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White Box

Une fiction traduite par Littera Inkwell.
Mon nom est Canvas.
Je m'en souviens parce que je l'ai écrit dans le coin de la boîte blanche.
Il faut douze pas pour aller du lit jusqu'au mur.
Et les lumières me font mal aux yeux.

Note : La mise en page originale a disparu sur ce site. L'expérience de White Box n'est vraiment pas la même sans cette mise en page, c'est pourquoi je vous recommande la version googledocs : [lien]

Note 2 : Un grand merci à Evy, pour sa lecture de White Box, disponible ici :
[lien] Afficher / Masquer les chapitres (1) Télécharger l'histoire au format : epub (livre électronique).

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Lulink
Lulink : #1095
EithNess05 mai 2014 - #1072
Je ne comprend pas... Je ne comprend pas...
Je l'ai lu, je l'ai adoré... J'ai pleuré mais pourquoi ?
Je n'arrive pas à la comprendre, ainsi que la réaction de Twilight Sparkle je ne la comprend pas...
Mais j'ai adoré. Merci.
Mon interprétation: A cause de sa... "petite crise" (référence...), les gars de la prison ont du interdir les visites et du coup Twilight sait quelle ne reviendra pas. Ensuite le mec dit qu'il ne verra jamais l'extérieur sûrement parce qu'il à complètement peint toute le boite et à crée une "dimension parallèle" complètement indépendante de la prison. Il est enfermé dehors.
Après, ce que je pige pas c'est pourquoi Celestia (ci c'est bien "Elle") craint Twilight et pourquoi elle s'énèrve pour rien...
Il y a 4 ans · Répondre
TwinkleToes
TwinkleToes : #1088
Une fiction incroyable la mise en page nous entraine de plus belle dans la fausse linéarité de ce texte, j'en ai encore le cerveau retourné, la fiction n'en reste pas moins fluide, on retrouve une touche poétique qui, je pense, était nécessaire pour transmettre les émotions. En résumé un gros coup de cœur pour moi !
Il y a 4 ans · Répondre
monokeras
monokeras : #1085
Ah, diable, j'avais mis des balises < emmerdeur > et < /emmerdeur > au début et à la fin, mais l’éditeur me les a mangé. Bon appétit ! ;)
Il y a 4 ans · Répondre
monokeras
monokeras : #1084
Supernovae06 mai 2014 - #1083
@monokeras
Si tu as trouvé des fautes, tu peux le dire (par MP, c'est plus propre et moins compromettant).
Si c'est pour autre chose... t'es un emmerdeur, mais tu peux parler aussi. ^^


Alors voilà, quitte à jouer les emmerdeurs, effectivement, autant le faire jusqu’au bout.



Bizarre pour une histoire aussi noire de parler de blanc.

Pour en finir de suite avec la corvée orthographique, non, je n’ai pas trouvé de fautes, et pour cause : j’ai été lire directement l’original. Je n’ai d’ailleurs pas compris pourquoi l’auteur ne publiait pas sous son pseudo (au passage, j’ai vu qu’il avait également écrit une fiction appelée « Minuit à fond la caisse » ; j’ai trouvé ça sympa de donner un titre français à un texte anglais). Qui est ce Maverick, dont le nom ne m’aurait rien évoqué si Apple n’en avait fait le surnom de son dernier OS ?

Je pense simplement – mais j’en ai discuté avec System il y a quelques jours, et je vais illustrer le concept avec une traduction qui devrait passer la modération dans quelques heures j’espère – que respecter à la lettre la ponctuation et le découpage de l’original anglophone n’est pas une bonne idée. Mais c’est un avis esthétique, personnel.

Bref, donc, ce seront des remarques de fond.

La principale est celle-ci : on comprend à demi-mots (ou à mots couverts) que les poneys prisonniers sont des « prisonniers politiques », pour ainsi dire, enfermés par Célestia en raison de la menace que leur talent fait planer sur le royaume ; dans ces conditions, pourquoi envoyer Twilight Sparkle les étudier ? Je doute qu’elle y ait pensé elle-même, ou qu'en tant qu'élève de Célestia, elle ait pu se rendre dans cette « prison » sans son autorisation. Bizarre.

Je suppose que le texte fait partie de la mouvance « Molestia ».

Je trouve que le côté agression psychologique (je dirais inspiré vraisemblablement de 1984) n’est évoqué que superficiellement. Les lumières, le blanc, peut-être la violence des gardes, mais qui ne semble pas être systématique. On ne sait pas très bien où situer ce décor : on hésite en fait entre une prison classique et un hôpital psychiatrique. Essaie-t-on de laver le cerveau de ces prisonniers ? De les humilier ? Si oui, le texte n’insiste pas suffisamment là-dessus. En particulier, il passe totalement à côté des effets psychologiques de l’isolement en cellule capitonnée ou confinée (il ne faut que quelques jours pour devenir totalement fou). S’il s’agit d’un hôpital, où est le personnel médical ?

Comment peut-il savoir qu’il est enfermé depuis douze ans, sans point de repère temporel ?

Comment Twilight peut elle déposer un pinceau et une palette au mépris, apparemment, des ordres de son mentor, et ce sans que les gardes s’en aperçoivent ? (au passage, bon, je fais une entorse à la « règle de confidentialité » : « je baisse les yeux VERS le sol » ou « je regarde au sol » ; « gésir » est peut-être mal venu pour une palette et est redondant avec « posés par terre »)

La fin est cependant habile, à la mode du premier tome du Cycle d’Ambre de Zelazny (Jopplin, si je me souviens bien, l’artiste exilé qui dessine les tarots et dont les dessins prennent vie et téléportent ceux qui les contemplent), mais on hésite entre la réalité d'un monde qu’il crée et la folie, dans laquelle il se réfugie.

Shining P. (je vais me faire jeter de ce site si je continue à me f*** de la g*** des taupins) est tout content de pouvoir citer la caverne de la République, c’est généralement le seul texte philosophique qu’on arrive à faire retenir aux ingénieurs en herbe, alors ils aiment bien le mettre à toutes les sauces ! (Non, pas la tête !) ;) ;)

Bref, pour résumer, l’idée est très intéressante, mais méritait un petit quelque chose en plus. Un soupçon de maturité supplémentaire peut-être ?



Je suis d’ailleurs fortement intéressé de savoir ce que vous allez penser, en relation avec ce texte, de la traduction dont j’ai parlé plus haut… Quand les modérateurs voudront bien…
Il y a 4 ans · Répondre
CompteSupprimé
CompteSupprimé : #1083
@monokeras
Si tu as trouvé des fautes, tu peux le dire (par MP, c'est plus propre et moins compromettant).
Si c'est pour autre chose... t'es un emmerdeur, mais tu peux parler aussi. ^^
Il y a 4 ans · Répondre
EithNess
EithNess : #1072
Je ne comprend pas... Je ne comprend pas...
Je l'ai lu, je l'ai adoré... J'ai pleuré mais pourquoi ?
Je n'arrive pas à la comprendre, ainsi que la réaction de Twilight Sparkle je ne la comprend pas...
Mais j'ai adoré. Merci.
Il y a 4 ans · Répondre
monokeras
monokeras : #1071
Bon, je ne veux pas jouer les emmerdeurs, mais il y a bien deux ou trois…
J’arrête de jouer les emmerdeurs.
;)
Il y a 4 ans · Répondre
Oridons
Oridons : #1059
Wow, juste wow.
Il n'y a pas de mots pour décrire ça.
Ça se lit tout seul et c'est... Profond.

La fin arrive tellement brutalement qu'on a du mal à se dire qu'on est déjà au bout.
Je reste sans voix face à cette fiction.
Ah, et ça fait limite mal aux yeux de revenir formatage noir sur blanc, surtout quand on lit dans le noir... Néanmoins, il est vrai que ce formatage particulier souligne bien certains effets du texte.

A lire, donc.
Il y a 4 ans · Répondre
ShiningParadox
ShiningParadox : #1053
Une fiction poignante à la psychologie particulièrement travaillée... Certains critiquent la linéarité du texte, je n'en ferai rien. Chaque ligne nous invite à repenser les couleurs nous entourant, à les aprecier et à ne pas les oublier. Le personnage, naïf, quant à lui, découvre le monde extérieur d'une façon qui rappelle le mythe de la caverne de Platon.
Nous nous interrogeons, nous nous attachons à ce Canvas, et nous nous rendons compte qu'il est impossible de ne pas trembler devant la fin du récit.
À lire absolument.
Il y a 4 ans · Répondre
Usui
Usui : #1047
Ça fait facilement plus d'un an que je tombe sur cette fiction, et en dépit de ses retours des plus élogieux et de son concept, j'ai toujours repoussé sa lecture. Et finalement, je me suis décidé à franchir le pas aujourd'hui. Et vous savez quoi ? J'ai terriblement honte d'avoir mis tant de temps à la lire, alors qu'elle était sous mes yeux depuis cette même durée...
Je dois saluer déjà la performance d'écriture de l'auteur originel pour avoir eu l'idée et la capacité de rédiger une fiction entière sur le thème des couleurs. Certes, la mise en forme particulière donne vraiment un cachet unique à ce récit, mais ça ne procurait absolument pas le même effet sans la manière dont il aborde chaque couleur, ainsi que cet effet de répétition placé à des moments clefs, qui pourtant marque une progression. Si j'avais un chapeau, je le tirais autant que possible =)
Concernant l'intrigue en elle-même, je la trouve comme certains simple, mais par pour autant simpliste. Certes, ça reste très linéaire, mais au fond, ça reste un OS, et il fait son travail comme il le devrait. Il soulève quelques thématiques qui sont franchement à creuser de notre côté, en tant que lecteur. Et c'est important à mon avis de réfléchir de son côté.
Après, concernant l'émotion ? Elle y était, j'ai versé quelques larmes. Ça n'a pour autant battu "Yours Truly", toutefois ça prouve que le tag "Triste" n'est pas là pour du beurre. Pour autant, j'ai du mal à considérer que la fiction se finisse mal, je ne voyais pas beaucoup d'issues alternatives pour Canvas.
Pour terminer, je tiens à rendre vraiment hommage au travail de Supernovae sur la traduction. J'ose à peine imaginer le travail que ça à dû demander pour rendre le texte français plus proche possilble l'écriture de Chromosome. ^^
Bref, vous l'aurez compris, j'ai sans hésité après ma lecture donné comme les autres un "à lire", et pour ceux qui hésiteraient à se lancer, ne commettez pas la même erreur que moi, ce One-shot vaut amplement le temps que l'on y consacre à sa lecture !
Il y a 4 ans · Répondre

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