Bonjour à tous !
Aujourd'hui j'ai envie de revoir des challenges s'organiser alors je vais donner le premier pas. Dans l'idée c'est un challenge de type classique à une exception. Cette exception est que je vais vous donner une image au lieu d'un thème écrit.
Donc sans plus faire traîner les choses, voici l'image en question.
Alors bien sûr je vais vous donner quelques consignes avant de vous laisser écrire votre fiction.
-Tout d'abord, cela reste à préciser, le NSFW/Gore n'est pas permis. Un langage un peu plus cru est toujours autorisé, mais il faut encore éviter les excès.
-Les fictions doivent être rendues avant le dimanche 17 janvier 23h59. Si vous prenez un peu de retard, n'hésitez pas cependant à m'avertir pour pouvoir tout de même être dans le classement final.
-Les fictions rédigées à plusieurs, sont autorisé, veillez cependant à marqué les noms de chacune des personnes qui ont contribué à l'écriture de cette fic.
-Les fictions devront m'être rendu par MP via le site en format Gdoc si possible, ou alors directement dans le MP (faite cependant attention à la mise en page sur ce dernier cas).
Bref, je pense que le gros des consignes est clair, maintenant, revenons rapidement sur l'image. Il y a une chose que j'ai envie de voir, ce sont des fictions qui ne cherchent pas forcément à retranscrire ce qu'il voit sur l'image. Certes, c'est toujours possible de faire ça, et je ne vais pas dire que c'est mauvais, mais si vous avez peur de ne pas savoir quoi faire avec l'image, essayez de voir un peu plus loin.
Vous avez quatre personnages, mais ils ne doivent pas forcément apparaître tous dans la fic, vous pouvez très bien raconter le point de vue de Shining, comme celui de Nightmare Moon. Mélangez les personnages. Et pourquoi pas essayez d'écrire le début de cette histoire qui nous mène à cette image ? Ou même raconter le futur de cette image.
Bref, il y a mille et une choses possibles à faire, ne pensez pas être bloqué à ce qu'il y a en premier plan sur cette image. L'originalité est l'une des choses les plus amusantes dans les challenges. Dites vous simplement que si l'image peut servir de couverture pour votre fiction, alors c'est déjà un bon point.
Acylius et moi-même jugerons votre travail de manière tout à fait subjective. Je vais essayer de rajouter un juge ou deux, pourquoi pas ramener tous les validateurs ? Ils finissent par connaître votre style à tous et sauront même capable de dire si vous avez fait de gros efforts, ou même si c'est un thème que vous maîtrisez.
Bonne chance à tous.
et si vous souhaitez vous même organiser des challenges, passer sur ce groupe pour savoir comment procéder groupe challenge
PS Vous pouvez toujours passer par moi pour la moindre question sur le challenge ou ce qui s'y rapporte.
Salut à tous !
Je fais juste un petit poste pour vous tenir au courant de mes prochaines sorties.
C'est vrai que j'ai pris du retard sur Doctor Whooves, mais les vacances de Noel m'ont fait prendre beaucoup de retard, contrairement à ce que je croyais au départ. Mais je travaille toujours sur les futurs épisodes. Mon rythme de sortie risque cependant d'être plus lent, car je travaille sur une autre fiction en parallèle.
J'annonce également officiellement la sortie prochaine de cette autre fiction. Après des mois d'écriture, elle va enfin paraître sur le site : "Jolly Roger : la légende des sept mers". Elle devrait sortir d'ici une quinzaine de jours, et je vous promets que ce sera vraiment épique !
Sur ce, à une prochaine fois !
Hi'.
Je me suis doucement remis à lire, et j'ai fini "Elle attend". Et ce n'est pas un mauvais one-shot, mais la première chose qui m'a sauté aux yeux a concerné la description. Je me rappelle que c'était un sujet à discuter alors profitons-en, sans quoi il me faudra attendre encore des mois avant d'y revenir.
Au départ, j'ai cru qu'il me faudrait partir de la "description-liste", vous savez, mettre le texte en pause pour faire l'inventaire exhaustif de ce qu'on voit, la chose à ne pas faire par excellence, et que partant de là j'allais voir tout ce qu'on avait imaginé pour l'éviter.
Mais "Elle attend" montre que, même en maîtrisant tous les moyens d'éviter la description-liste, on a toujours un écueil qui fait que typiquement un critique va dire "c'est des bonnes descriptions mais... eeeeeeeh..." et c'est là-dessus que j'aimerais m'arrêter.
0. Okay rapidement
Allez puisque j'en ai parlé, revenons vite sur la description-liste. Typiquement c'est ce qu'on trouve chez Victor Hugo, et ses livres sont formidables mais c'est des pavés imbuvables pour l'enfant de quinze ans que j'ai été. Genre une chambre :
1) Twilight entra dans la chambre. Il y avait une fenêtre et sous la fenêtre un lit au cadre de bois clair avec la couverture défaite et le coussin par terre. Il y avait aussi un évier avec à côté un tabouret. Également une armoire ancienne avec des fioritures qui imitaient l'art de Cloudsdale, et une petite étagère...
La première technique pour l'éviter consistait à mélanger narration et description. Au lieu de tout décrire en un bloc, on éparpillait ça durant l'action :
1a) Twilight entra dans la chambre. Elle avisa sous la fenêtre le lit au cadre de bois clair, avec sa couverture défaite et le coussin par terre. Elle s'en approcha, pass devant une armoire ancienne et s'arrêta, frappée par les fioritures dessus qui imitaient...
Et ainsi de suite. C'est exactement la même chose qu'avant mais le personnage agit, donc il se passe des trucs, donc c'est plus mieux ta gueule. La seconde technique pour l'éviter consistait à ce qu'on a appelé à l'époque la "description dynamique", c'est-à-dire une description qui était une action en soi, qui dirigeait le regard du lecteur :
1b) Twilight entra dans la chambre. La lumière du jour éclairait à travers la fenêtre un lit au cadre de bois clair, illuminait la couverture défaite et jusqu'au coussin par terre, puis le cadre de lumière remontait en bordure de l'évier avec, à côté, un petit tabouret. Le reste était dans l'ombre. Une armoire ancienne plongeait la moitié de la pièce dans ses ténèbres, ...
Idem, exactement la même chose en plus long mais on suit la lumière, on a le regard qui progresse, y a du mouvement donc ça bouge donc c'est plus mieux ta gueule. La troisième technique consistait à suivre Tolstoï, dans "Guerre et paix", qui au lieu de tout décrire se contentait de deux ou trois traits distinctifs :
1c) Twilight entra dans la chambre. Un lit défait, une armoire imitant Cloudsdale, quelques livres épars. Elle eut un pincement au coeur à l'idée que...
Voilà, c'est court, c'est simple et ça dit l'essentiel, on peut imaginer sans peine le reste de la pièce à partir de ce peu-là. Ah oui et ta gueule.
1. Une question de détails
Revenons à "Elle attend". Première phrase :
2) Une lanterne posée à côté d'elle éclairait à moins de quinze mètres de diamètre mais elle pouvait compter sur ce bon vieux phare pour voir davantage plus loin grâce à sa forte lumière.
C'est une description-liste ? Nope. Toutes les techniques ci-dessus sont appliquées, la description est bonne. Twilight est "active", il y a un mouvement (de la lanterne à Twilight, de Twilight au phare à travers la lumière) et on se concentre sur l'essentiel.
Maaaaaaais...
Ben moi ce qui me saute aux yeux c'est "à moins de quinze mètres de diamètre" et "davantage plus loin" qui ne passent pas. Donc corrigeons, sans rien expliquer :
2a) Une lanterne posée à côté d'elle éclairait à peu de distance mais elle pouvait compter sur ce bon vieux phare pour voir davantage grâce à sa forte lumière.
Et maintenant ce qui me pose problème est "mais elle pouvait compter sur". Donc à nouveau, on corrige sans discuter.
2b) Une lanterne posée à côté d'elle éclairait à peu de distance, mais elle comptait sur ce bon vieux phare pour voir davantage grâce à sa forte lumière.
Voilà, à présent c'est "ce bon vieux phare" qui okay on corrige.
2c) Une lanterne posée à côté d'elle éclairait à peu de distance, mais elle comptait sur le vieux phare pour voir...
Très bien ! Maintenant c'est "à peu de distance" et "mais" et "forte" qui me posent problème punaise de ta mère le sécateur en bobine de fil à coudre !
2d) La lanterne posée à côté d'elle peignait avec peine ses quelques lueurs jusqu'aux vagues, et dans la nuit noire elle comptait sur les feux du phare pour dévorer cet horizon de ténèbres autour d'elle.
Okay ! Okay ! C'est bon là ?! Il faut que je te fasse quoi, foutu texte, des alexandrins !? Mais le pire c'est que tout ce peaufinage.. peaufinement... tout ce bricolage ne sert à rien. La phrase en (2d) est certes très jolie toute mignonne toussa, c'est toujours... eeeeeeeh...
Alors comment faire pour corriger ? Non, avant même cela, comment faire pour trouver le problème ? Pour cela, avançons un peu dans le texte.
2. Le but d'une description
Nous voici donc plus loin dans le texte. On a appris que "elle" c'est Twilight, qu'elle attend un étalon et ah oui il fait nuit, au passage. Voici donc le prochain paragraphe :
3) L'air se rafraîchit un peu au fur et à mesure que la nuit avançait. La licorne frissonna. Elle sortit de son sac une couverture offerte par cet étalon dont elle s'enveloppa puis sortit un sandwich. Elle n'avait pas spécialement faim mais il fallait que sa bouche occupe quelque chose. Elle mâcha donc le pain plutôt sec sans grande conviction mais se surprit elle-même à le manger entièrement. Son ventre gronda, réclamant une nouvelle tournée alors elle obéit à son organisme.
Est-ce qu'il y a de la description ? Si vous me dites non, je vais vous faire un regard blasé du type "vraiment ?" pour que vous vous sentiez mal. Oui, on décrit. On décrit l'air, on décrit la nuit, on décrit Twilight, on décrit le contenu de son sac... veuillez jeter à la poubelle la définition scolaire de la description et concentrons-nous. Et laissez-moi mettre en avant deux passages :
3a) ... dont elle s'enveloppa puis sortit un sandwich.3b) ... réclamant une nouvelle tournée alors elle obéit à son organisme.
Ça. Ça là. Ce truc. C'est aussi de la description. Je sais, d'après la définition scolaire c'est de la narration, on dit ce qu'il se passe, mais la question c'est "comment". La description c'est "comment". Et le comment, en littérature, c'est la moitié du texte.
En l'occurrence "Elle attend" est une romance. On a une jument qui attend son étalon la nuit près d'un phare, et le but du texte est de partager ses émotions : espoir, doute, crainte, joie, dépit...
Le problème alors n'est pas qu'elle sort un sandwich. Elle pourrait très bien aussi vouloir aller au petit coin, et ça resterait une romance. L'important c'est le "comment".
Donc okay elle sort un sandwich. Comme ça, paf. Le rapport avec la romance les émotions et tout et tout ? Zéro. Aucun. Néant. Nada. Zilch. Tout du moins, à la phrase suivante on fera le lien avec l'attente mais est-ce qu'on pourrait décrire la façon dont elle sort un sandwich question de faire ce lien tout de suite ?
3c) ... dont elle s'enveloppa puis fouillant encore elle trouva un sandwich.3d) ... dont elle s'enveloppa puis de dépit elle sortit un sandwich.
Quasiment rien n'a changé mais, avec quelques mots de plus, on explique sa motivation. Le petit détail qu'on rajoute est là pour faire le lien. Elle prend le sandwich parce qu'elle attend, elle se protège du froid parce qu'elle veut attendre, elle respire pour attendre, elle attend. J'ai précisé qu'elle attend ? Mais on peut aller plus loin :
3e) ... dont elle s'enveloppa avant de fouiller encore un peu le contenu. Elle avisa les deux sandwichs emballés côte à côte. Soupira, hésita, en prit un.
Pareil qu'avant, en plus long. On s'est juste contenté de rajouter un sandwich et, comme pour la couverture, soudain ce sandwich est lié à son histoire d'amour. Même ses petits gestes, comme l'hésitation, ont une signification vis-à-vis de l'attente. Est-ce que, en mangeant déjà, elle n'est pas en train de céder ?
3f) ... Son ventre gronda et elle, pour le faire taire, se força à manger encore.
Tout ce qu'elle fait, tout ce qu'on dit, tout doit graviter autour de cette idée : Elle. Attend. Et tous les détails, et toutes les actions, et tout doit se concentrer sur cette seule vérité absolue de l'instant. Elle. Buckin'. Attend.
3. La première phrase
Ce qui nous ramène à la première phrase, que je remets ici en rappel, avec sa version "corrigée" :
2) Une lanterne posée à côté d'elle éclairait à moins de quinze mètres de diamètre mais elle pouvait compter sur ce bon vieux phare pour voir davantage plus loin grâce à sa forte lumière.2d) La lanterne posée à côté d'elle peignait avec peine ses quelques lueurs jusqu'aux vagues, et dans la nuit noire elle comptait sur les feux du phare pour dévorer cet horizon de ténèbres autour d'elle.
Qu'est-ce qui ne va pas ? Simple. La phrase dit que Twilight veut voir dans les ténèbres. Et le titre nous avait déjà dit pourquoi. Elle attend. Quelque chose doit venir. Elle le cherche. Bien.
En termes de description, maintenant : qu'est-ce qui, dans la phrase, est lié à l'attente ? Au fait qu'elle veut voir ?
Le diamètre de lumière n'a aucun rapport, ce pourrait être huit ou vingt-cinq mètres, ça ne risque pas de lui permettre de voir arriver un navire. Même si ce navire a probablement ses propres feux et sa sirène mais passons. Le fait qu'elle connaisse le phare, qu'il soit vieux... n'a rien à voir non plus. Le passage de la lanterne au phare non plus, ce mouvement ne joue aucun rôle. Dans le principe, cette phrase est adaptée : Twilight veut voir, on se concentre donc sur ce qu'elle a à disposition. Mais dans la pratique ça passe mal, et plutôt que s'acharner à corriger, il faudrait tout réécrire avec cet impératif en tête : la description ne dit qu'une et une seule chose. Une seul. Rien que ça. Mais elle le dit. Elle. Attend.
2e) Elle était là, dans la nuit noire, avec le vieux phare pour seul compagnon et sa lumière qui fouillait l'horizon.
Et là, là, enfin, on a une bonne description.
Et une bonne première phrase. Parce qu'on a tout dit. Elle est là parce qu'elle attend. Dans la nuit noire parce qu'elle est là depuis longtemps, parce qu'elle attend. Avec un phare pour tout compagnon parce qu'elle est seule, et c'est pour ça qu'elle attend. Et elle fouille l'horizon parce qu'elle attend. Est-ce que. Tu comprends. Qu'elle attend.
Est-ce qu'on a mélangé narration et description ? Oui. À ce stade vous ne devriez même plus faire de distinction. On découvre le phare, on fouille l'horizon. Est-ce qu'il y a un mouvement ? Oui, c'est dynamique, on passe de Twily' au phare, du phare à l'horizon. D'ailleurs ce mouvement est écrasant : on passe de la petite jument à l'énorme phare, à l'immensité du monde. Est-ce qu'on se concentre sur l'essentiel ? Définitivement. On reparlera de la lanterne si celle-ci sert à quelque chose mais là, tout de suite, elle. Attend.
C'est aussi l'occasion de comprendre pourquoi la description-liste n'est pas forcément une mauvaise chose. C'est utiliser la description-liste sans avoir la finalité du texte en tête qui est problématique. Un exemple ?
3g) ... dont elle s'enveloppa puis fouilla encore le contenu du sac. Sa longue-vue, ses deux livres, deux sandwichs emballés côte-à-côte. Un petit médaillon. Quelques photographies âgées par le sel marin. Elle soupira, hésita, sortit un sandwich et mordit dedans. Elle n'avait pas spécialement faim...
On a fait une description-liste. Et c'est adapté. Pourquoi ? Parce qu'elle fouille son sac, forcément qu'elle va en faire l'inventaire. Mais surtout, elle prend le temps de le faire, pourquoi ? Parce qu'elle veut être proche de son étalon, qu'elle cherche dans chaque objet la présence de son étalon -- comme pour la couverture -- et tout ça pour quoi ? Pourquoi ? Parce que, une fois encore, une fois de plus, bon sang de bonsoir de bachibouzouk, elle attend.
C'est cela la différence entre une description bien faite et une bonne description.
4. tl;dr
La différence entre narration et description est scolaire. Décrire, au final, c'est dire comment sont les choses, et cela vaut pour les actions, pour les pensées, les paroles. Parler de description revient à parler de narration et la même règle s'y applique : pertinence. Le texte a un objet (et un seul) et tout, absolument tout doit s'y rapporter d'une manière ou d'une autre. Tout sera jugé là-dessus.
Sans cela vous pouvez faire les plus belles tournures du monde, vous tournez à vide. C'est très joli. Mais c'est pas le but.
Et dans le cas de "Elle attend", c'est un peu ce qui manque. L'idée est très bien, la fin sympathique mais on a l'impression d'être passé à côté du sujet. Est-ce qu'on a vraiment partagé son vécu ? Est-ce qu'on a pu être anxieux, angoissé, excité, attristé, hésitant ? Tous les événements sont là pour qu'on le soit, une nuit de solitude et de promesses lointaines. Et je suis content que le texte n'essaie pas de me placarder ça au visage, mais il manque toute la série d'indices, de petits détails, de description qui, justement, donnerait sa dimension à l'attente.
Alors oui, on pourrait décortiquer un tas de petites techniques, d'outils et de mécanismes pour peaufiner la description. Mais le but reste le plus important. Pas besoin de faire de belles phrases si ce que vous dites est pertinent.
2f) C'était la nuit. Twilight attendait son étalon.
C'est bon, c'est tout, c'est suffisant. Le reste c'est de l'expérimentation, de la découverte, de la curiosité, pas mal de fainéantise de ma part et beaucoup de passion à soumettre, fanficers,à vos plumes !
Voilà. Après autant de temps, voici enfin les résultats de cette seconde Fantasia. Navré d’avoir été aussi long, mais le hasard des choses font que nos souhaits ne se passe pas comme prévu.
Enfin, arrêtons de parler de ces alea, et festoyons comme il se doit !
Voici tout d’abord les liens vers les différents poèmes de nos vaillants écrivains :
Le Blizzard, sourd et infini, de BurningShadow
Vision de Cloudstale, de @Craïnn :
Les Flammes Impies, de @Kaito Kurayami :
La Magie de la Veillée Chaleureuse, de @GrifDaraconis :
Au Coin du Feu, de @Metabenn:
Et enfin, Une Nuit D’hiver, de Cocolicoco :
Remarque particulière : Je tiens ici à m’excuser de la pire chose qui peux arriver dans un concours amateur, et j’espère pouvoir y remédier, mais ayant reçu ton poème a un moment ou la gestion m’était compliqué, je n’ai pu communiquer ton poème à @Kawete et @DarkBlitzen temps et en heure. Cela est entièrement de ma faute. La seul critique disponible à leurs actuelle pour ta poésie, @Cocolicoco, est donc la mienne.
Voici cependant, et sans plus attendre, les critiques de nos juges, Kawete ,DarkBlitz, et moi-même :
Kawete :
Metabenn J'ai remarqué de suite une certaine constante au niveau de la longueur des vers. Au comptage on a 8 syllabes par vers... Enfin presque ! Malgré les efforts évidents que tu as fournis, les vers 7, 11 et 12 ont respectivement 7, 7 et 6 syllabes. C'est dommage mais ça n'enlève rien à l'aspect harmonieux du poème. Les rimes croisées sont toutes justes, et le sens figuré des amants qui s'enflamment d'amour s'entrelace très bien avec le feu au sens propre. Le thème n'est pas vraiment respecté mais bien exploité, pour une forme académique, qui fonctionne à coup certain sur un sujet tel que celui-ci. Tu as su fournir un texte joliment rythmé et carré, mais le thème avait beau être "au coin du feu", il fallait que ce soit un poème MLP. Crainn C'est absolument magnifique. Les strophes font penser à un sonnet, mais ce n'en est pas un. Les vers sont tous en alexandrin (enfin, sauf le vers 8, qui compte 13 syllabes, si je peux conseiller "répand" au lieu de "répandait"). Le thème est 100% respecté, le vocabulaire est riche et le sujet bien travaillé. Bravo ! GrifDaraconis Bon, j'ai compté : des alexandrins par ci par là, j'ai cherché des rimes : seulement deux, j'ai essayé de le chanter : aucune mélodie ne m'est venue... Et puis j'ai triché, j'ai demandé à Moonrise : "Mais qu'est-ce donc que ceci ?". Ah le verset, une forme que je ne connais que trop peu ! Je vais donc souligner la cohérence de l'écrit avec le thème, et la beauté du texte, tout en ne pouvant pas critiquer la technique ! BurningShadow On a ici une belle évolution visuelle du texte, commençant par un sizain et continuant par paire jusqu'au dizain. La métrique est plus ou moins stable avec des vers de 7, 8 et 10 syllabes uniquement. On a une utilisation complète des schémas de rimes traditionnels, rien à dire c'est un joli poème. L'histoire des trois tribus réchauffées par la magie de l'amitié colle parfaitement au thème, pour moi c'est un sans-faute, j'ai adoré. Kaito Les rimes sont justes, la construction est pas mal. Pas de métrique particulière, mais c'est joli visuellement. Au niveau de la construction, un poème classique, et ça marche ! "Au coin du feu", on s'y retrouve, l'exploitation est originale et j'ai vraiment aimé. Là où ça pêche c'est que ce n'est pas MLP !
DarkBlitz :
Metabenn : Joli poème d’amour, je me suis senti dans l’histoire. Cependant, attention au fautes d’orthographe qui pourrait avoir un problème dans le reste de la poésie, car la poésie demande une meilleure attention puisqu’elle est plus courte qu’une fiction. Les rimes classiques (croisées) sont assez bien utilisées et les syllabes sont plutôt bien jointes. Je n’aurai pas grand-chose à redire. Continue comme ça !
Craïnn : Un bon petit sonnet comme on les aime, deux types de rimes utilisés et un bon vocabulaire. Je dois avouer qu’il y a un certain niveau. L’histoire derrière est assez bien, j’ai pu voir la scène plutôt facilement. PS : La deuxième phrase me faisais un peu pense à Yoda, qui parle à l’envers. Bien joué, jeune poneywan. Griff : Malgré que le poème ait une bonne intention, je n’ai pas été assez emporté. Tu as pris des risques en faisant un petit poème (dont j’ai oublié le nom de ce type de poème) qui demande quand même beaucoup plus de concentration notamment au niveau des rimes et du sens des phrases. Encore quelques progrès à faire mais l’intention est là !
Burning : Très bon poème, bonne référence à l’épisode sur les Windigos (si ça s’écrit comme ça) et assez bon vocabulaire. Personnellement, je n’aurai rien à redire mais tu devrais faire attention à la longueur de tes vers qui parfois, sont un peu désynchronisé.
Kaito : Un assez bon poème dans le fond, plutôt sombre ce qui est assez original pour moi. Il y a un certain niveau mais quelques fautes dans les rimes qui font tilter un peu de l’œil, fais attention !
Burning : Très bon poème, bonne référence à l’épisode sur les Windigos (si ça s’écrit comme ça) et assez bon vocabulaire. Personnellement, je n’aurai rien à redire mais tu devrais faire attention à la longueur de tes vers qui parfois, sont un peu désynchronisé.
Moonrise :
Metabenn : Le thème est respecté, quoiqu’ étant un peu tourné vers l’éromantisme. Si nous sommes en présence de quatre quatrains, il est toutefois notable que certain vers s’autorise une syllabe ou deux de trop. Cela ne gêne cependant pas trop la lecture, même si l’exercice aurait pu être plus rigoureux. Mais le thème de l’amour au coin du feu est vraiment intéressant, même si tu es à la limite de la contrainte principale. Mais je suppose que tu sais où je veux en venir.
Un champ lexical de la chaleur, de l’amour. C’est vraiment intéressant. Je peux te conseiller de regarder de plus près les phénomènes d’insistance la prochaine fois. Je pense que tu pourrais en faire quelque chose d’intéressant pour l’exercice.
Prend garde toute fois de rajouté un autre champ lexical ; celui des poneys. Ce n’est pas clair qu’il s’agit d’eux dans ta poésie.
Craïnn : Chouette sonnet quasiment dans sa forme traditionnel, il ne manquerait que l’alternance de rimes féminines et masculines (Avec un –e muet à la fin pour la féminine). Tout est en alexandrin, et on lirait presque la césure victorienne (de Mr Hugo).
On distingue une progression strophe par strophe. La première commence par nous indiquer le personnage, un pégase, ainsi que le feu qui brule dans l’âtre, tentant d’amener un peu de chaleur dans cette demeure sombre. Puis la deuxième nous présente un décor vif, l’hiver étant pourtant appelé également la saison morte. Belle référence au passage.
Puis le pégase s’intéresse au dehors, et s’émeut. Puis nous avons la chute au dernier tercet, l’opposition de la vie, et du spectre. Juste charmant.
Très bon poème. Je note un petit bémol au vers 7 et 8, la rime est pauvre quand toute les autres sont suffisantes. Et puis, navré de le dire, mais il nous manque quelques clefs. Le texte est difficile à comprendre, je ne suis même pas sûr de l’avoir fait.
Remarque ; tu m’as appris un pluriel. Je ne savais pas que cela existait, émaux. C’est vrai qu’on l’emploie plus au singulier.
GrifDaraconis : Si Craïnn a la palme de la meilleur versification occidentale, c’est bien toi qui à celle de la versification orientale. Tu m’as appris bien des choses, et franchement, c’est génial.
Ce poème est un Haiku, forme poétique nous venant du pays du soleil levant. Je ne peux m’avancer plus, ne connaissant pas trop la pente, mais cette forme possède cependant une coupe syllabique différente de la nôtre, appelée « mores ».
Je ne me suis pas aventuré a les compter comme dans la forme classique, je ne m’y connais pas assez pour ça, mais l’apparent équilibre me semble correcte visuellement. Ce poème contient de beaux accents lyriques, avec la douceur du miel, et la brillance de la Lune et sa cour céleste. Puis il y a cette magie, plus forte que le froid mordant ; la magie du moment, la magie de l’amitié, la magie de la veillée chaleureuse. Voilà un phénomène d’insistance, qui fait effet et montre bien l’idée principale de ton poème. Voici un poème qui me rend nostalgique…Puis tu as utilisé la version française, et cela crée une certaine unité.
BurningShadow : C’est une forme libre. C’est intéressant, car cela oblige à faire des choix, pour le jury. Il ne peut pas se réfugier sous des formes fixes.
Tu t’es clairement inspiré de l’origine de la veillée chaleureuse. Pour la première strophe, tu fais des parallélismes remarquables, oppressant. Et tu la mets en opposition avec l’étincelle de vie. C’est fort, il y a une antithèse et presque une anaphore (quand un vers commence par un même groupe de mot). Dans la seconde, tu poses les personnages, les mettant dans le même panier par un enjambement, seul le lexique péjoratif des tyrans les différencie.
Puis dans la strophe trois, tu reprends l’allégorie des débuts relationnels, briser la glace. Tu apportes également le dénouement, un Happy End qui aurait pu mal tourner. Apres tout, les dirigeants demeurent douteux. Et c’est un message fort, très fort.
Essai prometteur. Essaie différent type de rimes, embrassé ou croisé. Cela devrait te plaire. Et si cela ne te pénalise pas, des vers un peu plus juste sur la longueur donnerait encore plus de force au poème, et le rendrait irréprochable. Car le problème de l’hétérométrie, c’est qu’elle doit faire sens. Et ce n’est vraiment pas facile, à écrire ou démontrer.
Kaito : c’est un poème singulier. Je ne m’attendais pas à ce genre d’ambiance pour ce concours. Mais c’est intéressant, et sérieusement intriguant.
Malheureusement, le principale défaut est qu’on a aucune idée si ce sont des poneys ou pas dans ton poème. Quelqu’un d’extérieur ne les verrait surement pas. Toutefois, les efforts de figure et cette volonté de fascination à la Lovecraft rend ce poème singulier, et je l’ai gardé. L’antithèse de la strophe une, glaciaire et feu, ce double sens possible sur malicieux, ces rimes alternées (masculine/féminine) la présence de rime suffisante plutôt imposante (étrangement, tourment) tout cela participe à une certaine atmosphère. Je pense que tu as réussi ton pari d’écrire un poème de cette inspiration. Le feu bestial, rugissant, échappant au contrôle, et ce dernier vers, sonnant comme une mise en garde…Enfin, voilà, quoi.
Remarque : Pour aucune raison, en lisant ton poème, j’ai songer à l’Autorité de Pullman. Je ne vois pas pourquoi.
Cocolicoco : désolé de t’avoir fait patienter ainsi, mais voici ma critique. J’espère qu’elle te satisfera, même si à cause de sa longueur, je n’ai pu être exhaustif. Déjà que c’est limite pour les poésies courtes. Après, j’organise aussi ces Fantasia pour m’améliorer.
Tout d’abord, ce poème est à fond dans le thème. Malgré ça longueur, il n’y a pour moi aucun sujet. Six quatrains, deux refrains, deux tercets. Cela fait en tout trente-six vers, si je ne compte pas la reprise du refrain.
Le poème démarre fort avec une imposante anaphore, montrant l’hostilité de l’extérieur et son effet sur nos poneys. On nous présente une assemblée désespéré, mal en point, attristé, qui dans une terrible nuit, trouve un ilot de confort, perdu dans le vide apporté par l’hiver, gommant les traits par ces flocons. On a une notion d’hospitalité, qui m’a personnellement fait chaud au cœur, de lumière, également. La strophe cinq appuie cet chaleur par des antithèses très poétiques, avec le froid cruel et le potage au gout de miel, la morsure des flammes devenant baiser. Et à la fin, les compagnons arrivent à un état de quiétude inespéré. Un apaisement émotionnel également, leur permettant de se reposer.
Puis la conclusion des deux tercets… C’est indicible. Merci Cocolicoco.
Un poème aussi long et tout en alexandrin. C’ est une belle performance, malgré le bémol des vers 16( un chalet solitaire) et 21( ah mes très chers amis) qui brise un peu la lecture, mais oralement, cela peu passer
Reste les tercet, que je sépare un peu de la poésie en général, qui ne sont pas régulier. Cela m’amene a penser que tu es partie de ces paroles, et que tu avais a tout pris envie de les retranscrire. Avoir réaliser un poème pour cela, avec cette rigueur, c’est impressionnant. Mais malheureusement, toute cette rigueur aurait put mérité une conclusion formelle magistrale.
Voici donc les résultats, nos tableaux par ordre de préférence quoique Kawete vous a tous mis au même niveau, apparemment^^. Elle n’a pas fait de tableau, et je ne l’en blâme pas.
DarkBlitz,, donc :
1)Burning Shadow 2) Craïnn 3) Kaito 4) Metabenn 5) Griff
Et Moonrise:
1) Cocolicoco
2)Crainn
2) ex aequo: GrifDaraconis
3)Burning Shadow
4)Kaito Kurayami
5)Metabenn ( désolé, mais tu sais a quell point ce n’est pas trop mon genre^^)
Voilà ! Je vous remercie tous de votre participation, cela me fait chaud au cœur de vous voir si nombreux. Voici dionc ma composition pour ce thème :
Les oubliés de Manehattan
L’hiver était tombé sur la tendre contrée
D’Equestria. Des poneys, s’étant rencontrés
Au hasard des chemins, se retrouvèrent enfin,
Transis mais heureux, sous un ferreux sapin.
Ce dernier, magique et aux boules colorés,
Brillait de trois feux alternés et mordorés
Mais cela suffisait à raviver leurs yeux
Le temps d’une soirée glaciale au coin d’un feu
Manehattan la grande, puissante et aveugle.
Un peuple souffre quand d’autres beuglent !
Erre, infortunés ayant tes rues pour cercueil,
Quand d’autres les ignorent dans leur vil orgueil.
Pas une personne pour leur ouvrir la porte.
Tout juste par bonté d’âme on leur crie : Cloportes !
Ils restent donc sous ce feu de croisement, ivres,
Car ils ont tout perdu , même l’envie de vivre.
Ne les oublie pas, ceux pour qui personne bouge.
Ceux qui ne passeront sûrement pas l’hiver
Ceux qui ne quémandent même pas une aumône.
Ne les oublie pas. Ils rient quand le feu est rouge.
Ne les oublie pas. Tombent quand le feu est vert.
Ne les oublie pas. Sourient quand le feu est jaune.
Et maintenant qu’il sont morts,
Ne plaint pas même leur sort
Je sais. Ce n’est pas joyeux. Mais cela me tient à cœur.
Tout est dit dans le titre ! Il n'y aura plus aucun chapitre venant de cette fanfic. Pour quel raison ? Disons que l'ensemble des modérateurs ont décidé de ne plus rien valider dans mon histoire, pensant que le côté MLP n'est absolument pas respecté et que ça ne fait pas trop poney. En gros, je ne peux plus rien changer et les modérateurs ne veulent plus rien savoir sur l'histoire. Ils m'ont même reproché sur le fait que je ne prends absolument pas en compte leurs conseils, ce qui est complètement faux. Je suis vraiment navré mais je n'ai plus le droit de finir FNAP.
Leur interdiction ont été tellement brutale que je n'ai plus la force d'écrire. Voir sa fic se faire annuler de cette manière, croyez-moi, ça fait vraiment mal. Je n'ai plus l'envie d'écrire mais, de l'autre, je n'ai pas envie d'abandonner mes histoires ou même de vous abandonner. J'ai décidé de profiter un max de mes vacances d'hiver et je reviendrai que quand je me sentirai à nouveau prêt pour écrire de nouvelles fic. Mais là, j'ai besoin de m'éloigner du site et de chercher à comprendre le pourquoi on m'annule la fic. Profitez bien de vos vacances et à la prochaine !
I'll be back !
Salut salut, j’ai re-regardé l’intégralité des saisons de mlp cette semaine, et il y a eu quelque qui m’a dérangé. Essayant de mettre la main dessus, je suis allé regarder d’autres trucs et discuter avec mes amis et à ce moment là, j’ai compris ce qui manquait à la série.
Le lien de cause à effet, ou, comme je préfère l’appeler, la notion de présence.
Pour ceux qui ne sauraient pas ce que c’est, je vais vous l’expliquer (même si je sais que vous n’êtes pas nombreux, je pense à vous).
Donc, le lien de cause à effet c’est tout simple, tout est dans le titre, c’est cause=effet.
En gros, pour donner un exemple, dans la série, Discord apparaît. Instantanément, le spectateur se dit “Discord est là, ça va être drôle, le chaos va apparaître” etc. Pourquoi? Car la cause du chaos est toujours Discord. Donc cause (Discord) = effet (chaos)
Ce qui m’a gêné dans la série est simple: La présence de certains personnages ou la relation de cause à effet est complètement nul.
Commençons par prendre un autre exemple. Dans mon précédent article, Vuld a dit comme quoi un bon antagoniste ne fonctionne qu’au travers des autres, et c’est là que la notion de présence entre en jeu. Si un personnage n’a pas de présence, il n’existe pas. Par exemple, Sombra aurait pu être réussit, mais il n’a pas de présence. Les protagonistes n’ont pas peur de lui, alors que c’est clairement le but du personnage. Ce n’est pas “Oh mon dieu si on se dépêche pas il va tous nous tuer et gagner” c’est plus “Bon, faudrait quand même y aller car sinon il va gagner”
J’exagère peut être un peux, mais ça a été mon ressentis. Bref, je m’éloigne du but d’origine de l’article.
Donc, ce qui m’a gêné, c’est que la relation de cause à effet manque dans la série. Reprenons l’exemple de Discord, mais cette fois-ci avec les éléments d’harmonie et en particulier Rainbow Dash.
Les mane six se sont toutes faites corrompre par Discord, leur véritable nature a été changée. C’est le genre de choses qui laisse des séquelles. Ça met le doute aux personnages, qui se posent des questions sur eux, leur caractère, leur vie et tout ça. Mais le plus flagrant reste Rainbow Dash.
Le talent de Dash, c’est de voler. Discord lui à, en premier, retirée ses ailes (donc son talent) puis sa loyauté (donc sa caractéristique principale). Une nouvelle fois, ça laisse des séquelles, même si en perdant l’un elle à retrouvée l’autre.
Et pourtant, les éléments n’en ont… Rien à faire? Elles retrouvent la mémoire et puis basta, c’est bon, on se moque du fait qu’on est devenu le contraire de nous même, on est de nouveau super copines.
C’est le genre de choses qui me déranges. Par contre, dans l’épisode Crusader of the Lost Mark, on a un détail qui peut sembler insignifiant mais qui a son importance. La cour de récré a été détruire par Tirek. Ce détail a été mis pour donner un but à Pips, mais on y retrouve quand même la relation de cause à effet.
Cause: Tirek = Effet: Village en ruine.
Malheureusement c’est l’une des seules relation de cause à effet que l’on retrouve dans la série. Maintenant, plutôt que de citer d’autres exemples où on comprend que la magie des éléments d’harmonie fait aussi psychiatre (on perd notre cutie mark, nos forces, notre magie, tout a été pris par Tirek mais vue qu’on les retrouves c’est pas grave) je vais me lancer dans la relation de cause à effet dans la fanfiction en général.
La relation de cause à effet est très importante dans la fanfiction.
Prenez la fiction Oblivion’s King de Toropicana (ceci peut constituer un spoil de la fiction, donc lisez-la avant de continuer ou bien sautez ce passage) le roi Sombra prend le pouvoir. Si tout le monde était là “on va se battre contre lui” ou alors “on vie comme avant” ça ne collerait pas. Dans cette fiction, la relation de cause à effet ou la notion de présence est très bien utilisée, car Sombra terrifie la population, il impose sa marque, on sait que c’est lui le roi et qu’il compte bien changer Equestria pour de bon. La cause? Sombra. L’effet? La terreur de la population.
Dans la fanfiction, la relation de cause à effet doit être utilisée à bonne escient. Si vous mettez un personnage amnésique juste après que Discord ait été vaincu, les poneys vont avant toute chose se dire “C’est à cause de Discord” et pas “On sait pas qui c’est, mais c’est pas grave”
Si vous mettez qu’Octavia a disparue alors qu’elle était allée dans l’empire de Cristal, les poneys vont avant toute chose penser à Sombra, vu qu’il a existé et qu’il est apparu en tant qu'ennemis surpuissant, pas que quelqu’un demande une rançon en échange.
La relation de cause à effet est très importante car elle rajoute une notion de passer et d'existence dans un univers.
Juste avant de finir, j’aimerais parler de quelque chose qui aurait pu être un exemple si ça n’avait pas été si habilement corrigé dans Cutie Remark.
L’invasion Changeling.
C’est la guerre. Les changeling ont envahis la capitale, ils absorbent l’amour, ils tuent probablement des gardes et ils ont largement eut le temps de faire tout ça avant d’être expulsés.
Et il n’y a aucune séquelle!
On ne parle pas de poneys morts, de poneys qui se sont fait absorber l’amour et tout ça. Certes, Candance et Shining Armor ont tout les deux fait une onde de choc qui a repoussé les changeling, mais même si ça à rendu leur amour aux poneys, ils doivent quand même se poser quelques questions. Et ils n’en font rien, ils vivent leur vie comme si de rien n’était.
Heureusement, dans Cutie Remark on voit l’aspect que les scénaristes voulaient donner à l’épisode des changeling: Des monstres sanguinaires traitant les autres races comme du bétail. (ceci est mon interprétation, elle n’est pas forcément juste)
Amis du soir, bonsoir.
Aujourd’hui, je me risque à faire un peu de philosophie.
Récemment, je me suis penché sur une question qui me taraude depuis quelques temps déjà. Une question importante pour notre petite communauté, et que vous vous êtes sans doute déjà posée. Une question précise, dont tous les mots sont importants : pourquoi écrivons-nous des fanfictions mlp ?
Chaque partie de la question est cruciale. Les gens qui postent leurs textes sur ce site ou sur les forums n’écrivent pas n’importe quoi ; ils écrivent des fanfictions. Et pas des fanfictions sur n’importe quel sujet ; des fanfictions sur une série animée appelée MLP:FiM. J’ai pas mal réfléchi au pourquoi du comment de tout ça, et je pense avoir trouvé au moins une partie de la réponse. En fait, je distingue trois réponses possibles. Certaines se recoupent, et il y en a certainement encore d’autres, mais je pense que ce sont là les trois principales.
Raison n°1 : par amour de la série
J’emploie ici le mot amour faute de terme plus approprié. Affection pourrait aussi convenir, mais ce n’est pas ça qui importe. Ce que je désigne ici, c’est l’envie, quand nous regardons cette série que nous aimons, de la développer et de faire vivre à ses personnages de nouvelles aventures. Ce n’est pas compliqué, c’est le moteur de base de tout ficdom, qu’il s’agisse de celui de mlp ou de n'importe quel autre. Pour vous donner une idée de l’ampleur que ça peut avoir, le site Fanfiction.net recense plus de 700 000 fanfictions estampillées Harry Potter et plus de 200 000 étiquetées Twilight (pas la nôtre, l’autre…) On fait même des fanfictions sur des groupes de musique ou des pièces de théâtre, c’est dire. De manière générale, on peut considérer que l’apparition d’un ficdom est une étape normale du développement d’un fandom.
Cette envie de développer le matériel de base peut se décliner sous différentes formes, qui, bien souvent, se recouvrent entre elles de manière plus ou moins importante. D’abord, il y a la simple envie de poursuivre sur papier les aventures des personnages de la série, quand celles vécues à l’écran ne nous suffisent pas et que nous voulons en voir plus. Ensuite, celle d’approfondir ces personnages, de développer davantage leur caractère, leurs relations avec les autres, d’explorer leur passé, de décortiquer leur façon de penser et leur manière de fonctionner. Et enfin, l’envie de développer le monde de la série lui-même, en le complétant, en le complexifiant, voir même en inventant des réalités alternatives ou en spéculant sur son passé ou son futur. Je fais également rentrer dans cette catégorie les choses un peu plus sombres ou matures, qui, d’une certaine manière, ne font qu’étendre et explorer le monde de la série dans des directions moins conventionnelles.
C’est cette envie qui, je pense, a poussé la majorité d’entre nous à prendre pour la première fois la plume et à se lancer dans l’aventure.
Raison n°2 : par effet d'imitation
Quelqu’un a dit un jour que l’imitation était la forme la plus sincère de flatterie. Je ne sais pas si c’est vrai, mais ce qui est sûr c’est que les ficdoms que j’ai mentionnés il y a quelque paragraphes n’auraient sans doute pas atteint des tailles pareilles si une partie non négligeable de leurs membres ne s’était pas adonnée à l’imitation. Pas seulement du matériel d’origine, mais aussi des fanfictions déjà écrites par d’autres.
Dans notre petit ficdom, un bon exemple de ça est le HiE (Human in Equestria). Je ne sais pas exactement quand furent écrits les premiers HiE, mais ce qui est sûr c’est que ce genre s’est largement répandu depuis, et cela n’a pu se faire que parce que ceux qui ont écrit ces premiers HiE ont rapidement été imités par d’autres. Attention, par imités, je ne veux pas dire qu’ils ont été plagiés, mais que d’autres gens se sont dit en les lisant que c’était un chouette concept et ça leur a donné envie d’écrire leur propre HiE. Et le même raisonnement peut s’appliquer pour d’autres genres, comme les histoires gores à la Cupcake, par exemple.
A bien y penser, cet effet d’imitation est un important moteur de croissance pour tous les ficdoms. Même s’il y en a beaucoup, le nombre de concepts possibles pour des fics n’est pas infini, et passé une certaine taille critique l’imitation finit même par devenir le moteur principal de la croissance des gros ficdoms. Celui de mlp a-t-il déjà atteint cette taille ? Côté francophone, sans doute pas, mais ce serait intéressant de voir ce qu’il en est côté anglophone.
Raison n°3 : par facilité
C’est là le point qui m’a le plus taraudé pendant que je réfléchissais à la question. Écrire des fanfictions, c’est facile. Ça l’est pour deux personnes : l’auteur et le lecteur.
C’est facile pour l’auteur, car ça lui épargne la tâche parfois pénible d’inventer un univers et de le présenter. L’univers est déjà là, c’est celui de la série, il n’a qu’à le prendre tel quel, éventuellement en l’étendant ou le modifiant plus ou moins légèrement selon les besoins de sa fic. S’il met en scène des personnages de la série, il n’a pas besoin de leur inventer un physique ou un caractère ; la série l’a déjà fait pour lui. Quand il parle de Poneyville, il n’a pas besoin de la décrire ; c’est déjà fait aussi. Quand il mentionne que Célestia fait bouger le Soleil, pas besoin d’expliquer comment ni pourquoi ; la série l’a aussi déjà fait. À moins de mettre en scène des OC, de placer l’action dans des lieux ou des époques qu’il a inventés ou de développer un univers alternatif très différent de celui de la série, l’auteur n’a pas besoin d’inventer son propre monde et d’en décrire le fonctionnement. Et ça, ça fait de sérieuses économies.
C’est facile aussi pour le lecteur, et pour quasiment les mêmes raisons. Pas besoin de se farcir la description de lieux ou de personnages, puisqu’on les connait déjà. Vous vous rappelez le début de la Communauté de l’Anneau, où Tolkien passe 50 pages à nous décrire en détails les hobbits, à nous expliquer comment ils vivent et à nous raconter l’histoire de la Comté ? J’en connais plus d’un qui ont abandonné la lecture de ce livre à cause de ça. Mais pas de ça dans une fanfiction, puisqu’on est supposé être en terrain connu. C’est plus confortable.
Mais écrire des fanfictions, c’est aussi facile pour une autre raison : ça nous assure d’office un public. Je ne sais pas vous, mais moi je vais systématiquement lire le synopsis de chaque nouvelle fic validée, même si les tags ne m’intéressent pas. Parce qu’on ne sait jamais, peut-être que ça m’intéressera quand même, et aussi parce que j’ai envie de savoir ce qu’on met sur le site. Et, vu le nombre de vues qu’ont en moyenne les nouvelles fics au bout d’un ou deux jours, je ne suis pas le seul à le faire. Et bien rien que ça, c’est un public que l’auteur de la fic en question n’aurait pas eu si ce texte n’avait pas été déclaré comme fanfiction mlp.
J’ai réalisé ça en me penchant un peu sur la musique brony. A bien y regarder, une partie non négligeable de la production musicale de notre fandom n’a pas vraiment de lien avec mlp. De l’électro instrumentale ou du rock aux paroles vagues... Ça pourrait parfaitement être de la musique "normale", sans rapport avec quelque fandom que ce soit. Mais rajoutez en fond une image de Rainbow Dash fendant les airs ou de Luna contemplant les étoiles la larme à l’œil, expliquez dans la description que ce morceau vous a été inspiré par tel personnage ou tel épisode, affichez-vous en tant que brony sur votre chaîne, et automatiquement votre morceau devient de la musique brony, est repris sur les playlists du fandom, et des milliers de bronies, qui n’auraient sans doute jamais entendu parler de ce morceau s’il n’avait pas été catalogué de cette manière, s’empresseront de l’écouter.
Et bien ça marche aussi avec les fanfictions. Nous pourrions tous, je pense, passer notre temps à écrire de vraies nouvelles ou de vrais romans, mais nous choisissons à la place d’écrire des fanfictions mlp. Pour les raisons déjà mentionnées plus haut, mais aussi pour ça : parce nous savons déjà où poster notre œuvre et que nous savons que, parce que c’est une fanfiction mlp, elle sera lue par les membres du fandom, ou au moins un certain nombre d’entre eux. Écrire des fanfictions nous assure un public d’office : celui des membres du fandom en question.
N’allez cependant pas croire, au ton quelque peu moralisateur que j’ai sans doute employé tout au long de cet article et singulièrement dans la dernière partie, que j’estime qu’écrire des fanfictions est une mauvaise chose, au contraire.
Quand j’étais à l’école, il y avait dans ma classe de français une affiche qui disait : la lecture est une pente qui nous entraine vers le haut. Ce que ça veut dire, c’est que quoi qu’on lise, c’est mieux que de ne rien lire du tout. Quelqu’un qui lit ne peut que devenir un meilleur lecteur. Plus il lit, plus il devient capable de faire la différence entre un bon texte et un moins bon et d’apprécier le premier plus que le second, quel que soit son niveau de départ. C’est un mouvement qui ne peut qu’aller vers le haut ; sauf accident grave, c’est impossible de régresser. Et bien je pense que c’est la même chose avec l’écriture. Quel que soit notre niveau, on apprend toujours quelque chose lorsqu’on essaie d’écrire. A moins de réellement y mettre de la mauvaise volonté, on ne peut que s’améliorer, que l’on soit déjà auteur confirmé ou que l’on écrive comme une patate. Et tout ce qu’on apprend en essayant d’écrire, que ce soit ne pas faire de fautes, construire de belles phrases ou structurer un texte, nous sera utile dans notre vie, vie au cours de laquelle nous sommes en permanence entourés de texte.
Écrire des fanfictions mlp c’est bien, car écrire c’est bien, quoi qu’on écrive. Pour se moquer encore un peu de Twilight, j’ai l’habitude de répondre que si ces films ont pu donner envie à des jeunes de lire, alors ils auront rendu au moins un service à la société. Si Twilight peut servir de porte d’entrée au monde de la lecture, alors remercions-le. Et de même, si les fanfictions peuvent donner le goût de l’écriture à certains, alors vivent les fanfictions.
Bonjour/bonsoir !
Vous êtes évidemment des fans incontestables de la série d'animation ABSOLUMENT FANTASTIQUE qu'est My Little Pony Friendship is Magic, mais vous êtes-vous déjà demandé qui faisait ces voix que l'on connaît si bien, comme celle de Mélanie Dermont (Rainbow Dash) ou de Claire Tefnin (Twilight Sparkle) ? Je m'intéresse énormément au doublage, et sutout celui de MLP, et j'aimerais vous poser quelques questions auxquelles je répondrai aussi. En voici une petite liste (oui, je suis une vraie Twili, j'adore les listes, c'est plus fort que moi ! :3) :
— Préférez-vous le doublage original ou la version française ?
Personnellement, j'aime beaucoup les 2. Et j'adore les 2 voix de RD et de Pinkie !
— Si vous aviez l'occasion de doubler MLP FiM, qui voudrez-vous doubler ?
J'adorerais faire les voix de Rarity, Fluttershy, Cadence et Sonata Dusk !
— Si vous vous y connaissez en comédiens de doublage, qui sont vos préférés en VO et en VF ? Et hors MLP ?
VO : Tabitha St Germain, Andrea Libman, Asleigh Ball, Kazumi Evans et Brit McKilip. VF : Mélanie Dermont, Julie Baseczq, Nathalie Hugo. Hors MLP : Richard Darbois, Emmanuel Curtil, Jean-Philippe Puymartin, et surtout Michel Elias !
Et voilà, je vous souhaite une bonne continuation et une bonne journée/soirée/nuit !
Sonatwilipie
(et Sonata qui vous envoie des tacos par colis !)
J'étais avec un ami, sur skype, et on s'est posé une question à la fois idiote et complexe: Comment créer un bon méchant?
Je veux dire, pourquoi adore-t-on Sombra autant qu'on le déteste? Pourquoi on aime la duchesse Ira alors qu'au fond on a qu'une seule envie, c'est de la voir mourir?
C'est ce que nous avons essayés de découvrir, et, avec les quelques points que je vais vous présenter, nous allons découvrir le pourquoi du comment.
Attention, cet article contient de légers spoil sur la série et sur Brasier Année Zéro de BroNie, je vous conseil donc de le lire si ça n’est pas déjà fait.
Pour commencer, pour ceux qui ont lues le guide de la fanfiction par BroNie, vous devez savoir les erreurs qu’il faut éviter en créant un oc: Ne pas faire un Marye Sue, ne pas lui faire une histoire tragique, ne pas lui mettre des couleurs sombres pour dire “Oh mon dieu il est sombre et mystérieux”
Bah tout ça, vous le mettez à la poubelle.
hop, va rejoindre la bouche à Pinkie.
Je m’explique.
Un méchant doit par définition être puissant, puisque votre héros ou héroïne ne doit pas le dégommer en un coup. Le méchant doit surclasser le gentil dès le départ, et pousser notre protagoniste à aller dans ses ultimes ressources pour le vaincre.
Eux, c’est des figurants, pas des méchants.
Ensuite, la motivation. Un méchant n’est pas méchant juste pour être méchant, il doit avoir une raison. Prenons la duchesse Ira. Elle veut être sur le trône pour que sa race soit à une place supérieure dans la société, ce qui est un objectif tout à fait compréhensible. Ce qui la rend “méchante” c’est qu’elle est impitoyable, et qu’elle n’hésite pas à tuer pour atteindre ses objectifs, mais nous y reviendrons plus tard.
On est donc au point numéro deux: Le principe du Protagoniste et de l’Antagoniste.
Nous allons reprendre l’exemple de la duchesse Ira et de Celestia
La protagoniste (notre gentille) est une noble qui n’a pas de Cutie Mark. Elle est appelée à devenir une princesse et une future reine à cause de la mort d’un prince, sans laquelle elle n’aurait eu presque aucune chance.
L’antagoniste, quant à elle, est une noble qui n’a pas de Cutie Mark. Elle est appelée à peut être devenir une reine à cause de la mort d’un prince, sans laquelle elle n’aurait eu presque aucune chance.
J’aurais limite pu faire du copier coller, mais les faits sont là. Le principe du protagoniste et de l’antagoniste et que sans l’un, l’autre n’existe plus, et qu’ils sont semblables.
Bon, je sais que la duchesse meurt vers la moitié de la fic et que Celestia est toujours là pour en parler, mais c’est parce-que notre ami Discord, après avoir vaincu l’antagoniste, en est devenu un.
Un meilleur exemple?
Une des autres caractéristiques de méchants nous amène au point numéro trois.
Les méchants, ils font quoi de leur temps libre?
C’est ce que, petits, nous nous sommes tous demandés. Eh bien, la réponse est simple.
Un méchant n’a pas de temps libre car être un antagoniste, eh bien c’est un job à plein temps. Il travaille toute sa vie à pourrire la vie au gentil et à essayer d’atteindre son objectif, ce qui le rend généralement furax quand un de ses plans se fait démonter.
Le point quatre, et pas des moindres, consiste en une seule chose.
Le méchant est un salaud.
C’est un connard sans coeur, capable de faire les sales coups les plus tordus juste pour gagner, ce qui peux aller d’une simple lettre pour faire rompre un couple à brûler un village entier et tuer ses habitants en passant par la prise d’otage. Il est prêt à tout, et c’est ce qui fait sa force. Là où le gentil suit un code d’honneur, il est sympa, il évite de tuer les autres. Le méchant, lui, il en a rien à faire, tout ce qu’il veut c’est atteindre son objectif et par tout les moyens.
Ce qui nous amène au point cinq: La motivation
Un méchant, il l’est pas juste pour le fun. Ceux qui se délectent des cris de douleur ne sont généralement pas les méchants “principaux” mais plus des bras droits ou des hommes/poney de main. Le méchant, le vrai, il a un objectif et des raisons pour l’atteindre. Par exemple, Chrysalis veut envahir Canterlot non pas pour en devenir la seule dirigeante, mais bel et bien pour nourrir ses sujets. Discord fait ça pour s’amuser ou, comme dans Brasier Année Zero, pour provoquer assez de chaos pour remonter le temps. Le méchant qui échoue, c’est celui qui n’a pas d’objectif, comme Sombra. Ses motivations sont souvent provoquées par un évènement de son passé.
Ce qui nous amène à notre point six, l’histoire.
Un méchant a une histoire, généralement triste, pour expliquer le pourquoi du comment il devient méchant.
Un jour j’ai mangé des chocapics, puis je suis devenu méchant.
Vous l’aurez compris, un méchant ne se réveille pas un jour en se disant “Oh, tiens, je vais détruire le monde et devenir un enfoiré de première, ouais, ça peux être bien.” Vote méchant a des motivations, et même si elles ne sont pas toujours claires, elles existent.
Le point sept: la supériorité.
Un méchant est supérieur au gentil, du moins au début. Le premier affrontement avec votre méchant doit montrer à quel point il est puissant et fourbe. De plus, il doit être intelligent et avoir un plan pour se protéger ou atteindre son objectif, et il est infaillible. Le seul truc possible est le grain de sable, le protagoniste, qui vient faire son travail et avoir des réactions totalement illogiques ou faire des choses absolument pas prévues. De plus, le méchant ne meurt pas. Si si, un bon méchant, même si il meurt, il sait se sauvegarder et survivre. De plus, il doit surgir là où on ne l’attends pas. D'ailleurs, généralement, le lecteur sait qui est le méchant et il attends avec impatience que le gentille s’en rende compte.
Le point huit et le point final: l’originalité.
Des méchants, il en existe pleins et de tout les types. Le seigneur noire, le savant fou, le politicien, etc. Il y en a à toute les sauces, et on doit toujours plus ou moins rentrer dans un type. Ce qui fait qu’un méchant marche, c’est qu’il a un truc en plus.
Il serait pas asthmatique, il serait un seigneur noir comme les autres
Le mot de la fin.
Un bon méchant, il est apprécié autant qu’il est haïs, et un il peut parfois rattraper un héros un peux lourd ou mal fait. Le vrais méchant, le bon méchant, c’est quand le lecteur peux, comme le héros, s’identifier à lui.
Le chapitre 4, l'épilogue et la fin alternative, seront publiés tout en même temps fin décembre ou début janvier max, car ils sont liés et on ne peut pas les publier séparément, (de plus l'épilogue est le plus long de la fiction) c'est pourquoi l'attente est longue.
À très bientôt pour la fin de Hard Reset. ;)
PS: Le délai de publication de chapitres de nos prochaines trad sera beaucoup moins long que Hard Reset.
Les créations et histoires appartiennent à leurs auteurs respectifs, toute reproduction et/ou diffusion sans l'accord explicite de MLPFictions ou de l'auteur est interdite. Ce site n'est ni affilié à Hasbro ni à ses marques déposées. Les images sont la propriété exclusive d'Hasbro "©2017 Hasbro. Tous droits réservés." ©2017 MLPFictions, version 1.2.7. Création et code par Shining Paradox, maintien par Sevenn.