Bronies et pégasisters, bonsoir.
StarWild ou l'étoile célébrant le jour nouveau est la fanfiction qui m'a poussé à écrire sur ce site. J'ai travaillé dessus pendant plus de 2 ans, et encore aujourd'hui, elle n'est pas terminée.
Mais je comptes bien y remédier!
Pourquoi maintenant me direz-vous? Pourquoi revient-il après tant d'absence pour parler de sa première sur mlpfictions, qui est loin d'être celle qu'il à le mieux écrite finalement?
Eh bien, parce qu'il faut terminer ce que l'on à commencé. Et qu'en deux ans, il n'y a pas que le style qui change. Et que parfois les mots font l'effet d'une Supernovae. Je m'adresse ici à tous, même ceux qui n'ont pas lu la fiction, que je compte refondre en grande partie, pour enfin réussir à la terminer. Je voulais parlé de mon "expérience" sur l'écriture, et sur ce que la réécriture peux apporter à tout écrivain en herbe. Je ne peux m'empêcher de voir la fanfiction comme une grande réécriture. Précieux, je m'avancerai à dire que finalement, la Littérature est une vaste Réécriture.
Bon. Suite à cette intro plus que décousue, je vais essayez d'être plus concis.
StarWild(SW) est ma toute première fiction dans le fandom, et elle est bourrée de toute les erreurs qu'un gamin de 16 ans pouvait faire. Des personnages creux, inconsistants, une structure décousue (encore), des réactions toutes sauf naturelles, et une lenteur incommensurable. Liste peu exhaustive. La faute est qu'en commençant à l'écrire, je n'avais réalisé qu'un squelette plus mince que possible, avec deux trois touches permettant de l'épaissir un tant soit peu. Prenons le dessin. Souvent on s'aperçoit que l'on s'enferme insciemment dans des facilités, permettant de "simuler" un quelconque effet de réelle. Dessinez moi un poney MLP(le principe du net, c'est de se perdre dans ses filets). Vous serez tout à fait capable alors de recopier les techniques ancestrales du cartonnisme, sans pour autant m'en donner les noms. Essayez ensuite de me dessiner un frison bai. Avec un minimum de doigté, vous parviendrez à un résultat correcte, c'est à dire que vous envisagerez la forme du cheval, sa taille, sa robe, la longueur de ses crins sans aucun problème. Mais aurez vous pensez aux détails de l'anatomie équine, ses proportions, sa singularité?
Dans un style où l'on épure afin de permettre aux spectateurs de s'imaginer ce qu'ils souhaitent, on passe à coté de l'essence même des choses. Mon exemple du dessin se limite ici seulement à des aspects physiques notables par tout un chacun. Imaginez vous seulement ce qu'il advient de choses aussi abstraites que la pensée dans l'écrit. C'en est presque ridicule.
Le fait est que le "langage" et l' "écriture" sont les véhicules de cette pensée, de cet idée raisonnée. C'est pourquoi le choix des mots est extrêmement important. Les idées que l'homme obtient par la raison, capacité à faire abstraction de certaine perceptions subjectives et existentielles, ce sont les mots par lesquelles nous les formulons.
Pour ceux qui n'aiment pas la philo, banalisons en disant que les mots, ce ne sont que des symboles successifs.
Le problème des symboles, c'est qu'ils ne sont que ce qu'il sont; des connotations qui ne parlent pas à tous
Exemple avec le mot Lune.
Connotation MLPesque: LE DIVIN ASTRE SUR LEQUEL LA REINE DE LA NUIT ET DES REVES LUNA FUT EXILEE PAR SA SOEUR!
Connotation Mathématique: mot d'origine latine désignant l'unique satellite de la planète Terre, effectuant une révolution mensuelle autour de cette dernière
Radicalement différent n'est ce pas? Les mots ont plusieurs sens, comme les idées qu'ils véhiculent. Le but est de ne pas perdre le lecteur (même si je préfère le terme générique de spectateur maintenant, malgré l'ironie dont recèle ce mot) dans ce champ infinitésimal où fleurissent les idées. C'est surtout là où j'ai pêché, personnellement. Car l'auteur inexpérimenté, aussi doué soit-il, est obligé de s'y perdre un moment. Entre nous soit dit, n'étant pas doué, ma perte se fit très rapidement.
Je voulais écrire comme j'ai toujours lu. Et je me sentais d'attaque pour le faire. C'est l'erreur à ne pas faire. Quand on à lu des mastodontes de la Littérature, à l'instar de Hugo, Flaubert, Tolkien ou Huxley, c'est quasiment mission impossible. On cherche à faire mieux, et au final on fait moins bien, car on se perd en imitant ce qu'on aime sans faire ce que l'on aime vraiment. Sans faire ce que l'on veux faire tout court d’ailleurs: écrire une histoire .Les chapitre de SW comportent environ 5000 mots chacun. Je me fixais toujours cette limite, croyant que la quantité ferait la qualité de la structure. Non, ce n'est pas comme en poésie, la quantité de mots par ligne n'embellit en rien le contenu. Je faisais des phrases longues, toujours plus longue, toujours avec plus de sous-entendus que seul moi entendait finalement. Et dans cette mer de mots jetée pêle-mêle sans aucun leste au fracas du vent, ces derniers se noyaient, jusque à ne signifier plus rien.
C'est quand j'ai réalisé des structures plus complexes, donner un "corps" à mes idées, par exemple pour le chapitre 2, la deuxième partie du chapitre 5 et en moindre mesure le chapitre 9, que j'ai été le plus productif. Je ne me posais plus de limite à atteindre où à ne pas dépasser. Mon but était de raconter mon histoire, d'apporter mes éléments à Equestria, mes intrigues, tout en cherchant à ce qu'elles soient possible canoniquement. Le personnage en lui même, dans son corps,ne s'insère véritablement que dans ces chapitres là. Une alicorne mâle de l'Espoir, avec une Cadance alicorne de l'Amour, s'était possible. Cependant, en pensant à la symbolique, j'ai dénudé StarWild de tout intérêt.
@Supernova, qui eut la gentillesse de laisser un commentaire sur cette fiction, insiste sur l'inconsistance de StarWild. Comme je l'ai dis, j'ai fait de nombreuses erreurs dans cette fiction, qui aujourd'hui me font rire aigrement. Et effectivement, or certain passage, StarWild est un être vide, sans but. Pourquoi? Car ce dernier n'apparait pas au "lecteur".
Jouer la carte de l'énigme, cela marche la plupart du temps. Mais SEULEMENT si vous donnez un tant soit peu d'enjeu et d'attente à vos "lecteurs"( s'il vous plait, lisez spectateur. Si si, j'insiste!) par le biais de vos personnages,que vous présentez par choix dans votre œuvre, afin que les lecteurs y jettent un nouveau regard qui leur est propre. L'histoire doit avoir lieu, et faire durer les choses n'est pas la meilleur façon de la faire avancer. Car ce qui définit les choses, les conceptualisent, les concrétisent, c'est leurs actions, où plutôt comment elle s'ancrent dans l'existence. Dévoilez tout à vos spec-lecteurs! morceau par morceau, certes, mais de façon à ce que ce dévoilement s'inscrive dans votre histoire. On dit que cacher c'est bien. Je n'aurait jamais cru dire ça quand j'ai commencer à écrire SW, mais montrer c'est mieux!
A condition de le faire judicieusement, et dans l'intérêt du sp-lecteur, pas le votre. Ce dernier prend du temps pour lire vos pensées, vos idées, vos opinions. Ce n'est que tout naturel de lui faciliter la tâche. Vous, vous prenez le temps d'écrire. Mais ce temps là, vous n'avez qu'à partager, pas à assimiler, comme le s-lecteur.
Cependant, vous aussi vous pouvez agir. En réécrivant les choses par exemple. Revenir sur soi même, rétrospectivement, n'est pas chose aisé, mais néanmoins, cela permet de voir ses erreurs, et de voir qu'ont peux les corriger. Et il n'y a pas plus gratifiant que de voir que l'on peux corriger soi-même ses erreurs. Et écrire un peu plus légèrement et gaiement une histoire dont le poids s'inscrit avec force dans vos idées.
Trop long, j'ai pas lu....
Avant tout, prenez plaisir à écrire, et n'écrivez vraiment qu'une fois que vous êtes sur de pouvoir écrire. Pensez surtout. Pensez à tout. Concrétisez la moindre idée de sorte que son sens n'échappe pas au lecteur. Donnez lui un corps, faites la bouger, laissez la agir, en ne perdant pas de vue son objectif. N'ayez pas peur d'être dans l'erreur. Si votre histoire ne défend pas votre idée, vous pouvez absolument tout recommencer pour que ce soit le cas. C'est très important. Ne vous inhibez pas sur votre bateau ivre.
Ici, je m'adresse à ceux qui s'intéresse plus à la fic qu'au témoignage. Oui, je compte réécrire StarWild, pour amenez la profondeur et le corps des idées que je n'avais pas jusqu'alors. Elles sont multiples, et un plan linéaire ne me convint plus. Je ne peux que vous révéler le but de cet entreprise de réécriture: Travailler sur moi même, et sur mon rapport avec les lecteurs. Transformez les rêveries ( à l'instar du poney pop-star) pour allez à l'essentiel de mes idées. les mots. Les actes.
Autrement dit, le point de vue ne restera plus exclusivement sur StarWild, l'intrigue principale sera plus rapidement mené (et plus correctement aussi), et naitra certainement des sous intrigues, pour votre plus grande joie j'espère. J'ai abandonné l'idée de la trilogie (de plus, pour ceux qui ont suivi mes RPs, je me suis largement inspiré des projets que j'avais pour les deux autres livres, jusqu'à les essouffler finalement), et je compte m'arrêter sur les romans à la fin de SW ou l'étoile célébrant le jour nouveau, au moins par rapport à la fandom MLP. Je me contenterais de petits vers certainement
En tout cas, Bronies et Pégasisters, merci d'avoir jeté un œil à cette article, et n'hésitez pas à me dire si vous aimez la Poésie!
L'article a été visualisé 467 fois depuis sa publication le 26 octobre 2016. Celui-ci possède 7 commentaires.
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Bah je sais pas, alors, tu parles de quel type d'oeuvres ? Celles qui sont publiées ? Dans ce cas, explique moi en quoi un type qui fait une fanfic sur l'oeuvre d'Edgar Allan Poe est malsain, là où Jules Verne qui a exactement fait ça dans un de ses romans (du vivant de Poe soit dit en passant) ne l'est pas ? C'est juste que Verne a eu le tampon de l'éditeur qui fait tout changer ?
Donc s'il faut une reconnaissance officielle, dans ce cas, tu fais quoi d'un article sur la fanfic publié sur les presses de Science Po ? : [lien]
Des thèses ? Soutenues par exemple à Paris Tech : [lien] ; à l'Université d'Edimbourg : [lien] ou de Ratisbonne : [lien] ?
On peut même quitter le monde universitaire si tu veux. Des groupes comme Gallimard ont organisé des concours de fanfics : [lien]
Je peux difficiellement faire plus reconnu là si ça vient d'une des plus grandes maisons d'édition de France.
Tu sais que même des "vrais" auteurs publiés font de la fanfic à l'ancienne, juste sur Internet, pour le lol : [lien]
Alors je t'en prie, précise ta pensée. Je n'attends que ça d'avoir des preuves comme quoi la fanfic enferme et n'est pas de l'écriture.
Juste des oeuvres non reconnu par le monde entier.
Soit 99% et des poussières.
Je pense que l'on peut travailler sur de la fanfiction tout en créant quelque chose (par exemple, notre propre vision de l'univers visé) et que l'on peut y mettre du temps pour faire quelque chose de correct.
Donc non, ce n'est pas malsain de mettre un an à faire son truc, et 1500 mots, ça ne fait même pas une nouvelle, c'est tout juste une brève de journal.
Tu sais très bien que ce n'est pas de ce genre d’œuvres là que je parle.
Toujours le même mépris pour la fanfic. C'est fou ça quand même. Bon après c'est assez truculent de lire ça SUR un site de fanfic, mais bon.
Pour info, dans le désordre, des oeuvres classiques comme l'Enéide, ou la Divine Comédie sont des fanfics. La première, étant une continuation de l'Illiade en passant dans le camp d'en face, la seconde étant du self insert. Oui relisez bien, et vous verez que Dante se met en scène lui-même, et règle ses comptes persos en foutant ses ennnemis aux Enfers, comme la dernière des skyblogueuse (disons wattpadienne pour faire plus 2016) 2.0
Virgile et Dante seront heureux d'apprendre qu'on ne crée rien par soi-même avec la fanfic. Leurs millions de lecteurs aussi.
j'aurai dû insisté sur ce point aussi effectivement. la 'fan'fiction est à prendre avec des pincettes. et travailler plus d'un an sur l'une d'entre elle est effectivement malsain. A une certaine période, je ne pensais qu'à ça, mais vraiment qu'à ça. Du coup, je ne m'amusais plus dans le passe-temps. C'est toujours mieux d'écrire par soi-même.
Je n'ai pas lu ta fanfiction, mais si tu tentes d'imiter le style des grands écrivains, avec parfois une écriture indigestible, c'est vrai que ça devient lassant.
Pour le comptage des mots, c'est vrai que ça fait classe de voir sa fanfic dépasser les 30 000 mots par exemple, mais oui, il vaut se coltiner à 1500 mots essentiels.
Et enfin, pour les personnages... je ne sais pas vraiment comment donner un bon caractère et le maintenir à un personnage, sans qu'il n'y ait d'erreur ou de réaction trop déplacée.
Mon point faible est surtout les protagonistes. Je pense que je tiens trop à leur donner un caractère profond, et tout gâcher à cause de ça parce que je ne maîtrise pas.
D'où ma règle personnelle : pas plus d'un an sur une même fiction, et pas de fiction de plus de 100 000 mots. Mais après tout, chacun ses règles.
Et non, je n'aime pas la poésie.