Hi'.
Quand je suis arrivé sur MLP Fictions, mon premier article était pour dire que commenter sur le site était... compliqué. Je pensais à des questions abstraites mais de façon plus pratique, bêtement, il y a déjà que dans un commentaire on ne peut pas clairement citer des passages de texte.
Du coup, quand AuBe me fait remarquer que "Le Cours du siècle" aurait pu s'arrêter à la réplique de Celestia et que la dernière phrase ne sert à rien, et que pour lui répondre je devrais citer le texte à tout va, bah sans passer par un article ma réponse se résumerait à "oui, c'est vrai, c'est même ce que prévoyait le plan à la base". Autant dire que niveau discussion c'est un peu mort.
Alors qu'en fait, derrière cette question anodine (et la remarque de BroNie que bon, le rapport entre le texte et "le cours des choses" est pas évident), il y a tout un mécanisme littéraire.
Ouais, on va parler de la distance.
La distance c'est quoi ?
Imaginez le dialogue suivant :
"Applejack pense que tu es une tarte.""Tu m'as traitée de tarte ?!""Ah non ! C'est Applejack qui le dit, c'est pas moi !"
On vient de se distancer des propos d'Applejack. Elle dit un truc et on signale bien que "c'est pas moi c'est elle !" La distance en gros c'est ça.
En apparence, la "distance" est l'ennemi juré de "l'identification". L'identification c'est quand le lecteur se met à la place de tel ou tel personnage. Il se met à interpréter l'histoire à travers le point de vue de ce personnage. Mais l'identification ne signifie pas que le lecteur approuve : c'est juste qu'on est en train d'avoir la version de ce personnage. Bêtement :
"Oui c't une tarte ! J'lui explique trois fois comment s'servir du harnais et elle arrive encore à m'l'endommager, j'suis désolée p'tit sucre mais y a pas moyen !"
Durant le court temps de cette réplique, le texte a voulu que vous vous identifiiez à Applejack. Vous la lisez et pour la lire vous devez adopter, ne serait-ce qu'une fraction de seconde, son point de vue : endommager les harnais est une raison suffisante pour traiter les poneys de tartes. Et ensuite, si vous avez de la sympathie pour je sais pas mettons Dash allez (c'est la mort de l'originalité là) vous vous distancierez la seconde d'après.
En d'autres termes, on peut passer le texte entier à suivre Applejack qui s'entête à être fâchée contre Dash (le texte veut donc qu'on s'identifie à Applejack) tout en désapprouvant son attitude parce que c'est elle la tarte (le texte veut donc qu'on se distancie d'elle, et est totalement de bonne foi). Et si les tartes ne vous suffisent pas, pensez à Sombra : on vous met dans les sabots d'un despote sadique mais, du simple fait qu'on veut choquer, le texte vous dit "t'as vu c'est mal". Prise de distance. C'est la différence entre :
1a) Applejack était furieuse. Toutes ses copines étaient contre elle ! C'étaient toutes des tartes, se dit-elle en remontant le chemin de la ferme, la tête basse.
1b) Applejack était furieuse. Aucune de ses amies ne l'avait soutenue. Elle remontait seule le chemin de la ferme, avec un mauvais goût de trahison.
Dans les deux cas l'identification est la même : on a accès aux pensées d'AJ, on est avec elle sur le même chemin à faire exactement la même chose. Mais en (1a) on dit qu'elle a tort, t'as vu, même qu'elle baisse la tête, si c'est pas une preuve ça... et en (1b) on dit qu'elle a raison, t'as vu comme les autres sont méchantes, si c'est pas une preuve ça...
Oui. Le texte vous dit quoi penser. J'espère que vous vous en étiez rendu compte depuis le temps.
Prenons un exemple concret. Dans "Testing testing 1 2 3", au début on a Twilight qui veut faire la leçon à Rainbow Dash. Au bon sens du terme. La leçon tourne court et Dash se met à accuser Twilight d'être nulle. Twilight se défend et on est un peu d'accord parce que bon, c'est quand même Twilight qui a essayé de l'aider. Ou alors vous êtes du côté de Dash et vous vous dites que c'est Twilight qui sait pas expliquer. Ce que je peux comprendre. Ouais... je peux parfaitement comprendre. Ahem je reprends ! Ce qui m'intéresse, c'est qu'au plus fort de la dispute on a les deux juments face à face, à égale hauteur, à voix égale, et toutes deux interrompues par Fluttershy.
Yup. La mise en scène vous dit "elles ont tort toutes les deux". Et effectivement, à la fin on découvre qu'étudier c'est cool (t'avais tort Dash) mais qu'il faut savoir s'adapter (t'avais tort Twilight). Punaise que cet épisode est bien fait.
Inversement, dans FO:E il n'y a pas de prise de distance. LittlePip a raison ta gueule. Il y a même des poneys qui pleurent tellement qu'elle est gentille (authentique) et chaque fois qu'on la critique, pour les mauvaises raisons, c'est une excuse pour la glorifier. En fait, on lui donne même des états d'âme juste pour qu'elle paraisse encore plus "je poutre ta mère". Et c'est une volonté de l'auteur : que son personnage soit exemplaire. C'est fait exprès. Et c'est super, super, super super super super (...) SUPER énervant.
Bien.
Ce râlage passé, est-ce qu'on a compris ce qu'est la distance ?
La distance, ou "prise de distance", c'est donc ce que le texte vous dit d'approuver ou non. Tout comme Fluttershy vient voir Dash pour lui dire ce qu'a raconté Applejack, le texte vient vous raconter cette histoire et peut vous faire "c'est pas moi c'est l'histoire". C'est ce qu'en logique naturelle on appelle la "prise en charge", à qui on attribue le propos. Bref.
Maintenant qu'on sait ce que c'est, la question c'est : comment on la met en scène ?
Tout d'abord, choisissez qui le lecteur est censé approuver et qui il est censé désapprouver. Par exemple, dans "Le Cours du siècle" on voudra qu'il approuve la classe et qu'il désapprouve Celestia. Notre objectif à partir de désormais est de mettre le maximum de distance entre le lecteur et Celestia.
Pour cela, donc, déjà on abandonne le récit à la première personne. C'est bête mais c'était une option (penser à "Melodrama" par exemple). Mais ce n'est pas suffisant. On va carrément s'interdire d'accéder aux pensées de la princesse. On la regardera faire mais pas une fois, pas une seule fois on ne suggèrera même ce qu'elle pense. Alors que pour le reste des personnages ? Pas de problème !
2a) Cette idée fit rire Celestia. Elle secoua doucement la tête.
2b) « Mais c'est stupide ! » Grogna Ringabell. Elle en voulait moins à la princesse à présent qu'elle ne cherchait à prouver qu'elle avait raison.
Celestia rit. Pourquoi ? Okay elle désapprouve merci on sait, elle secoue la tête. Mais alors pourquoi elle rit ? Le texte ne vous le dira jamais. Jamais. Jamais ! Tu mourras sans jamais avoir la réponse ! Notamment parce que moi-même je ne suis pas bien sûr. Je sais que c'est lié à son vécu mais ce qu'elle a vécu exactement... eh.
Par contre, Ringabell pas de problème. Le grognement est expliqué de long en large, tu lis en elle comme dans un livre ouvert. Que ce soit Nitpick ou les écolières, tout est détaillé et ce sont même les seules pensées détaillées.
Car oui, à ce niveau-là d'autres personnages ont leurs pensées scellées.
Vous ne voyez pas lesquels ? Très bien. Je pense à deux personnages : la maire et la mascotte.
Ce n'est pas tout à fait vrai pour la maire : au départ on dit qu'elle rit de la naïveté de ses concitoyens. Mais on ne dit pas ce qu'elle sait (que Celestia visite fréquemment les poneys) et on ne peut le savoir que si on additionne deux et deux (Celestia connaît déjà Nitpick). Maintenant regardez ce passage :
2c) ... tandis que la maire allait saluer Celestia. Elle regarda la vieille jument plaisanter avec la princesse, supposa que c'était normal puis paniqua en voyant l'alicorne venir vers elle.
Comparez le comportement de la maire et de Nitpick. C'est le jour et la nuit ! La première va rencontrer Celestia et plaisante, la seconde panique quand Celestia vient vers elle. Ça dure tout juste une phrase mais l'opposition est complète. Or, on n'a accès qu'aux pensées de Nitpick. On sait pourquoi elle stresse. On ne sait pas pourquoi la maire, elle, est si détendue. On peut seulement s'en douter.
Mais si la maire est vieille (et sait donc des choses que les habitants ne savent pas), la mascotte (monsieur Kiwi) est une autre paire de manches.
Et là j'ai envie de dire que ça aurait peut-être été plus clair si, au lieu d'un lapin, j'avais utilisé un chat.
2d) Elle regarda du côté de la cage en verre où la mascotte, monsieur Kiwi, continuait de se rouler dans la paille pour faire disparaître l'odeur du savon.
2e) Elle s'arrêta devant la cage de monsieur Kiwi qui grignotait alors, insouciant, et qui cessa pour se tourner face à l'alicorne. Le lapin hésita, s'approcha et regarda le sabot posé contre le verre.
Je passe le moment où le lapin "ronronne". Ici encore, on nous dit qu'il veut faire disparaître l'odeur du savon mais c'est tout. Et quand Celestia vient le voir, le lapin hésite et regarde le sabot : qu'est-ce qu'il pense ? On n'en sait rien. Même Angel est plus facile à décoder.
Il y a donc, dans "Le Cours du siècle", tout un jeu déjà au niveau de l'accès aux pensées. Il y a ceux qu'on peut comprendre et ceux qui sont mis à distance, qui ont leur monde à eux, loin du nôtre, qui sont mis en scène comme des étrangers.
Bien.
C'était une technique pour la mise à distance. Quelle autre technique on pourrait avoir ?
Le discours.
Tout comme le narration peut être à la première ou à la troisième personne, tout comme la narration peut avoir accès à telle pensée et pas à telle autre, la narration vous rapporte le discours des personnages. Et le discours peut être plus ou moins indirect.
Cela signifie que, pour mettre de la distance entre nous et le discours du poney, on pourrait simplement choisir le discours indirect.
2c) ... tandis que la maire allait saluer Celestia. Elle regarda la vieille jument plaisanter avec la princesse, supposa que c'était normal puis paniqua en voyant l'alicorne venir vers elle.
Que se sont dites la maire et la princesse ? Vous ne le saurez jamais. On vous dit juste qu'elles "plaisantent" et c'est tout. Plus indirect, comme discours, c'est difficile. Et donc oui, c'est une mise à distance. Mais pour l'essentiel, "Le Cours du siècle" fait le choix de quasiment tout mettre au discours direct. Du coup, la mise à distance au travers du discours est plus... subtile.
3a) « Les bébés naissent dans les choux. Le chou cherche ce qu'il y a de meilleur dans la terre et l'accumule en son coeur… »Un poids de déception s'abattit sur la pouliche...
Ici on entend parler Celestia, puis soudain points de suspension et vous ne saurez jamais la suite. Naturellement vous vous êtes dit "ouais mais non c'était juste que son discours était trop long" et il y a de ça, mais c'est aussi que la pouliche a arrêté d'écouter. Et vous aussi, par la même occasion. Si vous regardez bien, plus tard on n'a pas peur des pavés.
Autre exemple ?
3b) « Je crois qu'il serait temp- »Elle fut coupée.La princesse l'avait arrêtée et lui offrait un regard à l'amabilité infinie.
La technique est la même. Nitpick dit quelque chose et se fait couper par Celestia. Traduction : Celestia désapprouve. Et comme le texte a laissé Nitpick se faire couper, le texte désapprouve également.
Disons les choses autrement : il y a un temps de parole, et en règle général celui qui parle le plus est celui qu'on favorise. Repensez aux débats minutés. Cela dit, on peut inverser la technique, et c'est ce que fait "Le Cours du siècle" : noyer la parole pour rendre le propos inintelligible. Vous ne voyez pas ? Le "tl;dr" ("too long; didn't read" -> "trop long ; pas lu"). Le personnage est libre de parler abondamment, un peu comme un poisson est libre de se débattre dans son filet. On le regarde s'enfoncer un peu plus.
3c) C'était tellement insensé que les petites ne savaient plus quoi dire.
C'est comme dans un débat, quand l'autre a tellement tort que c'est même plus la peine d'argumenter. Le type te fait un pavé de trois pages et toi tu te facehoof parce que la quantité changera rien au fait qu'il a tort. Parce qu'il a tort, hein, précisons-le. C'est mon exemple je fais ce que je veux.
Donc.
D'un côté on ne donne accès qu'aux pensées de la classe.
De l'autre on joue sur le discours pour décrédibiliser la parole de Celestia.
Si on additionnait les deux ?
Dit autrement, qui approuve Celestia ? Pour Nitpick c'est clair et net : jusqu'au dernier mot elle ne l'envisage même pas. Pour la classe ce l'est relativement aussi : on passe la majorité du texte à démontrer qu'elle a tort. Mais un mouvement se fait à la fin où elles jouent le jeu de la princesse, et où le discours offre des répliques égales, qui s'enchaînent, jusqu'à ce que la question de Ringabell fasse tout dérailler. Même alors, le raisonnement du texte est le suivant : ce sont des écolières, des petites. Elles sont naïves. Pas pour rien que Punchline est là.
Il n'y a, en fait, qu'un seul personnage qui approuve vraiment, et c'est le seul personnage dont on peut supposer qu'il se fiche complètement de la discussion. C'est monsieur Kiwi. De "circonspect", on pourrait dire, tête penchée, le lapin passe soudainement à un ronronnement improbable sous les caresses de Celestia. C'est la seule fois de tout le texte où le texte prendra le parti de Celestia.
Le reste du temps, le schéma c'est : "Celestia parle", "la narration désapprouve". À chaque fois que Celestia dit quelque chose, la narration qui suit est censée dire à quel point c'est absurde. Je vous rapporte à (3c), mais l'exemple le plus parlant est... la dernière phrase.
Si vous avez suivi ce qui précède, un enjeu du texte est le droit à la parole. Pas seulement la possibilité pour les personnages de parler, mais le crédit qu'on apporte à leur discours.
Si le texte s'arrêtait à la dernière réplique alors cette réplique aurait du poids. On serait obligé d'écouter Celestia parce que rien ne viendrait contrecarrer son discours. Elle aurait, littéralement, "le dernier mot". Et, on l'a vu, le texte s'acharne à faire exactement le contraire. Donc on répète le schéma. Celestia dit quelque chose ? On va narrer à quel point non c'est faux, et suggérer que la toiture a du mou. Avec du discours indirect, question de bien dire qu'on a arrêté d'écouter. Le dernier mot, c'est Nitpick qui l'a, et c'est "sénile".
Vala'.
Je te laisse imaginer de répondre ça dans un commentaire, sans la mise en page d'un article. Bonne chance.
"Le Cours du siècle" prend parti contre Celestia. Tout vous dit de ne pas la croire, toute la mise en scène est faite pour la discréditer, à commencer par la réponse elle-même. C'est ce qui a cours dans ce texte. C'est comme ça qu'il fonctionne. Et pour la discréditer il y a tout un enjeu quant au droit de parole. À la fin, désolé de reformuler, Nitpick lui dit "ta gueule", de façon très polie mais en gros c'est ça. Et si vous regardez bien, même Celestia a ses moments de silence :
4) Les poneys n'en mangent pas assez pour atteindre la petite. Et puis… »Elle se tut.
Qu'est-ce qu'elle allait ajouter. Eh bien, en gros, que s'il y a trop de feuilles, la petite en grandissant va manquer d'oxygène. Et que donc, dans les choux trop gros, il y a des petites pouliches mortes. Je te laisse imaginer l'ambiance si elle avait expliqué ça.
Ce qui m'intéresse, dans ce texte, c'est qu'il n'y a pas de censure. Si Celestia veut dire un truc, c'est la dirigeante d'Equestria, elle peut. Mais quoi qu'elle dise, on ne l'écoutera pas. Et c'est elle-même qui, à la fin, au lieu de maintenir sa position cède soudain et avoue avoir raconté nawak. Oublions même de savoir qui a tort ou raison (rappelez-vous : Celestia a tort). Ça n'a jamais empêché celui qui avait tort de s'entêter, bien au contraire. Alors pourquoi Celestia cède ?
Pourquoi est-ce qu'elle ne cède pas dès le départ ?
Et là, il faut revenir à (2c) :
2c) ... tandis que la maire allait saluer Celestia. Elle regarda la vieille jument plaisanter avec la princesse, supposa que c'était normal puis paniqua en voyant l'alicorne venir vers elle.
Cet article parle de distance, alors quelle est la distance entre Celestia et la vieille jument ? La maire vient la saluer, elles plaisantent, bonnes copines ! Quelle est la distance entre Celestia et Nitpick ? C'est carrément la panique quand elle essaie de l'approcher. C'est dû au stress, c'est dû au rang, Nitpick met de la distance entre la princesse et elle, "simple professeure de bourgade paumée". Comparez :
5a) Elle lui sourit, enchantée.« Nitpick, c'est un plaisir de te revoir. » Se réjouit la princesse.
5b) Celestia sourit aimablement et hocha la tête...
Celestia arrive en mode keupine, elle tutoie, elle retrouve une vieille jeune amie, c'est limite si elle n'apporte pas le pack de bières avec elle. Nitpick lui impose une fin de non-recevoir et on passe à (5b) : Celestia se tait, se contente de hocher la tête et reprend son rôle de princesse.
Ce n'est pas la seule fois dans le texte où Celestia joue à ça. Dès qu'elle entre dans la classe, elle parle aux écolières, et le texte insiste maladroitement là-dessus :
5c) Demanda-t-elle, amicale, mais vraiment amicale, avec le même ton qu'elle employait auprès de la professeure.
Ce que le texte cherche à dire, ici, est qu'elle s'adresse aux écolières comme à des égales. Elle cherche, là encore, à abattre la distance, à "se rapprocher" d'elles, quitte à se promener parmi les bancs. Et rebelote avec monsieur Kiwi. Elle passe la moitié du texte à vouloir gagner la cage pour aller caresser le lapin. C'est une lecture assez littérale de la "distance" : c'est la Celestia de "Melodrama", elle veut être proche des poneys. Elle est programmée génétiquement pour ça.
C'est pour ça qu'elle va voir les poneys dans leurs villages, c'est pour ça qu'elle accepte de dire ce qu'elle pense devant une classe et que quand Ringabell, qui se sent trahie par une amie, lui dit qu'elle a tort, elle a cette réaction :
5d) Celestia s'arrêta, surprise, presque choquée, et se renfrogna. Pour la classe, pour l'enseignante, pour la petite foule dehors qui essayait de guigner aux fenêtres, ce froncement ne signifiait pas grand-chose...
Qu'elle ait raison ou tort, Celestia est en train de se confier. Pourquoi est-ce que la réaction de Ringabell ne s'appliquerait pas à la princesse ? Parce que c'est une princesse ? Parce que c'est une adulte ? Ce n'est pas parce que le texte ne donne pas accès aux sentiments de Celestia que cette dernière n'en a pas !
Derrière l'histoire absurde, derrière la question du préjugé (au sens de "juger avant d'avoir entendu l'autre"), derrière les luttes pour la parole il y a simplement l'enjeu d'une alicorne qui essaie de se rapprocher des poneys, mode "Grand Galloping Gala" et qui supporte que ceux-ci la confinent dans un palais (premier paragraphe du texte) mais qui pète soudain un câble quand une pouliche lui refuse un répit. C'est l'histoire d'une jument qui n'est qu'une jument.
Et à ce titre, si le texte se finissait sur sa réplique, alors le lecteur finirait tellement proche de Celestia qu'elle serait quasiment en train de lui parler dans le creux de l'oreille. Une phrase plus tard, non seulement elle est partie (comme son absence au départ) et remise dans le moule du "les princesses vivent dans les palais" mais surtout elle repart seule. Ouais vous vous êtiez en train d'écouter Nitpick alors vous avez raté ce détail banal, normal : elle repart seule.
Donc.
Je résume parce que tl;dr.
La (mise à) distance c'est le texte qui dit au lecteur "untel a raison, untel a tort" et qui le pousse dans ce sens. C'est le texte qui se distancie de tel ou tel personnage, de ce qu'il fait, dit, pense.
Il y a une tonne de manières de mettre en scène la (mise à) distance. Le type de narration, le type de discours... qui on laisse parler, qui on écoute... il y a juste trop de techniques pour toutes les passer en revue.
Mais la (mise à) distance couvre beaucoup d'autres aspects, dont la distance entre les personnages, leurs relations. Et parfois, un texte peut s'intéresser à la façon dont les poneys mettent à l'écart une jument (et son discours), pas par méchanceté, juste parce que c'est ainsi que vont les choses.
Je sais, c'est un pavé, mais quitte à faire un article autant être aussi complet que possible. J'espère avoir répondu à la question et que ce soit le cas ou non, fanficers,à vos plumes !
(Seuls ceux de la TS savent ce que cette image veut dire...et je suis en période d'examens...)
YOOOOOOO!
Salut tout le monde! Aujoud'hui voici le gagnant de mon dernier challenge....*roulement de tambour*
Burning Shadow dans...
Québec Powa'
Le texte nous montre un Québec gelé constamment, ce que je ne dirais pas faux, où Twilight, rapidement agacée des poneys et caribous de cet endroit froid , surtout de leur accent, hésite à rester, même si la carte l'y avait envoyée. Fluttershy, elle essaie de comprendre, d'être moins agressive que Twilight, mais son amie lui met la pression pour rentrer. Mon verdict?
Une excellente fiction qui fait réfléchir, malgré tout amusante, un accent totalement parfait. Même moi, je ne pourrais faire mieux... À croire que tu es venu au Québec avant...
Si vous voulez lire quelque chose de bien, allez-y. C'est bien.
Et je dis pas ça parce que j'étais sa relectrice...non...
Envoyez un poney découvrir le Japon et les sushis.
Je fais mon challenge maintenant car je pars pendant deux jours et je n'aurais pas...pas de...PAS DE WI-FIIII!!!!
Entre 500 mots et 9000.
Doit contenir une licorne ou un licorne.
À rendre avant le 21 Juin.
Doit contenir le mot cravate et gecko dans la même phrase.
Let the Hunger Game Be...Non c'est pas ça... AH OUI! LET THE CHALLENGE BEGIN!
Salut à vous poney, jument, étalon, changelin etc...Je trouvais la création d'un tel article, bien que fortuit j'en suis conscient, nécessaire. (et puis c'est bon c'est pas comme si cela était inutile non plus ! )J'ai eu du temps pour m'en rendre compte mais écrire n'est pas spécialement long.mais alors, pourquoi je met autant de temps ?
Et bien j'ai écrit et fait corriger plusieurs fiction, mais il y a un hic, j'y reviendrais.
Voyez vous mon problème principale est le temps que je me donne pour écrire? En effet je perd de plus en plus de temps pour plusieurs causes.Premièrement, je sort (oui sérieusement) avec des amis en ces moments y compris des anciens membres de ma classe et de mon groupe.
Deuxièmement, mon temps sera encore réduit dû au faite que d'ici le 27 juillet, j'aurais un travail en temps qu'apprenti.
Dernièrement, je suis impliqué dans mes jeux et j'y ai une team avec laquelle nous faisons pas mal de training (du temps qui m'est rajouté puisque nous ne nous voyons presque plus)
Ensuite, j'ai hésité à en venir sur ce point, mais il est important. Je n'est pas de graphiste pour mes fictions, Celestia sait à quelle point une belle couverture de livre attire l’œil, pour une fiction c'est pareille.Je sais que l'on va me dire "Mais enfin il y a un groupe pour ça ! " je suis au courant mais je mis refuse à y avoir recourt.déjà parce que j'ai pas trouver comment poster une demande sur les forums. Ensuite j'ai vu le nombre de demande en cour de traitement et je me suis dit qu'une de plus serait de trop. (aussi car je n'est pas d'idée préconçu pour les designs et que donc j'ai besoin d'une personne capable de me faire un dessin à partir de la fic.)
"Mais alors pourquoi ne les dessines tu pas toi-même ? " En plus de l'argument précédent, je vais rajouter que je suis une tanche en dessin ^^' (Je ne peut pas me permettre de faire plus de couverture avec le mlp creator et une bannière monter sur paint.net)
Pour terminer j'aimerais parler de ma fiction du moment "Qui suis-je ? ". Je sais que je suis long à sortir les chapitres, mais la raison est toute bête. En faite j'ai pas mal d'idée de fiction donc je met ma fiction en pause le temps de donner vie à mes idées.Pourquoi ?Parce que je veut vous donner du contenu divers et ne pas rester dans une seul histoire. Et depuis un moment j'ai changé légèrement de style, donc je doit me réadapter quand je le continu (je tien à garder se format et tenter de m'améliorer dans ce domaine)
Voila voila tout est dit, à très bientôt pour de nouvelle fiction ;)
Salut les Cupcakes!
Cet article est destiné à mes fidèles sujets (non j'en fais pas trop), ou du moins, aux fans de The Bad Girls' Company. En effet, le dernier chapitre arrivant d'ici peu, j'ai décidé de faire une Foire aux Questions qui se déroulera 3 jours après la validation de ce chapitre, histoire de bien laisser le temps à tout le monde de poser ses questions et de lire le chapitre.
Vous pouvez donc poster vos questions ici même ou en mp et j'y répondrai lors de cette FAQ.
Ces questions n'ont pas forcément besoin d'être tournées sur TBGC (enfin, en grande partie quand même bien sûr), vous pouvez par exemple me demander quels sont mes prochains projets, mes persos préférés d'MLP... Vous avez carte blanche!
Je choisirai moi-même de répondre à ces questions ou pas, cela dépendra de si elles sont trop gênantes, personnelles, etc. La seule règle est donc: 5 questions par personnes maximum, le minimum étant au choix, bien sûr.
Voilà, je vous retrouve donc à très bientôt pour le chapitre 22 et final de The Bad Girls' Company
WELCOME to the internet bande de mémorables joueurs strip-poker !
Deuxième Recul Autocritique de ma chronique ! Cette fois, elle portera sur ma fiction "Memories, Retour dans le monde équestre" #Spoilers
Il s'agit là de ma deuxième fan fiction écrite à ce jour et elle est nettement mieux niveau écriture dans le fond et la forme que mon premier navet !
Néanmoins, elle est loin d'être parfaite et c'est pour cette raison que je suis ici !
Quoi ? De l'auto promo ? Enfin, c'est parfaitement ridicule voyons... Bien sûr que... Oui !
Le premier chapitre : Est une simple introduction dans laquelle First s'empare de la magie chaotique de Discord. Twilight l'apprend assez vite de la part de la princesse et décide de contacter Léo.
passons sur le résumé et passons aux défauts !
-Peu de développement et beaucoup de choses inutiles; un chapitre servant à introduire l'histoire en somme.
-Toujours quelques trucs qui agressent l’œil au niveau de la narration.
Les plus.
-Une introduction plutôt réussi avec Discord de l'avais général et un scénario un peu moins axé promenade de santé.
Le deuxième chapitre : un chapitre plutôt court mais qui dévoile un aspect intéressant du quotidien extravagant de Léo et de ses amis au manoir.
Les moins.
-Chapitre trop peu aéré et assez peu divertissant... On s'y ennui assez vite, malgré quelques informations intéressantes.
-Retour à une écriture au point de vue interne de Léo. Cela reste, en somme assez médiocre.
Les plus.
-Le caractère reste assez relaxé et insouciant, ce qui donne au point de vue interne, un petit côté rafraichissant.
-La narration n'est pas non plus désagréable et se laisse lire.
Le troisième chapitre : Léo débarque avec Le professeur et Eric. Ils sont prêts à en découdre mais sont pris de court par First qui leur tend un piège et inverse les ténèbres et la lumière du coeur de Luna pour en faire Nightmare Moon.
Peu de remarques inédites à faire sur ce chapitre si ce n'est le fait que l'action débarque tardivement.
Le quatrième chapitre : Pas de nouvelles remarques. L'histoire se poursuit bien. Léo se lance à le poursuite de Nightmare Moon avec le M6 tandis que Le professeur et Eric partent avec Celestia au Crystal empire afin d'arrêter First et l'empêcher de s'emparer de la source de magie qu'est le cœur de cristal.
Le chapitre Cinq et Six : Mettent en scène la bataille finale de chaque côté : Léo, M6/Nightmare Moon et Le professeur, Eric, Cadence, Shining armor et Celestia/ First.
Dans les deux cas, la bataille est plutôt intéressante mais a moyen d'être beaucoup plus étoffé et aboutie. Je trouve que j'ai mieux réussi la partie Crystal Empire que Celle du Lycée de Léo.
Et enfin le chapitre final : Ce dernier, nous permet de conclure sur une note plus légère à mon humble avis. Le comique est intéressant et pertinent tout en ajoutant une touche de mystère et de sensibilité.
Le mot de la fin !
Une fois de plus, le tout est sensiblement sujet à des modifications plus élaborées mais reste néanmoins plus satisfaisant que ma première fiction. L'histoire aura était plus apprécié et bien accueilli, ce qui était encourageant mais souvenez vous !
Un artiste, apprend les règles, les applique, les maitrise pour finalement avoir assez du recul et s'en affranchir !
En effet, il est important de tenter des choses, essayer de nouvelles choses et parfois savoir se montrer audacieux et extravagant dans toute discipline ! C'est la clé du progrès au delà des règles !
Je vous conseille aussi, et pour ma part, c'est ce que je fais, tenir un journal, un brouillon où un callepin pour noter toutes les idées farfelues qui peuvent bien vous traverser la tête !
Personnellement, je ne peux m'en passer... Mon cerveau est pire que tout ! Avant il fonctionnait à 100 à l'heure et maintenant, mes réflexions, mes sentiments, mes idées fusent à une vitesse folle !!!
Je ne sais pas ce qui se passe dans mon esprit déjanté, il fonctionne à 500 % C'est un Bazouf sans nom mais j'adore ça ^^
Continuez d'écrire et à bientôt sur la vaste Web au détour d'un Deviant Art où d'un Rule34 ! Vous savez où me trouver !!!
Show me your moves !
Pourquoi Clémentine ? Parce que.
Pour faire rapide, il s'agit d'un concours avec une particularité.
Il n'y aura ni genre, ni même thème.
Ce post est dédié aux inscriptions de la première édition, pour les intéressés. Le sujet sera donné le Dimanche 17 Mai 2015 à 13 heures. Bien sûr, on peut être inscrit en cours de route.
Les inscrits auront une semaine pour écrire la fiction sur le thème donné. La semaine suivante sera dédiée aux votes.
J'espère qu'il y aura des gens (même deux personnes me feront plaisir).
Presque deux mois que j'ai publier mon "prologue" et toujours rien en vue.
Mais je vous rassure, pour moi aussi sa devient long.
Du coup, plutôt que de rester éternellement dans le silence, j'ai décide de vous faire un peu le point, et pour cela, je vais commencer par parler rapidement de ma manière d'écrire.
J'écrit en tout cinq "versions" de chacun de mes écrits : 1ere : J'écrit une première foi le récit, dans un mélange définitif et brouillon, a la main sur un cahier. Cette première version met en place le squelette de l'histoire, et comme je suis particulièrement dissident avec moi-même, il ne reste de cette version, une fois le projet terminé, rien d'autre que l'idée principale.
2eme : Il s'agit d'une relecture de la première version, et d'une pseudo réécriture, toujours a la main, généralement, je réécris, rajoute ou modifie certain passage dans la marge, c'est en générale assez rapide, quelque heures tout au plus.
3eme : Passage a l'ordi, et réécriture COMPLÈTE du texte. En fait, je m'inspire des deux premières versions, pour réécrire un nouveau texte qui n'a presque plus rien a voir avec le premier. Etape du coup assez longue.
4eme Pareil que pour la deuxième étape, mais en beaucoup plus approfondi, le but étant de finir le texte.
5eme Je laisse mijoter le texte, et je le relis tout les jours, plusieurs fois par jour, et j'y ajoute de petites modifications. C'est un peu de la finition, mais très étalé, ce qui me permet de juger de manière impartiale ce que j'ai écrit.
Voilà, cela écrit, ou j'en suis dans tout cela ?
A la fin de la première étape.
QUOI ?
He oui. Alors pourquoi avoir si peu avancer ? Une seule et unique raison : j'ai découvert les joie du monde du travail. Et non, ceci n'est pas de l'ironie. Rentré le soir et ne avoir de devoir ou de révision, c'est un bonheur indéfinissable ! Alors oui, le soir, je ne suis pas franchement motivé pour écrire. Je suis fatigué, physiquement et mentalement, du coup je m’adonne a tout un tas de loisir absolument pas productif, et vous aurez compris que l'écriture de la fan-fic, passe derrière.
Résultat, j'écrit la plupart du temps au travail, durant mes pauses, et un peu le soir avant dodo, et parfois le week-end, quand je ne suis pas de sortie avec mon frère ou mes amis.
Cependant, je touche au but ! La partie la plus longue et dejas réalisé, du min presque : la première version du premier chapitre "Une erreur en Equestria" touche a sa fin ! Yay !
Bon évidement, je ne pourrais pas donner de date, mais la partie la plus longue est faite, c'est déjà pas mal.
Du coup je me permet de vous copiez un petit passage au pif, attention par contre, il ne s'agit pas de la version définitive, donc il se peut que cet extrait disparaisse par la suite :
Un cheval.
Là se trouve un cheval qui me regarde avec inquiétude. Bleu comme la nuit, sa crinière étoilée fantomatique flottant au grès de vents inexistants. Sur son front jailli une longue corne de licorne, et sur ces flancs, soigneusement repliées, des ailes de plumes. J'en reste interdit. Non, ce n'est pas un cheval. Mais avant que je puisse me poser d’avantage de question, celui-ci demande d'une voix douce et féminine "Comment te sent-tu ?" La voix de l'étoile. A cela, elle ajoute un sourire qui achève de décrocher ma mâchoire. Tout en souriant, elle soutient mon regard, que je devine hébété, avant de lancer un rapide coup d’œil désemparé derrière moi.
Aussi vite que je le peu, je me tourne du coté droit et me retrouve face a un autre cheval, mais plus grand, d'un blanc immaculé et à la crinière multicolore tout aussi fantomatique. Je remarque que lui aussi possède une corne et des ailes.
Son regard d’abord sévère adouci rapidement devant le mien. Il ouvre la bouche, mais a ma surprise, je réagis avant. "Princesse Celestia ?" Le cheval blanc laisse a son tour tomber sa mâchoire et écarquille les yeux. Derrière moi, j'entend l'étoile suffoquer de surprise. Quand à moi, je porte vivement mes mains à ma bouche dissidente, alors qu'une foule d'images et d'informations emplisse alors mon esprit. Un soudain vertige s'empare de moi, et je bat violemment des paupières pour y résister. Le cheval blanc, que je connais désormais sous le nom de Celestia, approche dangereusement son visage, et surtout sa corne, du mien. "Comment nous connais-tu ?" siffle-t-elle menaçante, son regard ayant perdue toute douceur.
Je balbutie, hésite, ouvre la bouche, puis la referme. Je suis bien incapable de répondre, d'une part car je n'en ai aucune idée, et de l'autre, à cause de la tempête dans ma tête. Elle se rapproche d'avantage. "Répond". L'ordre est donné d'un ton divinement impérieux et avec tant d'autorité que j'ai sincèrement envie de lui expliquer. Sauf que ... "Je ne sais pas, je répond, d'une toute petite voix, mais je répond, soutenant tant bien que mal son regard lourd de reproche et de suspicion.
-Vraiment ? réplique-t-elle, le sarcasme marquant chaque lettres du mots."
Outre Friendship is the Hope (dont vous attendiez patiemment le chapitre 2 mais ne vous en faîte pas c'est bientôt fini) et La légende du roi Boreas (dont le chapitre 5 sera écrite après le chapitre 2 de Friendship is the hope), j'ai d'autre projets de fics, majoritairement des One-shots qui pourrait être en projets et qui suivra historiquement presque toutes la même canonique historique de La légende du roi Boreas (surtout le cas du mythe d'Harmonia).
La folie du MagicienOS, Triste SombreCelestia, Discord, Autre
Alors que Starwirl le barbu s'approche du jour de sa fin de vie, il décida de créer une magie qui lui permettrait de gagner l'immortalité. Mais pour défier la mort, il doit payer le prix fort...
Le Jugement de SombraOS, Sombre, NSFW ?Celestia, Luna, Cadence, OC, Sombra
Après que Twilight et ses amies ont sauvés l'Empire Cristallin, Les trois princesses alicorne mènent une enquête dans le Frozen North pour éclaircir le mystère du retour de Sombra. Mais la révélation sur leur ennemis s'avère être plus troublant que ce qu'elles imaginaient...
Les Reliques de l'HarmoniePoésie/conte, Guerre/Violence, Sombre, AventureOC
Voici les recueilles des Mythe et légendes d'Harmonia et des six armes reliques qui ont sauvés le monde du chaos à travers les contrées et les âges.
L'Odyssée LunaireSombre, Aventure, Slice of LifeLuna, OC
Après le bannissement de Luna sur la Lune, la princesse de la nuit découvrit lors de son exil un monde différent qui change sa vision sur l'astre qu'elle pensait connaitre.
Voilà. J'espère que ces projets vous mettrons l'eau à la bouche. En attendant, je vais finir mon chapitre de de FriendShip is the Hope sinon vous allez râler (ou pas :p)
Bonjour,
Pour commencer, j'aimerais remercier tout les participants. Un challenge de deux heure en solo, c'est à la fois court et intense. Vous avez tous réussi à rendre une fiction à peu près terminée, plus ou moins à l'heure.
Si vous souhaitez voir Croc et moi faire du meublage pendant plus de deux heures, c'est ici : https://youtu.be/XoFBc75iPrs
Les personnes présentes ont eu la chance de pouvoir voter pour le thème qu'ils souhaitaient voir traiter. Ce fut finalement le thème "Tant de possibilité, tant de choix, laquelle est réalité ?" qui a gagné. Nos auteurs auront donc eu à choisir l'un des univers uchroniques de la fin de la saison 5 et d'écrire une histoire dedans. Rien de compliqué, et beaucoup de liberté.
Le deuxième thème, à savoir "Nous fûmes légions, aujourd'hui je suis seule." ne sera pas perdu. Il sera traité avec vous, en écriture collaborative, sur autant de lives que nécessaire. Je vous invite donc à nous rejoindre Vendredi 14 octobre, à partir de 18 h, sur https://picarto.tv/MLPfiction pour participer à l'écriture d'une fiction ayant pour but de raconter l'histoire du clone de Pinkie Pie que l'on peut voir dans l'épisode Saddle Row and Rec 'saison 6, épisode 9)
Bon, en attendant, il faut que je vous partage les participations.
Tartare : seul à jamais (ashland) Lire la fiction
La participation la plus courte, avec une volonté de faire une histoire de survie dans les ashlands. J'ai un peu de mal avec la présentation, surtout la façon dont son présenter les pensées de Twilight. Tout va très vite, et même si le temps était court, c'est difficile à excuser. On sent une volonté de poser un univers, mais en moins de 500 mots, c'est difficile.
L'idée que Twilight se retrouve seule dans les ashlands est très intéressante, et pourrait nous donner une fiction psychologique, avec une twilight parlant à elle même et sombrant peu à peu dans la folie, mais là tu nous dit directement qu'elle est folle à la fin.
Je pense qu'avec du travail, et quelques conseil, tu peux en faire quelque chose de bien.
EphelI : aucun titre (ashland) Lire la fiction
Jusqu'à la fin, il est difficile de savoir dans quel univers nous nous trouvons, et c'est plutôt appréciable. Le style est assez léger,ce qui est appréciable surtout quand on est habitué à certaine de tes tournures habituellement grandiloquentes.
L'histoire est assez simple, ce qui est bien car cela t'a permis de finir dans les temps. Cependant, j'ai trouvé toute la fin, avec l'apparition de tout les méchants, assez maladroite. J'avais l'impression de voir deux gamins se "battre", ou alors de regarder un épisode de Scooby Doo. Leurs apparitions auraient été plus naturelles, je pense que tu aurais gagné ma voix, mais c'est une excellente fiction.
Lazeh : L'adaptation sombre (Nightmare Moon) Lire la fiction
J'ai trouvé certaines idées intéressantes, comme la présence de la rébellion, mais j'ai eu du mal à croire aux dialogues.
J'ai aussi eu du mal à comprendre d'où vient la princesse Twilight. Est-ce celle de l'univers "normal" ou celle de cette uchronie ?
Cette fiction donne cependant une idée d'univers intéressant, qui pourrait faire une bonne fiction.
Hotaka : Une invasion dans les règles de l'art (Chrysalis) Lire la fiction
J'aime certaine des idées apportées ici, et dans l'ensemble c'est bien écrit, mais j'ai trouvé la scène de "négociation" entre Chrysalis et Zecora beaucoup trop simpliste.
Acylius : Aucun titre (Tirek) Lire la fiction
Tenter D'écrire sur Tirek, c'est déjà prendre un risque. La façon dont ça a été traité est très intéressante, même si j'ai trouvé le rythme vraiment très lent. Cependant, j'ai apprécié l'idée de rédemption de Tirek lorsqu'il choisit de créer la vie plutôt que de la détruire.
Cependant, il y a quelques répétition assez flagrantes, qui aurait pu être éviter avec une relecture.
Il s'agit de la fiction la plus longue du challenge, et qui est la seule à avoir été rendu avant les deux heures.
Hotep : Aucun titre (Flim Flam) Lire la fiction
Le plus gros défaut que j'ai trouvé dans cette fiction, c'est qu'il manque un titre, mais choisir l'uchronie des frère Flim et Flam était osé.
L'ambiance révolution industrielle est plutôt plaisante, et l'univers nous est présenté de façon suffisante pour qu'on le comprenne, sans que ce soit trop pesant. La narration à la première personne nous fait accepter assez facilement l'apparition de nom sans vrai description des collègues du héro.
L'histoire parait vraiment naturelle, sans vraiment être original, mais elle fait le travail. Les petites touches d'humour sont suffisamment discrète pour ne pas distraire de l'horreur de la situation.
La fin ouverte appel une suite, et je serais vraiment heureux de la lire.
Bien sûr, ces critiques succinctes ne sont que mon avis. Le faite d'avoir réussi à produire une fiction en deux heures, c'est déjà une réussite en soit.
Cependant, qui dit challenge, dit classement, Cependant j'ai décidé de ne donner que le podium :
1) Hotep
2) EphelI
3) Acylius
Je vous invite donc à vous aussi donner votre avis, et de voter ici : VOTER
PS : Il y aura surement une édition du post pour intégrer la participation en décalé de La Furry.
Bonjour,
Je viens vous annoncer que nous ferons un live le vendredi 3 février 2017 de 21h00 à 23h00 dans lequel nous lirons les fictions produites lors du challenge de la semaine précédente.
Pour rappel, le thème était la rencontre entre Sunset Shimmer et Starlight Glimmer. Comme certains ont dû le comprendre, il s’agit de deux personnages importants pour nos deux animateurs, et ils ont tous deux hâte de lire les productions de Rosycoeur, Acylius, Hotaka et EphelI. Ils vous partageront bien entendu leurs ressentis, et espèrent que vous viendrez nombreux pour vous aussi discuter de ces fictions.
Le live aura lieu comme d’habitude sur mon channel picarto.
Et comme d’habitude, les replays des lives sont disponibles sur ma chaîne YouTube. Et n’hésitez pas à venir discuter avec les membres de mlpfiction sur ce serveur discord.
PS : Article un peu en retard, désolée. J'avais un peu l'esprit ailleurs.
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