Salut a tous!
Cet article concerne une fic qui verra bientôt le jour....
Aussi j'ai besoin que vous m'aidiez une fois de plus
Il faut que vous me fassiez des duos de votre choix parmi les personnages que je vais présenter ci-dessous.
Pinkie, Rd, Derpy, Vinyl, Octavia, Twilight (et Spike) , Applejack, Scootaloo, Rarity, Chrysalis
reine des coeurs, reine Grimhilde, reine Narissa, Mme.Medusa, Lady Tremaine, Zira, Maléfique, Mme. Mim, Cruella, Yzma
En effet, la deuxième liste concerne des méchantes disney (il n'y a pas tous les duos car j'en ai déjà fait!)
Dans vos commentaires, mettez moi les 10 duos que vous voulez et pas une seul!
Bien entendu, je mettrais les noms de ceux qui ont participé et dont le choix m'a plu
Merci et à plus!
PS: Désolé mais je me brosse toujours les dents
Hi'.
Cela fait un moment déjà que je déroge à une règle pourtant fondamentale dans la critique d'un texte : ne pas juger le fond. Le principe est simple, "toutes les histoires sont bonnes" et si vous voulez raconter l'histoire d'Éolienne l'alicorne cochon-zèbre venue de l'interdimension Terra... ça peut être une histoire énorme !
Maintenant, faire la différence entre "fond" et "forme" n'est pas évident. Intuitivement, quand on juge un personnage l'auteur est en droit de se dire "mince, mais le perso' fait partie de mon histoire !" Inversement, quand quelqu'un te dit que dans ta phrase il y a beaucoup de /r/ tu te dis "euh ouais okay si ça te chante". Ça change rien à la chevrotine que se mange AJ.
Mon point de vue de littéraire est que la "forme" doit de toute manière "être adaptée au fond", donc séparer l'un et l'autre n'a pas beaucoup de sens. Juger le fond tout seul est stupide, et juger la forme pour elle-même est... tout autant dépourvu de sens.
Vous voulez savoir pourquoi ?
1Mimer les sons
Quand j'étais à l'école et que je commençais enfin à m'intéresser à la manière de comment qu'on fait des textes, la poésie faisait partie des trucs les plus incompréhensibles de l'univers. Il fallait que ça fasse "super compliqué" pour être bien, mais quand toi tu faisais super compliqué c'était nul. Logique.
Et là un jour le prof' s'est installé devant la classe et a accepté de nous dévoiler les arcanes des sons. En gros il nous a dit "le 's' permet de mimer le sifflement du serpent" et donc quand il y a plein de "s" c'est qu'il y a un serpent qui siffle.
...
Ta mère l'alicorne.
Sérieux ?! Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse avec ça ! Mais oui, ma première approche des sons dans les textes était "mimétique" : il y a un bruit dans la réalité que tu vas tenter de reproduire dans ton texte. Par exemple dans "métal contre métal" on va essayer de mimer... ben le bruit du métal... contre le métal... ouais. Quand on tire des lasers on dira que les lasers "fusent" parce que /f/ et /z/ ça donne "fzzzzz" et ça fait très laser. Je ne plaisante pas ! Tu veux un un feu qui ronfle ?
1) La braise à chaud chargeait l'air de cendre rêche.
Ça veut dire quoi "rêche" ? J'en sais rien ! Je peux juste affirmer avec 67% de certitude que ce mot n'a rien à faire là. On l'a juste ajouté pour ses /r/ et ses /ch/ parce que "rrrrsssshhhh". C'est pas une blague c'est scolaire.
Alors sur le papier "mimer les sons" c'est bien mais dans la pratique ça marche moyen, le lecteur passe en général complètement à côté -- n'essayez pas de lui faire deviner un son par ce biais il y arrivera pas -- et ça vous pousse à utiliser des mots qui peuvent n'avoir rien à faire là. Alors okay "cendre rêche" c'est pas trop grave, mais c'est comme une faute d'orthographe, pour ceux qui la remarquent bah c'est un peu ridicule. D'autant qu'ici on aurait pu dire "cendre âcre". Ce qui nous amène à un second risque : "en faire trop". Vous savez le nombre de fois qu'il faut répéter un son pour que le lecteur le retienne ? Vous imaginez si on fait ça partout ?
Mon conseil : c'est bien d'expérimenter mais à terme, mieux vaut privilégier "le mot juste". Mais expérimenter c'est bien.
2Des rimes en prose
Bon, "mimer les sons" c'est bien gentil mais ça ne nous mène pas très loin. Qu'est-ce que l'école nous a dit d'autre à propos des sons ? Je veux dire, à part la poésie ? Ouais, les histoires de rimes et tout ça ?
Bon vu que tous les poètes sont en train de faire de grands gestes avec les bras on va quand même parler des rimes. Pourquoi ? Parce qu'avoir deux fois le même son en fin de de vers c'est bien gentil mais ça sert à rien. Ce qu'on veut c'est que ce lien formel, ce rapport de son, soit suivi d'un lien sur le fond, un rapport de sens. On ne fait pas rimer "rose" et "arthrose" à moins d'avoir un point de vue super négatif sur les plantes.
Donc pour ceux qui ont lu/fait de la poésie, vous savez le plus grand crime : faire la rime pour la rime.
Fort heureusement la "prose", aka le texte "normal" de tout les jours de comment que les gens y parlent, ce texte-là n'a pas de rimes. Sauf que c'est dans le sous-titre, on va proposer le contraire. Et si on appliquait les rimes à nos textes pas-trop-poétiques ? Oui oui, des procédés poétiques dans l'histoire de Kiwi l'héroïne zèbre amnésique et orpheline. Tombée des étoiles. Et semi-démon- bref ! Prenons un passage au hasard.
2) Kiwi regarda les étoiles. Elles brillaient de mille feux. Peut-être que la nuit n'était pas si effrayante après tout, et sur cette pensée notre héroïne alla trotter dans les champs.
Et maintenant, essayons de faire rimer.
2a) Kiwi regarda les mille feux des étoiles, et leur lueurs la rendirent confiante. Peut-être qu'après tout la nuit n'était pas si redoutable, se dit-elle avant de gagner les champs.
Okay ça rime pas mais on est en prose, on n'est pas à ça près : "étoiles / redoutables" ont des sons qui se ressemblent et là, plusieurs observations. Déjà, la rime est pertinente en ce que Kiwi juge la menace de la nuit aux étoiles, donc oui les étoiles sont liées à ce qu'elle redoute. Ensuite, même si on a réorganisé les phrases, ça reste du langage "naturel", loin du "super compliqué" qu'on ne devrait jamais faire en poésie mais que par préjugé on s'attend à trouver là-bas.
Ce qui nous amène à la plus importante de toutes les observations : les mots censés rimer se trouvent au même endroit. Plus ou moins "en fin de phrase". Et ça, vous allez voir, c'est la clé de tout.
3Lier les mots entre eux
Mais avant d'en venir à la clé de tout, intéressons-nous (tavu) à une/deux notions de littérature à propos des sons. Je veux parler du "consonantisme" et de "l'allitération". Ce qui se résume à "une suite de sons qui se ressemblent".
Je m'explique.
Jusqu'à présent on a vu que les sons pouvaient servir à "mimer un son réel" et on a vu qu'avec les sons on pouvait faire des rimes pour lier deux mots, en supposant qu'il y a un sens à le faire. La littérature, elle, donne un outil plus vaste : une simple suite de sons, consonnes ou voyelles, qui parce qu'on le retrouve souvent en peu de temps devient remarquable. Notre feu qui ronfle est un exemple mais sinon...
3) Toute les tentations de la terre n'étaient rien sans cet étalon spartiate.
Alors ? Quel est le son qui revient le plus souvent ? Okay et maintenant question subsidiaire, il sert à quoi ? Si vous cherchez un son réel qu'il mimerait, euh... moi perso' je ne vois pas.
On dira souvent que cette suite de sons ne cherche plus, alors, à mimer un son réel, mais plutôt un état d'esprit. Là, par exemple... euh... euh... Euh c'est une consonne "sourde" et plutôt "agressive" donc on peut spéculer que c'est pour mimer le... conflit ? L'émotion irrationnelle ? Non okay soyons sérieux, j'ai juste commencé par "toutes" et comme il y avait /t/ dedans j'ai aligné une phrase avec plein de /t/, c'est tout.
Cela dit, ces suites de sons ont un rôle beaucoup plus simple : découper le texte.
À partir de là je vous préviens on va devoir jouer aux grammairiens en herbes mais oui, la logique des sons suit celle du découpage du texte. Par exemple :
4) Si la tentation était grande, l'attente l'était encore plus.
Où sont les /t/ ? Bon on a les "était" qui sont des verbes, woohoo, mais sinon ? "Tentation" et "attente" sont des substantifs, des noms communs. Plus important ? Ce sont des sujets. Et juste question de bien attirer l'attention dessus, regardez les voyelles : /en/-/a/ pour le premier, /a/-/en/ pour le second, c'est comme si on avait passé ces deux mots au stabylo. Là le texte vous hurle de porter votre attention sur ces deux mots.
D'ailleurs cette structure /en/-/a/ puis /a/-/en/ vous la reconnaissez ? Okay les poètes, donnez la réponse, c'est la structure ABBA, yup ! Encore une technique de versification applicable à nos textes communs.
Et allons plus loin.
Si on peut lier les mots entre eux, pourquoi ne pourrait-on pas faire l'inverse ? Bien séparer deux mots ou groupes de mots, créer une frontière de sons pour bien dire que c'est plus du tout la même chose ?
5) La porte à peine refermée sa peine s'envola et la jeune jument alla se joindre aux nuages.
Qu'est-ce qui se passe ? Au début on a des /p/, (porte, peine puis encore peine) et soudain, paf... plus rien. Plus un seul "p". Exemple un peu extrême mais oui, ce son est clairement concentré au départ. Et ensuite ? On a du /l/, on a du /j/... deux sons qui n'apparaissaient pas avant. On voit même où a lieu la transition : "sa peine s'envola".
Et là j'ai besoin que vous prêtiez bien attention à ce qui se passe : "la porte à peine refermée" est un groupe, "sa peine s'envola" un second groupe et "la jument alla..." un troisième. Premier groupe ? /p/. Second groupe ? Transition. Troisième groupe ? /l/-/j/. Oui, les sons ont été répartis selon les groupes dans la phrase, selon le découpage. Et au passage les sons correspondent à ce qui se passe : premier groupe on est encore dans la douleur, second groupe on dit littéralement qu'on passe à autre chose et troisième groupe on est en mode ranaf'.
Donc la clé elle est là depuis le départ.
4La grammaire des sons
Je ne vais pas jouer mon linguiste ici pour vous expliquer à quel point la grammaire qu'on apprend à l'école est foireuse. la plupart d'entre vous avez dû vous en apercevoir par vous-mêmes de toute manière. À défaut de mieux, on en restera à la notion intuitive de "groupes de mots" et on ne cherchera pas à expliquer pourquoi ces mots vont ensemble. Observons juste que :
6) Lorsque la superbe jument blanche entra dans la pièce emplie de poneys, tous se retournèrent et ceux qui ne bavaient pas, extasiés quand même, en oublièrent les tables couvertes de mets.
Là on a une phrase, il faut la découper. Alors...
6a) lorsque [ la superbe jument blanche entra dans la pièce emplie de poneys ] [ tous se retournèrent ] et [ ceux qui ne bavaient pas en oublièrent les tables couvertes de mets ] [ extasiés quand même ]
On a un premier découpage en ce qu'on appellerait intuitivement des "phrases". Notons surtout le "extasiés quand même" qui est mis de côté parce que oui, c'est en fait une phrase en soi : "ceux qui ne bavaient pas étaient extasiés quand même".
Maintenant est-ce que ce premier découpage suffit ? Non.
6b) lorsque [ (la superbe jument blanche) (entra dans la pièce (emplie de poneys) ) ] [ (tous) (se retournèrent) ] et [ (ceux (qui ne bavaient pas) ) (en oublièrent les tables (couvertes de mets) ) ] [ (extasiés quand même) ]
Je ne peux pas promettre que ce soit le bon découpage mais yup, là on commence à avoir un découpage un tant soit peu plus précis et exploitable, en "groupes de mots" du type "sujet" et "verbe/complément".
Maintenant qu'on connaît le découpage, on veut pouvoir l'exploiter. En d'autres termes, savoir où mettre les sons. Alors commençons par poser la question la plus bête : qu'est-ce qu'on veut mettre en avant ? Qu'est-ce qu'on veut stabylobosser dans notre longue phrase, là ? Suivant la réponse, on ne placera pas du tout les sons au même endroit.
Déjà, observons ce que j'ai fait sans même y réfléchir.
6c) "entra dans la pièce emplie de poneys"
Vous ne remarquez rien ? Yup, trois /p/ (pièce / emplie / poneys). Vous allez me dire que c'est normal, c'est la langue qui veut ça, mais ça c'est une logique médiévale. Non non, avec l'habitude on sélectionne volontairement des sons proches dans le même groupe de mots. "Tous se retournèrent", deux /t/. Cela dit, pourquoi j'ai vraiment mis plein de /p/ dans (6c) ? Parce que... parce que regardez les parenthèses, il y a un complément à "pièce" et j'avais besoin de dire "non mais c'est pas la jument blanche qui est emplie de quoi que ce soit".
6d) "ceux qui ne bavaient pas... en oublièrent les tables"
Okay, comptez le nombre de /b/ dans toute la phrase. Il y en a cinq. Deux au départ, (superbe / blanche) et trois en (6d). Les /b/ du départ c'est la même logique qu'en (6c), privilégier les mêmes sons pour le même groupe. Mais ici, pourquoi ? Ce ne sont pas les mêmes groupes, non ?
Regardez le découpage. Il y a "extasiés quand même" qui s'invite au beau milieu, et j'ai besoin de dire au lecteur "okay, fin de la parenthèse, on reprend depuis là". Je mets donc un /b/ avant la parenthèse, et un /b/ après. Et vous me direz qu'il y a déjà les virgules mais c'est super facile de manquer une virgule à la lecture, mieux vaut être sûr.
Ce n'est pas fini :
6e) "superbe" "pièce", "poneys", "retournèrent", "et", "bavaient", "extasiés", "même", "oublièrent", "couvertes", "mets"
Je viens de vous lister tous les mots avec le son /e/, et ça en fait quand même un paquet. Alors okay, c'est un son assez fréquent en français mais avec une telle fréquence ? Non, même si c'est involontaire, y a quelque chose là. À titre de comparaison, le premier groupe c'est "la superbe jument blanche", le son /e/ n'apparaît qu'une fois.
Regardez les mots concernés : sur 11 mots, 5 sont des verbes. Okay, "extasiés" et "couvertes" sont des participes passés mais la logique est la même. En fait, ce sont toutes les terminaisons de verbes. Mais regardez aussi : les autres mots apparaissent à côté : "retournèrent et", "couvertes de mets" par exemple. La terminaison du verbe me pousse à répéter ce son. Parce que j'aurais pu faire autrement :
6f) "tous se retournèrent. Ceux qui ne bavaient pas, ravis pour autant, en oublièrent les tables avec leurs plats."
Ici, soudain, le /a/ est beaucoup plus fréquent, fin de la suprématie du /e/. Pourquoi j'ai préféré l'un à l'autre ? Aucune raison ! J'ai pris le premier son venu et je l'ai exploité sans même y réfléchir pour que la phrase se ressemble du début à la fin. On a l'impression d'entendre la même chose et donc, de parler de la même chose, ce qui est bien vu qu'on est toujours dans la même phrase. D'où, donc, ces rajouts un peu partout et ces choix de mots pour faire gonfler le nombre de /e/ que le lecteur rencontrera.
Enfin...
6g) "emplie de poneys... extasiés quand même..."
Pourquoi est-ce que j'isole ces deux passages ? Parce que si vous regardez où sont les virgules, il y a trois pauses successives : "emplie de poneys... qui ne bavaient pas... quand même..." et la fin avec "couverte de mets". Vous ne remarquez rien ? Non, vraiment ?
"Poneys / mets" riment.
Mais entre ce "poneys" et la fin de la phrase il y a quand même une sacrée flopée de mots, sans parler des pauses comme dit, et "ne bavaient pas" ça rime pas vraiment. Donc qu'est-ce que j'ai fait ? À la seconde pause, "ne bavaient pas", je me suis rendu compte que ça ne rimait pas et du coup j'ai créé encore une pause avec cette fois un mot à la sonorité proche, "quand même".
Le rapport entre des poneys, des mets et des memes ? Aucun. Ces rimes-là n'ont pas pour but de produire du sens mais de signaler au lecteur chaque "phrase" à l'intérieur de notre méga-phrase.
5tl;dr ?
Je sais que c'est assez technique mais reprenons.
Au départ, on utilisait des sons pour mimer les sons "réels", et on le faisait en mettant autant de fois un même son que possible à la suite.
Ensuite, on utilisait des sons pour lier des mots ensemble, comme des "rimes", et on voulait au contraire que leurs sons se distinguent de tout le reste.
Enfin, on a observé que les sons pouvaient servir à indiquer le découpage du texte : de façon générale, regrouper les mots entre eux ou au contraire séparer ces groupes le plus clairement possible.
On a donc découpé une phrase en "phrases" simples et dans ces phrases on a découpé des "groupes de mots". Puis je me suis amusé à analyser ce que j'avais fait sans même réfléchir.
Et là on a vu que :a) À l'intérieur d'un même groupe de mots, j'essaie d'utiliser toujours les mêmes sons ("pièce emplie de poneys" -> /p/)b) À la frontière entre deux groupes, j'essaie de répéter un même son pour la transition ("blanche entra" -> /en/)c) Je fais "rimer" des mots en fin de groupes, ou aux mêmes places (sujets, verbes...)
Bien sûr, c'est mieux s'il y a une motivation aux sons qu'on rencontre (/p/ pour la "peine", /j/-/l/ pour la légèreté, l'insouciance) mais, et c'est l'observation qui motive cet article, il me semble que les sons servent et peuvent servir surtout à découper le texte, à indiquer clairement au lecteur les différentes parties d'une phrase, les mots qui vont ensemble, les parenthèses, les changements de sujet et tout ce que la grammaire peut faire pour vous.
-- à noter que ce n'est qu'une observation, elle peut être fausse et tout ça... --
Je trouvais la réflexion intéressante. J'ai personnellement cette réaction très positive quand je vois qu'un texte prend la peine de travailler les "sons" et même si pour beaucoup ça peut encore paraître un luxe, un ornement, je vous invite encore à expérimenter, à y réfléchir et, fanficers,à vos plumes !
Ouep, c’est peut être un des seuls articles que je ferais, mais le sujet me tâte trop pour que je la laisse de coté. Et puis ce sujet n’est pas exempt de choses à dire.
Bon un dialogue, vous savez tous ce que c’est, sinon vous vous êtes juste trompé de site. Mais histoire d’être sûr, un dialogue, concrètement c’est ça :
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- Bonjour Fluttershy.
- Bonjour Twilight.
- Tu vas bien ?
- Oui, et toi ?
- Très bien, la journée est belle.
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Voilà un dialogue. Banal, voir inintéressant, mais un dialogue quand même. L’idée de base est de faire parler et interagir au moins deux personnages. Au moins deux parce que sinon c’est un monologue, dont l’utilisation est différente et moins fréquente.
Alors, pour la forme, je ne vais pas revenir sur certains points essentiels détaillés dans ces deux articles ici et là , je considérerais que la suite de cet article est lue en connaissance de ces bases.
Le but de cet article est un peu différent, car personnellement, ce qui me gêne souvent dans des dialogue que je juge insatisfaisant voir mauvais, ce n’est pas l’absence de guillemet, les tirets pas au bon endroit ou autre chose du même style. Non, ce qui me pose vraiment problème, c’est leur contenue. Alors oui, je crée ce sujet car j’ai assez souvent lut des fanfics composés de dialogues qui m’ont fait grincer des dents. Il y a pas mal de raison, rarement tous ensemble (heureusement, mes pauvres yeux sinon), mais on va se concentrer sur quelques unes.
Attention ! Cet article est en bonne partie subjectif, beaucoup d’avis sont basé sur mes ressentis, mes opinions. Pourtant, j’espère que mon avis pourra au moins faire réfléchir, voir donner d’autres avis qui pourrais changer les miens.
On va d’abord parler de la pertinence d’un dialogue.
Oui, ça reprend un peu un article de Vuld. Bon, honnêtement, ça ne me semble pas être le point le plus pénalisant, ce serait même le plus abstrait, notamment parce que la pertinence (ou l’intérêt dit de façon plus barbare) dépend de beaucoup de paramètres, que ce soit le texte qui l’habille ou le jugement du lecteur. Néanmoins, je vais pousser un exemple au ridicule pour que vous compreniez à quoi je veux en venir avec ce point.
La pertinence d’un dialogue, je le résumerai par cette question : qu’est ce qui peut justifier l’écriture d’un dialogue ?
Typiquement, mon petit dialogue plus haut fait partie de ceux qui ne font pas intervenir grand chose, il renseigne juste que Twilight dit bonjour à Fluttershy, et se demande mutuellement s’ils vont bien de la façon la plus basique possible, le tout avec un beau temps. Alors oui, prit comme ça, sans contexte, ça ne sert effectivement à rien. Seulement, même remis dans un contexte, genre Twilight qui va faire ses courses et croise la pégase, ben … honnêtement, ça reste du meublage, son intérêt dans la narration n’y est pas, il n’est pas pertinent. Et encore plus s’ils ne font que se croiser pour se séparer à la fin de ce dialogue. On pourrait ne pas le lire que l’histoire n’en serait pas chamboulée.
Qu’est ce qui pourrait arranger les choses ?
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- Bonjour Fluttershy.
- Bonjour Twilight. - Tu vas bien ? Ce n’est pas habituel de te voir en ville si tôt le matin
- Oui, mais aujourd’hui c’est la saison des amours, et je ne voudrais pas les déranger pendant leur parade de séduction, mais heureusement Rarity m’a proposé une séance au SPA avec elle. Et toi ?
- Je vais très bien, j’étais partie pour acheter de l’encre. C’est sur le chemin, je t’accompagne si tu veux ?
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Voilà, déjà on a du mieux. Là, concrètement, on a la raison du dialogue, à savoir Twilight qui s’étonne de voir Fluttershy dans la matinée, et celle-ci qui lui donne la raison, et en prime une petite perturbation dans le fil conducteur « Twilight va faire ses courses ». Sans ce détail, rien n’aurait pu sortir de ce dialogue, On l’aurait lu et c’est tout, on serait passé à autre chose. Il aurait alors suffit d’écrire qu’elles se croisaient et se saluaient dans la narration et basta, le résultat aurait été le même.
Et justement, cette narration, elle est où ? Car là, on a le dialogue seul. Hors un dialogue, c’est (presque) toujours précédé d’une narration pour l’amorcer. C’est de cette manière que l’on plante le décor, tout comme dans un théâtre. Et c’est grâce à ça que l’on évite des lourdeurs inutiles dans un dialogue, voir éviter carrément des dialogues. Car oui, vous l’aurez peut être compris, c’est les deux phrases de politesse qui me gêne. C’est commun de se dire bonjour, ça allonge inutilement le dialogue, et ça fait une répétition pas très belle à la lecture. On peut très largement s’en passer. Bon en fait non, ne nous en passons pas, ça éviterait de transformer nos ponettes en robot, replaçons les plutôt dans la narration.
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En profitant du ciel bleu, Twilight Sparkle passa par le centre de Ponyville, où elle vit son amie amoureuse des animaux qui semblait venir de son cottage. Elle vint alors la saluer pour ensuite prendre des nouvelles.
- Tu vas bien Fluttershy ? Ce n’est pas habituel de te voir en ville si tôt le matin.
- Oui, mais aujourd’hui c’est la saison des amours, et je ne voudrais pas les déranger pendant leur parade de séduction, mais heureusement Rarity m’a proposé une séance au SPA avec elle. Et toi ?
- Je vais très bien, j’étais partie pour acheter de l’encre. C’est sur le chemin, je t’accompagne si tu veux ?
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Bon, ce n’est pas de la grande littérature, mais avouez que c’est plus sympa à lire, ça dynamise le dialogue qui entre directement dans le vif du sujet.
C’est un exemple parmi tant d’autre, et c’est volontairement caricaturé pour vous faire comprendre le fond de l’idée. D’autres événements peuvent préférer un texte descriptif plutôt qu’un dialogue, par exemple lorsque deux personnages subissent une situation répétitif, un dialogue relatant leurs réactions finira pas devenir lassant. Alors qu’il suffirait simplement de décrire les changements entre les situations qui s’opèrent au fur et à mesure dans un paragraphe, en appuyant au passage sur le ressentit des personnages quand il change, chose plus difficile à rendre si on se contente de les faire parler.
Bien sur, un dialogue ne sert pas qu’à apporter des informations aux événements alentour, ce n’est d’ailleurs que leur rôle le moins courant. Bien plus souvent, on s’en servira pour montrer comment réagit un personnage quand il est confronté à un autre. Cela permet de mettre en avant les sentiments et relations que peut éprouver un personnage A envers un personnage B, et vice versa. Il se peut même que l’ont apprenne beaucoup de ces personnages alors qu’ils ne se disent pas grand-chose de très intéressant dans la forme. Est-ce que ça remet en cause ce que j’ai écrit jusque là ? Non, juste qu’il faut faire la différence entre les dialogues qui se contentent de parler, et ceux qui bougent.
Bref, il faut donner vie à un dialogue.
Oui, c’est peut être bête à dire, mais dans un dialogue, les personnages ne se contentent pas de parler, ils bougent, voient, sentent et ressentent comme tout être vivant. Ne prenez pas en compte ce fait et vous en ferez des robots. C’est à mon sens un des plus gros travaux à apporter à un dialogue.
Et c’est là qu’interviennent les propositions incises. Vous savez, ces petites phrases qui viennent s’incruster en plein dans les dialogues pour nous dirent la plupart du temps qui parle, de quelles manières ils le disent, et de nous renseigner sur plein d’autres détails qui, si vous suivez bien, rendent vivant les personnages.
Illustrons ça en reprenant notre petit texte
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En profitant du ciel bleu, Twilight Sparkle passa par le centre de Ponyville, où elle vit son amie amoureuse des animaux qui semblait venir de son cottage. Elle vint alors la saluer pour ensuite prendre des nouvelles.
- Tu vas bien Fluttershy ? Ce n’est pas habituel de te voir en ville si tôt le matin.
- Oui, mais aujourd’hui c’est la saison des amours, et je ne voudrais pas les déranger pendant leur parade de séduction, mais heureusement Rarity m’a proposé une séance au SPA avec elle. Et toi ?
- Je vais très bien, j’étais partie pour acheter de l’encre. C’est sur le chemin, je t’accompagne si tu veux ?
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Bon, là, pour être honnête, les propositions incises ne sont pas indispensables, on comprend qui parle, qui répond, et si le seul but de ce dialogue est de nous renseigner sur l’activité des ponettes, il le fait très bien.
Pourtant, on aimerait bien savoir ce que ça fait à Twilight de croiser Fluttershy, et inversement ce que ressent la pégase de raconter son histoire à son amie. C’est là que l’on découvre la magie des propositions incises.
(On va zapper la description et se concentrer sur le dialogue, vue que les propositions incises n’interviennent que là)
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- Tu vas bien Fluttershy ? Ce n’est pas habituel de te voir en ville si tôt le matin, demanda la licorne en levant un sourcil d’étonnement.
- Oui, mais aujourd’hui c’est la saison des amours, et je ne voudrais pas les déranger pendant leur parade de séduction, confessa Fluttershy avec un sourire timide caché par son sabot, mais heureusement Rarity m’a proposé une séance au SPA avec elle. Et toi ?
- Je vais très bien, assura Twilight d’un rire amusé, j’étais partie pour acheter de l’encre. C’est sur le chemin, je t’accompagne si tu veux ?
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Simple non ? Grace à nos petites propositions, on obtient une atmosphère enjouée, on voit clairement que ça surprend Twilight de voir son amie (même si sa question l’indiquait implicitement), et on constate que Fluttershy n’est totalement à l’aise avec le sujet (elle confesse, suggérant qu’elle ne le dit pas ouvertement), et l’insertion de petits détails comme le sabot sur la bouche et le rire pour animer les deux personnages, afin de ne pas avoir deux statues qui se parlent.
Le choix du verbe, la description d’un détail pour afficher le sentiment d’un personnage, c’est exactement comme décrire un décor, sauf qu’on le fait avec des êtres qui communiquent sous nos yeux, et ça permet aisément au lecteur de s’imaginer la scène, et l’attitude des personnages. On lit le dialogue de l’écrit comme on regarderait le dialogue d’un film. Maintenant nous allons voir un truc amusant. Comme je vous pouvez le constater, les propositions incises nous ont permit d’installer une ambiance, qui s’avère être joyeuse dans notre exemple ci-dessus.
Maintenant, que pourrions-nous faire pour changer cette ambiance en quelque chose d’un peu plus triste ?
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- Tu vas bien Fluttershy ? Ce n’est pas habituel de te voir en ville si tôt le matin, s’inquiéta la licorne du regard peiné de son amie, posant un sabot compatissant sur son épaule gracile.
- Oui, mais aujourd’hui c’est la saison des amours, et je ne voudrais pas les déranger pendant leur parade de séduction, se plaignit Fluttershy avant d’afficher un sourire rassuré, mais heureusement Rarity m’a proposé une séance au SPA avec elle. Et toi ?
- Je vais très bien, avoua une Twilight rassurée que la pégase ne soit pas si mal, j’étais partie pour acheter de l’encre. C’est sur le chemin, je t’accompagne si tu veux ?
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Vous avez remarqué ? J’ai simplement modifié les propositions, et à partir des mêmes paroles, j’ai obtenue deux atmosphères différentes. Bon, vous pourriez me dire que pour rendre la chose encore plus triste, on pourrait changer les paroles, et je vous donnerais entièrement raison. Mais l’idée que je veux véhiculer, c’est l’utilité des propositions, leur rôles dans les dialogues, et leur presque indépendance par rapport à ceux-ci, qui font qu’elles peuvent à elles seules changer drastiquement le fond d’un dialogue. Et leur pertinence. Tiens, vous vous souvenez de notre dialogue inintéressant du début ?
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- Bonjour Fluttershy, lança nonchalamment la licorne à la pégase.
- Bonjour Twilight, couina celle-ci en sachant très bien pourquoi la jument violette l’accostait dans ce coin de rue.
- Tu vas bien ? badina Twilight en tendant un sabot vers la boule grelottante que formait à présent sa victime.
- Oui, et toi ? se força à articuler une Fluttershy qui déposait toutes les pièces qu’elle avait dans le sabot menaçant.
- Très bien, la journée est belle.
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Oui je suis cruel, osef c’est pour l’exemple. Dialogue banal et inintéressant dans la forme, mais pertinent car fait vivre une scène montant en avant Twilight dominant complètement Fluttershy. On aurait plus simplement décrire cette échange dans une narration, mais avouez que ça a plus de poigne d’y assisté en live, non ? Alors bien évidement, il ne faut pas abuser des propositions incises : en mettre une à chaque phrase comme là risque de hacher le dialogue, à le rendre pesant à lire. On n’a pas besoin de détailler le moindre battement cils des protagonistes, seulement les mimiques qui soutiennent les paroles.
Oui, ça remet bien en question ma partie sur la pertinence d’un texte, mais je vous avez dit que ce point était abstrait et dépendant de beaucoup de paramètre. Ce qui fait qu’un dialogue est bon, c’est la symbiose de ces deux éléments.
C’est comme beaucoup de chose dans l’écriture, il faut savoir doser, bien utiliser les mots pour un effet maximal. Le dialogue ne vaut pas grand-chose sans un texte pour l’accompagner, le situer, mais à l’inverse, se baser entièrement sur le texte pour animer le dialogue rend celui-ci fade et monocorde. Un dialogue ce n’est pas juste des paroles, ça se vit. Il ne faut pas seulement entendre les personnages, il faut les voir.
Sur cette dernière phrase, vous être en mesure d’écrire des dialogues sympas à lire. Mais si je peux vous garder encore quelques minutes, on va aborder le point qui est la cause primaire de la création de cet article.
Bon, encore une fois, sujet abstrait, néanmoins, c’est quelque chose qui fait très souvent la différence entre un bon dialogue et un dialogue que l’on oublie. Je veux parler du jeu des personnages.
Qu’est ce que j’entends par « le jeu d’un personnage » ? Tout simplement le fait qu’un personnage, de par son caractère et ses habitudes, influence énormément les paroles qu’il dira, ainsi que la manière de dire. Prenons un exemple tout bête dans un dialogue entre Rarity et Applejack, notre licorne rejoignant la fermière au Sweet Apple Acres.
--
- Hey AJ, qu’est ce que tu fais de beau ? brailla presque Rarity pour couvrir le meuglement agité des bêtes.
- Rien d’spécial , tonna tout autant Applejack en relevant le museau des excréments, j’stock les bouses pour l’compost. Ça t’dis de m’aider.
- Pourquoi pas, ça à l’air marrant.
Ravis d’avoir de la compagnie pour cette tache salissante et usante, la fermière fit confiance à son amie et reprit sa part de travail. Elle était alors loin de s’imaginer comment la licorne procèderait quand, après avoir entendue un bruit spongieux peu ragoutant, elle vit Rarity les pattes avants plongés jusqu’aux genoux dans la matière odorante, luttant ensuite pour en extraire un gros morceau.
- Heu, tu veux pas des gants ?
- Pourquoi faire ? s’étonna Rarity comme si Applejack avait dit une bêtise. C’est que des crottes. »
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(S’en va purger ses mains au White spirit et revient après un bon verre de Jack. Se relis et garde la bouteille à ses cotés)
A moins que vous soyez complètement nouveau dans ce fandom, vous avez très sûrement repéré ce qui ne va pas ? Non ? Vraiment ? Bon, juste, remplacez Rarity par Pinkie Pie. Là, ça ne vous parait pas plus approprié comme situation ? Et bien c’est exactement ce dont je veux parler.
Chaque personnage que vous créez (OC, Original Character) ou que vous réutilisez (Personnages tirés de l’univers utilisé) a un mode de pensée qui fait son identité, qui dicte ses actes. Si votre personnage est quelqu’un de tolérant envers ses semblables, il serait plus naturel de le faire se poser des questions sur le pourquoi un autre l’as agressé, plutôt que de le rendre agressif à son tour et vouloir réglé les choses d’une manière plus physique. S’il est un male séducteur, il n’abordera pas la gente féminine de la même manière qu’il le ferrait avec un homme.
A chaque fois que vient le moment de faire parler votre personnage, ne pensez pas « qu’est ce qu’il serait bien qu’il dise » mais plutôt « qu’est ce qu’il dirait/comment il réagirait dans cette situation ». C’est un exercice qui peut s’avérer compliqué à mettre en place pour certaines personnes, car l’idée derrière tout ça est de se mettre dans la peau du personnage, de penser comme lui, d’être lui. C’est un jeu d’acteur en quelque sorte.
Et justement en parlant d’acteur, quelque chose que je fais beaucoup et que je vous conseille. Jouez la scène que vous écrivez, en respectant l’intonation que vous avez décrit et éventuellement les mimiques, exactement comme vous le feriez dans une pièce de théâtre. Quand c’est dit plutôt que simplement lu, certaines évidences ressortent. Vous vous rendrez compte dans un premier temps si la parole est naturelle ou pas, et vous verrez mieux si votre personnage est dans le bon ton ou pas, échappant ainsi au redouté Out Of Chatacter (OOC). N’hésitez pas à la refaire plusieurs fois, quitte à n’avoir à modifier qu’un élément en changeant deux-trois choses au fur est à mesure. Cette méthode est à mon sens un premier pas vers l’écriture de dialogue vivant, et ce avant même de penser aux propositions incises.
Dans le cas d’un OC, c’est plus facile à prendre en main, car quand on le créer, en général (quand on est consciencieux quoi) on le définit entièrement soi même jusque dans sa pensée. Involontairement, on entre dans sa tête, il devient quelqu’un que l’on connait par cœur. Mais attention, l’exercice reste toujours le même : devenir ce personnage pour le faire parler et réagir de la meilleur façon qu’il soit. N’oubliez pas non plus que chaque détail compte, cela inclus le mode de pensée mais aussi les attitudes. Et aussi, pensez aux relations qu’entretien un personnage avec les autres.
Je ne peux pas vraiment montrer d’exemple pour ce coup là, mais seulement vous encourager à travailler vos dialogues autant que vous le feriez sur la narration. Il peut arriver parfois qu’en respectant parfaitement le comportement d’un personnage, vous vous retrouviez à ne pas pouvoir rendre une scène cohérente. Ne tomber pas dans la facilité en violant l’esprit d’un personnage pour l’adapter de force. Réfléchissez et tourner la scène autrement, vous pourriez même y trouver une idée qui vous serait jamais venu autrement. C’est aussi de cette manière qu’on obtient de jolis moments d’inertie littéraire.
J’ouvre une parenthèse sur un point, à savoir qu’un personnage IC (In Character) dépend beaucoup de la vision qu’à chacun de ce personnage.
Prenons Luna, bon exemple de cette divergence. Elle n’est pas un personnage qui a reçu un développement très poussé, néanmoins les apparitions que l’ont voit d’elle dans le show permettent de penser qu’il s’agit de quelqu’un de très sage, de pragmatique et plutôt en retrait, et qui possèdent pourtant un petit coté espiègle (son relâchement à la nuit du cauchemar et ses clins d’œil lors de ses épisodes avec Sweetie Belle et Scootaloo). Nous avons donc la Princesse Luna, Gardienne de la Nuit, protégeant son peuple des cauchemars et montrant l’exemple par ses manières, sans oublier cependant qu’elle n’est pas au dessus des autres.
A coté de ça, nous avons les comics, où Luna est dépeinte d’une toute autre façon, tout du moins à après le premier arc avec Chrysalys. Elle est toujours espiègle, mais beaucoup plus. Sage, beaucoup moins. Elle a l’air de plus d’être moins concernée par les autres, telle une gamine à laquelle on aurait donné des pouvoirs dont elle ne voulait pas.
Peut-on la considéré comme OOC dans les comics ? Pas vraiment, puisque les rares fois où nous ayons pu voir Luna après son intégration à la vie moderne de l’épisode 03 S02 était systématiquement lié à un événement qui demandait du sérieux (retour de Sombra, rôle de gardienne de la nuit, réunion diplomatique). Les comics ont exploité tous les blancs, montrant Luna de façon plus intime.
Fermons la parenthèse en concluant sur ceci : il n’est pas interdit de détourner un personnage pour se permettre d’écrire des dialogues très différent de ce que la pensée collective aurait imaginé, la règle étant de rester cohérent dans son histoire. Si votre personnage doit changer d’attitude en cours de fic, le lecteur doit voir cette évolution, et pas y être confronté comme si on lui avait imposé une nouvelle vérité.
Sur ce je termine ici cet article, et espère avoir éclairé certaine lanterne. Je suis aussi conscient d’être perfectible, alors si on peut discuter sur certains points, je suis tout ouvert.
Allez, à la prochaine !
Salut à tous !
Comment la communauté se porte-elle ?
Comme d'habitude, donc...
Non, je plaisante...
J'espère que vous avez passé de bonnes fêtes !!
Si ce n'est pas le cas, voici un petit Challenge de fin d'année ! (histoire de la finir en beauté)
(...Tiens, j'ai fait une rime.)
Les inscriptions se feront dans les commentaires et seront ouvertes jusqu'au 05/01/16 à minuit pile !!
Passé ce délai, toute inscription en retard en commentaire sur cet article se verra supprimé. (son commentaire sera masqué, désolé, c'est la règle.)
Les écrivains inscrits seront annoncés le jour de la fermeture des inscriptions dans l'article paru ce jour.
Le thème de la fiction portera sur...
(SUSPENSE)
Nightmare Rarity !!!
De toute beauté...
Quoi ? Comment ça, ça n'a rien à voir avec le thème des fêtes de fin d'années ??
Ben, Excusez-moi, je fais ce que je peux pour trouver des idées !!!
BREF, voici les règles du défi:
L'histoire peut faire jusqu'à cinq chapitre maximum. One-shots autorisés.
Dedans, nous devons voir la corruption de Rarity. (Donc tag "Sombre" obligatoire) Peu importe si la fiction est une continuité du comic original.
Discord n'apparait pas.
Spike dans l'histoire. Non négociable.
(FACULTATIF) Rarity est soignée à la fin et revient avec ses amies et Spike. On est en période des fêtes, alors soyons heureux !
Voilà, ce sera tout ! J'espère que je ne vous en ai pas trop demandé...
Allez, soyons sympa !
Si une des règles vous gênent, vous pouvez la supprimer (Pour votre fiction), mais vous serez obligés de prendre la facultative.
Sur ce, commencez à vous inscrire !
Les écrivains auront jusqu'au 27 janvier pour rendre leurs chefs-d’œuvre !!
Aussi, si les modérateurs sont d'accords et qu'il voient cet article, je leur demande de faire preuve d'indulgence envers les écrivains, ce serait idiot qu'ils rendent leurs fictions en retard sous prétexte que celles-ci avaient mises du temps à être acceptées...
Enfin, je vous dis pas comment faire votre travail, hein !
Commencez donc à écrire, 3 semaines, ça passe vite...
Au fait, j'ai failli oublier, envoyez-moi vos fictions par google doc !
Sur ce, Bonnes fêtes et Bonne chance à tous les candidats !
(Je sais pas si c'est bon de finir sur cette image...)
Salut à tous.
Déjà j'aimerais remercier toutes les personnes qui lisent ma fiction. Je sais que ça fait niais de dire que c'est grâce à vous que j'arrive à écrire, mais sans vous, je ne sais pas si j'aurais encore la motivation de continuer à écrire. Donc vraiment merci à vous pour vos commentaires si vous en avez laissés, sinon merci pour vos lecture.
Bon, maintenant quelques infos sur l'avancé de Song of the fallen. Le chapitre 4 est en cours de relecture (enfin, en début de relecture) et le chapitre 7 est en cours d'écriture. J'ai pris du retard sur ce que j'avais prévu, mais ça avance. En même temps j'ai quasiment fini les Doctor Who donc je devrait avoir plus de temps.
Je bosse en même temps sur un projet à coté qui serait en rapport avec Song of the fallen. J'en suis seulement au travail préparatoire, mais il y a des chances que ce projets voit aussi le jour.
J'aimerais cependant vous poser quelques question.
Préfériez-vous avoir des chapitre plus longs ou la longueur actuel vous convient?
Trouvez vous que les sorties des nouveaux chapitres toutes les trois semaines soit correct? peut être trop long?
Avez vous apprécié "Friendship Games"?
Allez, je retourne terminer mon chapitre 7.
Bon au début lorsque j'ai été redirigé vers mlp fiction.com je m'inquiètait j'avais lu dans un article que c'était la version hacké du site donc j'ai attendu que les choses reviennent à l'ordre.
Depuis 2 mois ont passé et finalement j'ai su que le site fonctionne et que mlp fiction.fr était supprimé alors je suis à nouveau là à vous écrire et maintenant vous savez mon absence et je recommence les choses où je l'ai laissé et je reviens en force avec de l'inspiration de malade pour mes prochains chapitres j'ai d'écrire à nouveau pour vous.
WELCOME to the internet bande de sacs à viandes !!!!
L'heure est arrivé !!!
Il est grand temps de poser les stylos et de rendre vos copies ^^
Elles seront analysés et je ferais un article avec les membres du jury pour annoncer les résultats
#Challenge : La plus mauvaise fiction
That's all folks !
Hi'.
L'occasion se présente à moi de reparler d'écriture et bon sang que j'ai peur... Non parce que le sujet en surface il est simple, attendez je vous explique :
"Fluttershy se rendit chez Twilight. Elle ouvrit la porte..."
C'est qui, elle ?
Voilà, on va parler de ça pendant dix plombes parce que la grammaire scolaire ne vous dit pas vraiment comment ça fonctionne. La grammaire vous dit que dans la première phrase il y a deux objets, "Fluttershy" et "Twilight", que ce sont tous les deux des féminins singuliers et que du coup "elle" peut désigner n'importe laquelle des deux. Et question de bien vous prendre pour des imbéciles on dira encore que le dernier objet introduit est le bon... Ou alors que c'est le sujet qui l'emporte.
Ouais un objet (on va dire "élément", vous allez voir tout de suite pourquoi) peut être "sujet" ou... ou objet. Ouais. Sujet, c'est celui qui agit, l'élément qui compte. Objet, c'est celui sur qui on agit, l'élément-outil à la limite. "Fluttershy se rendit chez Twilight", Twilight est juste la destination de Fluttershy, elle se tourne les ongles pendant que Fluttershy se foule les chevilles et vous savez dit comme ça je sais pas laquelle des deux bosse le plus...
Bref, avec cette logique, le sujet serait automatiquement l'élément désigné par "elle", woohoo, problème réglé ! C'était ultra-méga-facile-de-sa-mère...
"Fluttershy se rendit chez Twilight. Elle était en train de nettoyer les étagères..."
Ah.
Ah ah ah.
Fils de sa mère l'alicorne.
Okay je suis en train de jouer avec vous. Vous vous rappelez mon article sur l'inférence ? Ouais, le truc auquel personne a rien compris. En même temps c'est normal, c'est pas juste que je l'ai expliqué avec les sabots, c'est qu'il faut six mois minimum pour commencer à y comprendre quelque chose.
Mais appliquez l'inférence ici : "Fluttershy se rendit chez Twilight. Elle..." Le texte dit au lecteur qu'il y a un personnage féminin, rien de plus. Le lecteur doit faire l'hypothèse de qui c'est, à partir du... contexte oui c'est bien vous suivez, le contexte étant la phrase précédente vu que je ne vous ai rien donné d'autre. Par défaut la règle du sujet s'applique, pas de raison de changer de sujet, on fait l'hypothèse donc que c'est Fluttershy.
Mais c'est une hypothèse.
Elle peut être contredite.
Et quand le lecteur se retrouve face à "poney + étagère" ou bien il nous fait un beau bug de flemmardise genre "j'comprends plus rieeeeeen" soit il se rappelle l'épisode S01E03 où que Fluttershy nettoie les étagères et là il m'inquiète... soit il fait l'effort de revenir sur son hypothèse et il conclut que "poney + étagère = Twilight", et il fait donc sa nouvelle hypothèse, "elle" désigne Twilight Sparkle. S'te plait.
Ah et j'en profite pour expédier un détail extrêmement énervant : "une foule de poneys était en train de..." ou "une foule de poneys étaient en train de..." c'est du pareil au même, on conjugue comme on veut. La première fois on se concentre sur la foule, la seconde fois sur les poneys eux-mêmes. C'est ce qui permet d'écrire des : "le village se rallia à Twilight. Elles étaient excédées." Le "elle" se réfère aux villageoises et si j'avais eu le courage de vous écrire mon article sur la logique j'aurais pu vous expliquer en détail pourquoi, mais là croyez-moi juste sur parole. Le principe est le même, le lecteur fait une hypothèse sur "de qui on parle" et le contexte lui donne la réponse.
Bon donc l'article est fini ? C'est bon là, on a couvert tous les cas de figure ?
Ah ah ah ah ah ah ah ah vous êtes drôle.
Comme vous le savez si vous avez déjà lu ou écrit un texte, on a plus ou moins trois manières de désigner l'élément : (1) le nom complet, genre "Fluttershy", (2) une description, genre "la pégase crème" et (3) le pronom, genre "elle". Ce qui fonctionne aussi en position objet :
"Twilight en voulut à Fluttershy.""Twilight en voulut à la gentille jument.""Twilight lui en voulut."
Et là on aborde la question qui m'intéresse vraiment. Lequel on emploie ?
Un guide d'écriture pour fanfic', anglophone, avait conseillé d'utiliser au maximum le nom complet et le pronom, et d'éviter comme la peste la description. La raison en est simple : une description demande un effort. Le lecteur fait une hypothèse et une description, vis-à-vis de cette hypothèse, est comme une petite énigme à résoudre. "Okay jument donc c'est pas Big Mac', euh gentille punaise mais elles sont toutes gent- aaaah Élément de la Gentillesse okay Fluttershy". C'est marrant deux secondes mais effectivement quand tu as :
"Twilight s'assit sur son trône. La princesse de l'amitié se morfondait. La jeune alicorne appela Spike qui vit la petite jument violette toute piteuse et lui demanda : 'Équidé coloré à frange courte et une étoile sur le flanc, qu'est-ce qui se passe ?' L'ancienne élève de Celestia soupira."
Ouais. Ouais. Forcément, quelques "elle" n'auraient pas été de trop.
Mais inversement, je n'arrête pas de dire aux gens de décrire. Et effectivement, les moments où on se réfère au personnage sont idéaux pour le détailler. Je le fais constamment, c'est presque même systématique : Première mention du personnage, je donne son nom. Seconde mention, c'est quasiment toujours "le bébé dragon" ou "la jeune pégase" ou quelque chose comme ça. Tout simplement parce que ça me permet de décrire le personnage sans m'arrêter :
"Twilight se retourna : 'Spike !' Cria-t-elle vers la porte d'entrée. Un bébé dragon tout endormi entra en dodelinant de la tête, se frotta les yeux avec sa patte griffue et..."
Phrase intéressante pour la réactualisation mais passons, ce n'est pas le sujet. Notons aussi que j'utilise "elle" pour mentionner Twilight la seconde fois. Twilight donne le nom de Spike et au lieu de dire "il" je pars du principe que mon lecteur ne connaît pas encore le personnage (alors que je sais pertinemment le contraire) et donc au lieu de dire "Spike tout endormi entra..." ou "Il entra tout endormi..." je lui donne une brève description.
Génial. Super. Fantastique. Formidable. Extraboursiflant.
On a couvert un cas d'utilisation sur un bazillion.
Mec.
Notez d'ailleurs que la description peut être placée ailleurs. Par exemple, le geste de se frotter les yeux est l'occasion parfaitement gratuite de rappeler que Spike a des pattes avec des griffes. C'était parfaitement inutile mais c'est fait.
Alors on répète la question : quand utiliser le nom complet, la description, le pronom ? La réponse se trouve dans l'inférence, encore une fois : le nom complet est celui qui demande le moins d'efforts. On sait de qui on parle, sans ambiguïté, c'est direct, c'est clair, c'est flemmard puissance cent. Et répétitif. Notamment, dans la vraie vie on ne répète pas son nom toutes les trois répliques... "Eh Twilight, tu crois que tu..." non, dans la vraie vie on fait "tu crois que tu..." parce qu'il n'y a pas de lecteur à qui on doit mettre un gros panneau "tel personnage parle à tel personnage".
Donc la question c'est plutôt, quelle quantité d'efforts demander au lecteur. Par défaut, on va mettre le pronom :
"Fluttershy se rendit chez Twilight. Elle ouvrit la porte. Elle regarda à l'intérieur. Elle était seule. Elle trotta un peu puis elle réfléchit. Elle se rendit compte qu'il faisait nuit. Honteuse, elle ressortit en silence."
En cas d'ambiguïté, on répète le nom complet :
"Fluttershy se rendit chez Twilight. Elle ouvrit la porte. Elle regarda à l'intérieur. Twilight n'était nulle part. Fluttershy trotta un peu puis réfléchit. Twilight devait dormir. Honteuse, elle ressortit en silence."
Notez déjà que j'ai effacé un "elle" pour laisser vide. C'est le "puis réfléchit". Bon c'est un détail mais à quoi bon répéter des elles, si c'est toujours le même sujet c'est inutile : "Elle ouvrit la porte, regarda à l'intérieur..." On a un tas de connecteurs, "puis, après quoi, avant de, pour, et" et j'en passe au besoin.
Notez surtout qu'à la fin j'ai envoyé l'ambiguïté balader : pas besoin d'un énième "Fluttershy", on comprend que c'est Fluttershy.
Plus précisément, le texte a donné suffisamment de contexte avant de réintroduire le "elle" pour qu'on sache qu'on parle d'elle avant même de le lire : oui, je parle du "honteuse". Conjugué au féminin, cet adjectif contient toute une phrase qui dit "tel personnage a honte". Le lecteur est donc forcé de faire l'hypothèse "de qui on parle" à ce moment-là déjà, et comme c'est difficile d'avoir honte quand on dort, et que Fluttershy est légèrement en décalage horaire, le lecteur conclut que c'est Flutty'. Donc, au moment où j'écrirais "Fluttershy", le lecteur le saurait déjà. Pas besoin de me fatiguer, je remets "elle" et baste.
Testez. Normalement, "Twilight devait dormir. Elle ressortit en silence, honteuse" devrait être ambigu, au moins le temps d'atteindre "ressortit" (on ne ressort pas quand on dort), et demande donc plus d'efforts.
Je reprends vite pour les moins attentifs : (1) par défaut on se réfère au sujet précédent, (2) c'est une hypothèse révisable et (3) le contexte nous dit qui c'était vraiment. Avec plus ou moins d'efforts.
Maintenant, il faut savoir que ça m'a démangé d'écrire :
"... Fluttershy trotta un peu puis réfléchit. Son amie devait dormir. Honteuse..."
Ceci est une description. Ça demande plus d'efforts que juste "Twilight". Des amies Fluttershy en a cinq, il n'y en a qu'une en contexte donc c'est Twilight mais c'est déjà un bref détour. Alors pourquoi je demande cet effort au lecteur ?
Eh bien, déjà, parce que je suis en train de rapporter les pensées de la petite. Elle est en train de réfléchir, on veut savoir ce qu'elle pense. De même, "son" est un possessif, je parle donc en fait toujours de Fluttershy. "Sa maison", "son lapin blanc"... Ça me permet de maintenir l'attention du lecteur sur Flutty'.
Mais surtout, je suis en train de rappeler le contexte. À l'instant même où j'explique que notre timide préférée (paf description) a débarqué en pleine nuit comme une malpropre, je rappelle au lecteur sa relation avec l'autre personnage. Elles sont amies, du coup forcément qu'elle est honteuse d'avoir fait ça -- sans pour autant s'affoler. J'ai besoin que le lecteur ait cette information en tête.
Yup, toujours l'inférence. Je décris le personnage pour m'assurer que ce soit ce détail de Twilight auquel le lecteur pense lorsque je la mentionne.
On réessaie ?
"Fluttershy se rendit chez son amie Twilight. Elle ouvrit la porte et regarda à l'intérieur, mais la jeune pégase était seule. Trottant un peu, elle réfléchit et se rendit compte qu'il faisait nuit. Honteuse, elle ressortit en silence."
À chaque fois je me suis demandé "est-ce que je vais décrire ?" Et je dis bien à chaque fois. Et à chaque fois je me suis demandé "quels détails je veux mettre en avant ?" Et également "quel va être l'effort ?"
C'est pour cela notamment que je conserve le "elle" après Twilight. C'est ambigu mais pas beaucoup, j'exige au moins ce degré d'attention à mon lecteur. J'aurais voulu mettre "la timide jument", appuyer sur le côté timoré du fait qu'elle enfreint l'espace personnel de Twi', mais une description juste après le nom de Twilight aurait prêté beaucoup trop à confusion. D'ailleurs "mais la jeune pégase..." est encore trop ambigu. "Pégase" est censé faire conclure automatiquement à Fluttershy, mais le lecteur n'a pas ce degré d'attention et, tout comme Fluttershy, il s'attend à trouver Twilight. Du coup il s'attend... bah à ce qu'après le "mais" ce soit Twilight.
Pourquoi je m'entête à placer ma description là, à part une bonne dose de sadisme ? Parce que "elle est seule" est un moment de drama, la solitude, l'inquiétude, la fragilité, tout ça. Je veux donc rappeler au lecteur qu'on parle de Fluttershy, qui s'inquiète pour un rien. Et comme "timide" serait trop... euh... brut, on va dire, je dis juste qu'elle est jeune. "Pégase" sert à dire que c'est elle, pas Twilight, mais une fois encore ne vous y trompez pas, parce que le lecteur lui va s'y tromper.
Notez également que j'ai mis "son amie Twilight", une fois encore pour leur relation et donc les réactions de Flutty' à son intrusion. Sauf que là c'est placé à la truelle et ça se sent quand même pas mal...
Enfin, pour les deux derniers "elle", la question ne s'est pas posée. À chaque fois j'ai senti qu'une description supplémentaire serait de trop. Le lecteur a déjà dû résoudre l'énigme de la "jeune pégase", et je n'ai pas d'information nouvelle à lui transmettre. J'aurais pu faire "trottant un peu avec ses petits sabots crème (assombris par les ombres de la pièce)" mais ça contrasterait avec le reste de la narration dépourvue de description.
Ce qui me pousse qu'il y a un quatrième moyen de se référer au personnage : le passif. Par exemple, "La porte s'ouvrit." À moins que ce ne soit une histoire de fantômes ou qu'il y ait un courant d'air, on se doute que c'est Fluttershy qui a poussé le battant. Eeeyup. Mais là ça demande particulièrement beaucoup d'efforts, donc à moins que vous ne sachiez ce que vous faites, je déconseille d'utiliser le passif. Moi en tout cas je l'évite.
Je répète donc ma démarche :
1) Toujours donner le nom en premier2) Toujours donner une description juste après3) Par défaut, employer le pronom4) À chaque fois, se demander s'il faudrait décrire5) Se demander quel détail mettre en avant ; quel effort ça demandera au lecteur
Sachant qu'il y a d'autres manières de décrire le personnage et son état, une fois encore, en détaillant ses gestes ou son environnement. Pourtant, on a tous ces temps-ci le besoin viscéral d'écrire "la jeune princesse" et compagnie, tout simplement pour mettre un panneau "ceci est un texte post-S4", tout comme on n'arrêtait pas de dire "l'alicorne violette" après la S3. En y repensant punaise on craint, genre maintenant qu'elle a un château c'est une princesse... okay... non mais juste okay... juste...
Bref.
Ceux qui ont déjà un peu de mou dans le poignet et l'habitude de la plume trouveront que j'ai dit pas mal de banalités, et noteront que comme toutes les règles, il y a moyen de jouer avec. Notamment surprendre le lecteur, bla, bla, bla... mais pour ceux qui débutent ou qui voudraient expérimenter, je me dis que c'est déjà un petit moyen de repère.
J'avais prévu de dire encore un truc sur la thématique et j'avais aussi envie de parler de réactualisation mais euh on va laisser ça pour une autre fois...
Pour le moment je suppose que je vais juste conclure par, fanficers,à vos plumes !
Hi, everypony !
Je voulais simplement m'excuser, car cela fait longtemps que je n'avais plus publié de chapitre de ma fic Thrist for revenge. Je suis désolée de vous avoir fait autant attendre, étant donné que le chapitre 4 a été publié en janvier, et nous sommes en avril (autrement dit, vous avez attendu 3 mois !!) Permettez moi juste de vous rappeler que je suis en 3ème, et qu'en ce moment, j'ai beaucoup de choses à faire ! (Même si ce sont encore les vacances scolaires)
J'avais également un emploi du temps assez chargé ces derniers mois, notamment en mars, où j'ai passé le brevet blanc de maths, de français et d'histoire-géo. En février, j'ai fait mon stage de 3ème et j'ai dû écrire mon rapport de stage pendant les vacances de février en plus des révisions pour le brevet blanc. Ensuite, avant les vacances d'avril, j'ai été bombardée de contrôles dans quasiment toutes les matières, et j'ai reçu beaucoup de papiers importants pour la 2nde. J'ai aussi passé mon oral blanc d'histoire des arts, alors j'ai dû préparé une fiche sur une oeuvre etc...
Bref, tout ça n'était pas de tout repos !
D'ailleurs, je suis en train d'écrire deux autres fiches pour le vrai histoire des arts en mai, et c'est long !
Cependant, j'ai commencé à rédiger le début du chapitre 5 qui (petit spoiler !) sera centré sur Sci-Twilight, et j'espère arriver à le finir et à le publier avant la rentrée lundi !! Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas abandonné ma fic, et je vous promets de ne jamais l'abandonner !! Pinkie Promise ! ^^
Sur ce, je vous dis à bientôt, et pour ceux qui sont en vacances comme moi, bonne fin de vacances !!
Sonatwilipie
Yay
Alors voilà je dois sûrement être le 6534e demandeur d'OC mais pour la fanfic que je prépare, je ne voulais utiliser aucune des Mane 6 et aucun poneys de la série car j'avais envie de me tourné un peu plus vers la meilleur communauté du monde, la notre (eh bah ouais).
Donc pour faire un rapide résumé de la Fic: l'histoire se passe dans un monde ravagé par une épidémie mais il existe un groupe de survivants nommé "The Excluded" qui ont tout (le pouvoir, la richesse mais aussi les armes, munitions et provisions, bref c'est ceux qui survivront) et 4 poneys (donc 4 OCs) qui ne se connaissent pas mais ont un caractère bien défini vont devoir coopérer dans 5 épreuves, seul les survivants des 5 épreuves pourront intégrer "The Excluded" et donc survivre bien au chaud, voilà c'était l'instant Spoil et maintenant: Comment présenter votre OC.
-Nom (ou Pseudo)
-Origine
-Description (description physique et morale donc le caractère)
-Type (Terrestre / Pégase / Licorne / Autre)
-Cutie Mark (si vous le pouvez)
-Proches (Ami(e)s ? / Parents ?)
-Habitat (lieu d'habitation avant l'épidémie)
-Ce qu'il faisait avant l'épidémie
-Pourquoi est-il parti ? (seulement si il est parti de chez lui évidemment)
Je pense que ce sera suffisant, les meilleures demandes seront pris, je ferais peut-être un autre article pour révéler les OC pris. Maintenant je n'ai plus qu'une chose à dire: May the best OC win... (ce n'est pas une compétition alors calmez-vous et prenez cette inutile remarque à la légère)
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