Il est, à l’est du monde connu, de ce que les trois tribus, aujourd’hui rassemblées, nomment Equestria, une île d’une taille conséquente et qui, dans sa malheureuse histoire, a subit toutes les vexations que peuvent entraîner toutes les plus basses trahisons comme les coups les plus hardis.
Cette histoire présente certains des vaillants exploits qui s’y déroulèrent, et quelques-unes des tragédies qui marquèrent les landes de ce pays, aussi dur qu’hospitalier pour qui sait reconnaître du charme à la brume et de la beauté pure à la sauvagerie. Trois sont les cycles qui composent cette épopée, écrite par l’acier et le sang avant d’être encre sur le papier, quoique la destinée ait à l’avance tracé les caractères de la violence avant qu’ils ne s’abattent sur les nobles personnes que nous allons décrire. Cette histoire est celle du peuple des cerfs, grands dans la guerre comme au festin, et braves dans toutes leurs audacieuses entreprises
(Attention, fiction non-canon)
Un grand merci à Brocco pour son effort de relecture et aussi à Fullmoon Dagger pour son fantastique travail sur la couv' et la bannière.
Afficher / Masquer les chapitres (8)
Télécharger l'histoire au format :
epub (livre électronique).
Note: L'histoire est toujours en cours d'écriture.
Pour donner votre avis, connectez-vous ou inscrivez-vous.
Et c’est d’ailleurs pour cette raison que je souhaiterais par ce commentaire prévenir les éventuels lecteurs qui se tâteraient à la lire, ou bien à ceux qui ont laissé tomber après le premier chapitre : n’hésitez pas à lui donner une seconde chance.
Sans doute par excès d’optimisme, Craïnn a publié son premier chapitre sans aucune relecture et comme les commentaires en dessous l’ont montré, ce n’était pas une bonne idée. Alors oui, cette partie est très lourde, très pesante, c’est un fait. Sauf que l’auteur a réellement pris en compte ses critiques et s’est démené pour améliorer son écriture, avec succès ! Forcément, il reste toujours des améliorations à apporter mais à l’heure où j’écris, il n’est pas difficile de voir la progression constante entre les trois premiers chapitres (les seuls publiés à l’heure où j’écris ces lignes).
A ceux qui hésiteraient, je vous les dit : soyez curieux, soyez courageux et soyez soyeux, voire serrez les dents sur le premier chapitre. Ça vaut le coup, parole de Brocco.
La sois disant "lourdeur" du texte est totalement justifiée par le langage soutenu, c'est un choix que tu as fait et j'espère que tu l'assumeras jusqu'au bout. J'ai bien aimé lire les petits détails de la vie passée de Gwydion qui sont très drôles par rapport au personnage, je ne m'y attendais pas. Dagda est bien marrant aussi, ces petits brins d'humour s'imbriquent à la perfection et rendent le texte d'autant plus agréable à lire.
Pour ce qui est de la suite, c'est vrai que j'ai hâte de voir le rapport que tu feras avec MLP, et sinon, tu sais quoi ? J'ai A-DO-RÉ !
Bref, en tant que lecteur lambda, j’avoue que j'ai pris pas mal de plaisir à découvrir le peuple des cerfs, et comme déjà dit, c'est très complet et historique, mais pas aussi lourd et incompréhensible que je m'y attendais (et à part "coreligionnaire", je pense connaitre tout les mots utilisé, ou au moins les avoir compris). Même si je reconnais que par moment, la lecture en diagonal pointait, la faute au style donc, qui fait légèrement décrocher par moment.
De mon point de vue, si ça ne s'alourdie pas plus que ça, ça reste tout à fait abordable.
Je n’émettrai aucune critique sur la myologie en elle-même, n'étant pas féru sur le sujet, mais appréciant quand même d'en apprendre.
personnellement, j'ai hâte d'en lire plus.
Alors je t'arrête tout de suite, la lourdeur de ton style est bien exagérée. J'ai moi-même un style pas léger du tout, donc ça me connaît. Il y a beaucoup de phrases chez toi qui partent dans plusieurs directions et s'allongent inutilement, ce qui fait qu'on se perd en plein milieu. Il y en a même une qui fait huit lignes.
Comme je te le dis, ça part dans tous les sens : une phrase riche en compléments va certes être lourde, mais il faut qu'elle aille droit au but.
Et maintenant je tiens à te rappeler une chose essentielle : l'exposition n'est jamais obligatoire et toujours ennuyeuse à un certain degré. On peut très bien faire une fiction sans exposition aucune. Il y en a avec lesquelles ça marche mieux de connaître un minimum les règles, mais c'est toujours dans l'optique de comprendre la situation.
Là, la situation est simple : les cerfs cherchent une nouvelle terre. J'ai pas vu si tu avais expliqué pourquoi d'ailleurs, mais bon. Les cerfs veulent un nouveau territoire. Et ça suffit comme exposition, on n'a pas besoin de savoir comment Nuada est devenu roi et qui sont exactement Dagda et Gwyldion. Si on connaît la légende des Tuathas on le sait déjà, et de toute façon ça ne sert pas le récit.
En bref, l'exposition doit servir le récit et se faire aussi concise que possible. Là, tout le chapitre tient de l'exposition, et je te jure que ça devient très vite frustrant de devoir subir un cours d'histoire des cerfs alors qu'on a visiblement un instant épique qui nous tend les bras. On n'a vraiment pas besoin de savoir d'où viennent les cerfs et tout, tu es sensé nous le faire découvrir en montrant des scènes de leur quotidien, quand à leur avenir, tu es sensé le raconter. Et le passé étant passé, à moins que ça n'aie un rapport direct avec la scène, dans le genre un souvenir d'une bataille ou une vieille rancoeur, c'est inutile.
Je ne te demande pas de changer totalement de style, juste de faire attention et de te relire avec un oeil critique. Vérifie si les phrases te semblent compréhensibles et lisibles, si le texte ne part pas un peu trop dans un sens et qu'il faut ensuite le ramener sur le bon chemin, ce genre de choses.
Parce que j'ai envie de te lire, j'ai envie de savoir comment tu gères un truc que je n'ai pas osé utilisé. Mais là, c'est très très dur.
Je vais quand même suivre cette affaire, mais je suis navré, elle ne mérite pas un "à lire". Mais pas un "à passer" non plus, d'ailleurs.
En ce qui concerne le développement des personnages, moi-même je ne fais que très peu d'illusions : c'est des aspects épiques et historiques que je recherche ici (non, ce n'est pas une excuse pour justifier une soit-disant originalité dont ce texte n'est pas emprunt.). L'aspect historique est sans doute dû à une récente lecture d'Ivanhoé de Walter Scott. Et c'est sans honte ni regret que j'annonce que c'est bien de lui que ce style, qui peut sembler vague et lourd, s'inspire (j'aime la lourdeur, j'ai un problème). Dans une telle visée, je ne peux qu’interpréter les personnages et leurs personnalités. Cela ramène également à ce problème de l'exposition intempestive, qui est normal dans une telle visée. Je place un peuple qu'on ne connait pas, dans un lieu que l'on ne connait que de par le titre, dans un contexte temporel obscur. Même si ce déluge d'information peut être ( et surtout est) désagréable, il est nécessaire car il place un maintenant qui donne un repère auquel on pourra se référer pour parler des anecdotes qui concernent le passé de certains personnages et surtout l'avenir des cerfs.
Bref, tout cela n'est pas très glorieux ( sans gloire, ça part bien pour une épopée...), mais j'espère pouvoir tenter de mieux répondre aux attentes des lecteurs qui prendront la peine de me lire, même si cela me semble d'une difficulté infernale ( changer de style me semble aussi impossible que de changer de peau...). En tout cas je te remercie vivement pour ta lecture, tes précieux conseils, et bien sur le temps pris à déposer ce commentaire.
M'enfin, on est devant un peuple qui m'a l'air bien construit, mais j'aimerais surtout savoir si tu finis par te détacher ou non de la légende originelle pour donner un peu de profondeur à cette bande de cerfs-elfes. Ayant moi-même adapté un mythe réel dans l'univers de MLP (des loups vikings avec également reprise des noms de leurs dieux), je ne peux qu'être intéressé quand il s'agit d'apporter de la diversité à cet univers.
Mais bon, c'est un premier chapitre donc je comprends très bien le besoin d'exposition que tu as, de présenter un peu le peuple et de dire ce qu'ils font sur la mer, mais j'espère que le lien avec MLP se fera vite.
Concernant un aspect beaucoup plus terre-à-terre, j'ai besoin de te parler de ton style : allège-le. Il y a des phrases qui sont extrêmement longues et qui ne nous laissent pas reprendre notre souffle. Tu emploies parfois des mots que je ne connais même pas, alors qu'un synonyme plus usuel peut être utilisé (je pense à "coreligionnaire", alors que "congénère" est plus clair et plus simple).
Ton style est de manière générale extrêmement lourd, et d'autant plus difficile à apprécier. J'ai très vite commencé à lire en diagonale, parce qu'on peut vraiment se le permettre.
Autre problème que j'ai rapidement relevé, c'est ta tendance à un peu trop mettre l'accent sur la majesté et les autres qualités des cerfs. Ca, ce n'est pas à toi de le dire, mais aux lecteurs de le deviner, ou alors à d'autres personnages d'espèces différentes de l'illustrer. En tant que narrateur, tu n'as que deux choix : être impartial et rapporter les faits, ou te coller à un personnage en particulier. Après, si tu penses que Nuada est imbu de lui-même et de son peuple, je n'ai aucun souci, mais ça en fait un personnage franchement désagréable.
Ensuite, je trouve qu'on a beaucoup trop de détails sur le peuple cerf, au final. Exposition, exposition, exposition... On n'a que de ça. Je ne sais pas si tout se retrouve plus tard dans le texte, mais tu as moyen de largement réduire tout ça. Il nous suffit de savoir qu'il s'agit d'un peuple en exode. On est dans le cadre d'une fiction, dans quelque chose de très romancé, tu ne peux pas décemment nous faire de l'histoire. Ce n'est pas ce qui nous intéresse ici, on veut voir des personnages évoluer, et de temps en temps en apprendre un peu plus sur leur monde, mais à petites doses, quand c'est nécessaire. Là, tu en dis plus sur les cerfs en un chapitre que ce que je comptais dire sur mes loups en une trentaine de chapitres.
Bref, ce n'est pas spécialement un mauvais texte, parce qu'il y a de la recherche qui a l'air d'être faite. J'espère juste que la suite va révéler l'originalité de tes cerfs et que ton style va "se calmer" un petit peu.