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Campbell-Snyder, ou le scénario pour tous
28 février 2017

Amis du soir, bonsoir. Amis du matin, perlimpinpin.

 

 

Il y a de cela plusieurs années un bizut en écriture discutait via forum avec d’autres auteurs issus de bien des horizons. Réunis tous ensemble, ces romanciers en herbe brainstormaient  beaucoup d’aspects de l’écriture, jusqu’au moment fatidique où le mot « scénario » fut introduit dans un topic.

 

S’ensuivit ensuite une grande découverte qui ne changea strictement rien au monde si ce n’est mon approche des histoires. Et bien que le forum de l’époque se soit noyé dans les profondeurs du net, ses enseignements n’ont pas sombré avec lui, et c’est là que j’interviens. 

 

Parlons scénario, voulez-vous ?

 

NB : le terme « scénario » n’est pas utilisé à son sens cinématographique dans cet article, mais plutôt comme un mot servant de raccourci pour désigner le fil conducteur d’une œuvre.

 

De plus, la définition de ce qu’est exactement une histoire n’est pas présente dans cet article car il s’agit d’un sujet que je n’estime pas totalement maîtriser. En conséquences je préfère me taire plutôt que de dire des choses potentiellement erronées et vous invite à lire cet article : Tutoriel ou comment conquérir la Russie en hiver par monsieur Napoléon.B.

 

 

I) La recette magique

 

 

Quand on parle des derniers films à succès, les blockbusters, on nous cite souvent des noms comme Avengers, Gardiens de la galaxie, Star Trek, le Hobbit, etc. Mais si on pousse dans l’ancienneté, on nous dira Star Wars, Harry Potter, les Disney, James Bond,  Hunger Games etc.

 

Si vous vous amusez à analyser ces films avec d’autres personnes lambda, vous remarquerez que peu jugent leur scénario « mauvais ». La majorité des gens les trouvent « normaux » ou « moyens » voire « pas mal ».

 

Et ça, c’est l’avis des people standards. (Comprenez « peu intéressés ».)

 

Malheureusement malgré notre niveau amateur nous restons des écrivains et donc théoriquement, niveau scénario les conventions veulent que l’on envoie des grenades lorsqu’on nous demande d’envoyer des boules de neige. Alors même si vous êtes un peu long à la détente, votre expérience littéraire vous susurre probablement que ces films ont tous un secret. C’est un peu vrai. Mais c’est aussi un peu faux.

 

Après tout, en se creusant un minimum le crâne, on peut remarquer des grandes ressemblances.

 

On a un héros qui vit sa vie dans un calme relatif (ainsi que dans la routine qui vient avec) mais interviendra ensuite un méchant d’apparence imbattable. Notre protagoniste va alors réunir une bande d’alliés improbables sortant du néant cosmique (ce qui est des fois littéralement le cas), le tout avant d’affronter la plus terrible menace possible. Un combat titanesque aura alors lieu, les gentils vont perdre, mais vont apprendre de leurs erreurs pour finalement mettre le méchant à genou.

 

Et là, n’essayez pas de me faire croire que ce court résumé ne vous rappelle pas au moins une œuvre (film, série, pièce de théâtre, bande-dessinée et j’en passe) à succès. Alors certes le modèle ci-dessus est parfois un poil retouché par des auteurs mais il reste parfaitement reconnaissable par n’importe quelle personne de bonne foi.

 

Parce que je vais vous révéler le fameux secret :

 

Il y a une recette magique pour faire des scénarios de blockbusters.

 

… Mais quelle est cette méthode ? Qui a bien pu créer une telle technique ? Et quand ?

 

 

 II) Les origines

 

 

Nous sommes en 1949, un américain du nom de Joseph Campbell publie un livre dénommé « Le héros aux milles visages ». Personnellement, je n’ai pas lu ce bouquin mais j’en connais le contenu.

 

Notre cher Joseph y affirme en effet que tous les contes, toutes les légendes, tous les mythes, tous les ragots et toutes les blagues carambars proviennent d’une seule, unique et même souche scénaristique.

 

Ce principe est plus connu sous le nom de « monomythe » chez nous.

 

Cette théorie clame que chaque héros suivra un parcours d’épreuve prédestiné. Dans la théorie, le monomythe a pour but de nous faire rêver ou plutôt, d’espérer. Car le héros sera confronté à des épreuves dans un autre univers le confrontant à lui-même, avant de se faire confier un pouvoir et de revenir dans sa dimension.

 

Donc si je devais encore plus résumer, le bonhomme part ailleurs (éventuellement sur les conseils d’un guide), en revient avec un truc « bien » et s’en servira pour faire le « bien » dans son lieu d’origine. Un message idéaliste qui nous fait sous-entendre que l’on peut tous être cool et sympa, et qu’aucune épreuve, aussi dure soit-elle, n’est définitive et insurmontable pour peu que l’on cherche ailleurs. Cette théorie est visible de manière assez flagrante dans bon nombre d’œuvres antiques et reste perceptible même dans celles qui furent ultérieures à cette période.(Notez que cette formule n’est pas si éloignée de mon exemple en début d’article.)

 

Mais revenons à Campbell, son livre est publié en 1949 et plusieurs années plus tard, dans les années 70, connaît un succès non-négligeable pour un jeune inconnu  voulant percer dans le cinéma. Notre bonhomme lit le livre et décide d’en croire le contenu. Et puis bon, autant appliquer ça sur le scénario de son premier film, au mieux c’est le jackpot, au pire, c’est table remise.

 

L’histoire dit qu’il s’appelait George Lucas, son premier film La guerre des étoiles. La suite, vous la connaissez.

 

Véritable blockbuster de son époque, Star Wars excita tous les scénaristes, qui décidèrent de pomper la source de son histoire. Tous les grands studios décortiquèrent le livre et le firent ingurgiter de force à leurs stagiaires en charge des scénarios.

 

Malheureusement, ils avaient déjà un temps de retard. Une entreprise de l’époque maîtrisait déjà parfaitement le sujet et ce, depuis belle lurette.

 

Cette entreprise s’appelait Disney, et ses histoires vous les connaissez.

 

Hollywood deviendra alors une gigantesque usine à scénario préfabriqué, les blockbusters cités au début de l’article le prouvant. Si Disney possédait déjà le monopole du scénario express, désormais la maladie s’étendra jusqu’à gangrener tous les producteurs ne voulant pas quitter leur zone de confort pour faire un film sans risque.

 

 

III) Le scénario Snyder

 

 

Par la suite, un homme dénommé Snyder lira lui aussi le livre de Campbell, mais lui décidera de l’approfondir. Il prendra le livre de son prédécesseur, l’analysera, le condensera, le synthétisera et publier le résultat dans les années 2000.

 

Ce bouquin nous apprend comme faire un scénario de maxi-blockbuster en 15 étapes (on parle donc de film mais je vais transposer la méthode sur des fictions), que voici :

 

1) L’ouverture --- Cela concerne souvent les premier paragraphes d’une fiction, voire le premier chapitre entier. Le but sera d’y donner un ton, une ambiance, voire une idée d’univers. Le champ sémantique et lexical doivent être ajustés à la virgule et à la voyelle près.

 

2) La thématique --- Maintenant qu’on a un environnement vague, on y insert une question morale. Le but est de se préparer à l’apprentissage final tout en introduisant tout doucement l’intrigue.

 

3) Le percuteur --- Cette étape a un but, faire ramener à la réalité. On y met souvent le méchant, une injustice ou n’importe quoi qui nous fera déposer les pieds sur terre. C’est l’annonce quasi-officielle du fil rouge.

 

4) L’exposition --- La première « vraie » scène de la fiction. On y présente personnages et lieux. Cette étape posera les dernières briques qui manquaient à l’univers et au contexte. Ce passage sert à introduire le lecteur dans le héros et de s’y identifier, en montrant qu’il est humain. Le méchant arrive alors.

 

5) L’humanité --- Le héros hésite à partir à l’aventure. Tous les vétérans de la littérature savent que c’est un passage très important pour humaniser le personnage principal. L’objectif est de mettre en avant ses doutes.

 

6) Le point de non-retour --- C’est un second percuteur. Le premier visait à nous redéposer sur terre, le second ramène le héros à la réalité. En général, c’est une mort ou toute autre évènement irréversible et terrible qui poussera le personnage à partir à l’aventure. Le fil rouge est officiellement tissé.

 

7) L’intrigue secondaire --- C’est généralement ici que les protagonistes sont introduits. Ils serviront d’aide au personnage principal, tout en mettant en place un scénario parallèle à l’histoire.

 

8) L’attente --- C’est à cette étape que l’on retrouve ce que l’on a pu nous promettre dans le résumé du texte. Les tags deviennent justifiés et il s’agit généralement d’une bataille saupoudrée d’humour et d’action.

 

9) La machination --- Généralement retrouvée à la moitié de l’œuvre, c’est une victoire (temporaire) des gentils. Le plus souvent, un lieutenant du grand méchant est stoppé, poussant ce dernier à intervenir personnellement. Mais dans tous les cas, les enjeux se renforcent, le ton se durcit, bref, la fiction devient sérieuse.

 

10) Le coup dans le dos --- Les gentils étant donnés victorieux, l’atmosphère est censée se détendre, mais le lecteur n’y arrive pourtant pas… Serait-ce un signe ? Les méchants ne seraient-ils pas en train de se liguer pour écraser les protagonistes ? Une grande offensive serait-elle en train de se préparer ?

 

11) Le blitz --- Tandis que leurs vigilance étaient au plus bas, les gentils se font surprendre par les vilains. Les méchants gagnent sur tous les tableaux, débandade des protagonistes. Et surtout, le héros chute.

 

12) Tout est terminé --- Le héros est aux portes de la mort, on n’espère plus rien pour lui. Une sorte de fin acide semble se profiler tandis que le personnage principal se résigne à mourir.

 

13) Le come-back --- Grâce à ce qu’il a appris depuis le début, le héros se reprend en main. Ses compagnons lui prêtent main-forte et lui prodiguent conseils et assistance. L’intrigue secondaire rejoint la principale, décuplant les enjeux pour le lecteur et permettant au personnage principal de monter un plan pour sauver la situation.

 

14) Le combat final --- Le méchant est directement affronté. Le héros utilise tous les moyens à sa disposition pour faire chuter son adversaire, les valeurs apprises en cours de route prennent alors tout leur sens. Toute la tension accumulée par le lectorat est alors évacuée par cette victoire inattendue. Le gentil a remonté la pente. C’est la victoire.

 

15) Sensation de déjà-vu --- On se retrouve avec un environnement proche de celui de l’exposition, à la seule différence que l’on peut voir de nets changements opérés par le personnage principal.

 

Voiiilà, ça, c’était la méthode Snyder. Vous pouvez remarquer que c’est tellement bien décrit et schématisé que vous pouvez pondre des dizaines de scénarios à la suite, en changeant juste le type d’univers, les enjeux et les noms.

 

Le procédé en lui-même est très précis et le livre de Snyder va même jusqu’à dire entre quelle et quelle minute d’un film doit se situer telle étape ; en tenant compte de la durée relative de l’œuvre bien sûr. Il s’agit donc d’une véritable colonne vertébrale préconçue pour pouvoir être exploité par quasiment n’importe quel scénario, intrigue ou univers.

 

 IV) L’exemple avec le Dernier Sortilège d’Acylius (Spoil)

 

 

Histoire de prouver mes dires j’ai décidé de charcuter une œuvre quelconque et de montrer l’influence des idées de Campbell et Snyder. J’aurais pu désigner un blockbuster mais cela aurait eu autant d’intérêt que de désigner un poisson pour dire « je pense et suis quasiment sûr qu’il a des branchies ».

 

On prendra donc comme exemple un texte issu de ce ficdom, ayant eu un minimum de succès et venant d’un auteur qui s’est fait une place dans la communauté brony. Fort heureusement il se trouve un auteur que j’apprécie et dont j’ai aimé lire une histoire il y a quelques années qui remplit toutes ces conditions.

 

Je vais donc m’attaquer à Acylius et à son Dernier Sortilège.

 

 

 

1) L’ouverture --- Les trois premiers paragraphes du chapitre 0, tout simplement.

 

2) La thématique --- Le moment de l’expérience (chapitre 0 encore), qui nous fait éprouver beaucoup d’empathie pour le pauvre cobaye.

 

3) Le percuteur --- Ici, il s’agit de la découverte de l’identité du prisonnier, toujours au chapitre 0.

 

4) L’exposition --- Le chapitre 1, qui nous situe dans l’espace et dans le temps, par rapport au show.

 

5) L’humanité --- De nouveau durant le premier chapitre, Twilight est dans la cuisine de Canterlot et confie qu’elle s’inquiète pour le voyage et sa mission.

 

6) Le point de non-retour --- Pour cette fiction, deux points de non-retour peuvent être trouvés. Le premier pendant la découverte des dirigeables (chapitre 4), le second lors de la capture de Twilight par l’Ibex Namar (chapitre 5).

 

7) L’intrigue secondaire --- Petite exception ici, car le docteur Ulrich n’apparaît qu’au chapitre 6, donc après la justification des tags durant le chapitre 5.

 

8) L’attente --- Le chapitre 5, où l’Ibex Namar dévoile son plan d’invasion, correspond parfaitement à une justification des tags de l’histoire. Le lecteur quant à lui, a sa guerre servie sur un plateau d’argent.

 

9) La machination --- Au chapitre 6, le docteur Ulrich désobéit aux ordres et donne à Twilight la clé de sa cellule. Le docteur semble rongé par le remord et l’alicorne tient peut-être le moyen d’étouffer la guerre dans l’œuf, en s’échappant de la prison.

 

10) Le [...]

 

Bref, mon objectif n’était pas de vous spoiler l’intégralité de cette fiction mais seulement de vous prouver qu’elle suit malgré elle le shéma élaboré par Snyder. J’avoue avoir eu la flemme de relire en intégralité tout le texte d’Acylius, mais pense d’un autre côté que j’en ai assez montré pour illustrer mon raisonnement.

 

D’ailleurs si vous émettez encore des réserves quant à mes idées je vous invite à essayer de retrouver les 15 points cités plus haut dans une œuvre quelconque ayant eu un minimum de succès. 

 

 

 V) L’utilité de cette méthode

 

 

Alors certes, cette méthode a du négatif. Elle reste avant tout un outil servant à simplifier l’écriture des scénarios et est le plus souvent utilisée comme raccourci d’écriture par pure paresse. Mais rappelez-vous qu’il s’agit avant tout d’un outil, à vous de bien le manier et le résultat ne peut qu’être bon. Bien utilisée, la formule élaborée par Snyder sera bien plus qu’un squelette préconçu soutenant un scénario bancal, elle sera une manière de faciliter votre écriture tout en garantissant une certaine portée à votre histoire.

 

Les récits ayant traversé les époques pour nous parvenir et nous touchant toujours autant ne sont pas un hasard. De l’épopée du roi Arthur à la quête des Skywalker en passant par le panache de Cyrano, toutes ces histoires intemporelles et universelles ont en commun une force transmise par leur intrigue et ce qui en découle.  Ce qui les rapproche ? L’appel de l’aventure, l’apprentissage, la confrontation… des points communs je pourrais en citer d’autres. Ce qu’il faut retenir de toutes ces œuvres c’est que des millénaires de récits divers et variés ont ancré dans notre subconscient une certaine « idée » de comment doit se dérouler une histoire.

 

Campbell et par la suite Snyder furent donc les visionnaires qui permirent à tous d’appréhender ce concept. Pour le meilleur et pour le pire.

 

Pour eux ayant lu/vu Watchmen et cet article, vous remarquerez que ce comics s’insère dans la technique Snyder tout en gardant ses propres particularités. Et ça, c’est un excellent usage de la méthode, l’approfondir.

 

En vérité il n’y a pas de bonne ou de mauvaise méthode d’écrire un scénario, mais celle de Snyder se résume simplement à un raccourci. À vous de décider si prendre ce raccourci vous mène quelque part.

 

Et c’est sur une citation résumant tout mon article que je vous laisse.

 

            « Le secret de l’originalité est de savoir cacher ses sources. »

            Albert Einstein

 

 

Tendrement vôtre, Blackhoof.

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Ce n'est qu'un au revoir...
04 juillet 2015

Ami du soir, bonsoir. Ami du matin, perlimpinpin.

 

En un mot comme en mille, mon ordinateur est mort, empêchant toute interaction de ma part avec MLPFictions.

 

Par conséquent, je vais devoir m'éloigner du site pour une durée indéterminée. C'est dommage, car j'avais quelques grosses critiques et fictions en attente. Bref, toutefois, quelques points importants :

 

1) Je continuerai d'écrire sur papier et je tenterai d'informatiser tout ça dès que possible.

2) Evidemment, je ne serai pas non plus que le TeamSpeak.

3) Je compte bien revenir. Espérons juste que ce ne soit pas trop trop long.

 

Autre chose, vu l'état du site et de sa communauté, essayez de ne pas faire couler le navire avant que je ne revienne.

 

Voilà, c'était Blackhoof, en direct pour vous.

 

 

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Besoin d'une recommandation de lecture
06 mai 2015

Amis du soir, bonsoir. Amis du matin, perlimpinpin.

Récemment, je me suis rendu compte que ma bibliothèque était relativement pauvre en livres. J'ai donc commencé à la remplir d'ouvrages de styles différents.

Le problème étant qu'il me manque une catégorie de roman. Et c'est là que vous intervenez.

J'aimerai bien me procurer un livre parlant de sport de combat. C'est un peu original, mais n'en possédant pas, j'aimerai bien tester le style. J'ai bien des mangas de baston, mais ce n'est pas comme un roman, donc bon, ça va deux minutes quoi.

Donc si vous connaissez un roman de qualité qui comporte aussi des bonnes scènes de castagne, je suis ouvert. Centré sur la bagarre ou pas, je suis ouvert. Quelque soit le sport décrit, je suis ouvert.

Bref, si vous avez un livre correspondant à mes attentes, n'hésitez pas à me le conseiller via les commentaires de cet article.

Merci d'avance !

PS : j'avoue avoir un faible pour la boxe anglaise/française.

 

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Avancement dans mes fictions et lancement des chroniques de vie ~
05 avril 2015

Amis du soir, bonsoir.

 

Après quelques réflexions, j'ai décidé de commencer l'écriture d'une série de fiction, les Chroniques de vie. L'idée est simple, narrer l'histoire de poneys dont la vie vous fera (peut-être) changer votre vision des choses.

Il s'agira de OS, de base courts, ils feront sûrement plutôt dans les 2000~2500 mots. 1500 étant trop peu pour ce que je veux faire. De nature "triste", le concept ressemble étrangement à celui de la grande Comédie humaine de Balzac (et non Zola, comme me l'a fait remarquer @Toropicana). Notez bien que je n'ai jamais lu un seul de ses romans et que toutes ressemblances, familiarités et poins communs sont le fruit du hasard.

Et puis paf, remerciement en plein milieu de l'article : un grand merci aux personnes ayant commenté de manière constructive Traves.

 

Bon, concernant les fictions que je compte poster, voici la liste :

 


 

L'aventure extraordinaire de Scootaloo : 

Chapitre 5 en cours de rédaction, seul le thème est trouvé.

 

Ivy :

Une nouvelle chronique de vie, plus longue que Traves mais disposant d'un rythme bien plus lent, vos conseils sont appliqués sur cette fiction qui traitera d'une jument. 

Notez qu'elle sera plus... euh... "joyeuse" que ses deux grandes sœurs, Céliste et Traves.

 

Bannie - Disharmonie :

Statut indéterminé suite à des querelles entre les membres de l'équipe, je vais tenter de régler le problème avec les personnes concernées. Notez que cela vaut aussi pour le chapitre de Rainbow Knight.

 

Death Note :

Le nom est temporaire, mais j'ai plusieurs annonces sur cette fiction.

1) L'intrigue se déroulera dans le monde des "humains", et sera centrée sur le lycée de Canterlot.

2) Aucun réutilisation de Kira, L, Ryuk, ou n'importe quel personnage de la série originale. 

3) Trois chapitres sont en cours d'écriture, approximativement 1500 mots sont couchés sur papier.

4) Le point de vue sera celui des enquêteurs de la Police.

5) Un "Wiki" sera disponible, car de nombreux termes, organisations, et sujets flous seront abordés. 

6) Une dizaine de chapitres (voire plus) constitueront l'histoire.

7) Je n'écris plus sur téléphone, à moins que mon PC n'explose subitement, les chapitres ne seront pas perdus cette fois-ci.

 


 

Voilà, c'est tout.

 

Sur ce, je vous souhaite la bienjournée. 

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Avancement dans mes fictions ~
07 février 2015

Niak les ficolts, je vais speeder parce que je dois partir, mais cet article me semblait trop important pour en retarder l'écriture.

Bon, concernant les fictions que je compte poster, voici la liste :

 


 

L'aventure extraordinaire de Scootaloo : 

Chapitre 3 en cours de rédaction. Il met plus de temps à être écrit car bien plus long que les deux précédents.

Chapitre 4, seul le thème a été trouvé, ainsi que la chute.

 

HCCPP :

Une fiction qui ressemblera beaucoup à "Céliste". Assez trash, bien entendu.

Il s'agira d'une fiction qui s'acharnera un peu moins sur le personne afin de mettre en valeur le côté "triste" de l'histoire. Contrairement à Céliste, il ne s'agira ici ni d'une adaptation, ni d'une fiction rédigée en une heure.

 

Bannie - Disharmonie :

Un cinquième du chapitre validée, deux autres cinquièmes écrits mais non corrigées. Et je manque cruellement d'inspiration pour me remettre prochainement à Hydra. On verra ce que ça donne dans les prochaines semaines.

 


 

Sur ce, je vous souhaite la bienjournée. 

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Test : votre méchant d'un autre point de vue
28 décembre 2014

Niak les ficolts.

 

Aaaaah ! Shitstorm is coming ! Un nouveau test !

 

Nope nope nope. De un, ce test est subjectif et n'est pas infaillible, et de deux, je le poste pour éventuellement aider les jeunes ficers. Pas les vétérans littéraires.

 

Ensuite, ce test vous servira non pas à déterminer le classicisme, mais plutôt à voir vos méchants d'un autre point de vue. 

 

Pour finir, j'ajoute que j'ai développé ce test à partir celui de Rainbow Knight, étant donné qu'il ne voulait pas intégrer trop de questions sur les vilains. D'où certaines "ressemblances". Evidemment, il est au courant de la création de cet article "similaire".

 

Bon voilà. Je vous laisse avec le test.

 

EDIT : même après une dizaine d'essais, le texte grbl comme un porc. Sincèrement désolé de la mise en page immonde qui ne veut pas se mettre comme il le faut.

 


 

1. Votre méchant est-il baptisé d’après vous ?

2. Le méchant a-t-il un nom « super cool » type « dark » ? 

3. Le méchant a-t-il plus d’un nom ? (un surnom ou pseudonyme) 

4. Le méchant est-il un héritier d’un trône quelconque ?                                                                    

5. Le méchant a-t-il seulement une enfance ? Est-il le fils déchu d’un personnage canonique ? Ou bien même le père d’un personnage canonique ?

6. Le méchant est-il un poney surpuissant aux origines mystérieuses ?

7. Avez-vous créé une race juste pour votre méchant ?

8. Votre méchant dispose-t-il au moins d'une qualité ?‏

9. Votre méchant a-t-il seulement une vie derrière son masque de vilain ?

10. Est-ce que votre méchant est conçu pour être détesté de tous ?

11. S’il s’agit d’un adulte, est-il particulièrement jeune pour la position qu’il occupe dans l’organigramme du Mal ?

12. Votre méchant pratique-t-il la nécromancie ? Ou tout autre art interdit depuis des générations ?

13. Passe-t-il son temps assis sur son trône ?                                                                                  

14. Si oui, passe-t-il son temps à ruminer ses échecs et/ou à construire son plan machiavélique ?                                    

15. Si oui, lorsqu’il parle de son plan à d’autres personnes, utilise-t-il un langage codé qui remplace des noms par des déterminants, et ce, d’une manière abusive ?                                                              

16. Ou bien même un langage codé sensé apporter du suspens/mystère à l’histoire ?                           

17. Le méchant est-il omniscient ? Sait-il plein de choses sans raison ?

18. Sera-t-il ramené du côté lumineux ? Si oui, cela le vaut-il vraiment pour lui ?

19. Si le méchant est ramené du bon côté, aidera-t-il le héros principal à combattre un vilain encore plus puissant ?

20. Est-ce que votre histoire narre une quête pour un objet magique qui va sauver le monde ?

21. Votre méchant affronte-t-il directement le personnage principal dès les premiers chapitres ?

22. Est-ce que votre méchant recherche le héros principal depuis sa naissance ?

23. Est-ce que le méchant punit les erreurs insignifiantes par la mort ?                                              

24. Votre méchant sacrifie-t-il des légions de soldats comme des pions ?                                          

25. Est-ce que le grand vilain est aussi retors qu'habile au combat, plus que ses troupes surentraînées de sa garde personnelle, et ce, sans raison ?"                                                                                       

26. Est-ce que le(s) personnage(s) gentil(s) est/sont au courant des plans du grand méchant et ce, dès les premiers chapitres ?"                                                                                                                

27. Le grand méchant a-t-il une raison de s'acharner continuellement sur le personnage principal, surtout s'il ne représente pas une menace significative ?‏                                                                              

28. Avant d’envoyer son armée contre eux, le grand méchant est-il au courant de l'existence du héros principal et de sa bande ?                                                                                                               

29. Si oui, n’a-t-il pas des problèmes plus importants à régler ?                                                        

30. Votre grand méchant a-t-il une famille ? Des amis ? Ou même un lieutenant fidèle ?                                                                                                                                        

31. Sinon, pourquoi se priver de ces outils pouvant enrichir la personnalité/histoire de votre grand méchant ?                  

32. Votre méchant est-il un méchant parce qu'il faut un méchant ?                                                           

33. Votre méchant est-il un ancien gentil tombé du côté obscur de la Force ?‏                                     

34. Votre méchant a-t-il une raison de voir le monde brûler à ses sabots ?‏                                        

35. Votre méchant fait-il autre chose de sa vie que de fomenter des complots ?                                  

36. Votre méchant est-il en possession d'un artefact magique surpuissant qui l'a corrompu ?              

37. Votre méchant est-il le supérieur d'un méchant canonique ?                                                        

38. Votre méchant est-il un ancien élève du maître de votre personnage principal ?                            

39. Votre méchant se considère-t-il comme mauvais ?                                                                      

40. Lors de la confrontation finale, le méchant rate-t-il tous les coups qu’il veut infliger au gentil ?                                                                                                                                         

41. Si oui, savez-vous à quel point cela décrédibilise votre vilain ?                                                     

42. Si le méchant est laissé pour-mort, sera-t-il alors la cible d’un power-up le rendant plus gros, musclé, et pas content ?                                    

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3 techniques pouvant vous aider.
09 novembre 2014

Niak les ficolts.

 

[ J'ai une dette de plus de 15 heures de sommeil. Il est 21:10 et je suis déjà crevé. Donc vous comprendrez si je fais court. On va légèrement rouler sur le principe du « introduction-rédaction-conclusion » et entrer directement dans le vif du sujet. ]

 

Dans cet article très bref, je vais vous citer trois techniques pouvant vous aider dans votre quête littéraire. La première méthode vous aidera à « brainstormer », la seconde à avoir des idées et la dernière à écrire des « belles » choses.

Pour l'information, toutes les méthodes sont applicables pour ma personne ; je ne garantis pas les résultats sur des personnes autres que moi.

Ah, et depuis que je suis gosse je pratique inconsciemment ces techniques, donc ne vous étonnez pas si vous ne les maîtrisez pas en quelques jours.

Je précise aussi que l’article est fait de manière à fournir un mode d’emploi modifiable en fonction de chacun. D’où le manque de détail à l’occasion. N’hésitez pas à adapter mes dires à votre personne.

 


 

 

La première expérience vise à... discuter avec soi-même. Sisi, je rigole pas. En fait, c'est très répandu comme concept, le premier palier consistant simplement à se poser des questions à haute voix. Ça paraît plus simple d'un coup, hein ?

 

Pour réussir à s'auto-parler, il faut déjà se connaitre sur le bout des doigts. Et objectivement, hein. Les solitaires antisociaux passeront probablement cette étape en mode "on arrive en short à fleurs".

 

Cela implique déjà de savoir s'autocritiquer. Je vous conseille déjà de vous juger sur des actes "regrettables" (dispute avec une personne chère, par exemple). Allez-y, décortiquez vos souvenirs, disséquez la situation, et émettez un jugement en tendant d'être objectif. N'hésitez pas à analyser plusieurs souvenirs. Beaucoup de souvenirs même.

Bien. En théorie, vous êtes grosso merdo subjectif – argh -avec vous-mêmes. Pour les finitions, les méthodes sont uniques pour chaque personne, donc je ne peux pas vraiment vous guider. N’hésitez pas à demander de l’aide à votre entourage proche.

Ensuite, cela implique de connaître son propre passé. Pour ça, parlez avec votre famille, vos amis, et fouillez vos vieilles affaires. L'objectif ? Apprendre comment votre être a été fait.

 

Enfin, vous allez devoir "matérialiser" dans votre tête, un autre "vous". Le tout, dans l’optique de parler avec lui.

Damned, c'est pas clair. Bon, donnons un exemple de conversation dans ma tête.

 

  Blackhoof - Ca fait plaisir de te voir.

  BlackBis - Surtout ne dis pas "bonjour".

  Blackhoof - Dans tous les cas, tu ne l'as pas dit non plus.

  BlackBis - Peut-être, mais tu as commencé la conversation : tu es donc en tort.

  Blackhoof - Toujours aussi têtu, hein ? 

 

... 

C'est assez ridicule après acte en fait, mais c'est dans votre tête donc ça va.

[ Holy shit, il est 22 :27 et je ne vous ai toujours pas parlé des autres « vous »… ]

 

Bon. Pour faire simple, il n’y a pas qu’un seul « vous » dans votre tête. Vous pouvez tout à fait disposer de plusieurs personnalités fictives ; pour imager ce sont des OC.

 

Mais que faire de ces « vous » ?

Hey bien vous pouvez les utiliser pour débattre avec eux. Par exemple.

M’enfin bon, c’est de vous qu’il s’agit ; à vous de leur trouver une utilité. Et à vous de les construire.

 

 

Ouais je sais je fais des transitions brutales.

 


 

 

Donnnc, seconde technique : la cuillère de Salvador Dali !

 

Gné ? Kékesé ?

 

Grosso merdo, Salvador Dali est un peintre espagnol du XXème siècle qui avait une technique très originale lorsqu’il s’agissait de trouver de l’inspiration.

 

Il s’asseyait sur une chaise, posait une assiette à côté du pied avant droit de la chaise, et s’endormait, une cuillère dans la main droite.

 

L’intérêt ? Lorsqu’il s’endormait, il lâchait inconsciemment l’ustensile de cuisine, qui tombait sur l’assiette, et le bruit réveillait notre peintre.

 

Il consignait alors les « vision » qu’il avait eue lors de sa veille.

En effet, lors du passage d’état éveillé à inconscient, le cerveau humain rentre en mode « cocaïne à gogo ». D’où les idées farfelues de Salvador.

Donc, on a là un bon moyen de trouver des idées en masse. (mais la majorité reste watdafak compte tenu de votre cerveau en mode OFF)

 

Simple à expliquer pour moi, et efficace pour tous.

 


 

 

La dernière astuce est la plus dure à mettre en place, et c’est aussi la seule que je ne maîtrise pas à 100%. Je précise aussi que cette méthode n’est pas applicable à la demande – vous comprendrez pourquoi -.

 

Vous savez, lorsque je subis des émotions « fortes » j’ai des tonnes de choses qui me viennent en tête. Et des belles choses en prime. Mais j’oublie toujours de les consigner, comment faire ?

Bon. Normalement, dans votre vie on vous répète qu’il faut savoir garder son calme et conserver la tête froide. Mais là, on va pousser ce principe à l’extrême. Accrochez-vous, ça va être un festival joyeux là.

 

Ma mère vient de mourir d’un cancer ? On pleure pas, on rengaine ses larmes, et on sort son carnet d’écriture ! Ouiii, logique ! Parce que quoi de mieux que votre propre gouffre de désespoir pour se donner des idées de fic’ tristes ?

 

Z’êtes au lit ? V’nez de finir l’acte et d’avoir une supernova de sensations assez sexuelles ? Bim ! Sortez votre cahier et notez les idées de fic’ qui vous viennent à la tête !

 

Et bem ! Vous venez de vous prendre une méchante raclée par un vaurien ? Prenez votre bouquin et couchez votre révolte sur papier !

 

Votre conjoint vient de vous plaquer méchamment ? Ratatata, criblez vos pages de votre plume !

 

Et ni vu ni connu, c’est dur à appliquer. Parce que là, je vous demande de savoir mettre n’importe quelle émotion de côté, et de savoir abandonner ce qui vous caractérise en tant qu’Homme.

 

Parce que savoir abandonner ses sentiments juste pour écrire, c’est comme tuer un moustique au lance-flamme. Ca marche, mais gare aux dégâts.

 

Parce qu’écrire, à la base c’est votre passion. Pas le point central de votre vie.

 

Et parce que inconsciemment, ça revient à assimiler vos proches comme des sources d’idées, et ça, c’est dur.

 

 

Alors je sais que l’article est légèrement bordélique, qu’il y a pas mal de zones d’ombre, mais à la base, je suis là pour citer les idées, et non pour vous les apprendre.

 

Donc soyez cool : apprenez à vous connaître, apprenez à réfléchir seul, apprenez à inventer des moyens de trouver des idées, et rappelez-vous que bien souvent, la réalité dépasse la fiction.

 

Parce que même si c’était maladroit, c’était ce que je vous demandais de faire pendant toutes les lignes ci-dessus.

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