Niak les ficolts.
Aaaaah ! Shitstorm is coming ! Un nouveau test !
Nope nope nope. De un, ce test est subjectif et n'est pas infaillible, et de deux, je le poste pour éventuellement aider les jeunes ficers. Pas les vétérans littéraires.
Ensuite, ce test vous servira non pas à déterminer le classicisme, mais plutôt à voir vos méchants d'un autre point de vue.
Pour finir, j'ajoute que j'ai développé ce test à partir celui de Rainbow Knight, étant donné qu'il ne voulait pas intégrer trop de questions sur les vilains. D'où certaines "ressemblances". Evidemment, il est au courant de la création de cet article "similaire".
Bon voilà. Je vous laisse avec le test.
EDIT : même après une dizaine d'essais, le texte grbl comme un porc. Sincèrement désolé de la mise en page immonde qui ne veut pas se mettre comme il le faut.
1. Votre méchant est-il baptisé d’après vous ?
2. Le méchant a-t-il un nom « super cool » type « dark » ?
3. Le méchant a-t-il plus d’un nom ? (un surnom ou pseudonyme)
4. Le méchant est-il un héritier d’un trône quelconque ?
5. Le méchant a-t-il seulement une enfance ? Est-il le fils déchu d’un personnage canonique ? Ou bien même le père d’un personnage canonique ?
6. Le méchant est-il un poney surpuissant aux origines mystérieuses ?
7. Avez-vous créé une race juste pour votre méchant ?
8. Votre méchant dispose-t-il au moins d'une qualité ?
9. Votre méchant a-t-il seulement une vie derrière son masque de vilain ?
10. Est-ce que votre méchant est conçu pour être détesté de tous ?
11. S’il s’agit d’un adulte, est-il particulièrement jeune pour la position qu’il occupe dans l’organigramme du Mal ?
12. Votre méchant pratique-t-il la nécromancie ? Ou tout autre art interdit depuis des générations ?
13. Passe-t-il son temps assis sur son trône ?
14. Si oui, passe-t-il son temps à ruminer ses échecs et/ou à construire son plan machiavélique ?
15. Si oui, lorsqu’il parle de son plan à d’autres personnes, utilise-t-il un langage codé qui remplace des noms par des déterminants, et ce, d’une manière abusive ?
16. Ou bien même un langage codé sensé apporter du suspens/mystère à l’histoire ?
17. Le méchant est-il omniscient ? Sait-il plein de choses sans raison ?
18. Sera-t-il ramené du côté lumineux ? Si oui, cela le vaut-il vraiment pour lui ?
19. Si le méchant est ramené du bon côté, aidera-t-il le héros principal à combattre un vilain encore plus puissant ?
20. Est-ce que votre histoire narre une quête pour un objet magique qui va sauver le monde ?
21. Votre méchant affronte-t-il directement le personnage principal dès les premiers chapitres ?
22. Est-ce que votre méchant recherche le héros principal depuis sa naissance ?
23. Est-ce que le méchant punit les erreurs insignifiantes par la mort ?
24. Votre méchant sacrifie-t-il des légions de soldats comme des pions ?
25. Est-ce que le grand vilain est aussi retors qu'habile au combat, plus que ses troupes surentraînées de sa garde personnelle, et ce, sans raison ?"
26. Est-ce que le(s) personnage(s) gentil(s) est/sont au courant des plans du grand méchant et ce, dès les premiers chapitres ?"
27. Le grand méchant a-t-il une raison de s'acharner continuellement sur le personnage principal, surtout s'il ne représente pas une menace significative ?
28. Avant d’envoyer son armée contre eux, le grand méchant est-il au courant de l'existence du héros principal et de sa bande ?
29. Si oui, n’a-t-il pas des problèmes plus importants à régler ?
30. Votre grand méchant a-t-il une famille ? Des amis ? Ou même un lieutenant fidèle ?
31. Sinon, pourquoi se priver de ces outils pouvant enrichir la personnalité/histoire de votre grand méchant ?
32. Votre méchant est-il un méchant parce qu'il faut un méchant ?
33. Votre méchant est-il un ancien gentil tombé du côté obscur de la Force ?
34. Votre méchant a-t-il une raison de voir le monde brûler à ses sabots ?
35. Votre méchant fait-il autre chose de sa vie que de fomenter des complots ?
36. Votre méchant est-il en possession d'un artefact magique surpuissant qui l'a corrompu ?
37. Votre méchant est-il le supérieur d'un méchant canonique ?
38. Votre méchant est-il un ancien élève du maître de votre personnage principal ?
39. Votre méchant se considère-t-il comme mauvais ?
40. Lors de la confrontation finale, le méchant rate-t-il tous les coups qu’il veut infliger au gentil ?
41. Si oui, savez-vous à quel point cela décrédibilise votre vilain ?
42. Si le méchant est laissé pour-mort, sera-t-il alors la cible d’un power-up le rendant plus gros, musclé, et pas content ?
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Le terme cliché est employé à tort et à travers. Lorsque la plupart des gens l'emploie, ils l'utilisent comme un porte-manteau signifiant "J'ai déjà vu ça et la façon dont ça a été traité ne m'a pas charmé, ne s'est pas démarqué de ce que je connais de la chose." La véritable originalité, si elle existe, n'est pas forcément quelque chose à rechercher avec ardeur, généralement cela tombe rapidement dans des démonstrations d'arrogance dont l'intérêt n'est clair qu'aux yeux de son créateur. Cependant, comment ne pas vouloir la rechercher quand tout le monde semble avilir les clichés, les rendre effrayants comme pour dissuader toutes les personnes de s'en approcher et comment comprendre les gens qui plaident la cause d'une bonne exécution même pour des prémisses déjà vues quand il ne donne qu'une vague idée ?
Je n'ai pas de réponse véritable mais je peux affirmer sans trop me planter que la majorité des problèmes sont éliminés avec du travail et un esprit ouvert, une remise en question constante de ce que l'on est en train de faire, d'écrire. Je préférerais mille fois lire une fiction faite avec passion et travail, quitte à ce qu'elle se plante un peu, plutôt qu'une immondice pseudo-originale et complaisante faite pour le plaisir d'éviter des poncifs.
Les fictions sont comme toutes constructions. Un "cliché" serait par exemple une pièce pré montée, une partie de la structure qui est connu par beaucoup et a montré sa solidité mais évidemment ce qui démarquera une fiction d'une autre sera non pas forcément la structure mais ce qui la compose. On entendra plus souvent une personne chanter les louanges de scènes et de personnages que des choix d'écriture.
Et pour ce qui est des codes, il ne diffère pas réellement des clichés, ici. La notion de code implique un passage obligé pour respecter un genre, l'équivalent du "Il était une fois..." des contes. Cependant, ce qui est inhérent à un genre n'est pas inhérent au scénario, il y a des clichés de personnage ou de scénarios, de situations également mais les codes sont ceux de genre et diffèrent de ce que l'on pointe du doigt usuellement.
Pour qu'une fiction soit appelé space opera, la dimension du voyage spatial et la dimension technologique est indispensable, ce sont des codes du genre. Des choses sans quoi on ne pourrait l'appeler ainis.
Pour qu'une situation soit dite cliché, le lecteur par son expérience, doit avoir été confronté plusieurs fois à cette situation et n'y trouvé aucune saveur dans l'exécution présente. C'est aussi simple que ça.
Take care,
Plénitude logging out.
PS : Non, je ne referai pas un truc question par question pour illustrer le vide sidéral de l'article. Aut'choz'a'fout'e.
En tout cas, on peut grossièrement dire que ces quatre grands vilains comportent eux aussi leur lot de clichés (King Sombra étant à mes yeux le champion). Sont-ils pour autant mauvais ?
Cette effervescence autour de la notion de clichés ces derniers temps est assez étonnante et @RainbowKnight fait bien de rappeler la distinction entre code et cliché. Mais à mes yeux, le cliché est toujours un code bien qu’un code ne soit pas forcément cliché. C’est le plus souvent l’avis subjectif du lecteur qui fera ce classement. Ainsi ce qui apparaitra comme cliché pour certains ne sera pas forcément vrai pour d’autres. Le fossoyeur de film avait d’ailleurs fait un excellent épisode sur ce sujet (top 10 des pires clichés).
Maintenant, une autre remarqueque j’ai à faire est que pour le moment on se concentre uniquement sur les personnages. Pourtant le cliché peut se trouver aussi bien sur cet aspect que dans le scénario, l’agencement des différentes phases du récit ou l’écriture elle-même.
Je peux prendre ainsi l’exemple de deux de mes fics, « Souillure » et « De chair et de roche ». Elles ont toutes les deux été écrites en suivant au maximum les codes des nouvelles fantastiques horrifiques, principalement lovecraftienne. L’amateur de cet univers sera ainsi heureux de retrouver ce phrasé typique là où celui qui ne le supporte pas n’y verra qu’un ramassis de clichés. Et je pourrais dire la même chose pour « L’élément de la démence » : compagnie de vieux briscards fatigués (cliché/code #1) face à une entité insaisissable et surpuissante (cliché/code #2) qui se révèle néanmoins dans le dernier tiers pour une confrontation directe (cliché/code#3). Est-ce pour autant que ces fictions sont mauvaises ?
Je suis ainsi d’accord avec @Vuld, il faut faire attention à ne pas trop donner la peur du cliché aux jeunes auteurs (dont bien peu s’expriment ici malheureusement). A la limite, le cliché est un peu pour moi le dernier truc à corriger, bien après l’expression écrite ou la cohérence générale du scénario. Avant de raconter une bonne histoire, mieux vaut déjà bien la raconter quoi.
Inversement, s'il y a un cliché, le lecteur va assumer que le texte est mauvais. Si je te dis que tel texte a un héros alicorne, tu passes ton chemin. Alors que si ça se trouve le texte est super cool.
Un peu comme je me méfie de tous les HiE par défaut... on ne peut pas nier ça.
Et même quand on accepte que les clichés c'est bien... qu'est-ce qu'on en fait ? Dire aux gens "tu peux faire une alicorne tant que c'est bien fait" c'est euh... c'est de la consigne euh... ça aide, quoi. Ça aide.
'Fin bref.
C'est agréable de voir que même les premières lignes ne sont pas lues par certains.
@Toropicana -> Comme dit dès les premières lignes (j'insistes sur ce terme) : "ce test vous servira non pas à déterminer le classicisme, mais plutôt à voir vos méchants d'un autre point de vue". Ta remarque est donc HS. Ce questionnaire sert juste à titiller certains aspects des méchants. C'est tout. Inutile de chercher plus loin juste parce que l'article est basé sur celui de @RainbowKnight.
@Inomsim -> Sincèrement désolé de la mise en page, mais j'ai passé une heure à tenter de chercher des compatibilités entre Microsoft Word, l'edit des articles, et la publication des articles qui randomize les espaces.
@Vuld -> Grbl. Même remarque qu'à Toro'. Je n'ai jamais critiqué les clichés ou blablabla. Au contraire, j'ai tendance à les utiliser car je les trouve "fiables" pour certaines situations.
Il n'y a qu'à regarder les films Marvel qui reprennent tout le temps la même trame. Pourtant, on les aime quand même.
@Acylius -> Je ne sais pas si tu répondais à Vuld ou à l'article donc on va supposer que la première hypothèse est bonne, dans le doute.
1) Je n'ai jamais dit le contraire.
2) Vuld aussi, non ?
Au contraire.
Les clichés sont des trucs qui reviennent sans cesse dans les textes. Et s'ils reviennent sans cesse, c'est parce qu'on les adore. Les clichés c'est bon, mangez-en.
J'avais prévu de faire un article (pas sur le cliché mais qui en traitait) mais c'était trop compliqué.
Je "résume" ici ce qui concerne directement le cliché.
Je reprenais le cliché de la "fête d'accueil de Pinkie Pie", où dès qu'un poney débarque à Ponyville, il se prend une fête dans les gencives. Genre c'est gravé dans le marbre. Et je faisais observer qu'en fait on adore cette scène, mais que comme un mot qu'on répète sans cesse, bah elle perd son effet, son sens.
Je faisais observer que les deux modèles de fête qu'on a pour l'accueil (S1 avec Twilight, S2 avec Cranky), sont justement différents parce qu'adaptés au poney (ou âne) qu'on fête :
Fête + Twilight = plein de poneys dans le noir
Fête + Cranky = boîte à musique
Et je proposais que le personnage à qui on fait la fête correspond au "contexte" du cliché. On met le cliché en contexte, le résultat est différent mais l'esprit est le même.
Je comparais ça à la "caricature".
Les gens se plaignent depuis le Crystal Empire que Pinkie n'est plus qu'une machine à blagues sur échasses, tout comme les fans comme moi se plaignent que depuis le Twilicorn, Twi' n'est plus qu'une princesse en plastique. En gros, Pinkie "fait des blagues", Twilight "est une princesse" et Fluttershy "est timide". Pourquoi ? Parce que.
Blague = blague
Et ça, c'est tomber dans la caricature, dans le cliché. Ce qu'on voudrait c'est :
Pinkie + contexte = blague (ou pas)
Alors ouais, je simplifie, je résume...
Ce que je veux dire, c'est que même si un méchant accumulait les 42 tares citées ci-dessus, du moment qu'il y a une raison derrière (un contexte) bah ça passerait.
Ce serait même un défi intéressant à tenter.
À force de dire que les clichés c'est mal (et dans l'absolu, c'est mal), on oublie que ce sont, au départ, des scènes qui nous plaisent et auxquelles il s'agirait de donner, au travers de nos textes, une nouvelle vie. Pas en les remettant tel quel, sans travail ni raison ; mais en leur donnant un nouveau contexte, une nouvelle raison d'être.
La même chose mais différent.
Enfin bref, c'est compliqué, pas pour rien qu'après six tentatives j'ai toujours pas écrit cet article.