Hi'.
Inomsim a posé une question, et comme d'habitude j'ai cherché le chemin le plus tordu possible pour y répondre. On va donc parler de détail et je vous prie de vous poser les bonnes questions, comme par exemple :
Vous vous rappelez de l'école ?
Vous avez déjà stressé à un oral de français ? On vous passe un texte tout pourri et vous avez une fichue demi-heure pour trouver des trucs à dire sur ce torchon. Sans offense pour l'auteur, son texte est formidable, mais on vous demande soit de faire du par coeur soit d'avoir le don d'omniscience... Y a rien à dire, vous ne comprenez rien, ce texte vous barbe et secrètement votre professeur pense comme vous.
Depuis lors, la science du langage est passée par là. Et ce que cette science privilégie, c'est la comparaison (les "paires parallèles" comme qu'on dit). On prend deux textes, on compare, science ! Donc depuis lors je fais pareil quand j'analyse un texte, je le compare avec un autre. Avec beaucoup d'autres. Avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'autres textes. Ouais forcément quand on a une bibliothèque de fanfics' au compteur, ça aide.
Mais si ce n'est pas le cas, il reste une option : la paraphrase.
La paraphrase consiste à répéter ce que dit le texte avec vos propres mots. Alors oui, le professeur vous tuera si vous le faites devant lui, mais la paraphrase a ses avantages. Elle fournit un point de comparaison pratique, avec l'habitude. Je m'en suis rendu compte en parlant avec quelqu'un du premier paragraphe d'Equestrian Women, de PonyCroc, et c'est là enfin qu'on va presque bientôt retomber dans le sujet, promis.
Accessoirement, et rien que parce qu'il a utilisé les tags de façon cohérente, eh, allez jeter un oeil. Mais passons :
"L'horloge indiquait neuf heures quarante-cinq. Dans la banque, les clients faisaient la queue, calmement, attendant leur tour. Du fait de l'heure matinale, il n'y avait ici qu'une vingtaine de personnes, dont une bonne moitié étaient employés de l'établissement."
Voilà, vous avez une demi-heure pour parler de ce paragraphe. Vous êtes seul, page blanche, vous avez envie de pleurer votre mère et parce que le renard l'a dit, vous allez commencer par paraphraser tout ça.
Ma paraphrase donne : "Il y a une horloge. Elle indique neuf heures quarante-cinq. Il y a une banque et des clients qui font la queue. C'est le matin, il n'y a que vingt personnes. La moitié sont des employés." Notez que je n'utilise quasiment que des "il y a" et du verbe être, ce qui est normal avec une description. Mais surtout, notez ce que la paraphrase a laissé de côté : "calmement, attendant leur tour" a disparu, "vingtaine" est devenu "vingt" et la relation "du fait que" sur l'heure matinale elle-même simplifiée en "matin" a également sauté.
Oui ! Oui, on est enfin retombés sur nos pattes ! Ce sont des détails.
La paraphrase fournit le squelette, la base de la base, le niveau en-dessous duquel on ne devrait pas pouvoir descendre (notamment en éliminant adjectifs et adverbes). Alors c'est un peu faux parce qu'une banque, c'est déjà du détail... mais ne compliquons pas. Si on a bien paraphrasé, normalement, comme au travers d'un filtre, on a séparé le détail du reste.
Remarquez d'ailleurs quels détails on a : "calme", "attente", une heure matinale... mh. Ce texte essaierait-il de nous dire que... que tout était... mh calme ? (Si vous en doutez, lisez la première phrase du paragraphe suivant...) Les détails sont une manière de diriger le regard du lecteur, de lui faire voir la scène d'une certaine façon. Ici, le calme avant la tempête, aka le texte se prépare à un braquage.
Passons.
À présent qu'on a une vague définition de ce qu'est le "détail", c'est-à-dire tout ce qui échappe à la paraphrase... il est temps de revenir à la question d'Incomsim : comment évaluer la quantité de détails ?
De fait, PonyCroc adopte une solution qui en vaut une autre. Il pose un décor et il y ajoute des détails qui orientent le texte là où il veut. Il décide que c'est le matin parce que tous les casses ont lieu le matin et il met une horloge parce que tous les films commencent par un gros plan d'horloge. Ce sont des conventions que le lecteur saisit, reconnaît, qui lui sont familières et qui rendent le texte très, très confortable.
Juste un problème.
La banque n'est pas décrite. Les clients ne sont pas décrits. Les queues ne sont pas décrites. Les employés ne sont pas décrits. Le matin est tout juste vaguement décrit. L'horloge est à peu près décrite, à travers l'heure, mais c'est tout. Les quatre cinquièmes de ce paragraphe sont dépourvus de détails.
Ce n'est pas un mal. À quoi bon ajouter des fioritures ? On se fiche de cette banque, c'est juste une banque lambda. On se fiche des clients, ce sont juste des clients lambda. T'inquiète, on te décrira la mère et son gamin le moment venu pour te faire chouiner. On se fiche de savoir si le sol est fait de carrelage ou en bois, combien il y a de guichets ou la couleur de crinière du poney sur la photo' dans l'arrière-bureau à côté des toilettes. On s'en fout mais d'une force...
À quoi je répondrai deux choses.
La première est qu'on s'en fiche parce que ce n'est pas intéressant. Ce n'est pas intéressant parce que le texte ne s'y intéresse pas. Si le texte s'y intéressait, il nous le rendrait intéressant. Si c'était intéressant, on ne s'en ficherait pas. En d'autres termes, même s'il est fondé, je rejette l'idée qu'un objet "ne sert à rien". Le texte a décrété qu'il ne servait à rien. C'est différent. C'est tout à fait vrai, neuf fois sur dix je demanderai à l'auteur "mais pourquoi tu parles de ça, on s'en fiche". Ce n'est pas qu'il ne faut pas en parler : c'est que ce qu'il dit dessus est fichtrement hors-sujet.
La seconde est qu'on veut dire que tout est calme. Et pour dire que tout est calme, on a une banque, on a des clients, on a des employés. Pourquoi ne pas les utiliser ? "Deux files éparses de clients paressaient devant les guichets à peine ouverts." Ce n'est qu'un jet, mais c'est déjà décrire, détailler. Soudain on voit un peu mieux les files, on voit un peu mieux leur attitude. On peut les imaginer dodeliner sur leurs pattes, bâiller, jeter des regards mous aux cordons rouge et or ou aux grillages des guichets. On peut voir l'employée encore en train de ranger ses affaires, la crinière hâtivement coiffée, qui sourit à son premier client. Et là non seulement on a installé la routine mais la routine est vivante.
En d'autres termes, dans ce paragraphe il y a un tas d'éléments qui pourraient être détaillés, pas juste pour le plaisir de détailler mais pour orienter le lecteur vers cette idée de calme, sans avoir à le répéter au paragraphe suivant. Les détails servent, justement, à mettre en scène.
Mon calcul est donc le suivant.
La paraphrase me donne X éléments : la banque, les clients, les employés, le matin et l'horloge. Cinq éléments. Mon objectif pour ce paragraphe est de dire que "tout est calme". Ma réponse est que plus de la moitié des éléments doivent s'orienter dans ce sens. "Banque + détail = calme", "client + détail = calme", etc... J'ajouterais des téléviseurs, pour l'aspect moderne et pour faire croire au lecteur que l'événement viendra de là, pour déjouer ses attentes. Je donnerais un aspect luxueux aux lieux, pour jouer sur la tentation. Je mettrais l'accent sur l'insouciance.
Prenez un paragraphe, comptez ses objets/éléments et voyez combien ont des détails. Voyez si ces détails disent la même chose (ou à peu près). Si c'est le cas, mon calcul fonctionne, sinon il faudra chercher la réponse ailleurs.
Mais quand est-ce qu'il y a trop de détails ?
Eh bien, jamais vraiment.
Ici je dois me rapporter à un autre début de texte, La dame de coeur de BroNie, où Spike passe six paragraphes, six buckin' paragraphes à "monologuer" devant son miroir sur un fichu vêtement. C'est un défaut ? Non ! Non, pas du tout. La construction est excellente, motivée, avec des transitions, un bel exemple à suivre. Je subis un peu parce que bon voilà, mais pendant six paragraphes on nous détaille un vêtement, et on empile détail sur détail sans se lasser. Ce qu'il serait impossible de faire avec la banque.
Pourquoi ? Pourquoi on peut détailler le vêtement et pas la banque ? Parce que le vêtement donne toujours de nouvelles informations. "Cet habit a une histoire > c'est un cadeau > niom niom repas > wash excitation > projet > argument dragon". Les détails font voir toujours plus loin, renouvellent l'intérêt. Du côté de la banque, on veut juste dire "tout est calme". Au bout d'un paragraphe c'est bon, on a compris, passe à la suite. Pour continuer à détailler la banque, il faudrait là aussi enchaîner sur autre chose, ajouter de l'information. Commencer à décrire la sécurité. Faire tourner le journal à la télé'. Parler du directeur qui n'est pas venu ce matin... Le lecteur ne se rendra même pas compte qu'on piétine sur place !
Le véritable problème pour évaluer la quantité de détails est que tous les lecteurs n'ont pas le même degré d'attention. Personnellement, dès qu'on me parle de l'horloge, avant même d'entendre parler de la banque j'avais compris que ça allait canarder. Mais ceux qui n'ont pas l'habitude de ces conventions peuvent avoir besoin qu'on leur dise noir sur blanc "tout était calme". On n'a pas tous le même bagage de lectures.
J'en reviens à la description de l'uniforme chez Inomsim.
On a donc un uniforme de Stalker, avec le capuchon, la bonbonne, le masque à gaz. Si au niveau de la description c'est bien fait parce qu'on découvre la combi' en même temps que le personnage la rajuste pour partir, ce qui la motive -- comme pour Spike qui s'apprête à sortir -- au niveau du détail c'est très pauvre. En soit ces éléments sont déjà des détails de l'uniforme, qui laissent entendre un environnement hostile et "inhumain", façon de parler. Mais ils ne sont pas détaillés eux-mêmes. Jusqu'à quel point l'environnement est-il hostile et dangereux ? Jusqu'à quel point y est-on préparé ?
Le texte nous a déjà intéressés à ces éléments, parce qu'ils sont motivés. Il a attiré notre intérêt, il faut en profiter. Puisque ces éléments servent à quelque chose, autant les exploiter.
C'est pourquoi je pardonne aisément à PonyCroc de ne faire qu'une banque générique dont la description tient à son seul mot, mais que je critique Inomsim pour n'avoir pas donné de la "couleur" à sa combinaison. Il n'y a pas la même utilité derrière, pas la même importance.
Le calcul est donc toujours le même : "capuche + ? = danger", "bombonne + ? = danger". J'avais pensé à l'usure, à la saleté, mais il a fait observer que Stalker est un univers plutôt propre, un "paradis mort". Enfin grmf quand même, parce que les fusils par la suite sont de la camelote, mais passons. Une fois qu'on sait ce qu'on veut suggérer au lecteur, le "paradis mort", alors autant exploiter nos éléments, leur ajouter des détails allant dans ce sens.
N'ayez pas peur d'en faire trop, on expérimente, si c'est trop quelqu'un finira par vous le dire et vous pourrez ajuster. Mais pour commencer, autant exagérer vraiment. C'est mon conseil en tout cas.
Et vraiment, n'importe quel élément est une excuse pour décrire.
Au travers du projet Hydre je demande aux gens de me donner un univers. Et ce que j'attends d'eux, c'est qu'ils me donnent des détails qui montrent l'originalité de ce monde. Le Griffonic, à ce titre, insiste lourdement sur la fierté et l'orgueil, au point de donner des détails que je n'arrive même plus à rappeler par la suite, comme les uniformes rouge et bleu et leurs boutons cuivrés qu'on donne même aux gens dans les soutes.
Parler de détail, c'est parler de "ton", d'"atmosphère", d'"ambiance", de "couleur", d'"expression", toutes ces choses vagues et abstraites.
Mais le détail, quand on calcule, c'est ce que vous voulez que le lecteur voie, et je finirai par l'anecdote du chien.
Imaginez deux personnes qui discutent, et l'une a un chien. Il dit "j'ai un chien." L'autre imagine aussitôt un bouledogue. "C'est un labrador." Bon d'accord, un labrador noir. "Il est blanc à pois verts." Ah ben mince... bon mais il est petit quand même "Il est tout petit petit petit il tient dans ma poche." C'est quoi ce ch- l'anecdote du chien est une façon de dire que les gens ont leur propre vision des choses. Les détails servent à éviter qu'il mette n'importe quoi. Dans un texte sans description, c'est le lecteur qui pose le décor et les personnages, qui décrète qui est qui et où est quoi, qui remplit les vides. Dans un texte détaillé, le texte lui dit "regarde cette chaise, tu ne trouves pas ça triste ?"
"Bah non, c'est juste une chaise."
"Mais la chaise reposait là, tirée de travers, au milieu des décombres de la bibliothèque."
Je n'ai pas de réponse claire, juste des détails que je glane ici et là dans tous vos textes et dans les quelques réflexions que vous voulez bien partager à l'occasion. Et c'est aussi pour ça que je répète encore cet encouragement, fanficers,
à vos plumes !
L'article a été visualisé 754 fois depuis sa publication le 13 juillet 2014. Celui-ci possède 7 commentaires.
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Toro', écrire au feeling fonctionne parfaitement.
PonyCroc, okay, j'ai compris, plus jamais d'exemple réel.
Et c'est peut-être une obsession de ma part mais pourquoi je ne vous ai pas encore embarqués dans le projet Hydre...
Si j'ai utilisé Equestrian Women pour parler de paraphrase et ainsi tenter de définir la notion de "détail" (plus... jamais...) c'est au final le projet Hydre qui est le plus parlant.
Tous ceux qui y participent savent comment ça se passe. Je demande un univers, on m'en offre un, je questionne tout ce qu'on m'offre jusqu'à pouvoir en dégager un "point de départ". Avec l'Hydre c'est facile, c'est l'élément perturbateur, le truc qui change par rapport à l'Equestria normale. Mais en fait ça correspond au "core", au coeur de l'histoire, à ce qui y est central. La raison d'être du texte.
Et une fois qu'on a établi ce point de départ, je m'en sers comme repère et je demande des détails. Sur tout et n'importe quoi. J'ai littéralement demandé à quelqu'un à quoi ressemblaient les lampadaires. Et si ce qu'on me donne ne correspond pas au "core", je dis de changer, je propose autre chose, et je repars à la charge : des détails, des détails, même ceux dont on ne se servira pas. Surtout ceux-là.
Appliquons la même logique.
Inomsim, de ce que j'ai compris, le "core" de Stalker est l'idée d'un "paradis mort". Si on était dans l'Hydre, je te demanderais de me donner une combi' qui évoque un paradis mort. Le masque à gaz, la capuche, entendu, ça c'est le côté mort. Mais évoque le côté paradisiaque.
Et on est en Equestria, ne l'oublie pas ! Il se peut tout simplement que cet uniforme soit un peu lourd, un peu chaud. Ta jument a pu décider de le rabattre pour s'aérer le pelage. Pendre le masque à gaz à côté des sacoches. Tu peux même dire que la visière du masque a été nettoyée récemment.
Ou alors tu peux le ponifier un peu plus, avec un souci de confort, un souci d'esthétique, même si c'est des couleurs de camouflage. Au lieu d'une bombonne tu peux en mettre deux petites, c'est tout bête mais le mot "petit" évoque la sécurité, voire quelque chose de mignon.
La question c'est ce que tu veux dire, et ma réponse c'est que tout peut servir à l'exprimer.
Du moment qu'on l'exprime, du moment qu'on le maintient à l'esprit du lecteur, qu'on le réactualise, alors il y a assez de détails.
Certain passage demande aussi une description plus en avant parce que c'est pas le même mais particulièrement parce qu'il a des conséquences ou alors qu'il est important de le montrer pour ce qui va suivre afin d'imposer une atmosphère. Mais en lisant tout ça j'ai l'impression que c'est tellement compliqué en fait... que depuis toujours en fait je fais les choses mal. Et j'ai beau le relire cet article, y'a rien qui veut entrer, ou alors j'y comprend rien et que je suis tout simplement trop bête pour assimiler ce "niveau" qui m'est trop supérieur.
Du coup, auto-interrogation, relecture du début de la Dame de Coeur. Et je contre ici le billet de Vuld. Je n'estime pas avoir décrit avec détails la scène du miroir. Relisez-là, en substance, tout ce que je dis, c'est que Spike se regarde dans le miroir et qu'il se trouve beau. Je pars d'une scène pour aller au delà de celle-ci, suivre un chemin logique : Spike dans le miroir se regarde => Pense au cadeau de Rarity => Pense à la licorne elle-même => Pense au fait qu'il est amoureux d'elle et qu'il va essayer de lui déclarer son amour à leur rendez-vous de ce soir.
C'est tout. C'est en soi un détail si on considère que la Dame de Coeur n'est pas du tout sur du Rarispike, mais sur une Twilight qui déprime de rester toute seule alors que tout Ponyville sort avec quelqu'un cette nuit-là. Mais je ne considère absolument pas l'incipit de la Dame (comme je pense d'aucune de mes fics) comme ayant une accumulation de détails.
L'ennui c'est que parfois quand la description sert uniquement à planter le décor sans forcément donner une ambiance ou une direction particulière au texte, il est difficile d'arriver à faire l'équilibre entre l'attente du lecteur et le besoin de l'auteur.
Je prend un exemple personnel, dans le dernier chapitre de MAI que j'ai écrit, FW est allongée dans une chambre. La description que j'en ai faite me satisfaisait moyennement, et il y a peu, j'ai vu un film avec une courte scène dans une chambre d’hôtel. Et là je me suis dit, la mienne est drôlement vide et simpliste.
Pourtant, même si je voulais la changer, je ne verrai pas quoi ajouter, parce que dans ma tête, c'est ce qu'elle est, vide et simpliste.
Difficile d'ajouter des détails dans ces moments là. D'un autre côté, j'ai du mal à décrire les pièces en général, même en dessin, je trouve que les murs sont de trop gros obstacles, même s'ils présentent 80% du support des objets dans ladite pièce.
Pour revenir sur la combinaison, j'ai bien noté ce que tu avais dit pour rendre la description plus vivante et imagée, comme l'état des différents composants ou le fait de taper sur la bouteille d'oxygène pour en vérifier le niveau. En revanche j'ai aussi expliqué l'utilité de la capuche et du masque, si bien que quand tu dis "capuche + ? = danger" qu'est-ce qui est attendu ?
Je me souviens de la toute première fic que j'ai écris en 2009 (rien à voir avec mlp, d'ailleurs c'était une fic originale). Au début, j'avais décrit en détail la combinaison que le personnage devait vérifier, l'état de son garage transformé en abri et l'évolution de son village qui en quelques décennies s'était fait absorber par une métropole.
Je l'avais fait en détail car toute l'attention du personnage était fixée sur ces points.
Pour en revenir sur la combinaison de Lyra, elle est décrite pour expliquer ce qu'est une armure du crépuscule. Je ne me suis pas perdu dans les détails car il ne me semblaient pas importants sur le moment. Pourtant au fur et à mesure qu'on avance dans le chapitre, les détails s'ajoutent: les sangles sur les épaulières pour porter les munitions, l'emplacement sur la jambière gauche pour caser le PDA, les conteneurs à artefacts, etc...
Est-ce qu'il est vraiment nécessaire de donner tous les détails dès la première présentation d'un lieu/évènement/personnage/objet ?
Ma réponse serait oui si c'est important, mais dans ce cas précis, ça ne l'était pas vraiment à mes yeux, il s'agissait simplement de dire que les stalkers ne se promenaient pas "nus" dans la zone et d'avoir une image globale de leur tenue.
Concernant la bouteille, je comprend que dans la mesure où j'indiquais que Lyra vérifiait le niveau, détailler l'action n'aurait pas été un mal puisqu'elle était déjà décrite. Mais pour le reste ?
Sinon, il n'y a pas de "c" dans mon pseudo.