Bonjour à tous !
Aujourd'hui est un grand jour, parce que je viens vous apporter des nouvelles du groupe que Hans m'a légué. En effet, j'ai décidé de demander de l'aide à Brocco pour prendre en charge ce groupe avec moi.
Malheureusement, je ne peux pas déjà l'ouvrir, parce que ce cher Brocco est en vacance. Il reviendra début septembre pour prendre en charge le groupe. En attendant, j'ai terminé la maquette du groupe et tout son règlement et son organisation, c'est pourquoi je vous montre déjà ça pour pouvoir peut-être avoir quelque avis.
Ne faites pas attention aux fautes, ce n'est qu'une maquette, et LittleParrot doit encore la corriger… Du moins, elle vient d'être au courant qu'elle devra le corriger. À côté de ça, je sais que ça fait beaucoup d'organisation pour simplement recevoir un commentaire sur sa fiction, mais il ne faut pas oublier que ce sont des personnes qui prennent de leur temps pour faire se commentaire et donc, c'est un minimum que de leur accorder un peu de temps aussi.
Par la même occasion, je rouvre les candidatures. J'ai déjà plusieurs noms que Hans m'avait fournis, mais nous ne sommes jamais de trop, que ce soit pour faire des commentaires, et même pour apprendre à en faire.
Voici donc le lien vers la maquette du groupe. Vous ne pouvez pas encore vous inscrire et écrire dessus, celle-ci est un prototype qui sera supprimé pour laisser place a la version finale.
Les plumes de l'aurore
P.-S. : Merci à LittleParrot ET SURTOUT System pour son groupe des relecteurs qui m'a beaucoup servit ;)
Voici la liste des pseudos que Hans m'avait déjà communiqué. Si vous n'êtes pas dedans alors que vous avez déjà fait une demande au près de lui ou que vous souhaitez rejoindre l'équipe à partir de maintenant, faites le savoir avec un commentaire ou un MP.
-Brocco (leader)
-Diggite
-DarkWater
-BlackHoof
-Hélia
-MisterX
-Moonrise
-BurningShadow
-Stronger
Spécialiste traducteur
-LittleParrot
-Le grand System
P.P.-S. : Demain c'est mon anniversaire
Bonjour ou bonsoir à tous ! J'ai besoin d'aide ! En effet, je vais crée une fiction spécial, j'aurais donc besoin des OC des personnes volontaires dans les commentaires parce que je n'ai pas la force de crée pleins de poneys juste pour une fiction. J'accepte tout type de poneys sauf les alicornes, voici les infos dont j'ai besoin :
Prénom :
Nom :
Surnom (si le poney à un surnom ou pas) :
Genre (Poney terrestre, licorne, pégase) :
Sexe :
Résidence :
Occupation (Travail ou position dans le hiérarchie) :
Yeux :
Crinière :
Pelage :
Proche(s) :
Caractère :
Saison préféré (Printemps, été, automne ou hiver) :
Pour info, la fiction se passe dans un autre royaume. Merci de votre compréhension :3
PS : Si vous avez besoin de renseignements supplémentaires, n'hésitez pas à demander dans les commentaires. Et seuls mes abonnés auront une place réservé, pour ceux que je ne connais pas, j'hésiterais mais j'accepte volontiers si s'a m'intéresse vraiment.
Bye !
Bonjour ou bonsoir,
Il est temps de passer à ce que j'avais prévu auparavant dans l'article précédent, c'est à dire deux ou trois aides pour vos personnages et fictions.
Savoir si une fiction est ou non clichée
Voilà un problème bien épineux... Mais surmontable. Avant, on avait le test de Rainbow Knight, mais outre le fait qu'il ne soit plus disponible, je ne le trouve personnellement pas forcément fiable à 100 %. Attention, je ne dis pas qu'il est mauvais, c'était même une excellente idée, hein ! Mais juste le fait que certaines questions comme "Existe-t-il un personnage dont le but est uniquement de donner des informations ?" n'avait pas forcément de rapport avec le cliché selon moi. Mais pensez ce que vous voulez, c'est votre droit.Donc... Tout d'abord, voilà quelques bases pour ces "rôles" typiques de certaines fictions que sont le Seigneur du Mal, l'Impératrice du Mal (version féminine de votre Seigneur), le Compagnon du Héros (ou Side-kick, comme vous voulez), le Héros et le Grand Amour. A l'origine, ce que je vais vous passer est fait pour le jeu de rôle, mais ces bases se trouvent souvent dans des fictions classiques, de type Voyage du Héros. Alors quitte à utiliser ce genre de rôles, autant faire attention à ce qu'ils font. Voici donc deux liens pour vos Seigneurs du Mal, un autre pour votre Impératrice du Mal, encore un pour votre Grand Amour, plus un pour le Sidekick, un nouveau pour le Héros, et puis un dernier pour votre spectateur de base.
Il y a une petite centaine de choses que devraient faire chacun de ces rôles : si vous faites le contraire sur, disons, plus de 50 % des points donnés dans chaque lien, vous devriez essayer de faire un peu attention quand même. En plus, ça peut aider grandement à la survie de certains personnages. Un exemple : "Je surveillerai mon orgueil. Je n'éprouverai donc pas le besoin de prouver ma supériorité en laissant des indices sous forme d'énigmes, et je ne laisserai pas mes ennemis les plus faibles en vie juste pour montrer qu'ils ne représentent pas une menace pour moi." En plus de rendre cet antagoniste assez pénible car vu et revu, c'est la cause principale de la défaite de Nightmare Moon dans le premier épisode, je vous rappelle.
Aparté : les quatre types d'antagonistes
Je profite de ce petit passage sur les antagonistes pour rappeler que le grand méchant de votre histoire ne doit pas forcément être une personne très importante ou bien une âme fondamentalement mauvaise. En fait, il existe quatre types différents de "grands méchants", que j'assortirai chacun d'exemples tirés de MLP :
- Celui qu'on adore détester : Ce type d'antagoniste est le plus répandu, puisque le plus populaire. Il s'agit tout simplement d'un personnage qui fait le mal, qui le fait bien et qui aime le faire, ne repassant du côté du bien pour rien au monde. Bien que ce soit le genre de Nightmare Moon ou de Sombra, il est assez dommage de voir que ce genre d'antagoniste est presque le plus utilisé.
- Celui qui a un tour d'avance : Celui-ci est lui aussi souvent utilisé puisqu'il est efficace. Le principe est simple : si le lecteur s'identifie à votre personnage, et que celui-ci est contrecarré par un ennemi plus riche / plus puissant / plus quelque chose, le lecteur devrait en développer de la jalousie, et devrait avoir hâte de voir celui-ci se faire démolir. Les exemples les plus parlants, à deux échelles différentes, sont Discord et le duo Diamond Tiara / Silver Spoon : le premier est virtuellement omnipotent, tandis que les secondes profitent de leur supériorité sociale (autant de la part de la famille que du côté Cutie Mark) sur les CMC et donnent ainsi une profonde envie de faire bouffer son diadème à Diamond Tiara.
- Celui qui n'a rien de spécial (par rapport au héros) : Probablement mon type d'antagoniste préféré. Celui-ci n'est pas fondamentalement mauvais, n'a pas plus d'avantages que le héros, et par conséquent peut réellement rivaliser avec celui-ci de manière correcte. Par contre, il a un grand inconvénient, c'est qu'il est généralement tout aussi vulnérable que votre héros (côté physique, mental ou social, faites comme vous voulez), tout aussi (peu) compétent dans certains domaines, et qu'il est donc possible de mettre hors-circuit assez aisément. Faites donc un peu attention à ce que vous lui faites faire. Pour les exemples, je pourrais citer Lightning Dust pour Rainbow Dash, ou Cheese Sandwich* pour Pinkie Pie.
- Celui qui a retourné sa veste : Avant, il était un chic type. Mais maintenant, c'est fini. Que ce soit parce que le côté obscur était intéressant pour lui, qu'il y a eu méprise ou même qu'il a juste voulu voir ce que ça donnait d'être de l'autre côté, ce type d'antagoniste paraissait en tout points rallié à la cause du héros, sauf qu'en fait il a prouvé être un adversaire. Pensez auparavant à le présenter comme quelqu'un d'apparemment sympathique, afin que le choc soit plus dur lorsque la terrible vérité sera apprise. Pour les exemples, eh bien... Excellente question, là, tout de suite, je n'en vois pas dans MLP. Discord dans le final de la saison 4, éventuellement.
*Oui, Cheese Sandwich. Mais n'allez pas croire que je crois le personnage qu'a doublé Weird Al comme diabolique, loin de là : il répond à la fonction première d'antagoniste, c'est à dire quelqu'un qui peut être vu comme un obstacle au héros (ici Pinkie Pie), avec pourtant un point commun le rendant donc potentiellement sympathique.
Les règles d'enquête
Il y a un certain temps, deux groupes de "règles" pour les romans policiers, polars et autres ont été faits, et ce dans le but de rendre plus clair l'écriture de ce thème d'écriture (mais ne sont pas censées être gravées dans le marbre, Agatha Christie a beaucoup a souvent dévié de ces règles). Les voici donc :
Les règles de Knox
Aussi nommées Décalogue de Knox, ces règles sont conçues en 1929 par Ronald Knox, un romancier :
Le criminel doit être quelqu'un mentionné plus tôt dans l'histoire, mais pas quelqu'un dont le lecteur a pu suivre les pensées.
Le détective ne doit pas utiliser de techniques surnaturelles pour résoudre une affaire.
L'usage de plus d'un passage secret ne saurait être toléré. Même dans le cas d'un seul passage secret, il faudrait que l'action se passe dans une maison où la présence de ce type de dispositif était prévisible.
Des poisons inconnus ne peuvent être utilisés, ni aucune machine, de telle sorte que le lecteur ne soit pas embarrassé par une longue explication scientifique en conclusion.
Aucun chinois ne doit figurer dans l'histoire. Là, par contre, je précise que cette règle est plutôt archaïque.
Aucun accident ne doit aider le détective. De même, on ne doit avoir recours à aucune intuition divine inexplicable. Toutes ses intuitions doivent avoir une origine et se confirmer par la suite.
Le détective ne doit pas commettre lui-même le crime.
Le détective ne doit pas utiliser des indices qui n'ont pas été présentés au lecteur pour résoudre l'affaire.
Les observateurs ont le droit de tirer et présenter leurs propres conclusions.
Il ne doit pas être fait usage de jumeaux et d'habiles déguisements.
Les règles de Van Dyne
Ces règles s'entrecoupent parfois avec celles de Knox. C'est normal, les deux sont écrites en même temps, celles-ci étant conçues vers 1928.
1. Le lecteur et le détective doivent avoir des chances égales de résoudre le problème. Tous les indices doivent être pleinement énoncés et décrits en détail.
2. L’auteur n’a pas le droit d’employer vis-à-vis du lecteur des » trucs » et des ruses, autres que ceux que le coupable emploie lui-même vis-à-vis détective.
3. Le véritable roman policier doit être exempt de toute intrigue amoureuse. Y introduire de l’amour serait, en effet, déranger le mécanisme du problème purement intellectuel.
4. Le coupable ne doit jamais être découvert sous les traits du détective lui-même ni d’un membre quelconque de la police. Ce serait de la tricherie aussi vulgaire que d’offrir un sou neuf contre un louis d’or.
5. Le coupable doit être déterminé par une suite de déductions logiques et non pas par hasard, par accident, ou par confession spontanée.
6. Dans tout roman policier il faut, par définition, un policier. Or, ce policier doit faire son travail et il doit le faire bien. Sa tache consiste à réunir les indices qui nous mèneront à l’individu qui a fait le mauvais coup dans le premier chapitre. Si le détective n’arrive pas la une conclusion satisfaisante par l’analyse des indices qu’il a réunis, il n’a pas résolu la question.
7. Un roman policier sans cadavre. cela n’existe pas (… ) Faire lire trois cents pages sans même offrir un meurtre serait se montrer trop exigeant vis-à-vis d’un lecteur de roman policier. La dépense d’énergie du lecteur doit être récompensée.
8. Le problème policier doit être résolu à l’aide de moyens strictement réalistes. Apprendre la vérité par le spiritisme, la clairvoyance ou les boules de cristal est strictement interdit. Un lecteur peut rivaliser avec un détective qui recourt aux méthodes rationnelles. S’il doit rivaliser avec les esprits et la métaphysique, il a perdu d’avance.
9. Il ne doit y avoir, dans un roman policier digne de ce nom, qu’un véritable détective. Réunir les talents de trois ou quatre policiers pour la chasse au bandit serait non seulement disperser l’intérêt et troubler la clarté du raisonnement, mais encore prendre un avantage déloyal sur le lecteur.
10. Le coupable doit toujours être une personne qui ait joué un rôle plus ou moins important dans l’histoire, c’est-à-dire quelqu’un que le lecteur connaisse et qui l’intéresse. Charger du crime, au dernier chapitre, un personnage qu’il vient d’introduire ou qui a joué dans l’intrigue un rôle tout a fait insignifiant, serait, de la part de l’auteur, avouer son incapacité de se mesurer avec le lecteur.
11. L'auteur ne doit jamais prendre le coupable parmi le personnel domestique : valets, croupiers, cuisiniers ou autres. Il y a là une objection de principe, car c'est une solution trop facile. Le coupable doit être un personnage méritant l'attention.
J'ai tenté de faire un synopsis transgressant un maximum ces règles (pas toutes, certaines sont contradictoires), et j'ai pas réussi à le mettre ici tant c'était mauvais. Alors essayez si vous voulez, mais... Non, pas moi, ne comptez pas sur moi pour vous donner un exemple.Si vous voulez faire une intrigue policière, débrouillez vous pour ne pas trop transgresser les vingt règles données ici.
Quelques inspirations
En se basant sur les choses dites plus haut et le précédent article, voilà quelques pistes à explorer :
- Ecrire une fiction la plus clichée possible, puis, en changeant uniquement l'antagoniste, réussissez à en faire une fiction originale
- Réécrivez une fiction du point de vue de l'antagoniste
- Faites une enquête transgressant toutes (du moins un maximum) les règles de Knox et de Van Dyne en apparence, et, avec le twist final, révélez qu'en fait tout ceci était parfaitement cohérent, bien pensé et logique
- Faites une enquête se basant sur le Voyage du Héros.
Les prochains thèmes du prochain billet, Faisons quelques folies , sont ceux-ci : la Peur , la Folie et Systèmes de création d'organisations .
Sur ce, bonne journée ou soirée à vous !
Hi'.
Ceux qui étaient là pour le stream d'hier ont pu m'entendre déblatérer sur quelque chose qui pour moi va de soi et qui touche directement à la manière dont on commente les textes. La question fondamentale est de savoir "si" on peut être objectif sur un texte, ce que ça veut dire, et si oui alors "comment".
Alors allons-y.
C'est quoi, être objectif ?
Si je dis "j'aime les poneys", je suis subjectif. C'est une opinion personnelle. D'autres peuvent ne pas aimer les poneys.
Si je dis "Spike est un dragon", c'est objectif.
Ce n'est pas un fait. Ce n'est pas la vérité. La vérité on ne la connait pas, la vérité n'a aucune importance. "Spike est un dragon" est également une opinion, mais c'est une opinion imposée à tout le monde. Vous vous devez d'avoir cette opinion. Vous pouvez avoir une autre opinion, genre "non Spike est une machine à laver" mais vous êtes juste là pour faire 'èch le monde, vous êtes subjectif.
Dans tous les cas, on parle d'opinions. Certaines opinions sont subjectives (= personnelles), d'autres sont objectives (= communes).
C'est important parce que certains vous diront que telle chose est objective alors que pour vous elle ne va clairement pas de soi. Genre "mais ce texte est génial ta gueule t'es trop con" où la personne en face de vous est vraiment, sincèrement persuadée qu'elle est objective. Que ce n'est pas juste son avis personnel. Essayer d'être objectif, c'est avoir la prétention que l'opinion qu'on donne va s'imposer à tous. C'est extrêmement fort. Et risqué.
Testons :
1. Dans It's about time, Twilight voyage dans le temps.2. Le double-épisode du Crystal Empire était pourri.3. Les deux étoiles filantes que voit Applejack symbolisent ses parents (morts)
Qu'est-ce qui est objectif ? Qu'est-ce qui est subjectif ? La plupart d'entre vous devraient répondre (1) et (3), parce que le (1) c'est un peu dans le synopsis et le (3) c'est confirmé par le studio. Et là vous venez de répondre à la seconde question.
Comment on est objectif ?
En se donnant des règles.
Par exemple, dans le fandom on a la règle du "canon" : séparer ce qui est officiel de ce qui ne l'est pas. C'est pour ça que les gens se déchirent pour savoir si le comic IDW est canon ou pas. Le canon définit ce qui est objectivement le cas dans FiM, et tout le reste est réduit à de la subjectivité : les gens sont libres d'accepter ou de rejeter l'opinion.
Mais que se passe-t-il si quelqu'un utilise une règle différente ?
Eh bien, prenons "It's about time". Est-ce que Twilight a voyagé dans le temps ? D'après la théorie des mondes possibles, non. J'introduis une nouvelle règle (les mondes possibles) et d'après cette règle ce n'est pas du voyage temporel, donc je peux sans autres dire non. Et pourrir la vie aux gens.
Les gens vont me répondre que je suis subjectif parce que j'introduis une règle de nulle part et c'est justement ça l'intérêt de l'objectivité : une communauté se met d'accord sur un ensemble de règles, et va juger les opinions à l'aide de ces règles. C'est ce que fait la science : on utilise la méthode scientifique, un ensemble de règles, pour (in)valider nos connaissances. Si quelqu'un décide d'utiliser des règles différentes, il peut obtenir des résultats complètement différents.
Ce sont les règles qu'on adopte qui décident de ce qui est subjectif ou objectif, de si une opinion est personnelle ou commune.
Et comment on décide des règles ? En général on n'est même pas conscient qu'elles existent. Votre oeil filtre les couleurs, donc pour vous tel objet est vert et point barre. Votre corps a fixé des règles pour vous, alors que la science va vous dire "non mais c'est des fréquences d'ondes... y a pas vraiment de couleurs..." De même, tout le monde a peur du noir. C'est instinctif, un vieux mécanisme de survie. Donc objectivement pour nous, parce qu'on suit cette règle, l'obscurité fait peur. Et la nuit c'est pas bien. Alors que d'après les règles de la science, c'est complètement subjectif !
C'est aussi pour ça que la logique est si importante. La logique est pour ainsi dire la science des règles. Et autant on peut s'inventer toutes les règles qu'on veut, autant notre cerveau est programmé d'une certaine manière, à travers l'évolution : l'humanité partage une logique propre à elle, des règles "universelles" qu'on n'a toujours pas cernées.
Donc il y a des règles qu'on ne connait pas qui nous font préférer certaines règles plutôt que d'autres et ces règles-là, dont on est conscient ou non, nous font décider si telle opinion est objective ou non. Facile.
Ce qui nous amène aux textes.
Les règles d'un texte
Tout le monde se forme une opinion sur un texte. Et on dira que ces opinions sont subjectives. Mais alors comment se former des opinions objectives d'un texte ? Avec un ensemble de règles. Quelles règles choisir ?
La littérature est la science des textes. C'est son boulot de trouver de telles règles.
Alors entendons-nous. Il y a des tas d'autres manières, des tas d'autres paquets de règles qui doivent exister pour évaluer un texte. Par exemple l'ad populum : "Les gens aiment le texte donc il est bon." Paf. C'est une règle, si vous la suivez vous pouvez objectivement dire quel texte est bon, quel texte est mauvais et même comparer les textes entre eux avec la facilité d'un statisticien.
Mais moi je suis un littéraire. Donc on va parler des règles de la littérature.
Et c'est là que ça va devenir (encore plus) technique.
Quand on parle de "texte", pour la littérature ce mot désigne purement et uniquement de l'encre sur du papier, ou à notre époque des octets dans un fichier d'ordinateur, des pixels sur votre écran. N'importe quel support pour y aligner des mots, pour y former des phrases, mais un support uniquement. Ce n'est que dans un second temps que le texte va raconter une histoire, dire quelque chose : il faut pour cela l'intervention de l'esprit humain.
texte + lecteur = histoire
D'autre part ces mots ne viennent pas de nulle part, quelqu'un a dû les y disposer. Ce quelqu'un est celui qui a écrit l'histoire, d'où d'intéressantes questions philosophiques mais surtout :
auteur + histoire = texte
Ce que la littérature essaie de dire par là est qu'on ne peut pas observer l'histoire, l'histoire n'existe pas. L'histoire est fondamentalement subjective. Ce qui est objectif, c'est le texte. Ce qui est objectif, c'est le lecteur. Ce qui est objectif, c'est l'auteur. Ces trois choses-là, oui, on peut les observer, et c'est une condition nécessaire pour la science afin de déclarer une chose objective : qu'elle soit observable.
La littérature se sépare donc en trois écoles, chaque école se dévouant à étudier la littérature sous l'angle de l'auteur, du texte ou du lecteur. Ceux qui s'intéressent à l'auteur vont étudier ses journaux, ses notes, ses brouillons, les entrevues qu'il a données, tout ça : afin de comprendre comment à partir de l'histoire qu'il voulait écrire il a obtenu son texte. Ceux qui s'intéressent au lecteur, en retour, vont étudier les réactions, commentaires, la diffusion, le type de public... afin de comprendre comment, à partir du texte, le lecteur y a vu telle ou telle histoire.
Et ces deux histoires, celle imaginée par l'auteur et celle qu'y voit le lecteur, peuvent être radicalement différentes. Ils n'y lisent simplement pas la même chose, ce qui vaut aussi d'un lecteur à l'autre.
Et enfin il y a mon école, celle qui a décidé qu'il y a le texte et rien que le texte.
Étant de cette école, je me moque éperdument de ce que l'auteur me dira sur son texte. Enfin non, ça me permet d'évaluer mes règles mais fondamentalement c'est au texte, et uniquement au texte, de me dire ce que l'auteur avait en tête. Et de même, je me bats les steaks mais d'une force de ce que pensent les lecteurs. Une fois encore, ça me permet d'évaluer mes règles mais fondamentalement c'est au texte, et uniquement au texte, de me dire ce que le lecteur est censé y voir.
Et là je sais que je viens de vous balancer pas mal de pavés alors faisons une pause.
L'analyse de texte
Quand vous êtes à l'école, en cours de français, on vous barbe avec l'histoire de l'auteur, les dates tout ça, qu'y avait les guerres de religion et qu'est-ce qu'on en a à cirer. Puis, durant l'examen oral, on vous demande de remettre le passage dans son contexte. Pourquoi ? Pour avoir une idée de l'auteur et du lecteur.
Mais maintenant disons que vous avez complètement oublié d'étudier et on vous donne tel passage :
... Celestia retomba durement sur les rochers. Sombra se posa derrière elle avec un sourire féroce. L'alicorne tenta de se relever mais ses pattes la trahirent et elle retomba sans forces.
Elle regarda autour d'elle ses pauvres gardes qui se battaient encore. Rainbow Dash se débattait face à trois ombres qui la lacéraient de toutes parts. La crinière arc-en-ciel était déchirée. Plus loin, Fluttershy reposait sur le sol, gémissante, et une Rarity épuisée la protégeait avec l'énergie du désespoir. Un dôme de magie bleu clair les recouvrait toutes deux. Le dôme diminuait sous les coups des ombres maléfiques.
Le regard de la princesse s'arrêta un instant sur son ancienne élève, la princesse de l'amitié, Twilight Sparkle dont elle avait été si fière. La jeune jument était en train d'achever un garde solaire à terre. Le sourire de la jument était atroce.
Celestia sentit l'ombre de Sombra sur sa nuque...
Voilà. Vous avez votre texte. Vous ne savez absolument pas qui l'a écrit. Vous savez que ce n'est pas Vuld parce que Vuld n'écrit pas comme ça -- et vous pouvez objectivement le prouver -- mais ça pourrait même être une traduction anglaise de Parfetin_Konu8821 pour ce que vous en savez. Et idem, à part que ce sont des bronies vous ne pouvez pas prédire qui va lire ce texte.
Donc. Qu'est-ce que vous pouvez dire sur ce texte ?
Le premier réflexe est de paraphraser. Et là pour résumer ben les gentils sont en train de perdre. Ce qu'on vient de faire, là, c'est d'exprimer une opinion personnelle : en tant que lecteur, on vient de créer l'histoire. Ça, c'est notre histoire. Et on va se demander ce qui dans le texte nous a fait la créer. Par exemple, c'est la guerre. Comment vous le savez ? Ben... ben regardez le texte :
"gardes" - "battaient" - "débattait" - "lacéraient" - "déchirée" - "protégeait" - "dôme de magie" - "coups" - "achever" - ...
Ou encore, ça va mal. Comment on le sait ? Idem, regardez le texte : "durement", "trahirent", "pauvres", "gémissante"... ce qu'on fait là s'appelle des "champs sémantiques", c'est un outil de la littérature pour analyser le texte. Relever tous les mots qui ont une même idée en commun (la guerre, le fait-que-ça-va-mal, etc...). Des outils comme ça on en a un tas d'autres qui vont vous permettre de comprendre pourquoi vous avez lu telle histoire dans ce texte.
Mais.
En même temps que vous faites ça, vous pouvez appliquer ces mêmes outils pour voir s'il n'y a rien dans ce texte qui nuit à l'histoire que vous avez vue. S'il n'y a rien qui va à l'encontre de cette histoire. Comme, je ne sais pas moi, tous les lieux communs :
"retomber durement" - "sourire féroce" - "retomber sans forces" - "avec l'énergie du désespoir" - "achever un X à terre" - "sentir X sur sa nuque"...
Mais enfin là ce passage de texte est en train d'empiler tous les poncifs éculés qu'il peut trouver et nous les rabâche pêle-mêle n'importe comment. On répète "retomber" deux fois, on a une énergie du désespoir pour pas de raison, "dôme" également répété deux fois et on nous précise la couleur du dôme parce que c'est clairement ce qui est essentiel là tout de suite... et puis bordel, "sentir une ombre sur sa nuque" ?! T'avais à ce point plus d'imagination ?
Comprenons-nous. Si le texte était comique, tout ça serait positif. Parce que là en fait cette scène essaie tellement de faire snif qu'elle en fait rire. Mais d'après l'histoire qu'on en a tirée nous, le but du texte est d'être très sérieux au contraire, on veut vraiment y croire au drama. Et donc ce qu'on vient de relever est contre-productif.
On pourrait s'arrêter là, mais on n'a fait que la moitié du travail.
Et si le texte était véritablement comique ?
Peut-être que nous sommes un "mauvais" lecteur, peut-être que l'auteur voulait faire une comédie. Donc on refait la même chose. On applique les mêmes outils d'analyse, cette fois dans l'optique de voir ce qui dans le texte produit une histoire comique, inversement ce qui l'empêcherait.
Dans ce qui l'empêcherait, par exemple, il y a le fait que tout est du point de vue de Celestia. Or -- et limité à ce seul passage -- Celestia a été fière de Twilight. Et on voit Twilight faire des trucs qui clairement ne doivent pas lui plaire. Présenté ainsi, l'effet est celui de la trahison, et le lecteur étant mis à la place de Celestia va le ressentir aussi comme une trahison. Pas vraiment de quoi rire.
Donc non, on peut dire objectivement, d'après nos outils d'analyse, que le passage veut faire du drama entre défaite et trahison. Et ces mêmes outils d'analyse nous permettent alors de dire ce qui, dans ce passage, va à l'encontre de cet objectif. Mais tout ça, d'après nos outils, se trouve dans le texte et uniquement dans le texte.
tl;dr
Donc oui. On peut être objectif.
Mais cela ne signifie pas qu'on énonce une vérité vraie. Seulement que, d'après un ensemble de règles précis, on obtient tel résultat. Et pour refuser ce résultat il faut soit pouvoir l'invalider avec ces mêmes règles (non mais "sentir l'ombre sur sa nuque" c'est une métaphore), soit rejeter les règles elles-mêmes (de toute manière j'ai 93% de gens qui aiment).
Est-ce que ces outils sont fiables ? Eh, ils valent ce qu'ils valent. Et il est très facile de mal les appliquer. Notamment en s'arrêtant en milieu d'analyse parce qu'on est un planqué.
Mais surtout, ces outils n'ont pas pour but de dire si les gens doivent ou non aimer un texte. Ça, c'est une demande de la société à laquelle fondamentalement la littérature ne peut pas vraiment répondre. La littérature, mon école en tout cas, peut seulement déduire du texte l'histoire que le texte veut raconter, et de là déterminer si le texte y arrive.
Et donc pour ceux qui n'ont pas tl;dr l'article, (2) est objectif.
Pour ceux qui ont tl;dr je rappelle que les avis subjectifs ont tout autant sinon plus d'intérêt, l'important c'est de commenter ou d'écrire, donc fanficers,à vos plumes !
Alors voilà je suis dans le besoin pour ma nouvelle fiction (space-opera ma gueule) j'ai besoin d'Os divers qui auront sans doute une importance particulière dans mon histoire et particulièrement avec mon héros j'en ai réellement besoin car j'ai besoin de mettre avant les relations quelles soit amoureuses ou juste amical
Attention : Ne me donnez des OCs avec un nom moisi ou juste votre pseudo m'voyez quoi
Note: Le recrutement est fini merci à tous de votre participation
Je vous en avais déjà parlé sur mon blog il y a quelques semaines et je me voyais mal gérer une équipe de doubleurs sans avoir enregistré un petit quelque chose moi-même…
Étant un grand adorateur de l’ambiance XXème et des personnages d'Octavia et de Vinyl, j’ai tout naturellement jeté mon dévolu sur la fiction traduite par System : The Snow On Her Cheek.
N’hésitez pas à critiquer ma lecture et à la partager autour de vous.
Bisou, Shiny.
https://www.youtube.com/watch?v=TdgYrkUxt9E
Amis du soir, bonsoir.
Aujourd’hui, je me risque à faire un peu de philosophie.
Récemment, je me suis penché sur une question qui me taraude depuis quelques temps déjà. Une question importante pour notre petite communauté, et que vous vous êtes sans doute déjà posée. Une question précise, dont tous les mots sont importants : pourquoi écrivons-nous des fanfictions mlp ?
Chaque partie de la question est cruciale. Les gens qui postent leurs textes sur ce site ou sur les forums n’écrivent pas n’importe quoi ; ils écrivent des fanfictions. Et pas des fanfictions sur n’importe quel sujet ; des fanfictions sur une série animée appelée MLP:FiM. J’ai pas mal réfléchi au pourquoi du comment de tout ça, et je pense avoir trouvé au moins une partie de la réponse. En fait, je distingue trois réponses possibles. Certaines se recoupent, et il y en a certainement encore d’autres, mais je pense que ce sont là les trois principales.
Raison n°1 : par amour de la série
J’emploie ici le mot amour faute de terme plus approprié. Affection pourrait aussi convenir, mais ce n’est pas ça qui importe. Ce que je désigne ici, c’est l’envie, quand nous regardons cette série que nous aimons, de la développer et de faire vivre à ses personnages de nouvelles aventures. Ce n’est pas compliqué, c’est le moteur de base de tout ficdom, qu’il s’agisse de celui de mlp ou de n'importe quel autre. Pour vous donner une idée de l’ampleur que ça peut avoir, le site Fanfiction.net recense plus de 700 000 fanfictions estampillées Harry Potter et plus de 200 000 étiquetées Twilight (pas la nôtre, l’autre…) On fait même des fanfictions sur des groupes de musique ou des pièces de théâtre, c’est dire. De manière générale, on peut considérer que l’apparition d’un ficdom est une étape normale du développement d’un fandom.
Cette envie de développer le matériel de base peut se décliner sous différentes formes, qui, bien souvent, se recouvrent entre elles de manière plus ou moins importante. D’abord, il y a la simple envie de poursuivre sur papier les aventures des personnages de la série, quand celles vécues à l’écran ne nous suffisent pas et que nous voulons en voir plus. Ensuite, celle d’approfondir ces personnages, de développer davantage leur caractère, leurs relations avec les autres, d’explorer leur passé, de décortiquer leur façon de penser et leur manière de fonctionner. Et enfin, l’envie de développer le monde de la série lui-même, en le complétant, en le complexifiant, voir même en inventant des réalités alternatives ou en spéculant sur son passé ou son futur. Je fais également rentrer dans cette catégorie les choses un peu plus sombres ou matures, qui, d’une certaine manière, ne font qu’étendre et explorer le monde de la série dans des directions moins conventionnelles.
C’est cette envie qui, je pense, a poussé la majorité d’entre nous à prendre pour la première fois la plume et à se lancer dans l’aventure.
Raison n°2 : par effet d'imitation
Quelqu’un a dit un jour que l’imitation était la forme la plus sincère de flatterie. Je ne sais pas si c’est vrai, mais ce qui est sûr c’est que les ficdoms que j’ai mentionnés il y a quelque paragraphes n’auraient sans doute pas atteint des tailles pareilles si une partie non négligeable de leurs membres ne s’était pas adonnée à l’imitation. Pas seulement du matériel d’origine, mais aussi des fanfictions déjà écrites par d’autres.
Dans notre petit ficdom, un bon exemple de ça est le HiE (Human in Equestria). Je ne sais pas exactement quand furent écrits les premiers HiE, mais ce qui est sûr c’est que ce genre s’est largement répandu depuis, et cela n’a pu se faire que parce que ceux qui ont écrit ces premiers HiE ont rapidement été imités par d’autres. Attention, par imités, je ne veux pas dire qu’ils ont été plagiés, mais que d’autres gens se sont dit en les lisant que c’était un chouette concept et ça leur a donné envie d’écrire leur propre HiE. Et le même raisonnement peut s’appliquer pour d’autres genres, comme les histoires gores à la Cupcake, par exemple.
A bien y penser, cet effet d’imitation est un important moteur de croissance pour tous les ficdoms. Même s’il y en a beaucoup, le nombre de concepts possibles pour des fics n’est pas infini, et passé une certaine taille critique l’imitation finit même par devenir le moteur principal de la croissance des gros ficdoms. Celui de mlp a-t-il déjà atteint cette taille ? Côté francophone, sans doute pas, mais ce serait intéressant de voir ce qu’il en est côté anglophone.
Raison n°3 : par facilité
C’est là le point qui m’a le plus taraudé pendant que je réfléchissais à la question. Écrire des fanfictions, c’est facile. Ça l’est pour deux personnes : l’auteur et le lecteur.
C’est facile pour l’auteur, car ça lui épargne la tâche parfois pénible d’inventer un univers et de le présenter. L’univers est déjà là, c’est celui de la série, il n’a qu’à le prendre tel quel, éventuellement en l’étendant ou le modifiant plus ou moins légèrement selon les besoins de sa fic. S’il met en scène des personnages de la série, il n’a pas besoin de leur inventer un physique ou un caractère ; la série l’a déjà fait pour lui. Quand il parle de Poneyville, il n’a pas besoin de la décrire ; c’est déjà fait aussi. Quand il mentionne que Célestia fait bouger le Soleil, pas besoin d’expliquer comment ni pourquoi ; la série l’a aussi déjà fait. À moins de mettre en scène des OC, de placer l’action dans des lieux ou des époques qu’il a inventés ou de développer un univers alternatif très différent de celui de la série, l’auteur n’a pas besoin d’inventer son propre monde et d’en décrire le fonctionnement. Et ça, ça fait de sérieuses économies.
C’est facile aussi pour le lecteur, et pour quasiment les mêmes raisons. Pas besoin de se farcir la description de lieux ou de personnages, puisqu’on les connait déjà. Vous vous rappelez le début de la Communauté de l’Anneau, où Tolkien passe 50 pages à nous décrire en détails les hobbits, à nous expliquer comment ils vivent et à nous raconter l’histoire de la Comté ? J’en connais plus d’un qui ont abandonné la lecture de ce livre à cause de ça. Mais pas de ça dans une fanfiction, puisqu’on est supposé être en terrain connu. C’est plus confortable.
Mais écrire des fanfictions, c’est aussi facile pour une autre raison : ça nous assure d’office un public. Je ne sais pas vous, mais moi je vais systématiquement lire le synopsis de chaque nouvelle fic validée, même si les tags ne m’intéressent pas. Parce qu’on ne sait jamais, peut-être que ça m’intéressera quand même, et aussi parce que j’ai envie de savoir ce qu’on met sur le site. Et, vu le nombre de vues qu’ont en moyenne les nouvelles fics au bout d’un ou deux jours, je ne suis pas le seul à le faire. Et bien rien que ça, c’est un public que l’auteur de la fic en question n’aurait pas eu si ce texte n’avait pas été déclaré comme fanfiction mlp.
J’ai réalisé ça en me penchant un peu sur la musique brony. A bien y regarder, une partie non négligeable de la production musicale de notre fandom n’a pas vraiment de lien avec mlp. De l’électro instrumentale ou du rock aux paroles vagues... Ça pourrait parfaitement être de la musique "normale", sans rapport avec quelque fandom que ce soit. Mais rajoutez en fond une image de Rainbow Dash fendant les airs ou de Luna contemplant les étoiles la larme à l’œil, expliquez dans la description que ce morceau vous a été inspiré par tel personnage ou tel épisode, affichez-vous en tant que brony sur votre chaîne, et automatiquement votre morceau devient de la musique brony, est repris sur les playlists du fandom, et des milliers de bronies, qui n’auraient sans doute jamais entendu parler de ce morceau s’il n’avait pas été catalogué de cette manière, s’empresseront de l’écouter.
Et bien ça marche aussi avec les fanfictions. Nous pourrions tous, je pense, passer notre temps à écrire de vraies nouvelles ou de vrais romans, mais nous choisissons à la place d’écrire des fanfictions mlp. Pour les raisons déjà mentionnées plus haut, mais aussi pour ça : parce nous savons déjà où poster notre œuvre et que nous savons que, parce que c’est une fanfiction mlp, elle sera lue par les membres du fandom, ou au moins un certain nombre d’entre eux. Écrire des fanfictions nous assure un public d’office : celui des membres du fandom en question.
N’allez cependant pas croire, au ton quelque peu moralisateur que j’ai sans doute employé tout au long de cet article et singulièrement dans la dernière partie, que j’estime qu’écrire des fanfictions est une mauvaise chose, au contraire.
Quand j’étais à l’école, il y avait dans ma classe de français une affiche qui disait : la lecture est une pente qui nous entraine vers le haut. Ce que ça veut dire, c’est que quoi qu’on lise, c’est mieux que de ne rien lire du tout. Quelqu’un qui lit ne peut que devenir un meilleur lecteur. Plus il lit, plus il devient capable de faire la différence entre un bon texte et un moins bon et d’apprécier le premier plus que le second, quel que soit son niveau de départ. C’est un mouvement qui ne peut qu’aller vers le haut ; sauf accident grave, c’est impossible de régresser. Et bien je pense que c’est la même chose avec l’écriture. Quel que soit notre niveau, on apprend toujours quelque chose lorsqu’on essaie d’écrire. A moins de réellement y mettre de la mauvaise volonté, on ne peut que s’améliorer, que l’on soit déjà auteur confirmé ou que l’on écrive comme une patate. Et tout ce qu’on apprend en essayant d’écrire, que ce soit ne pas faire de fautes, construire de belles phrases ou structurer un texte, nous sera utile dans notre vie, vie au cours de laquelle nous sommes en permanence entourés de texte.
Écrire des fanfictions mlp c’est bien, car écrire c’est bien, quoi qu’on écrive. Pour se moquer encore un peu de Twilight, j’ai l’habitude de répondre que si ces films ont pu donner envie à des jeunes de lire, alors ils auront rendu au moins un service à la société. Si Twilight peut servir de porte d’entrée au monde de la lecture, alors remercions-le. Et de même, si les fanfictions peuvent donner le goût de l’écriture à certains, alors vivent les fanfictions.
Et là, j'annonce direct :
C'est un challenge
Que je m'explique un peu avant. Pour ma part, avant d'écrire des fics avec des poneys, j'essayais de me lancer dans ma propre fiction. J'ai même écris un truc de 180 pages, mais que vous lirez jamais parce que c'est juste illisible et que c'est caca.
Là où je veux en venir, c'est que j'ai la certitude que chacun d'entre vous ici a imaginé ou déjà écris (ou va le faire) un autre univers mais propre à vous même, une fiction sortant uniquement de votre tête avec son propre univers et vos personnages à vous. C'est alors qu'arrive mon challenge :
"Après les récentes aventures de Twilight dans le monde humain (Equestria Girls), cette dernière décide d'aller faire un autre tours à travers le portail mais cette fois-ci, pour aller explorer d'autres mondes parallèles et d'en noter les informations. Ce monde, ce sera le vôtre ! Elle aura la chance de rencontrer le héros de votre histoire et d'échanger une conversation avec, que ce soit assis à une table ou dans une situation périlleuse. Que se passera-t-il entre votre personnage principale et Twilight Sparkle ? Une dispute ? Une teuf ? Une romance ? À vous d'en décider."
Bien sûr, je vais imposer quelques règles, sinon ce serait pas drôle :
-Twilight ne doit en aucun cas mourir, elle doit pouvoir repartir dans son monde ou vers un autre monde saine et sauve.
-Votre univers ne doit avoir aucun lien avec MLP, ou alors le moins possible (oai, j'ai envie de voir quelque chose de purement originale).
-Je veux voir un kiwi.
-Pas de NSFW (pas de sexe, pas de drogue, pas de gore, pas de Trevor...).
-Aucun autre poney, ni aucun autre personnage quelconque venant d'Equestria ne doit interférer dans l'histoire.
-Votre oneshot doit faire minimum 1000 mots.
Vous avez jusqu'à dimanche prochain pour m'écrire votre histoire, c'est-à-dire jusqu'au dimanche 10 Mai à 23h59. Vos écris devrons m'être envoyé par message privé et non sur ce topic, sinon il sera hors concours. Le gagnant aura comme récompense... je sais pas, une apparition de son OC parmi l'une de mes fics ? (pour le fun allez quoi... #yolo 9_6).
Voilà voilà, j'avais cette idée en tête de faire moi même un oneshot qui mettrait en scène Twala devant le héro de ma propre histoire, mais au final si je fais ça tout seul, c'est pas drôle :c
Si vous avez des questions n'hésitez pas, et sur ce, bonne chance au participant que j'espère nombreux :) !
PS :
J'ai une vie vraiment fantastique...
Trois jours après mon article sur la modération, je me permet d'en poster un nouveau pour vous parler un peu de l'état général du site en ce moment. Je pense sincèrement qu'il y a certaines choses dont on ne peut passer à côté, et je sentais venir le besoin de poster cet article.
Je ne sais même pas par où commencer, il n'y a pas tant de choses à dire mais je sais absolument pas comment formuler mes pensées. Pour tout vous avouer, j'ai l'impression d'avoir complètement perdu le fil avec MLPFictions, je ne sais même plus ce que je suis en train de faire.
L'absence (même si justifiée) de notre fondateur, qui je le rappelle est le seul à posséder le plein pouvoir sur le site, cause beaucoup de soucis au niveau de la modération. Car même en ayant le statut d'administrateur sur MLPFictions, je suis parfaitement incapable de modérer comme je le souhaiterais.
J'ai l'impression de me retrouver seul pour gérer un site qui avoisine les 1400 membres sans pouvoir faire quoi que ce soit pour satisfaire pleinement les besoins des membres. Je n'ai plus aucune aide concernant la modération, je dois me débrouiller seul et avec ce que j'ai.
De mon point de vue, le site va très mal et la seule personne qui peut arranger cela n'est pas là.
Je vous jure sincèrement que je commence à être "à bout", je ne sais vraiment pas si je pourrais encore tenir un mois à ce rythme. MLPFictions représente beaucoup pour moi, j'ai énormément peur que le site s’effondre et je ne suis absolument pas dans la meilleure forme pour pouvoir assurer une modération de qualité.
Je ne sais absolument pas ce que cela va m'apporter de poster cet article mais je tiens à ce que vous soyez au courant des problèmes dont le site fait face en ce moment. Imaginez-vous cette angoisse constante que quelque chose ne se passe sur le site et que vous ne puissiez pas faire le nécessaire pour y remédier.
Certains diront peut-être que je prends mon travail trop à cœur, mais je fait simplement ce pourquoi j'ai rejoint l'équipe du site.
Si vous êtes ici, c'est que vous avez des OC à donner (et du temps à perdre :p ) Donc, je sais qu'il y a un groupe, etc... Mais j'ai vraiment besoin de beaucoup d'OC si je veux faire quelques fictions supplémentaires... Dîtes ce que vous voulez sur votre perso' tant que ça reste assez complet ^^ merci d'avance <3
Les créations et histoires appartiennent à leurs auteurs respectifs, toute reproduction et/ou diffusion sans l'accord explicite de MLPFictions ou de l'auteur est interdite. Ce site n'est ni affilié à Hasbro ni à ses marques déposées. Les images sont la propriété exclusive d'Hasbro "©2017 Hasbro. Tous droits réservés." ©2017 MLPFictions, version 1.2.7. Création et code par Shining Paradox, maintien par Sevenn.