-t-il?Secret et révélation
Bonjour a tous
Nous somme réunie pour faire un voyage vers Equestria surtout a L'Empire de Cristal.Mais avant tout un petit rappelle.
L'Empire de cristal est comme une ville sa spécialité est qu’elle est constituer a 99 % de cristal .Elle possédé une magie que les poney de cristal aurait par leur joie et amour qu'il produit et le cœur de cristal est le canalisateur et transforme leur émotion en magie physique pour protéger l'Empire.Cette empire est actuellement dirigée par Cadence.
Maintenant voici notre théorie :
La création de l'Empire de cristal n'est pas mentionnée dans la série donc nous pouvons donc imaginée tout nos idée de création.Tout d'abord nous devons nous intéresser a son but.
Point 1 :le cœur de l'ordre
Cette empire possède une magie extrêmement puissant qui tire du cœur de cristal.Ce cœur a pour but de repousser les force maléfiques.Mais la une question vient se poser est que pourquoi le cœur na pas pu repousser Sombra au départ.Mais oui réfléchisse 2 minute(pour mieux comprendre ce qui va suivre vous devez a voir vu l'épisode 1 et 2 de la saison 3).ON nous dit :
Sombra est une licorne au cœur noir qui a pris le pouvoir sur l'Empire de cristal.Aprés la mort du roi.
Donc le cœur de cristal ne peut protéger que l’empire que si on décide que quelqu'un est maléfique.
Point 2:La princesse Platinium
La princesse Platinium est la première licorne royale a avoir fouler Equestria. Dans l'histoire de l'empire,on raconte que le princesse Platinium aurait gouverner l'empire de cristal.
Une acceptation
Si cela est vrai cela veut dire que l'empire de cristal serait la création de licorne.
Une erreur
Cela est faux car les licorne non pas pus construire un endroit pareil sans l'accord des autre races.
Cela nous montre un secret que certain d'entre vous ne l'on pas remarquer est que la saison 2et 3 ne sont pas raccorder et donc l'empire de cristal n'est pas la création des licorne de plus avers vous remarquer que les poney de cristal sont tous des terrestre.
Point 3:la conclusion
Après ces indice que je vous ai montrer c'est a vous de choisir laquelle de ces explication est la bonne :
-L'empire de cristal est une fabrication naturelle est que ce sont les licorne qui ont utiliser leur magie pour fonder cette race et ces construction.
-L'empire a été crée artificiellement par les licorne,il ont crée un cristal capable d'améliorer leur pouvoir.Ces test on pour effet que certain d'entre eux,on perdue leur corne et se son mis a avoir une peau en cristal.
-Le cœur de cristal est une expérience qui a mal tourner.Ce qui a pour effet de transformer la pierre en cristal émanant des radiation magique et en même temps a conduit a la création d'un peuple.
Merci a tous de bien avoir lu cette article.Je m'excuse du retard,mais avec la conjonctivite qui ma clouer cher moi et un rhume cela a donné le combo du malade.
Pour mon prochain article je parlerai d'un méchant a la corne rouge et des yeux violet.
Avec la saison 5 qui va bientôt commencer,je me demandai si vous voudrez un article sur la théorie de la saison 5(les pouvoir,les muchant,les chercheuse de talent,et les marque de beauté)
Si cela vous intéressée vous pouvez soit laisser votre réponse en commentaire ou m'envoyer un message
Et comme on dit bien:A la prochain
Ps:La théorie de la saison 5 contiendra peut être des spoiler
Niak les ficolts.
Petite annonce très courte.
Il y a quelques temps, j'ai pris le décision de créer une version My Little Pony de Death Note. (Vuld Edone m'ayant proposé/convaincu de le faire)
Pourquoi ?
1) J'aime Death Note et aussi les mangas. (800 tomes à mon actif)
2) J'avais envie de le faire, il ne manquait que le déclencheur pour que je me lance. (-> Vuld Edone²)
3) Balancer un Death Note dans un monde en déclin ? Ouaiiiis. Balancer un Death Note dans un monde stable ? Je sens venir la corruption de jugement, ainsi que le déclin psychique de l'utilisateur.
Le prologue et le premier chapitre sont encore en auto-relecture. Le scénario est posé sur la table, les personnages aussi.
Afin de donner un biscuit apéro' littéraire, le prologue sera publié dès qu'il sera terminé. Idem pour le premier chapitre.
Oh, et le "dieu de la Mort" sera Discord.
Voilà, c'est tout.
Je vous souhaite à présent une bienjournée.
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