Site archivé par Silou. Le site officiel ayant disparu, toutes les fonctionnalités de recherche et de compte également. Ce site est une copie en lecture seule

Une roulade dans le foin

Une fiction traduite par inglobwetrust.

Les Chercheuses de Talent

Sweetie Belle l’encercla et gloussa. « Mmm-mmm, ça m’a l’air bien ! »

Non.

Scootaloo gambadait de l’autre côté de Big Mac. « Oui, tu as raison, ça m’a l’air délicieux ! Hé, vous allez bouger, Monsieur Apple ? »

Apple Bloom désigna du sabot l’endroit où Big Mac était assis, directement là où son flanc rencontrait le foin. « Je veux un peu de ça ! »

Non non non non.

« Moi d’abord ! » cria Sweetie Belle.

NON !

« Quoi ? Juste parce que tu as payé trois pièces ? Ta sœur te donne plein de pièces ! C’est pas juste – je veux essayer d’abord ! » grommela Scootaloo en lançant un regard noir en direction de Sweetie Belle.

NON !

« Euh, excuse-moi, mais c’est ma ferme, et mon grand frère. Je dois être la première », dit fièrement Apple Bloom.

NON NON NON NO-

« Vous allez bien ? » Sweetie Belle posa un sabot sur le flanc de Big Mac. C’est tout ce qu’elle pouvait attendre avec sa taille.

Apple Bloom secoua la tête. « Frérot, tu es blanc comme un linge. Qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda-t-elle.

Les yeux de Big Mac se révulsèrent, et tout devint noir.

***********************************************************************************************

« WEEEE hi-hihi ! » Big Mac se réveilla en entendant une petite pouliche crier. Sa tête l’écrasait – non, quelqu’un lui bondissait dessus. Quelque chose de petit et poilu bondissait sur son torse.

Big Mac ouvrit lentement ses yeux avec une grimace sur son visage et regarda autour de lui, déterminé à faire face à l’enfer.

Au lieu de ça, il se trouva face à un chantier. Au moins quatre ballots de foin était cassés et étalés au sol, avec la pile de foin qu’il avait utilisée toute la journée. Toute la grange en était recouverte. Sweetie Belle jaillit d’une grosse pile de foin, des tiges sur toute la crinière, et de la boue sur son visage. « C’est trop drôle ! »

Scootaloo jaillit elle aussi d’une pile, cette fois derrière Big Mac. Des tiges étaient collées sur sa crinière et sur son aile droite. « Ouais, qui pensait que c’était aussi cool de faire une roulade dans le foin ? Pourquoi tu ne fais jamais ça, Apple Bloom ?

-‘Sais pas. J’ai jamais essayé avant. Pourquoi on fait pas ça tout le temps ? » Apple Bloom se tenait debout sur Big Mac, le regardant droit dans les yeux, enlaçant un ballot de foin dans ses sabots. Elle le lança en l’air. Alors que le foin pleuvait sur Big Mac et Apple Bloom, elle gloussa : « WEEE hi-hi-hi ! »

Big Mac se détendit. Il respira lentement. Quand une tige de foin se retrouva dans sa bouche, il la mordit. Apple Bloom sauta de son torse et disparut dans le lit de paille où il était assis. « Euuhhh », dit-il. Il soupira, mais sourit. Nettoyer la grange valait bien six pièces.

Des tiges de foin s’étaient fourrés partout – leurs crinières, leurs queues, les ailes de Scootaloo, les murs, en haut de l’établi, et même sur la pile de courrier. Big Mac avait tout oublié de la journée, de la lettre, de la pancarte, tout, lorsqu’il roulait dans le foin avec sa petite sœur et ses amies. Elle rit tel qu’il voulait l’entendre, insouciante et innocente. Il y aurait d’autres occasions bien plus tard pour elle d’apprendre ce que voulait vraiment dire ‘une roulade dans le foin’. Là, maintenant, elle n’avait pas besoin d’être quelqu’un d’autre.

Big Mac roula sur son dos et soupira. C’est pour ça que j’ai mis cette pancarte. C’est pour ça qu’il me faut ces pièces. Les pièces ! Le bocal ? Où est-il ?

Big Mac chercha frénétiquement à travers les piles de foin. Apple Bloom avait arrêté de jeter du foin à ses amies, et demanda : « Qu’est-ce qui va pas, frérot ?

-Je trouve pas le bocal de pièces ! J’en ai besoin ! dit-il, agitant ses sabots entre les ballots de foin pour chercher les pièces disparues.

-On va t’aider ! »

Cela prit quelques minutes de recherche, mais Scootaloo finit par les trouver. Le bocal avait roulé dans un coin, quelques pièces étalées autour. Big Mac trotta vers le récipient et le serra contre son torse puis soupira. « Euh, de rien, Monsieur Apple », dit Scootaloo en roulant des yeux.

Big Mac cligna des yeux et était un peu penaud. « Merci, Scootaloo. Il commence à se faire tard. C’est pas l’heure de rentrer à la maison ? »

Sweetie Belle sortit de sa pile de foin. Ses yeux s’illuminèrent comme si elle avait gagné le gros lot. « Vous voulez dire qu’on a pas à nettoyer tout ça ?

-Vraiment, frérot ? Tu vas t’en charger ?

-Ouuaip !

-LES MEILLEURES PIÈCES QU’ON AIT DÉPENSÉES ! » dirent-elles à l’unisson, avec de grands sourires sur leurs visages.

Toutes ébouriffées, elles trottèrent vers la porte de la grange. « Euuh », marmonna Big Mac en les regardant toutes les trois. Elles avaient roulé dans le foin depuis un bon bout de temps, les rendant sales, en sueur et le souffle haletant. Cerise sur le gâteau : le foin collé sur quasiment tous leurs corps. « Peut-être que vous devriez sortir par derrière.

-Pourquoi ? demanda Apple Bloom, avec un sourcil levé. La ferme est juste par-là, dit-elle en pointant la porte.

-S’il te plaît, fais le pour moi », plaida Big Mac vers les Chercheuses de Talents. Il se sentait idiot de supplier des enfants, mais si quelqu’un de mal intentionné le voyait…

« Okay, peu importe », dit Scootaloo en haussant les épaules et en se jetant une dernière fois dans le foin. Sweetie Belle et Apple Bloom galopèrent derrière elle. Elles quittèrent la grange par la porte de derrière avec des sourires resplendissants.

Big Mac remit les pièces dans le bocal. Il sourit en découvrant que l’une des « pièces » données par les Chercheuses de talents n’était en fait qu’un bouton jaune. Cela importait peu. Il avait trois cents… seize pièces. Il ne pouvait pas y croire – il n’avait jamais gagné autant d’argent en une seule journée. Ou en une semaine ! Peut-être durant la saison du jus, mais il lui fallait des mois pour tout préparer. Il déposa le bocal sur l’établi et commença à tout nettoyer. Il rassembla le foin dans des piles afin de créer de nouveaux ballots plus tard.

Après quelques instants, la porte de la grange grinça.

Big Mac se pétrifia. Zut ! J’ai oublié que la pancarte était toujours là ! Une paire de sabots se firent entendre, avec de doux pas. Big Mac avala lourdement, sourit et se retourna.

Son sourire disparut aussitôt, et ses oreilles tombèrent lorsqu’il vit qui se tenait dans l’entrée. Il s’abaissa, comme si le poney à quelques mètres de lui était en feu. Ses sabots tremblaient, et une affreuse sensation traversait tout son corps. « Euuhh… b-bonjour. »

La lèvre inférieure de la jument tremblait. « Comment as-tu pu ? COMMENT ?! » cria-t-elle. Les larmes montaient dans ses yeux, mais son regard était aussi perçant qu’une centaine de soleils. « CE SONT MES ÉLÈVES, ESPÈCE DE PORC ! ET APPLE BLOOM EST TA SŒUR ! »

Cheerilee ferma ses yeux, les larmes coulant de tous côtés, alors qu’elle se tourna de lui. « Je ne peux même pas te regarder. Je vais appeler la police, alors… dis au revoir à ta famille. Je te dois bien ça. » Elle le dévisagea et mit son sabot sur la porte.

Vous avez aimé ?

Coup de cœur
S'abonner à l'auteur

N’hésitez pas à donner une vraie critique au texte, tant sur le fond que sur la forme ! Cela ne peut qu’aider l’auteur à améliorer et à travailler son style.

Chapitre précédent Chapitre suivant

Pour donner votre avis, connectez-vous ou inscrivez-vous.

Aldadrion
Aldadrion : #4045
Oh putain, J'aime ces Cliffengers !
Il y a 4 ans · Répondre

Nouveau message privé