Note: L'histoire a été mise en pause par son auteur.
Les créations et histoires appartiennent à leurs auteurs respectifs, toute reproduction et/ou diffusion sans l'accord explicite de MLPFictions ou de l'auteur est interdite. Ce site n'est ni affilié à Hasbro ni à ses marques déposées. Les images sont la propriété exclusive d'Hasbro "©2017 Hasbro. Tous droits réservés." ©2017 MLPFictions, version 1.2.7. Création et code par Shining Paradox, maintien par Sevenn.
Pour donner votre avis, connectez-vous ou inscrivez-vous.
Rang : administrateur.
Bon, déjà commençons par un premier point : ta fiction n’est pas la pire du site. Sur ce, laisse-moi quelques instants pour nettoyer les débris de la porte ouverte que je viens de défoncer. Si c’est pas croyable ça, au prix où sont les portes…
Bref.
Pour s’intéresser à l’histoire en elle-même, je trouve qu’elle présente pas mal de bonnes idées. Ne serait-ce que le choix de présenter les changelins comme étant autre chose que des sortes d’insectes, avec en plus une civilisation au moins équivalente, si ce n’est supérieure, à celle des poneys, c’est très bien trouvé. De même, le fait de jouer sur le choc des cultures avec ce rôle diplomatique est une bonne trouvaille. En soit, cette opposition changelins/poneys n’est pas neuve à la différence que la vision changeline ne sera pas primitive ou bestiale, mais au contraire évoluée, "civilisée", ce qui change la donne. Et enfin, il y a la race des Basiliks qui est encore sous-exploitée mais qui amène un peu de sang neuf au tout.
Ce qui dessert régulièrement l’histoire est par contre, à mon sens, un manque récurrent de cohérence. En exemple, dans le chapitre IV, Evolioz s’en va s’isoler dans une maison discuter avec le Basilik puis, une fois ceci fait, retrouve son frère un poil par hasard, suivi ensuite de Formicus. Soit. Le seul problème c’est qu’il s’agit a) d’enfants, b) de diplomates et c) de membres d’une race immédiatement identifiable et à laquelle les poneys sont ouvertement hostiles. Et on les laisse déambuler comme ça, librement, sans protection ? Forcément, cela amène un quiproquo avec AJ qui amène à une nouvelle incohérence : un diplomate se prend une rouste et tout le monde (lui le premier) hausse les épaules ? Meh. Le pire étant que c’est ensuite à Formicus de frapper Twilight – une princesse d’Equestria ! – sans que cela ne fasse pourtant réagir personne.
Ce problème me semble néanmoins fortement lié à la faible présence de descriptions dans ton récit, il reste ainsi énormément de trou que le lecteur doit combler avec des suppositions. Ce manque de description peut aussi avoir comme incidence de diminuer la "vie" de ta fic, notamment celui des actions et des réactions physiques des personnages. Prenons deux exemples :
En premier lieu, la scène où Celestia désire rester seule avec Evolioz pour jouer une partie d’échec. L’idée est plutôt bonne : il y a une originalité certaine et un fort potentiel là-dedans. Pourtant, son manque d’enchaînement avec la scène précédente la dessert fortement ; cela donne l’impression que deux scènes sans grand rapport viennent de suivre. Ainsi, le simple fait que Celestia demande de se retrouver en tête à tête avec le jeune changelin n’amène aucune réaction de la part des protagonistes – ou du moins devons-nous considérer les choses ainsi vu qu’elles ne sont pas écrites. Quelle est l’attitude des autres princesses face à cette requête, qui les met quand même sur la touche ! Sont-elles soupçonneuses ? Ou au contraire sont-elles amusées, car manifestement habituées à la chose ? Et Mutandis, même s’il est plein de naïveté enfantine, il ne réagit pas de se voir ainsi séparé de son frère ? Nous n’en savons rien ; Celestia demande aux poneys/changelins de partir, ils partent, la partie commence. D’ailleurs, Celestia prend cette destion après seulement 3-4 questions, ce qui diffère à nouveau fortement de ce que l’on pourrait attendre d’un tel contexte.
C’est par ailleurs quelque chose de tout aussi pénalisant à l’intérieur des situations elles-mêmes. Prenons le 1er chapitre : les poneys marchent sur le royaume d’Evolioz, ils arriveront d’ici quelques minutes, et l’inquiétude gagne. Toutefois, où est l’appréhension qui devrait logiquement troubler la ville ? Cette tension que l’on serait en droit d’attendre de la part de tout être se retrouvant au seuil de la guerre ne se ressent que peu. Le ton reste finalement très neutre, ce qui est très pénalisant, car en oubliant cette vie, tu limites aussi très fortement l’empathie que peut ressentir le lecteur vis-à-vis de ton histoire.
Ces problèmes que je viens de citer vont néanmoins de pair avec plusieurs défauts de l’écriture. Comme j’ai pu le dire, il y a d’un côté le manque de profondeur, mais aussi la faible dynamique, ce qui ne fait qu’accentuer cette impression de linéarité où les idées et les situations ne font rien d’autre que se succéder les unes après les autres. Les phrases sont ainsi globalement très simples et d’une structure redondante. C’est quelque chose d’assez récurrent chez les débutants et d’ailleurs tout à fait compréhensible : c’est ce qu’il paraît le plus sûr et le plus simple à faire. Pourtant, il est vraiment nécessaire de faire varier tes structures, mélanger des phrases plus complexes (sans tomber dans l’excès non plus) avec d’autres plus courtes et plus simple, de manière à garder le lecteur plus alerte. Sans compter qu’à cela s’ajoute une certaine tendance à la répétition, ce qui aggrave le problème.
Allez prenons un nouvel exemple qui servira un peu de synthèse à ce que j’ai dit précédemment, avec la première apparition de Formicus. Voici l’original :
"Un vieux changelin s'appuyait sur une canne. Sa crinière blanchie par le temps cachait ses yeux."
D’où vient-il ? Comment est-il arrivé ? Était-il là depuis le début et sont-ce les enfants qui sont arrivés à son niveau ? Et les enfants d’ailleurs, comment l’ont-ils remarqué ? Il n’y a aucune réponse à ça ; Formicus "pop" de nulle part et brise ainsi le rythme de la narration vu qu’il n’y a aucun lien logique permettant de lier cette situation avec ce qui précède. Exprimons maintenant les choses ainsi :
"Le bruit caractéristique du bois frappant la pierre arrêta les deux frères dans leur marche. Un sourire se dessina alors sur leurs visages, et ce avant même que leurs regards ne se tournent en direction de la source de ce son. Formicus, vénérable changelin dont la crinière blanchie par le temps tombait devant ses yeux, se dirigeait lentement vers eux en s’appuyant nerveusement sur sa canne. Visiblement, il était lui aussi à leur recherche. "
Ainsi, nous savons que l’action précédente s’arrête (ils cessent de se déplacer), la façon dont ils repèrent le nouveau protagoniste et d’où est-ce qu’il vient, la réaction qu’induit cette rencontre sur les deux frères et, au moins en partie, la motivation ainsi que l’état d’esprit de Formicus. Bien entendu, je ne te dis pas d’écrire exactement comme ça (ni que ma réécriture est parfaite) mais j’espère que cette illustration t’aidera à mieux cerne ce que je t’explique.
Écrire est quelque chose de complexe et il est nécessaire de prendre énormément d’éléments en compte pour réussir son récit. Forcément, la tâche peut vite paraître ardue mais je pense que tu as tout à fait le potentiel pour progresser, il faut juste être patient et ne pas hésiter à remettre en question de manière critique (c’est-à-dire non sans une certaine pertinence) ses écrits.
Pour te donner un dernier conseil qui – j’espère – te motivera, ce serait de lire "Le dernier sortilège" d’Acylius. La première moitié de cette fiction me rappelle beaucoup la tienne : les phrases sont courtes et ne font globalement qu’amonceler des idées, sans réussir à les lier concrètement entre-elles. Puis sur la moitié de la fic, les choses changent et l’écriture gagne en richesse et en efficacité. Pourquoi cela ? Parce qu’entre-temps Acylius a progressé, tout comme tu le feras certainement.
Tu as de bonnes idées, reste maintenant à réussir à les exprimer du mieux possible.
Oki.
C'est en fait au sujet de la fin du chapitre 3, le coupable peut aussi être une cockatrice.
J'aime bien. (Ouah)
Ah oui, les cockatrices sont des créatures qui ont aussi le pouvoir de pétrification.
Après, puisque personnellement je suis adepte de la théorie comme quoi les changelins étaient des poneys (du moins certains changelins), je peut peut-être faire en sorte que les "anciens poneys" aient encore leurs Cutie Mark (où alors une Cutie Mark déformée).
Peut être une signification avec les trous ou je ne sais quoi.