Hi'.
Dans un éclair de lucidité, je viens de réaliser que le principal problème des fics', c'est que des gens les lisent. Et je vais arrêter cette blague là sinon quelqu'un risque de croire que je suis sérieux.
Non non.
En fait, récemment je suis devenu disciple de Luna, plus qu'avant, et j'ai passé quelques nuits à dessiner sur ma tablette pas du tout faite pour ça. Et si en écriture c'est moi qui ai écrit la Bible, en dessin je n'en suis encore qu'à donner des leçons à Léonard de Vinci. Et parce que je ne suis pas du tout narcissique, une fois un dessin accompli je passe en général minimum dix minutes à ne plus rien faire d'autre que de regarder l'image sur mon écran. Notamment parce que je suis trop épuisé pour m'en rendre compte.
C'est durant l'une de ces contemplations intenses, à repasser dans ma liste la tê- dan sm... fatigue. À repasser dans ma tête la liste de tout ce qui ne va pas -- ouais ouais dix minutes -- que je me suis dit "en fait le principal problème c'est ça", tel détail parmi un millier d'autres.
Pourquoi celui-là ?
Parce que c'est le problème le plus visible, d'une part, donc le plus dommageable pour le dessin en général ; et parce que c'est aussi celui que je serais le plus à même de corriger.
C'est le principe du "stade de développement".
Tous les pédagogues connaissent ça. C'est l'idée que l'élève, écolier, étudiant, apprenti, c'que-tu-veux, en est à un certain stade de développement. Il maîtrise certaines techniques, il en découvre quelques autres et pour tout le reste c'est mort. L'idée est d'évaluer le stade auquel se trouve on va dire le fanficer, et de ne se concentrer que sur les techniques qu'il découvre. Parce que celles qu'il maîtrise bah pas besoin d'y revenir... et celles qu'il ne connaît même pas, il ne risque pas de les comprendre.
Ce qui nous amène à la critique.
Une critique peut être subjective : on se contente de donner notre avis de lecteur. Et, positive ou négative, cette critique est bonne à prendre. Surtout si elle est argumentée, mais eh. Cela dit, la plupart des gens qui critiquent ont pour but d'aider l'auteur à s'améliorer. Notamment en lui montrant ce qui ne va pas, et quand tout va bien, ce qui pourrait être mieux. Le risque étant qu'en se concentrant là-dessus, le type en face le prenne mal. Surtout quand derrière vous aimez pas la fic'.
Une première technique pour éviter ça est la technique du "oui mais". Riez pas, j'ai mis plus d'un an et des poneys à la mettre au point. C'est en fait un code social qu'on acquiert en général minimum à l'adolescence et qui montre que je devrais sortir plus souvent.
Si on se contente de dire ce qui ne va pas, ça donne l'impression que tout va mal. Comme aux informations, en fait. C'est un phénomène psychologique naturel blablabla... l'homme a tendance à voir le verre à moitié vide et on doit faire avec. Au moment de dire ce qui ne va pas, donc, il faut rappeler à l'auteur que son texte est bien. Sauf s'il n'est pas bien. Une critique est donc en général structurée en "J'ai trouvé tout ça bien mais il y a ça... mais dans l'absolu ça reste bien". On perd beaucoup de temps à dire des évidences mais on a évité un malentendu, yay.
Maintenant, comme on est des poneys, la partie qui nous intéresse c'est le "mais".
Dans une critique subjective, où on se contente de dire pourquoi on aime / on n'aime pas, l'objectif est d'empiler la liste exhaustive de tout ce qui nous passe par la tête. Genre "j'aime pas les fics' au présent" ou "c'est nul Twilight a pas d'ailes" et autres raisons tout à fait valables. Parce qu'argument Moon.
Une critique objective, cependant, ne peut pas se permettre ça.
Déjà parce que ça prendrait trop de temps...
Mais surtout parce que l'auteur ne peut ni aborder tous les problèmes à la fois, ni aborder tous les problèmes tout court.
Prenons une fic' que j'aime. "Le Manoir". C'est une fic' que personnellement j'apprécie (pour son ambiance, ses personnages et l'originalité de traitement d'une intrigue autrement assez... classique) mais, c'est indéniable, ça reste un texte "de débutant".
... Okay le Manoir n'est pas encore sur MLP Fictions, espérons que ce sera vite corrigé.
Là j'ai choisi de donner le lien du GoogleDoc, qui a deux chapitres de retard, donc on ouvre le chapitre 7 et qu'est-ce qu'on voit ? Que la mise en page n'est pas justifiée est qu'il n'y a pas d'espace entre les paragraphes (et répliques). Ça et la taille du chapitre mais passons.
À la lecture simplement de la première demi-page, voire du premier paragraphe, quelqu'un pourra-t-il deviner où Derpyna devrait s'améliorer ?
Si vous avez répondu "partout", vous n'êtes pas critique.
Comme on l'a dit, l'auteur a un "stade de développement". La première étape est donc d'évaluer ce stade. Et ce n'est pas facile du tout, parce que la seule chose qu'on a pour faire cette évaluation, c'est... ben le texte.
Un exemple de technique que Derpyna maîtrise, c'est l'unité. Cela va vous sembler bête mais son premier paragraphe ne traite que d'un seul objet : la rencontre avec Maud. Plus précisément, ce que voient les deux autres juments. Oui je sous-entend que vous avez ouvert le GoogleDoc, chapitre 7, et que vous avez l'exemple sous les yeux. Et oui, c'est une excuse pour vous faire découvrir un peu cette fic'. Arrêtez de râler.
L'unité n'est pas quelque chose d'évident. Beaucoup de débutants ne comprennent pas l'utilité des paragraphes, autre que de "faire joli". Ici, chaque phrase du paragraphe participe au tout (ce regard sur Maud) et offre une progression de phrase en phrase : elle apparaît ; on décrit son pelage ; on décrit ses habits ; on décrit son expression. Puis on décrit la réaction des deux juments, et leur regard. L'ensemble du paragraphe nous a donc mis dans les sabots de ces deux juments, nous a fait vivre la rencontre selon leur point de vue. Et ça, quand on débute, c'est dur.
Un exemple de technique que Derpyna ne maîtrise pas, c'est l'enchâssement de phrases. Je n'ai pas vraiment de termes pour ça mais si vous regardez bien, toutes les phrases sont simples, en mode "sujet - verbe - complément", avec très peu de variation.
Le résultat est une narration assez monotone (monotonie brisée par l'ambiance, hein), répétitive dans sa structure. Essayons d'enchâsser les phrases :
La mystérieuse jument s'avance lentement jusqu'à apparaître dans la pâleur lunaire, par les fenêtres (...) Sa petite robe bleue tranchée pâlit moins que sa coiffure améthyste et que le gris de son crin. Même son regard turquoise reste indéchiffrable et sans expression, si bien que face à elle Derpy et Lyra restent figées. (...)
On dit la même chose de façon plus compliquée.
Alors bien sûr, Derpyna peut faire compliqué. N'importe qui le peut. Mais ce n'est pas le but. Il faudrait tout un article pour expliquer ce qu'on a fait là mais en gros, on a effectivement "enchâssé" les phrases, on les a mélangées afin de rebondir de l'une à l'autre. J'ai du mal à le résumer ici alors imaginer ce que ce doit être pour un débutant. À la lecture du texte, je pense que l'auteure du Manoir ne maîtrise pas ça.
Et lui demander de maîtriser ça serait "trop demander". Comme demander à un écolier de me coder tout seul Half Life 3, moteur de jeu compris, d'ici à Noël. Ou me demander de faire des traits expressifs en dessin.
L'idée est celle du "nain sur l'épaule d'un géant". On apprend des techniques et ce sont ces techniques qui permettent de passer à l'étape suivante. Là, Derpyna ne saurait même pas par où commencer pour tenter d'enchâsser les phrases. Exiger ça d'elle serait stupide.
Et en plus ça pourrait démolir l'ambiance.
Non ça ce sera pour plus tard. Et Derpyna est la preuve que ce plus tard arrive. Avant le Manoir, elle a écrit Cauchemar (non pas celui-là, l'autre) et vous savez quand je parlais d'unité ? Ben paf. Au début de Cauchemar, l'unité n'était pas maîtrisée, ni les transitions, ni... wow la liste est longue. À la fin de Cauchemar, tout ça était maîtrisé et appliqué pour le premier chapitre du Manoir.
Allez voir ce premier chapitre, premier paragraphe : vous ne notez rien ? Bah l'unité n'est pas respectée. On a un seul paragraphe pour deux objets différents ("la journée est belle" et "Derpy voit un nuage"). Yup, Derpyna a maîtrisé l'unité en cours de route. Et ce n'est pas tout. Dans ce premier chapitre, on a toute une mise en scène, avec annonce du nuage, relance, etc... pour avoir vu le premier brouillon de ce chapitre, cette mise en scène n'y était pas. Derpyna l'a apprise avec cette fic'.
La courbe de progression de Derpyna est une véritable flèche montante.
...
Oooookay j'ai un peu dévié du sujet.
On a identifié une technique que l'auteure maîtrise : inutile de revenir dessus (à part pour la partie "oui" du "oui mais"). On a identifié une technique que l'auteure ne maîtrise pas : inutile de la mentionner (à part pour troller), elle y peut rien.
La fic' nous dit à quel stade se trouve le fanficer, et une fois qu'on a déterminé le stade, il nous reste les techniques que l'auteur est en train d'apprendre, mais qu'il ne maîtrise pas bien.
Alors, pendant que je parlais, vous avez deviné quelle technique Derpyna devrait tenter de maîtriser maintenant ?
Chacun son avis, voici le mien.
Pendant la demi-page de ce début de chapitre sept, le manoir lui-même n'est jamais décrit. On a les trois personnages mais aucune mention du lieu où elles se trouvent, du décor. Maud apparaît "dans la lumière de la lune" comme si elles étaient en plein air. En arrière-fond, donc, on sait juste qu'il fait nuit.
Ce que Derpyna fait juste, c'est de se concentrer sur ce qui importe. Ici, en l'occurrence, les personnages. Mais même alors, il faut rappeler constamment au lecteur où on se trouve, poser et reposer le décor, et l'exploiter. Si vous regardez mon exemple pour "l'enchâssement des phrases", j'ai utilisé le mot "fenêtres". Rien que cela rappelle aux gens qu'on est dans une maison. Et pour un huis clos, bah... c'est un peu utile.
On en arrive au titre de cet article.
Quand je critique, je soulève souvent plusieurs problèmes. Il m'arrive alors de dire "mais ça c'est accessoire" ou "c'est un détail mais"... Ce n'est pas pour faire joli. C'est vraiment que certaines choses méritent plus d'attention que d'autres.
Jusqu'alors mon critère était ce qui nuisait le plus au texte. En bref, le défaut que j'avais le plus remarqué, qui était revenu le plus souvent. Par exemple le manque de ponification d'Humanity Online ou les participes présents du Village.
Mais, quand je joue les relecteurs, mon critère est plutôt "là où tu as le plus de chances de t'améliorer". Dans le cas du Manoir, Derpyna sait faire des descriptions et de la mise en scène, il faut juste qu'elle porte un peu d'attention au décor. Ce n'est pas évident mais c'est dans sa "zone proximale de développement", elle en est à ce stade.
Dans un cas comme dans l'autres, quand on critique une fic', je m'aperçois qu'il y a en général un problème qui prime sur tous les autres. Le plus important, la priorité. Le problème qui occupe la moitié de la critique, le problème sur lequel on insiste bien en conclusion de message. Donc pour les gens qui veulent jouer à la critique "objective" (autant que possible), le moule pourrait ressembler un peu à ça :
Oui... (ce qui va dans la fic', deux-trois choses) mais... (ce qui ne va pas, deux-trois choses)
1) J'ai lu (ou pas) et aimé (ou pas)
2) J'ai trouvé que ça ça ça allait bien
2.1) Mettre en avant UN point fort de la fic'
3) Mais...
4) J'ai trouvé que ça ça ça n'allait pas
4.1) Mettre en avant UN point faible de la fic'
4.2) Tenter de voir comment améliorer ça
5) Donc...
6) Insister sur le plus important (ce qu'on a mis en avant)
Une bonne critique se doit de tenir compte du niveau de l'auteur en face. Ne pas lui mentir, ne pas avoir peur d'avoir une opinion non plus... et s'il n'y a rien à dire, ne rien dire, aussi. Mais au moment de signaler des pistes d'amélioration (aka des problèmes), n'oublier ni de rassurer l'auteur sur son niveau ni de tenir compte dudit niveau de l'auteur.
Non que ça vous soit très utile mais j'avais envie d'en parler, maintenant vous m'excuserez je dois retourner contempler mes dessins dix minutes de plus, je vous souhaite bonne nuit à vous et, fanficers,
à vos plumes !
L'article a été visualisé 570 fois depuis sa publication le 10 décembre 2014. Celui-ci possède 14 commentaires.
Signaler l'article
16 fictions publiées
48 chapitres publiés
437 commentaires publiés
10 notes données
62 articles
Les créations et histoires appartiennent à leurs auteurs respectifs, toute reproduction et/ou diffusion sans l'accord explicite de MLPFictions ou de l'auteur est interdite. Ce site n'est ni affilié à Hasbro ni à ses marques déposées. Les images sont la propriété exclusive d'Hasbro "©2017 Hasbro. Tous droits réservés." ©2017 MLPFictions, version 1.2.7. Création et code par Shining Paradox, maintien par Sevenn.
Pour donner votre avis, connectez-vous ou inscrivez-vous.
La première, l'ambiance. Tu n'as pas seulement respecté l'époque, tu la fais vivre. On a véritablement des gens de l'époque qui réfléchissent comme à l'époque.
La seconde, les personnages. Les poneys agissent en poney -- en tout cas au stade où j'en suis. Je pense à la réaction de Flutty' notamment.
La faiblesse du texte, c'est sa "monotonie".
Il y a une ambiance mais, passé le prologue, celle-ci varie très peu. Tous les personnages broient les mêmes pensées, d'où une impression de répétition. Une partie de cela est dû à ton style qui mise beaucoup sur la pensée des personnages. Une autre partie peut être due à la prudence vis-à-vis de l'époque.
J'ai mes raisons d'être mitigé sur Ponykrieg mais il y a une indéniable maîtrise et, de ce que je peux en voir, c'est régulier. Pour une première fic' longue, ou pour une fic' tout court, pas étonnant que les gens aient accroché.
J'ai jamais compris pourquoi tant de gens surkiffaient Ponykrieg. Honnêtement. C'est ma 1ère fic longue MLP, j'étais pas encore à l'aise avec l'univers et les personnages. Mais p'tet que j'étais bon quand j'étais jeune, allez savoir.
Bordel mais comment tu as pu te laisser marcher ainsi sur les sabots ? Je t'ai connu passionné, plein d'idées et d'enthousiasme, et regarde ce que tu es devenu ! A essayé de plaire à un parterre de perruches qui te pérorent ce que tu dois faire, tu oublies le plus important : tu écris ni pour eux, ni pour le public, mais pour toi !! Tu devrais le faire par envie, par passion, mais pas pour te flatter l'égo en souhaitant ronronner comme un minet à chaque caresse d'une bande d'écrivains qui, s'ils écrivent en effet si bien, ne sont pas pour autant les mieux placer pour dicter à quiconque comment écrire ! On est tous différents, on a tous notre style, notre façon d'écrire, avec nos putains de tripes, et tu devrais essayer de te remuer les tiennes pour te reprendre un peu en main !
Car tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même, j'en suis désolé, mais si écrire est devenu une corvée parce que tu essayes de faire le beau, c'est peut-être parce que faire le beau n'est pas la meilleure des choses à faire pour écrire ! Je vais te dire, les textes que j'ai le plus aimé écrire personne ne les aime ou presque, et pourtant moi je les adore toujours autant et j'en suis fier, parce qu'ils retranscrivent pile ce que je voulais y mettre, et ça, ça vaut toutes les approbations élitistes qui soient, parce que je les ai écrit en y mettant du cœur !!
Alors par pitié, arrête d'essayer d'écrire des conneries juste parce que les gens aiment ça, si toi tu n'aimes pas ça. Cesse d'essayer de jouer à qui a la plus longue en voulant évaluer ton niveau, et essaye juste de t'améliorer en écrivant et en aimant ce que tu fais, bordel de merde !!
Pire, de mon côté comme tu dis je participe, je donne des avis assez égaux que ce soit à des gens plus expérimenté ou pas, et en général je suis d'un avis positif. Mais en retour, j'ai pas vraiment la même, pas que je demande du positif aussi mais qu'on ne me prenne pas pour un attardé. Des fois j'insiste pour avoir leurs attentions, mais j'ai p'us l'impression de d'étranger qu'autre chose.
J'ai aucune idée de mon niveau d'écriture actuellement, et à force de me prendre des vents ou des tartes dans lagueul, à force de voir ce genre d'article qui nous explique ENCORE comment faire ci ou ça, je desespère.
Du coup, quand je vois les personnes que j'ai toujours suivis en exemple m'ignorer mise a part quand c'est du clop' écris ivre sur un scénario de boîte de céréale, bah je suis paumé.
Alors dans tous ça je suis quoi ? Je suis qui bon sang ? Je fais tout pour pas devenir sinique ou méchant mais on fait tout pour.
Dans ce cas, il faut peut-être que tu changes ta manière d'écrire tes articles. De plus en plus, j'ai l'impression que tu les balances sur le pouce, comme si tu les écrivais en mangeant ton sandwich à midi, vite fait, comme un brouillon, puis que tu nous les envoyais sans trop te soucier de les peaufiner parce que, peu importe à quoi ça ressemble, ce sera de toute façon bon pour nous. Le simple fait que tu nous dises à peu près texto que tu es épuisé et que tu as autre chose à faire montre que tu ne prends pas la peine de te mettre dans de bonnes dispositions pour les écrire, et ça ce n'est pas franchement très respectueux envers ceux qui les lisent.
Tu as plus ou moins réglé le problème de la clarté, maintenant je pense que c'est de ça qu'il faut t'occuper. Ça n'a rien à voir avec le contenu, mais avec la manière dont tu nous l'amènes. Pour moi, c'est ça, maintenant, ton "principal problème".
Un, arrête de te déprécier. Tu es en train d'écrire Oblivion's King, malgré toutes les critiques tu en es au treizième chapitre, le texte est plébiscité et fait déjà partie des "grands noms" de la fanfic' MLP francophone. Tu peux être fier de ton texte, mais aussi de ta détermination.
Et tu participes à la communauté, tu commentes les autres. Ton commentaire sur Bronify est l'un des plus précieux que j'aie reçus. Donc même si tu ne veux pas me croire, je t'estime.
Je te mépriserai le jour où tu cracheras vraiment sur les autres et où tu leur feras de l'ombre. Là oui. Mais pour le moment tu joues le jeu et je sais que tu encaisses, donc je ne peux vraiment pas t'en vouloir.
Secrètement, j'aimerais tellement, tellement, tellement t'avoir dans le projet Hydre. Toi et pas mal d'autres. Mais eh.
Deux, tu n'es pas le seul.
Au-delà du découragement, du "personne ne me lit" que je rencontre très fréquemment, plusieurs auteurs ont l'impression qu'il y a une véritable fronde contre eux. Qu'on les déteste, qu'on crache dans leur dos et j'en passe. Je ne sais pas si c'est vrai -- je déteste l'élitisme, et je supporterais mal d'être hautain -- mais le résultat est qu'ils sont sur la défensive, d'où des commentaires agressifs qui alimentent ce sentiment chez les autres.
Un véritable cercle vicieux.
Alors on peut déprimer, être déçu et "rendre les coups", fictifs ou non. Mais, et ça a pu motiver cet article d'ailleurs, je préfèrerais qu'on soit constructif et qu'on dise plus souvent à l'autre ce qu'il fait de bien. Et je sais que pour toi ça va de soi mais, comme dit dans l'article, c'est quelque chose que moi j'ai dû apprendre.
Que j'ai toujours du mal à appliquer, du reste.
Il ne faut pas oublier que quand j'écris un article, le plus souvent le principal intéressé par le problème, et par son éventuelle solution, c'est moi.
Bref.
Je sais que tu ne me croiras pas ou que tu préfèrerais que j'apprécie Oblivion's King. J'apprécierais que plus de monde aille encourager Raincloud et son Oeil de Braise. Au final on veut tous un peu la même chose, Tout ce que je peux te dire, c'est que j'espère un jour te voir commencer une autre fanfic', pouvoir y débarquer et te dire "j'ai aimé".
Plus je lis des articles, plus j'ai vraiment l'impression d'être pris pour un deumeuré fini qui ne sais pas aligner une phrase sans bafouer l'académie française Level maternelle. Plus je vois ça plus ça me déprime. Ça m'encule. Les articles sur la façon de faire une fic pourquoi pas, mais la façon de commenter ? Deux articles comme ça on déjà été fait. Mais non ! Allons-y ! Faisons leurs comprendre à quelle point ils n'ont rien dans la tête parce que EGO-EGO-EGO))))!!!!!!
Mais pour être franc, cette énorme haine sans raison que j'ai réussi à developer en moi envers toi, Bro et tout ceux qui ont cette putain de manière de parler de haut aux autres n'est pas due qu'à ça :
quand je vois à quelle point tu m'as harcelé sur mon texte sur les détailles, que ce soit par les commentaires ou par les exemples dans les articles, je m'aperçoit qu'au final je suis ici uniquement pour servir de mauvaise exemple. Pas que toi, si j'avais compté le nombre de pic que je me mange dans la gueule sur les autres réseaux...
Bref, je suis déprimé, déçu, surtout déçu de voir que les personnes que je suivais m'ont depuis toujours pris pour un cretin fini. J'avais cru avoir compris la leçon avec RK et espérer y voir un meilleur jour ici mais faut croire que où que j'aille je peux aller me faire mettre.
Ce son est une dédicace à mon pote Toro'
Tu m'as cerné ? Le petit rigolo.
Hi' camarade Toro', non
J'suis pas sur Skype ou sur les réseaux, non
Je fais des articles camarade Toro'
Et je me prends des gifles camarade Toro'
Oui oui oui oui oui camarade Toro'
J'ai toujours autant d'inspi' camarade Toro'
C'est pour mes poulains du site camarade Toro'
Si tu veux on s'fritte camarade Toro'
Et ça fait !
Solo, c'est ballot
J'me suis dit : "C'est l'moment
Mets l'fire !" Fire !
Fire ! Fire !
Yo, tu te souviens d'moi ?
Le petit renard qui gratte des textes pourraves
Buck les p'tits poneys parle avec tes foies
On dirait qu'je m'suis pourrave ouais d'où qu'j'en bave ?
Ma vie, c'est lourd, oui oui oui oui oui
J'm'en tape des sourds
Oui je sais c'est dommage, du coup
Mon opinion est contre toi, toi, toi ah !
J'ai trop fait de critiques au lectorat,
Tes discours dans ma tête j'en ai fait une vraie chorale
Toi t'es repos' d'vant ton bureau tu m'dis "Tu peux causer !"
Et moi au lieu d'me fâcher je n'peux qu'en rigoler
Dès qu'nos avis se croisent, hop, adrénaline,
Oui je sais j'ai pas calculé les préjugés d'ta clique
J'analysais Ponykrieg ou ce sacré Bronie poutrait,
Oui je sais mon gars le doute a failli m'apprendre à vivre
Je me suis juré qu'un jour tu entendrais raison
À une époque je voulais lire tes fanfictions
Une petite voix me chuchotait : "Vas-y essaie encore
Ça fera une petite anecdote, la narration elle est bonne"
Pourquoi à chaque discussion on m'demande de vider mes poches ?
On n'est pas au poste de police et moi j'suis fidèle au poste
Mettez-moi vos heures de rogne, même allez prévenir vos collègues
Vous n'avez qu'à être en colère j'suis là pour les talents du collège
Oui aujourd'hui ils diront
Que je n'écris que pour la frime, que pour le trip,
Quel drôle de type, je dirais même "petit con"
Qui s'imagine avoir la force d'un étalon
Enfin bref...
Si dans le fandom de base les aut' disaient
Qu'tu fais partie des plus nazes du troupeau
Avec respect mets l'fire ! fire !
Fire ! Fire !
Et si pour toi un dénigrement
N'est plus qu'une excuse pour du divertissement
Avec respect mets l'fire ! fire !
Fire ! Fire !
Oui, je faisais exprès de me taire pour ne pas te relancer
Oui mon cher, oui j'évite d'enflammer les commentaires
Oui je suis absent dans les favoris
Oui j'ai pas mis de coup de coeur, oui j'ai pas mis de followers
Oui je mets pas d'"à lire", oui, mais je te remercie,
Tu m'as donné cette matinée un bon vieux rire bien fou,
"L'accusation grosse comme le monde"
À suivre.
Non plus sérieusement, comment voulez-vous qu'on vous prenne au sérieux si vous agissez comme dans une cour de récré' ? Là les seuls arguments c'est que je suis un vieux réfractaire aux outils fournis par le site. Je veux bien tenir compte des critiques mais là c'est difficile.