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Une roulade dans le foin

Une fiction traduite par inglobwetrust.

Madame le Maire

« Euuuuhhh », entonna Big Mac. Il ne pouvait même pas cligner des yeux en regardant la Maire enfiler son blouson de cuir. Elle enleva ses lunettes et ébouriffa ses chevaux, leur donnant une apparence assez charmante. Elle mit son masque de cuir qui semblait inconfortable. Il y avait une fermeture éclair dessus qui pouvait empêcher le poney de parler mais elle ne l’utilisa pas… pour le moment. Elle prit la cravache – celle sans le morceau de métal – et la mit entre ses dents. Puis elle sortit un képi de policier (sûrement un vrai !) et le posa sur sa tête. Elle se frappa les sabots avec les menottes fourrées, tourna autour de l’étalon, et s’arrêta au-dessus du lit de foin. Elle se pencha et murmura dans son oreille : « Le mot de passe est : charcutage électoral. »

Elle referma le masque, s’aveuglant elle-même. Elle s’agenouilla sur le foin et parla comme si elle s’adressait à Celestia. « Big Macintosh, je te prie de me pardonner. J’ai été une méchante fille, et tu es un grand et fort policier. Punis-moi selon tes désirs. » Big Mac cligna des yeux et regarda la cravache dans sa bouche. Elle tendit l’autre sabot à côté de celui déjà menotté. « Arrête-moi si tu veux. » Sa voix faiblit.

Big Mac s’approcha et menotta les deux sabots, mais pas trop serré ; il ne voulait pas lui faire du mal. « Oh, merci, monsieur l’agent. Je n’aime pas quand c’est trop serré – c’est inconfortable. » Big Mac sourit et hocha la tête, puis ses yeux s’écarquillèrent. Il ne connaissait pas grand-chose dans le domaine des fantasmes, mais… c’était une invitation à les resserrer, n’est-ce pas ? Il n’en était pas sûr, mais il s’approcha et serra les menottes un peu plus. « Oh non, monsieur l’agent, s’il vous plaît ne les serrez pas autant. Je vous en prie. »

Big Mac se sentit soudainement mal à l’aise. Quel était son problème ? Il avait trop serré ces menottes, cela lui faisait mal. Il le savait, car elle s’affalait sur son dos, ses sabots menottés au-dessus de sa tête, gémissant de douleur…

Ça ressemblait à un gémissement de douleur, non ?

Elle se tordait sur la paille. « Oh s’il vous plaît, ne me fouettez pas, monsieur l’agent. Je vous en supplie. » Sa voix semblait sincère, comme si elle faisait un discours lors de l’inauguration d’un nouvel orphelinat. « S’il vous plaît, ne me fouettez pas sur mon estomac », dit-elle en étirant ses jambes, exposant son ventre.

Big Mac fit une pause, ferma ses yeux, serra ses dents, et frappa. Il ne mit pas beaucoup de force dans son mouvement, car il ne voulait pas lui faire de mal. Lorsque la cravache frappa son estomac, elle leva son ventre vers le haut. Elle gémit, « Ahh, s’il vous plaît, non, oh non, s’il vous plaît non ! » Il frappa encore, et sa respiration se fit haletante. « Oh, s’il vous plaît, stop ! Je ferai n’importe quoi pour que vous arrêtiez ! Vous aimeriez ça ?

-Oouaip. » Big Mac recracha la cravache et soupira de soulagement. Des marques rouges apparaissaient sur son ventre. Il se sentait horrible, mais sa respiration changea. Il sentait qu’elle vibrait avec l’adrénaline. Il ne savait pas exactement ce que c’était ; peut-être la façon dont elle se tortillait sur le foin, levant ses hanches vers le haut, sa poitrine se levant et s’abaissant avec de profondes, et longues, respirations.

« Oh, s’il vous plaît, ne me faites plus de mal, monsieur le policier. Vous ne fumez pas, n’est-ce pas ? »

Big Mac cligna des yeux pendant une seconde avant de comprendre que la question n’était pas rhétorique. « Nnnon. »

Elle soupira, soulagée. « Oh, c’est bien. Je détesterais si vous brûliez une cigarette sur mon flanc ». Big Mac était bouche bée. Les poneys ne font pas ça, pas vrai ? Ça devait être extrêmement douloureux. « S’il vous plaît, ne me pincez pas, ou ne mettez aucune pince sur mon corps. Ça serait si… moche. » Elle dit les derniers mots avec une excitation non dissimulée.

Big Mac regarda la pile d’équipements. Bien sûr, une paire de pinces s’y trouvait, comme celles utilisés pour enlever les agrafes des piles de papier. Prenant une des pinces, il la ferma avec sa bouche, avec un dangereux clac. Big Mac reposa la pince en frissonnant. Quel genre de poney voulait ça sur sa peau ?

« Oh non, pas les pinces, tout mais pas ça ! » supplia-t-elle. Big Mac avala sa salive et la toucha avec la pince de métal. Elle frissonna alors que son abdomen se levait pour toucher le sien. Chaque fois qu’il la touchait avec, elle répondait. Quand il recula, pour la taquiner, elle gémit. Peut-être qu’il pouvait arrêter ça ?

Il toucha son ventre, en plein à l’endroit sensible, là où les poulains reçoivent leurs repas. Elle rua vers lui, et il la mordit accidentellement, par réflexe. Pas entièrement, mais assez pour la pincer avec la pince.

Elle ouvrit sa bouche et laissa échapper un énorme cri. « AAAHHHH ! » Sa respiration se fit encore plus haletante, et son corps entier trembla. Choqué, il lâcha la pince qui rebondit sur son estomac jusqu’à une pile de foin. Il regarda le sang coagulé sur sa plaie, faisant tomber ses oreilles et rendant son visage blanc comme un linge. Il lui avait fait vraiment mal, et maintenant elle allait user de son pouvoir pour-

« Je suis une si mauvaise fille ; je n’ai pas su me retenir. Vous devez me corriger, monsieur l’agent. » Elle se retourna, cachant son ventre mais exposant son dos et son flanc. Elle remua son flanc vers lui, gémit doucement et soupira. « Oh monsieur l’agent, vous ne profiteriez pas de moi, n’est-ce pas ? » Sa queue fouetta son torse, envoyant des décharges de plaisir de son dos jusqu’à ses sabots. Il avala à pleine gorge, mais le coton dans sa bouche semblait ne pas vouloir partir. Il la voyait, tremblante et vulnérable. Il vibrait de tout son corps lui aussi ! L’adrénaline, ou même la peur, l’excitation, le plaisir, bouillait dans son sang. Peut-être que c’était un mélange des trois.

Je ne peux pas faire ça ! C’est… dégradant. Pourquoi quelqu’un voudrait-il s’infliger ça ? pensa Big Mac. NON, je ne vais pas le faire. Je vais la prendre dans mes sabots jusqu’à ce qu’elle se calme et alors, on pourra parler et en tirer quelque chose. Et je dois aussi me calmer… Il frappa des sabots sur chaque flanc et s’abaissa, jusqu’à la clouer sur place.

« AAhhh. » Elle soupira de plaisir à cette action soudaine. Des décharges traversaient son corps ; il pouvait la sentir sous ses sabots, les muscles tendus. « Oui, oui ! C’est ça, faites ce que vous voulez… »

Ce que je veux, c’est que vous vous calmez et que vous vous détendiez ! pensa-t-il. Elle tenta de reculer vers lui avec ses jambes écartées. Alors que Big Mac faisait tout pour la contrôler, il s’était aussi mis dans une position…compromettante. Ne bougez pas ! pensa-t-il. Avec leurs forces combinées, un son sortit de sa colonne vertébrale.

CRACK !

« AHHHH MON DOS ! CHARCUTAGE ÉLECTORAL ! » Le sang de Big Mac était comme gelé. Il bondit hors d’elle pour qu’elle puisse se lever. Ses os craquaient, et elle se mit sur ses sabots avec peine. Clopinant vers sa sacoche, elle en sortit une bouteille de pilules et lutta pour en arracher le couvercle, les yeux remplis de larmes.

Big Mac marcha vers elle et prit la bouteille. Elle le regardait, une grimace parcourant son visage. Big Mac ouvrit la bouteille et en sortit deux pilules. Il les lui tendit, les attrapant avec grande difficulté avec ses sabots menottés. Il lit la notice – des antiacides ? Big Mac cligna des yeux : ce n’étaient pas des calmants.

Madame le Maire croqua l’une des pilules et l’avala d’un coup. Elle soupira après un moment, son visage plus doux. Elle le regarda et remarqua son expression confuse. Elle gloussa et dit : « Oh, ne t’inquiète pas pour mon dos. Je dois l’admettre, et ça me surprend, mais je me sens bien ! J’étais… si… excitée, et j’ai un petit ulcère qui remonte de temps en temps. » Big Mac acquiesça et remit le couvercle sur la bouteille. En les remettant dans sa sacoche, il remarqua d’autres bouteilles pleines de pilules. Aspirines, antidouleurs… Il remit les pilules dans son sac, secoua sa tête, et frissonna. Il leva les yeux et la trouva sur une pile de foin, son flanc à nouveau exposé devant son regard.

Ses yeux s’écarquillèrent alors qu’elle faisait tournoyer sa queue. « Oh monsieur l’agent ! chanta-telle, je suis prête… » Big Mac essaya une nouvelle fois d’avaler le coton dans sa bouche et se mit en position. Quand faut y aller, pensa-t-il.

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« Mmmm… oh… oui… OUI… ici… oh oui… oh c’est merveilleux… ne t’arrête pas… un peu plus fort… plus fort… OH oui…  là… comme ça… mmmmm… oui… »

CRACK !

‘Ahhhh – non non non, ne t’arrête pas ! supplia Madame le Maire. Continue, je suis très tolérante à la douleur. » Elle gloussa, puis gémit de plaisir tandis qu’il poursuivait son travail.

Big Mac frottait son dos avec sa force considérable. C’était la quatrième fois que son dos craquait comme ça, et ça lui faisait toujours peur. Big Mac n’était pas un expert en massage, mais il ne pensait pas que le dos d’un poney soit une grosse masse de nœuds. Quand il commença à la masser, elle se calma et manqua de pleurer. Il comprit vite d’où lui venaient tous ces nœuds.

« Alors, comme j’ai dit, j’étais à cette rencontre, et cet imbécile était toujours en train de parler du taux d’imposition et combien les poneys avaient le droit de garder les fruits de leur labeur, et blah blah BLAH. Je l’ai arrêté et je lui ai demandé : « Donc quel programme dois-je couper : la dotation pour l’orphelinat, le budget de l’école primaire ou pour l’entretien des routes ? Car je ne couperai pas le budget pour la librairie de Poneyville. Tu connais un moyen plus rapide d’être envoyé au goudron et aux plumes ? Couper le budget de la meilleure élève de Celestia et notre nouvelle princesse ? Sans mentionner qu’il y a une aide venue du trésor royal. Je pourrais prendre un autre poste à la mairie mais je te jure, si j’entends encore un discours d’un candidat du No-Tea Party qui se prend au sérieux, je devrai boire quelque chose de plus fort que le cidre de ta famille… comme ma teinture pour cheveux. » Elle s’agita soudainement et regarda par-dessus son épaule tandis que Big Mac continuait de s’occuper d’un nœud de la taille d’une balle de golf entre ses épaules. « Tu n’as rien entendu, n’est-ce pas ? »

Big Mac sourit et secoua sa tête. « Nnnon. »

Elle soupira de soulagement et poursuivit : « Bon – un souci en moins. Donc, je lui ai dit : ‘Non, nous allons devoir augmenter la taxe sur l’approvisionnement en eau, et c’est tout !’ Nous avons un petit budget et la taxe sur l’eau n’a pas augmenté depuis que Poneyville a été fondée. Tu sais que l’inflation a été de 228% depuis cette période ? Je veux dire, une augmentation de 100% de la taxe sur l’eau est généreux quand on se tient à ce chiffre, mais est-ce qu’il m’a écoutée ? » Les oreilles de Big Mac se dressèrent subitement. « Pourquoi tu t’arrêtes ? Satisfaction garantie, n’est-ce pas ?

-Ouuaip ! » Big Mac retourna rapidement à l’ouvrage.

Elle gémit encore alors que la balle de golf devenait un petit pois, puis disparut entièrement. « J’ai normalement un rendez-vous au spa, mais ces paparazzi se planquent toujours dans les buissons, essayant de me prendre en flagrant délit. Il n’y a rien de mal à ça – je dépense mon propre argent, pas celui de la ville – mais ça ne compte pas. Ils prennent une photo de toi au spa et mettent une méchante légende et tous les poneys en tirent leurs propres conclusions. Je te le dis, Big Mac, n’entre pas dans ce milieu. Tu ne veux pas savoir comment tout cela marche. OH ! » Big Mac avait trouvé un autre nœud, cette fois dans sa nuque. « Oh, c’est celui causé par cet imbécile. Enlève-moi ça, veux-tu ?

-Ouuaip ! » Big Mac sourit et se pencha.

« Oh… oh oui… juste ici… »

Elle resta encore vingt minutes avant de partir. Madame le Maire était rayonnante quand elle rangea ses affaires, et elle lui murmura : « Les meilleures cinquante pièces que j’aie dépensées. » Elle sortit par la porte de la grange, et avec un bref mouvement digne d’un poney dix ans plus jeune, elle s’en alla.

Big Mac sourit alors que son estomac grognait. Madame le Maire lui avait réclamé un énorme effort physique. Je n’aurais jamais pensé que faire ça était aussi épuisant, pensa-t-il. Il soupira en regardant le bocal de pièces. Il s’était déjà fait plus d’argent que s’il avait récolté des pommes pendant une semaine. Mais il n’en avait toujours pas assez. Il soupira ; il y avait plein de ballots de foin sur le mur. Il en prit une bouchée. Ce n’était pas du tout aussi bon que la cuisine de Granny Smith, ou même des capacités culinaires d’Applejack, mais il avait trop faim pour s’en soucier. La lumière du midi brillait dans le ciel alors qu’il s’allongea, mâchant son déjeuner, se vidant l’esprit. Il laissa la dernière tige hors de sa bouche – une habitude prise depuis longtemps.

La porte de la grange grinça, faisant sursauter Big Mac. Ses yeux et ses oreilles étaient fixées sur la porte tandis qu’il avala lourdement. Il regarda le bocal de pièces et pensa : Trop tard pour s’arrêter maintenant. J’espère que j’aurais une gentille jument cette fois – pas de folle-dingue qui veut se faire pincer ou qui a des problèmes avec les enfants. Une jument qui comprend ce qu’est l’amour. Il découvrit la jument debout devant la porte, illuminée pendant un instant par le soleil avant que la porte ne se referme derrière elle. Son cœur bondit. Non-non-non-non ! Je ne vais pas ruiner un mariage !

Mme Cake entra dans la grange et marcha vers lui. « Mon mariage est fini. Je déteste mon mari, et TU vas m’aider à me venger ! » Elle déposa cinquante pièces dans le bocal, tandis que Big Mac restait prostré. « J’ai amené une caméra ; je veux être prête dans une minute. » Elle commença à sortir le trépied et la caméra hors de son sac. « Tiens-toi prêt, parce que je veux que tu fasses toutes les choses les plus sales auxquelles tu peux penser ! »

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Note de l'auteur

Si on m'avait dit un jour que je me retrouverais à traduire du SM...

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Aldadrion
Aldadrion : #4044
Mon dieu, comme Toro l'a dis : J'adore ces Cliffangers, ils me font mais alors marrer ! Vraiment une exelente fic xD
Il y a 4 ans · Répondre
Br0hoof
Br0hoof : #3625
Attend ...quoi? Une cravache? XD
Il y a 4 ans · Répondre
Toropicana
Toropicana : #3613
J'adore tous ces cliffanger tous aussi ouf les uns que les autres que cette fic possède ^^
Il y a 4 ans · Répondre
La Furry
La Furry : #3598
Maman est ou vient de lire un truque........ sacré big
Il y a 4 ans · Répondre

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