Quand la mendicité ruine une enfance, quand la jalousie brouille tout sentiment, et quand la vengeance domine l'esprit, le corps devient une arme incroyable. Melody, poney non-ordinaire mais se sous-estimant, part à la recherche de ce qu'elle n'a jamais eu, de ce qu'elle a toujours désiré. Elle sera surprise de ce qu'elle trouvera, caché en une relique d'un puissant dragon sorcier... Premier tome d'une série de courts romans en plusieurs petits (enfin, d'après moi) chapitres, convenant aussi bien à ceux connaissant l'univers de My little pony qu'à ceux avides de découverte. Ces romans sont faciles à lire comme profond, et une double lecture est recommandée pour une compréhension intégrale du livre :) . Je ne conseille pas ce roman à un public trop jeune, malgré son titre My little pony posant le décor, il aborde le sujet de la religion et de l'amour lesbien de manière directe, d'un travail mignon et abordable. Il reste malgré tout léger à lire, n'a pas un fond sombre et sera accompagné de dessins de mon cru. Bonne lecture ! Les versions ne sont pas définitives et sont retravaillables, autrement tous les chapitres ont étés réécrits, relus et retravaillés. SURTOUT la couverture n'est PAS définitive, je prépare un meilleur dessin qui paraîtra d'ici peu.
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Je préviendrais bien que je risque de spoiler et de conseiller à ceux qui n'ont pas lu la fic de le faire avant de revenir ici, mais honnêtement, pour ce qui s'y passe, je ne pense pas gâcher la surprise de grand monde.
Si je devais condenser en avant propos, je dirais que tout cela est extrêmement convenu. On savait tout à fait où on mettait les pieds, et on a eu à peu de choses près ce à quoi l'on s'attendait.
C'est l'histoire extrêmement classique d'un personnage qui devient puissant, quitte à laisser un bout de son humanité derrière. Ca a beau être un thème vu et revu depuis le premier type qui a eu l'idée du pacte avec le diable, y a des fois où c'est bien fait (Ralph Azham de Trondhiem ; Witcher III et le personnage d'Olgierd l'Immortel ; ou toute la thématique du côté obscur de Star Wars pour Anakin Skywalker) et des fois où c'est juste brouillon, comme cette fanfiction.
Dès le début, les ficelles pour nous lier au personnage sont grossières. Elle est rejetée parce que pauvre, parce que homosexuelle, parce que décolorée (et au passage, si elle vivait dans un village plus ou moins paumé, comme ça nous est indiqué par le concept des champs enflammés on m'expliquera où est-ce que le caïd à trouvé l'usine Ace Chemicals pour y pousser la gamine.) c'est une superposition de pathos maladroit qui sert à légitimer l'action de l'héroïne. Et quelle action puisque tout ce qu'elle a jamais fait, c'est de casser la patte d'une brute. On est très loin du moment où la vengeance dépasse l'offense, qui est tout le principe des questions éthiques de vendettas.
Le fait d'ailleurs qu'elle soit pauvre et lesbienne n'a aucune incidence sur le reste de son aventure, ou de sa personnalité. Tout aurait pu se dérouler de la même façon si elle avait été riche et hétéro : les victimes de caïds de village transcendent bien souvent classe sociale et sexualité.
De fait, ces détails n'étaient que cosmétiques, et peu différents d'un choix qui aurait être autre, par exemple, le faire le bout du museau rose ou blanc. L'héroïne en devient unidimensionnelle et très peu attachante.
La façon dont l'héroïne obtient le grand pouvoir qu'elle cherche (après 48h de recherche, parce que quand même hein, on va pas s'embêter à décrire quelque chose de long sur la corruption de ses valeurs et le gain de puissance quand l'avance rapide suffit) m'a fait lever un sourcil tellement c'était facile. Elle tombe littéralement à la fois dans la grotte et sur le dragon, par le plus grand des miracles, elle est capable de lire le carnet qu'elle trouve sur place (carnet et bottes en argent pour le dragon alors que dans le même chapitre on nous explique que les créatures magiques y sont allergiques), elle devient une alicorne maîtrisant parfaitement la magie et le vol (comment une ponette terrestre qui n'a jamais fait de magie de sa vie peut en devenir une championne une fois dotée d'une corne ? quand on se souviendra par exemple qu'une Twilight met pas mal d'épisodes à apprendre à se servir de ses ailes), pour tout perdre la seconde d'après sans qu'on sache comment, sans qu'on sache pourquoi. Une punition pour des actes qu'elle n'a pas encore commis ? L'effet du calice ne marchait qu'une heure ?
Finalement, le sommet de mon haussement de sourcil est survenu quand est apparu le personnage de Pandelion. Encore une fois, sans aucune explication, sans aucune mise en contexte, on nous jette au visage une espèce de semi-tulpa que Melody semble vouloir sacrifier une fois sur deux, pour finir sur une fin en queue de poisson.
La fic aurait eu plus de sens si tu avais pris le temps de développer tes personnages, ce que tu n'as pas fait. C'est d'autant plus regrettable que tu n'avais réellement à creuser que Melody et son double, tu n'avais pas à gérer les dizaines de héros d'un tome du Trône de Fer.
A cette réflexion pour nous faire découvrir les personnages et leur motivation, tu as préféré rusher l'action à un point que ça en devient risible (la découverte, le gain et la perte du pouvoir ultime en un chapitre ça se posait là) le tout enfermé dans quelque chose que tu nous annonçais comme épique et révolutionnaire, pour péniblement tutoyer les 5000 mots en six chapitres, soit même pas mille mots/chapitre.
Dans l'absolu, ça n'aurait même pas été si gênant si tu n'avais pas survendu cette fic à tout bout de champ, la décrivant comme « un roman profond », doté d'une « double lecture », réalisé par un « auteur d'expérience ». Avec une entrée en matière aussi sûre de soi, on s'attend à quelque chose de solide, et à voir ce qu'on nous a présenté.
Moi je n'ai rien vu de tout cela ici.
Je n'ai vu qu'une fic avec un OC mary-sue comme il en existe des dizaines et des dizaines, des personnages mal construits et plats, et une histoire qui s'écrase au sol avant même d'avoir atteint le bout de la piste, parce que le concepteur a préféré dépenser plus d'énergie à dire combien son avion était beau, plutôt qu'à l'équiper d'une paire d'ailes.
Ce sera donc, et je pense sans surprise, la raison pour laquelle je mets un pouce rouge à cette fiction.