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La lourdeur. Aller aux commentaires
05 décembre 2014

Hi'.

Bronify est lourd. Si vous n'avez pas lu Bronify vous avez désormais une excellente raison de ne pas le faire. Et même si c'est un autre texte qui me pousse à parler du sujet, j'ai choisi un de mes propres récits parce que la lourdeur est l'un des pires crimes de l'écrit du web.

Donc comme d'hab', qu'est-ce que la lourdeur ?

En général quand on parle de "lourdeur" dans un texte on fait référence à la mise en page. La taille des paragraphes. Quand j'écris mes articles, dans l'éditeur de texte je fais en sorte de tourner autour de 4-5 lignes par paragraphe, et même si ça change d'une résolution d'écran à l'autre, ça reste une bonne mesure pour vous éviter, d'une part, de vous manger un pavé, une énorme brique visuelle dans les yeux, d'autre part de n'avoir qu'un truc squelettique modèle "est-ce que t'as seulement essayé ?"

C'est d'ailleurs une raison qui fait que je n'aime pas les dialogues aux nombreuses répliques courtes : c'est squelettique. Et ça donne une mauvaise impression.

J'aime aussi séparer les parties de mon article par des paragraphes plus courts. Yup c'est volontaire.

Autre anecdote amusante : quand j'écris mes paragraphes, surtout sous GoogleDoc où la taille du texte est fixe, je fais en sorte de ne jamais finir le paragraphe sur une ligne qui ne contiendrait qu'un seul mot. En général je fais en sorte de finir la ligne vers le milieu, et de varier un peu (un quart, trois quarts...) pour ne pas lasser l'oeil du lecteur. C'est bête mais je le fais.

Vala'.

Nous ici on va parler d'un autre type de "lourdeur". Car oui, un texte peut être lourd même si les paragraphes sont "allégés", "découpés" ou "aérés". Cette lourdeur vient du contenu, ou de la manière dont on écrit les phrases.

... Okay soyons plus concrets. Est-ce que vous connaissez l'expression "étaler la confiture" ? Les profs' de français le disent parfois à leurs élèves. Ça signifie que la personne n'a presque rien à dire mais le dit avec beaucoup de mots. Le résultat est un texte très lourd et pénible car... ben... on parle beaucoup pour ne rien dire. C'est typiquement ce qu'on fait lors d'une dissertation, parce qu'on nous a dit "fais cinq pages" alors tu fais cinq pages, même si tu pourrais tout dire en deux.

Avant de vous donner un exemple, laissez-moi souligner que cela vaut pour le plan du texte. Vous avez un chapitre où je sais pas moi, Sombra revient pour la x'ième fois envahir Equestria. Au début du chapitre Sombra apparaît, à la fin du chapitre Sombra est sur le trône. Okay. Comment rendre ça lourd ?

Eh bien, par exemple, en répétant cent fois le même schéma. Il rencontre Luna, il la bat. Il rencontre Discord, il la bat. Il rencontre Celestia, il la bat. Il rencontre Discord, il la bat. Il rencontre Twilight, il la bat. Il rencontre un grille-pain, il le bat. Il rencontre ta mère, il la bat... dlgkdsah IL SE PASSE RIEN LÀ ! C'est bon, on a compris, il a gagné ! Pas besoin d'insister, insister c'est lourd.

Autre exemple, en faisant qu'il accède directement au trône. Genre il vient d'arriver, il déglingue tous les poneys en une demi-page, s'assoit sur le trône et passe SEPT PAGES à admirer sa victoire. IL SE PASSE RIEN LÀ ! Ses pensées sont sûrement formidables mais passe à la suite !

L'impression qu'il se passe des trucs n'est pas non plus l'assurance d'éviter la lourdeur. J'avais écrit un texte qui se résumait à "Spike et Rarity se battent" en mode épique. Tout le texte c'était juste ça, ils se bastonnent. Eh bien, même si j'ai fait en sorte de varier les attaques, de changer le décor et ainsi de suite... ben c'était juste du "ils se battent", donc le lecteur s'ennuie. Il ne se passait rien (d'important).

La lourdeur d'un texte peut donc être un contenu trop faible par rapport à sa taille.

Et bien sûr cela vaut pour les phrases.

Oui, une phrase peut être lourde. Même principe, si on met deux lignes à dire "elle se réveille", bah non, non ça ne passe pas.

1) Fluttershy s'arracha à la torpeur languissante de son inconscient, passant d'une sorte de morne somnolence à un soudain enthousiasme vif et spontané à mesure que les pensées se chamboulant dans sa tête frétillaient sous ses paupières encore un peu lourdes.

Okay ouais donc elle se réveille. Je sais pas si on a essayé de dire autre chose, moi passé la première virgule ça a fait "blablabla banalités machin truc plus de blablabla" dans ma tête et j'ai arrêté de suivre. La phrase est un vrai brouillon pour un truc qui se résume à trois mots.

Cela dit :

2) Fluttershy se réveilla. Elle se leva. Elle alla à la fenêtre. Dehors il faisait beau.

C'est... ce n'est pas lourd, mais c'est très pénible. Ici le texte est squelettique. Yup ! On l'a dit au départ, "en faire trop" rend le texte lourd mais ne pas en faire assez rend le texte... basique ? Flemmard ?

Peu importe. L'important est qu'une phrase peut être lourde, faute de contenu pour justifier sa longueur. Mais même si le contenu était au rendez-vous, la phrase peut toujours être lourde. Et cela vaut pour le texte entier, d'ailleurs.

3) Fluttershy saisit au léger bruissement les premiers rayons du soleil grignotant sa patte le poil or et crème s'enfonçant sous le drap, elle frissonna, un grincement, son coeur bondit et l'arracha à l'inconscience.

Riez pas, pendant une période j'avais l'habitude d'écrire de telles phrases. Et encore, celle-là est simple, plus loin on se fera plaisir, avec des "qui" et des participes présents dans tous les sens. Ici en l'occurrence on essaie de dire qu'Angel vient réveiller Fluttershy, mais du point de vue de Flutty', dans le flou du réveil. Ce serait super artistique si on y comprenait quelque chose...

Mais la structure d'une phrase n'est pas forcément l'exemple le plus clair que je puisse trouver. Il y a mieux. Il y a le registre.

4) Fluttershy recouvra l'état d'éveil.

Recouvra ? État d'éveil ? Non là en oubliant les broutilles, la phrase elle fait quatre mots. Quatre. Mots. Mais parce qu'on utilise des termes complètement barrés, bah c'est comme si on venait de me balancer une brique. Non mais sérieux, l'état d'éveil ?!

Je suis forcé d'insister parce que là mine de rien on vient de passer en revue trois manières de rendre un texte lourd :
1) Parler beaucoup pour ne rien dire
2) Faire des phrases compliquées pour des trucs simples
3) Utiliser des mots compliqués pour des trucs simples

Compliquer les choses rend le texte lourd. C'est parfois nécessaire, par exemple pour rendre la scène solennelle et carrément impressionnante, mais la plupart du temps c'est surtout incroyablement hors de propos et ça donne envie de fermer l'onglet et d'aller manger des chips. Ouais j'avais plus d'imagination alors chips.

Compliquer les choses c'est donc, par exemple, utiliser des "périphrases" : utiliser plein de mots pour décrire quelque chose de commun. C'est ce qu'entre chroniqueurs on appelle le "syndrome du pistolet". Parce que quelqu'un avait décrit un pistolet en disant : "Il sortit un étrange objet formé d'un tube de métal blablabla..." et le lecteur est là "non mais c'est un pistolet, on sait." Alors oui rendre l'objet étrange était bien pensé mais un paragraphe pour nous décrire chaque partie du pistolet, non, c'est lourd.

Compliquer les choses c'est aussi utiliser un registre soutenu pour des choses familières.

5) Fluttershy manda son léporidé afin de maniérer la livrée du susdit.

Elle a appelé Angel pour le brosser ! Non, jeter des termes "élevés" ne rend pas ton texte plus cool ! Alors oui, il faut expérimenter, tester les termes qui passent dans tel ou tel contexte, c'est excellent. Mais à moins d'avoir un style particulièrement cynique, ça là, l'exemple (5), c'est une horreur. Et c'est gonflant.

Bon.

Bon.

Reprenons.

Si vous avez suivi, jusqu'à présent on essayait de définir ce qu'était la lourdeur. Au niveau du texte, de la phrase, des mots...

Mais on n'a pas dit comment faire pour repérer la lourdeur. Ni pour l'éviter.

Repérer la lourdeur dans nos propres textes n'est pas évident. Loin s'en faut. Bah oui, si on l'écrit c'est qu'on pense que c'est bien. Et la relecture à chaud n'aide pas. En fait, je ne me rends vraiment compte de la lourdeur qu'après une bonne nuit de sommeil. Le meilleur indice étant si je décroche de mon propre texte.

Un bon plan va en général permettre de voir où la lourdeur va arriver ("étaler la confiture") mais il ne peut rien pour votre style, pour la forme de vos phrases ou le choix de vos mots. Et si vous pensez que "plus c'est compliqué plus c'est artistique" alors vous allez droit dans le mur.

Donc disons que vous soyez comme moi, vos plans sont foireux et vous ne prenez pas le temps de vous relire. Que faire ?

Ma réponse : la paraphrase.

J'en avais déjà parlé à une autre occasion mais lorsque j'analyse un texte, j'ai tendance à d'abord la résumer. C'est ce qu'on a fait pour les exemples (1) à (5) : on a à chaque fois fait une variation de "Fluttershy se réveilla". Cette paraphrase minimaliste, qui tente de simplifier la phrase jusqu'à l'os, offre un repère pratique pour voir ce qui a été fait.

On teste ?

6) Apparemment, Strawberry n'était pas tellement d'accord, alors que Sweetie Belle et Derpy commençaient à sourire, pensant que leurs problèmes pourraient être réglés. (Le règne de la nuit, chapitre 3)

Non, ce texte n'est pas lourd, j'ai juste pris une phrase au hasard dans une fic' au hasard. Bon la phrase est un brin trop longue mais tant mieux, on verra comment la paraphrase nous permet de détecter ça. Donc paraphrasons, vous voulez bien ?

6a) Strawberry n'est pas d'accord alors que Sweetie Belle et Derpy sourient en pensant que leurs problèmes sont réglés.

Comme dit, on essaie de ne conserver que le minimal vital. Toutes les nuances genre "apparemment", "commençaient" ou "pourraient" giclent par la fenêtre.

Oui je sais il faudrait un article entier pour expliquer comment faire ce genre de paraphrase, mais passons.

À partir de l'exemple (6a), qui nous sert de repère, que dire de (6) ? Eh bien, déjà, le vocabulaire est simple. Et effectivement, le vocabulaire devrait être simple. Il y a beaucoup d'atténuateurs un peu partout (toutes les nuances précédemment citées) qui font de cette phrase un gros euphémisme... okay on a vu un effet de style, mais quid de la lourdeur ?

La paraphrase se doit d'être la plus simple possible. Ici, il y a deux parties compliquées : "alors que" et "en pensant". On note pour ce dernier qu'on a rajouté un "en". Pourquoi ? Parce que sa suppression est un effet de style. Croyez-moi sur parole.

La paraphrase nous dit où regarder et en regardant bien on verrait que la phrase mélange deux "propositions". Le problème se produit à "pensant", avec un lecteur qui croit qu'on parle à nouveau de Strawberry. Problème de structure, phrase trop compliquée, il faut clarifier les choses :

6b) Apparemment, Strawberry n'était pas tellement d'accord, alors que Sweetie Belle et Derpy (pour leur part) commençaient à sourire en pensant que leurs problèmes pourraient être réglés.

Mais même alors, le participe présent reste quelque chose d'assez "complexe". Simplifions encore plus :

6c) Apparemment, Strawberry n'était pas tellement d'accord, contrairement à Sweetie Belle et Derpy qui commençaient à sourire à l'idée que leurs problèmes pourraient être réglés.

Notez qu'ici la lourdeur venait de la structure de la phrase. Pour régler le problème, on a rajouté des mots, on a allongé la phrase. La lourdeur n'est donc vraiment pas une question de nombre de mots. Pour le lecteur, la "lourdeur" c'est quand le texte ne lui parle plus.

Là on a eu un exemple de paraphrase mais retentons l'expérience, cette fois avec un cas qu'on a déjà vu, celui de Fluttershy au réveil. Je vous propose le cas (1) :

1) Fluttershy s'arracha à la torpeur languissante de son inconscient, passant d'une sorte de morne somnolence à un soudain enthousiasme vif et spontané à mesure que les pensées se chamboulant dans sa tête frétillaient sous ses paupières encore un peu lourdes.

Paraphrase :

1a) Fluttershy s'arrache à la torpeur de l'inconscient et passe de la somnolence à l'enthousiasme alors que ses pensées frétillent sous ses paupières.

Et maintenant imagine que quelqu'un a lu ta phrase et te demande d'en faire un résumé. Tu lui dirais ça ? Non, tu lui dirais "Fluttershy reprend conscience, ce qui l'enthousiasme et la fait frétiller." Quelque chose comme ça. Ici les termes sont trop compliqués ("torpeur de l'inconscient" est un monstre en soi) et on nous met des adjectifs un peu partout. Autant d'indices qu'on se complique la vie pour rien.

Là je montre une paraphrase assez basique mais le travail de paraphrase va toujours plus loin : je l'ai dit, on veut le minimum vital. Là, en (1a), ce n'est pas le minimum vital. Mais passons.

Et corrigeons.

Face à la lourdeur, le premier réflexe est de supprimer. Couper. Retirer des mots. Genre ici l'auteur frustré qui ne voit pas comment corriger son torchon décide que "tout est nul" et ne laissera que "Fluttershy s'arracha à la torpeur languissante de son inconscient." Point. Voilà, on a supprimé environ deux lignes, problème réglé ? Nope, c'est toujours lourd. Stade auquel l'auteur vous insulte en grec.

De fait, ce que la paraphrase peut nous dire, c'est ce que la phrase contient. En l'occurrence, on veut dire que Fluttershy reprend conscience et que ça l'enthousiasme. Alors plutôt que de vouloir couper dans le lard ou autres pansements sur une jambe de bois...

Pourquoi ne pas réécrire carrément la phrase ?

Maintenant qu'on sait ce qu'on veut dire, essayons de le dire de façon plus fluide, plus légère.

1b) Fluttershy frétilla à la foule de pensées qui venaient de bousculer son inconscient.

Ici plus besoin de mentionner l'enthousiasme de l'éveil : la forme l'évoque pour nous. Phrase dynamique, frétillement, bousculade, etc... Le côté "morne" est lui moins accentué mais le simple emploi du mot "inconscient" contraste avec le ton plus enjoué. Car yup, les termes élevés ont tendance à être assez graves et... pesants. Bref.

La paraphrase, bien appliquée, nous dit ce que la phrase est censée faire. On en dégage les idées principales, puis on reformule. Encore. Et encore. Et encore. Et encore. Et bien sûr on fait avec ce qu'on a, je ne vous demanderai pas d'avoir fait l'université (surtout pas, restez spontanés, pitié) mais corriger la lourdeur ne se fait pas juste en supprimant ou en changeant des mots. En général, la meilleure solution est de reformuler.

Et oui, il faudrait aussi tout un article sur la reformulation, punaise on n'en a jamais fini...

 

 

C'est le moment pour un tl;dr ?

 

 

La "lourdeur" d'un texte ne se résume pas à son nombre de mots. Ça joue au niveau du texte, de la phrase, du mot... et ce peut être son contenu, sa structure, son registre... Essentiellement, on dit qu'un texte est "lourd" quand il complique les choses pour rien.

C'est souvent un signe de manque de maîtrise mais qui indique des efforts (pour étoffer, développer). Donc on pardonne, mais ça rend la lecture pénible.

Parfois, c'est juste de la flemme, ou "pour faire genre", et là on grogne.

Le meilleur moyen, à part la relecture (pour voir quand nous-mêmes on décroche), est encore la "paraphrase". Résumer le passage le plus possible et, à partir de ce repère, voir si la complication se justifie vraiment. Et si on découvre que c'est lourd, le mieux est encore de "reformuler".

J'ai l'impression de n'avoir toujours qu'esquissé le sujet, notamment parce qu'il faudrait à l'inverse parler de la "fluidité" mais en l'état c'est tout ce que j'ai à dire et je suis super-duper-fatigué donc je vais vous laisser juges et donner comme d'habitude le dernier mot, fanficers,
à vos plumes !

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Vuld
Vuld : #8954
@Toropicana J'éviterais de commenter Oblivion's King, mais en l'occurrence à ce moment-là il n'y a pas de problème de lourdeur. Tout est au contraire très vite expédié : c'est Sombra qui nous dit que paf Luna et paf Discord.
Un exemple de lourdeur dans Oblivion's King, mais c'est largement discutable, serait le combat entre Dash et un Wonderbolt, qui dure un peu trop pour ce qu'il apporte. J'ai un autre exemple en tête mais cela pour dire que dans les sept premiers chapitres au moins, je n'ai pas souvenir de véritable lourdeur.

C'est souvent ce que je veux dire quand je dis à quelqu'un "la lecture est agréable, confortable" ou "fluide".
Il y a 3 ans · Répondre
Toropicana
Toropicana : #8950
"Eh bien, par exemple, en répétant cent fois le même schéma. Il rencontre Luna, il la bat. Il rencontre Discord, il la bat. Il rencontre Celestia, il la bat. Il rencontre Discord, il la bat. Il rencontre Twilight, il la bat. Il rencontre un grille-pain, il le bat. Il rencontre ta mère, il la bat... dlgkdsah IL SE PASSE RIEN LÀ ! C'est bon, on a compris, il a gagné ! Pas besoin d'insister, insister c'est lourd."

Ta vraiment pas pu t'en empêcher hein ? ^^

En ce qui me concerne je fais des paragraphes de 4 à 6 lignes, ça dépend, parfois plus, parfois moins. Bien sûr, je fais en sorte que chaque paragraphe reste sur son contexte, et change quand il s'agit de passer à un autre. Un chapitre peut être très long, on fait ce que l'on veut après tout, du moment que ça devienne pas Zolesque.
Il y a 3 ans · Répondre
Blackhoof
Blackhoof : #8811
"1) Parler beaucoup pour ne rien dire"

C'est subjectif, je pense, mais moi j'aime bien les longues longues descriptions. Un peu trop même.
Il y a 3 ans · Répondre
Vuld
Vuld : #8801
@RainbowKnight Inutile de la montrer. C'est ce qui est dit : la longueur ne fait rien à l'affaire, quand on est lourd on est lourd. Quatre mots peuvent être plus lourds que deux pages.
C'est même ce constat qui a motivé l'article.
Il y a 3 ans · Répondre
CompteSupprimé
CompteSupprimé : #8798
Je me souviens d'un passage, dans un roman de Daniel Pennac, où une même phrase faisait... deux pages et demi, quelque chose comme ça, pour une seule phrase. Et pourtant ce n'était pas lourd, au contraire ça passait très bien. Faudrait que je la retrouve tiens, juste pour montrer ça.
Il y a 3 ans · Répondre

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À propos

Renard râleur, linguiste critique et correcteur, traducteur, littéraire et logicien.

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