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18 mai 2015

Hi'.

Lorsque le Mary's challenge est sorti, je me suis dit deux choses. La première était "wow ce nombre d'articles" et la seconde, avec mon commentaire comme appui : "j'ai aucune idée de ce que je vais faire".

Moins d'une heure plus tard, j'avais écrit le plan de mon texte, et commencé la rédaction.

Puis bon, vers 17h j'ai eu un coup de déprime, du coup le texte est en stand-by mais je voulais profiter de la nuit pour expliquer comment je suis passé de "pas la moindre foutue idée" à "voilà mon plan en cinq parties".

Commençons brièvement par le concept.

 

1. Le concept

Il me faudrait un article complet pour en parler mais on va résumer.

Le concept, au départ, c'est juste l'idée de base. Par exemple, ici, c'est le thème du concours : et si je faisais une Mary-Sue ?

Le concept, dans un second temps, c'est l'unité fondamentale du texte. Je vous rapporte au lien ci-dessus pour le détail, c'est compliqué, mais l'important est que c'est l'alpha et l'omega du texte, le core, le- dans quel langue je dois te dire que c'est important ? Et c'est horriblement abstrait et difficile à décrire.

Sauf pour moi.

Chez moi, le concept du texte est ce que j'ai à dire. J'utilise mes textes pour dire indirectement ce que je ne peux pas faire en public. PonyCell ? Une critique de la HiE. Caudectomie ? Mon avis sur le gore. Melodrama ? Je me moque de mes propres textes. "Ce n'est rien" répondait à un avis sur le suicide, tandis que "Déesses" traitait du greuh et ainsi de suite. Les textes que je préfère sont ceux qui disent quelque chose et ce message, c'est le concept, ce qui justifie chaque mot que j'y utilise.

Donc pour le concours, j'ai soudain eu mon message.

Et c'était facile, ce n'est pas comme si j'avais fait tout un article sur les personnages secondaires. Alors comment j'allais faire ? Facile. Être hors-sujet et fidèle au concours à la fois. Faire un personnage complètement fumé sans que le lecteur, habitué à en croiser tous les jours, ne s'en rende compte.

Le héros doit être un Gary-stu par défaut.

Le lecteur allait lire un texte où le héros ne lui semblerait "pas si puissant que ça", alors qu'en fait tout indique que c'est un bourrin sans nom. Et comme dans tous mes textes, l'enjeu ne sera pas donné clairement, à savoir reconnaître le héros pour le deus ex sur pattes qu'il est. Au contraire, comme à mon habitude, je jouerai l'avocat du diable en suggérant qu'au fond il est tout à fait "dans la norme", justement parce que c'est ce qu'on attend du héros.

 

2. À partir de là ?

Deux questions méritent d'être posées.

La première, comment j'en suis venu à mon concept ? Ce n'est pas si évident. Au départ je voulais critiquer justement les Mary-Sue & co, mais il y a des tonnes de manières de le faire. Pourquoi cette approche plutôt qu'une autre ?

La seconde, comment, depuis ce concept, développer mon histoire ?

Les deux réponses sont les mêmes.

On fonctionne un peu tous pareil, plus ou moins fondamentalement par association d'idées. Chez moi, ça consiste à imaginer tout et n'importe quoi, à tout balancer sur la table pêle-mêle comme ça vient. En gros j'étais en train de faire la cuisine en même temps que j'imaginais tout ce que je pourrais faire avec un Gary-Stu : des scènes, des répliques, un peu tout et n'importe quoi.

Ce que je veux dire par association, c'est qu'on n'estime jamais une idée pour elle-même. On n'évalue une idée que par rapport à une autre. C'est ce qu'en science du langage on appelle la "valeur oppositive". Par exemple, disons que j'écrive un texte romantique entre Berry Punch et euh Trenderhoof. Soudain je me dis "et si j'ajoutais un vaisseau spatial ?" En soi les croiseurs sidéraux c'est cool, mais si je l'ajoute, va savoir pourquoi, ça va un peu mal passer.

Donc retournons à ma cuisine.

Sans même y penser, une chose que j'ai fait a été d'appliquer l'idée d'un Gary-Stu à tous mes textes ou projets de texte sur MLP. Et dans mon fanon, ça m'a tout de suite redirigé sur Tartarus et sur un monstre en particulier : Ikorion. Je passe les détails mais Ikorion est proche des héros classique au sens où on attend des héros classiques qu'ils se surpassent et accomplissent l'impossible.

Ce n'est pas la seule piste qui m'est venue en tête. Par exemple, j'ai imaginé le cliché où un gentil se retournerait contre le héros et se révélerait le gros meuchant. Et c'est tombé sur Celestia. Sauf que dans mon fanon, Celestia aurait de bonnes raisons de le faire, vu que le héros y serait considéré comme un monstre.

Petit à petit, je me suis mis à comparer ces nouvelles idées -- Ikorion, le héros monstre -- non plus seulement avec l'idée de base, du "Gary-Stu", mais aussi entre elles. Pour voir si elles étaient cohérentes, si je pouvais les combiner. Et l'intersection, le point commun entre toutes, c'était justement cette vision de l'héroïsme : le lecteur veut que le héros soit puissant parce qu'il aime se sentir lui-même puissant.

D'où je me suis demandé : et si on aimait les Mary-Sue ? Et paf, j'avais mon concept.

Ce concept est également une idée, donc à partir de là je n'avais plus qu'à, de nouveau, jeter pêle-mêle toutes les idées et regarder celles qui étaient cohérentes avec mon lecteur qui veut se sentir puissant.

 

3. Le cycle de développement

Développer un texte ne consiste donc pas juste à jeter des idées comme elles viennent, tout et n'importe quoi. Oui, il y a de ça, et beaucoup, et plus on balance d'idées plus on a de chances d'en avoir de bonnes.

Mais la phase de développement -- qui ne s'arrête jamais, y compris quand on commence à écrire et, même, après qu'on ait mis le point final -- consiste aussi à trier, à sélectionner, à éliminer les "mauvaises idées".

Et là, les gens qui ont déjà lu mes autres articles connaissent l'équation :

Idée A + Idée B = Idée C

Pour trouver de nouvelles idées, c'est simple :

Je pars d'une idée A, par exemple que mon héros aura des rayures ; je veux aller vers une idée C, à savoir exprimer l'idée de puissance. Je n'ai plus qu'à trouver l'idée B qui fera des rayures un signe de puissance. Ce sera un zèbre ? Ouais bof ça le rendrait exotique mais ça rendrait les rayures, au contraire, banales. Blessé par un monstre ? Meh, déjà trop caricatural, j'essaie de camoufler. Et si c'était... un accident de travail ?

Ouais ouais, tu m'as bien lu : un accident de travail lui aurait fait trois balafres à l'épaule, comment me demande pas j'en ai aucune idée mais résultat son pelage reformé sur les blessures serait noir et paf, mon héros a trois balafres totalement et parfaitement et tellement logiquement justifiées.

Pour valider une nouvelle idée, c'est simple :

Je pars de ma nouvelle idée A, ici l'accident de travail, et je le compare avec toutes les autres idées déjà en place (enfin une partie, bref...) pour voir ce que ça donne. Mon but ? L'idée C qui en résulte doit être mon concept. Par exemple ma blessure est liée au travail. C'est lié à mon concept ? Yup, c'est en même temps anodin, tout le monde se blesse au travail, et complètement absurde vu que comment punaise tu peux te faire une blessure pareil en coupant des arbres ?! Sérieux ! Un lecteur peut se dire "eh, cette blessure est un gros cliché stupide, autant foutre un tatouage" tandis qu'un autre pourra se dire "ah ouais, l'origine de la blessure est normale, il est normal, tout va bien".

Est-ce que c'est cohérent avec tout le reste ? Yup. Je dois de toute manière parler de l'enfance du héros alors autant qu'il s'y soit passé des trucs. Je veux mettre l'accent sur son travail donc c'est fait, et ainsi de suite.

Une dernière remarque.

Une idée déjà en place, déjà validée, peut être révisée à tout moment. Si je découvre que cette blessure me gêne ou empêche quelque chose, ou que je peux faire mieux, je ne devrais pas hésiter à la supprimer. Quand je valide une nouvelle idée, si quelque chose bloque je dois soit abandonner la nouvelle idée, soit modifier les idées déjà en place.

Un bon exemple de ça est le compagnon du héros. Au départ j'avais pensé "mon héros est tellement puissant qu'il n'a besoin de personne !" Et il irait donc seul au château. Mais ensuite je me suis dit que ce serait bien si le héros perdait un compagnon et pleurait sur celui-ci. J'avais donc besoin d'un compagnon, j'ai donc décidé que finalement quelqu'un l'accompagnerait. Ce qui était cohérent avec une autre absurdité, bref...

 

4. Le plan

Je dis souvent aux gens que le plan sert à "mettre de l'ordre" dans toutes les idées de la phase de développement. Mais chez moi... eh, pas vraiment.

Chez moi le plan sert d'abord et avant tout à estimer la quantité de travail qui m'attend. Quand je définis mon plan je commence par décider du nombre de chapitres que je vais écrire, et le nombre de pages par chapitre (en moyenne). Ici, en l'occurrence, j'ai spontanément choisi un plan classique de one-shot :

5 parties de 6 pages, soit 30 pages

À ce stade mon plan est vide. Littéralement. Tout ce que j'ai, c'est cinq cases blanches à remplir avec les idées validées précédemment -- et à venir. Le but est que j'aie suffisamment d'idées pour tenir trente pages.

Mon idée était que mon héros apparaisse de nulle part, tue un gros monstre et sauve des gardes, demande à les rejoindre et qu'à partir de là on l'envoie en quête, genre dans un château et blablabla... Je ne vais pas passer l'article à décrire tout ce que j'ai en tête mais en gros mon plan donne au final ceci (de mémoire) :

1- Arrivée au Tartarus
2 - Castle Hereafter
3 - La meute de Winniper
4 - Woodwalls
5 - Lucky Woods

Mon plan est découpé en cinq lieux géographiques, les cinq lieux où se dérouleront tour à tour l'action. J'ai donc six pages en moyenne à chaque fois, et je sais plus ou moins ce qui s'y passe. Par exemple c'est dans la première partie, à Tartarus, que mon héros sauve les gardes, etc... Il m'arrive d'ajouter une brève description de ce que j'ai en tête mais ici je prévoyais d'écrire le texte d'une traite, donc inutile de me le rappeler.

Qui plus est, comme à mon habitude, j'ai commencé à écrire avant même que les parties 4 et 5 soient vraiment fixées.

Cela dit, le plan est utile justement pour les "cases blanches" qu'il crée. Ici, en l'occurrence, le plan m'a dit que j'allais avoir beson de personnages. De... pas mal de personnages, en fait. Par exemple, je l'ai dit, mon héros allait avoir besoin d'un compagnon. Donc il me faut un compagnon. Idem, il me fallait un meuchant, qui sera Winniper, mais comme je suis flemmard je ne voulais pas créer d'autre méchant à côté. Finalement j'ai dû rajouter Rascal.

Mon plan intègre donc tous les personnages qui m'ont semblé utile, avec une brève description pour que je ne les oublie pas :

1 - Arrivée au Tartarus

Lieutenante Hummingbird (cheffe de la garde lunaire)
Soldat Brisk Pace (premier compagnon de ?)
Constable Meatlof (meuchant de Woodwalls)
Lightning Bug (petite amie supposée de ?)

2 - Castle Hereafter

Capitaine Pipe Dream (dirige la garnison d'Hereafter)
Peeling Duty (cuisinière)
Easy Care (caporale, défend l'orphelinat)
Meter Maid (garde, Brisk la reconnaît)

3 - La meute de Winniper

Threadbare (bûcheron de Woodwalls)
Cortisone (marchande âne)
Rascal (celui qui a capturé Cortisone)

4 - Woodwalls

5 - Lucky Woods

On remarquera que les parties 4 et 5 n'ont pas de personnage. C'est normal à un double titre : d'une part ces parties sont moins développées que les autres, vu que je mets la charrue avant les boeufs ; d'autre part à ce stade de l'histoire quasiment tous les personnages ont déjà été introduits, je n'ai pas besoin d'en rajouter.

Ce que vous ne remarquerez pas, c'est que certains personnages dans le plan n'ont plus d'utilité. Par exemple, le constable Meatlof était censé être le genre de seigneur tyrannique et détestable... mais le texte ayant changé, il ne sert plus à rien. De même, mon héros devait avoir une petite amie, Lightning Bug, mais elle était surtout censée se faire capturer par Winniper et du coup bah... Threadbare et Cortisone la remplacent.

Enfin, dans le plan mon héros s'appelle "?". C'est normal, à ce stade je n'avais toujours aucune idée de comment je voulais appeler mon héros.

 

5. tl;dr

Pourquoi avoir écrit cet article ?

Parce qu'en environ une heure j'ai pu établir le plan (dans les grandes lignes) d'une histoire de trente pages, que j'avais commencé à écrire à environ 2-3 pages avant que les circonstances m'en détournent. La fin est encore ébauchée et posera sans doute problème et beaucoup de détails manquent encore mais c'est suffisant pour écrire ou en tout cas je l'avais estimé suffisant.

Là, j'aurai encore toute la semaine pour peaufiner les détails.

Ce que je voulais, c'était en profiter pour montrer en gros comment je travaillais.

1) Je trouve un concept. Ce qui, chez moi, signifie un message, quelque chose que j'ai envie de dire.
2) J'élabore. Ce qui revient à trouver de nouvelles idées et soit à la valider, soit à les abandonner, etc...
3) Je planifie. Ce qui revient à créer les cases vides que je devrai remplir.

Je trouvais intéressant, même si c'est un survol assez rapide, de décortiquer la manière dont je travaille, et aussi dont j'envisage mes textes. Et à titre personnel je serais intéressé de connaître, dans le détail, comment les autres font.

C'est quelque chose que je demanderais volontiers, fanficers,
à vos plumes !

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BurningShadow
BurningShadow : #19723
1) Je cherche une idée de scénario intéressante (le plus dur en ce qui me concerne)
2) Je développe ledit scénario dans ma tête
3) Je fais un résumé de l'histoire en quelques lignes
4) Je planifie plus précisément un (voir deux) chapitre(s) avant de l'écrire
5) Freestyle, si je me rend compte que je peux mieux faire (et que je sais comment) je retravaille 3) et 4)
6) Je me relis
7) J'envoie au correcteur
Il y a 3 ans · Répondre
Ivory
Ivory : #19714
Dans le cas d'un one-shot, j'y vais en freestyle, mais pas avant d'avoir fait quelques planifications : tout d'abord, je trouve mon concept. Ensuite, je m'occupe des fondations de ma fiction en me servant d'une petite base de 3 :
- Trois factions, organisations, ou en tout cas trois avis différents quand à un élément perturbateur servant de base au concept
- Trois lieux
- Trois personnages importants, héros non compris
- Trois passages à tension / émotion
- Trois objets importants pour l'intrigue
- Trois "Inclassables" (l'idée de l'ambiance, des trucs sympas à ajouter, et ainsi de suite).

Après, je fais interagir joyeusement tout ça, laissant mon esprit et ma plume guider tout ceci, et dès que j'ai une fin à peu près satisfaisante... Je la sauvegarde sur clé USB, et je recommence le travail avec toujours les mêmes bases de 3. Je fais cela quatre fois en moyenne, puis je compare chaque version, observant ce qui serait le plus sympathique, j'en choisis une, que je tente de ciseler par le biais de figures de style, d'allègement, de changements de termes entre autres.
Et dans le cas d'une fiction à chapitres, j'utilise simplement une base plus grande (cinq), mais il y a autre chose : je trace un cercle avec le nom de tout mes personnages principaux, et je relie chacun à chaque autre par une flèche de couleur indiquant les relations qu'il a avec chaque personnage (disons bleu pour du positif, rouge pour du négatif, et vert pour du neutre ; je pourrais mettre plus de couleurs pour plus de sentiments, mais là je fais dans le simple pour expliquer). Et à chaque chapitre, je refais le même cercle. Mon but est de faire en sorte qu'à chaque chapitre, au moins une seule flèche ait changé de couleur, que ce soit ici avec du bleu plus foncé, un début de rouge, voire même carrément un changement de couleur brutal. Ainsi, je m'assure que chaque chapitre ait servi à quelque chose, et que les personnages ne soient pas figés.

Enfin, une technique personnelle : une fois que j'ai trouvé des bases (de trois ou de cinq) correctes, je m'arrange pour l'adapter en scénario et le donner en "bêta-test" à des amis rôlistes, en leur donnant des prétirés qui correspondent aux personnages de la fiction (et moi dans le rôle du MJ ou des PNJ). Ainsi, je peux non seulement voir des réactions plus humaines pouvant m'inspirer, mais cela me permettra également de voir des incohérences que je n'avais pas remarqué auparavant dans le scénario, me permettant donc de corriger ça au plus vite (six cerveaux fonctionnent mieux qu'un seul, on l'aura toujours su). Et puis, du coup, ça me permet de divertir des amis (et moi-même) pendant un après midi, ce qui est également sympathique.
Il y a 3 ans · Répondre
Derpyna
Derpyna : #19703
Honnêtement, quand je me lance dans un OS, j'y vais freestyle. Mais pour les fics à plusieurs chapitres, là j'ai recours à un plan. Ou pas. x)
Il y a 3 ans · Répondre
Vuld
Vuld : #19699
@Ponycroc Oui, je me souviens de ce plan. Chaque page (voire chaque paragraphe) est une case vide potentielle que je peux remplir, donc un plan peut vite devenir très précis.
Cela dit, je considère au contraire que plus il est précis plus je suis libre, tout simplement parce que je n'hésite jamais à m'en écarter. Le détail me permet plus facilement de revenir sur les rails.

@Acylius Vrai, mais si j'avais attendu je ne l'aurais pas écrit, et j'avais déjà eu une autre raison d'écrire un article similaire alors bon, je me suis dit que c'était le moment où jamais.
Le concours sera fini dans une semaine. Cet article est censé rester encore longtemps.
Il y a 3 ans · Répondre
Toropicana
Toropicana : #19697
Pour Oblivion : 6 mois de réflexions avec un grand nombre de note.
Pour Master Shipping : 4 gorgée de whisky :I
Il y a 3 ans · Répondre
Acylius
Acylius : #19695
Moi j'aurais quand même attendu que le concours soit terminé avant d'écrire un tel article.
Modifié · Il y a 3 ans · Répondre
inglobwetrust
inglobwetrust : #19693
Pour écrire, j'ai une petite feuille (qui dépasse à peine les dizaines de lignes) contenant toutes les idées du récit, mais le plus souvent, elles viennent durant l'écriture, ce qui en fait une fic souvent assez différente de ce que j'avais prévu au départ.

Je pense même que le concept entier de mon Learning to Fly tient sur un post-it.

Pour Night and Day, j'ai fini à 60 000 mots mais tout le plan tient sur une feuille A4 avec simplement une idée par chapitre (le fil conducteur) avec laquelle j'ai brodé pour essayer de finir chaque chapitre à environ 5000 mots. Pour les prochaines longues fics que je prévois, le système est le même: CHX: Idée en quelques mots-clés, et la magie de l'écriture fait le reste.
Il y a 3 ans · Répondre
Ponycroc
Ponycroc : #19692
J'écris en freestyle la plupart du temps. Je suis incapable d'écrire des fictions de plus de 50 000 mots parce que je finis par m'en désintéresser cela dit.

Quand je fais un plan, c'est pour résumer rapidement ce qu'il y aura dans le chapitre. Où on se trouve au début du chapitre, les personnages qui vont intervenir, les actions principales et la fin du chapitre. Ça représente deux phrases pour chaque chapitre...

En fait je travail le plus clair de mon temps avec une page vierge à côté où je note rapidement les choses importantes qui devront ressortir du chapitre, ça me permet ainsi de savoir la meilleur manière de résumer mon chapitre par ailleurs. De plus, je fais un plan le plus concis possible pour me laisser le plus de liberté possible.

Il y a longtemps de ça, j'avais vu le plan que tu avais donné à Bro-nie d'une fic que tu voulais qu'il réalise. J'avais survolé ça, mais je pense qu'il y avait presque un paragraphe pour un peu près toutes les micros étapes de l'histoire. Avec quelque chose de ce genre, moi, je serais incapable d'écrire quoi que ce soit.
Il y a 3 ans · Répondre

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Le désir

À propos

Renard râleur, linguiste critique et correcteur, traducteur, littéraire et logicien.

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