Heyyy, salut à tous, sa fait longtemps hein ? Je reviens en force pendant les vacances de printemps pour :
-Ma fictions sur les 4 saisons (je vais faire l'hiver)
-Ma fiction sur la sorcière mal-aimée (oui, je vais plusieurs chapitres, peut-être)
-Une fiction "Surprise !" qui va bientôt apparaître (un indice, c'est one-shot !)
-Eeeet une fiction qui mêle un jeu de guerre et le monde féerique et merveilleux des poneys ! J'ai déjà mon héroïne ! YATA !!!
Pour continuer, je pense faire des courts-métrages sur MLP mais pas seulement :
-Alors des cours métrages sur MLP comme je l'est dis mais peut-être avec des OCs que VOUS m'avez proposer ou autres. J'ai déjà des idées de musiques, de scénario.
-Et un autre court-métrage, ou plutôt un clip vidéo mais complètement hors sujet XD ! C'est un projet que j'ai en tête depuis longtemps, j'ai dessiner quelques dessins et je vais réaliser des croquis par la suite. J'ai déjà la musique et un ami à moi va m'aider pour le montage (ainsi pour le court-métrage MLP, enfin je crois...). Désolé, mais se projet n'est pas un projet MLP mais un projet pour faire de la pub pour mon... clan... oui oui, pour mon clan... sur YouTube (mais s'en fout OSEF !). Evidement, tout cela dans le style manga XD.
Je vous rappelle que les commandes sont ouvertes pendant les vacances de printemps mais vous pouvez passer les commandes dans les commentaires dans la rubrique "Commande de dessin" mais les commandes n'apparaitrons que lors des vacances (la 2e semaine plus exactement car je pars en Hongrie la première semaine.), toi comprendre ? X)
Sinon tout va bien pour moi, not problem (i speak very bad English, sorry), pleins d'idées me traversent la tête comme d'hab hein X) et j'arrive toujours pas à écrire Français Lol ! Non sérieusement, en voyant des fictions des autres personnes, je me trouve un peu bête car ils ont un grand talent d'écriture mais moi j'y arrive pas (Bouhou !) mais je me décourage pas et je continue quand même ! La force du poney en peluche est avec moi ! (Lol)
Et une surprise, pour vous, j'ai dégoter un truc méga cool je viens de tester et je vois actuellement Princesse Celestia, Luna et Cadence se baladées sur mon écran ! C'est une application qui permet d'avoir pleins de poneys à disposition sur votre ordi et ils font pleins de choses ! Par ici si vous voulez : http://desktop-pony-team.deviantart.com/
Hey every body!
Oui me revoila et peut être pas aussi en forme qu'on le croit...
J'ai un peu laissé traîner les fics que je traduis/écris (bon ok y'en a deux) mais j'ai été un peu dépassé par les événements: mes cours, mes devoirs aussi donc, et bien évidemment les cosplays que je devais finir pour la semaine dernière.
J'avais continué à traduire/écrire mais je ne suis plus très sûre de moi pour poster de nouveaux chapitres alors excusez moi! Si vous avez envie que je continue dites le moi sinon bon bein j'arrêterais. :3
Si je me re-pepsifie (que je retrouve la pêche en clair) je vous promet solennellement de poster un chapitre maximum toutes les deux semaines et ceux jusqu'à la fin de chaque fiction!
Et si jamais je n'y arrive pas bein... on se retrouvera sans doute pour papoter (si vous voulez) à la Pony South pour ceux qui viennent!
A part ça, je vous laisse avec cette magnifique photo prise la semaine dernière au TGS Springbreak! Et je vous le jure: ce n'est pas une photo préméditée mais bien un pur hasard!
et si elle s'affiche pas: C'EST ICIIIIII!!!!
Hi'.
En 1906-1910 un certain Ferdinand de Saussure inventa le mot. Puis il mourut. Puis il y eut une guerre mondiale. Puis une seconde. Et bon d'accord il a pas causé tout ça mais il a quand même causé la linguistique moderne donc ça compte. Pourquoi je vous dis ça ? Parce que je l'ai ponifié en Pferdinand de Spur et j'ai jamais su où le placer.
Non plus sérieusement c'est parce que la définition du mot est fondamentale. Et elle est essentielle à vos textes :
1) Khorzal était un tueur apprécié par le peuple.
Navré pour l'exemple pas trop équin mais là spontanément si c'était un début de texte il serait très intéressant. On a un peuple qui valorise les tueurs, mh pas mal : peuple barbare ? Peuple d'intrigues ? Une critique moderne peut-être, à la Kira. Nope, rien de tout ça. L'auteur a dit "tueur" pour dire "guerrier", Khorzal est un héros classique dans un peuple classique, ça ou alors un nain dans Warhammer.
Que s'est-il passé ?
1Sens et signification
Quand on parle de mots, de lexique, de vocabulaire, les gens se figurent un dictionnaire avec la liste des mots et leur définition. Cette, ou ces définitions, ce sont les "significations" du mot. Dans l'absolu, le mot il veut dire ça. Par exemple si je dis "poney", la signification c'est :
subst.masc. Cheval de petite taille, à crinière épaisse, trapu et vigoureux, appartenant à diverses races et utilisé pour l'équitation, l'attelage ou le sport (notamment le polo).
C'est le tlf qui le dit alors c'est la vérité vraie.
Laissons les poneys un instant et retournons à notre mot, "tueur", qui signifie tantôt le banal fait de tuer et tantôt un m'sieur très pas bô. Où est la signification du mot ? Par réflexe, on pensera que la définition est un dénominateur commun, c'est le point commun entre tous ceux qui parlent le français : le sens serait la "valeur ajoutée". Donc la signification de "tueur" serait le banal fait de tuer.
Euuuuh... c'est vrai pour le verbe, par exemple "tuer un insecte" ou "tuer le temps", mais ce n'est pas vrai pour le nom. Le héros "tua son ennemi" mais n'est pas un tueur. Le bourreau tue les condamnés mais n'est pas un tueur. Le soldat est entraîné à tuer mais n'est ni un tueur ni un assassin. Tout ce beau monde peut être un tueur, mais ça signifie qu'on ne les aime pas, qu'on les désapprouve et qu'on leur pisse dessus. Yup, par défaut un "tueur" désigne un méchant pas bô. Et ce n'est pas tout :
2) Le tueur s'approcha de sa victime.
Qu'est-ce que vous voyez ? Un couteau qui s'approche d'une dame qui prend sa douche ? Le tout en noir et blanc ? Combien d'entre vous ont pensé qu'on parlait ici d'un loup s'approchant d'un mouton ?
Laissez-moi expliquer le problème autrement. Quand on parle de poneys, ici, la première chose qui vous vient en tête c'est des choupinettes en sucre guimauve sous bad trip et licence commerciale. C'est la première chose à laquelle vous pensez -- je me promène en forêt, je vois des traces de sabot sur le sentier, je me mets à rire bêtement -- c'est ce que, pour vous, le mot signifie par défaut.
(D'ailleurs, le tlf nous dit que "poney" est un emprunt de l'anglais qui a lui-même emprunté à l'ancien français *poulenet, dérivé hypothétique de poulain, aka "petit du cheval" pour dire "petit cheval", on en apprend tous les jours...)
On l'a observé scientifiquement, et l'exemple canonique est l'oiseau. Quand on dit "oiseau", les gens ont tous l'idée d'un oiseau qui leur vient en tête. Mais TOUS ont un oiseau différent. Pour certains c'est l'aigle, pour d'autres le pigeon, pour d'autres le moineau ou le perroquet... ce sont les oiseaux qu'ils connaissent le mieux, les plus représentatifs, les premiers qui leur viennent en tête ! Vous en avez tous un et chez chacun il est différent. Et pourtant, cet oiseau-là est ce que, pour vous personnellement, le mot oiseau "signifie". Ce cas particulier est sa "signification", au même titre que le couteau en noir et blanc sous la douche.
Vous voulez un dernier exemple ? Allez, retour à l'époque où j'étais haut comme trois pommes sur les bancs d'école :
3a) Il versa un verre de liquide.3b) Le liquide pétillait dans son verre.
Ouais donc là en l'occurrence on parle de vin. Hein. C'est utile de préciser parce que normalement en (3a) vous avez dû faire une sacrée tête. Pourtant le même mot, "liquide", passe très bien en (3b). Pourquoi ?! Enfant, pour moi ça n'avait pas le moindre sens. Adulte... c'est difficile à expliquer.
Le "sens" d'un mot est le sens qu'il prend selon les emplois réels. Il y a donc autant de sens qu'il y a d'emplois d'un mot, et cela pour les 400'000+ mots du langage. Et on ne peut même pas se fier à la "signification", qui est censé être le point de repère commun puisque ce point de repère n'est qu'un emploi par défaut, particulier à chacun. Solution ? Apprendre la liste par coeur. Ça prend des années mais eh, je suis sûûûûr que votre texte peut attendre.
Ou alors on comprend comment tout ça fonctionne.
2Le champ sémantique
Jusqu'à présent on a tourné le couteau dans la plaie : on a des mots, ils prennent différents sens, on sait pas comment ni pourquoi et ça pourrit nos textes.
Comme je nous ai abandonnés sur les bancs d'école bah restons-y et voyons ce que nos cours de français nous disent. Déjà ils vous disent de suivre les cours, désolé c'était la seconde de morale de papy Edone. Redevenons sérieux : parmi la boîte à outils de la littérature, il y a ce truc appelé "champ sémantique". Je résumerai ça par : "une suite de mots qui évoquent la même idée". Application :
4a) Pinkie sautillait et chantonnait sous le beau soleil de Ponyville, avec un sourire pour les autres passantes.
Quelle est l'idée évoquée ? Oh je ne sais pas...
4b) Pinkie traînait la patte parmi les ombres des maisons et baissait la tête sous les regards des passantes.
Là c'est un peu plus clair comme principe ? Dans les deux cas on a une jument qui se déplace dans le village, mais curieusement y a comme un genre de, je sais pas, différence. Alors que nous dit le champ sémantique ? Que c'est une suite de mots qui est en cause. On peut les lister.
4c) "sautillait" ; "chantonnait" ; "beau" ; "soleil" ; "sourire"4d) "traînait" ; "ombres" ; "baissait"
Le point commun entre ces mots ? Une idée de "joie", contre une idée de "tristesse". C'est ce que moi j'appelle la "saturation" : à force de répéter la même idée le lecteur finit par la remarquer. Donc je fais en sorte que touuuuus les mots de la phrase quasiment répètent la même idée en filigrane et en général le message passe. Alors pourquoi le faire comme ça plutôt que de dire immédiatement "Pinkie était triste" ou "Pinkie était joyeuse" ?
Il y a d'autres raisons mais et si nous voulions dire "Pinkie était une tueuse" ?
Aaaaaah là ça devient intéressant ! Un mot seul, on n'est jamais sûr de ce qu'il veut vraiment dire. Même si on avait un certificat de l'Académie, on ne sait jamais comment notre lecteur le comprendra. Alors, pour éviter les malentendus : on le place parmi d'autres mots évoquant la même idée.
4e) Pinkie apaisait les poulains trop malades ; elle était tueuse à l'hôpital, responsable des euthanasies.
Trois manières de dire la même chose : la version édulcorée "elle apaise les malades", la version technique "elle est responsable de tuer les patients" pour ceux qui n'étaient pas encore allé voir 'euthanasie' sur le wiki', et la version qu'on veut que le lecteur apprenne, "tueuse". On a insisté très fort pour que quand on dit "Pinkie était une tueuse", le lecteur comprenne "employée à l'hôpital... à tuer des gosses".
Petit remarque -- pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je grave "après c'est trop tard" sur tous les fronts que je croise -- on peut se demander à quel moment mettre le mot qu'on sait pas comment le lecteur va le comprendre :
4f) Pinkie apaisait les poulains trop malades ; responsable des euthanasies, elle était tueuse à l'hôpital.4g) Pinkie était tueuse à l'hôpital ; responsable des euthanasies, elle apaisait les poulains trop malades.4h) Pinkie était une tueuse. Elle apaisait les poulains trop malades à l'hôpital, à l'aide d'injections.
Un champ sémantique peut s'étendre sur plusieurs phrases, voire plusieurs paragraphes, mais là on n'a qu'une phrase alors faisons preuve d'imagination : en (4f) le lecteur a été graduellement préparé à l'idée que Pinkie tue. Le terme est bizarre mais au moins il est honnête. En (4g) la première réaction devrait être "euh wat" et ensuite "à l'hôpital" aaaah d'accord, j'ai pu me tromper, j'ai cru que tu disais que ma petite fêtarde toute gentille avait des cadavres sous son tapis. L'explication vient (très) vite mais la surprise demeure.
J'ai rajouté (4h) pour montrer un cas où elle tue toujours des poulains à l'hôpital, de la même manière mais va savoir pourquoi c'est pas la même ambiance. C'était déjà assez triste avant mais là c'est carrément criminel. Pourquoi ? Parce que "responsable" sous-entend qu'on le sait, qu'on l'y autorise voire que c'est son boulot. Ce que sous-entend également "tueuse à l'hôpital", un peu comme on dirait "mangeur de fromage à la cour de Celestia", soudain la passion pour le fromage devient un métier, en l'occurrence "goûteur". Ou autre.
Une fois encore, ça se joue à quelques mots.
Le champ sémantique n'est donc déjà pas sûr à cent pour cent, on peut croire avoir clarifié les choses alors qu'on a utilisé d'autres mots qui posent problème. De plus, à moins d'avoir l'habitude, il faut penser à utiliser un champ lexical (aka utiliser d'autres mots) et du coup soit on le fait partout, avec un texte qui gonfle comme une baudruche, soit il faut savoir par avance quels mots peuvent poser problème. Si on le savait on se contenterait d'utiliser un autre mot.
Aussi, le champ sémantique ne repose pas que sur les mots. Si on reprend l'exemple (4b), on a aussi des expressions :
4b) Pinkie traînait la patte parmi les ombres des maisons et baissait la tête sous les regards des passantes.4i) "traîner la patte" ; "dans l'ombre", "baisser la tête" (ou les bras), "subir les regards"
Et il est également possible d'évoquer une idée sans même utiliser d'expressions ou de mots, mais à l'aide de la seule grammaire :
4j) Il faisait beau. Les enfants jouaient. Les murs se coloraient de dessins. Sur le tableau, on avait dessiné un soleil qui souriait.
Phrase courte, ponctuation au niveau de la mort clinique, y a un cadavre dans le placard c'est pas possible prends tes antidépresseurs ! Et pourtant, tous les mots sont positifs. Petit exercice pour vous, il est possible de faire la même chose avec notre Pinkie tueuse/euthanasi-quelque-chose. Pour les autres, on avance.
3La définition du mot
Le champ sémantique est une jambe de bois pratique quand on est désespéré : on entoure un mot d'autres mots pour qu'on comprenne de quoi on parle. Mais la majorité du temps soit on n'a pas la liberté de le faire, soit on n'y pense pas -- parce que "tueur" ça veut dire "tueur", pourquoi je me fatiguerais...
Ou alors c'est juste qu'on ne comprend toujours pas comment ça fonctionne.
Ouais on n'y coupera pas.
Je vais donc vous donner la définition du mot et vous allez me faire le plaisir de, étape un, faire semblant de la lire ; étape deux, hocher la tête avec un grand sourire et ; étape trois, l'oublier dans les trois secondes. Non mais attendez que je la donne aussi...
Déf. : Le mot est le rapport entre un objet formel, ensemble de symboles, et un objet conceptuel, ensemble de concepts.
À l'écrit -- parce qu'on va en rester à l'écrit si vous voulez bien -- l'objet formel (ou "graphique) c'est la chaîne de lettres de l'alphabet et autres ponctuations. "Patate" est un objet dont l'ensemble est {"p", "a", "t", "a", "t", "e"} ou quelque chose comme ça, jusque-là c'est pas compliqué ça correspond à l'intuition.
Okay, comment on sait où le mot commence et où il s'arrête ?
Intuitivement on dit que le mot se trouve entre deux blancs. Sauf qu'on a "pomme de terre" qui, à moins de défier le bon sens, ne fait qu'un mot ; et on a le Moyen Âge qui écrivait toutattachéetoncomprenaitquandmême. Moins pratique mais ça passait et on gagnait de la place sur le papier kikoutaichèr. Donc si c'est pas le blanc c'est quoi ?
Eh bien c'est le second objet, que moi j'appellerai "objet mental" et on s'en fiche du nom, ça correspond à l'idée qu'évoque le mot. C'est cet objet mental qui nous permet de retrouver l'objet graphique, et inversement c'est l'objet graphique qui nous permet de retrouver l'objet mental. Exemple ?
5) Rarity avait reçu une pomme de...
Une pomme de quoi ? Vous pouvez décider que l'objet graphique est "pomme", et donc l'objet mental est, ben, une pomme. Mais si l'objet mental est une pomme de pin alors l'objet graphique est "pomme de pin" et vous vous êtes planté. À ce stade vous n'êtes pas sûr de l'objet mental et du coup vous ne pouvez pas être sûr de l'objet graphique, quand bien même il est potentiellement écrit à 100% noir sur blanc sous vos yeux. Yup.
C'est pour ça qu'on dit que le mot n'existe pas. Le mot n'est pas un objet, c'est un "rapport", c'est la relation qui unit l'objet graphique et l'objet mental, qui sont alors indivisibles, inséparables l'un de l'autre.
Au passage, vous savez à quoi ça fait penser ça ? Un objet formel en rapport à un contenu ? Bah au rapport "forme" et "fond" voyons ! Une distinction fondamentale dans l'analyse de texte.
Quand je vous disais que tout ça était fondamental.
Maintenant qu'on sait que l'objet graphique permet d'accéder à l'objet mental et inversement, et qu'on sait ce qu'est l'objet graphique, demandons-nous ce qu'est l'objet mental. On a dit que c'était un ensemble de concepts, d'idées ou, comme les barbares dans mon genre les appelle, de "sèmes". "Sème" comme dans "sémantique", comme dans "champ sémantique", aaaaaah tout s'explique ! Ouais, vous auriez dû vous demander comment le champ sémantique faisait pour, à partir d'une série de mots, évoquer une idée commune. La réponse ? Les sèmes.
Pour le comprendre, laissez-moi vous montrer un autre truc.
L'objet graphique est un ensemble de lettres. Qu'est-ce qui est un ensemble de lettre ? La phrase. Le texte. Ouais, le texte est techniquement un mot. Il fonctionne comme un mot, en tout cas. Il a donc aussi un objet mental, créé ad hoc (sur le moment, pour les besoins de la cause), il a donc un ensemble de sèmes. Ouais, comprendre comment le mot fonctionne, c'est comprendre comment fonctionne le texte.
Ce qui se passe avec le champ sémantique est donc que les mots qui composent le passage de texte lui fournissent une partie de leurs sèmes ; et de même, le passage de texte en retour fournit une partie de ses sèmes aux mots. C'est normal : ce sont ces sèmes qui nous permettent de retrouver l'objet mental, donc de découper les mots, donc de lire le texte. C'est un mécanisme inhérent à la lecture. Et c'est pour ça qu'on n'aime pas évoquer le clop en même temps que les bronies : le mot "brony" va activer le mot "clop" et inversement. Ce qui est paaaas forcément optimal.
Si je dis "Rarity", à quoi vous pensez ? Test de Rohrschach simple : c'est une jument, elle est belle (dixit Spike), c'est une artiste, elle vend des robes... Donc si j'écris :
6a) Rarity était une...
Comment vous faites pour compléter la phrase ? Le mot "Rarity" vous a fourni un tas de sèmes qui vous donnent le mot le plus probable. Le mot "tueuse" n'en fait pas partie, parce qu'il n'a pas de sèmes associés. Sauf si vous considérez le meurtre comme artistique. Ou au sens qu'elle faisait des ravages dans la gente masculine, je sais pas, on peut changer de sujet ?
J'ai besoin d'un adulte. D'urgence.
Inversement, comme dit, le "champ sémantique", la situation en gros, va fournir des sèmes pour le mot Rarity :
6b) La jument se tenait face à sa victime, le couteau en bouche. Rarity...
Est-ce que la première chose qui vous vient en tête est qu'elle vend des robes ? Non. "Victime", "couteau", les sèmes sont ceux d'une agression, d'un meurtre, y a un tueur ! Il ne vous reste plus qu'à choisir si Rarity est la "jument" ou la "victime".
6c) La jument se tenait face à sa victime, le couteau en bouche. Rarity était belle même dans la moooo- haine.
4La valeur du mot
Je sais que ce qui précède est un gros morceau. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'un mot est un paquet de sèmes, que ce mot fait partie d'un mot plus grand (le passage de texte) auquel il fournit des sèmes et dont, en retour, il en reçoit. C'est important à comprendre pour comprendre l'histoire du liquide :
3a) Il versa un verre de liquide.3b) Le liquide pétillait dans son verre.
La question n'est pas "quelle est la signification de 'liquide'" mais "quels sèmes le mot 'liquide' transmet" et reçoit. "Il versa un verre de..." nous dit déjà que c'est une boisson. En contexte on sait même que c'est du vin. Les sèmes du "champ sémantique" c'est ça, l'idée de boisson, l'idée de vin, avec le geste du serveur et tout. Est-ce que ces sèmes se retrouvent dans le mot "liquide" ?
Oui et non. Oui, il peut correspondre à une boisson raffinée là où le mot "parapluie" le pourra difficilement. Mais non, il peut désigner un tas d'autres choses et, du coup, il brise le champ sémantique. En fait, le mot "liquide" est en train d'ajouter ses propres sèmes qui ne sont pas ceux déjà présents : demandez-vous à quoi vous pensez par défaut quand on vous dit "liquide", moi vous allez rire mais j'ai des éprouvettes chimiques.
7) Il versa le liquide dans l'éprouvette.
Inversement, en (3b) c'est le mot "liquide" qui arrive en premier. On s'intéresse donc au liquide, à la matière même du vin, et en effet cette matière "pétille" : inversement, le pétillement nous confirme que c'est bien du vin. Et juste pour être sûr, le mot "verre" confirme qu'on parle bien d'une boisson. Même si au mot "liquide" j'avais pensé au slime de Ghostbuster, le reste de la phrase corrige le tir.
Autrement dit.
Le mot n'a pas de valeur par lui-même. Le sens qu'on lui donne dépend de l'emploi qui en est fait : il vaut "la valeur du passage moins la valeur de tous les autres mots", c'est ce qu'on appelle une valeur oppositive et j'espère que vous applaudissez mes efforts pour éviter tout langage logique.
Cela signifie qu'on peut contrôler le sens des mots. Ou à défaut mettre des filets de sécurité.
On va, pour tester ça, inventer un mot : "ga". Pour plus de difficulté, je décide que je dois faire apparaître ce mot dans mon prochain texte. Pour moi le sens est clair et je ne soupçonne pas un instant que vous n'en compreniez pas le sens.
8) Pinkie alla ga chez Twilight.
Semi-échec : vous avez compris que "ga" était un adverbe, parce que voilà vous connaissez la grammaire, mais c'est tout. Vous pouvez supposer, ouais, qu'elle alla "vite" ou "droit" ou peu importe, mais vous n'en savez rien.
Cet échec est dû au fait que je n'ai pas appliqué ce qui était écrit ci-dessus.
Ce mot fait partie d'un passage plus large. Ce passage plus large a des sèmes. Le mot, tout comme "liquide", doit donc partager les mêmes sèmes. Il doit pouvoir recevoir ces sèmes, il doit pouvoir en donner. Si j'écris :
8a) Pinkie se glissa ga chez Twilight.
Je n'ai ajouté aucun mot, "ga" est toujours autant dérangeant mais le simple changement de verbe vous permet de déduire ce que j'ai pu vouloir dire : pourquoi elle se "glisse" chez Twilight ? En cachette ? Discrètement ?
8b) Pinkie se ga discrètement chez Twilight.8c) Pinkie ga la boîte à biscuits.8d) Ga, Pinkie secoua la tête.8e) Pinkie rendit un ga navré en retour à Twilight.
Je pourrais multiplier les exemples, et les smileys apparemment... mais le principe reste le même. Il y a un mot que vous ne comprenez pas, mais ce n'est qu'un mot : le reste de la phrase vous donne l'idée générale, les sèmes qui importent et que vous appliquez au mot mystère pour au moins en deviner le sens.
Corollaire : moins il y a de "mots", plus chaque mot a de poids.
C'est pour cela qu'on vous dit aussi de ne pas utiliser les verbes "être/avoir" ou les mots génériques de type "aller", ou encore de juste dire le nom du personnage. Plus vous spécialisez les mots, plus ces mots ont de chances d'être mal employés mais plus, aussi, vous contribuez au "champ sémantique" et plus il y a de chances que votre lecteur repère les bons sèmes. C'est ce qui différencie l'accident :
9a) Daring Do évapora son adversaire.
Où le lecteur corrige le tir pour vous parce que voilà ; et la catastrophe :
9b) Notre héroïne brisa la nuque sec et laissa- non regarda sa victime s'effondrer à ses sabots.
Je sais qu'elle vient de tuer un pas bô, maaaaaais... je sais pas, psychopathe ? C'est pas possible de s'être trompé sur autant de mots, là c'est volontaire. Après, vous pouvez penser que ça la rend "badass" et donc admirable ? Mais ça en fait juste une grosse tarée qui se douche avec le sang des cad- okay j'arrête.
5tl;dr
Chaque mot de votre texte compte. Mais ce qui compte ce ne sont pas les mots, c'est l'idée générale que vous voulez en voir ressortir. Une sorte d'idée générale qui, au niveau du texte, s'appelle le "thème".
Si tous vos mots contribuent à cette idée générale alors peu importe qu'il soit faux, le lecteur sera capable de corriger pour vous. Le lecteur interprète vos mots, en trouve le sens grâce à cette idée générale, tout passe par ce filtre et donc tant que ce filtre, ce tamis de "sèmes" est actif, un mot mal employé ne sera qu'une petite bosse sur la route.
Ce qu'il faut maîtriser, donc, ce ne sont pas les mots, vous ne pourrez jamais vraiment prédire leur effet.
Ce qu'il faut maîtriser, c'est cette idée générale.
Voyez-le, si vous voulez, comme un filet de sécurité, mais c'est plutôt la grille de lecture de base dont le lecteur inconsciemment se sert pour comprendre votre texte. C'est quasiment le moteur qui fait tourner le texte ! Alors je sais que "tous les mots doivent correspondre au thème" peut sembler extrême, et ce l'est, que "votre texte doit dire la même chose tout du long" semble absurde, et ce le serait, mais c'est le principe.
10) Pour Pinkie Pie, la maternité de l'hôpital de Ponyville était synonyme de joie. Elle pouvait y côtoyer les toutes petites, les faire rire, voir les parents et les rassurer. Elle y allait le coeur léger les jours où on l'appelait, comme si on ne l'appelait jamais pour rien d'autre. Elle réconfortait les petits qui toussaient ou qui pleuraient sans cesse. Elle parlait avec le père, la mère, le père surtout. On la voyait souvent joyeuse avec son thermomètre. On voyait parfois la petite jument, bravement, quand toutes à part elle s'y étaient résolu, se rendre à la pharmacie pour y prendre une seringue et rejoindre à l'écart le poulain ou la pouliche endormie. Là, avec des larmes, elle restait un temps au côté du lit, à se rassurer elle-même, puis elle lui murmurait qu'on l'aimait quand même, et elle regardait la souffrance partir.
Une fois encore, je pourrais le dire plus directement, plus clairement, "Pinkie Pie tuait les bébés malades" mais va savoir pourquoi, ça peut potentiellement ne pas avoir le même impact.
L'important n'est pas d'utiliser des tas de mots compliqués : l'important est que le plus possible de vos "mots", de tout dans le texte en fait, dise la même chose, contribue à la même idée. Faites ça et vous pourrez vous autoriser toutes les anses de la victoire qu'il vous plaira.
Bonsoir à tous, aujourd'hui est un jour particulier, parce qu'on est ENFIN arrivé au bout d'un projet.
Suite à une idée lancée sur le TeamSpeak, Kawete et moi même avons décidé de concrétiser cette blague.
Je vous présente donc : « C'est pas friendship »
Alors, c'est un premier essai. Je suis toujours entouré des meilleurs… mais là ils étaient prit sur un autre projet, donc j'ai du faire avec Kawete. Blague à part, la meuf arrive quand même à réussir quelque chose et de toute façon, je ne peux pas faire mieux.
Pour vous parler du projet, on avait simplement rigolé lors d'une lecture en remarquant que quelqu'un lisait comme Jamie de « c'est pas sorcier ». On a ensuite réfléchi en se disant que ça pourrait faire une drôle d'histoire. L’engouement à fait qu'on est arrivé à se demandé si ça serait pas encore mieux en vidéo.
Alors pourquoi je me permets de poster ça ici, sur MLPfiction ? C'est parce que je n'ai en rien travaillé sur le montage de cet épisode, mais à la scénarisation. J'ai travaillé comme-ci je faisais une fic, à quelque point près tout de même. Mais je trouvais tout de même dommage de ne pas poster ça ici étant donné que je voulais proposer une histoire sur le site comme j'ai l'habitude d'en faire.
Bon visionnage. Et bien sûr, n'hésitez pas à critiquer, il y a des choses à redire, nous en sommes parfaitement conscients, c'est nous qui l'avons fait après tout.
PS : Nous allons avoir besoin de doubleur pour les prochains épisodes, et donc, un recrutement se fera dans quelques jours sur un nouvel article.
Amis du soir, bonsoir.
Après quelques réflexions, j'ai décidé de commencer l'écriture d'une série de fiction, les Chroniques de vie. L'idée est simple, narrer l'histoire de poneys dont la vie vous fera (peut-être) changer votre vision des choses.
Il s'agira de OS, de base courts, ils feront sûrement plutôt dans les 2000~2500 mots. 1500 étant trop peu pour ce que je veux faire. De nature "triste", le concept ressemble étrangement à celui de la grande Comédie humaine de Balzac (et non Zola, comme me l'a fait remarquer @Toropicana). Notez bien que je n'ai jamais lu un seul de ses romans et que toutes ressemblances, familiarités et poins communs sont le fruit du hasard.
Et puis paf, remerciement en plein milieu de l'article : un grand merci aux personnes ayant commenté de manière constructive Traves.
Bon, concernant les fictions que je compte poster, voici la liste :
L'aventure extraordinaire de Scootaloo :
Chapitre 5 en cours de rédaction, seul le thème est trouvé.
Ivy :
Une nouvelle chronique de vie, plus longue que Traves mais disposant d'un rythme bien plus lent, vos conseils sont appliqués sur cette fiction qui traitera d'une jument.
Notez qu'elle sera plus... euh... "joyeuse" que ses deux grandes sœurs, Céliste et Traves.
Bannie - Disharmonie :
Statut indéterminé suite à des querelles entre les membres de l'équipe, je vais tenter de régler le problème avec les personnes concernées. Notez que cela vaut aussi pour le chapitre de Rainbow Knight.
Death Note :
Le nom est temporaire, mais j'ai plusieurs annonces sur cette fiction.
1) L'intrigue se déroulera dans le monde des "humains", et sera centrée sur le lycée de Canterlot.
2) Aucun réutilisation de Kira, L, Ryuk, ou n'importe quel personnage de la série originale.
3) Trois chapitres sont en cours d'écriture, approximativement 1500 mots sont couchés sur papier.
4) Le point de vue sera celui des enquêteurs de la Police.
5) Un "Wiki" sera disponible, car de nombreux termes, organisations, et sujets flous seront abordés.
6) Une dizaine de chapitres (voire plus) constitueront l'histoire.
7) Je n'écris plus sur téléphone, à moins que mon PC n'explose subitement, les chapitres ne seront pas perdus cette fois-ci.
Voilà, c'est tout.
Sur ce, je vous souhaite la bienjournée.
Hi'.
Sous ses aspects inutile et égoïste, cet article veut vous rappeler à quel point l'attention de votre lecteur est fragile.
Les gens ont dû s'en rendre compte, je commente rarement. Et en général je commente ce que je lis. Donc yup, même si je passe chaque jour environ quatre à cinq fois sur le site, la majorité du temps je soupire en regardant les nouveaux textes et j'en reste là. Et si c'était tout ce que j'avais à dire j'aurais sans doute été candidat au prix du plus grand gâchis de bande passante, mais allons plus loin.
Comme n'importe quel lecteur, j'ai mes préférences. Déjà, si vous avez fait une traduction, c'est mort : je ne m'intéresse qu'aux textes franco-francophones (quoique, le Seepferden me tente pour l'exotisme). Ensuite, si vous avez fait une de l'NSFW, c'est mort. Et si vous avez fait une romance, il vous faudra un sacré bon titre / synopsis pour que je vous donne une chance.
Mais.
Déjà, des préférences, on en a tous. Et il reste quand même bien 50% des textes qui sont de l'aventure, de la comédie ou peu importe... alors pourquoi ceux-là je ne les lirais pas ?
C'est là que cet article commence à être un crin plus intéressant. Il se trouve que ces textes, en général, je prends la peine d'en lire le synopsis et, même, dans la majorité des cas, les premières lignes.
1Absolute Zero
J'ai vu l'image, j'ai vu le titre et je me suis dit "texte d'aventure épique". Par chance je n'ai pas lu le synopsis qui, de toute manière, ne m'aurait rien dit ("blablabla méchant glace méchant blabla mystère blabla greuh") désolé mais punaise des menaces du nord vous savez combien il y en a à la minute ?! J'ai déjà fait un article sur les synopsis et c'est pas le sujet mais comme dit, si j'avais lu le synopsis j'aurais déjà été refroidi. Ah ah.
J'aurais quand même lu le début du texte parce que le titre reste cool et que s'arrêter au synopsis c'est quand même malheureux.
Voici le début :
La solitude.
Réfléchissons ensemble à ce concept un instant. Il existe différents degrés de la solitude, allant du mal à l'aise en présence d'autres individus à l'isolement complet et définitif...
Déjà, on m'a donné le thème. C'est la solitude. Je sais déjà de quoi l'ensemble du texte me parlera après deux mots. Merci. Merci ! Je ne passerai plus quinze paragraphes à me demander de quoi on parle et entendons-nous, pas besoin d'être aussi brut de décoffrage que ça, mais ouais, là au moins le texte joue cartes sur table.
Ensuite, le texte m'interpelle (grmf) et me dit "réfléchissons". Réfléchir ? Hay yes! J'aime réfléchir ! Mais au-delà de ce petit plaisir, le texte me rend actif. Il va me dire des trucs et sa consigne c'est "réfléchis-y". Et effectivement, le passage qui suit pose le problème du texte : la solitude extrême, sans échappatoire, et ses conséquences.
Je veux insister sur ce point précis : là, le texte me fait un exposé scolaire, il ne se passe rien per se (on n'a même pas encore introduit un héros pour troncher du méchant ou compter fleurette) mais je suis actif. Je sais pourquoi je lis ce texte et j'y participe, je réfléchis à ce qu'on me dit, je le juge et je me fais mes propres idées. J'aurai l'occasion de revenir sur l'activité du lecteur en juillet mais bon sang que ça fait plaisir.
Conclusion ?
Ce début de fiction est classique, c'est une introduction avant l'histoire même et qui pose le contexte. Pour les plus jeunes ça peut même être barbant parce que "quand c'est qu'elle vient l'action ?!" Mais pour un grognard comme moi, le texte me dit de quoi il parle et me donne les moyens de m'y investir.
J'ai donc accroché et continué à lire.
2Quand une vie s'éteint
Si le titre n'était pas assez clair, l'image vous donne la couleur : ce sera un texte sniff-sniff, c'est-à-dire triste. Je n'aime pas vraiment ce genre, mais je peux l'apprécier.
Donc, pour m'encourager, j'ai lu le synopsis :
Le moment où l’on perd un être cher, tous les maux d’Equestria apparaissent comme invisibles, insignifiants, on se rend compte à quel point la vie est précieuse. Applejack n’est pas épargnée. Il y a des cas où les personnes ne comprennent pas et pour ces cas elles ne comprendront peut-être jamais…
Okay donc je reprends. Quand on perd quelqu'un c'est triste. Non. Sans rire. La moitié du synopsis me balance une banalité. Et okay je sais, c'est super triste c'est clair, c'est dévastateur et toutes les hyperboles que vous voulez mais c'est la base ! Là vous ne me dites rien !
Seconde partie, on me dit que ça concerne Applejack et enfin on me donne le thème du texte, ce qui le rend particulier : on va parler de l'incompréhension. Pourquoi ne pas avoir commencé par là ?!
Certaines personnes ne comprennent pas ce qu'on peut ressentir quand on perd un être cher. Peut-être même qu'elles ne comprendront jamais. Applejack y est confrontée à son tour...
Voilà, ça reste vague, ça reste... pas très engageant pour moi mais c'est plus court, plus clair et plus percutant. En prime on peut se demander si Applejack est celle qui perd l'être cher ou celle qui se montre bornée, et cette simple question crée une tension qui peut attiser l'intérêt. Encore une fois je ne suis pas censé parler des synopsis mais mince...
Je ne suis pas allé plus loin.
Ouais, le synopsis n'est pas très engageant mais là c'est purement subjectif, au sens où des personnes qui ne comprennent pas qu'on soit triste parce que QUELQU'UN EST MORT... sérieux ? Dans MLP ? Et en disant même qu'on arrive à trouver le cas le plus asocial d'Equestria, AJ elle a cinq keupines et deux cents membres de sa famille pour lui remonter le moral ! C'est quoi ce point de départ de...
Mais c'est subjectif et encore à présent, si je consacrais plus de temps pour ça, j'irais quand même lire.
3La légende de Mégane
Jusque-là j'ai parlé de textes que j'ai voulu lire parce que ben voilà ils existent et j'aime bien la fanfic'. Mais quand j'ai vu que le texte était écrit par Acylius, dans ma tête ça a fait "okay, ce texte sera forcément génial". J'ai donc sauté la case synopsis et plongé dans le texte.
La lumière tombait sur les murs de pierre, fugace et dansante. Trois poneys s’avançaient avec prudence dans le sombre tunnel, à la lueur de la corne de celui qui marchait en tête. Les deux autres...
Cette introduction est plutôt bonne. La lumière permet d'introduire les murs, les murs nous amènent au tunnel qui nous amène aux trois poneys qui nous amènent à la corne qui nous ramène à la lumière, excellent. Petit hic, on introduit les poneys avant le tunnel mais eh, ça arrive. On rajoute que la lumière est décrite, que l'avance est détaillée et on peut facilement s'immerger.
Ouais, Acylius sait quand même y faire.
Pourtant j'ai décroché.
Et c'est là que je me suis dit qu'il y avait un sérieux problème avec moi. J'adore les textes d'Acylius, je ne vois pas de problème à la narration mais... ben...
C'est du JdR. Je suis dans un tunnel lambda avec trois poneys lambda (à ce stade) qui s'avancent de façon lambda avec la lumière lambda, et là j'avais dit qu'elle avait l'avantage d'être décrite, mais "fugace et dansante", surtout "dansante", c'est un détail qui revient constamment dans tous les textes. C'est effectivement ce que fait une torche en mouvement sur de la pierre, elle semble "faire danser les ombres".
Ça fait deux phrases et il ne se passe rien ! J'ai l'impression d'être à une séance de Warhammer avec mon groupe de mercenaires, à guetter du Skaven.
Pour les besoins de cet article je suis quand même allé voir et ce n'est qu'après un paragraphe et deux répliques qu'on a enfin le contexte :
Découvrir une tombe de cette taille...
Okay, on est dans une tombe, je peux commencer à réfléchir. Et bon, soyons honnête, je me plaignais du côté JdR mais ce n'est pas forcément un mal : les poneys aussi peuvent aller s'aventurer dans des donjons et combattre des gogoles. Mais même alors, j'ai besoin d'un thème. Et là, même après m'avoir mentionné la tombe, je n'en ai toujours pas. Est-ce qu'on va parler du passé d'Equestria ? Est-ce qu'on s'intéresse à la généalogie d'un personnage ? Un méchant, une malédiction ? Et d'accord, le texte me dit que la tombe est spéciale, mais pour ce que j'en sais on va découvrir que c'est la tombe de Luna et que le porte-manteau nocturne à Canterlot est une imposteure.
Okay d'accord le titre (et le synopsis, si je l'avais lu) m'auraient aidé mais voilà quoi... eeeeet je viens de réaliser que ce texte est probablement le défi pour lier G1 et G4. Je note. Quoi qu'il en soit, quand je me plains qu'il y a trop de mystère, ce n'est pas pour rien : le lecteur peut décrocher très, très vite.
4Fragments
Comparé à La légende de Mégane, Fragments a un style disons... moins maîtrisé. Là aussi, je me suis dit qu'au titre le texte serait sympa' et j'ai sauté le synopsis.
"Friendship Cottage, veuillez rectifier votre trajectoire, vous déviez de quelques degrés par rapport à l'azimut du ponton d'atterrissage."
C'est bon, ce texte m'a accroché.
Déjà, on est clairement sci-fi, ou comme on dit, "ponies in space". C'est ponifié parce que nom du vaisseau, c'est sci-fi parce qu'azimut et ponton et c'est "in media res", on me jette tout de suite dans le bain. On a un vaisseau qui visiblement a du mal à se poser, la tension est immédiate et j'ai déjà tout le contexte pour m'y intéresser.
'Me manque encore un thème mais je ne suis pas aussi pressé.
Twilight sursauta presque dans son cockpit à l'entente de cette voix brouillée par la déformation...
Etc... vous savez quoi on va sauter quelques phrases, c'est le style qui veut ça,
...le regard de Twilight s'attarda anormalement sur sa main.
D'un violet clair, comme d'ordinaire donc.
Okay, j'ai loupé le tag "humain". Ouais c'est le défaut de se jeter directement dans la fic', et pour être honnête ça m'a refroidi. C'est moins marrant de voir piloter des humains, j'aurais été intéressé de voir une énième fois comment les poneys s'en seraient sortis.
Mais revenons à l'histoire.
Twilight sursauta à nouveau, avant d'appuyer sur un bouton au sommet de son levier, énonçant à voix haute :
"Bien reçu. Correction de trajectoire."
Ta mère. Je rappelle que jusqu'à présent toute la tension du texte se résumait à ne pas louper l'atterrissage. Problème réglé en... une réplique. Deux phrases. Cinq mots. Punaise.
Alors là je pourrais râler que c'est Twilight, qu'elle serait bien gentille de paniquer un minimum, de surréagir un brin mais bon, en même temps c'est une pilote entraînée donc c'est normal qu'elle garde la tête froide. Non, ce qui me dérange c'est que ça fait minimum trois paragraphes, sans compter les reliquats, que je subis cette tension et qu'on me la règle avec un claquement de doigts.
Si j'avais eu la patience de lire quelques phrases de plus, j'aurais découvert la véritable tension, le véritable problème, qui était :
Pourquoi avoir réagit de la sorte ? Elle n'avait même pas répondu au premier appel, alors que c'était la procédure !
Comportement inhabituel, influence sur le personnage, c'est bon, je peux me mettre à réfléchir : je suis de nouveau actif. Et je commence à me faire une idée du thème du texte, en tout cas dans ma tête à ce stade ça fait "probable que ce monde ne devrait pas être comme ça, etc." avec le thème de l'identité et tout ça. Très bien.
C'est trop tard ! Ça fait trois phrases que j'ai ragequit le texte ! Ça aussi je râle constamment dessus mais pour un lecteur dont la patience se compte en secondes, c'est l'élimination directe, allez en prison sans passer par le start. Si au lieu de secouer la tête et de se concentrer pendant deux paragraphes à ne pas poser son appareil -- parce que sa main est 'achement plus intéressante -- Twi' avait fait "mince qu'est-ce qui m'arrive" j'aurais pu continuer le coeur léger.
5Conclusion
La principale explication au fait que j'ai arrêté de lire est ce manque constant de patience. J'ai mille préoccupations, ne serait-ce que mes propres textes et bref, j'hésite à me lancer dans des lectures plus ou moins longues. Il y a d'autres facteurs, comme la crainte que les commentaires soient mal pris ou encore le contexte étrange d'MLP Fictions qui me fait attendre des textes "finis" et donc avec une sorte de "garantie qualité" ou quelque chose, d'où que je suis beaucoup moins tolérant que sur un forum.
Eh. J'ai beau aimer les poneys, je reste humain.
Mais ce que je constate, c'est que l'envie de lire est toujours là. J'ouvre toujours les textes, je commence à les lire et ce sont souvent de "bêtes détails" qui m'arrêtent. L'absence de thème ou de contexte, la passivité... Quand j'ai vu que j'allais laisser la légende de Mégane "pour plus tard" alors que je m'étais volontiers plongé dans Absolute Zero, je me suis dit qu'il y avait vraiment un problème et je voulais cerner ce que ça pouvait être.
Donc oui, ça peut venir de moi, et pour une grande part c'est le cas. Mais, et c'est vraiment important : vous devez, le plus tôt possible, dire au lecteur de quoi votre texte parle. Vous devez lui donner une tension, vous devez le rendre actif. Je sais que c'est très abstrait, assez difficile de s'en faire une idée et probablement que moi-même dans mes textes j'échoue lamentablement mais c'est important.
Parce que si tous vos lecteurs ressemblent à moi -- et fort heureusement ce n'est pas le cas -- alors en deux phrases vous pouvez l'avoir perdu.
Bonjour à tous, le changement c’est maintenant ! Enfin… seulement du côté de la validation.
Laissez-moi vous expliquer : jusqu’ici, nous nous limitions à ne renvoyer que les textes bourrés de fautes d’orthographe, afin de laisser une chance à tous de voir son texte publié. Et quand nous voyions que l’auteur faisait des efforts, nous validions. C’était un peu une sorte de récompense.
Seulement, nous ne tenions pas compte du fond de l’histoire, de ses tournures, ni de leur longueur, et cela vous a globalement déplu de voir de bons textes noyés sous la masse de textes débutant.
Aussi, nous avons choisi de durcir nos critères de validation. Ne vous inquiétez pas, les textes débutants vont bientôt avoir leur section, même si ce ne sera pas tout de suite, afin de préserver la qualité que VOUS souhaitez lire sur le site.
Sangohan38 et l’équipe de validation.
*Ting ting* Voilà, c’est la fin du concours de Littera Inkwell, la mascotte du site ! La jeune jument, malgré sa présence sur toutes les pages du site, n’avait pas de passé… mais grâce à vous, ce triste constat est de l’histoire ancienne !
Vous avez été cinq auteurs à participer à ce petit exercice littéraire et il est maintenant temps de déterminer quels sont vos textes favoris. Pour ce faire, rien de plus simple : après avoir lu les cinq textes, il vous suffit de commenter l’article en précisant vos coups de cœur ! Un petit classement sera effectué à titre indicatif et puisque les textes ne sont pas nombreux, ils seront tous épinglés sur la page d’accueil pendant quelques jours.
D'ailleurs si vous n'avez pas participé, il n’est pas trop tard. Les fictions liées à l’univers de Littera Inkwell sont toujours les bienvenues et ce, n’importe quand !
Lire toutes les fictions du concours
Cliquez sur une image pour débuter la lecture de l'une des fictions
Après plusieurs séances chez le psy...après des de nombreuses douches pour réfléchir à ma place dans le l'Univers...après m'être dit que c'était la faute de mon ex...JE SUIS DE RETOUR DE MON DIVAN!
J'ai continuée de travailler sur mes fictions, postant de temps à autre des commentaires, et je me sens beaucoup mieux.
Bref, en bref, j'ai réalisée que, à part ma vraie famille(Père,mère,soeur(addict au s***), frère et ma nièce qui nous a rejoint), ma deuxième famille, c'est vous!
Ouin, ouin, ouin. Pas tout le monde, je vous connais pas...
Alors, merci encore à @DarkBlitz pour m'avoir remontée le moral et m'avoir (sans le vouloir) aidée à avancer Salem...
Alors, vous inquiétez pas, après 6 mois de j'enn'airienafoutreyvontattendreunpeuquej'aidesidées, j'ai presque finie le chapitre deux...
Maintenant, vous pouvez applaudir.
Bonsoir à tous, lecteurs invétérés!
J'ai décider de publier cette article afin d'entendre votre avis sur mon OC, StarWild, qui revient dans mes fiction en tant que protagoniste ou narrateur.
Je tient à préciser que si vous n'avez pas lu ma fiction"StarWild ou l'étoile célébrant le jour nouveau", le contenu de ce texte risque de vous spoiler( légèrement) sur les deux premiers chapitre.
Ainsi, Mon OC, que je présentait tout d'abord sous les traits de Thunder Hope, Pégase musicien tout à fait banal, fait part d'une grande transformation dès le deuxième chapitre de ma fiction. De pégase il devient alicorne.
Alors dès maintenant, les puristes vont crier à l'outrage et au blasphème, vont me descendre en deux trois commentaires bien affutés, rien qu'en lisant ce mot: alicorne.
Cependant, je tient à préciser qu'avant d'introduire ce personnage, j'ai murement réfléchit au pourquoi du comment d'une autre alicorne: Cela m'as pris un an environ pour contrer un par un les innombrables points négatif à une telle invention. Et puis finalement, pourquoi pas? Il demeure un personnage fictif, et s'il est plutôt important, son rôle est mineur par rapport à celui des Deux Soeurs.
J'ai fait de StarWild l'alicorne de l'Espoir. Son rôle est surtout de soutenir les Princesses, entre d'autre sur les quels je reviendrait sur les chapitres suivant. S'il a effectivement des connaissance poussé au niveau de différent sort, il n'est pas vraiment très fort, mais surtout endurant.
Et surtout, son histoire est plutôt remplis de traumatisme(sans que cela n'aille trop loin non plus) qui l'empêche de réagir à certain moment.
Bon, autre point à éclaircir: Pourquoi créé une histoire avec une nouvelle alicorne alors que MLP laisse tellement de possibilité?
Musicien... Espoir...Onirisme?
Je voulais montrer que bien que l'on parte d'un personnage pour ainsi dire" overpowered", l'on peut écrire une histoire sans en faire trop, à aller jusqu'au spectaculaire, époustouflant et impossible final. La puissance de StarWild n'est vraiment qu'un détail, presque une futilité dans ma fiction. J'ai bien plus poussé le point de vue de l'état d'esprit de mon OC.
Alors oui mon OC est une alicorne, oui mon OC à des connaissance hautes placées. Cependant, il n'en fait rien et vit sa vie en ne faisant que profiter du temps, et pas des gens. Exception faites pour deux chose (et encore!):
- Son ancien grade( pour ceux qui aurons eut le courage d'aller au moins jusqu'au Chapitre 4)
- Sa "promotion" dans un corps militaire, à titre que je précise bien non-titulaire (Chapitre 5).
Mais ces fait-là sont des élément scénaristique sur le long terme, et n'impacterons presque pas sur le premier tome.
Enfin j'ai beaucoup parlé( écrit) et je dois bien sur déposer ma plume pour vous écouter. là est mon but premier, car bien entendu je suis très subjectif et que j'ai donc du mal à me faire une opinion tranchée.
Alors n'hésiter pas à dire vos impression, positives ou négatives, afin que je puisse progresser dans cet art si compliquée qu'est la rédaction d'une bonne fiction. ma fiction étant prévu pour être plutôt longue, je peut toujours revenir sur certain points.
Les créations et histoires appartiennent à leurs auteurs respectifs, toute reproduction et/ou diffusion sans l'accord explicite de MLPFictions ou de l'auteur est interdite. Ce site n'est ni affilié à Hasbro ni à ses marques déposées. Les images sont la propriété exclusive d'Hasbro "©2017 Hasbro. Tous droits réservés." ©2017 MLPFictions, version 1.2.7. Création et code par Shining Paradox, maintien par Sevenn.