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Une roulade dans le foin

Une fiction traduite par inglobwetrust.

Cheerilee

« N-n-n-non ! » bégaya Big mac.

Cheerilee se tourna vers lui, le visage noir. « Non ? C’est tout ce qui tu as à dire ?

-O-u-u-aip ! bégaya-t-il une nouvelle fois.

-C’est tout ce que tu sais dire. Ouaip et non. Eh bien, devine quoi ça ne marchera pas avec moi. Depuis que l’on sort ensemble, j’ai essayé de découvrir le véritable Big Mac, car tu n’as jamais l’air de vouloir parler. Maintenant, j’en sais assez, espèce de dégoûtant porc ! Je ne veux plus jamais te voir ! » Elle referma ses yeux et galopa vers la porte, les yeux embués de pleurs.

« A-attends ! » Big Mac courut vers elle. Son cœur battait à cent à l’heure, et il crut que celui-ci sortirait de son corps.

Les deux poneys galopèrent à travers la route baignée du soleil couchant, laissant un nuage de poussière derrière eux. Cheerilee était rapide, mais Big Mac était un puissant étalon, et ses pas étaient plus longs. Il la rattrapa juste derrière la clôture de la ferme. Il voulait simplement l’arrêter, mais quand il s’approcha d’elle, il frappa un trou et trébucha. Il tomba sur elle, roulant dans la terre. « Ma jambe ! » cria-t-elle.

Big Mac grogna. Il avait une petite coupure sur son épaule où la fourrure avait été cisaillée ; la peau était rouge et à vif. Il se remit sur ses sabots. Il regarda en bas pour trouver Cheerilee avec sa jambe repliée. Il se remit les idées en place et demanda : « E-est-ce que vous allez bien, Miss Cheerilee ? »

Elle continua à lui lancer un regard noir depuis le sol. Big Mac regarda sa jambe et sentit un éclair de douleur traverser la sienne. Grimaçant, il se baissa vers elle et se remit debout. « Ne t’en fais pas, Cheerilee. Je vais m’occuper de toi. »

Il trotta vers la grange avec Cheerilee sur son dos, en prenant soin de ne pas aller trop vite. Quand il ouvrit les portes de la grange, le soleil disparut derrière l’horizon, recouvrant le paysage d’inquiétantes ombres. L’intérieur de la grange était encore plus sombre, surtout après que Big Mac referma la porte dans un lourd grincement. « Je devrais vraiment la graisser », dit-il, la sueur coulant de son front. Il avala encore, essayant de mouiller sa gorge, qui était aussi sèche qu’un désert.

Avec un grognement, il posa Cheerilee sur le lit de foin, l’endroit le plus doux de la grange. Il trotta jusqu’à l’établi et commença sa recherche. Il trouva un récipient cylindrique et poussiéreux. Il le prit avec les dents pour en révéler les contours d’une lanterne avec quelques lucioles à l’intérieur. La douce lumière les enveloppait tous les deux tandis qu’il approchait de Cheerilee. « Je dois voir ta jambe. »

Elle s’allongea sur son dos, le regard toujours noir, les dents serrées. Il lui sourit en s’approchant d’elle pour prendre sa patte dans la sienne. Il jeta un rapide coup d’œil. Elle était si jolie dans la douce lumière de la lanterne. Il s’abaissa…

PAF !

Big Mac gémit et fit tomber la lampe. Les ombres reprirent possession du lieu tandis que les lucioles protestaient de ce traitement. Recroquevillé en position fœtale, Big Mac couvrit sa partie sensible. Cheerilee se remit sur ses sabots et boitilla vers la porte. « C-Cheerilee… s-s’il te plaît », Big Mac parvint à dire. Sa voix avait l’air d’avoir inhalé une dizaine de ballons de fête de Pinkie.

Cheerilee tourna la tête. Quelque chose dans ses yeux le terrifia. Elle marcha vers l’établi et en sortit une grande clé anglaise rouillée qu’elle tenait dans sa bouche. Elle parvint à marcher vers lui, grognant. « Tu en veux un autre ? HEIN ? Je te frapperai au même endroit s’il le faut ! »

Les bijoux de la famille Apple avait reçu une ruade de Cheerilee sans prévenir. La douleur fit s’évanouir Big Mac, et maintenant elle disait qu’elle le referait, mais cette fois avec une clé anglaise. Mais il préférait toujours qu’elle frappe plutôt que de la regarder. Ce regard qui le perçait plus que n’importe quel coup dans ses parties sensibles.

Même si son coup faisait mal. TRÈS MAL.

« Cheerilee… laisse-moi expli… quer… » dit-il en cherchant un second souffle, même si sa voix était en partie revenue à la normale. « S’il te plaît… laisse-moi… une chance, parvint-il à dire.

-Après ce que tu as fait à MES ÉLÈVES ? Et après ce que tu as essayé de faire à MOI ? Ne pense même pas à me toucher, toi… TOI ! » Elle ne trouva aucune insulte adaptée à ses crimes apparents. La clé anglaise tremblait, telle une épée de Damoclès se balançant au-dessus de lui.

Big Mac essaya de se concentrer malgré la douleur. « Je… je suis désolée, Cheerilee. Je ne voulais pas te faire de mal. Je n’ai rien fait de mal, à part mettre une pancarte stupide et essayer de sauver ma ferme.

-Rien de mal ? RIEN DE MAL ? » hurla-t-elle en sa direction. Ses yeux étaient remplis de rages lorsqu’elle parla. « Tu as une seule chance de t’expliquer avant de je te frappe avec ça ! Espèce de… CRIMINEL ! »

Il pouvait en dire beaucoup. Il pouvait dire qu’il avait besoin de pièces et que c’est pour ça qu’il a mis la pancarte. Il pouvait dire qu’il en ferait jamais de mal à ses élèves. Il pouvait dire et expliquer qu’il n’y avait aucune mauvaise intention pour elle, qu’en fait il l’aimait beaucoup, et qu’elle avait mal interprété ce qui se passait réellement. Il pouvait dire qu’aucune des juments qu’il avait vues aujourd’hui ne voulait une roulade dans le foin. Bon, d’accord, en fait, elles voulaient une roulade dans le foin, mais ce n’est pas ce dont elles avaient besoin.

Il ouvrit sa bouche pour parler, mais une pensée l’en empêcha.

Ce que ces juments voulaient et ce dont elles avaient besoin n’était pas la même chose. Elles avaient besoin de quelqu’un d’attentionné, à l’écoute et capable de savoir ce dont elles avaient vraiment besoin. Si je tente de tout expliquer à Cheerilee, elle va me frapper avant même que je dise un autre mot. Je dois l’arrêter, et je ne peux pas utiliser des mots compliqués pour le faire. Alors, que veut Cheerilee ? Comment se sent-elle ? Qu’est-ce qui la rend si furieuse qu’elle est prête à me tuer ? Il sourit ; ça ressemblait plus à une grimace au vu de sa douleur, mais il savait quelle réponse lui donner.

Il parla avec prudence, clairement, malgré la douleur dans son entrejambe. « Cheerilee, ce que tu pensais de moi la semaine dernière est vrai. Je… je t’aime. »

C’était comme si une flèche avait traversé son cœur. Choquée, elle lâcha la clé anglaise, qui tomba au sol avec un énorme bruit. Il ne bougea pas, respirait fortement, laissant la douleur s’échapper. Cheerilee cligna des yeux, tremblante, puis s’éloigna. Sa poitrine s’élargit et se contracta rapidement. Il l’entendait respirer et crut un bref instant qu’elle hyper-ventilait. « Q-qu’est-ce que tu as dit ? R-reste là, toi…

-Je sais que tu penses que j’ai fait une grosse bêtise, mais ce n’est pas vrai. La seule erreur que j’ai faite était de penser que j’avais fait quelque chose d’horrible. Laisse-moi t’expliquer – alors, si tu veux toujours, tu pourras me frapper. » Big Mac soupira alors que la douleur se faisait plus discrète. Au lieu de sentir comme un coup d’épée le transpercer, il ne sentait qu’un coup de couteau. Pourtant, il n’osait pas se lever, ou même s’asseoir. J’espère qu’elle est aussi gentille que je le crois.

Elle ne répondit pas. Elle le fixa pendant quelques instants avant de dire : « J’espère que tu as une bonne excuse. Et souviens-toi, je suis une institutrice – j’ai entendu beaucoup de mauvaises excuses dans ma vie. »

Big Mac gloussa, faisant remonter la douleur dans sa poitrine. Toussant, il répondit : « Fais-moi confiance, tu n’as jamais entendu une histoire comme ça… »

Il lui narra sa journée. Il parla plus en cinq minutes quand durant le reste de la semaine. Il buta sur quelques mots – afin de les choisir avec précaution. Mais il parla avec son cœur, expliquant toutes ses pensées et ressentiments. La pitié, la compassion, la tristesse et la douleur qu’il ressentait pour chacune de ses clientes, et combien elles avaient besoin de quelqu’un à qui parler. Elles avaient juste besoin qu’on leur accorde une chance. Il n’avait pas résolu les problèmes de tout le monde ; comment aurait-il pu ? Tout ce qu’il a fait était de les écouter, mais il les aida toutes à trouver un rayon de soleil quand elles le cherchaient. Il dit même à Cheerilee la peur et la honte qu’il ressentait, mais que cela valait le coup.

« Et c’est là que j’ai compris pourquoi je faisais ça. Apple Bloom a besoin d’un vrai foyer. Elle ne peut pas être pauvre, sans toi, elle ne peut pas. Elle a le droit de grandir et d’aller à l’école. Elle a le droit… eh bien… elle a le droit de te voir tous les jours. » Big Mac finit son histoire et sourit.

Cheerilee se mit debout et marchait à travers la grange, avec la clé toujours dans sa bouche. Il ne parvint pas à lire son expression ; son visage était devenu las, les yeux fixés sur lui, sa bouche occupée par la clé. Elle avait l’air de penser à différentes possibilités. « Supposons que je te croie, dit-elle soudainement, ce qui fit lever les oreilles de Big Mac. Peux-tu me le prouver ?

-Hummm », marmonna Big Mac. Il se gratta le menton en pensant fortement. Il était toujours au sol, mais la douleur était partie. Il pointa du sabot l’établi et dit : « Le courrier de la banque est en haut. »

Elle marcha vers l’établi et posa la clé anglaise. Le regard redevenu noir, elle grogna : « Ne te lève pas. Ne pense même pas à bouger. Si tu essaies… » Big Mac hocha la tête et resta allongé sur le foin. Elle chercha à travers la pile de courrier avant de trouver la fameuse lettre. Elle la scanna, puis se tourna vers lui. « Eh bien, ça prouve que tu as des problèmes, mais ça ne prouve pas que tu as fait… ça pour avoir des pièces. Et je sais que tu as beaucoup de pièces, dit-elle en tapotant le bocal, presque plein. Autre chose ?

-Euuuh, j’ai une idée, mais on doit quitter la ferme », suggéra Big Mac, essayant d’avoir l’air innocent.

Les yeux de Cheerilee parcoururent la pièce, comme si elle cherchait quelque chose. Des réponses, peut-être, ou alors une autre arme pour le tuer, il ne pouvait le dire précisément. « Comment est-ce que je peux te faire confiance ?

-Je ne sais pas. J’imagine que tu peux prendre la lanterne et la clé anglaise. Je dois aller en ville, alors on va voir d’autres poneys. C’est plus prudent, non ? » Il poussa la lanterne dans sa direction, la faisant rouler au sol. Elle s’arrêta lorsqu’elle cogna un de ses sabots toujours au sol. « Tu es la plus intelligente et la plus belle jument que j’aie jamais vue, Cheerilee. Qu’est-ce que tu penses de moi ? »

Cheerilee regarda la lanterne. Elle prit la poignée avec son sabot blessé et la laissa accrochée. Elle prit la clé dans sa bouche et dit : « Je pense que tu vas y aller le premier. »

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Dring-dring

La cloche sonna alors qu’il entrait dans le magasin. La douce odeur était enivrante. Jonquilles, tulipes, roses et beaucoup d’autres fleurs étaient arrangées dans de beaux étalages. Quelques-uns dans des bouquets, d’autres dans des vases ou encore en grappes, mais elles sentaient toutes bon. Big Mac avala lourdement et marcha dans le magasin, tentant de ne pas transpirer en essayant de choisir une fleur. Cheerilee se tenait derrière lui, la lanterne accrochée au sabot et la clé dans sa bouche.

« Je suis désolée, nous sommes fermés. J’allais justement- » Roseluck s’arrêta en voyant Big Mac dans sa boutique. Il regarda sa marchandise, prenant son temps.

« Okay, on y est, et maintenant ? » murmura Cheerilee en boitillant dans le magasin.

Roseluck dit calmement : « Eh bien, j’imagine que je peux rester ouverte un peu plus tard. Prenez votre temps, je serai… juste là. Ne faites pas attention à moi… » Elle commença à nettoyer la boutique, et prit un balai. Big Mac se concentra sur les fleurs tandis que Cheerilee se concentrait sur lui… en partie.

Elle ne pouvait s’empêcher de regarder Roseluck. Cheerilee n’avait pas prêté attention à elle avant ; elle était jolie, mais terne. Cheerilee la voyait comme quelqu’un de normal dont peu de gens se soucient. Elle vendait des fleurs, d’aussi loin que pouvait se souvenir Cheerilee, et était parfaitement heureuse sans petit ami. L’histoire de Big Mac traversa son esprit et elle repensa à elle. Elle cligna des yeux, secoua la tête, et planta ses yeux sur Big Mac. Cheerilee ne pouvait s’empêcher de regarder Roseluck chaque fois qu’elle était de dos. Comment un poney aussi doux, aussi gentil pouvait être aussi… agressif ?

Cela lui prit un peu de temps, mais Big Mac avait fait son choix. Il prit un bouquet avec une dizaine de roses. Il marcha jusqu’au comptoir, les déposa et sourit. Roseluck trotta vers la caisse et dit : « Dix roses. Six pièces, s’il vous plaît. » Big Mac déposa six pièces sur le comptoir, tandis que Roseluck enroulait les fleurs avant de les redéposer sur la caisse – une transaction tout à fait ordinaire.

Big Mac fouilla le bouquet pendant un moment avant de se retourner. Il trotta vers Cheerilee, ses sabots faisaient de petits pas sur le sol. Il présenta les roses avec une révérence. Cheerilee ricana : « Tu penses que dix roses va changer les choses ? »

« Nnnon ! répliqua Big Mac. Seulement neuf roses. »

Cheerilee sourcilla et dit : « Peu importe, qu’est-ce que c’est censé me prouver ? » Elle regarda Big Mac, qui tourna ses yeux vers la droite. Elle suivit son regard derrière son épaule. Il n’y avait rien excepté la caissière et la caisse. Une simple rose était sur le comptoir, et derrière le comptoir se trouvait Roseluck…

… qui tremblait. Elle semblait normale juste avant, mais maintenant elle ressemblait à une feuille. Ses yeux se remplirent de larmes qui étaient proches de déverser un torrent. Avec un simple mouvement, elle prit la rose et la tenait comme un bébé. Elle la sentit, fourrant son nez dans les pétales.

Cheerilee ne pouvait pas en croire ses yeux. À moins de le voir de ses propres yeux, elle n’aurait jamais pensé qu’une fleuriste pouvait agir de la sorte. Cela semblait… fou, mais rien de vraiment extraordinaire. Et pourtant… avec l’histoire de Big Mac

Cheerilee émit un cri de surprise lorsque Big Mac prit la lanterne et la fit glisser sous son sabot. Elle lui murmura : « C’est… c’est juste une rose…

-Ouaip.

-Je… je te crois », dit-elle. Elle sentit l’horrible nœud dans son estomac se dénouer. Elle n’avait pas tort à propos de lui. Non, elle avait raison à propos de lui : tout en lui était vrai.

Excepté ce plan stupide pour avoir des pièces.

« J’te l’avais dit », dit Big Mac, en lui offrant les fleurs. Elle hocha la tête et tous deux retournèrent vers la Ferme de la Douce Pomme, elle avec des roses et lui avec une clé anglaise.

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« Alors, il y en a assez ? » demanda Cheerilee, en jetant un œil au bocal de pièces.

Big Mac regarda au sol, penaud. « Noonn… »

Cheerilee soupira et étira son sabot. Elle avait encore un peu mal, mais elle pouvait marcher avec. Heureusement, elle ne s’était pas faite d’entorse. « Enlève cette pancarte. Je sais que le soleil s’est couché, mais on ne sait jamais quel poney pourrait tomber dessus. Celestia sait ce qui pourrait t’arriver dans cette petite ville. »

Big Mac galopa vers la pancarte, bien cachée dans le noir. Son nez la trouva alors qu’il trottait aveuglément dans le noir. Pourquoi je n’ai pas amené la lanterne ? pensa-t-il. Avec un grognement, il enleva la pancarte d’un seul coup. Big Mac prit le morceau de bois et trotta vers la grange avec un air satisfait. Il ne vit pas Cheerilee, alors il regarda à gauche et à droite, essayant de la trouver. Quelqu’un retira la pancarte de sa bouche, le laissant sans voix, les yeux écarquillés.

Cheerilee sortit de sa cachette derrière la porte, qu’elle ferma d’un coup de sabot. Elle posa la pancarte sur la porte afin de la bloquer de l’intérieur. La pancarte était maintenant seulement visible de Big Mac et Cheerilee. Elle le regarda avec les paupières lourdes et murmura : « Assieds-toi. » Elle pointa le lit de foin.

Big Mac sentit la chaleur l’envahir, mais il fit ce qu’elle demanda. Il trouva le bocal de pièces à son emplacement habituel, au sol et pas sur l’établi où le compte avait été fait. Cheerilee boita vers lui, sans trop appuyer sur son sabot. « Hmmm, maintenant la pancarte dit cinquante pièces, mais je suis une pauvre institutrice, dit-elle en faisant une moue adorable. Je ne peux payer que quarante pièces, c’est assez ? »

Big Mac la fixait, tandis que son cerveau avait du mal à tout remettre ensemble. « Euuhh, marmonna-t-il, comme il avait fait tant de fois.

-Ça me semble bien. Et maintenant ? demanda-t-elle en s’approchant de lui. Je me sens tendue. Tu penses que tu peux m’aider ? »

Big Mac cligna des yeux plusieurs fois, alors que son cerveau mettait les pièces du puzzle ensemble. Il grimaça et répondit : « J’ai compris. D’accord, Miss Cheerilee. » Il inclina sa tête. « Je suis à toi.

-Bien. » Cheerilee se blottit contre lui, lui faisant avaler la boule dans sa gorge.

Big Mac enroula un sabot autour d’elle et soupira. Il attendit une minute. Elle continuait de câliner son torse, alors il demanda : « Euhh… de quoi veux-tu parler ? »

Cheerilee leva sa tête et le regarda dans les yeux. Elle répondit simplement : « Rien.

-Euuhhh », bredouilla Big Mac. Il amena son autre sabot vers son menton. Ça ne faisait pas partie du plan. « Tu veux me poser une question ? Une question ouaip ou non ? » espéra-t-il.

Cheerilee gloussa : « Nnon ! »

Big Mac gloussa lui aussi en ayant ses propres mots renvoyés en plein visage. « Alors, qu’est-ce que tu veux ? »

Cheerilee amena son museau de son torse jusqu’à son oreille. Big Mac frissonna en sentant une langue tracer une ligne à son oreille avant qu’elle ne murmure : « Toi. Pour moi seule. »

Les yeux de Big Mac s’écarquillèrent. Wouah… comment est-ce que je me sors de ça ? pensa-t-il. Elle l’embrassa sur la joue avant de bouger plus bas. Il avala lourdement et pensa : Attends un peu. Pourquoi je voudrais me sortir de ça ?

Leurs lèvres se rencontrèrent, envoyant une décharge dans son corps. Il répondit à sa propre question.

NNNNOON !

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