Uranie

Merci une nouvelle fois ! Le Flaubert à qui je voulais faire un clin d'œil ici n'est pas celui de l'Éducation sentimentale, mais celui de Salammbô, de ses invocations à Tanit et de ses sacrifices à Moloch. J'espère que la description du rêve, qui emprunte également à un classique de la science-fiction, ne paraît pas trop artificielle et s'insère naturellement dans le cours du récit. Dans le prochain chapitre, c'est le grand saut !

J'ai eu de la chance en allant sur le site deux minutes à peine après parution du chapitre 4. A nouveau, on a droit à un chapitre intéressant oscillant entre anecdote mâtinée d'une réfléxion judicieuse sur un élément du show et progression dans les mystères d'Uranie, qui deviennent de plus en plus inquiétants. Bon, après je t'avouerai que je n'ai pas saisi tout le sens des phrases latines, vu que ça fait bien 2-3 ans que je n'ai plus fait de latin, et qu'au sujet de ton exercice de style, je n'ai que peu d'expérience sur Flaubert (même si je suis en train de lire "l'Education sentimentale" en ce moment), aussi c'est un peu dur pour moi de le reconnaître. Dans tous les cas, c'était un bon chapitre et j'attends tranquillement la suite =)

La suite est plus longue que prévue à rédiger. L'exercice littéraire dans lequel je me suis jeté se révèle plus ardu que je ne le pensais. Mais ça arrive !

Oui, exact. Même si, pour ma part, je préfère le Maupassant des nouvelles et des contes (Contes de la Bécasse, par exemple). Tiens, j'ai quelques minutes, je vais poursuivre le chapitre 4… :)

Pas forcément "Le Horla" pour Maupassant, j'aime aussi ses romans (si j'ai bonne mémoire, il en a écrit six, et aucun ne verse dans le fantastique) comme "Une Vie" ou "Bel-Ami"=)

Ah, oui, « At the mountains of madness ». Euh, dois-je l'avouer ? C'est une des rares que je n’aie pas lue. J’aime bien le fantastique, mais celui de Lovecraft ne m’a jamais vraiment captivé (c’est sans doute pour cela que je préfère ses récits « merveilleux »). Je raffole des récits où la tension psychologique est palpable, par exemple « Shining » de Stephen King. Pas de monstres, pas de divinités impies, mais une atmosphère pesante et suffocante, à la frontière floue du réel et de la folie.

Maupassant, celui du Horla, j’imagine. On est pas loin de « Shining », d’ailleurs, dans cette nouvelle.

Il n’y a pas besoin d’être prolifique pour être excellent ou connu ; je tendrais presque à dire le contraire, tellement les écrivains contemporains qui, par contrat, sont obligés de rendre un manuscript tous les ans, finissent par pondre des navets. On sent très bien que leurs premiers ouvrages sont inspirés et travaillés, puis que l'on sombre ensuite dans le commercial (par paresse ou par obligation). L'inspiration ne se commande pas !

En fait, je pensais surtout à une oeuvre comme "At the fountains of madness", vu qu'on y retrouve ce côté expédition en territoire inexploré avec le vocabulaire scientifique approprié, associé à des découvertes bouleversant totalement ce qui était considéré comme acquis. Après, au niveau de l'écriture même, on sent quand même que tu as ton propre style, et pour l'instant les découvertes de l'équipe de Darkwing renversent les choses si on reste dans l'optique "les poneys sont innocents et gentils" ^^ Après, au niveau de Lovecraft, je n'ai pas eu l'opportunité de lire beaucoup de ses oeuvres (dont les deux que tu as cité), du coup en termes de préférences personnelles, j'opterais pour le moment pour "The Thing on the Doorstep", qui s'insère vraiment bien dans les codes du fantastique, tout en ayant vraiment le style de cet auteur.

Je suis curieux de voir en tout cas comment va se manifester ton inspiration Flaubertienne, surtout que ce n'est pas un de mes auteurs français favoris (J'ai une préférence affichée pour Maupassant ^^').

Et c'est à mon tour de me sentir très flatté d'être considéré comme un auteur connu, d'autant plusqu'il n'y a vraiment qu'une seule fic dont je suis vraiment fier et que je ne suis pas très prolifique en ce moment, même si je suis actuellement sur un one-shot qui devrait être assez conséquent (presque 6000 mots et je n'en suis pas tout à fait à la moitié de ce que je veux raconter ) =)

C'est très (même trop) flatteur de comparer ce chapitre à Lovecraft. Si influence il y a, elle doit être subliminale – encore que, je l’avoue, quand j'ai écrit cette partie, je finissais de relire « The Dreamquest of Unknown Kadath ». Contrairement à beaucoup, notamment la majorité des critiques, qui considèrent cette période de Lovecraft comme immature, voire puérile, cette longue nouvelle est ma préférée dans tous les écrits du maître, avec « The Case of Charles Dexter Ward ». Non seulement pour le foisonnement des personnages et des créatures que l’on y trouve, mais aussi pour le style, cette prose ample, fouillée, parfois presque ampoulée, qui n'est pas sans rappeler Proust, mais en anglais. C’est un délice dans lequel je me replonge régulièrement. Les Américains, encore plus que les Anglais, n’apprécient guère, eux pour qui les phrases doivent toujours être concises, voire rabotées.

Pour le prochain chapitre, j’envisage de m’inspirer d’un écrivain bien de chez nous : Gustave Flaubert. Je n’en dirai pas plus !

Merci encore de tous ces commentaires élogieux. J'y suis vraiment très sensible, surtout venant d'un auteur aussi connu que toi !

Et voilà troisième chapitre lu =) Et force est de constater que le ton s'est davantage assombri tout le long au fil des découvertes et qu'on semble plonger dans une atmosphère fantastique telle qu'on la définit normalement, il m'est même arrivé de penser un peu à certains textes de Lovecraft par endroits du chapitre ^^ Bon, il ne reste plus qu'à prendre mon mal en patience pour lire la suite :3

Je pourrais remplacer Caroline par « Petite plume » par exemple, mais Dark Wing est déjà dans le même ordre d’idées… Je suis preneur de toute suggestion. Ceci dit, je ne trouve pas que « Caroline » sonne moins Poney que les autres noms simples (Rarity, Scootaloo, Lyra, Octavia, Luna, etc.) – effectivement, il se trouve juste que celui-ci coïncide avec un prénom classique…

Pour Urania, eh bien, le mieux est que je me taise, ou que je fasse une réponse à la normande : « P’têt bien qu’oui, p’têt bien qu’non » ^)