Bonjour, désolé du retard, et voici la première édition de Clémentine.
Mary-Challenge
Ce Mary provient de Mary-Sue. Vous avez compris peut-être ce que cela veut dire.
Vous devez faire une histoire hyper clichée avec un Mary-Sue ou un Gary-Sue comme protagoniste, un méchant pas beau, et tous les trucs qui rendent une fiction inintéressante.
Mais justement, votre fanfiction doit être intéressante.
J'espère qu'on ne m'en voudra pas.
Note : Si vous n'avez d'idée de protagoniste, vous pouvez aller ici, à vos risques et périls.
Le concours finira la semaine prochaine, à minuit. Mais je peux toujours laisser un jour de grâce.
Et là, c’est le moment où je m’excuse de mon retard de 16 heures pour le concours suite à de nombreux imprévus qui n'intéressent que moi et peut-être la PJL.
Mais en aucun cas je ne laisserais un retard empêcher notre rendez-vous hebdomadaire, c’est donc pour ça que je poste cet article à l’horaire habituel.
Comme vous le savez sans doutes, hier aurait dû être la scène accueillant un concours durant normalement quatre heures. Donc, il n’y a pas de raison que nous changions de plan. Je vous propose donc d’écrire une fiction cette après-midi sur le thème “Celestia est en colère”. Il faudra que la fiction appartienne au genre de la comédie. Vous avez donc jusqu’à 18 heures ce soir pour me soumettre vos participations par messages privés. Je ferai tout mon possible pour établir un classement et vous le communiquer dans la soirée. Comme c’est un concours “court”, le fonctionnement est légèrement différent. C’est donc moi qui ferai une critique (Enfin, ce sera plus ou moins un avis personnel avec quelques points pratiques afin d’être un minimum objectif sans paraître austère). Je vous souhaite bonne chance pour ceux qui voudront participer et à ce soir si jamais l’un d’entre vous compte participer.
Je vous souhaite une bonne journée et je m’excuse encore de cet horaire pour le moins imprévu.
Bonsoir tout le monde.
Avant d'en venir au fait, il faut savoir qu'à l'origine, Fakefiction c'était un projet qui consistait à parodier des fanfics très connus, et non hurler sur Xenophilia. Pour certain d'entre vous ici, ce n'est peut-être pas inconnu car j'en avais parlé à multiple reprise.
Et grâce à Polycop et de son aide, je suis assez fier de vous présenter la vidéo que j'avais imaginé il y a presque deux ans :
>>>LÀ<<<
Le but ici est d'avoir repris la scène de départ lorsque le narrateur trouve le carton avec la jument dedans. Mais ici, au lieu de la prendre pour partir avec en toute innocence...
Je ne vous cache pas que le tournage s'est fait comme ça. Il a été assez difficile de trouver un lieu tranquille, puis la météo n'a pas arrangé les choses (nuages = contre-jour). Mais le pire fut pour le montage, passer de Camtasia à Sony Vegas c'est comme savoir faire du piano puis ensuite vous obliger à en faire avec les yeux bandés.
Et pour ceux qui compte me poser la question : la suite a déjà été tourné, elle n'a plus qu'à être monté puis posté. En ce qui concerne la suite des critiques de Xenophilia en revanche, même si le scipt est fait je ne sais pas quand je me lancerait dedans. Ca demande beaucoup de volonté et de patience, ainsi que du temps. Je ne préfère rien promettre.
Voilà voilà, en espérant vous avoir fait passer un bon moment :)
Salut à tous, ça va bien ? Oui ? Et bien, tant mieux et aujourd'hui une petite news de ma part, je vais rouvrir une commande de dessin de poneys OCs ou les poneys existants dans la série MLP mais avec une particularité : en version manga ! Comment ? Et bien, au lieu des mots, voici un exemple : http://phosphophyllite.deviantart.com/art/Nightmare-Moon-version-manga-532979883
Tout ce qui me faut c'est :
Si c'est un poney déjà existant : me dire qui c'est tout simplement et si c'est un OC :
-Le nom
-Le prénom
-Une image de votre poney ou me le décrire
-La marque de beauté
-Et le plus important, les couleurs évidement !!!
-Et aussi si c'est un poney terrestre, pégase, licorne, alicorn, batpony, etc...
-Et leur caractère ! C'est important dans un dessin !
/!\ATTENTION/!\
Oui je peux dessiner vos poneys ou les poneys existants mais attention ! Je n'ai plus que 3 semaines d'école car je suis en vacances à partir du 5 juin donc environ TROIS MOIS de vacances, on peut dire que j'ai le temps de dessiner (même avant d'ailleurs). Bien sur, je peux commencer à dessiner avant les grandes vacances scolaires et faire toutes sortes de dessins comme : Une couverture simplicite genre comique ou une histoire mignonne (là j'ai pas d'exemple), une bannière type mignon ou se rapprochant du dessin animée (logique quand tu nous tiens) ou même pour un truc personnel (j'ai pas trouver d'autres mots). Vous pouvez me dire combien de fois vous le voulez dans le dessin genre 1, 2, 3 ou voir plus de poneys mais je dirais maximum 10 par dessin (faut pas déconner non plus hein !). Si vous voulez avoir un dessin très sérieux, euh... passez votre chemin car moi c'est dans le mignon ! Désolée hein. Voilà voilà, les commandes commencent... maintenant !
Commandes :
-Hélia : 100%
-rebelda : 100%
-thedarkcaster : 100%
-BurningShadow : 100%
-Zeldaini : 0%
-Hélia 2 : 100%
-Pinkie007 : 100%
-Hélia 3 : 100%
-ishimaru : 100%
-Argos76 : 0%
Bonjour ou bonsoir,
Aujourd'hui, est un jour assez important pour moi ; je vais enfin pouvoir me défouler de toute l'horripilation que j'ai envers une catégorie bien particulière de personnes. Ces personnes sont celles qui disent, lorsque leur interlocuteur a l'air un peu borderline, "Ouah, mais t'es un psychopathe en fait !"Oh bon sang. Mesdames et messieurs les gens qui disent ça, j'ai envie de vous aplatir la tête à coup de masse et ensuite vous la passer dans un gaufrier. Sérieusement. Alors vous allez gentiment vous écarter de moi, merci.
Mais trêve d'aparté, aujourd'hui, on parle de sujets bien particuliers et sérieux : la peur, la folie, et les organisations.
Petite précision : Je n'ai pas fait de fac de psychologie, et je connais de moi-même une faible partie de cette immense chose qu'est la psyché humaine (et équine). Aussi, je me suis fait aider par une source fiable, puisque validée par des experts en la matière : un ouvrage appelé le Dementophobia . Originellement prévu pour du jeu de rôle Cthulhu, il a pour but de donner des troubles mentaux aussi précis que possibles. Et pour cela, il y a de nombreuses explications bien documentées, que je vais utiliser ici.
La peur et l'horreur
L'une des bases essentielles des fictions d'horreur est de faire peur, ou du moins de faire impression durable. Néanmoins, je peux vous assurer qu'une bonne peur, se changeant vite en terreur, bien dosée fait beaucoup plus d'effets qu'un screamer. Surtout à l'écrit, en fait.
Pour commencer, je ne peux que vous conseiller de lire des auteurs considérés comme des maîtres en la matière, comme Stephen King, H.P. Lovecraft et Edgar Allan Poe. En tout cas, je considère que ce sont mes maîtres à moi, faites comme vous voulez. Observez leur style, et leur moyen de mettre en place une ambiance oppressante : chacun a son moyen différent, de même qu'il y a plusieurs styles de peur (le glauque, le gore, l'exotisme, l'absurde, Si vous souhaitez créer une fiction qui a pour but de faire peur, n'oubliez pas la règle des trois I : Indicible, Inattendu, Inconnu.
1. L'Indicible
La peur se base essentiellement sur ce que l'on ignore. Regardez comme la peur du noir, chez les simples humains, peut être une véritable panique dans certaines conditions : si on force un être intelligent à ne faire que des suppositions, il va instinctivement penser au pire et avoir très peur. Si vous vous contentez de faire par exemple une description sordide, mais très réaliste, des boyaux d'un de vos héros qui se font aspirer par un tueur depuis son oreille, alors félicitations, vous avez un mauvais goût phénoménal, et en plus ça ne fera pas peur. Tout au plus, vous ferez vomir ou vous mettrez mal à l'aise. Ainsi, plutôt que de montrer la cause, montrez la conséquence, en faisant monter la sauce progressivement.
A cause de l'interdiction du NSFW dans les blogs, je ne peux pas donner d'exemple comme je le souhaiterais. Mais je pense que si, devant votre ordinateur, vous voyiez d'un seul coup vos doigts se faire faire tordre et briser sans raison, vous finiriez par faire des actes en apparence totalement insensés, mais vous seriez poussés par votre instinct de survie : tenter de vous protéger, fuir, chercher partout où se trouve ce qui a mutilé vos doigts... Pour au final rester replié sur vous-même contre un point à prier : une menace que l'on ne peut pas voir fait toujours peur.
2. L'Inattendu
Après... C'est bien beau de mettre une fiction où on ne voit pas ce qui se passe, mais si vous mettez trop de temps à préparer l'ambiance, votre lecteur va se dire "Ah, là, il va chercher à faire peur, je devrais faire attention" : vous venez de rater votre ambiance. Évitez donc de mettre des balancements trop évidents, de type "un chapitre pour faire peur, un chapitre pour se reposer des émotions", surtout si vous appliquez le premier conseil : le principe de la menace indicible et invisible est qu'elle peut frapper n'importe quand. Plus particulièrement dans les One-shot où l'action est condensée, le lecteur doit avoir peur en même temps que le personnage. Peur de ce qui peut se passer, peur de ce qui se passe réellement : ces deux peurs sont susceptibles de rester n'importe quand si vous souhaitez une ambiance pesante.
Par exemple, reprenons l'exemple avec vos doigts. Après avoir passé du temps à prier pour votre survie, rien ne se passe malgré votre état d'esprit qui, actuellement, a tendance à prendre n'importe quel stimulus pour une menace. Vous vous relevez calmement, disant à voix haute pour vous rassurer que la chose qui a brisé vos doigts est partie... Et paf, c'est le meilleur moment pour passer à la vitesse supérieure : celle-ci brise le bras en le tordant d'un seul coup dans un sens contraire à l'habitude. Mais pour éviter d'habituer trop longtemps, il faut doser, et parfois laisser passer de longs moments où la seule menace est dans votre tête.
3. L'Inconnu
Prolongement naturel de l'Indicible, ce troisième I doit non seulement ne pas montrer la menace, mais également, si elle est montrée (par accident ou non), ne pas la faire comprendre. Dans La Peau sur les Os de Stephen King, on ignore jusqu'au climax de quoi souffre réellement le héros ; dans Dôme du même Stephen King, on montre le dôme sans donner aucune explication sur ce qu'il fait là, comment il est venu là, qui l'a mis là, de quoi il est fait... Ce qui laisse au lecteur comme aux personnages leurs propres interprétations. Et n'hésitez pas à changer de temps en temps les règles, comme le demande la règle de l'Inattendu : si vous assimilez une étrangeté dans la vie quotidienne, aussi étrange qu'elle soit, elle devient banale et perd son potentiel effrayant ; si vous montrez que personne n'a compris réellement son principe et qu'il y a encore raison de craindre cette chose, c'est mieux. Et n'oubliez pas que si vous brisez d'un seul coup l'un des principes fondamentaux d'un esprit, il est très susceptible de devenir fou, de manière faible ou forte.
Retour à l'exemple du briseur de bras invisible. Supposons que, dans la précipitation et un moyen de vous protéger, vous ayez pris un couteau pour vous défendre : poignardant au hasard, vous vous rendez compte que vous venez de blesser une créature invisible, et que divers moyens peuvent être utilisés (comme la farine, par exemple) pour se rendre compte de leur existence. Néanmoins, si celle-ci était invisible, il y en a peut-être d'autres partout, et potentiellement aussi violentes... C'est pourquoi vous allez, par précaution, toujours vous balader avec un couteau ou un sac de farine, et vous sentir très mal si vous en êtes séparés. Grâce à ce moyen de découvrir ces créatures, vous en avez banalisé l'existence et ainsi vous en avez tué la peur. Mais changeons un peu les règles du jeu... A présent, vous venez de découvrir que lesdites créatures peuvent se rendre intangibles à volonté. Et hop, on repart à la case départ, à se prostrer dans un coin...
La folie doit-elle être banalisée ?
Je vous ai parlé plus haut des gens que je hais avec leur manie de qualifier de psychopathe à outrance : c'est parfaitement normal. Une folie, ce n'est pas qu'un seul trait de caractère, qui peut en plus varier selon l'individu. Ce n'est pas parce que quelqu'un est psychopathe qu'il va tailler à la hache n'importe quelle personnalité le contrariant. D'ailleurs, une autre catégorie de personne que je hais est celle qui se dit "folle" parce que c'est à la mode ou parce qu'elle trouve le sujet amusant, comme j'ai pu voir dans l'un des commentaires de "Hosto Story", où un des commentateurs disait être interné dans un asile et "qu'il devait y aller parce que c'était l'heure des pilules".
Vous l'aurez donc compris, j'ai donc horreur des personnages qui endossent le rôle de psychopathe à outrance, comme c'est le cas pour plusieurs versions de Pinkie Pie ou, dans un autre ordre d'idée, Gasai Yuno de Mirai Nikki. C'est typiquement le genre de personnage que j'ai envie de voir, au même titre que ses fanboys ou fangirls, découpés jusqu'à ce qu'ils puissent passer au taille-crayon. Et ensuite je les passe au taille-crayon. Avant de disperser leurs restes aux quatre vents.
1. Quelques généralités sur la folie
Déjà... Ce n'est pas parce qu'un gros problème arrive que d'un seul coup, votre personnage aura un trouble mental. Ca, c'est faux. Il n'y a pas de "Oh, un monstre impossible dans cette réalité... Bon, ben je suis schizophrène". Cela demande quelques temps d'adaptation : plus le traumatisme est gros, moins ce temps d'adaptation sera long, mais en aucun cas il ne sera instantané.Sans compter que le plus souvent, les troubles mentaux sont, je le rappelle, adaptés aux traumatismes reçus : je ne vois pas comment John Doe ou Mary Moe, personnage de fiction, pourrait devenir schizophrène simplement parce qu'il ou elle a subi des tortures dans sa jeunesse : tout au plus, ces troubles seraient des amnésies, des douleurs fantômes et des phobies d'objets de torture ; éventuellement, la perte des émotions si John ou Mary se convainc lui-même que c'est la faute de la douleur, donc des émotions, si cette torture fut si douloureuse (et encore, c'est tiré par les cheveux). Mais pas entendre des voix.
2. La psychopathie : stop aux clichés !
Un psychopathe n'est pas quelqu'un qui aime tuer les gens. Répétez-le. Allez-y, plus fort. Plus fort. Chantez-le, maintenant. Parfait, vous avez fini par être globalement convaincu.
Déjà, il faut dire que le terme "psychopathe", au sens médical, n'est plus utilisé depuis quelques décennies : de nos jours, on parle de "trouble de la personnalité antisocial". Et cela parle d'une personne n'ayant qu'un sens très peu développé, voire inexistant, de l'empathie, et qui donc globalement n'en a rien à faire des dommages collatéraux ou des impacts que ses actes peuvent avoir sur les autres. En bref, un psychopathe n'a, quel que soit le moment, aucun sentiment, et ne peut donc pas avoir de relations sociales. Vous comprenez enfin pourquoi j'ai tant horreur que l'on parle de Pinkie Pie comme d'une psychopathe ? Parce que c'est tout ce qu'il y a de plus faux ! D'ailleurs, c'est l'occasion pour moi de parler des différentes "versions" de la psychopathie selon les gens.
Allez, un petit test pour voir, avec des personnages tirés de trois catégories d'oeuvres de fiction (dessin animé, manga et télévision) : psychopathe ou pas psychopathe ?
Pinkamena Diane Pie :
Pas psychopathe pour deux sous, vu qu'elle a au moins cinq amies proches. Ici, on est éventuellement dans une psychose, où toutes les émotions sont exacerbées au maximum : rien que le fait de tenir la porte à un psychotique lui fait pleurer des larmes de gratitude. Enfin, j'exagère, mais vous devriez comprendre le principe.
Gasai Yuno (Mirai Nikki) :
Le premier qui me dit que celle-ci est psychopathe, je l'enferme dans un four et il pourra tout juste dire bonjour à quelques morceaux de charbon incandescents dans la bouche. Elle souffre plutôt d'un trouble de la personnalité bordeline, qui consiste à faire d'une petite contrariété toute un plat. Et encore, j'en suis pas sûr, parce que ce n'est que de simples crises de violence.
Sherlock Holmes, par Benedict Cumberbatch (Sherlock) :
Psychopa... Eh ben non, perdu. Sherlock se présente lui-même comme sociopathe de haut niveau, ce qui est, si vous préférez, l'équivalent d'un psychopathe mais dont le trouble vient de la jeunesse et pas d'un problème mental inné. Le problème, c'est qu'il montre souvent faire preuve de sentiments forts dans cette série : ce n'est donc pas un sociopathe, éventuellement un autiste de haut niveau, mais ça c'est encore autre chose. Pour l'exemple du sociopathe, j'aurais aussi pu parler de Hannibal Lecter, mais Sherlock me semblait plus approprié pour la raison ci-dessus.
3. Les schizophrènes ne parlent pas qu'à des voix !
Encore un cliché sur les fous que je dois m'empresser de détruire. Les schizophrènes sont des personnages haut en couleur lorsqu'il faut un fou (Iron Gear, si tu te reconnais ici, grand bien te fasse), puisqu'on les voit dans l'imaginaire commun comme des personnes se parlant à elles-mêmes. Pourtant... Ce n'est pas forcément le cas. Du point de vue pathologique, les schizophrènes se rangent dans les psychotiques ; et il est à noter qu'une certaine partie de la population (4 % si je m'en souviens bien) présente des troubles susceptibles de dégénérer en schizophrénie. Les hallucinations ne peuvent être entendues ou vues (oui, ils ne font pas qu'entendre des voix, ils voient des choses aussi) que dans les stades les plus graves de la maladie, ce qui signifie qu'en général il ne s'agit que de psychoses pouvant dégénérer à tout instant.
Lorsque quelqu'un est atteint de ce trouble, si je me souviens bien, il a environ 25 % de chance de guérir sans séquelles, 25 % de chance d'avoir des rechutes occasionnelles mais pas trop dérangeantes, 25 % de chance d'avoir des rechutes plus dangereuses nécessitant une assistance, et 25 % sombrent sans espoir de guérison. Devenir schizophrène n'est donc pas forcément être condamné à rester à vie avec des voix dans la tête dans un asile.
Dernier point
Ce n'est pas parce que j'ai dit tout ceci que vous êtes obligés de faire des troubles réalistes. Mais sachez que ce sera bien plus crédible, et qu'en plus comme ça je n'aurais pas à vous poursuivre avec un épluche-légumes pour "blasphème" à la folie. Vous êtes prévenus.
Les systèmes de création
J'utilise occasionnellement ces systèmes lorsque j'ai besoin de créer quelque chose de complexe : ceux que je vais vous présenter en détail me permettent de créer des religions, des sociétés et des armées. Après, je répond à ce questionnaire lorsque je veux créer un personnage bien détaillé. A l'origine c'est prévu pour les jeux de rôle, mais ça marche bien pour toute sorte de fiction. Pensez quand même à adapter deux ou trois trucs, c'est fait pour des personnages humanoïdes, pas des poneys.
1. La création d'armée : le système FLEUR
Pour ce qui est des armées, comme on peut en voir dans les fictions [Guerre], je procède par étapes. Elles ne sont pas dans l'ordre pour que je puisse faire le jeu de mot avec FLEUR, mais ça ne fait rien.
F pour Forces Spéciales
Si vous voulez un concept d'armée, il vous faut des forces spéciales si vous voulez être plus réaliste. Ces forces spéciales sont des groupes d'élite assimilés à l'armée : l'équivalent des shinobis ou des samouraïs au Japon féodal, ou, si vous préférez, le GIGN pour notre pays. Il peut paraître intéressant de mettre des forces spéciales à outrance dans votre armée : mais rappelez-vous que pour ceci, il faut :
- Des soldats d'élite
- Des instructeurs pour leur nouvelle affectation
- Du nouvel équipement
- Des remplaçants potentiels
- Un entraînement différent. Et tout cela coûte cher, en logistique et en argent.
L pour Leader
Le chef de votre armée doit basiquement être charismatique, pour que des gens le suivent (et ne le trahissent pas) : ainsi, j'ai du mal à voir Fluttershy, qui a du mal à s'imposer, en tant que générale d'une armée. Celui-ci va déterminer beaucoup de choses : selon ses priorités, il peut faire le jour ou la nuit dans l'armée. C'est quelqu'un de cruel ? Il va sacrifier escadrons après escadrons, dans le seul but d'affaiblir l'ennemi. Il est au contraire très à l'écoute des soldats ? Le budget va alors être consacré principalement pour les aider dans leur vie quotidienne, pour les départs en retraite...
E pour Equipement
Plus un objet est utile ou décoré, plus il est coûteux. Ainsi, n'imaginez pas une armée immense équipée de plastrons très détaillés : sauf si les commanditaires de l'armée est la première fortune mondiale, n'y pensez même pas. Et puis, si un équipement rare (donc cher), comme des armures d'ailes pour Pégases, tombe entre les mains de l'ennemi, ça peut non seulement saper le moral de vos troupes, mais en plus permettre à l'autre camp de mieux vivre, et aux frais de votre armée en plus. Vous imaginez la honte ?
U pour Unités
Les unités sont basiquement les différentes "parties" de votre armée, en se basant sur vos tactiques. Cette armée a tendance à foncer dans le tas, formant un mur d'acier ? Alors elle aura une immense unité de fantassins. Elle utilise des machines de guerre ? Une minorité des soldats devraient former une unité d'artilleurs. Chaque unité "basique" peut aussi être coupée en plusieurs : c'est bien beau d'avoir des médecins, mais on peut encore les rentabiliser davantage en les spécialisant, disons une moitié dans la chirurgie et une moitié dans les premiers soins.
R comme Rangs
Oui, parce que c'est bien beau d'avoir des unités militaires variées... Mais si, en dehors de votre Leader, il n'y a aucune hiérarchie, c'est assez bête. Essayez de faire une hiérarchie dans chaque unité, puis de remettre cela à un tronc global dans lequel se trouve le Leader (avec lieutenants, sergents...).
Précision de Vuld Evone :
Comme Vuld l'a dit en commentaires, une grande partie de l'armée n'est pas combattante : elle est soit civile, soit logistique. Ce qui signifie que vous devez également penser à tout les besoins dont vos soldats (nourriture, courrier, logis...) et y affecter des postes ; lors d'un voyage à Verdun, j'ai vu des gens s'étonner du fait qu'il y ait une unité affectée à la boulangerie dans un fort, alors que c'est pourtant l'une des bases pour des soldats (et leur moral) que de manger du pain frais. Pensez-y, sérieusement. D'autant plus que dans les situations de crise, même les civils sont obligés de prendre les armes.
Parlons-en, d'ailleurs : au Moyen-Âge, il n'y avait pas que les chevaliers qui se battaient : ceux-ci, généralement nobles, amenaient aussi des levées de paysans volontaires, se battant certes avec des faux, mais très meurtrières. Par conséquent, lorsqu'un suzerain appelle à la guerre, ses vassaux amènent eux aussi leurs vassaux, et forment en général des petites sociétés itinérantes, très prolifiques.
2. La création de religion : le système PADPOD
Ce cas de figure peut venir dans n'importe quel type de fiction ou presque : après tout, on sait qu'il y a une religion qui gravite autour de Celestia et Luna, mais on en ignore le type... C'est le moment d'utiliser le système PADPOD !
P pour Prophète :
Oui, car c'est bien beau d'avoir une divinité, mais si personne ne va prêcher la bonne parole, tout puissant qu'il est, votre dieu sera limité à faire des apparitions épisodiques. C'est le prophète qui aura reçu le message de la divinité, directement ou non, et qui va le transmettre. Attention toutefois si le message est indirect, des confusions sont alors possibles : "Bon, alors, trois corbeaux et un aigle qui tournent dans le ciel, ça veut dire quoi déjà ?"
Pour le cas de Celestia et Luna, je pense que leur message fut direct, voire même qu'elles ont été leurs propres prophètes : c'est le côté pratique d'avoir une forme tangible et persistante.
A pour Adeptes :
Ensuite, observons le genre de personnes qui vient adhérer à votre culte. En général, ce sont des personnes appréciant ce que défend votre divinité, ici le jour et la nuit. N'oubliez pas que plus votre symbole sera universel, plus il attirera de monde: c'est sans doute l'une des raisons qui font que la religion Equestrienne est une religion d'Etat.
D pour Divinité :
Cette étape est optionnelle pour Luna et Celestia, mais indispensable pour des religions créées (comme celle des Zèbres si elle existe). Votre divinité est-elle seule maître à bord (monothéiste), ou bien est-ce qu'il y en a plusieurs (polythéiste) ? Et si oui, quels sont les liens entre chaque divinité ? Sur quoi se base votre divinité ? Quelles sont les choses qu'elle aime, et ce qu'elle n'aime pas ? Ce qu'elle récompense ?
P pour Pouvoirs :
Sur quoi se base votre divinité ? A-t-elle des pouvoirs ? Et peut-elle récompenser des personnes ayant bien agi ? Pour Celestia, la réponse est claire à chaque fois : elle est la déesse du jour, peut contrôler le soleil, et peut transformer en Alicorne. Mais la réponse est plus complexe pour Luna : elle est la déesse de la nuit, mais contrôle-t-elle les étoiles ? Peut-elle transformer en Alicorne ? Peut-elle décider de créer une éclipse de lune à gré ? Plusieurs idées sur lesquelles se baser, donc.
O pour Offices :
Une religion sans rites est souvent condamnée à périr. Mais ces rites peuvent être plus ou moins complexes : si la religion prend peu de place, ce peut être par exemple un peu d'eau à laisser évaporer au soleil, ou une prière rapide avant de s'endormir ; si elle est au cœur de la société, on peut aller plus loin, comme imaginer un impôt pour le clergé, des messes organisées... Oubliez les sacrifices d'animaux en Equestria, mais vous pouvez toujours imaginer faire brûler une partie soigneusement choisie des récoltes, par exemple. Et n'oubliez pas qu'en général, c'est le prophète qui a déterminé les offices.
D pour Dogme :
Sur quelles bases se pose votre religion ? Y a-t-il des règles ? Des tabous, des obligations ? En Equestria, il y a fort à parier que l'un de ces tabous est le meurtre. Mais il y a peut-être d'autres choses : un pèlerinage ? Le fait de devoir rester au moins une heure dehors, même si on peut lire un livre ? Ou d'autres choses ? Basez-vous sur tout le reste pour créer votre dogme.
3. La création de société : le système TRLALCH
Bon, là, je l'admet : je n'ai pas réussi à trouver un jeu de mot ou de nom sonnant bien avec ces lettres. Si vous en avez, je suis preneur. Toutefois, ce système permet la création efficace d'une société, ce qui est particulièrement efficace lorsqu'il faut détailler tout un mode de vie, et donc broder là dessus.
T pour Traditions :
Est-ce que vous avez des fêtes ayant un impact dans votre société ? Si oui, il peut être intéressant de se dire pourquoi elles sont là, et d'en présenter une ou deux dans votre fiction. C'est pour cela qu'il y a autant de passages spécial Noël ou Halloween dans des séries , par exemple. Si non, vous devriez tout de même penser à en mettre une ou deux, en rapport avec des événements passés. La défaite de Nightmare Moon, le lendemain de la Célébration d'Eté, est-elle devenue une nouvelle fête ? Quelles sont les spécificités ? Porte-t-on des masques de Nightmare Moon ? Pensez à nos propres fêtes, comme le Nouvel An, la Toussaint ou le 14 Juillet.
R pour Religions :
Votre société dispose-t-elle d'une religion ou non ? Que pense-t-elle du blasphème ? Et des autres religions possibles ? Est-ce que ladite religion est une religion d'Etat ? Pour créer ladite religion, regardez quelques lignes plus haut, j'ai mis le nécessaire.
L pour Loisirs :
Comment se distraient les personnes de votre société ? La réponse peut paraître inutile, mais c'est en réalité une partie colossale de votre société que vous érigez. Si vous mettez la danse au coeur de celle-ci, on peut extrapoler en se disant qu'une Cutie Mark en rapport avec la danse peut servir pour l'ascension sociale.
A pour Arts :
De même que pour les loisirs, l'art se charge d'éclaircir beaucoup de choses. Par exemple, à l'époque où on ne connaissait pas encore l'écriture, l'art du conte était très en vogue, puisque cela permettait en plus d'exercer le métier de conteur itinérant, pour relayer les informations d'un village à un autre. Existe-t-il des mécénats ? Privés ou publics ? Y a-t-il des artistes engagés pour votre société ?
L pour Lois :
Quelles sont les lois promulguées par votre société ? Les sanctions infligées pour les contrevenants ? Qui s'occupe de faire respecter la loi, des fonctionnaires ou bien les citoyens eux-même ? Quel est le taux de criminalité ? De corruption ? L'écart entre riche et pauvre est-il important ? Pensez-y, ça peut être important.
C pour Castes :
Cette partie-là est un peu particulière : en effet, vous devez définir les différentes castes qu'il y a dans votre société, que ce soit simple (noblesse, clergé, tiers-Etat) ou plus diffus (très riches, riches, classe moyenne, pas très riches, pauvres, indigents) et répétez toutes les étapes au dessus pour chaque caste. Chacune a ses différences : par exemple, au XVIIIe siècle, les moyens de se distraire étaient très différents entre la noblesse et la haute bourgeoisie.
N'oubliez pas également de dire la journée quotidienne moyenne dans chaque caste pour :
- Une jument adulte
- Un étalon adulte
- Une pouliche enfant ou adolescente
- Un poulain enfant ou adolescent.
H pour Histoire :
Qu'est-ce qui a formé votre société ? Qu'est-ce qui a laissé des marques encore visibles aujourd'hui ? Cela peut être des choses fortes, comme chez nous la Révolution qui a transformé la monarchie en république, mais également des choses plus diffuses comme la seconde guerre mondiale, ayant mis dans les bouches le fameux "Encore un que les boches auront pas" lorsqu'on termine une bouteille de vin. Faites une frise chronologique expliquant les éléments marquants, et leur effet sur la vie contemporaine de vos héros : si tout le monde s'en moque de la mort d'un souverain obscur il y a plusieurs millénaires, alors ce n'est pas forcément la peine de s'en occuper.
Exercices :
J'ai vu sur le précédent article que mes quelques pistes semblaient plaire. Aussi, j'en remet sur cet article, avec un format (deux exercices simples et un plus dur) par partie :
La peur
- Croyances : Faites un one-shot où votre personnage se fait littéralement pulvériser ses croyances et en a peur.
- Bouh ! : Ecrivez une scène de vie quotidienne pour un personnage phobique, de manière à ce que l'on finisse par avoir réellement peur du sujet de sa phobie. N'hésitez pas à prendre des sujets complexes à traiter (la photophobie, peur de la lumière) ou ridicules (la péladophobie, peur des chauves), ça ne sera que plus intéressants.
- Qui est l'apeuré ? : Faites un one-shot où le narrateur observe le héros, mais n'a pas de nom ou d'identité et ne peut agir. C'est lui qui aura peur de ce qui va arriver au héros, quitte à parfois bouleverser la narration.
La folie
- Que vois-je ? : Ecrivez une fiction parfaitement normale, mais avec le point de vue du narrateur altéré par une folie / des hallucinations.
- Seconde version : Réécrivez une fiction que vous appréciez, avec le point de vue du narrateur troublé par une folie ou une hallucination.
- Crédibilité d'emprunt : Réécrivez une fiction qualifiée comme mauvaise et gore (Cupcakes, Sweet Apple Massacre, Trixie's Funhouse, vous avez le choix des armes) avec des troubles crédibles pouvant réellement faire peur. N'hésitez pas à rajouter des choses afin de crédibiliser le trouble, c'est même encouragé.
Les organisations
- Le trône de Crins : Ecrivez une version MLP de Game of Thrones.
- HoC, House of Celestia : Ecrivez une version MLP de House of Cards
- Le Châtiment ! : Lorsque Nightmare Moon fut exilée sur la Lune, un poney traversa les routes pour prévenir les masses de sa vengeance lorsqu'elle parviendra à partir. Cet homme est le prophète d'un nouveau culte dont vous allez écrire l'histoire.
Et voilà, cet article est terminé. La suite devrait s'appeler Le Guide du Bourlingueur avisé . Je vous remercie encore une fois d'avoir lu cet article, bonne chance à tous !
Bonjour ou bonsoir,
Il est temps de passer à ce que j'avais prévu auparavant dans l'article précédent, c'est à dire deux ou trois aides pour vos personnages et fictions.
Savoir si une fiction est ou non clichée
Voilà un problème bien épineux... Mais surmontable. Avant, on avait le test de Rainbow Knight, mais outre le fait qu'il ne soit plus disponible, je ne le trouve personnellement pas forcément fiable à 100 %. Attention, je ne dis pas qu'il est mauvais, c'était même une excellente idée, hein ! Mais juste le fait que certaines questions comme "Existe-t-il un personnage dont le but est uniquement de donner des informations ?" n'avait pas forcément de rapport avec le cliché selon moi. Mais pensez ce que vous voulez, c'est votre droit.Donc... Tout d'abord, voilà quelques bases pour ces "rôles" typiques de certaines fictions que sont le Seigneur du Mal, l'Impératrice du Mal (version féminine de votre Seigneur), le Compagnon du Héros (ou Side-kick, comme vous voulez), le Héros et le Grand Amour. A l'origine, ce que je vais vous passer est fait pour le jeu de rôle, mais ces bases se trouvent souvent dans des fictions classiques, de type Voyage du Héros. Alors quitte à utiliser ce genre de rôles, autant faire attention à ce qu'ils font. Voici donc deux liens pour vos Seigneurs du Mal, un autre pour votre Impératrice du Mal, encore un pour votre Grand Amour, plus un pour le Sidekick, un nouveau pour le Héros, et puis un dernier pour votre spectateur de base.
Il y a une petite centaine de choses que devraient faire chacun de ces rôles : si vous faites le contraire sur, disons, plus de 50 % des points donnés dans chaque lien, vous devriez essayer de faire un peu attention quand même. En plus, ça peut aider grandement à la survie de certains personnages. Un exemple : "Je surveillerai mon orgueil. Je n'éprouverai donc pas le besoin de prouver ma supériorité en laissant des indices sous forme d'énigmes, et je ne laisserai pas mes ennemis les plus faibles en vie juste pour montrer qu'ils ne représentent pas une menace pour moi." En plus de rendre cet antagoniste assez pénible car vu et revu, c'est la cause principale de la défaite de Nightmare Moon dans le premier épisode, je vous rappelle.
Aparté : les quatre types d'antagonistes
Je profite de ce petit passage sur les antagonistes pour rappeler que le grand méchant de votre histoire ne doit pas forcément être une personne très importante ou bien une âme fondamentalement mauvaise. En fait, il existe quatre types différents de "grands méchants", que j'assortirai chacun d'exemples tirés de MLP :
- Celui qu'on adore détester : Ce type d'antagoniste est le plus répandu, puisque le plus populaire. Il s'agit tout simplement d'un personnage qui fait le mal, qui le fait bien et qui aime le faire, ne repassant du côté du bien pour rien au monde. Bien que ce soit le genre de Nightmare Moon ou de Sombra, il est assez dommage de voir que ce genre d'antagoniste est presque le plus utilisé.
- Celui qui a un tour d'avance : Celui-ci est lui aussi souvent utilisé puisqu'il est efficace. Le principe est simple : si le lecteur s'identifie à votre personnage, et que celui-ci est contrecarré par un ennemi plus riche / plus puissant / plus quelque chose, le lecteur devrait en développer de la jalousie, et devrait avoir hâte de voir celui-ci se faire démolir. Les exemples les plus parlants, à deux échelles différentes, sont Discord et le duo Diamond Tiara / Silver Spoon : le premier est virtuellement omnipotent, tandis que les secondes profitent de leur supériorité sociale (autant de la part de la famille que du côté Cutie Mark) sur les CMC et donnent ainsi une profonde envie de faire bouffer son diadème à Diamond Tiara.
- Celui qui n'a rien de spécial (par rapport au héros) : Probablement mon type d'antagoniste préféré. Celui-ci n'est pas fondamentalement mauvais, n'a pas plus d'avantages que le héros, et par conséquent peut réellement rivaliser avec celui-ci de manière correcte. Par contre, il a un grand inconvénient, c'est qu'il est généralement tout aussi vulnérable que votre héros (côté physique, mental ou social, faites comme vous voulez), tout aussi (peu) compétent dans certains domaines, et qu'il est donc possible de mettre hors-circuit assez aisément. Faites donc un peu attention à ce que vous lui faites faire. Pour les exemples, je pourrais citer Lightning Dust pour Rainbow Dash, ou Cheese Sandwich* pour Pinkie Pie.
- Celui qui a retourné sa veste : Avant, il était un chic type. Mais maintenant, c'est fini. Que ce soit parce que le côté obscur était intéressant pour lui, qu'il y a eu méprise ou même qu'il a juste voulu voir ce que ça donnait d'être de l'autre côté, ce type d'antagoniste paraissait en tout points rallié à la cause du héros, sauf qu'en fait il a prouvé être un adversaire. Pensez auparavant à le présenter comme quelqu'un d'apparemment sympathique, afin que le choc soit plus dur lorsque la terrible vérité sera apprise. Pour les exemples, eh bien... Excellente question, là, tout de suite, je n'en vois pas dans MLP. Discord dans le final de la saison 4, éventuellement.
*Oui, Cheese Sandwich. Mais n'allez pas croire que je crois le personnage qu'a doublé Weird Al comme diabolique, loin de là : il répond à la fonction première d'antagoniste, c'est à dire quelqu'un qui peut être vu comme un obstacle au héros (ici Pinkie Pie), avec pourtant un point commun le rendant donc potentiellement sympathique.
Les règles d'enquête
Il y a un certain temps, deux groupes de "règles" pour les romans policiers, polars et autres ont été faits, et ce dans le but de rendre plus clair l'écriture de ce thème d'écriture (mais ne sont pas censées être gravées dans le marbre, Agatha Christie a beaucoup a souvent dévié de ces règles). Les voici donc :
Les règles de Knox
Aussi nommées Décalogue de Knox, ces règles sont conçues en 1929 par Ronald Knox, un romancier :
Le criminel doit être quelqu'un mentionné plus tôt dans l'histoire, mais pas quelqu'un dont le lecteur a pu suivre les pensées.
Le détective ne doit pas utiliser de techniques surnaturelles pour résoudre une affaire.
L'usage de plus d'un passage secret ne saurait être toléré. Même dans le cas d'un seul passage secret, il faudrait que l'action se passe dans une maison où la présence de ce type de dispositif était prévisible.
Des poisons inconnus ne peuvent être utilisés, ni aucune machine, de telle sorte que le lecteur ne soit pas embarrassé par une longue explication scientifique en conclusion.
Aucun chinois ne doit figurer dans l'histoire. Là, par contre, je précise que cette règle est plutôt archaïque.
Aucun accident ne doit aider le détective. De même, on ne doit avoir recours à aucune intuition divine inexplicable. Toutes ses intuitions doivent avoir une origine et se confirmer par la suite.
Le détective ne doit pas commettre lui-même le crime.
Le détective ne doit pas utiliser des indices qui n'ont pas été présentés au lecteur pour résoudre l'affaire.
Les observateurs ont le droit de tirer et présenter leurs propres conclusions.
Il ne doit pas être fait usage de jumeaux et d'habiles déguisements.
Les règles de Van Dyne
Ces règles s'entrecoupent parfois avec celles de Knox. C'est normal, les deux sont écrites en même temps, celles-ci étant conçues vers 1928.
1. Le lecteur et le détective doivent avoir des chances égales de résoudre le problème. Tous les indices doivent être pleinement énoncés et décrits en détail.
2. L’auteur n’a pas le droit d’employer vis-à-vis du lecteur des » trucs » et des ruses, autres que ceux que le coupable emploie lui-même vis-à-vis détective.
3. Le véritable roman policier doit être exempt de toute intrigue amoureuse. Y introduire de l’amour serait, en effet, déranger le mécanisme du problème purement intellectuel.
4. Le coupable ne doit jamais être découvert sous les traits du détective lui-même ni d’un membre quelconque de la police. Ce serait de la tricherie aussi vulgaire que d’offrir un sou neuf contre un louis d’or.
5. Le coupable doit être déterminé par une suite de déductions logiques et non pas par hasard, par accident, ou par confession spontanée.
6. Dans tout roman policier il faut, par définition, un policier. Or, ce policier doit faire son travail et il doit le faire bien. Sa tache consiste à réunir les indices qui nous mèneront à l’individu qui a fait le mauvais coup dans le premier chapitre. Si le détective n’arrive pas la une conclusion satisfaisante par l’analyse des indices qu’il a réunis, il n’a pas résolu la question.
7. Un roman policier sans cadavre. cela n’existe pas (… ) Faire lire trois cents pages sans même offrir un meurtre serait se montrer trop exigeant vis-à-vis d’un lecteur de roman policier. La dépense d’énergie du lecteur doit être récompensée.
8. Le problème policier doit être résolu à l’aide de moyens strictement réalistes. Apprendre la vérité par le spiritisme, la clairvoyance ou les boules de cristal est strictement interdit. Un lecteur peut rivaliser avec un détective qui recourt aux méthodes rationnelles. S’il doit rivaliser avec les esprits et la métaphysique, il a perdu d’avance.
9. Il ne doit y avoir, dans un roman policier digne de ce nom, qu’un véritable détective. Réunir les talents de trois ou quatre policiers pour la chasse au bandit serait non seulement disperser l’intérêt et troubler la clarté du raisonnement, mais encore prendre un avantage déloyal sur le lecteur.
10. Le coupable doit toujours être une personne qui ait joué un rôle plus ou moins important dans l’histoire, c’est-à-dire quelqu’un que le lecteur connaisse et qui l’intéresse. Charger du crime, au dernier chapitre, un personnage qu’il vient d’introduire ou qui a joué dans l’intrigue un rôle tout a fait insignifiant, serait, de la part de l’auteur, avouer son incapacité de se mesurer avec le lecteur.
11. L'auteur ne doit jamais prendre le coupable parmi le personnel domestique : valets, croupiers, cuisiniers ou autres. Il y a là une objection de principe, car c'est une solution trop facile. Le coupable doit être un personnage méritant l'attention.
J'ai tenté de faire un synopsis transgressant un maximum ces règles (pas toutes, certaines sont contradictoires), et j'ai pas réussi à le mettre ici tant c'était mauvais. Alors essayez si vous voulez, mais... Non, pas moi, ne comptez pas sur moi pour vous donner un exemple.Si vous voulez faire une intrigue policière, débrouillez vous pour ne pas trop transgresser les vingt règles données ici.
Quelques inspirations
En se basant sur les choses dites plus haut et le précédent article, voilà quelques pistes à explorer :
- Ecrire une fiction la plus clichée possible, puis, en changeant uniquement l'antagoniste, réussissez à en faire une fiction originale
- Réécrivez une fiction du point de vue de l'antagoniste
- Faites une enquête transgressant toutes (du moins un maximum) les règles de Knox et de Van Dyne en apparence, et, avec le twist final, révélez qu'en fait tout ceci était parfaitement cohérent, bien pensé et logique
- Faites une enquête se basant sur le Voyage du Héros.
Les prochains thèmes du prochain billet, Faisons quelques folies , sont ceux-ci : la Peur , la Folie et Systèmes de création d'organisations .
Sur ce, bonne journée ou soirée à vous !
Bonjour à tous.
Aujourd'hui est un grand jour, car nous disposons actuellement de 1434 inscrits au site. Et avec ce nombre si conséquent, j'avais envie de demander : « Pourquoi est-ce qu'il y a des fictions encore en dessous des dix votes ? »
Bon, pour être honnête, je fais partie de ses gens qui vont sur YouTube sans jamais commenter ou faire un vote pour une vidéo, même si je l'adore. Pour moi, ça n'a pas beaucoup d'importance un vote sur 214 378 votes positifs.
Sur MLPfiction, nous sommes sur un support autre, les fictions, et rien que ça, c'est déjà un gros frein. Tant une vidéo YouTube on la regarde en moins de cinq minutes la plupart du temps, mais une fiction, on est déjà affaire à un autre rythme. Donc pour moi, les votes sur MLPfiction sont d'autant plus importants étant donné qu'ils indiquent une rapide préférence pour une fiction ou l'autre.
Bien sûr, quand je disais 1434 utilisateurs, je voulais surtout parler d'une petite centaine de membres actifs dans les commentaires et dans les votes, les autres sont peut-être justes là pour disposer de toutes les fonctions offertes avec un compte personnel. Je ne peux pas leur dire qu'il faut obligatoirement voter étant donné que je fais pareil avec YouTube et d'autres sites. Et de toute façon, c'est le droit de la personne que de choisir de rester neutre.
En fait, j'aimerais vous poser la question à vous. « Qu'est-ce qui pourrait faire en sorte que plus de gens votent sur les fictions ? »
Est-ce qu'on devrait ouvrir une petite boite de dialogue quand la personne veut changer de page après avoir lu une fic pour lui dire qu'il a oublié de voter (bien sûr je parle d'un simple rappel et non d'une obligation) ? Pour moi ce système deviendrait vite embêtant quand je tombe sur des fics où je ne souhaite pas donner un avis directement alors que je ne me suis pas encore décidé.
Est-ce qu'il faudrait changer les intitulés des boutons de votes ? « À lire », « à passer » en de simple pouce rouge et vert ? Ce n'est qu'un exemple, mais honnêtement, j'ai du mal à appuyer sur les deux premiers boutons. Peut-être parce qu'en votant je souhaite avant tout donner mon avis et non conseiller les gens sur leurs futures lectures.
Faudrait-il mettre un système de vote plus précis ? Au lieu de simplement avoir le choix entre oui et non, pourquoi ne pas avoir le choix d'une note sur 10, 20 ? Je sais que ce système avait déjà été présent lors des débuts du site (sur une échelle de 1 à 5) et il s’avère qu'on la retiré. Pourquoi ? Simplement parce qu'on a vite remarqué que les gens donnaient juste 5 ou 1 ce qui devient vite peu représentatif pour les fictions.
Rappeler, modifier, changer, à vous de donner votre avis et de peut-être proposer une autre solution, nous restons à l'écoute des propositions que vous ferez.
Pourquoi Clémentine ? Parce que.
Pour faire rapide, il s'agit d'un concours avec une particularité.
Il n'y aura ni genre, ni même thème.
Ce post est dédié aux inscriptions de la première édition, pour les intéressés. Le sujet sera donné le Dimanche 17 Mai 2015 à 13 heures. Bien sûr, on peut être inscrit en cours de route.
Les inscrits auront une semaine pour écrire la fiction sur le thème donné. La semaine suivante sera dédiée aux votes.
J'espère qu'il y aura des gens (même deux personnes me feront plaisir).
Ici est la première fiche d'une série d'articles méthodologiques que je compte rédiger pour aider les jeunes auteurs comme moi. Le comble, c'est que moi aussi je ne suis qu'un débutant. Mais je pense pouvoir vous aider ne serait-ce qu'un peu.
Cependant, je tiens à préciser que si vous n'êtes pas vraiment motivé, il ne vous sert à rien de lire cette fiche, car la suivre vous amènerait à faire bien des choses ingrates et désagréables. Néanmoins, si vous en avez le cœur et le courage, je vais commencer sans plus attendre.
Rechercher l'inspiration:
Bon, ben voilà. Impressionné par ces demi-dieux comme J.R.R Tolkien, Philip Pullman ou C-S Lewis, j'ai envie d'écrire quelque chose d'incroyablement complet et épique.
Mouais.
Autant m'arrêter-là.
Écrire sur un coup de tête, ça peut marcher pour les One-Shot, à la rigueur la Poésie ou les Contes, et encore... Mais certainement pas pour une fiction aussi importante. Du moins pas dans l'immédiat. Si vous commencez à écrire, de toutes les manières, vous aurez besoin d'une première idée, un fil conducteur. Ici, vous vous lancez peut-être pour un texte de plus de 100 000 mots. Il vous en faut du contenu, pour y arriver, qui plus est en faisant en sorte que tout soit lié. Heureusement, vous pouvez chercher partout autour de vous, dans vos livres, dans les lieux que vous fréquentez souvent,ou encore dans des discussions, dans une glace à la menthe. En tant qu'artiste vous pouvez partir d'une simple courbe, et bien sûr partir du show sur lequel vous voulez écrire. Cela peut s'avérer extrêmement ardu, et sera toujours très long. tout comme la rédaction de votre texte.
Bon, Ok je suis mauvaise langue. Vous pouvez très bien partir sur une fiction plutôt courte, à peine plus longue qu'un One-shot. Vous pouvez aussi écrire divers textes, en maintenant un lien entre tous. C'est comme vous le sentez, cela diverge selon les auteurs, et ce que vous voulez vraiment faire. Partons alors sur une chose que tout auteur se fait mentalement, et parfois malheureusement se contente de faire, la base de tout texte légèrement recherché. C'est bien beau d'avoir cherché, puis d'avoir trouvé. Mais après ? Comment que j'fais ?
D'abord, ne vous réjouissez pas trop vite. Si vous tenez peut-être votre histoire, votre monde, il ne faut pas se précipiter à écrire au risque de tout faire foirer. Vous prenez le temps de poser vos idées, sur un brouillon par exemple, et à voir si tout est bien agencé. Ce ne sera certainement pas le cas. Il faut dès ce moment là ORGANISER votre brouillon. Vous aurez alors l'ébauche du meilleur outil pour un écrivain : le Story-board.
Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un story-board, c'est une sorte de méga-brouillon, ou vous avez pris le temps de classer vos idées dans un tableau. Généralement, le Story-board est composé d'un détaillé des différents éléments d'un récit. Comme une frise chronologique il y aura un certain ordre :
- Situation initiale( S.I)
- Élément perturbateur( E.P)
-Péripéties/Action( P/ Act)
-Dénouement(D)
-Situation finale(S.F)
Je ne reviendrai pas sur ce que sont ces différents éléments, car beaucoup d'auteurs en parlent déjà et que ce n'est pas une chose très intéressante à expliquer, et plutôt un thème redondant.
Dans le genre de fiction que l'on souhaite écrire, celui d'un monde qui nous est propre, la phase la plus importante sera certainement la phase (ou situation) initiale. Ici, je vais partir de l'idée que je souhaite rédiger une fiction sans aucun support à part mon inspiration que j'ai calmement reporté sur papier.
La première chose à faire, c'est de se poser l'ambiance. Selon si vous rédigez de la S-F, du Medieval fantasy ou encore un roman réaliste, cet univers aura une ambiance plus ou moins précise. Dans la Science-Fiction, on cherchera à instaurer une certaine technologie ainsi qu'un certain système( comme les limites frontalières se situent par rapport aux planètes et pas aux pays), dans le Medieval fantasy, on instaurera soit une entité spirituelle supérieure, soit la magie, dans des royaumes plus que dans des républiques, et pour le roman réaliste, quelque chose de plus proche de ce que nous vivons actuellement.
L'ambiance est primordiale. Sans elle, vous ne saurez pas vers quoi vous tourner, et vous vous perdrez à la première difficulté.
Ensuite, je cherche à approfondir ma documentation. Vous l'avez déjà fait certainement lorsque vous cherchiez l'inspiration, et vous vous êtes du coup tourné vers la chose sur laquelle vous êtes le ou la plus réceptive. Mais c'est toujours mieux d'aller chercher un peu plus loin. Je dirais même, que plus vous allez loin, mieux cela sera. Ainsi vous aurez plus de chance de faire quelque chose de censé, et donc quelque chose de canonique.
Je reviendrais sur le canon, mais ici je vais vous donner certaines choses que vous devez faire en même temps que votre documentation, quand lesdits documents sont sous votre nez. Les voici :
Les Personnages: il faut faire extrêmement attention à ce point là. Votre personnage, ou vos personnages, seront ce en quoi vos lecteurs se reconnaîtront. Il faut doser le moindre de ses caractères, car il ne faut ni qu'il soit trop parfait, ni bourré de défauts. Vous devez faire des personnages, dont votre héro, des personnages qui peuvent changer. Sinon la magie n’opérera pas, et les gens perdront tout intérêt pour votre histoire, car ce en quoi ils se reconnaîtront sera dépourvu de profondeur. L'histoire leur semblera alors trop plate. L'idée est de partir sur le modèle de la progression. Faites de votre personnage le fantassin semblable à tous les autres, mais avec quelque chose en plus. Je ne sais pas moi, à vous de trouver, c'est votre propre monde que vous façonnez. Puis d'embûche en embûche, faites le évoluer, pas forcément vers le progrès d’ailleurs. Pensez cependant à rédiger une feuille supplémentaire sur leurs diverses relations les uns par rapport aux autres( romance, haine, rivalité, amitié, fraternité, Etc ...)
Le Bestiaire : cette partie là est à séparer complètement de la première. Par bestiaire, ou l'on trouve aisément le fait de l'existence de diverses races, je veux parler des êtres que vos personnages rencontreront dans leur aventure. Nain, gobelin,lapin, martien, chien, lutin, assassin, autant de pistes qui vous mèneront sur le droit chemin. Créez à partir de vos documents les diverses qualifications des uns ou des autres. Comme vous pouvez partir de rien, vous pouvez aussi partir de l'effet stéréotype. Les nains, on les retrouve presque toujours dans les montagnes, on les voit trapus, frustres, grossiers et cupides autant que l'on voit les elfes dans les forêts, grands et élancés,raffinés et imberbes. Mais tout l'intérêt pour moi, dans le bestiaire, est de créer des animaux à partir de ceux existants, comme la ''Salamandra'' dans l'un de mes textes. Je n'ai rien changé du mythe de la salamandre finalement, mise à part le nom et que j'ai fait en sorte qu'il sécrète un venin. Cependant, ces légères modifications font déjà que la Salamandra n'est pas salamandre au sens propre du terme. Mais ça suffit, c'est simple et on voit immédiatement de quoi il s'agit. C'est toujours mieux de savoir de quoi il en retourne. C'est pour ça que maints inventeurs ( tel Reflets d'acide avec son DobbleGanger et son fienteur pinson) précisent les traits de ces bêtes dans leurs oeuvres, ce qui développe considérablement la structure du texte et enrichit le récit.
La Carte : Une fois que vous avez posé(et j'espère sur feuille de façon logique quoique brouillonne) les personnages, le bestiaire et le squelette de votre histoire( la frise chronologique, souvenez-vous en) vous pouvez aussi, si vous vous sentez d'attaque,dessiner la carte du monde que vous imaginez. Alors, pas la carte du monde entier, ce serait très ardu( quoique possible) mais les lieux où l'intrigue principale se trame. Terre, mer, ciel, galaxie, peut-importe. Posez une ville de façon automatique, sans grande réflexion. Vous verrez alors que pour le bon déroulement de votre histoire, vous devrez faire quelques modifications. Mais à défaut de les faire par rapport aux personnages, faites le par rapport à la carte. Les héros doivent accomplir une quête dont même le destin ne saurait deviner l'issue ? Faites les partir d'un petit bourg à l’extrémité de la carte vers un point éloigné, à défaut d'être à l'opposé. Ok. Je peux mettre tout ce que je souhaite( gasp, ne me prenez pas au mot) entre ces deux points distants. Et ainsi développer mon intrigue en travaillant les Pe/Act( péripétie/action). Intéressant non ?
Voilà. N'hésitez pas à mettre le plus de choses possibles dans votre Story-Board( des fois on se demande si le Story ne l'emporte pas sur le Board). Tout détail pourrait vous être utile lorsque vous perdez du souffle. Puis, si vous êtes sur ce site et que vous écrivez, c'est sur un show bien précis. Par précis, je veux dire qui apporte des précisions, sur le ''canon'' original. Ainsi, personnages, carte et bestiaire existent déjà. Cherchez à l'enrichir de façon personnelle en le respectant, MLP FiM le permet et l'encourage beaucoup. Bat-ponies, Alicornes, Royaume inconnu... Il y a beaucoup de place pour y ajouter ce que l'on souhaite, tout ça de façon canonique.
C'est là que je termine cette première fiche. Il ne faut pas perdre de vue le canon. Si l'on devait le définir, c'est tous les éléments présents dans une création fictive ( voire réelle) qui font que l'intrigue se joue d'une certaine façon.
Petit exemple :
Luna fut exilée pendant mille ans sur la lune par sa sœur. Lorsqu'elle revient sur terre, elle est en colère contre sa sœur, et son éloquence est quelque peu dépassée( je suis désolé, mais c'est vrai.). Dans Equestria, il y a la magie. Magie blanche, magie noire, positif et négatif, perpétuelle dualité, le jour et la nuit, colère forte,sentiment négatif, possession de Luna par les forces noires, les ténèbres, elle lui obéit et attaque sa sœur. Par son attaque, l'élève de Célestia, la sœur hait, cherche à sauver son professeur auquel elle est dévouée. Recherche d'un moyen, rencontre de protagonistes, rencontre d'antagonistes( positif/négatif) épreuve renforçant les liens entre les protagonistes( et les antagonistes aussi, même si c'est bizarre)jusqu'à l'amitié, forte relation positive, magie, découverte des éléments d'Harmonie, lumineux, et utilisation desdits éléments contre Luna pour la faire sortir de sa colère noire et la faire réapparaître sous son vrai jour.
Ce paratextes vous a semblé répétitif ? C'est normal. On est parti de la dualité originelle( positif/négatif, Bien/Mal) pour y revenir à chaque décisions des protagonistes. Cette dualité fait partie du canon qui permet de faire suivre à la narration un fil logique. Alors oui, c'est une boucle sans fin, le serpent qui se mord la queue( Arrête, Trichelieu!), et oui ça peut sembler c**, mais c'est ça le canon. Et une fois que le canon de base engendre de nouvelles relations, ces nouvelles relations deviennent elle-même canon. Plus on va loin, plus on est contraint, dans la limite du canonique. Si ce n'est pas clair, d'autres auteurs y ont dédiés leurs articles.
Mais vous devez garder en tête ce canon, qui est primordial pour la rédaction de fanfictions. C'est lui qui vous permettra d'éviter, si vous le suivez, les OOC ou autres fautes qui pourraient vous pénaliser. Lorsqu'on rédige sa fiction, ce qui est possible si l'on suit la méthode au-dessus, il n'y a qu'un canon, celui que vous choisissez, mais une fois que vous êtes partis d'une base, d'une S.I ( Situation Initiale) dont l'un des rôles est justement de poser le canon, vous devrez vous y tenir et ne jamais le contredire, sous peine de vous faire occire!
Ce sera le sujet de ma seconde fiche, entre autre. Le thème sera : L'inspiration trouvée, comment faire pour l' affronter ? Les écrivains expérimentés comprendront de quoi je parle, même si j'ai déjà commencé à traiter le sujet. En attendant, je vous laisse la surprise, et j'espère que cette fiche vous aura aidée ne serait-ce qu'un peu.
Sinon, encore un petit détails. je suis pas un expert en orthographe, et je m'en navre. Mais la méthodologie, déjà, ça me botte plus!^^
Allez, salut, et préparez-vous à plumer !
Bonsoir,
Ainsi est venu l'heure de vous donner le verdict. Et croyez-le ou non, j'ai eu un mal fou à le faire ce classement. J'ai eu le droit à sept textes qui m'ont pour la plupart bien occupé. J'espère également parmi les histoires que j'ai pu découvrir qu'il y aura de la suite dans les idées.
Quoi qu'il en soit, voici tous les textes ainsi que leurs analyses. Je précise que ce classement est purement personnel, et qu'il est préférable pour vous de donner votre propre avis, car j'ai le sentiment que la première position ne sera pas la même pour tout le monde.
ICI
Bonne lecture à tous :)
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