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metabenn 7 205

[Résultat] 1er partie les amis !!

 
EDIT : Je posterai cette article en plusieurs partie pour finaliser les autres critiques, et surtout pour ne pas faire un article indigeste, long et démotivant à la lecture des fictions comme des critiques ( les fictions étant tout de même assez longues pour certaines )
 
ENFIN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!( insérez image de bison qui hurle "YES !" )Vous ne les attendiez plus pour la plupart ! Et bien ils arrivent quand même ! AH !
Merci infiniment pour votre patiente car je n'ai jamais été aussi long pour critiquer des fictions! ( moi et ma facilité à être distrait :/ )Je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps mais juste pour rappel :
 
\\!// ATTENTION, IL EST FORT POSSIBLE QUE JE SPOIL LES FICTIONS DANS MES CRITIQUES, SI VOUS NE VOULEZ PAS QUE CELA ARRIVE, LISEZ LES AVANT \\!//
 
Cela dis, nous pouvons commencer.
Contribution d'Acylius : Lotto coup de foudre
Défi : Shipper Mjölna avec Perfect PaceContrainte : Il ne faut pas que cela se déroule dans un espace vert.
Lien : https://docs.google.com/document/d/12Tcsd3l3ceQNeSyQsHHPGSQATFENDHCvPg1nsjjuNeE/edit?usp=sharing
 
Vraiment agréable à lire, j'ai trouvé cette fiction étonnante. Le sujet est traité, à savoir shipper deux personnages donnés, en l’occurrence Mjölna et Perfect Pace. Le choix d'Acylius de ne pas justifier les personnages choisis est arrangé de manière astucieuse. Ce n'est pas lui qui choisit, c'est Discord qui a manifestement subtilisé un livre de magie de Cadance sur l'amour. Je trouve ça assez dégueulasse quand même car je suis du genre à dire qu'on ne joue pas avec ça mais il faut croire que cela amuse certain draconequus.Point positif :


La contrainte est respecté




L'angle d'approche est intéressant


L'écriture est fluide


 
Point négatif : Meh
 
En bref, une fiction agréable à lire et qui innove, c'est exactement ce que je demandais, félicitation à toi Acylius !
 
 
Contribution d'Appledreamer : La coquette et le coquet
Défi : shipper Twilight Sky avec Lyrica Lilac
Contrainte : Rencontre obligatoirement à Appleloosa
Lien : https://docs.google.com/document/d/1ewWjJZKdJwJgHqYf5w0lPtoCf49XldJg2rGMwfbJiCQ/edit?usp=sharing
 
Poétique, plutôt mignon, le tout est bien amené mais j'y trouve un manque... AH ! Oui, aucun nom n'est donné, ce qui fais que, étant donné que les personnages donnés sont inconnus, on peu imaginer n'importe quels personnages de la série avec la description donné. C'est bête mais cette technique ne fonctionne pas avec des personnages undergrounds. Pas grand chose d'autre à dire puisque ce n'est pas très long
 
Points positifs :


Agréable à lire


La forme du texte met en valeur celui-ci


Facile mais efficace


Contrainte respecté


 
Points négatifs :


Facile justement


La forme du texte rend celui-ci non fluide en fonction des actions


 
 
Contribution de Raziel : Le cadeau de mariage
Défi : shipper Apple Cobbler avec Masquerade
Contrainte : Aucune
Lien : https://docs.google.com/document/d/1vNFOgJY_E2yaJYrnYJ7YSXdn5mxcHSmCzyDmAZ5qC1E/edit?usp=sharing
 
C'est mignon tout plein avec un titre astucieusement employé, qui demande quand même un peu de réflexion pour le comprendre. En effet « Le cadeau de mariage » n'est pas quelque chose de très explicite jusqu'à ce que l'union royale aie lieu. Et qu'il faut aussi comprendre que le cadeau n'a rien non plus à voir avec « ce » mariage mais il y a quelque chose qui me chiffonne. Alors, moi aussi et comme beaucoup d'autre qui l'on ou/et vont le faire, la série dispose de nom français pour certains lieux et personnage ( là c'est moi qui ai donné les noms donc j'en dirai rien ), étant des fanficeur français, je serai plus du côté d'utiliser La Ferme de la Douce Pomme pour Sweet Apple Acres par exemple.
 
Points positifs :


écriture fluide


Agréable à lire ( il va revenir souvent lui :p )


Emploie d'un titre intelligent


 
Points négatifs :


Emploie de nom de lieu anglais


Certains moments nécessitant une virgule n'en possèdent pas


Mise à part le début ou la caractérisation de Apple Cobbler la montre comme quelqu'un de fort, je trouve que, pour le reste de la fiction, tu lui a donné un côté trop noble, ce qui contraste beaucoup trop avec les attitudes rustiques de la famille Apple. ( les tiques de langage ou même la personnalité )


 
 
Contribution de Cedric666
Défi : shipper White Lightning avec Bright Smile
Contrainte : cela doit se passer durant un voyage SOIT d'un groupe de poney à Cloudsdale soit d'un voyage d'un groupe du poney à l'empire de Cristal.
Lien : https://docs.google.com/document/d/1XsBO9I0d6bGQFKRsIwKz8GWj7wofJGnlBzEMgUPi6-E/edit?usp=sharing
 
C'est mignon mais un peu abusif à mon goût. Le fil respect la contrainte imposé, c'est bien, mais à mon sens, tu insiste un peu trop sur le caractère de White Lightning. Tu n'as tout de même pas manqué de répéter trois fois le termes timide et en le faisant ressentir dans tout ses dialogues. Pour les dialogues, c'est agréable car ça donne une idée de ton, histoire que nous puissions nous interprété une partialité de la voix du personnage, mais rajouter derrière le termes timide, je trouve que ça fais tâche. Sinon, hors mis la tonalité plutôt cliché ( néanmoins difficile à éviter en vue du contexte et de la contrainte ) le texte est vraiment agréable dans sa simplicité.
 
Points positifs :


Lecture peu fluide à cause des tonalités abusives dans les dialogues ( ce qui accentue les caractères des personnages )


Texte d'une simplicité agréable


Contrainte respecté


Détournement adapté d'une situation cliché basique


 
Points négatifs :


Lecture peu fluide à cause d'un trop plein de dialogues


Emploi de termes anglais dans une fiction française ( bon, j'avoue que le termes Special somepony ne semble pas vraiment avoir de traduction dans l’œuvre original mais ça ne ferai de mal à personne de dire simplement « Poney un peu spécial », qui à mon sens, n'est pas si moche que ça )


 
 
 
Contribution de Ammadea
Défi : shipper Candy Mane et Blossomforth
Contrainte : Aucune
Lien :https://mlpfictions.com/chapter/5015?key=c0ccd84cc71b999ab1b093c330b07b5c
 
 
( Je préviens, de suite Ammadea, j'ai regardé les commentaires sur ta fiction et je suis beaucoup moins tendre que nos camarade sur le terme de la critique, j'y suis pas allez de main morte alors prépare toi ;p )
 
Cliché mais d'une puissance !!! It's over nine thousand !!!!!
Non sans blague, résumé du format ; personnage A s'occupe d'un/e personnage C qui a des problèmes ; Personnage B entre en scène et connexion se fait entre A et B par le langage ; Tout « oppose » A et B mais ils/elles s'aiment quand même ; B fait une boulette et A s'enfuit ; B retrouve A et ils/elles adoptent C
Le problème c'est que rien oppose Blossom et Candy en vrai, ça c'est juste toi qui le dit, au contraire, elles ont le même médecin, elles ont de l'humour et des sentiments l'une pour l'autre. La race n'étant pas un élément de séparation ( Lyra ( licorne ) et Bonbon ( terrestre ) le prouve dans la série même ) ça fais tâche et rajout cliché dans la fiction.
C'est un scénario des plus simplistes que j'aurai évidemment laissé passé avec plaisir s'il n'était pas aussi remplit de cliché sur les films/romans à l'eau de rose, un ship, c'est pas nécessairement quelque chose de déjà vu, et si j'ai demandé à shipper des personnages quelconques presque jamais utilisé, bah c'est pas pour voir ce que j'ai déjà vu avec les personnages connus.
Pour adoucir quand même la chose, je suis honoré que ta première fiction publié sois issue  d'un de mes challenges, ça me vas droit au cœur et même si j'ai pas été très cool, ce fut tout de même un plaisir.
 
Points positifs :


Une adaptation d'un format que je trouve, néanmoins, intéressante


Respect d'un format, même cliché


Histoire tout de même plaisante à lire


 
Point négatifs :


Un vide scénaristique évident dans l'adaptation d'un format qui devrait être plus long ( les événements s'enchaîne trop fluidement pour qu'un développement vraiment intéressant paraisse )


Mélanger les dialogues à l'action n'est pas une mauvaise chose quand c'est bien fait, mais là, nous nous retrouvons à chercher par moment, qu'est ce qui fait partie de la phrase, et qu'est ce qui fait partie de l'action. Ça t'as même perdu au point de recommencer un dialogue avec un personnage qui était déjà en train de parler alors fait attention ;)


 
La deuxième partie paraîtra plus tard, je m'excuse pour ceux qui attendent encore, promis je me bouge le cul mais je dois avoué que c'est encore moins facile maintenant. Loin de moi l'idée de me trouver des excuses, je suis flemmard mais toujours honnête :)Pour la faire courte, j'ai envoyé le défi dans la joie et la bonne humeur, voulant profiter pleinement de mon amour IRL, problème, celle-ci est en prépa actuellement et donc on ne se voit presque plus... résultat, je déprime un peu et pas facile de lire des fictions destinées à la romance quand celle-ci vous fait un peu défaut.
J'ai publié cette partie aussi pour vous montrez que je n'oublis rien, je suis toujours présent, mais en terminal en plus de ça, je me dois de fournir quand même un peu de travail pour mon bac.
Voilà voilà, la deuxième partie arrivera plus vite PROMIS ! J'ai pas envie de faire un format What the Cut en version article résultat. Mais du coup, je me demande si je dois le renommer "What the CUTE !!!"
 

Vuld 0 184

Pourquoi que Indésirable c'est bien.

Hi'.
Il y a eu ce petit puzzle qui a désormais quitté la page d'accueil et que donc à part pour les réfractaires jusqu'en-boutistes il est fini (mais viendez quand même). À un moment j'avais dit espérer que cette énigme nous obligerait à mettre le museau dans les fanfictions du site et je n'ai pas été déçu.
Et pourquoi j'espérais ça ? Parce que ça valorise les textes et ça permet de découvrir des perles qu'on aurait loupées.
Du genre Indésirable.
Alors dire que j'ai lu ce one-shot serait de la mauvaise foi. Au départ j'étais juste là pour voir son adéquation à une charade et pour être honnête le synopsis donne pas confiance. C'est triste triste mort mort mort triste bon okay, la promesse du "moi spécial" laisse juste penser à une survie et donc ouais, j'ai rushé. Je n'ai pas lu les deux premiers paragraphes. J'ai survolé les phrases à partir du troisième et c'est là où la magie a commencé à opérer. Bon j'ai continué à survoler, j'ai raté la moitié des paragraphes (toutes mes excuses) mais ce que j'ai lu m'a tenu jusqu'au bout.
Indésirable donc ce n'est pas l'histoire de Will Smith qui survit à des zombis, c'est l'histoire d'un mort qui essaie d'être vivant. Et ce qui fait que je me sens le besoin prétentieux de faire tout un article au lieu d'un simple commentaire c'est son originalité, à savoir que ce récit de zombis est meugnon.
Voilà c'était le tl;dr, ce texte est bien parce qu'il fait du meugnon avec des zombis, vous savez tout.
On s'en fiche, honnêtement, que le héros soit un zombi, que ce soit révélé dès le départ et qu'il ait encore des émotions de poney. D'autres textes l'ont fait avec eeeeeh, plus ou moins de succès. Mais ils le faisaient pour choquer, pour accentuer l'horreur et souligner à quel point tout il est aaargh regarde je mange ta keupine. Le zombi ne peut pas s'empêcher de mordre, le zombi se regarde faire sans pouvoir rien empêcher, le zombi cède à ses instincts, bla, bla, bla... c'est vu et revu et si le texte avait choisi ce chemin-là, j'aurais lâché l'affaire rapidement.
Mais non.
Le filtre meugnon
Ce n'est pas encore la partie où on spoil, parce que je n'ai pas encore besoin de spoil pour expliquer ce côté meugnon. Dès le départ, le style est meugnon. Les mécanismes utilisés sont ceux d'un texte qui cherche à attendrir, pas à effrayer.
Le premier paragraphe est littéralement le synopsis (soupir) et comme dit il ne présage rien de ce qui suit. Je n'ai pas d'autre mot pour la première phrase du second paragraphe que "maladresse" : "J'ai eu 27 ans ce matin." Cela. N'a. Aucun. Intérêt. Mais alors, aucun. Arrêtez de faire ça. Siouplait. Mais ensuite tu as ça :
Mes amis, ceux qui sont comme moi, sont allé à la chasse ce matin avant que le soleil ne montre le bout de son museau.
Trois choses. La première, évidente, le mot "amis". Sur le fond notre zombi n'est pas seul, sur la forme c'est pas des "survivants" ou "les autres" c'est des potes. La seconde, moins évidente, le long complément "avant que... museau". Sur le fond c'est une précision inutile, on vient de dire que c'est le matin et le paragraphe précédent aussi, mais sur la forme le "bout de son museau" est meugnon. C'est une partie du corps mignonne décrite de façon mignonne qu'on n'utiliserait, normalement, dans un texte d'horreur que pour décrire le bambin avant l'abattoir. Là c'est le jour, le jour il risque rien, le jour c'est le monde, le monde il est joli les petits oiseaux. Apocalypse zombi t'as vu. Troisième élément, corollaire implicite du second : la phrase est longue. Sur le fond la chasse c'est brutal, meuchant pas bô, donc sur la forme tu voudrais couper abruptement pour en amplifier le choc. Mais ici la phrase continue tranquillement et la chasse devient juste un détail, on s'intéresse plus à la température qu'il fait.
Et ça là, cette phrase, c'est tout l'esprit du texte. On va nous décrire un apocalypse zombi à travers un filtre meugnon. C'est ça, l'originalité. Cette phrase comme synopsis n'aurait pas été idéale mais elle aurait fait le café mais noir serré.
Essayons un passage un peu plus choquant, et voyons comment l'horreur est gérée. J'en prendrai deux, aux troisième et quatrième paragraphes :
À ma droite se trouve une vieille amie. Sa robe bleue est percée de trous causées par les gardes licornes, ils s’étaient acharnés sur elle, sans penser que pour la tuer, ce n'était pas le corps qui fallait viser. Elle semble me sourire.
Alors déjà, première remarque, le héros (ou l'héroïne je sais pas lâchez-moi) s'intéresse aux autres. Mais bon, ce pourrait juste être là pour faire "wah regardez celle-là comme qu'elle a souffert qu'elle est méchante maintenant..." donc non, c'est juste une remarque. Deuxième remarque, la description choquante est bornée d'un côté par "amie" et de l'autre par "sourire". Limite si le texte ne te met pas des ballons et confettis. Enfin, la phrase elle-même qui fait mal. Côté fond on a une zombi qui s'est fait taillader et qui a tué des gardes, c'est pas meugnon, mais côté forme le sort des gardes est sous-entendu, on n'a que des trous dans la robe donc pas de gore et au final même si le texte, donc le personnage, plaint son amie, à aucun moment il n'accuse les gardes.
Alors ponctuation de la phrase à part, ce qu'on a là formellement a plus sa place dans un texte au tag "triste". L'événement est arrivé, c'est terrible mais voilà, c'est la faute à pas de chance, Rarity est passée sous une charrette qu'est-ce qu'on y peut. Quand est-ce qu'on visite Applejack à l'hôpital.
Le second passage je ne le citerai que partiellement :
Ouvrant ma mâchoire, je plante mes crocs dans la chair, (...). Je commence à mâcher, lentement pour savourer la chair.
Ce sont les deux premières phrases du quatrième paragraphe. La première phrase compte quatre propositions, j'en ai éliminé deux donnant des détails graphiques (parce que je suis prude) mais essentiellement les quatre sont courtes et directes : mâchoire, chair, détail, détail. Ici il n'y a pas d'atténuation, pas de meugnon, ce passage pourrait être dans n'importe quel texte d'horreur lambda. Le côté cru et cruel, quel que soit sa raison d'être, contraste fortement avec tout le reste du texte : c'est là où je voulais en venir, ce passage est le passage le plus gore de toute la fic'. Ouaip. Enfin dans la mesure où j'ai survolé, hein, mais ouaip.
Bref.
Ici commence le spoil
Je pourrais m'arrêter là parce que fondamentalement j'ai décrit tout l'intérêt du texte, mais il y a encore quelques choses remarquables qui permettront (devraient permettre) de confirmer ce que j'essaie de montrer, et pour ça j'ai besoin d'avancer dans l'histoire. Donc spoil. Mass spoil.
Je vais continuer par un point trivial : les descriptions. Parce que ouais, il peut y avoir telle ou telle petite faute mais soyons honnête, sur la forme ça se tient, c'est solide. Pas de description-fleuve, pas d'inventaire, on nous donne les détails qui comptent et ces détails comptent beaucoup. Tout comme la keupine qui se fritte avec les gardes, on nous décrit avec soin la forteresse pour que le lecteur reconstruise les événements, sans jamais rien en dire. Mais si une partie de ces détails sont là pour reconstruire le sort de la forteresse, les détails qui m'intéressent moi sont ceux qui parlent de la routine.
Alors je pourrais mettre en avant qu'on nous décrit coup sur coup les restes de fête, un poulain et sa peluche et des berceaux, tout cela avec tout juste une mention de lutte une fois, et un peu de sang évoqué une autre. Dans un film d'horreur ce serait la ferme en plein soleil toute neuve avec l'eau courante et les clés sur la porte.
Mais le détail que je mettrai en avant est le bâtiment contenant les berceaux (je crois) :
Serait-ce le premier bâtiment, au moment où la forteresse avait été bâtie ? Les ouvriers auraient fait comme ils faisaient pour une maison. Mais l'épidémie se propageait bien trop rapidement, ils auraient donc abandonné les couleurs et les décorations, laissant place aux simples et ternes maisons qui m’entourent.
Le texte, maintenant que je suis forcé, pour en discuter, de repasser dessus, s’appesantit beaucoup sur le passé, ce qui s'est passé en essayant de ne rien rater et du coup ça perd un peu de sa beauté irréelle. Mais les événements sont quand même bien pensés, et normalement sans que le héros n'ait à se mettre au coin du feu pour nous expliquer quoi que ce soit, on peut reconstruire les faits.
Autrement dit, quand je suis arrivé là j'avais sauté deux-trois paragraphes expliquant la genèse de la forteresse et tout le blablabla sur Twilight et j'insiste : tout cela était inutile. Ce simple passage cité a suffi à donner toute sa légitimité à la forteresse, de "deus ex" improvisé pour le scénario à construction logique et équine faisant écho à d'autres passages. Pas besoin d'exagération, pas besoin de drame, on a dans ce simple détail toute la panique de l'époque.
Mais plus encore que cette évocation indirecte, on retrouve ici le côté meugnon. Pas juste dans l'atténuation, l'évocation de biais les mots choisis gentils, mais aussi sur le fond : même au milieu de la tourmente, les poneys auraient voulu mettre des fioritures. C'est très équin. Le texte réalise la même chose en disant que les vivants font la fête pour oublier, c'est tout à fait équin. Et ça donne vie à ce qui serait autrement juste un gros vivier à pleurs.
D'où ma sorte de mi-conclusion.
Si on refait le même texte en enlevant le meugnon, tout ce qu'on obtient est une excuse pour voir combien le monde il est snif. Et ça d'autres textes l'ont tenté, et ouais je sais que Pinkie Pie a la toux et que Big Mac est étalé sur tout le mur de la grange mais voilà quoi. Si on regarde les événements, c'est du classique : le zombi erre, approche d'une zone de vivants, rien ne l'empêche d'avancer donc il y va, découvre que tout le monde est mort de mort et c'est tout. Exception du twist final que je vais spoiler aussi mais enfin, plus classique que ça c'est difficile.
Mais si on rajoute le meugnon, alors les choses changent. Le zombi n'y va pas pour rien, il y va parce qu'il s'inquiète. Il a besoin de croire que les pégases là-haut sont vivants. Il a besoin de croire que la forteresse est vivante. Il a besoin de croire que quelque part la vie continue. C'est en quelque sorte son identité d'indésirable qui est en jeu, ce qui le sépare encore des déviants. Les enjeux sont complètement différents et la tension change également. Quand il rencontre le poulain, nous on "sait" que le poulain il est mort, l'horreur tomberait à plat, mais on ne sait pas si le zombi va s'en rendre compte, on ne sait pas ce qu'il va faire ni ce que le poulain va faire parce que désormais leurs actions comptent. On ne sait pas si le poulain est un déviant ou un indésirable.
Le twist final n'est donc pas que soudain il y a des poneys, et les princesses, et toussa. La fin est même un peu tronquée, puisque les indésirables ont toujours besoin de manger, donc ouais la population elle est pas stable. Mais enfin bon.
Le twist final est de rendre explicite le thème du texte. De justifier les indésirables. Et de justifier de continuer. C'est le meugnon qui perdure dans l'horreur. Les poneys font un compromis, en mode "bon on est morts mais c'est pas grave" et ils décident qu'ils sont encore des poneys. Encourageant, tragique, effrayant, tout dépend du point de vue, mais c'est une récompense massive pour tout le voyage. Et en un sens, les princesses ont effectivement apporté le réconfort promis.
Ici c'est Equestria
Sur la forme l'histoire utilise les conventions du "triste" (si je puis dire) plutôt que du "sombre", et c'est ce qui lui donne sa force. Sur le fond l'approche est assez unique, en ce que la fin n'est ni bonne ni mauvaise, juste... équine. Et c'est ce qui me fait dire que ce texte est parfaitement adapté au monde d'Equestria.
Alors oui, une fois encore, je l'ai survolé, il y a des paragraphes que j'ai lus lettre par lettre et d'autres que j'ai allègrement sautés et sans doute qu'avec trop de détails, et trop de longueurs potentielles, je ne serais pas si enthousiaste. Mais je voulais finir sur cette note.
Equestria est meugnon. FiM est meugnon. Ce cadre est généralement jeté à la poubelle au moment de faire de l'horreur, à part pour garder les ponettes bien décérébrées, mais ça c'est une convention que les héros sont pas doués. Dans d'autres univers, conclure sur "bon ben on est tous morts mais on fait comme si de rien ?" ben ce serait un brin difficile. Justifier les zombis spéciaux serait arbitraire et à la fin c'est comme si toute l'humanité était des vampires, ouais bon ben pas très positif. Mais ici, ben c'est Equestria. L'amour est une magie puissante, donc okay, okay. Et si la toute fin est macabre, parce que pas grand remord à mordre, ben elle reste enfantine et amicale, et ça donne effectivement des zomponies, des vrais. Des qui ont faim mais qu'ils te font les yeux larmoyants et que même ils se sont lavés les sabots avant.
L'histoire n'est pas poignante parce que tout le monde est mort. L'histoire est poignante parce que jusque dans la mort les poneys luttent pour être des poneys. De l'espoir dans le désespoir et tout ça.
Mais bref, je me suis assez répété, j'avais juste plus eu cette envie de discuter les mécanismes d'un texte depuis longtemps et même si ça sonne un peu creux de ma part ces temps-ci je vais quand même vous inviter, fanficers,à vos plumes !

Inobi 6 164

[Challenge] Et si - édition Celestia II, le retour - résultat

Bonjour
 
Je reviens vers vous avec les résultats de mon challenge et si, Édition Celestia II le retour. Pour rappel, le thème était : et si Celestia devenait méchante. Je n’ai eu que trois participations, mais la qualité était au rendez-vous. Même si deux fictions explorent une même idée, elles le font avec une Celestia très différente.
Quand j’ai lancé ce défi, j’avais en tête un changement lent dans Celestia à cause du temps qui passe, une Celestia qui ne devient méchante que dans les yeux des autres, mais qui est capable de justifier ses choix. Et une fiction explore ça. De plus, je n’ai eu qu’une seule participation qui est partie sur l’idée de Day Breaker /  Solar Flare. Il est vrai que c’était une autre piste que j’avais en tête, et qui au final n’est pas plus mauvaise qu’une autre tant qu’elle est bien amenée.
Bon, comme d’habitude, je ne serais pas le seul à juger les fictions. Les autres membres du jury sont Ishimaru et AuRon. Ce dernier a d’ailleurs proposé la lecture de la fiction gagnante en Live, avec l’accord de l’auteur bien entendu.
Bon, attention, les critiques contiennent des spoilers sur les fictions, donc je vous conseille de les lire avant les critiques pour avoir votre propre avis.
Sur ce, passons aux fictions :

 
Participation de QueenFrost : Le coeur de l’espoir (2225 mots)
https://docs.google.com/document/d/1S_9ze-LQy4A2bAv1gYJ5AxTS3PvOBNeGY58sFRLZY9A/edit
 
Critique Inobi : Une fiction qui s’intéresse à la vie après que Celestia ne soit devenu une méchante. Mais ici, il ne s’agit pas d’une transformation en Solar Flare / Day Breaker, mais en une despote.
On suit l’histoire d’une pégase née sous le régime de Celestia, dans les bas quartiers de Canterlot. Le règne de Celestia semble avoir mal tourné, et la population est devenue plus pauvre que jamais. Je me demande cependant comment on en est arrivé là, car après tout Celestia a régné mille ans sans que le pays ne parte en ruine.
On parle d’une rébellion, d’un état policier, et on sent une partie du désespoir des habitants. Il est clair que la nation souffre du pouvoir en place, mais encore une fois rien n’est vraiment expliqué.
Même quand Rarity, apparemment membre de la résistance contre Celestia, recrute la protagoniste, on a que peu d’explication, juste une confirmation de la mort de Twilight et Cadance, ainsi que de l’emprisonnement de Luna qui semblait être un plot twist, mais qui a été révélé au tout début de la fiction. Nous finissons sur une grosse révélation, Flurry Heart est vivante, et est la chef de la résistance… et c’est tout.
J’avoue rester grandement sur ma faim, j’aurais aimé en savoir plus sur les raisons qui ont poussé Celestia à devenir une despote, les raisons qui animent les rebelles, leurs projets. La fiction nous laisse cependant dans le flou, ce qui en fait un excellent prologue à une fiction plus longue, mais qui ne suffit pas pour un one shot, ce qui est dommage.
Après, il y a une grande erreur de l’auteur, c’est l’enfermement de Luna, qui est présenté dès le début, mais qui au final semble inconnu avant la révélation de Rarity. Je pense (non en fait, je sais de l’aveu de l’auteur) que la population n’était pas censée le savoir.
L’histoire est cependant agréable à lire, et on arrive à s’attacher rapidement au personnage malgré le peu qu’on en sait.
Il manque cependant à certains moments des mots, et la ponctuation serait à revoir sur de nombreux passages, mais ça reste lisible.
 
Critique Ishimaru : Une fiction sympathique, ce n’est pas exceptionnel, mais ça reste assez appréciable. On commence dans un monde où règne une dictature avec une héroïne assez fantomatique on a aucune description physique la seule chose que l’on sait c’est qu’il s’agit d’une pégase et d’une voleuse qui essaye de passer pour une citoyenne normale en achetant des vêtements, après on ne sait pas comment ça se passe dans Equestria. Par exemple un moment elle doit payer un péage à 10 pièces d’or, mais 10 ça représente quoi c’est énorme c’est rien pas grand chose, le monde manque développement ainsi que quelques facilités scénaristiques. On ne peut qu'espérer que par la suite que ça s'améliore par la suite, car pour l’instant c’est un texte correct bien que ça aurait plus être mieux.
 
Critique AuRon : Bon, même si l’idée de directement passer au stade de la dystopie est intéressante on n’est pas au stade de la nouvelle d’anticipation. Dans la mesure où passé 2000 mots, rien ne nous attache au personnage principal qui vole et rapine. Si encore elle volait les riches, ou certains personnages antipathiques, mais là elle vole des marchands vendant des pommes et tomates pourris où alors ceux qui les achète pour survivre. Le vol est la pire des lâchetés, surtout alors que la plupart des gens autour d’elle peinent à avoir un repas correct chaque jour. Je rage d’autant plus qu’elle profite de la générosité de Rarity, et on a un ersatz de code moral lorsque celle-ci la questionne à propos de sa maîtrise de sa dague et que celle-ci répond “seulement pour me défendre” alors que seulement quelques mots avant elle volait tout son saoul des familles de crèves-la-faim.
Pour une participation aussi courte, jouer la carte du héros “connard” est trop ambitieux. De plus, il n’y a aucun moment la moindre scène d’intronisation pour nous justifier ses larcins (ce que j’aurai apprécié). Les seules choses que l’on sait de cette pégase son qu’elle méprise les mouvements anti-propagande des résistants, après le “pourquoi” de la chose est complètement ignoré, car il nous paraît clair à nous qui ne sommes pas nés dans une dystopie (mais c’est sujet à débat) que retiré des affiches de propagandes ne fera pas sauté des barrages de CRS.
J’en ai donc fini avec le personnage principal, je vais alors m’attaquer au contexte : déjà, je rejoindrai Inobi sur le fait que soudainement Célestia se mette à complètement oublier comment gérer sa nation. Je vois mal Célestia cédée à une quelconque ambition sachant qu’elle est déjà au sommet de la pyramide et que c’est elle qui pardonne à Luna PUIS la réintègre dans la monarchie équestrienne, sans parler de la transformation de Twilight et Cadence en Alicorne. C’est un peu le radical opposé de quelqu’un qui voudrait conserver le trône pour lui seul.
Pour ce qui est de Rarity, elle m’a l’air de parler de l'ASSASSINAT de Twilight, sa très proche amie, avec beaucoup de légèreté. En soit, le coup de Flurry Heart en chef de la résistance est cool, mais bon, c’est si théâtralement amené que ça fait aussi naturel qu’un théâtre de marionnettes. Surtout que Rarity a bien vite choisi de l’introniser au groupe de résistance simplement parce que la pégase porte juste une dague et n’est pas désagréable. À ce rythme, la résistance elle se fait rapidos gangbang par la Waffen SS de Célestia hein.
Conclusion : Beaucoup trop d’ambition en aussi peu de mots. Ça déborde, et à vouloir tout réaliser, on fait tout de travers. Après, même si l’histoire aurait pu être très correcte, j’aurai aimé plus d’originalité dans le speech parce qu’en 2200 mots, on n’apprend rien de très surprenant ou de plus curieux/intéressant que “Les princesses autres que Célestia sont soit morte, disparue où séquestrée.

 
 
Participation de Shamanchien : La saga des Terres du Crépuscules (8409 mots)
https://docs.google.com/document/d/1Fj0ovF539RNWNWuoJm2HnkFjGMa1NNMf4siRLP0-gRY/edit
 
Critique Inobi : Une autre fiction qui s’intéresse à ce qu’il se passe après que Celestia ne soit devenue méchante. Ici, on se situe dans un univers qui semble post-apocalyptique, où Daybreaker serait devenu réalité.
On suit l’histoire d’un groupe de six personnages, un dragon, un minotaure, un griffon, une zébrelle, une bisonne et un changelin, qui s’aventure dans les terres du jour pour retrouver un artefact. Ces fameuses terres sont présentées comme extrêmement inhospitalières et désertiques. La première chose que font les personnages, c’est de rechercher un abri. Bien que je ne comprenne pas l'intérêt d’un feu de camp, car il doit faire chaud, la scène qui s’y passe nous permet de commencer à comprendre la dynamique du groupe et les relations internes.
L’affrontement contre le loup de sable est plutôt intéressant, et permet à un personnage qui me semblait inutile de briller, et renforce l’impression de danger de ce monde. Le combat laisse des traces qui ne sont pas instantanément effacées, et chaque membre semble vraiment avoir sa place, sauf peut-être le changelin.
Le reste du voyage est assez éludé, mais c’est une bonne chose. L’auteur ne tombe pas dans le piège de répéter le même schéma trop longtemps, tout en nous donnant suffisamment d’information pour s’attacher au groupe. On apprend ici plusieurs règles du monde, dont celui que partout où le soleil frappe, Celestia voit. On apprend aussi des informations sur les raisons que les sommeils doivent être sans rêves dans ces terres, même si théoriquement le pouvoir de voyager dans les songes est celui de Luna et non Celestia, mais c’est suffisamment bien amené pour que ce soit accepter facilement.
L’arrivée au château de Twilight est très intéressante elle aussi, et son exploration est parfaitement rythmée pour que l’on ne s’ennuie pas, sans que pour autant on ait une impression de rush. Le combat qui s'ensuit est lui aussi parfaitement rythmé, donnant à nouveau un moment de gloire à chaque personnage. En fait, le combat est tellement bien raconté qu’il arrive à nous faire oublier l’absence du changelin, ce qui fait que le twist de fin est parfaitement amené, et l’idée même d’une équipe suicide est parfaite dans ce monde.
L’auteur à réussi dans cette fiction à poser un univers parfaitement compréhensible, et les quelques références, comme le nom du minotaure, Copper Field, qui donne une information sur l’origine de ce dernier, ou la phrase lâchée par Day Breaker, rendent la fiction un peu plus riche.
Chaque personnage a sa propre personnalité, et aucun n’est surpuissant, ce qui est un très bon point. Dès le milieu de la fiction, quand on apprend que le but de leur mission est de retrouver les éléments d’harmonies, on essaye de s'imaginer quel personnage correspond à quel élément, ce qui renforce beaucoup la fin.
Le monde, qui à l’air impitoyable, et en même temps enchanteur. l’idée que le jour et la nuit ne bougent plus est magnifique, et que toutes les races se sont regroupées sur une simple bande de terre entre jour et nuit, les terres du crépuscule, est pour moi une superbe idée.
Day Breaker, elle, est très réussi. Ces pouvoirs semblent illimités, et pourtant on peut la tromper, on peut se soustraire à son regard. Sa capacité à voyager dans les rêves est expliquée par l’assimilation de sa soeur, et l’idée même d’utiliser le cadavre d’un ancien héros, ou même d’utiliser Twilight, est juste parfaitement diabolique. Si je devais donner un point négatif, ce serait qu’on ne connaît pas vraiment ses motivations ni les raisons de sa transformation, mais cela ne gâche en rien le récit.
Après, au niveau de la forme, une bonne relecture s’impose, car de nombreuses fautes redondantes sont présentes, comme “tunnel” écrit “tunnelle”. En dehors de ça, c’est plutôt plaisant à lire.
En conclusion, c’est la première fiction de Shamanchien que j’ai lu, et je l’ai trouvé extrêmement agréable. Et bien qu’elle se tienne en fiction solo, elle ferait aussi un parfait premier chapitre pour une fiction bien plus longue.
 
Critique Ishimaru : … ouah. Juste ouah c’est génial, alors je vais m'avancer et dire sans doute une grosse connerie, mais tu viens de nous pondre le Seigneur des anneaux version équestria et encore pour moi c’est juste une mise en bouche que je viens de lire, je veux encore je veux une vraie saga encore plus épique, plus grandiose. Bon après il est vrai qu’il y a quelque faute d'orthographe par-ci, par-là, mais on peut très vite les outres passer quand on voit la qualité de l’histoire et des personnages bien qu’à défaut d’être travailler son assez attachant pour la durée du chapitre et je pense que la limité de mots à freiner un peu l’écriture du chapitre, mais pour faire je veux une suite et une vraie saga épique … s’il vous plaît.
 
Critique AuRon : Alors là, je ne comprends pas. Shamanchien qui m’avait habitué à des textes très agréables, bien que longuets, propose ici là une fic catastrophique. Et je pèse mes mots. Je n’ai pas l’habitude d’être aussi dur, mais je ne peux pas prendre des pincettes face à un texte qui possède une phrase incompréhensible une fois sur dix. Car oui ! En plus du reste, il y a un gros manque de relecture.
Déjà, on a un univers post-apo dans des terres désolées, constamment illuminées. Où six personnages sorti littéralement de nulle part, frais comme des gardons sont présenté d’un coup. J’avoue que c’est un name dropping assez violent. Genre, parce qu’ils ont tous été présentés en un éclair. Donc niveau attachement particulier, je ne les aimais pas plus qu’un timberwolf. On a une princesse dragonne, un bison et un griffon random, et un minotaure et une zèbre qui a eux deux représente les seuls personnages ayant un minimum d’intérêt.
Littéralement on ne sait pas pourquoi ils acceptent de suivre la zèbre Sprite, et leur lieu de départ est littéralement expédié en une phrase, de sorte qu’on a un groupe d’inconnue qui part mourir à l’autre bout de la map. Pour un OS de 8 000 mots, j’aurai espéré bien plus que le simple développement de Sprite et Copper Field, et encore c’est léger. Parce que la bisonne qui fait son ado en manque de reconnaissance n’est pas très plaisant à lire, c’est même chiant, parce que c’est très classique. Les dialogues sont aussi pas mal cocasses dans la mesure où c’est rarement précisé qui parlent à qui, quand il y a plus de trois personnes sur scène. Et ils ne sont pas bien captivants. Pourquoi avoir cette griffonne kamikaze qui crie sans cesse, et c’est bien son seul trait de personnalité, “Griffonpierre pour toujours !” ? Sérieusement ? C’est très moche. C’est d’ailleurs par deux petites infos comme celle-ci qu’on sait que les deux lieux encore en activité d’Equestria sont l’Empire de Cristal et Griffonstone. J’aurai bien pu les manquer tant certaines phrases ne veulent rien dire.Et puis, je ne comprends pas Daybreaker qui aurait simplement pu planquer les éléments, et le monde était foutu. Genre parce que là, ça fait très méchant de scoobidoo je dois dire. D’ailleurs, pour ce qui est des combats, je n’ai pas trouvé mon compte, dans le sens ou c’est toujours le même rythme deux temps : je frappe, tu frappes, je frappe, tu frappes et la chorégraphie ne repêche pas le tout, car même si elle est épique, y a rien qui la démarque de n’importe quel autre combat de boss. Bon, j’avoue être un peu mauvaise langue sur ce point.
C’est ce qui conclut ma critique de cette participation. J’en suis navré, mais j’ai été extrêmement déçu.
 

 
Participation de LtZip : Certitude (6480 mots)
https://docs.google.com/document/d/1q3nnpqQwBfFc7Tv1sdSXcKMzwqMf7MWmE5ipVtwHFL0/edit

Critique Inobi : Bon, c’est exactement ce que j'attendais en lançant ce thème, une longue descente de Celestia et le fait que ces actions soient justifiées de son point de vue. Cependant, j’ai trouvé le style plutôt lourd, et j’avais assez hâte que la fiction se termine.
On commence par la mort de Fluttershy dans l’épisode où Zécora tombe malade. S’ensuit une longue réflexion sur la réaction possible de Discord, et surtout de ce qu’il faut faire pour s’y préparer. Et toute la fiction est centrée sur cet unique objectif. On commence par un rejet de l’idée par les princesses, suivit d’une quête de Celestia qui trouvera Chrysalis et découvrira qui est le chat qui la suit depuis toujours, et où elle apprendra qu’elle est en réalité morte lors de l’affrontement contre Nightmare Moon, puis ressuscitée par la mort elle-même. Elle terminera par faire un pacte avec cette dernière afin de finalement tué un Discord qui avait été ramené à la raison par Twilight.
Je pense que ce qui me gène dans cette fiction, c’est le faite qu’il s’agit quasi intégralement d’un monologue de Celestia, et surtout qu’à aucun moment la fiction ne sort de son atmosphère lourde et étouffante. Un peu de légèreté aurait peut-être permis de rendre la fiction un peu plus digeste. Le discours indirect de la plupart des personnages ajoute à la lourdeur de la fiction.
Sinon, l’idée que l’enfer est pavé de bonne intention est parfaitement exploitée, et si on le comprend rapidement, le thème reste amené avec maîtrise. J’aurais peut-être apprécié que la solution ne vienne pas d’un être supérieur, la mort, mais de Chrysalis. Je pense que ça aurait ajouté un autre côté à Celestia en dehors de juste “je dois protéger mon peuple.” J’aurais aimé la voir faire une alliance avec une ancienne ennemie de choisir un moindre mal.
J’aurais aussi aimé avoir quelques parties sur le deuil de Discord, mais ce n’était clairement pas le thème de la fiction.
J’ai aussi trouvé un peu superflus certains ajouts, comme l’histoire des nécromanciens qui ne colle pas totalement à l’univers du show, mais c’est le style de l’auteur.
Au niveau du style, certaines phrases sont vraiment très lourdes, et certaines tournures mériteraient d’être revues.
Bref, thème parfaitement respecté, mais une fiction très sombre, voir trop par moment. Cependant, on reconnait bien la patte de l’auteur, et les amateurs d’univers extrêmement sombre apprécieront.
 
Critique Ishimaru : Une longue et lente chute vers les enfers et l’agonie, rongée par une paranoïa omniprésente, ça représente très bien cette fiction et j’adore, certes ça traine en longueur, mais sa ne me dérange pas le moins du monde. Le ton mélodramatique qui à lieu durant tout la fiction me plait beaucoup ensuite ce qui est appréciable c’est que la réaction de Célestia est totalement crédible et ton chat de Cheshire comme je vois déjà des gens demander “mais pourquoi Célestia le voit, elle n’est pas morte.” Si elle est morte d’inquiétude.
 
Critique AuRon : Pour moi, cette participation est de loin la meilleure. Ton ton lourd et tes tournures de phrases aussi légères que des semi-remorques viennent malgré tout tacher le tableau. La narration est très chaotique cependant dans le sens où on a beaucoup de mal à identifier le narrateur avant un bon moment jonglant. Comme Inobi, je n’aime pas l’implication d’une identité supérieure sortie de nulle part. J’aime néanmoins ce côté très sombre et étouffant, allégorie des sentiments de Célestia. Malgré tout, tu racontes beaucoup de vide. Par là j’entends que la partie où tu décris les risques encourus si Discord reste en liberté est très longue. Pareille avec l’incipit de l’enterrement. C’est très long et très chiant. Après, j’ai trouvé une qualité allant en crescendo
jusqu’au moment où Chrysalis avoue. À partir de là, j’ai trouvé un manque de description flagrant et des dialogues assez peu naturels. Mais il faut vraiment que tu travailles ta lourdeur de texte.
 

 
Résultat :
 
Inobi : Bon, trois fictions assez différentes l’une de l’autre. Autant je n’ai pas vraiment de soucis à décider de quelle fiction est première, les deux places suivantes sont plutôt difficile à départager. La fiction de Queen Frost est très courte, et semble se terminer bien trop tôt. La fiction de LtZip a quant à elle le défaut inverse. Elle m’a semblé trop longue, et surtout, trop sombre. Bref, je vais quand même pencher pour elle, car elle a une fin. Donc mon classement :
1 - Shamanchien
2 - LtZip
3 - QueenFrost
 
Ishimaru:  
1- Shamanchien: le meilleur début possible pour une saga on veut une suite.
2- LtZip: Pour l’ambiance et la paranoïa.
3- QueenFrost: développe un peu mieux l’univers et fait une suite.
 
Auron :
1 - Ltzip
2 - QueenFrost
3 - Shamanchien

 
Donc le classement final est :
1 - Shamanchien
2 - LtZip
3 - QueenFrost
 
Félicitation à vous tous.

RainbowSoarin00 4 149

Challenge du poney plume, résultats (enfin).

Déjà, je m'excuse. Je m'excuse envers Duoanimation qui a quand même essayé de me pousser au cul. Je m'excuse envers Rosycoeur qui attends en espérant probablement ne pas avoir écrit son pavé pour rien. Je m'excuse envers Acylius et Inobi qui sont bien résistants (ou qui n'en avaient plus rien à foutre, c'est selon ^^), pour ne pas être venus me taper sur les doigts.
Et je m'excuse pour les dix PUTAINS de mois d'attente (ceci-dit, c'est l'occasion de pendre l'expression "accoucher de truc ou machin" au pied de la lettre ^^), pour les critiques qui ne seront pas terribles, pour la possible impression d'avoir fait quelque chose pour rien.
Mais passons au résultats ! Ah, oui, petite précision importante ; le google doc de Duoanimation ne marche plus, je n'ai donc pas sa fic, je te mets donc automatiquement hors-concours par ma faute (ou la faute à la poisse, mais c'est quand même moi).
 Et spoiler alert !
Médaille de bronze, Rosycoeur avec son texte, "Cinq jours" : https://docs.google.com/document/d/1oSuSv96-NAiL-NPLl7wsztGLj0TSK46Jeg9KTsJkyGM/edit
Bonne idée les humains, j'ai vraiment apprécié. Les persos sont attachants, mais tu est totalement tricophile ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Tricophilie ) dans ta façon de les désigner. L'intrigue par-contre, elle est comme ça, sous le coude. C'est pas vraiment très poussé mais ça va, c'est mignon et j'adore Macareina ;) Mais fais gaffe aux fautes de frappe, aux erreurs d’inattention et aux oublis de mots.
 
Médaille d'argent, Acylius avec son texte, "L’amitié c'est beauf" : https://docs.google.com/document/d/1iECKS-ifStmLkf6rGb2UEPzQEU833x9EkCjilzqk5uU/edit
Bordel ce que c'est marrant. Rien que le titre était déjà rigolo. Mais le titre, c'est du pipi d'chat par rapport à la fic. Dès le "tafiole bleue", t'est parti pour rigoler durant toute ta lecture. Mais rapidement, il est nécessaire de revoir la définition du mot "rigoler", qui devient automatiquement un synonyme de "s'étouffer", d' "exploser", de "mourir", etc. Et puis c'est tellement mignon le "t'es sûr qu'il est pas bi" à la fin \o/
 
Médaille d'or, Inobi avec son texte, "Une journée inversé" : https://docs.google.com/document/d/1Q3nRy-2jV0rOOA_8MsqltqTcySj5B6TtpSKfpEkbvKQ/edit
C'est vachement bien écrit. Genre vraiment. J'aime bien Flash Sentry qui s'angoisse d'avoir été transformé, tout comme Lulu qui a totalement l'air de mater Discord, comme Twi qui essaye de se suicider contre le mur du wagon, ou Cadance qui va tomber en dépression. Et puis les licornes transparentes, et puis le soleil secondaire, et puis les princesses qui n'en ont plus rien à branler une fois qu'ils (oui, je change les personnages de genre au milieu de ma phrase) savent que c'est un sort, et puis Spike qui est juste un futanari à ce niveau, et puis cette fic est tellement trop géniale. Et pauvre Discord.
 
Si vous voulez me taper, prenez un ticket et dirigez vous vers la salle d'attente.
 
P.S : voici le lien vers l'article d'origine, pour les profanes ;) https://mlpfictions.com/blog/992/le-challenge-du-poney-plume-n-1

Wellen 1 143

Résultat challenge "On est pas le centre du monde."

Voilà les résultats du challenge. Cette semaine, la moitié des participants a rendu ses textes et le reste est probablement dans un coma éthylique quelque part.
Bref.
Donc, je rappel les règles : Quatre jours pour écrire les conséquences d’un épisode, ici, Viva Las Pegasus, un nombre de mot minimum de 1300, gore et sexe autorisé.
Sans plus attendre, voici la première des fictions.
 
"Le Projet Gladmane" d’Inobi.
Si vous voulez lire le texte sans vous faire spoiler, faites le avant de lire la critique.
Donc, dans ce texte de 1400 mots, retrouve Gladmane qui tente de se refaire après s’être fait botter les fesses par les frères Flim et Flam. Son projet ? Un parc d’attraction sur le thème des Princesses à Canterlot. Sa difficulté ? Convaincre ses investisseurs potentiels, et en particulier Impossibly Rich, la plus riche et la plus tordue des juments d’affaires.
Ce one shot est bien fait, il n’y a presque rien à redire dessus. Quelques petits bémols cependant :
Premièrement, Gladmane a totalement ravalé sa fierté et son talent d’homme d’affaire. Il ressemble plus à un petit nouveau dans l’industrie qu’à l’ex chef de la plus grande citée de jeux d’argents au monde, retord et sournois.
Impossibly Rich est bien introduite et on le sait tout de suite, c’est elle qui mène les autres à la baguette. Cependant, la partie où elle ordonne à une femme d’affaire d’aller lui faire un café noir avec deux sucres est un peu trop à mes yeux. Après, c’est relatif.
Ce sont à peu près les seuls défauts que j’ai trouvé, mis à part la fin. Fancy Pants semble être un poid important de la décision, alors que ses méthodes semblent différer totalement d’Impossibly Rich. Cette dernière lui laisse carte blanche sur la gestion du parc alors qu’elle vient d’insister pour que Gladmane gère le parc comme il l’avait fait à Las Pegasus, ce qui déplaisait évidemment à Fancy Pants. Bref, un pinaillage de scénario, mais cette fin me semblait étrange.
Je donnerai une note de 7/10 a cette fiction. Malgré une fin tarabiscotée et un Glademane assez mou, ce one shot se lit facilement et nous fait passer un bon moment.

"New Pegasus" d’Appledreamer.
Comme pour la fiction précédente, si vous ne voulez pas vous faire spoiler, lisez la critique après la fiction.
Nous avons ici une idée très intéressante : Mélanger Fallout New Vegas, Fallout Equestria et l’épisode. Ce sont tous des univers qui me plaisent beaucoup, et donc je vais être pinailleur dessus. Comme, très pinailleur.
Pour le pitch de base, on a Trixie qui s’en va à Las Pegasus pendant qu’elle réfléchit à ce qu’elle sait de la citée.
On a donc une adaptation de Fallout : New Vegas, où la citée de New Vegas ( Las Vegas après l’apocalypse nucléaire ) est gérée par des robots de défenses nommés protectrons, ici “protect-poney”. Les frères Flim et Flam ont lancés une nouvelle ère de la robotique, de la technologie laser et de la Flimflamnologie, ou la technologie magique. Le problème étant que des bandes de bandits s’étaient formés, ce qui forçait les gens à se défendre avec leurs propres armes lasers.
Et c’est là le problème principale de cette fiction : On y fait mention à quelques reprise des Ministères de Fallout Equestria, mais on dit aussi que la patronne du Ministère de la magie est une princesse, ce qui n’est pas le cas dans la fic originale. La technologie laser apparait de nul part, et les poneys sembles habitués à tuer des raiders. Les ministères existent, mais
la guerre n’est pas encore présente.
En fait, le gros problème de cette fiction est qu’elle se base sur des références. Si vous ne les avez pas, ça passe moyen, mais quand vous les avez, vous remarquez toutes les incohérences. Je n’en ai dit que quelques unes, mais je n’en ai pas couvert la moitié.
Mis à part ça, la première personne est maîtrisée correctement et le caractère de Trixie est bien fait, avec quelques touches d’humour par ci par là.
Je donnerai un 5/10. La première personne est bien maîtrisée, mais les incohérences scénaristique alors que la fiction se veut à référence est franchement dommage. Pourtant, les idées sont là et sont bonnes, mais elles sont mal développées.
 
Inobi remporte ce challenge avec son Projet Glademane.

Wellen 4 122

Challenge Halloween : Résultats

Nous sommes le 31 octobre, c’est Halloween et il est temps de donner les résultats du challenge. Petit rappel des règles : Il fallait faire une histoire mettant en scène un monstre dans l’univers de MLP et une petite page de bestiaire devant contenir plusieurs informations. Le gore et le NSFW sont autorisés, donc lisez ces textes à vos risques et périles.
Comme toujours, je vais critiquer toutes les participations qui sont disponibles à ce https://docs.google.com/document/d/10BOE6neARoGtdKd3SIDIOFwd66HO-86WbkfCSf872O0/edit?usp=sharing , donc attention aux spoilers.

Participation #1 : Tic Tac, par RainbowSoarin00.
On commence par la contribution de quelqu’un qui a pris au premier degré que le gore et le NSFW sont autorisés. Cette fiction est gore et veut sans doute dégoûter le lecteur. Elle y arrive plutôt bien, malgré quelques problèmes.
Pour commencer, le choix de la deuxième personne est bien, même si je préfère toujours la première. Pourquoi ? Car la première personne marche généralement bien dans les histoires où les émotions sont mises en avant, comme le texte essaye de faire la ou la deuxième personne marche mieux avec des archétypes de personnages dont on peut facilement  comprendre les actions ou quand on raconte une histoire. La, non seulement le personnage est difficilement un archétype, mais comme la deuxième personne est cassée à la fin, on a même pas de signification derrière. Cependant, les petits “laisse toi aller” “il arrive” et autres textes très courts prouvent que le choix de narration est bien maîtrisé, car ils arrivent à mettre l’émotion dans le lecteur.
Le gore est beaucoup trop prononcé. Du gore pour du gore ne fait pas peur. Oui, ça dégoûte. Oui, c’est dégueulasse. Mais ça n’est pas effrayant et n’a aucun but réel. Si l’objectif était de montrer la créature qui mangeait les organes du poney, ça serait mieux passé à mes yeux que le gore pur et dur. Hors, là, on a un poney qui se fait éventrer sans que ses organes ne tombent de son corps, arraché les côtes et qui s’en prend une dans l’anus… C’est beaucoup trop. Oui, ça écoeure, mais ça fait difficilement plus.
La fin maintenant. La fin est probablement la partie la plus difficile de cette fiction, et on a une impression de rapidité.
Par exemple “Il ne restait qu’un bout de papier, que tu avais oublié. Ton pouvoirs ne fonctionnait que sur le vivant, donc, aucun risque pour ta tartine le matin.”
On change de personnage pour passer au monstre, ce qui est très bof. Je ne suis pas très Lovecraftien, pour moi, plus un monstre est réel, plus j’ai peur. Cependant, passer au point de vue du monstre après qu’il ait été mystérieux tout au long du texte, c’est du gâchis. La mention de “tartine du matin” casse totalement l’ambiance. Même si l’objectif était de faire des explications pour la feuille du bestiaire, c’était inutile. Contrairement au reste du texte, ça n’apporte vraiment rien.
Le bestiaire est correct, même si mettre “mieux vaut ne pas le savoir” dans une page de bestiaire fait étrange. La location me fait me poser quelques questions cependant. Palais de Canterlot ? Okay, la formulation “mes petits poneys” fait penser à Celestia, mais bon.
Pour finir, je dirais que ce texte essaye d’être gore et a une deuxième personne bien maîtrisée, mais ça s'emmêle les pinceaux à la fin et on sent un manque d’expérience. Il a du bon pour un truc genre cupcake, mais pour faire peur, ce n’est pas encore ça.

Participation #2 : Participation d’Acylius
Le texte que j’ai pris le plus de plaisir à lire. Il est aussi le plus long ( 2500 mots ). On est moins dans le registre pure horreur et terreur pour aller dans quelque chose de plus polar, ce qui a encore augmenté mon appréciation du texte. Le plus gros point négatif est le manque de titre, et le second est que l’affaire est expédiée trop vite à mon goût. Le monstre est là, les poneys se battent pour l’avoir et gagnent. Il manque de l’effet effrayant qu’à Sombra. Aucun danger ne semble vraiment exister. On découvre un sort qui transforme les poneys en créatures vivantes et sans âme, on l’extermine, fin.
La page de bestiaire est, elle, bien amenée. Des notes de Twilight Sparkle semblent très appropriées pour ce texte.
Participation #3 : La Sanguine Noir, par Quiet One
Ce texte est sans doute le moins effrayant du lot, et possède quelques choix discutables. Par exemple, il n’utilise que des oc. Certe, ils ont tous le nom de plantes vénéneuses, mais ça reste un choix qui aurait pu être modifié, comme le nom de village “Springstream” qui aurait aussi pu bien être Ponyville ou Appleloosa.
Donc bref, on commence par un enterrement de quelqu’un qui semble important pour Croc ( abréviation faite par l’auteur et que je vais conserver ) et qui s’avère finalement être son mari. On assiste à son deuil pendant quelques temps, puis arrive la partie où elle passe le sécateur. Et là, elle se tranche les veines.
Cette partie est sans doute la plus choquante de toute la fiction par sa soudaineté. Un environnement calme, banal, des actions précises et d’un coup le sécateur lui tranche les veines. On pourrait penser au mari qui vient hanter sa femme ou fiancé, mais non. Elle a juste faite une tentative de suicide.
L’objectif de cette scène était que Croc mêle à son sang de la sève de Sanguine Noire, qui a la propriété de donner une sensation d’invincibilité, change le sang en sève et donne une soif de sang. Un vampire plante basiquement.
Pour ma part, c’est là le hic. La scène où on revoit Croc après sa tentative de suicide est bien faite, mais la Sanguine Noire me semble relativement anecdotique. Dire que son ex mari / fiancé a possédé Croc pour qu’elle se suicide et qu’elle même vient ensuite chercher sa meilleure amie aurait été à la limite plus plausible et mieux amené que cette sanguine noire. Je chipote, mais on dirait vraiment qu’elle est là pour être là.
Enfin, la page du bestiaire semble tirée d’un livre de botanique mais est sans doute la moins bien amenée de tout le défi, puisqu’elle n’a aucun lien avec la fiction.

Résultats
Le challenge était difficile et je suis un juge difficile. Bien que j’ai pointé en priorité les défauts des participations, c’est plus pour montrer où ça penche pour que les auteurs évitent les erreurs la prochaine fois ( après, je ne suis pas non plus un grand spécialiste de l’horreur ). Je vous invite à lire et commenter les participations de tous les concurrents pour donner votre avis.
 
Classement et notes d’écriture :
Premier : Acylius, 8.5/10. Ce texte fait un quasi sans fautes, même si il expédie le problème très vite. Il montre le visage du mal assez pour qu’on le discerne mais pas assez pour le voir complètement.
Deuxième : RainbowSoarin00, 6/10. Même si c’est du gore pour du gore, l’objectif était d’écoeurer, et c’est réussis.
Troisième : QuietOne, 5.5/10. Le principe du challenge était de faire de l’horreur, et même si ça n’est pas remplis, le texte se lis bien.

Classement et notes de peur / dégoût :
Premier : RainbowSoarin00, 8/10. Pour écoeurer, c’est réussis. Genre, vraiment bien. Le challenge n’a pas été abordé comme je le souhaitais de base, mais pour du Halloween, ça passe crème. Le texte aurait pu être plus travaillé ( surtout qu’il restait beaucoup de temps quand le texte a été rendu ) mais ça passe bien.
Deuxième : Acylius, 7/10. Le mystère est présent et le monstre ne se révèle qu’au bon moment. Il y a un manque de danger, Twilight et Starlight atomisent le monstre, mais les autres poneys sont dépassés. Pas mal du tout.
Troisième : QuietOne, 4/10. La scène où Croc va voir son amie après l’attaque des sécateurs est bien faite et donne de l’angoisse, mais on est rapidement déçu par la raison de sa présence et de la couleur des yeux.

Je vous souhaite un joyeux Halloween.

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