Bien le bonsoir à toutes et à tous, vous ne me connaissez surement pas et pour cause que je suis quelqu'un de très mystérieux et/ou un branleur et que je me suis dit qu'il était temps que je ressorte de ma tanière afin de resurgir tel le phénix afin de revenir un peu sur la scène active parce que dieu sait que je me suis un peu trop reposé. Aujourd'hui, je reprends ce qui m'avait initialement fait connaître sur la scène brony (oui, je suis très superlatif), c'est-à-dire la critique de fictions. J'ai toujours eu plaisir à partager mes avis et bien que l'écriture de fictions soit un plaisir, je passe beaucoup trop de temps à potasser mes idées.
Enfin bref.
Avant de commencer la critique à proprement dite, il faut que je clarifie plusieurs choses sur ma façon de faire. Primo, je ne me prétends pas être fin analyste ni avoir la vérité absolue dans mon avis, je sais que ça à l'air couillon à préciser mais j'ai déjà eu affaire à des petites fleurs fragiles. Secundo, toutes mes critiques contiennent des Spoilers sur la fiction en question puisque j'aime traiter un peu en fond ce que je critique et que je considère que le "Spoiler Free" est trop limitatif, toutefois je ferais en sorte de donner ma recommandation (pour ce qu'elle vaut, moi illustre inconnu) avant la critique afin que vous puissiez ou non apprécier la lecture de l'oeuvre avant de vous coltiner mes impressions et réflexions. Tertio, j'essaye avant tout d'aider à la réflexion plutôt que de faire dans le tabassage ou dans l'encensement gratuit, enfin on fait ce qu'on peut. Et enfin quatro, je ne fais des critiques que de fictions terminés ou ayant atteint un état d'avancement conséquent (ce commentaire prendra tout son sens à la fin de la critique.)
Maintenant que nous sommes tous au point, passons à la présentation de la fiction d'aujourd'hui : Yours Truly écrit par Thanqol et traduit par Bro-Nie -> https://mlpfictions.com/story/391/yours-truly est une fiction de près de dix-neuf milles mots qui se présente sous un échange de lettres entre plusieurs personnages dont les paires les plus importantes sont Applejack et Twilight et Rainbow Dash et Fluttershy, les personnages de Rarity et Pinkie Pie sont traités également dans la fiction mais ont des rôles bien moins centraux.
Yours Truly est une histoire qui traite avant tout de relations à distance notamment car, et je ne dévoile rien, les Mane6 se sont toutes plus ou moins séparés pour vivre leurs vies à différents endroits d'Equestria. Pour ce qui est de ma recommandation, je conseille vraiment la lecture de cette fiction à ceux qui souhaitent une lecture un peu atypique (le format épistolaire étant un parti pris intéressant) et qui souhaite voir comment les meilleures amies du monde font pour gérer le drame de la distance imposé par la poursuite de leur rêve. C'est une bonne lecture qui je pense ravira les plus sensibles. C'est assez résumé mais c'est tout ce que je puis dire sans révéler des choses importantes sur la fiction. Donc, comme dirait l'autre : "Allez-y, y'a bon."
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Bon maintenant que les politesses sont faites, laissez moi vous dire ce que je pense de Yours Truly, et comme à mon habitude, je ne vais pas franchement être sympathique. Cette fiction est... plus qu'imparfaite et pour tout dire cela commence dès le départ par la forme. La forme épistolaire, c'est un parti pris assez osé mais il faut se servir au maximum du format et ne pas seulement s'en servir comme d'un gadget atypique où tu places vaguement une phrase d'ouverture et de fermeture. Ici, un problème majeur que j'ai pu rencontré dans la lecture de cette fiction repose sur l'absence de date d'écriture pour chaque lettre et croyez-moi, c'est un problème plus important qu'il n'y parait. Voyez-vous, le roman épistolaire est généralement un échange de lettres entre deux personnes mais Yours Truly veut faire dans l'originalité et mélange énormément d'acteurs. De Pinkie envoyant des lettres à des tiers en passant par l'échange entre AJ et Twilight, on a vite fait de se paumer dans la ligne temporelle de cette fiction, j'en veux pour preuve l'un des premiers événements importants : la lettre perdue.
Si vous avez lu cette fiction ou que vous avez été assez téméraire pour continuer après le barrage de ch'tites étoiles toutes mignonnes, il existe un moment où Twilight se met dans un état incroyable parce qu'elle ne reçoit pas la réponse d'AppleJack suite à sa déclaration - d'ailleurs on y reviendra sur le shipping dans cette fiction - et où AppleJack explique dans la lettre suivante que la lettre s'est sans doute égaré et que les vilains postiers subiraient les supplices du Tartare si ça devait se reproduire, toussa toussa. Le soucis avec cette scène, c'est que lors de ma première lecture, voir Twilight se mettre dans tous ses états m'avait surpris. Je n'avais aucune idée du pourquoi et ce n'est qu'à la réponse d'Applejack que l'on comprend le pourquoi du comment. Maintenant, vous vous demandez sans doute où je veux en venir ? Et bien pour revenir sur ma remarque sur l'absence de date de rédaction, cette situation aurait pu être totalement réglé par leur présence : si les dates des correspondances entre AJ et Twilight était très rapprochées, par exemple une lettre tous les deux jours/tous les jours, on aurait pu voir le trouble de Twilight si elle envoyait sa propre lettre après une semaine, montrant dès lors qu'il y avait eu un trou dans leur échange.
Pareillement, l'absence de date rend certaines ellipses incroyablement lourdingue, notamment vers la fin où AppleJack montre qu'il y a eu une ellipse de 46 ans en le disant à la caméra, je veux dire à Twilight. Alors, oui, je peux concevoir qu'inventer un calendrier pour une fiction datant de la saison 1 était peut-être trop ambitieux mais cela aurait été une touche logique et bienvenue dans cette fiction.
Parlons maintenant d'un autre problème véritable selon moi de la fiction, le traitement des personnages. Alors, je n'apprendrai rien à personne durant cette critique, soyons un peu sérieux, mais Yours Truly possède un problème majeur qui est à la fois dû à une volonté de caser tout le monde et du format épistolaire qui ne se prête absolument pas au chaos ambiant qu'est cette histoire. Ne vous faites aucune illusion, les personnages les plus importants sont Applejack et Twilight et si vous me forcez, je dirais aussi RD et Fluttershy mais j'en doute vraiment. Pourquoi ? Tout simplement parce que certains personnages méritent à peine ce nom et qu'il existe des incohérences dans les comportements de chacun mais attention, hein ? On est chez les grands ici, quand je parle d'incohérence, je parle d'incohérence de grand garçon, du genre à faire faire des trucs bien abracadabrants dans le contexte de l'histoire mais je vous vois dubitatif. Prenons l'exemple parfait ici : Rarity.
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit cependant : Rarity est bien écrit et j'ai bien ri à nombre de ses interventions, seulement le soucis majeur reste encore une fois dans un morceau de scénario. Voyez-vous, il est très fortement suggéré qu'avant les événements relatés dans la fic, il s'est passé du temps, un temps suffisamment long pour que Rarity et Spike ait un peu avancé dans leur relation sans aller bien loin. C'est très vague mais c'est ce que j'ai compris des quelques passages qui parlent d'eux. Et autant, je me doute que c'était à une période où le RariSpike était un pairing plus que favori, autant ici, ce qui se passe est aussi débile que frustrant tant pour ce qui se passe avant, l'acte en lui-même et le après. Mais avant un peu de contexte pour ceux qui n'aurait pas lu : Rarity a quitté Ponyville pour réaliser son rêve à Canterlot, elle s'entend extrêmement bien avec Fancypants qui devient un partenaire commercial et sans doute un ami, elle est séparé comme toutes les Mane6 de ses amies et n'a donc que des contacts par lettre. C'est d'ailleurs une lettre de Célestia (et seulement pour elle) qui lui dira que Spike, qui est dans un sommeil séculaire pour accéder à sa phase adulte, est en danger de réveil car des Diamond Dogs lui ont dérobé ses diamants, trucs indispensables apparemment pour son sommeil. Il s'en suit alors un passage assez inventif (à la place de lettre, on a un journal de voyage s'écrivant seul) et une fois les diamants retrouvés, Rarity qui entre temps a rechuté dans son affection pour Spike demande à Fancypants de lui jeter un sort pour qu'elle dorme pendant cent ans près du dragon mauve.
Aloooooooooors... Par quoi je commence ? Le fait que Célestia n'envoie une lettre qu'à Rarity et pas à Twilight qui a quand même vécu la majorité de sa vie avec et dont le bien-être devrait être supérieur à faire passer des examens dans une école ? Le fait que Rarity passe de femme d'affaires pleine d'avenir à une amoureuse transie pour un développement sentimental inexistant ? Le fait que Rarity abandonne famille, amies, devoir et carrière pour quelque chose que des personnes lisant la fic trouveront plus qu'étrange (sauf si vous êtes de base un RariSpike shipper et que le développement d'une romance, vous vous en carrez) ? Ou bien, mon préféré, le fait que cette disparition totale et absolue de Rarity, cet événement que l'on peut trouver mignon mais qui reste majeur, est TOTALEMENT oublié dans le reste de la fiction. Personne ne mentionnera Rarity du tout, Célestia ne préviendra personne de la décision de leur ami, Twilight ne sera jamais au courant que Spike a été en danger ni que Rarity a dû le sauver. Rien, Nada, Zilch, Nothing. Rarity a juste été utilisé comme une serpillière juste bonne à être jetée dans un coin parce que l'auteur s'est vite rendue compte qu'elle prenait de la place pour la vraie intrigue de la fiction : le shipping AppleLight.
Parce que oui, on en revient à ce que je disais avec le soucis principal étant que vouloir caser tout le monde dans un format épistolaire, en plus d'être compliqué, c'est aussi un peu chiant. Pour les personnages, on pourrait aussi parler de Pinkie aussi, qui devient pirate du ciel, ce qui ne me pose aucun soucis, c'est Pinkie. Mais par contre, qu'elle le reste des années durant sans rien faire d'autre, ça par contre, j'ai un peu plus de mal à le croire. Surtout que son utilité dans la fiction est proche du zéro absolu et malgré un rire ou deux, elle est un personnage tout à fait dispensable. Peu travaillé car elle n'est pas sous le feu des projecteurs. C'est bien triste à dire mais on sent vraiment le fait que caser tout le monde était un critère de cahier des charges à remplir tant l'absence de travail pour Rarity et Pinkie Pie te saute en plein visage.
Cependant, tout ce que j'ai dit jusque là ne sont finalement que des problèmes que je considère mineurs car ils ne touchent pas le couple phare de la fiction. Mais même là... Bon, vous savez quoi, avant de taper allègrement sur le FlutterDash et le AppleLight, il faut que je vous fasse une confession. Voyez-vous, je ne suis pas une personne qui lit les tags d'une fiction, quand j'ai lu Yours Truly, c'était sur l'impulsion d'amis qui en disait du bien, me disant que c'était tout plein de feelz. Et tout ça pour dire que lorsque j'ai commencé Yours Truly, les shippings, je ne les ai pas vu arriver. Alors vous pouvez me dire que je suis un peu vachement beaucoup débile mais la fiction commençait de façon très jolie sur un échange entre AJ et Twilight sur le fait que l'éloignement pouvait tuer les plus grandes amitiés, avec de très jolies phrases montrant que même revoir ses amis après un long éloignement ne réglait pas cet impression de distance, ce mur invisible qui fait qu'on ne sait pas trop quoi dire, ce malaise omniprésent. Franchement, je trouvais qu'une fiction qui allait discuter au travers de lettres interposées de l'éloignement et de comment les Mane6, les meilleurs amies du monde, allaient gérer le dilemme entre la poursuite de leurs rêves et les liens qui les reliaient aux autres. C'était un thème assez intéressant que je me réjouissais de voir explorer.
Et au final, du shipping. Une déception immense car ici, on a le droit à du Shipping Ex Machina, Twilight a peur de ce que lui dit AppleJack et au lieu de trouver des moyens pour assurer qu'elle garde une correspondance constante avec ses amies, elle balance un "Je t'aime" à AJ et du coup, pouf, plus de problèmes et on passe finalement à un thème complètement différent qui est celui de l'Amour. Alors, j'aime la romance comme tout un chacun mais la fiction était parti sur de tellement bonnes bases et sur un thème que j'appréciais que de la voir tomber dans une énième shipfic m'a vraiment refroidi. Je n'ai pu voir ensuite que des facilités scénaristiques basés sur du shipping : RD qui abandonne les Wonderbolts parce que Fluttershy est infoutu de bougé plus près de Cloudsdale et parce que FlutterDash oblige que l'Amour est plus fort que tout et que les rêves que l'on nourrit depuis l'enfance, on peut les jeter comme ça. Alors oui, la lettre de RD qui dit à Spitfire qui dit qu'elle se casse est pleine de force mais je me dis surtout comment cela aurait pu être mieux fait si tout ne s'écroulait pas pour du shipping facile car favori à l'époque.
Je terminerais sur le point qui m'a fait n'avoir aucun sentiment pour le couple AppleLight, et c'est quelque chose de personnel mais je trouve le personnage d'Applejack totalement Out of Character, même pour une saison 1. Pourquoi ? C'est assez simple mais AppleJack qui écrit des énormes lettres avec l'élocution de Cyrano de Bergerac, faisant métaphores sur métaphores, moi je reconnais pas AJ dedans. Alors autant, je peux comprendre qu'elle se passionne pour les choses un peu techniques liés à la ferme, autant la voir écrire comme si elle contemplait les étoiles en permanence, je trouve ça OOC même en partant du principe que nous sommes différent à l'écrit et à l'oral. Il faut bien comprendre que je ne cherche pas à ce qu'AJ parle comme la bouseuse du village mais elle s'exprime de façon bien trop élégante pour que cela vienne d'une fermière orpheline ayant en tête la sécurité de sa famille et de son verger. Ce n'est pas progressif, ni expliqué d'une quelconque manière. C'est soudain et ça ne semble choquer personne dans la fiction.
Cependant, malgré toutes ses critiques, je peux comprendre le succès de la fiction. C'est une fiction très joliment écrite et qui, à l'instar d'un My Little Dashie, demande à son audience de la lire simplement avec le coeur et se laisser porter par les émotions qu'elle veut provoquer. Une fiction à apprécier avec le coeur d'un enfant et non pas l'esprit rationnel et décortiqueur d'un adulte. C'est mignon et ça fait dans le drame larmoyant et c'est normal que ça plaise à certains mais elle sombre dans trop de facilité pour que je la considère autrement que comme une fiction jolie mais oubliable.
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Ce sera tout pour cette critique qui me trottait dans la tête. Je serais ravi de discuter avec vous si vous aviez quelque chose à dire ou à redire sur ce que j'ai pu écrire, notamment parce que j'ai survolé quelques points. Allez, dood les pingouins.
Alors je vais essayer de faire simple. Je viens tout droit de FimFiction ( pour ceux qui ne connaissent pas: MLPfiction mais en anglais ).
Je suis nouveau sur le site et je viens de faire le tour des différents groupes. J'ai tiqué sur quelque chose.
Mis à part "relecture et entraide", il n'y a pas de groupe d'aide, c'est normal, pourquoi faire un groupe similaire à celui ci?
Et bien, c'est qu'il n'est pas si semblable que celui ci.
Il s'agit ( désolé encore de m'inspiré de FimFiction... ) d'un groupe où il y aurait des tutoriels. J'ai tilté en voyant l'article de Vuld juste avant et me suis posé la question, pourquoi ne pas regrouper tous ses articles en un seul et même endroit?
On posterai notre leçon en indiquant évidemment le titre, les gens la lirait et commenterait. On pourrait aussi faire dans l'autre sens, quelqu'un ( chanceux ) qui reconnait une difficulté ( par exemple les dialogues pour beaucoup de monde ) posterait sa demande et quelqu'un pouvant y répondre créerait un topic dessus.
Hi'.
Voilà une semaine que je replanche sur Icorne, pour réécrire les passages qui me bloquaient (sans surprise, un dialogue) et à présent que c'est fait j'arrive doucement au bout du premier quintile du premier chapitre de la première partie ouais ce texte va être long.
Durant cette énième réécriture je me suis rendu compte à quel point je me reposais sur la présupposition pour produire mes effets et donc même si je sais que parler des dialogues (et comment les rendre aussi crédibles que vivants) serait la priorité, j'ai envie de discuter plutôt de ça.
En commençant en douceur par ce passage :
« Oh, Blueblood, c'est si mignon ! Mais ce sont juste des ornements. Plus aucun poney n'y prête d'attention. »« Oui. » Gronda mon neveu. « Même plus vous. »J'avais du mal à conserver mon sourire après cette gifle.
Les deux répliques ne sont là que pour le contexte. Celestia fait sa Celestia, Blueblood fait son Blueblood : c'est la dernière phrase qui m'intéresse. Et pour ça je vais devoir vous parler de pragmatique.
0. La partie théorie
Dans le langage, il y a ce qui est dit explicitement, noir sur blanc, genre "la pierre est bleu" signifie que la pierre est bleue.
Mais à côté de ça il y a aussi, et constamment, énormément de non-dit, d'implicite. Typiquement : "j'ai vu ton amante sur le trottoir" en dit un peu plus que juste le fait d'avoir rencontré une personne familière. On sépare cette information supplémentaire en trois catégories :
- L'implication : c'est juste une conclusion nécessaire et absolue. Impossible de la nier. L'exemple canonique est "Rarity a tué Tom" qui implique que Tom est mort. Il est mort. Il ne va pas revenir dans trois épisodes il est mort. L'implication est aussi forte que si on l'avait dite explicitement. Dans le cas de l'amante, le mot "trottoir" implique qu'ils étaient en extérieur. À moins qu'il y ait des trottoirs dans les maisons ?
- L'implicature : c'est une conclusion qui n'est pas nécessaire. C'en est une parmi une infinité, qui peut être niée. L'exemple canonique est "il pleut" qui peut signifier par exemple qu'on n'ira pas pique-niquer. Dans le cas de l'amante, "j'ai vu" peut signifier "j'ai parlé à" mais ce n'est pas nécessaire, on peut se tromper en le supposant.
- La présupposition : ce n'est pas une conclusion. C'est une information nécessaire pour que ce qui est dit soit vrai. L'exemple canonique est "tu veux prendre quel nounours pour aller chez mémé ?" pour dire à un enfant qu'il va aller chez mémé. Dans le cas de l'amante, bêtement, pour qu'on puisse dire "j'ai vu ton amante" il faut que "tu" aie une amante. Si on nie la présupposition, on nie ce qui est dit (et on traite l'autre de menteur).
Ce sont là, normalement, les trois moyens de sous-entendre quelque chose dans un texte. Celui qui m'intéresse est la présupposition parce que, comme l'exemple le montre, elle permet de sous-entendre des choses parfois énormes et pleines de conséquences. Soyons clairs là en ce moment y a un gars qu'est en train de passer un mauvais quart d'heure (pour dire le moins).
La présupposition permet de forcer la personne en face, dans notre cas le lecteur, à accepter des choses qu'il pourrait autrement nier. On court-circuite son raisonnement parce que, pour comprendre la phrase, il doit d'abord supposer l'information vraie. L'information vraie lui permet d'interpréter la phrase et à ce stade il est mis devant le fait accompli. À noter que l'implicature, elle aussi force un peu le lecteur. Mais plutôt que de le mettre devant le fait accompli, l'implicature veut que ce soit "lui" qui en vienne à cette conclusion. Pourquoi ? Parce que si la conclusion vient de lui elle n'en sera que plus forte. "Eh, c'est toi qui l'a dit."
1. La partie pratique
Bon okay, la présupposition ça existe c'est génial. Pourquoi j'en parle ?
Pas vraiment pour ce qu'elle permet de faire. Il y a des tas d'effets sympas qui ne sont qu'une variation de "mettre le lecteur face au fait accompli". Cela dit, on peut regarder l'effet particulier qu'a la présupposition dans le passage cité au départ :
J'avais du mal à conserver mon sourire après cette gifle.
Quelle est la présupposition ? La gifle. Il y a des tas d'autres présuppositions (le fait qu'elle sourie, par exemple) mais celle-ci est la seule qui, littérairement, nous intéresse parce qu'elle produit un effet. Je me suis amusé à comparer avec une version où la gifle est explicitement dite :
Ce fut une gifle. J'avais du mal à conserver mon sourire.
Et une version un peu moins explicite :
Cette gifle faillit me faire perdre le sourire.
La version purement explicite est typique d'une écriture kilométrique : on réfléchit en même temps qu'on écrit et, ne serait-ce que pour faciliter l'enchaînement, on a tendance à tout mettre noir sur blanc. Le résultat est que tout est au même niveau et, du coup, le texte en devient monotone. Ici Celestia fait juste la liste de ce qui s'est passé. Il y a un effet, mais c'est plus un effet de violence : on se prend vraiment la gifle en pleine face.
La version un peu moins explicite est presque problématique parce qu'on ne comprend pas bien à quoi se rapporte la gifle. Moins qu'une présupposition ici c'est une question de référence. On a l'impression qu'il y a une vraie gifle qui vient de tomber de nulle part et on se retrouve à déduire (implicature) que non, c'est la dernière réplique de Blueblood. Bref, maladresse.
La version présupposée, elle, met en scène la réaction de Celestia. Cette dernière essaie de "garder le sourire", de cacher la gifle qu'elle vient de se prendre. Il est donc normal qu'elle mette cette information en arrière-fond, qu'elle la sous-entende. Mais elle a quand même envie qu'on sache qu'elle l'a mal pris. La présupposition incarne son état d'esprit.
Donc super, on a vu un effet possible de la présupposition. Woohoo, c'est la fête.
Plus sérieusement.
Ce qui m'intéresse est que, comme dit, la présupposition force le lecteur à admettre une information comme vraie. Ici on lui dit que la dernière réplique de Blueblood est une "gifle", et le fait que ce soit une présupposition réduit les chances que le lecteur questionne cette vérité. Or, si on regarde la réplique de Blueblood, les trois mots "même pour vous" sont plutôt innocents. On ne s'aperçoit pas, normalement, de tout ce qu'il y a de blessant là-dedans.
La vérité c'est que j'ai énormément de mal avec les dialogues. Celui entre Celestia et Blueblood a été un parcours du combattant, où je m'entêtais à faire cohabiter le caractère canonique des personnages avec les exigences de mon plan, le tout sans me perdre en des suites interminables de répliques rachitiques. Inversement, j'avais peur que les passages narratifs entre les répliques ne repoussent le lecteur (ce qui arrivera de toute manière mais ce n'est pas une raison). Bref, je bloquais. Quand je relisais le passage, j'avais juste envie de fermer le document.
Puis, à la quatrième réécriture, je sors ça, et soudain le dialogue me passionne. Pourquoi ? Parce que la présupposition révèle tout ce qui est en train de se passer derrière, tout ce qu'on aurait pu manquer.
Celestia n'est pas juste en train de dire que "quelque chose est mignon", elle est en train de se payer la tête de Blueblood, mode bien troll. C'est un peu tout ce qu'elle a fait depuis le début de la conversation et jusqu'à présent Blueblood subit, c'est un véritable punching ball. Donc Celestia continue et lui fait "l'habit n'a pas d'importance" à un gars pour qui les apparences font tout. Et là Blueblood riposte.
Les gens jugent, pour autant que j'en sache, les dialogues sur deux critères : ils doivent être "crédibles" et ils doivent être "vivants". Je ne sais pas si "ils doivent être emplis d'émotions" est inclus dans le second point ou est à part mais passons.
Crédible signifie que c'est quelque chose qu'un être vivant normalement constitué devrait pouvoir dire. C'est aussi là que les gens râlent si les personnages ne parlent pas "comme qu'ils parlent dans le show".
Mais que signifie "vivant" ? C'est pour moi la boîte noire des dialogues. Mes personnages sont des philosophes dans une expérience de pensée, quand ils parlent ils parlent de questions abstraites et assez vastes. Cela donne des dialogues assez... euh, distants, détachés, dépourvus de la moindre émotion ? Les personnages raisonnent et ne font rien d'autre.
Je pensais pendant longtemps que pour rendre un dialogue vivant, il fallait le faire porter sur des questions concrètes et de détail. C'est, bêtement, un personnage qui va se mettre à dire "vous trouvez pas qu'il fait froid ?" Préoccupation mondaine qui montre qu'il est fait de chair et de sang. Mais c'est prendre le problème à l'envers.
Ma seconde approche, développée notamment avec un texte où Twilight princesse doit gérer un cas de justice, était la motivation du personnage. Tant que Twilight ne servait qu'à poser des questions, mode "je dois comprendre pour faire mon boulot", ses répliques étaient d'une platitude effrayante. Je lui ai alors donné une motivation, en lui faisant prendre parti pour un camp, et du coup tous ses dialogues n'allaient plus viser à se renseigner mais uniquement à faire gagner ses convictions. Elle a une "arrière-pensée".
Cette seconde approche reparaît dans Icorne au travers de la présupposition. Mes dialogues ne me plaisent vraiment, et n'arrivent à m'impliquer que quand, derrière, je peux deviner les arrières-pensées des personnages. Ou essayer de les deviner. Au moins savoir qu'il y en a.
Normalement, j'aurais tendance à écrire ça :
« Oh, Blueblood, c'est si mignon ! Mais ce sont juste des ornements. Plus aucun poney n'y prête d'attention. »« Oui. » Gronda mon neveu. « Même plus vous. »J'avais du mal à conserver mon sourire.
Bon, normalement j'écrirais le récit à la troisième personne -- et donc pas question de présupposition puisque le narrateur n'est pas censé savoir comment elle le prend -- mais en me contentant de ça, plutôt que de mettre le lecteur devant un fait accompli, j'aurais cherché à le pousser à se demander "pourquoi ?" Pourquoi elle aurait du mal à conserver son sourire ? Quelque chose que Blueblood a dit, mais on ne voit pas quoi. De la gêne ? De l'impatience ? Ou bien c'est même le ton du neveu qui pose problème, elle en a juste marre de son arrogance ?
C'est au final le hasard (et les réécritures) qui m'a fait user d'une présupposition, et tout le reste du dialogue fonctionne sur le même principe.
« C'était comment ? »« J'étais libre. »Mon but était qu'il reste, mais je n'avais plus le coeur à mentir.
Quand je dis même principe ce n'est pas pour rire, ici c'est littéraire. Deux nouvelles répliques, l'air de rien, puis une phrase un peu cryptique de Celestia (faute de contexte) mais dont la présupposition est que Celestia a l'habitude de mentir. Et aussi qu'ici elle dit la vérité. Sans la phrase qui suit, on ne se rendrait pas compte de tout ce que son "j'étais libre" essaie vraiment de dire.
Et, de façon intéressante, on n'a pas ces commentaires pour Blueblood. Seulement les réactions de Celestia. Or Blueblood aussi carbure pendant qu'il parle. Il en a marre de se faire troller, donc il riposte. Plus loin il demande "c'était comment" et si le dialogue est bien fait alors il ne pose pas la question juste par curiosité, pour faire la conversation. En fait, Celestia donne l'enjeu : "qu'il reste". En supposant que Celestia ne se trompe pas, alors Blueblood pose la question pour justifier son départ... ou pour se donner une raison de rester.
2. En fait je parlais de dialogues
Au final je ne sais toujours pas ce qu'est un bon dialogue. Ça reste l'un de mes points faibles et une grande lacune dans mes textes. Mais je pense qu'on peut au moins détailler un peu le côté "vivant" à l'aide de la présupposition.
Les personnages ont, quand ils parlent, une arrière-pensée. La difficulté est que, justement, c'est une arrière-pensée. On peut le faire dire explicitement, comme si on s'adressait à des gamines de six ans mais ça donne des dialogues pas très crédibles. Inversement, si comme moi on cherche à cacher les intentions question de bien reproduire les défauts de communication de la vie courante, le lecteur va louper les enjeux et potentiellement ne même plus comprendre ce qui se dit.
Mon but à moi est de me reposer sur l'implicature : donner assez de contexte pour que le lecteur en vienne, de lui-même, à deviner les intentions réelles du personnage.
Mais si on est un brin plus réaliste et moins suicidaire alors la présupposition est le meilleur compromis. La présupposition est une bonne manière de laisser paraître les intentions du personnage sans avoir à les dire explicitement. Et une fois encore, le but n'est pas que le lecteur sache clairement quelles sont ces intentions. Il doit juste pouvoir faire confiance au texte pour savoir qu'il y en a.
« Les temps changent, et les goûts également. Il père de mon père aurait ri de me voir voiler le quartier. Inutile de vous montrer rustre. »Je me renfrognais.« Et toi ingrate, Honeydew. Les temps changent, c'est chose avérée, mais doivent-ils changer si vite ? »La nièce d'Appletone s'empourpra, et si je n'avais pas été sa princesse et suzeraine, j'aurais amèrement regretté mes mots.
Celestia se renfrogne parce qu'on traite quelqu'un de rustre. Elle réplique en disant "et toi ingrate", et la jument en face a le visage rouge. La réplique qui suit explique qu'Honeydew est vraiment pas contente de ce qu'a dit Celestia, et on peut deviner vaguement que ce n'est pas à propos des temps qui changent.
Tout ce qu'on sait est que Celestia, en disant "ses mots", a insulté Honeydew. Elle elle le sait. Elle vient d'envoyer une pique pour remettre la jument à sa place et on peut seulement spéculer du pourquoi. Le texte donne des indices, mais c'est tout. L'important est qu'ici on sente que quelque chose se joue.
3. tl;dr
Que ce soit la narration ou le dialogue, un bon texte cherchera à dire plus qu'il ne dit noir sur blanc. La présupposition fait exactement cela, en forçant le lecteur à accepter quelque chose comme vrai sans avoir eu à le dire directement.
Je n'ai jamais aimé ça, j'ai envie que mon lecteur devine par lui-même, mais force est d'admettre que la présupposition permet vraiment de donner une toute autre dimension à ce qui se dit, une dimension que le lecteur ne devinerait jamais autrement, ou trop difficilement :
« Excusez-moi, » je demandais soudain à voix haute, « voulez-vous bien nous laisser je vous prie ? »Ce n'était pas une demande.
Cela justifie également la narration autour des répliques. On dit souvent au débutant de "décrire qu'est-ce que les gens font" ou de "rappeler le décor" et parfois, en luxe, d'en "profiter pour montrer ce qu'ils ressentent". Ici, j'observe que j'utilise massivement la narration qui suit une réplique pour laisser entendre tout ce que, justement, cette réplique sous-entend. C'est ce qui, finalement, aura réussi à rendre mon dialogue un tant soit peu "vivant".
...
Bon et il y a toute la question de réagir à ce que dit l'autre mais ça ça attendra que je m'en remette à nouveau, fanficers,à vos plumes !
Bonjour à tous !
Aujourd'hui est un grand jour, parce que je viens vous apporter des nouvelles du groupe que Hans m'a légué. En effet, j'ai décidé de demander de l'aide à Brocco pour prendre en charge ce groupe avec moi.
Malheureusement, je ne peux pas déjà l'ouvrir, parce que ce cher Brocco est en vacance. Il reviendra début septembre pour prendre en charge le groupe. En attendant, j'ai terminé la maquette du groupe et tout son règlement et son organisation, c'est pourquoi je vous montre déjà ça pour pouvoir peut-être avoir quelque avis.
Ne faites pas attention aux fautes, ce n'est qu'une maquette, et LittleParrot doit encore la corriger… Du moins, elle vient d'être au courant qu'elle devra le corriger. À côté de ça, je sais que ça fait beaucoup d'organisation pour simplement recevoir un commentaire sur sa fiction, mais il ne faut pas oublier que ce sont des personnes qui prennent de leur temps pour faire se commentaire et donc, c'est un minimum que de leur accorder un peu de temps aussi.
Par la même occasion, je rouvre les candidatures. J'ai déjà plusieurs noms que Hans m'avait fournis, mais nous ne sommes jamais de trop, que ce soit pour faire des commentaires, et même pour apprendre à en faire.
Voici donc le lien vers la maquette du groupe. Vous ne pouvez pas encore vous inscrire et écrire dessus, celle-ci est un prototype qui sera supprimé pour laisser place a la version finale.
Les plumes de l'aurore
P.-S. : Merci à LittleParrot ET SURTOUT System pour son groupe des relecteurs qui m'a beaucoup servit ;)
Voici la liste des pseudos que Hans m'avait déjà communiqué. Si vous n'êtes pas dedans alors que vous avez déjà fait une demande au près de lui ou que vous souhaitez rejoindre l'équipe à partir de maintenant, faites le savoir avec un commentaire ou un MP.
-Brocco (leader)
-Diggite
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P.P.-S. : Demain c'est mon anniversaire
Bonjour, j'aimerais trouver quelqu'un pour m'aider à écrire un fiction.
En gros se serait une fiction intitulé (pony of war) et d'autre termes sur god of war.
Mais je ne peut l'écrire car jai le syndrome de la page blanche, mais les idée vienne.
Alors si quelqu'un peut m'aider j'en serait très reconnaissant et je mettrait son nom en premier lors de la publication de la fiction avec les remerciement pour sont aide.
Ps, il faut que cette personne connaît le jeu god of war.
Ça y est ! C'est fini ! Terminé ! Kaput, game over, vous avez vaincu le boss de fin, Dobby est libre !
Ahem
Comme promis il y a longtemps, Pony War Chronicles a désormais atteint sa forme finale. Est-elle parfaite ? Jamais. Mais elle me satisfait pleinement telle qu'elle est. Je signe au bas de la page, et je la place dans les rayons de la bibliothèque d'internet.
Qu'en dire de plus ? Qu'il s'agit peut-être de ce dont je suis le plus fier à l'heure actuelle. Elle contient encore de nombreuses fautes de goûts, elle est loin d'être parfaite, et elle est sûrement sur-vendue, mais merde, c'eset mon bébé, que j'ai porté pendant plus d'un ans et que j'ai fait grandir pendant presque 500 pages, passant de petits récits de guerre concis et descriptifs à une saga finale que je ne spoilerais pas ici par respect pour ceux qui voudraient la lire, en passant par un world building que j'ai toujours voulu consistant.
C'est ce qui m'a propulsé au rang imaginaire de membre du Big4, c'est grâce à quoi certains d'entre vous me connaissent peut-être sans m'avoir jamais croisé ou lu quoi que ce soit produit par mes petits doigts. Pour éphémère et illusoire que soit cette reconnaissance, elle m'a fait du bien le temps qu'elle a duré, et au milieu de mes problèmes personnels, j'avais toujours cette échappatoire. Me dire que j'avais fait quelque chose de mes dix doigts.
C'est également ce qui m'a révélé ma passion. Je ne deviendrais peut-être jamais un écrivain en bonne et dûe forme, mais créer des mondes, y développer des personnages et leur faire vivre des histoires, c'est quelque chose que j'ai poussé plus loin que jamais avec PWC et que je ne compte pas arrêter de sitôt.
Et maintenant ?
Et maintenant, je tire le rideau, comme beaucoup l'ont fait avant moi. Pour être honnête, je l'ai tiré il y a longtemps déjà, lorsque j'avais apposé le point final à PWC. Mais le projet de remaster me traînait toujours dans la tête, et je gardais toujours un pied dans le bateau, au cas où. Aujourd'hui, je le retire et laisse l'embarcation voguer sans moi. Avec PWC version MLPFiction, j'ai apporté ma dernière pierre à l'édifice formée par la fan-création My Little Pony.
Dire que je quitte le fandom serait un mensonge. Je continue de vouer un véritable amour à l'univers des petits poneys, qui malgré ses haut set ses bas continue de m'intéresser. Mais je me ferais désormais parti de la majorité cachée dans l'ombre, et ne sortirais de cette retraite que pour voir comment se porte mon bébé, jusqu'à ce qu'il tombe dans l'oubli, comme beaucoup l'ont fait avant lui.
Faire parti de ce fandom a été une aventure. Il y a eu des haut, il y a eu des bas. J'ai rencontré des gens formidables, j'ai rencontré de vrais cons. J'ai été un mec sympa, j'ai été le pire des enculés. Mais au final, aucun regret. Ni les meet-up, ni les débats, certainement pas les fanfictions et même pas mon bannissement de french brony.
A présent, IPM va mourir. Figurativement parlant. Je vais délaisser cette identité créée uniquement pour le fandom brony, à l'époque où assumer cet état n'était pas gagné, et retourner à des projets qui ne tournent pas autour des poneys.
Le temps est venu de dire un petit adieu, ou un grand au revoir. Comme je l'ai dit, je repasserais dans le coin de temps en temps, histoire de jeter un œil sur PWC, répondre à d'éventuelles questions, mais ne vous attendez pas à grand-chose de plus.
Pikouik sur vous et ceux que vous appréciez, même juste un peu. Puissent les Princesses vous aider dans vos quêtes.
Iron Pony Maiden
Après plus d'un mois d'écriture, la partie II de ma fiction, La Vie Ennuyeuse de Dreary Sky est presque finie! Il me reste encore le chapitre final à écrire, mais le temps que je publie le reste de l'histoire, je pense qu'il sera fini.
Préparez-vous donc pour ce que j'avais réellement en tête quand j'ai entamé cette fiction : de l'aventure aux quatre coins d'Equestria, des paysages époustouflants, des aventures épiques, des monstres géants, de l'histoire équestrienne, et des réflexions sur le sens de la vie. Et tout ça en huit chapitres!
Comme pour la première partie, je vais publier les chapitres un à un, à trois jours d'intervalle chacun. Le prologue devrait sortir aujourd'hui ou demain, le temps de peaufiner un peu quelques détails et de passer en validation. Pendant la publication, je vais écrire le dernier chapitre, puis je me mettrai directement à bosser sur la partie III.
J'espère que vous serez nombreux à lire la vie ennuyeuse de mon Dreary Sky!
Bonjour/bonsoir juments, étalons, poneys et changelins
Je vous annonce, de se petit message, oui tout est petit chez moi (n'y pensez même pas !).
Je serais totalement indisponible pendant trois, quatre jours. Je vais chez mon grand frère et là bas, la connexion semble manquer. Remarque cela me laissera le temps pour écrire quelque fiction ou continuer celle que j'ai commencé. (Je compte reprendre "Qui suis-je" très bientôt mais ne pressons rien ^^) DarkBlitz, tu risque d'avoir un peu de taf ;)
Après m'être tapé l'entièreté de la charte (pour vérifier que cela n'était pas hors charte). Pour tout ce que j'aide d'habitude ou tout ce qui veulent prendre contact avec moi, pour autre bêta-lecture ou simplement discuter, vous pouvez toujours me demander mon numéro par mp. Ainsi pour ce qui voudrons une bêta-lecture, vous pourrez m'envoyer vos fictions en PDF ou par message (pour les plus courageux/courageuses)
Voila voila désolé pour ce petit message que j'ai volontairement fait court pour éviter de prendre votre temps. Bonne journée à vous ^^
Edit : Je m'en vais demain soir.
Voici donc la création d'un nouveau groupe. Celui de Lunar Obsession. J'ai décidé de l'ouvrir pour regrouper toutes les fictions qui se déroulent dans cet univers. La nécessité de ce groupe est survenue quand j'ai constaté que de plus en plus de fics venaient de sortir et qui ne provenaient pas toute de moi. Donc pour faciliter la recherche des lecteurs qui voudraient s'intéresser à cet univers, ce groupe semble tout trouvé.
L'obsessionverse
Je ne cache pas que je suis tout de même heureux de pouvoir créer un groupe pour un univers qui me tient très à cœur. Bien sûr d'autres fictions vont encore sortir, mais si je devais dire ce que je souhaite le plus, c'est de voir encore d'autres auteurs se mettre à écrire avec ce support. La porte est ouverte à tout le monde.
Bien entendu, le groupe vous propose aussi d'autres topic pour donner d'autres détails qui ne sont pas encore apparus dans les fictions ou qui ne viendront peut-être jamais.
EDIT !!!
Merde, désolé, mais j'ai complètement oublié d'ouvrir les topics à la création du groupe, et donc, y avait que dal. Bref, c'est arrangé.
Bon, mon premier challenge a été à moitié un échec (le seul participant a été frappé par la maladie de la page blanche...) mais j'en lance un deuxième !
Voici le thème : Chrysalis, la seule reine des changelins, vient de mourir sans laisser de décendance. Les changelins doivent donc choisir un nouveau(elle) dirigeant(e), à moins qu'ils choisissent autre chose...
Contrainte : au moins 500 mots (ça devrait être facile)
Si vous participez, veuillez me le faire savoir par un commentaire (pas obligatoire)
Vous avez jusqu'au 19 août à 23h.
Bien sûr, je ferais une critique constructive de chacune de vos participations.
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