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Aurora 2 292

Critique Master Shipping ( Toropicana )

J'ai longtemps hésité avant d'écrire des critiques sur les travaux de Toropicana, car c'est un auteur dont les oeuvres et le comportement ont fini par créer un clivage entre ceux qui le vénère et ceux qui le bash dès qu'il ouvre un peu la bouche. En particulier avec ses vidéos où j'ai vu que l'on s'en prenait à lui, mais pas trop sur ses arguments. Ce qui est fort dommage. Donc, j'ai en tête de critiquer trois de ses oeuvres, dans trois articles différents. Ce qui m'a fait attendre ? Je manquais de recul pour traiter du cas présent :
Master Shipping.Et je vois déjà certains s'ébahir. C'est en effet une oeuvre qui a un statut assez particulier : c'est une oeuvre érotique, avec beaucoup de passages pornographiques, faite avant tout pour faire plaisir à ses amis et beta-lecteur.
Cependant, il a été publié en public, donc, en gardant cela en compte, c'est un récit qui reste critiquable. Donc, c'est parti. Je tiens à signaler d'avance, que cette critique sera subjective et comportera des spoilers.
 
Je tiens tout d'abord à préciser que je prendrai en compte toute la fiction, sauf le dernier chapitre et les spin off produits par la suite. Bien que ces quelques récits semblent prendre place dans le même univers et avec le même ton, Master Shipping, c'est avant tout ses sept chapitres principaux, traitant donc de sept histoires d'amour avec beaucoup de sexe.
 
Donc, au départ, on a juste l'impression de parler d'une anthologie d'histoire... oui ? Qu'est ce qu'une anthologie lecteur classieux et curieux ? Tu as bien raison de te poser cette question. Et si tu ne te la pose pas, j'y réponds quand même.Une anthologie, c'est lorsqu'une série d'oeuvre porte le même nom, mais que chaque épisode n'a aucun lien narratif entre chacun d'entre eux.Ce qui n'est pas du tout le cas pour Master Shipping, bien qu'il aurait été bien plus simple de le faire sous ce format, l'auteur a fait l'effort de relier chaque protagoniste masculin à un autre, ce qui donne un véritable tissage narratif. Un tissage, certes simpliste, mais plaisant, qui démontre la capacité de l'auteur à mettre en place des "shadowing", c'est à dire des éléments plus ou moins caché annonçant l'arrivé d'un évènement plus ou moins proche. La machination de Célestia elle même est une bonne idée, même si elle n'était pas justifié et qu'en terme d'Amour pure et dure, il y a Cadence. Mon problème ne vient pas du respect du show, puisque l'oeuvre est très clair là dessus dés le premier chapitre en mettant en scène l'humain de l'histoire. Non le soucis, c'est que les machinations amoureuses et sexuels de la St Galopin à Ponyville ont été provoqué pour permettre à Célestia... d'avoir... quelque chose ? De récupérer quelque chose ? Est ce qu'il y a seulement une raison ? Car l'auteur semble indiquer qu'il y en a une. Et si ça se trouve, ça fait partie de la Private Joke.C'est là que l'on approche un peu des faiblesses de ce genre d'exercice. IL FAUT que l'on fasse partie des quelques uns connaissant ce micro-univers pour pouvoir en profiter au maximum. Or, à partir du moment où l'on publie quelque chose en public, il faut qu'il soit lisible par tous. Je ne dis pas qu'il ne faut pas faire de private joke, je dis que par contre, il faut que tout le monde puisse comprendre l'intrigue, sans quoi, c'est un défaut. Et un gros, car pour faire ce genre de choses un peu... grave, il vaux mieux qu'il y ai une solide justification, ou bien Célestia n'est qu'une gourgandine qui ne mérite que le couvent. Je n'ai rien contre le sexe, loin de là, mes idées pourraient même en déranger le plus grand nombre sur le sujet. Et d'ailleurs, rien ne m'a choqué dans le récit. Mais sans justification réelle, Célestia a tout de même provoqué sept histoires de fesses pour son petit plaisir personnel. Sans plus d'explications, on a la dirigeante d'Equestria qui a autorisé l'utilisation de substances pour conduire des couples à s'emboîter toute la nuit. Donc, même si les conséquences sont positives, les méthodes employées pourraient mener n'importe qui en taule, ce qui ne donne pas une note très positive à la fin de l'histoire.
 
Les histoires d'amour en elle même adoptent différents tons. Avec un spectre aussi large, il y en a forcément qui vont paraître génial et d'autre plus moyenne. Pour ma part, je n'aime pas du tout la romance avec Sunset, qui est très portée sur l'amour vache (que personnellement, j'appelle "maltraitance affective") et qui du coup, à la fin, est terriblement forcée, même avec de la drogue. En contrepartie, l'histoire avec Berry est géniale et fun, et celle avec les Mane 6 est hilarante. On pourrait quasiment mettre pendant toute la première partie la marche funèbre. Une grosse fausse note avec Croc... dont la plaisanterie est clairement de mauvais goût. Non, que ceux qui ont lu la fiction arrêtent de rire s'il vous plaît ah mais oh. Un peu de sérieux !
 
Typiquement, chaque histoire peut être scindée en deux parties : la partie romance et la partie pornographique qui arrive ensuite. Parfois, on a même des instants sexuels en plein milieu de la romance, comme ça, hop. C'est loin d'être désagréable au passage, ça permet de mettre un peu plus de piment au récit.
Le soucis est ailleurs dans ces scènes de sexes, c'est qu'elles sont très mécaniques et manquent d'énergie. A la fin de son histoire, l'auteur explique avoir eu besoin d'alcool pour écrire ce genre de chose, et je veux bien le croire. Cependant, l'alcool semble dans ce cas plus servir d'anesthésiant pour la douleur, car on sent que Toropicana s'amuse rarement de ce qu'il a fait. Concrètement, il n'y a que la scène avec Berry Punch qui est fun et celle avec les Mane 6 pour son côté "over the top". Le reste est mécanique, mou et manque de passion. Non, pas celle des personnages, vu qu'ils y mettent de la ardeur, mais celle de l'auteur est absente. Peut être parce qu'il n'apprécie pas ce genre de scène ? Parce qu'il s'est donné la peine de nous donner la plupart des détails ? Et c'est pour ça que je parle de souffrance : pour la plupart des scènes de sexe, j'ai l'impression de ne pas voir une scène de sexe, mais le tournage d'une scène pornographique. Ne vous y trompez pas, on ne fait pas tout ça en une seule prise. Les tournages durent plusieurs heures où le plus souvent, on fait une action, on coupe, on replace tout, on retourne quelques instants, on replace tout... Et c'est cette impression que j'ai eu quand j'ai lu la plupart de ces scènes.
 
Il y a des choses pour lesquelles on peine à faire. Moi c'est l'humour. Je n'arrive pas à faire des trucs comiques, mon humour n'est pas assez acéré. Quand j'en fais en faite, c'est très souvent par accident. Le truc c'est alors de ne pas se forcer à en faire. Il faut que ça reste un plaisir. Les métaphores de Pinkie Pie sont hilarantes et on sent que ça vient du coeur de l'auteur. Mais quand Croc et Chrysalis font ça dans la douche... C'est juste une scène avec des gros plans, un peu fastidieux.Ca ne veut pas dire que l'on ne tire pas du plaisir à la lecture. La plupart des romances sont plaisantes à suivre. Pour des OC devant juste servir à faire plaisir à des amis, il y a eu un soin particulier à leur donner une silhouette dans le récit, quitte à faire dans le stéréotype (mais avec ce genre de format et d'histoire, on aurait pu avoir bien pire). L'effort pour mêler tout à tout le monde est tout à fait louable, en plus d'être bien exécuté. Et surtout, c'est un cadeau. Un élan de générosité puisque tout de même, Toropicana s'est donné énormément de mal (référence aux scènes de sexe) pour ses amis, et pas en petit avec un one shot vite expédié, mais avec 7 chapitres pour plus de 60 000 mots. Certes, figurer dans un récit érotique, c'est peut être pas de meilleur goût pour tout le monde, mais il y a mis du coeur. Donc, peut être que tout n'est pas bon, mais l'objectif est rempli, quelque part, c'est plus ou moins ce qui est important.

HortensePony 1 281

Avancements Fictions de HortensePony

Hello !
Comme je suis à plus d'une fiction sur le site et que ces dernières sont suivies par plusieurs personnes, je me suis dis que vous informer de l'avancement des chapitres de mes fictions ne serait pas de trop ! L'article sera soigneusement MAJ au moins une fois par jour. Si vous voyez que rien n'a bougé, c'est que rien n'a été écris/avancé aujourd'hui.
N'oubliez pas d'aller le consulter ~
 
Next Generation - 4 chapitres sur 6 ou 7
Avancement du chapitre 5 : 0%
 
Nina - 1 chapitre sur 3
Avancement du chapitre 2 : 28%
 
Fiction sur les Dazzlings - 0 chapitre sur ?
Avancement du projet : Mise en place du scénario mais pas encore de fin imaginée.
 
Cet article permet aussi de répondre à quelques questions à propos de mes fictions donc hésitez pas à en poser !

HortensePony 4 276

Un peu plus de Sirens sur MLPfictions ?

Hellooow ~
 
Bon, c'est la première fois que j'écris un article pour demander un avis général, j'espère que ce sera potable !
La Fanfiction que j'écris en ce moment est presque terminée bien que je ne compte pas m'arrêter là. Groupie hystérique des Dazzlings (AdagioisthebestSiren), j'aimerais écrire une plus ou moins longue fiction qui, tout simplement, reprendra là où les Dazzlings avaient quittées la scène dans le film, huées à n'en plus finir.
Que vont-elles faire ? Quelles seront leurs réactions ?Comment vont-elles se reconstruire sans voix ni manipulations ? Vont-elles apprendre de cette défaite ?Elles sont désormais livrées à elles-mêmes sans aucun artifices pour se permettre de tout avoir, tout contrôler, tout posséder. Les Dazzlings ne sont plus que des adolescentes pas plus puissantes qu'une autre, condamnées à errer dans un monde dans lequel elles ont longtemps cultivée une certaine haine.
Je ne prévois pas un retour en force grâce à X pouvoirs incroyables. Les Dazzlings en temps que Sirens, c'est fini, les pierres ont éclatées. Basta. C'est une fiction humaine, émotive et percutante dans laquelle j'aimerais me lancer. Ou du moins essayer. Est-ce que je prévois une changement de tapisserie pour les Dazzlings comme Sunset Shimmer l'avait fait grâce au "Pouvoir de l'Amitié" ? Oui et non... mais plus non. Mais un peu de oui. Haha !
 
Si vous avez la moindre remarque ou recommandations, vous m'en voyez ravie d'en prendre connaissance.
 
 
HortensePony

GeekWriter 0 270

Critique : Ma Petite Applejack

Bien le bonjour. Comme promis, voici ma deuxième critique sur le travail de Toropicana. Et comme vous l'aurez lu dans le titre, nous allons nous intéresser à "Ma Petite Applejack".
De toute évidence inspiré par "My Little Dashie", l'auteur nous donne ici une petite histoire toute simple, que pour ma part, je trouve plaisante à lire. Sur la forme, on devine que Toropicana était encore en train de peaufiner ses talents, tout autant sur le fond. Il y a en effet, tout comme dans "My Little Dashie" me direz vous avec raison, quelques événements qui lèverait plus d'un sourcil d'incompréhension. Pêle mêle, le fait que jamais Applejack ne moufte contre le fait qu'elle doive se cacher de presque tout le monde, et qu'en plus, c'est une réussite, la tornade qui tue la femme du héros car elle était au mauvais endroit au mauvais moment, le fait que Twilight ait réussit à se faire repérer, mais ouf, que de clodos qui voulaient la manger.
Mais ces défauts de cohérences sont aussi imputable à My Little Dashie et à tout les récits du même genre, car il est plus qu'improbable que vraiment personne ne puisse capter la présence de xénos à un endroit donné pendant plusieurs années, surtout s'il ne peut se camoufler. Mais on peut facilement accepter que l'univers se contorsionne pour protéger les héros par des coups de chances et autre deus ex machina à partir du moment où ils sont justifiés. Dans les récits du genre "My Little Dashie", ces justifications viennent de l'isolement calculé du héros et de sa prévoyance. Ici en plus, le héros est protéger par des amis qui tiennent son secret sauf.
 
Pour l'instant, on peut croire que c'est un peu léger, mais il faut rappeler que c'est une histoire simple, avec beaucoup de quotidien. On peut cependant noter ici l'une des particularité de l'auteur que beaucoup lui reproche régulièrement, même dans ses récits les plus récents ou les plus travaillés : il s'attarde beaucoup et a tendance à faire durer. Et c'est pour ça que j'ai choisi de travailler sur "Ma petite Applejack" en deuxième et non pas en premier. Dans "Master Shipping" on peut remarquer quelques petites bases concernant l'auteurs, car c'est un récit très à part. Cependant, est ce que ce style peut vraiment n'être que mauvais ? Déjà, dans "Ma petite Applejack", il faut rappeler que même si ce n'est pas un one shot comme "My Little Dashie", le récit fait tout de même des ellipses, donc oui, l'auteur à tendance à faire durer les choses, mais pas tout le temps. Il choisit les moments qu'il veut faire durer pour ce récit. Les deux moments que l'on peut le mieux choisir pour représenter ce gimmick dans l'histoire qui nous intéresse sont :
- Lorsque la future femme du héros est en train de lui mener un interrogatoire pour savoir ce qui lui cache. - Lorsque Applejack doit repartir pour Equestria et qu'elle se rebelle.
Deux moments de crises donc.
 
On peut donc établir une sorte de règle pour Toropicana dans ses récits : "Plus les personnages sont dans une situation critique, plus la situation risque de durer". Tout dépend alors du lecteur et de sa patience. Certes, les deux situations cités ci dessus semblent être mal écrit, car on tourne en rond pendant de nombreuses lignes et on a même tendance à se répéter. Mais ce sont des choses qui se passent réellement après tout, surtout au moment où la crise se déclare. Si vous y prêter attention, vous remarquerez que ce gimmick revient très souvent dans le travail de Toropicana, y compris dans "L'épilogue d'Athéon" que j'ai déjà critiqué : A partir du moment où Sombra commence à prendre peur et à paniquer, le récit traîne et tourne un peu en rond, en se répétant par exemple, car le personnage est dans une situation critique.
 
Ce récit simple est donc intéressant pour comprendre un peu plus le style de l'auteur. De plus, il reste plaisant à lire et n'est pas trop long. C'est une oeuvre que je conseille volontiers à tous, et particulièrement aux fan d'Applejack. Il faut néanmoins mettre en garde contre les approximations de l'auteur sur la forme et qu'il faudra faire un petit effort pour accepter certaines facilités narratives très évidente... Comme la seule vieille au monde qui trouve Applejack... mais qui est trop myope. Ouf !
 
Sur ce, je vous dis à bientôt pour une nouvelle critique.

EphelI 1 259

Critique de Vinyl and Octavia : University Days

Fanfiction la plus lue sur le site d’mlpfiction et sixième de ce classement chez les anglophones, University Days est certainement la romance la plus populaire du fandom brony. Écrite par DawnFade de 2012 à 2014 et traduite par Lostrios de 2014 à 2015, elle compte près de 75 000 mots répartis sur une vingtaine de chapitres. Pour faire un bref résumé, cette histoire raconte les jeunes années de Vinyl et Octavia, deux juments que tout oppose, alors qu’elles étaient encore étudiantes à l’université de Manehattan. Se détestant tout d’abord, ces deux musiciennes vont progressivement se rapprocher au point d’en devenir un couple à part entière, et ce malgré les pressions extérieures.
De par ses notes frôlant la perfection (99% sur mlpfiction et 98,4% sur fimfiction), University Days semble avoir séduit la quasi-totalité de ces lecteurs. Par le biais de cette première critique des plumes de l'aurore, je vais essayer de donner mon propre avis sur cette fanfiction qui (précisons-le) oscille encore à l’heure actuelle. C’est parti !
 
 
La première chose que l’on peut remarquer -au point qu’il se trouve dans le titre même de la fic- est d’abord le lieu de l’intrigue : Un vaste campus universitaire situé dans la ville de Manehattan. On y retrouve ainsi une ambiance ayant déjà été dépeinte dans un grand nombre d’œuvres cinématographiques et littéraires. En fanfiction, c’est une pratique assez courante de prendre un cadre ou un décor déjà existant, puis de le transposer dans le monde d’mlp. À moins de s’assumer Univers Alternatif, il conviendra donc de s’assurer au maximum de la cohérence avec le canon. Or ce n’est pas vraiment le cas sur cette fic, l’exemple le plus parlant étant l’existence de téléphones portables.
En soi, la présence de cellulaires à Equestria n’a rien de choquant, du moment qu’elle est justifiée. Plusieurs fanfictions évoquent par exemple la possibilité que ces derniers aient été exportés de Canterlot High. Cependant le fait qu’University Days se déroule avant le retour de Nightmare Moon pose problème, car il n’y a aucune mention de tels objets dans le show. Cette incohérence est assez dommage, d’autant que les échanges numériques ont une place importante dans l’histoire et qu’il y avait de bonnes idées (Par exemple, la taille réduite des téléphones appartenant aux licornes).
Si l’on excepte ces écarts technologiques, la fic reste relativement proche de l’univers mlp. Manehattan ayant de base l’apparence d’une ville moderne, ce lieu s’adapte bien à la vie étudiante qui est racontée avec ses bars, ses boutiques ou ses appartements. L’existence d’un campus universitaire n’en est alors que plus cohérente, et ce même si je m’interroge un peu sur son utilité. Après tout, les poneys exercent généralement une profession en rapport avec leur cutie mark. Comment se fait-il alors que des présupposées musiciennes suivent des cours sans rapport avec celle-ci ? Le thème de l’orientation professionnelle à Equestria aurait -je pense- pu être intéressant à développer.
Mais ceci étant dit, il ne faut pas oublier que cette fanfic reste avant tout une romance. Dans ce cas, parlons-en justement…
 
La relation qui lie Vinyl et Octavia prend ainsi et sans grandes surprises une place prépondérante dans l’histoire. D’abord tendue, cette dernière évoluera au fil de leurs études jusqu’à devenir amoureuse et passionnelle.
Pour ce qui est de leurs caractères respectifs, il y a des airs de déjà-vu avec d’une part la brillante aristocrate et d’autre part la DJ grossière et fêtarde. Néanmoins ce duo antithétique, non content d’être en accord avec ce que nous évoque la série, reste très bien exploité. Dans les premiers chapitres, on assiste par exemple à des échanges houleux entre les deux musiciennes, ayant pour cause principale leurs disparités. Puis, ces deux juments ayant appris à se connaître, elles chercheront au contraire à se hisser l’une et l’autre par le biais de leurs qualités respectives. Octavia apprendra ainsi grâce à Vinyl les joies de l’amusement et de la détente tandis que celle-ci sera encouragée à prendre ses études au sérieux.
N’étant pas un grand fan des romances, j’ai été agréablement surpris de voir l’auteur se servir de l’humour avec une certaine habilité. Ainsi, les premières disputes entre les deux musiciennes au sujet de leurs instruments respectifs, non contentes d’être drôles, introduisent efficacement les deux protagonistes. Bien que revu à la baisse, cet aspect comique reste présent durant tout le récit et m’a empêché de m’ennuyer face à cette relation amoureuse assez prévisible dans son ensemble.
Pour ce qui est de son rythme, l’histoire réussit à trouver le juste milieu entre le bon développement de ses personnages et son avancement temporel. L’évolution de Vinyl tout comme celle d'Octavia sont en effet très bien gérées et agréables à suivre sans que cela nuise à l’enchaînement des trop rares péripéties.
De la même manière, le contexte universitaire du récit offre à ce dernier une cadence, un tempo, grâce à ses cycles hebdomadaires de cours. Ce n’est pas la seule histoire qui utilise ce type de rythmique, l’exemple le plus frappant étant les livres d’A. K. Yearling… Ou J.K. Rowling, je ne sais plus ! Toujours est-il qu’University Days ne fait pas exception en axant avec efficacité les évolutions des personnages sur les étapes importantes d’un parcours d’étudiant (par exemple les périodes d’examens).
Une chose que j’ai enfin beaucoup appréciée est la présence de deux autres ponettes évoluant en même temps que les protagonistes : Bonbon et Lyra. D’abord hostiles à leur relation, celles-ci verront l’amitié qui les lie être mise à mal avant de finir par se retrouver, grandies et plus sages. Cette seconde romance s’opérant à travers le prisme de la première, elle offre un autre point de vue sur ce que peut être une relation amoureuse.
Avant de conclure sur cette romance, je tiens à émettre une réserve sur les deux chapitres clop de cette fic. En soi, leur présence n’est pas vraiment choquante du fait que Vinyl et Octavia sont amantes, toutefois elles n’en demeurent pas moins dénuées d’utilité pour le reste de l’histoire. Personnellement je trouve cela assez bête d’écrire du clop juste pour écrire du clop alors que ce n’est pas le thème principal de l’histoire. Le fait est en vérité qu’il est extrêmement difficile de trouver des scènes érotiques ne pouvant être remplacées par une simple ellipse temporelle sans que cela influe sur le récit raconté. Mais passons, après tout ce n’est pas vraiment leur objectif, et l’auteur l’a d’ailleurs bien signalé en les nommant University Nights.
Malgré ces quelques défauts précédemment énoncés, University Days ne demeure pas moins une romance intelligemment construite et agréable à suivre durant presque tous ses chapitres. Ce n’est qu’arrivé au dénouement final que certaines faiblesses narratives commencent à pointer le bout de leur nez, plus précisément lorsque Lapis Lazuli, la mère d’Octavia, débarque à Manehattan.
 
Menace qui pèse sur sa relation avec Vinyl durant la majorité du récit, ce personnage s’avère être l’ultime épreuve qu’aura à endurer la jeune violoniste, acquérant de ce fait l’indépendance que son amante lui a fait découvrir. Sa brusque irruption dans le campus universitaire amorce donc très bien le dénouement, et prenant les deux protagonistes par surprise, elle apporte à la narration un rythme plus soutenu, proche de celle du thriller. Lapis Lazuli apparaît alors telle qu’elle nous a déjà été représentée : Froide, calculatrice, et déterminée à garder l’emprise sur sa fille.
Le premier dérapage de cette dernière péripétie survient peu après lorsqu’Octavia, cherchant avec ses amis un moyen de défaire sa génitrice, se souvient d’une conversation survenue des années plus tôt. Le problème n’est alors pas tant les informations qui en ressortent, mais la manière dont elles sont données. En effet, ce genre de flash-back, non content de briser le rythme de l’histoire est expédié en quelques paragraphes. Ça va vite, beaucoup trop vite même, et ça donne l’impression que l’auteur a bâclé cette partie. Il aurait à mon avis été plus pertinent d’évoquer ce souvenir plus tôt dans le récit.
On retrouve un problème similaire lors de la confrontation mère-fille qui s’ensuivit : Les échanges restent pertinents et sont raccords avec l’histoire, mais la narration est expédiée et manque cruellement de subtilité. Ainsi, celle qui nous est présentée comme étant fière et assurée de son succès passe en l’espace de quelques secondes dans une phase de justification, à la limite de la repentance. Il s’agit certes d’un schéma assez classique dans la narration d’un antagoniste, toutefois beaucoup d’étapes sont brûlées, si bien que l’antagoniste perd toute sa crédibilité en s’abaissant de cette façon. C’est d’autant plus dommage qu’il s’agit de dénouement de cette fic, un point culminant qui se devait d’être soigné.
Certes, on pourrait me rétorquer que je m’attarde sur une toute petite partie d’University Days fournissant tant bien que mal ses idées. Mais si j’attache autant d’importance à ce sujet, c’est parce que la dernière impression qu’on a d’une œuvre (comme la première) reste très souvent la plus marquante, et ce malgré un très bon contenu dans son ensemble. Lapis Lazuli était de ce fait le personnage qui m’intéressait le plus. Voir son histoire s’achever de cette manière m’a donc un peu déçu.
 
 
Pour conclure sur cette critique en deux points, je dirai tout d’abord que l’auteur a su écrire une très bonne romance, à la fois drôle et captivante, qui sait jouer de ses personnages pour plaire à un grand nombre de lecteurs. Toutefois ce dernier s’est peut-être trop reposé sur cet aspect au point de négliger quelque peu le cadre et le final de son histoire.
Comme je l’ai déjà dit plus tôt, mon avis final s’avère être plutôt mitigé, même si j’admets objectivement la qualité de cette fanfiction. Je n’en recommande pas moins sa lecture à tous ceux qui ne la connaîtraient pas encore, car après tout ce n’est pas pour rien si celle-ci se trouve bien souvent dans l’onglet des fics les plus lues.
Voilà, c’était ma critique sur University Days, j’espère qu’elle vous aura plus. N’hésitez pas à évoquer dans les commentaires la pertinence ou la fallaciosité de mon argumentation, ça fait toujours plaisir de débattre sur un sujet de ce genre.
Sur ce, bonne soirée à tous !
 

GeekWriter 14 243

Critique MLP the movie [Spoilers]

Après une série de sept saisons et quatre téléfilms, My Little Pony se dote à présent d'un long métrage d'animation. Un véritable évènement qui a été très médiatisé par Hasbro et les bronies, puisque de nombreuses informations ont été distillé au fur et à mesure que la sortie du film avançait, et on a même eu des avant-premières un peu partout en France. Quand on sait que le but premier de cette série est de vendre des jouets, on peut vraiment louer la grande Lauren Faust pour son travail, même si la série s'est grandement améliorer après son départ. Une série qui d'ailleurs, peut avoir des épisodes vraiment navrants juxtaposés à des épisodes complètements géniaux, mais ça, c'est le lot de toute série.
Pour ma part, j'avais vraiment très peur, car l'avalanche d'information m'avait spoilé la moitié du film sans que je ne puisse contrôlé quoi que ce soit (le plus souvent, juste en ouvrant Facebook), d'autant plus que les bronies eux même jouait le jeu en partageant et en distribuant les informations eux même, ce qui rendit ce film et tout ce qui l'entoure complètement viral (du moins, pour la communauté brony uniquement). De plus, j'avais l'impression qu'Hasbro avait dépensé énormément de moyens pour les doubleurs secondaires, tout en basant sa campagne marketing là dessus, ce qui était d'ailleurs la source de spoil, puisqu'en disant qui doublait quoi, le tout en partageant des visuels sur les personnages en question, on savait qui était méchant, neutre ou gentil.
 
D'ailleurs, lorsque j'ai atteint la salle de cinéma, j'ai eu le grand plaisir de la trouver complètement vide, ce qui était à la fois une bonne et une mauvaise chose. On avait pas de gamin chiant (ce qui intègre aussi les bronies pénibles d'ailleurs) pour nous sortir du film malgré nous, mais c'est hélas aussi un signal d'alarme. A Bordeaux, même au matin, une salle peut accueillir très facilement un public réduit de 10 à 20 personnes. Quand on est un peu en dessous, c'est que l'on voit un film d'auteur ou un film de petite envergure (c'est à dire peu médiatisé ou ayant peu de succès). Quand il n'y a vraiment personne... c'est qu'il y a un soucis quelque part, surtout le lendemain de sa sortie.
 
Mais donc, ce film ? Qu'est ce qu'il vaut ?
Et bien, avant de nous y attaquer, il faut parler de deux choses en préambule.
Tout d'abord, ce film est vendu comme une adaptation de la série animé, pas des jouets. C'est un bon point de partout et nous amène au second point : A partir du moment où on fait une adaptation (et non , nous ne sommes plus obligé de respecter le canon de la série. Et c'est tant mieux, car caser toute une série dans un film de moins de deux heures... Surtout si c'est juste pour faire une aventure à part qui n'aura aucune incidence sur la série, c'est une très mauvaise idée. Cependant, ce film est adressé en premier aux bronies, donc l'équipe a travaillé pour assurer une certaine cohérences pour les personnages les plus importants, c'est à dire les Mane6 et rajouter des petits clins d'oeil un peu partout pour faire plaisir. Donc adaptation, mais doucement, on a pas trop pris de liberté. Ce qui sera dommageable... comme nous le verront à la fin. Je tiens aussi à dire avant de dire avant de commencer la critique j'ai plutôt bien aimé ce film, malgré ses défauts. Gardez cela en tête, car je vais sans doute être un peu dure sur certains point, mais pourtant j'ai aimé ce film.
 
Technique
Putain, que ce film est beau. C'est un véritable régal pour les yeux, même si la technique d'animation est différente, les couleurs pètent de partout, l'animation est un régal pour les yeux, les plans sont très travaillés et même si les poneys ont une physionomie un peu différentes, elles sont encore plus mignonnes et poupines qu'avant. Ce qui tombe bien vu la thématique du film, mais nous reviendront dessus en temps voulu. Dans la série animé, les personnages étaient déjà très expressifs, même si parfois, ça enclenchaient des memes malgré les auteurs. Dans le film, tout en restant beaucoup plus naturel (excepté Pinkie Pie... ), les expressions faciales sont très travaillés, et je pense même (bien que là, je n'en sois pas totalement sûre) que chaque personnage possède ses expressions propres, ce qui a dû donné un travail de titans à ceux qui sont chargés de planifier tout ça. Enfin, tout est bien, sauf Pinkie Pie dont les expressions se rapprochent beaucoup trop de Smile HD (non n'allez pas voir ce truc si vous ne savez pas ce que c'est). Je sais qu'elle est sensé être un peu folle, mais hélas, beaucoup trop de ses expressions ressemblent plus à celles d'une psychopathe qu'à l'élément du Rire. Surtout que dans la série, elle sourie tout le temps, elle rigole beaucoup, elle peut se montrer cartoonesque, mais rarement elle en devient inquiétante. Dans le film, la plupart du temps, elle devient inquiétante et en plus, on a un gros plan dessus. Alors, bien entendu, il n'y a rien de grave, et si ça se trouve, c'est juste un truc très personnelle qui me mettait mal à l'aise. Mais pour le moment, ça reste un élément assez dérangeant du film, qui aurai put être évité par des plans moins serrés.
 
Doublage
J'ai vu le film en version française (j'aime aller au cinéma pour voir des oeuvres cinématographique), et hélas, bien que les doubleuses des Mane 6 font de leur mieux, ça reste insuffisant, surtout pour un film. Lorsqu'elles doivent juste parler, tout va bien, lorsqu'il faut exprimer certaines émotions, ca devient compliqué pour certaines actrices. Et de toute manière, toujours pas d'accent pour aucun personnage. Pas de ton campagnard pour Applejack. Pas de ton précieux presque français pour Rarity. Pas de voix se rapprochant plus du murmure que de la véritable voix pour Fluttershy... Je sais bien que faire des changements drastiques n'est pas possible, et que changer les voix présentaient trop de risques. Mais quand on voit le reste du casting, je pense qu'ils auraient pu dépenser du fric histoire d'avoir de meilleures doubleuses pour les héroïnes bordel ! Pour le chant surtout ! Mais punaise, je suis sûre qu'avec le cachet de Sia, on pouvait payer des cours de chant pendant trois mois pour les six personnes ! Véritable anecdote hélas, mais la première chanson du film m'a donné la migraine, et elle est interprétée par les Mane 6. La première chanson du film a faillit gâcher mon expérience de tout le film, mais fort heureusement, j'étais parée ! Des cachets anti-douleur et c'était reparti !
 
Mais si les Mane6 ne sont pas terrible en français, pour ce qui est des personnages secondaire, c'était du pur caviar, ce qui d'un côté, me met presque en colère. Conserver le casting d'origine provoque, dans le cas de la VF, une véritable dissonance puisque les nouveaux arrivant ont un doublage beaucoup plus naturel et professionnel que les héroïnes présentes depuis sept saisons et 4 téléfilms ! Bon sang ! Rien que pour ce film, il aurai fallut les changer ! Que ce soit pour les rôles les plus tertiaires comme le porc épic, ou que ce soit l'escroc félidé, on est toujours dans le bon ton et la bonne expression. Les chansons dédiés à chacun d'eux sont tout aussi bons... s'ils n'étaient pas gâchés par les doubleuses des Mane6... Hélas.
Les chansons des personnages secondaires sont l'un des points forts de ce film, en particulier la chanson de Sia à la fin de ce film. Sia d'ailleurs n'est pas un problème dans ce film, je regrette juste une chose : tant qu'à faire comme dans Zootopie, à savoir engager une chanteuse pour jouer une chanteuse, il serait bien meilleur d'aller jusqu'au bout de l'idée et donner un véritable rôle à Sia. Déjà, le poney n'est qu'un ponysona sans personnalité spécial, mais Gazelle dans Zootopie faisait elle aussi des choses, ce n'était pas qu'une silhouette servant à assurer une rentrée d'argent au film. Tout d'abord, elle inspirait l'héroïne, mais elle menait aussi des actions militante. Dans le cas de Sia, le personnage ne sert qu'à faire une blague et à assurer la chanson final. C'est tout. La chanson est juste magnifique et je l'ai prise pour mon MP3, mais hélas, on aurait peut être pu faire plus.
 
Personnages
Ce qui permet d'ailleurs d'enchaîner sur tout les autres personnages, qui sont eux, de véritables personnages, pas juste un placement de produit.
Mais intéressons nous tout d'abord aux principaux protagonistes, qui sont ils ? Il s'agit de Twilight, Tempest et Capper le chat. Pour Twilight, c'est très évident : le film se concentre sur elle, sur ses sentiments, ses erreurs, ses tourments et plus largement, c'est elle qui prend toutes les décisions concernant la sauvegarde d'Equestria. Elle est une héroïne dans tout les sens du terme, et c'est celle qui souffrira le plus du monde extérieur à Equestria. Il y a plus à dire dans la trame narrative.
Le second personnage important est Tempest. C'est elle aussi qui prendra toute les décisions antagoniste, traquant Twilight durant tout le voyage. C'est une bonne méchante, qui est compétente, puissante et dont le design anguleux, presque masculin, sert à appuyer sa différence. Comme on est dans un film pour enfant, tout est fait pour appuyer le fait que c'est la vilaine, devenant un véritable caricature, avec son armure noir, sa coiffure punk, les tons sombres de son crin et pelage, sa cicatrice, et bien entendu, ne pas oublier le passé pseudo tragique, à savoir "j'ai été rejeté de mes amis parce que j'ai été mutilé, je me suis sentie abandonnée et trahit, donc pouf, je vire au côté obscur". Mais même si c'est une caricature, même si, bien entendu, à la fin, elle rejoint les gentils... Elle reste plaisante à suivre et elle ne fait que des actions qui sont complètement logique par rapport à elle, aux situations et à l'univers. En somme, le seul problème avec elle, c'est son design, et c'est tout, tout le reste est très bon, et si on pouvait avoir un peu plus de méchante comme elle dans la série, elle durerait encore dix ans.
Et enfin il y a Capper que je prend comme un protagoniste principal. C'est un choix assez surprenant de ma part, j'en conviens  (et non, ce n'est pas parce que c'est un chat), mais plusieurs éléments me pousse à dire qu'il en devient un personnage principal :
- Il a chanson dédié, tout comme Twilight et Tempest, c'est à dire une chanson servant à introduire son personnage et à définir son caractère.
- Il prend des décisions importantes (même si c'est en nombre négligeable).
- C'est certainement lui qui met en place le plan final (avec Pinkie Pie vu le plan...)
- Lors de l'assaut final, il est au milieu de l'écran, et on le voit mieux que les autres...
J'imagine très bien que ce n'était pas dans les intentions des auteurs de lui donner tant d'importance, mais il vole tout de même la vedette, bien plus que les pirates même.
La plupart des protagonistes d'ailleurs sont des silhouettes, y compris les Mane 6, bien qu'au moins nos juments préférées soient introduites correctement par rapport à leur caractère. Mais... pour un film sur My Little Pony, la plupart des Mane 6 ne servent à rien ! Humour à part, Rarity sert à convertir Capper en lui offrant des boutons dorées à sa veste (vlà la conversion oulala...), Rainbow Dash apprend aux pirates à se respecter un peu (et là j'accepte tout à faire, c'est la meilleure utilisation de Rainbow Dash et de son élément depuis longtemps), et Pinkie Pie fait principalement des conneries et redonnent l'espoir aux hippogriffes. Applejack ne fait rien de particulier, mais au moins, elle, elle parle. Et Fluttershy, c'est la misère complète. Déjà, au moindre danger, elle se planque, même quand on fait du mal à ses amies, et comme on est dans un scènario de poursuite, elle passe donc son temps à couiner et à se cacher derrière sa crinière. Elle parle presque pas, et n'intervient quasiment jamais dans les événements, et même lors de la bataille final, elle fait rien à part une séance de psy express à l'un des sbire (ce qui en fait une scène plutôt drôle d'ailleurs). Du coup, était ce utile de mettre le Mane 6 au complet dans ce film ? Sachant que l'on était dans une adaptation ? Mais ce problème de surcharge n'est pas grave... comparé aux caméos de crédits de fin qui foutent en l'air complètement la cohérence du film... Mais nous y reviendront à la fin, car nous devons justement parler de la trame de ce film.
 
Enfin, parlons du Storm King... qui est un véritable méchant en carton. Incompétent, ne sachant même pas se servir de l'artefact qu'il obtient avec la magie combinée des quatre alicornes, ne sachant même pas que ses cibles sont des alicornes... et qui sait à peine se battre surtout ! C'est à croire que c'est Tempest qui a elle toute seule à mis en place l'empire de ce méchant. Attention, je ne dis pas qu'il est attachant, mais il est tellement naze (j'ai pas vu cela depuis Kim Possible en 2009, c'est pour vous dire) que je me demande comment il fait pour diriger son empire. Il reste tout de même magnifiquement doublé en français, il est plutôt drôle et sa fin est satisfaisante.
Trame narrative
Tout d'abord, un détail me plaisant bien, on sort enfin d'Equestria, et pas pour aller à l'Empire de Crystal. Il était temps tout de même si vous voulez mon avis, car on nous parle régulièrement de l'extérieur d'Equestria, et c'est limite si on nous fait pas croire que la planète MLP ne dispose que d'un continent rempli de mignons poneys altruistes et de griffons un peu ronchon.
D'ailleurs, ce voyage est un prétexte à une trame des plus classiques dans les films pour enfants :
- L'introduction à l'univers (rien à dire, à part la chanson m'ayant donné la migraine).
- L'élément perturbateur avec un méchant unidimensionnel envoyant son sidekick compétent pour faire le sale boulot (contient des incohérences graves)
- Le voyage en lui même, qui est pas mal, chaque rencontre et péripéties étant bien mise en scène.
- Le héros qui fait une connerie et qui se met tous ses amis à dos (contient une autre incohérence qui devient encore plus grave à cause des caméos dans les crédits de fin)
- Le héros se fait capturer (c'est une punition tout à fait adéquate)
- Les autres personnages font l'union sacrée ultime où tout le monde se regroupe, réaffirme leur amitié avant de faire le plan qui va bien.
- On applique le plan et on fait la bataille final (tient, Applejack et Fluttershy, servez à quelque chose un peu, non mais. Et on met bien Capper au centre de la formation pour qu'il prenne tout l'écran bien entendu).
- La sidekick compétente se faire trahir par le grand méchant et du coup, elle change de camp.
- L'inévitable scène du "Oh non le héros il est mourru dans sa confrontation avec le méchant ! Nonnnnnn nous sommes si triste... Mais... un rayon de lumière ? OH ! Le héros n'était pas mort ! JOIE !" (cette scène ne fonctionne JAMAIS avec des licences connu bon sang. Bien entendu que l'on ne va pas tuer Twilight ! C'est comme dans Tom & Jerry le film où on nous fait le même coup. Bien entendu que l'on ne va pas tuer le protagoniste, il y a encore moult épisodes de la série où il est bel et bien présent. Une ficelle pareille ne fonctionne et ne fonctionnera jamais sur les humains moyennement intelligent de plus de six ans).
- Le méchant y meurt, le monde est sauvé, tout va bien dans le meilleur des mondes (fait intéressant, bien que l'on ait pas quelque chose de trop explicite avec ici, un méchant changé en statue et se brisant avec une chute au sol, on nous fait comprendre subtilement que Storm King est bel et bien décédé. Ce qui est une grande première dans la licence, puisque même Tirek, on le met juste au Tartare.)
 
Comme vous pouvez le constater, c'est ultra classique, et je n'ai aucun problème avec ça. Si on ne prend pas en compte les éventuelles incohérences (nous y reviendront), ce n'est pas l'utilisation de ce schéma qui est le problème, puisque pour la majorité du film, il fonctionne très bien ! Le soucis, c'est que les scénaristes l'ont trop appliqué au pied de la lettre, sans réfléchir à l'adapter correctement à l'univers de My Little Pony et à ses personnages. Faire croire à la mort possible du protagoniste principal par exemple fonctionne très bien lors d'une création original, notamment si la mort est un enjeu possible pour les personnages. Dans la Belle et la Bête par exemple, étant donné que dans l'oeuvre d'origine, la Bête meurt et que le combat final a été particulièrement violent physiquement et mentalement, tout laisse à croire qu'il est mort pour de bon. La peur devient réel et le désespoir de Belle nous frappe nous aussi, nous laissant monter les larmes aux yeux... quand on ne pleure pas pour de bon. Dans My Little Pony, à aucun moment la mort est un enjeu plausible, tout d'abord parce que Hasbro n'aurait jamais les couilles de le faire, et ensuite parce qu'à aucun moment la mort ne semble être possible. Il y a bien le grand méchant qui maltraite l'héroïne avec un gros rayon d'énergie, mais elle se relève immédiatement sans plus d'effet que cela. L'épisode 20 de la saison 7 de MLP présente plus de risque avec une maladie mortelle que ce film ! Twilight n'a jamais été mise en danger physiquement dans ce film. C'est moralement qu'elle est le plus mise en difficulté, mais là encore ça présente d'autres problèmes...
 
Message
Le message de My Little Pony en général, c'est que la magie de l'Amitié (représentant en fait des valeurs altruistes) est plus fort que tout, et doit rester plus fort que tout pour triompher de toutes les difficultés. Et régulièrement, dans la génération quatre de cette licence, on confronte cette magie à ce que j'appelle le Réel. Le Réel, c'est Starlight Glimmer qui a des idées différentes, voir totalitaires. Le Réel, ce sont ces disputes qui se transforment en vendetta terrible, ces patrons d'hôtel malveillants pourvu que ça leur rempli le portefeuille, ces capitalistes de l'extrême sacrifiant la qualité à la quantité, ces fans de votre oeuvre qui ne font absolument pas attention au message que vous voulez faire passer... Bien entendu, c'est extrêmement niais, mais le Royaume d'Equestria façonné par ces luttes quotidiennes reste extrêmement positifs, sans parler du fait que ça permet de foutre dehors l'envahisseur de fin de saison. Et si ces valeurs disparaissent, et bien ça donne les possibilités évoqués dans le final de la saison 5 (qui d'ailleurs, sont évocable à cause de Starlight Glimmer, celle qui représente le plus le Réel selon moi) qui sont tristement réaliste (sauf le truc avec Discord bien entendu), mais ça donne aussi l'Extérieur d'Equestria. En dehors du Royaume, on trouve des villes dégueulasses remplis d'esclavagistes faisant leur profit sur la vie d'autrui, des royaumes tombés et en exil, des gens contraints d'endosser des uniformes trop serrés, soumis à une vie aliénante où on consulte les règles pour un oui et pour un non...
 
C'est pour ça que c'est Twilight qui est la protagoniste principale de ce récit, et non les Mane 6 dans leur totalité. Car le Réel, quand on l'affronte à petite dose dans son cocon, ça va. Quand on est complètement plongé dedans et que l'on s'en prend plein la gueule à chaque pas, c'est une autre histoire. C'est le cas de Twilight, qui avec son anxiété chronique et son manque d'assurance, est celle qui en souffre le plus et qui remet par le même coup ces valeurs altruistes en questions. Or, l'alicorne violette représente l'élément de la Magie, qui n'est pas représenté par votre capacité à balancer des rayons lasers (ou sinon il aurait suffit d'un combat à la DBZ à chaque fois) mais se base dans votre faculté de croire en ces valeurs altruistes. C'est ça, la Magie de l'Amitié, et c'est pour ça que la Magie en est le ciment : il faut y croire pour que ça fonctionne, sinon ça se corrompt ou se fissure... et au final, on finit par faire la même erreur que Twilight : on utilise ces valeurs altruistes comme moyens pour obtenir quelque chose (ce qui est malhonnête) au lieu d'en faire une finalité en soit. C'est là que notre héroïne se fourvoie, car ces valeurs fonctionne bels et biens alors que l'histoire se déroule dans un terrain complètement hostile aux équestriens. C'est parce que Rarity, Rainbow Dash et Pinkie Pie croient fermement en ces valeurs qu'elles parviennent à se faire des alliés tout au long du voyage et ce seront ces alliés qui sauveront en partie la situation. Le propos du film serait donc de dire aux gens que c'est par acte de foi que les valeurs altruistes fonctionnent le mieux, même si ça ne marche pas sur tout le monde.
 
Sur le papier, c'est génial, même si c'est niais et maladroit. Sauf que Twilight Sparkle a déjà accompli ce genre de quête intérieur en convainquant Starlight Glimmer (qui représente le plus le Réel) d'étudier l'Amitié afin de la faire progresser petit à petit vers la lumière. Par cet acte de conversion (puisque l'on converti l'avatar du Réel), ce qu'elle accompli dans le film paraît parfois invraisemblable voir superflu. Soyons sérieux cinq minutes, qui entre Twilight et Starlight pourrait :
- Douter de tout le monde, juste par délit de faciès (bon d'accord... c'était un chat vous me direz)
- Basculer du côté obscur pour tenter de voler le trésor le plus précieux d'un royaume entier en exil dans la mer, le tout en se servant de ses amies comme des pions.
- Remettre en cause toute ses valeurs sur l'Amitié, jusqu'aux liens avec ses proches, jusqu'à prononcer "Je n'ai peut être pas besoin d'amies comme vous".
Je pense personnellement que malgré l'évolution de Starlight, ce genre de choses lui conviennent mieux qu'à Twilight. Le message hélas, en pâti un peu, par manque de prise de risque. Mais il reste bon malgré tout ! Le traitement n'est pas optimal, mais ça reste efficace.
 
Incohérences
Car, il y en a, hélas, qui sont plutôt gênant. Rappellons tout d'abord le méchant en carton, qui ne semble même pas capable de pisser tout seul, mais qui est à la tête d'un empire. Mais ça encore...
Il y a aussi les Princesses. Alors, oui, une princesse peut être vaincue, Cadence passe son temps à cela et Célestia a déjà été vaincue par Chrysalis. Sauf que...
- Soit la Princesse a essayé de se battre, voir de contre attaquer.
- Soit elles étaient trop faibles car elles ont donné leur magie à Twilight.
- Soit toutes les princesses se sont fait avoir en même temps par les changelins infiltrés et en surnombre.
Ici, Tempest met à terre chacune d'entre elle, sans les prendre par surprise, bien en face, et chacune leur tour. On a juste Cadence qui tente intelligemment un bouclier, mais... nope. Et l'attaque dure bien plus d'une minute, le temps de réaction moyen c'est une seconde. Je dis ça, je dis rien. Et bien entendu, quand Tempest demande la redition d'Equestria, Celestia répond que tout le Royaume est là et qu'ils sont des centaines. Des centaines. Putain, Equestria en fait, c'est même pas une cité état. C'est un village avec un gros château géant pour 4 juments privilégiés c'est ça ? Tu m'étonnes que Tempest ait immédiatement débarqué ses troupes avec une information pareille. Storm King est un méchant en carton, mais Célestia c'est pas mieux.
On apprend aussi que le Royaume Hippogriffe a choisi de se cacher au fond de la mer quand Storm King s'est trop intéressé à leur terre. Bon, d'accord fort bien, j'accepte. Sauf qu'à la bataille final, la Princesse hippogriffe, qui est une petite crevette par rapport au sbire de base, peut en soulever un sans problème et jouer au bowling avec les méchants. Soulever 3 fois son poid pour faire du dégât, c'est digne d'un dragon, c'est d'ailleurs ce que fait Ember sans transpirer. Ca donne plutôt l'impression que les hippogriffes sont des grosses feignasses fragiles.
 
Mais tout ça, c'est rien par rapport aux crédits de fin. Vraiment, l'inactivité des personnages, même si elle peut être aberrante, ça reste rien du tout. Car, les crédits de fin remettent quasiment en question le statut d'adaptation du film. Dans une pure adaptation... Si Discord n'était pas là et n'aurait pas bouger ses fesses pour sauver Fluttershy, ce ne serait pas grave, seuls les extrémistes bronies auraient ronchonner, et tout irait très bien.
Sauf que non seulement Discord apparaît, mais en plus, Starlight aussi ! Et là, tout ce que j'ai pensé et dit en ce qui concerne l'adaptation s'écroule, car il n'y a alors aucune raisons pour que ces deux là ne fasse que dalle de toute l'histoire !
Pour Discord, dés que Fluttershy aurai été en danger à cause d'une armée un peu taquine, je l'imagine très bien apparaître de nulle part pour expliquer aux méchants que bon, vous êtes gentil, mais y'a mon amoureuse, là, donc je vais vous mettre des claques et vous repartez chez vous. Musique de Sia, fin du film.
"Ben oui, mais faut bien un film non ?" En effet, mais dans ce cas, tu profite de faire une adaptation, et tu ne le fais même pas apparaître.
Pour Starlight, c'est plus simple, étant donné que le scénario est mieux adapté pour elle que pour Twilight Sparkle, son apparition dans les crédits prouve qu'il n'aurait pas fallu faire cette histoire avec les Mane 6 (dont d'ailleurs, deux ne servent à rien, trois font juste un petit truc pour se faire des alliés...) mais avec elle et les autres personnages. Facile à faire, les quatre alicornes se font capturer, l'artefact Evil TM prend trois jours/une semaine à se charger de leur magie, Starlight doit aller chercher les Hippogriffes pour demander de l'aide. Et à partir de là, toute les autres rencontres auraient été naturels, il n'y aurait rien de superflu...
 
Mais je ne suis pas idiote. La licence MLP s'est basé sur les Mane 6, et faire un film sans elles aurait été un échec commercial, même s'il avait été un meilleur film. Donc, je pointe ces mauvais point, mais je garde tout de même un certains recul. Le but de ce film n'est pas artistique, il est commercial. Une publicité XXL à la fois pour la série, pour les jouets et pour les bronies eux même, car mine de rien, ce film est une victoire pour cette franchise. Avoir ce film, c'est déjà quelque chose de formidable, et il n'a pas été fait avec le cul. Il y a une véritable sincérité de faire quelque chose de bon avec ce film, et s'il ne prend pas de risques pour ses héros, il le prend ailleurs, et rien que pour ça, c'est déjà génial. Je tiens à rappeler, que pour bien d'autres séries, lorsqu'ils sont adaptés au grand écran, vous avez juste un épisode géant ne changeant même pas ses standards d'animation (Totaly Spies) ou bien juste plusieurs épisodes rassemblé pour faire un film (Oggy et les Cafards). Parfois, on a bien quelque chose de cool, mais qui ne défonce pas autant visuellement, comme Les Simpsons ou South Park (bien qu'eux, ils ont une narration mieux maîtrisée). MLP le film reste une chance, il est beau à regarder et il reste appréciable malgré ses défauts. Je l'ai en tout cas aimé et je vous le recommande... Et pendant ce temps, Zombillènium est sortie en même temps est il est bien meilleur que MLP le film. Mais ça, c'est une autre histoire.

Aurora 0 228

Critique Le Premier Commandement ( Dimirah )

Bonjour chers lecteurs.
Pour cette deuxième critique des nouvelles plumes de l’aurore, nous n’avons malheureusement pas de propositions de lecture, et donc nous avons dû choisir par nous-même la fiction que nous allions critiquer. Nous avons jeté notre dévolu sur le premier commandement de @Dimirah
Cette critique a été réalisée par @Wellen, @EphelI et @Inobi, @GeekWriter n’ayant pas pu participer pour cette session.
Attention, nous n’hésiterons pas à dévoiler des points importants du scénario.
 
Nous allons donc commencer Le premier commandement, première publication de @Dimirah sur le site mlpfiction. Ce One-shot de 2000 mots environ nous place dans la vie d’un garde royal, ce dernier devant participer à l’escorte des princesses lors d’un cortège. Toute la fiction nous amène à suivre cette journée de son point de vue.
Le principe de la fic repose en majorité sur une révélation progressive des devoirs d’un garde au fur et à mesure qu’ils y sont confrontés. Ces commandements rythment ainsi le récit, partant des plus futiles -comme le voeu de ponctualité- pour aller vers les plus importants lorsque la situation les pousse à les appliquer. La révélation du premier commandement termine cette montée en crescendo en mettant point final à la fiction.
 
De par sa qualité d’écriture, son originalité et son suspens, cette histoire nous a tous les trois séduits. Malgré cela elle est loin d’être exempte de tous défauts.
Au niveau de la forme, il n’y pas grand chose à dire : Aucune faute ne nous a sauté aux yeux, le narrateur brille par son efficacité et son rythme; bref, on sent l’expérience derrière ces mots (car oui, si vous ne le savez pas, Dimirah et le co-auteur d’un très bel article sur l’écriture de fic mlp.)
Le seul défaut que l’on peut vraiment lui trouver sur sa forme serait l’usage du “tu” qui -bien qu’assez original- nous a gênés, et ce pour plusieurs raisons :
D’abord cela donne des situations dans lesquelles le lecteur, représenté par le tu, est emporté par ses actions. Il y a donc une impression d’impuissance, d’être une marionnette, ce qui peut être un sentiment gênant pour certains. Pour donner un exemple, cette utilisation du “tu” pourrait s’apparenter à un maître de jeu nous adressant la parole sans nous laisser le choix de nos actions.
Une autre de ses raisons est que le “tu” est un sujet impersonnel. Dans cette histoire, le personnage a trop de personnalité pour justifier le “tu”. L’usage du “je” aurait été beaucoup plus pertinent sans pour autant négliger l’aspect immersif.
La dernière raison est le manque de justification de ce “tu”. Qui raconte l’histoire au personnage, et au lecteur ? L’usage du “tu” fait penser à quelqu’un racontant l’histoire, mais on ne sait pas qui. De plus, les commandements, qui viennent interrompre la narration de temps en autre, n’aident en rien le “tu” à se justifier et, au contraire, lui font perdre sa valeur.
Pour conclure, le “tu” donne aussi un sentiment de fatalité, d’incapacité de changer les choses, d’obligation de participer/d’assister à un événement inéluctable, ce qui peut casser l’immersion chez certains lecteurs.
 
Passé ce problème de pronom, nous allons nous attarder sur une part importante de la fic qui nous a beaucoup plu : Les commandements. Partir des plus futiles vers les plus importants était une idée judicieuse, car un suspens haletant se crée autour du premier commandement. Ce dernier, bien que parfaitement en accord avec la situation et lourd de significations, nous a malheureusement déçu, la faute à une redondance avec le second commandement. Cela n’enlève en rien l’impact de cette révélation sur le lecteur, mais minimise quelque peu l’ampleur des risques que le protagoniste prend.
 
Pour finir avec les personnages, les OCs sont corrects pour une histoire de cette longueur. Leur insertion est naturelle et leurs actions sont cohérentes avec leur condition de soldat.  à l’inverse, les comportements des trois princesses souffrent de ce qui fait l’essence même de cette fic : Sa chute.
En effet, le burn out de Célestia ne correspond pas à ce qu’on connaît d’elle, tout comme l’absence de réaction de Luna et Twilight face à cette menace. Attention, on ne dit pas que l’histoire n’a pas le droit de prendre un ton plus sombre ! Le problème, c’est que rien ne justifie un tel revirement, où du moins le lecteur n’en a pas connaissance. L’univers qui nous est présenté dès le départ semble ainsi en accord avec le show, mais finit sans explication par devenir une forme de dystopie où l’assassinat et la violence sont maître mots. On retrouve par conséquent une fracture de ton que la montée en crescendo ne suffit pas à combler et offrant quelques incohérences du type : Quel est l’intérêt d’un défilé si le danger d’attentat est réel ? Tout cela aurait mérité d’être approfondie. Pas de beaucoup, juste assez pour que les lecteurs sachent dans quel univers ils se trouvent.
 
 
Pour conclure cette critique, nous ne pouvons que saluer l’auteur pour ce remarquable One Shot. On sent en effet un très grand potentiel qui s’exprimera bien mieux dans une fic plus longue et plus creusée. Ce sera notre dernier conseil !
 
FIN

EphelI 4 227

Critique de La Plume d'Aurore

Après une assez longue période d’inactivité, me voilà de retour pour ma deuxième critique, portée cette fois-ci sur « la plume de l’aurore » (titre ironique n’est-il pas ?). Écrite par Raincloud, cette fanfic d’aventure comprend près de 50 000 mots mis en ligne entre juillet 2015 et février 2016. On y retrouve ainsi un groupe formé par la force des choses de Lyra, Derpy et Daring Do se lançant à la recherche d’un objet prophétique : La plume de l’aurore. Dans les tréfonds d’une jungle mystérieuse, où se mêlent bêtes sauvages, pièges mortels et complots, ces trois ponettes auront à traverser de nombreuses péripéties avant de mener à bien leur mission.
Malgré un nombre de lectures raisonnable, cette fanfiction possède une majorité d’avis positifs. Par cet article, je vais donc en donner ma propre opinion qui reste plutôt bonne dans son ensemble.

La première chose que je tenais à évoquer est l’aventure que nous propose l’auteur. L’idée d’un groupe hétéroclite d’aventurier cherchant à réaliser une prophétie n’a rien de vraiment original, d’autant que celle-ci est basique et ne souffre pas d’ambiguïté. Sans entrer dans les détails, il est question d’objets d’origine divine susceptible de ramener guerre et désolation s’ils tombaient entre de mauvaises mains. En soi rien de nouveau sous le soleil. Cependant, malgré ce départ assez classique, l’histoire s’avère bien plus complexe et imprévisible qu’elle le supposait. Les péripéties qui s’enchaînent, le suspense qui s’installe lors des situations critiques, mais aussi la présence de nombreuses révélations inattendues (comme celle de l’identité de la plume de l’aurore ou du principal antagoniste) tout cela donne à l’intrigue une consistance la rendant plaisante à suivre.
Bien qu’affublée d’un scénario correct, cette aventure se caractérise avant tout par le cadre dans lequel elle évolue. L’auteur n’a en effet pas manqué d’imagination pour adapter l’univers du show en y incorporant de nombreux éléments propres aux polars, à la science-fiction, le tout dans une ambiance proche des aventures D’Indi… de Daring Do. Pour ne citer qu’un exemple, il y a dans cette fanfic un poney biomécanique dont le cerveau est en partie informatisé. Ce mélange singulier se rapprochant presque d’un Univers Alternatif, il a de quoi surprendre, et offre donc au lecteur un sentiment d’inconnu qui renforce d’autant plus son immersion dans cette mystérieuse aventure.
Malgré son intérêt en termes de fond, ce parti-pris pose néanmoins problème par rapport à la forme du récit. Même si l’usage de la première personne reste un choix judicieux et maîtrisé, la fiction souffre d’un problème sérieux de narration lorsqu’il s’agit de décrire une scène. L’action, les décors, tout cela est retranscrit de manière maladroite. Or il s’avère que le lecteur dispose d’assez peu de repères dans ce cadre éloigné de celui du show. Ainsi, il m’est arrivé à de nombreuses reprises de me perdre lors d’action trop complexe obéissant à une logique que je n’avais pas encore assimilée (le meilleur exemple étant le moment où Wild vole dans un champ magnétique).
Cette faiblesse narrative a beau être un des défauts majeurs de la fic, elle est loin d’affecter la totalité de la lecture. En effet, si les descriptions laissent à désirer, les dialogues et autres réflexions internes des personnages les compensent largement. C’est donc pour moi l’occasion de m’attarder sur ces derniers…
 
Comme mentionné précédemment, le récit adopte plusieurs points de vue internes alternant entre les différents protagonistes, à savoir Lyra, Derpy, Daring Do et enfin Wild Leaf. Tous ont une personnalité qui leur est propre et dont l’auteur use avec brio. Ainsi, la compétente mais orgueilleuse Daring Do se retrouve contrainte à faire équipe tantôt avec la maladroite Derpy, tantôt avec sagace Lyra. Ces interactions conflictuelles, non contentes d’être hilarantes au possible, entraînent une nette évolution de ces personnages à mesure qui l’histoire avance (meilleure confiance en soi, plus grande tolérance et j’en passe). Cependant mon coup de cœur revient plutôt à Wild Leaf, la pégase cyborg jouant un rôle essentiel dans la prophétie. De par sa nature robotique, celle-ci a une manière particulière de penser qui se présente par moment sur la forme de lignes de code. C’est original, bien trouvé et permet à cet OC de se démarquer.
Enfin, les personnages secondaires ne sont pas en reste, l’auteur ayant choisi un bestiaire varié que l’on voit assez peu en fanfiction mlp. La présence du dragon Glarbe ajoute ainsi une touche comique supplémentaire tandis que les basilics apportent des idées de mises en scène intéressantes grâce à leurs regards pétrificateurs.
 
Pour conclure sur cette fanfiction, je dirai que celle-ci brille avant tout par la créativité de son auteur. Même si le speech de base n’a rien d’original, il a en effet su se démarquer par sa manière d’écrire, par son approche des personnages de la série, et surtout par l’ambiance unique qui se dégage de son histoire. Seul point noir : La qualité de l’écriture très inégale gênant voir gâchant même la lecture. En d’autres termes, je ne peux qu’en recommander sa lecture et encourager l’auteur à poursuivre dans cette voie.

Sonatwilipie 8 219

Saison 7, etc...

Hey everypony ! 
Ça faisait longtemps que je n'avais rien écrit sur ce site, et pour cause : LES VACANCES D'ÉTÉ. Et non, les vacances ne sont pas encore finies, et pour ma part, la rentrée c'est le 5 ^^
Bref ! Comme vous l'avez certainement constaté, la saison 7 de notre série adorée est déjà bien entamée. Et ce que j'aimerais savoir, c'est...
Qu'est ce que vous en pensez ? 
– Que pensez-vous de cette nouvelle saison ? Des nouveaux personnages ? Des chansons ? 
– Quel est votre épisode favori ? Votre chanson favorite (ou votre classement) ? 
– Que vouliez vous voir dans cette saison 7 ? 
– Que pensez vous des EG Specials ? 
– Que pensez vous du film MLP qui sortira en octobre ? 
 
–> Pour moi, la saison 7 est juste GÉNIALE ! Je n'ai pas encore vu tous les épisodes, mais mes préférés sont The Perfect Pear et Fame and Misfortune. Concernant les chansons, elle sont pour l'instant toutes superbes et voici mon top 4 :  
1- Flawless <3 
2- You're in my head like a catchy song
3 - Best Friends until the End of Time/Les Meilleures Amies qui soient
4- Battle for Sugar Belle
Dans la saison 7 je voulais voir Flurry Heart, Discord et... De nouveaux personnages, alors me voilà servie !^^
J'espérais aussi, comme de nombreux fans, le retour de Sunset à Equestria et....
Enfiiiin Sunset de nouveau en poney !! YAAAAY :3 #BackInEquestria
Les autres Specials ont l'air super, mais je n'ai pas encore tout vu, juste Mirror Magic et Mad Twience/Twience en folie.
Pour finir, le film me semble très bon graphiquement, mais pas que : l'intrigue a l'air bien (et crédible !), les nouveaux personnages aussi et puis... Songbird Serenade est la cerise sur le gâteau !! Hâte d'entendre sa chanson ! 
 
Voilà, je n'attends plus que vos avis ! Bonne continuation et fin de vacances à tous !!
 
PS : Désolée pour l'attente extrêmement longue, mais j'écris à mon rythme et MLPFictions n'est pas ma priorité. Le nouveau chapitre de Thirst for revenge sera dans tous les cas publié avant la rentrée ! ;)

GeekWriter 3 207

Résultat du quatrième défi sadique !

Et bien et bien ! Nous sommes quatre ! Bravo a tout ceux qui ont rendu quelque chose !
 
Et sans plus attendre, démarrons donc les avis et les critiques, comme d'habitude, j'ouvre le bal :
Renaissance
De Geek WriterTout d'abord, presque tout le monde m'a sans doute dépassé au niveau compétence, que ce soit au niveau de la qualité que de la quantité. Certainement que je ne suis pas très bonne pour me mettre moi même en scène ? Ou bien que je suis vraiment pas doué pour m'analyser ? Je me rend compte que j'exprime pas mal de mes angoisses aussi dans cette fiction. J'ai l'impression de mettre en lumière aux yeux de tous ce que je m'imagine parfois, dans ma tête, quand je m'enferme dans ma coquille des heures durant sous mon plaid, sans bouger, quand j'ai été obligé à supporter trop de gens, trop de bruits, que mon univers IRL est chamboulé ou quoi que ce soit. Mais pour une fois, je suis assez fière de ce que j'ai fait, juste pour avoir réussit à les mettre sur papier. Un truc à garder pour mes psys très certainement.Auron :Auron m'a donné un petit quelque chose, ne pouvant pas le terminer.Cependant, je suis tout simplement incapable de te dire quoi que ce soit, deux pages, c'est bien trop peu pour que j'en décrypte quelque chose, et il n'y a pas encore de quoi saisir le propos et etc. Mais je te salue tout de même pour l'effort, cependant, je ne mettrai pas ton texte, ce serait dommage que d'autres personnes se fassent un avis à partir de presque rien sur ton travail. J'espère que tu poursuivra l'effort et que tu terminera ton histoire, ou la réécrira. Toutes mes pensés t'accompagnent.Défi HIE et en Self Insertde ShamanchienShamanchien partage certaines de mes idées sur la façon d'amener un HIE, et j'apprécie donc. D'autant plus que l'histoire est intéressante et que l'intrigue, même classique, est bien amené. Comme la plupart des participants, ton personnage à conscient de ce qui se passe, et c'est donc l'occasion de mettre un petit kick dans les codes du self insert. Cependant, je pense que tu te doute d'une chose : il n'y a pas de HIE dans ton histoire ! En effet, ton propre avatar est transformé en poney, et il n'y a pas d'humains, donc, tu es hélas Hors Sujet, et tu ne peux remporter la victoire.
Mais sache que tu es en bonne voie pour écrire des histoires, et que tu prouve que le Self Insert peut être très intéressant. Tu prouve même que le self insert n'est pas forcément mauvais, ce qui est formidable. Bravo à toi.Juste un point cependant, dans ton MP, tu as tenu à me donner les tags de ta fictions et les personnages clefs. Je ne sais pas pourquoi tu as fait cela, sachant que je ne les demandais pas, mais je ne m'autorise pas à poster les fictions des autres à mon nom et dans une moindre mesure, le système de tag présent sur les sites de fanfiction poney me casent les pieds même si je comprend pourquoi les gens les utilisent.Je préfère nettement avoir la surprise de ce que je vais lire ! Surtout que les tags ont tendance à ne pas seulement nous spolier, ils conditionnent subtilement notre esprit à ce que l'on va lire. Et ça, c'est pas toujours intéressant, surtout si on veut créer la surprise au cours de l'histoire en changeant de registre.
Nouveau départDe InobiLà aussi, Inobi partage certaines de mes idées : le fait qu’atterrir à Equestria serait une renaissance et une façon de vivre notre vie d'avant. Tu partage beaucoup de tes souffrances et de tes solutions fantaisistes dans ton histoire (d'ailleurs, les nanomachines qui te changent de sexe, je dis shut up & take my money), ce qui a peut être été très difficile pour toi ? A moins que ce ne soit exutoire ? Un gros contexte de science fiction aussi, qui est bien amener, ton histoire pouvant servir d'introduction à une fanfiction bien plus grande, plus complexe, et plus épique encore, une sorte de Mass Effect chez les poneys.Et pourtant, il y a quelques remplissages, mais tu remplit parfaitement les critères demandés, tu es dedans et il y a du HIE....In extremis...Oui parce que toute ton histoire se passe dans le vaisseau spatial, et tu n'arrive finalement à Equestria qu'à la toute fin, quasiment dans le dernier paragraphe, petit filou. J'imagine que c'est par maladresse, car je me doute que tu maîtrise très bien les histoires dans ce pays fictif. Néanmoins, il y a des humains à Equestria, donc, le défi est respecté, et je ne te pénaliserai pas pour cela. Mais les risques pris sont minimes, et comme presque d'autres participants ont pris plus de risques à ce niveau, tu ne peux remporter la victoire, même si tu es sans doute l'un des meilleurs sur ce défi ! Bravo à toi aussi !Le VisiteurDe BroNieLà aussi, on en profite pour faire sa petite introspective, et le HIE est très bien amené avec le classique "C'est un accident scientifique bizarre". Tu as décidé de jouer non pas sur ta psyché, mais sur ce que l'on pense que tu es, ce qui est d'autant plus intéressant, car tu exprime aussi une volonté que ça change au travers des personnages poneys. Tu critique les codes du HIE et du Self Insert tout en jouant allégrement dessus, avec le personnage mal embouché qui se fait pourtant ami avec tout le monde, qui emballe presque une princesse, et qui a des pouvoirs immenses à partir de trois fois rien. Pouvoir très intéressant mine de rien, car tu le contrebalance avec des limites très clairs et très bien délimité. Là encore, tu pourrais te servir de cela comme une base pour faire quelque chose de beaucoup plus grand et intéressant.
Tout n'est pas sans défaut, même s'il n'y a pas de meublage, certains passages sont un peu plus long et ta vision du personnage (et donc, de toi même) affecte un peu trop l'univers dans lequel tu te trouve : tu avoue ne pas aimer Applejack et Rarity est l'une de tes préférés ? Applejack ne servira donc à rien du tout et Rarity fera tout de même des vêtements à Bro.Ce qui nous amène au principal défaut de ta fiction : Tu critique un peu le Gary/mary su... Pour au final le faire ! Sachant que le Gary su est un personnage qui n'est pas seulement puissant, c'est un personnage qui plie l'univers afin que tout lui réussisse. Il ne franchit pas les obstacles, ce sont les obstacles qui se courbent sous lui pour le laisser passer et tout le monde va l'applaudir.Et c'est le cas ici ! Bro maltraite Rainbow Dash et Luna et se montre particulièrement odieux, faisant preuve d'aucun tact durant tout son séjour. Et pourtant, on vient quand même lui dire au revoir, on lui fait des vêtements et Célestia lui serrera la main avec son aile avant de rougir ! Bon sang, Bro a certainement maltraité la Princesse de la nuit de manière dégoutante, et Célestia n'en tirerait pas trop rigueur ?Le problème ici, c'est que tu soulève le problème d'un côté, mais tu ne vas pas assez loin pour que ce soit accepté dans ton histoire. Bro plie l'univers dans lequel il arrive, et en devient du coup un mauvais Gary Su (car, si, il y en a des bons), car les personnages ne se rendent compte de rien et il ne fait lui même aucune critique là dessus.Donc du coup ? Qui a gagné ?Et bien, ce sera BroNie.Inobi aurait pu gagner, mais ne remplit les conditions qu'infimement.Shamanchien est Hors Sujet.La règle dit cependant que la fiction de BroNie doit être satisfaisante pour qu'il remporte les jeux, et très franchement, elle l'est beaucoup ! J'ai aimé lire ton histoire, sans aucun doute, et ce malgré les défauts que j'ai soulevé. Tu prouves que l'on peut faire du bon HIE et du bon Self Insert. Tu mérite donc la victoire.Je tiens cependant à féliciter tout les autres ! Ce défi n'était vraiment pas facile, moi même, je sens que j'ai échoué quelque part, ou en tout cas, je suis l'une des plus mauvaise. J'ai encore beaucoup à apprendre, tout comme vous. Je vous dit à la prochaine fois où on cassera d'autres conventions ! Si vous le voulez bien !

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