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Une roulade dans le foin

Une fiction traduite par inglobwetrust.

Lyra et BonBon

Big Mac était gelé sur place ; ses tripes devinrent comme de la glace et son cerveau, une brique. « Euh…. », bafouilla-t-il.

Bon Bon soupira et dit, « Ne t’inquiète pas, il n’y a rien de personnel. Ça va être notre enfant, pas le tien. C’est ce que veut dire ‘une roulade dans le foin’, n’est-ce pas ? Juste quelque chose de…fun et simple. »

« Euh...ouaip ? » Les pupilles de Big Mac se dilatèrent en regardant Bon Bon frapper ses sabots vers Lyra, qui acquiesça.

Lyra approcha lentement et s’éclaircit la gorge. Elle se leva et marcha autour de lui, se frottant à lui en l’encerclant. Elle finit par s’enrouler autour de lui comme une mauvaise herbe. Sa queue était assez longue pour s’enrouler sur son côté gauche, tandis qu’elle murmura dans son oreille droite, « Euh. Bonjour. Ravi de te rencontrer. En fait, on s’est déjà rencontrés. Tu sais, j’achète des pommes à ton stand de temps en temps. » Big Mac était toujours gelé sur place, mais ses yeux se fixèrent sur son côté droit, là où elle se trouvait.

« Mardi », dit Bon Bon, les sourcils désormais abaissés. « Le marché est le mardi, Lily. Et tu n’as pas besoin de lui parler. Fais juste ce que tu as à faire. »

Lyra avala sa salive et répliqua, « Eh bien excuse-moi ! Certains d’entre nous aimeraient établir une connexion émotionnelle avant de- »

« Tu n’as pas besoin d’avoir une quelconque connexion avec lui ! » La voix de Bon Bon s’éleva de quelques décibels, puis elle soupire. « Bon, je ne veux pas voir ça, mais je dois, pour qu’on puisse en finir au plus vite ? Fais comme si il était moi. » Elle se concentra sur Big Mac. « Essaye d’agir comme un étalon », gloussa-t-elle avec un sourire narquois. « Ça ne devrait pas être trop difficile pour toi. »

« Quoi ? Depuis quand c’est toi qui joue le mari ? » Lyra lança un regard noir à Bon Bon. « Bonny, change avec moi. Tu seras meilleure que moi. »

Bon Bon lança le même regard à Lyra. « On a déjà parlé de ça, Lily », dit-elle les dents serrées. « On a décidé- »

« En jouant à pile ou face ! » s’exclama Lyra.

Bon Bon l’ignora et poursuivit, « -que tu serais celle qui porterait ce poulain. En plus, la pièce était ton idée. » Elle s’approcha des deux poneys ; elle était presque museau-contre-museau avec Lyra lorsqu’elle ouvrit la bouche pour parler. Bon Bon agita brusquement sa tête vers Big Mac, qui s’habituait juste à la sensation de Lyra enroulée autour de lui.

« Eeuuuuuuhhhhh….. » murmura-t-il à nouveau.

Bon Bon renifla deux fois, comme un renard qui avait trouvé un lapin. « Tu sens le cyanure. Peut-être que si… », elle se tourna et fouilla dans sa sacoche.

Les yeux de Lyra s’écarquillèrent. « Il est empoisonné ? Tu as dit que ce serait sans danger ! »

Bon Bon roula des yeux et soupira. « Non, Lily, il sent les pommes. Et les pommes contiennent beaucoup de cyanure. Tu n’as pas besoin d’avoir un nez fin pour le remarquer. Il ne sent pas comme moi, alors peut-être que si tu frottes un peu de ça- », elle sortit un bâton brun qu’elle frotta contre le torse de Big Mac. Il se transforma en poudre avant qu’il puisse réagir.

Ah-ah-ATCHOUM !

Big Mac éternua sur le visage de Bon Bon après que son nez ait reçu une surdose de cannelle. Les yeux de Bon Bon se fermèrent et elle semblait apaisée, mais la veine vibrante sur son front disait le contraire. Lyra gloussa, « Voilà ce que tu as pour ton arrogance ! » Son nez la gratta alors qu’elle continuait, « Mais tu as raison, Bonny ! Il sent un peu comme toi. » Elle ferma ses yeux et dit, « Okay, je crois que je peux le faire. »

Les yeux de Big Mac s’écarquillèrent en pensant, Oh oh c’est l’heure du spectacle. Qu’est-ce que je fais ? Bon Bon interrompit ses pensées lorsqu’elle cria, « Pas maintenant ! Je dois me laver le visage pour que je puisse regarder ! »

« Je ne veux pas que tu me regardes ! Ça serait troooopp bizarre », pleurnicha Lyra.

Bon Bon trotta jusqu’au robinet du mur près de la porte de la grange. Elle le tourna et s’aspergea le visage d’eau. « Lily, on a déjà parlé de ça. Je dois regarder pour voir si tout va bien.

-Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? QU’est-ce qui pourrait être pire ? » Big Mac hocha la tête avec un petit sourire, puis pensa, Hey, attends un peu ! Qu’est-ce qui ne va pas avec MOI ?

« Et s’il n’était pas à la hauteur ? Et s’il était violent ? Et si il- » Bon Bon agita ses sabots en l’air, dépeignant des scénarios horribles.

« Je vais bien, Bonny. Tu…tu n’as pas à regarder ça. Tout va bien se passer, et nous pourrons enfin avoir notre petit poulain… » Sa voix se brisa. Big Mac tourna la tête juste assez pour voir le visage de Lyra. Sa lèvre inférieure tremblait.

Lyra câlina Big Mac, tandis que Bon Bon se contentait de la fixer. Une simple larme coula le long de la joue de Bon Bon. Sa voix était comme un écho faiblissant, à peine audible, et trop petit pour remplir la grange. « Et si tu l’aimais ? »

Lyra persifla et répliqua, « Bonny, c’est moi qui suis censée être la folle. Tu penses que je vais tomber amoureuse de lui ? LUI, un étalon ? » Elle se tourna vers lui alors que ses oreilles tombèrent. « Sans vouloir t’offenser, hein ? »

« Nnnon », dit Big Mac en secouant sa tête.

« Bonny, écoute-moi. Je suis ta petite amie. Toi, et toi seule. Je ne vais pas tomber amoureuse de quelqu’un d’autre, encore moins d’un étalon. » Elle baissa les yeux et ricana. « Même d’un qui sent la cannelle et à un si grand…sabot. » Big Mac rougit alors qu’il dirigea ses sabots sur son entrejambe.

« Mais…et si… » Bon Bon trotta vers Lyra, sur le côté droit de Big Mac. Elle fourra son nez dans le cou de Lyra et murmura, « Je suis désolée, je ne peux pas m’en empêcher. Je me sens jalouse. »

Lyra soupira et la câlina en retour. « Je ne veux pas faire ça non plus, mais qu’est-ce qu’on peut faire d’autre ? »

Bon Bon ria sèchement. « Qu’est-ce que dirait nos parents si ils nous voyaient maintenant ? »

Gack ! Au mot « parents », le corps de Lyra se tendit et elle étreignit l’étalon. Big Mac pensait qu’il était fort, mais Lyra avait une force insensée ! Lyra répondit, « Oublie mes parents, on sera une paire de supers-mamans comparées à eux. »

Bon Bon recula d’un pas et répliqua, « Je suis désolée, Lily. Je ne voulais pas…je pensais juste à devenir une maman et ça m’a….frappée d’un coup. »

Une idée jaillit dans le cerveau de Big Mac. Il tenta de se retourner vers la pile de courrier derrière lui. Un papier était au-dessus et cachait l’enveloppe de la banque. Ça pouvait être le salut de Big Mac, si seulement il pouvait l’attraper malgré Lyra qui se trouvait dans son dos. Il tendit un sabot, pointant la pile de courrier.

Il ne fit pas un seul pas avant de s’effondrer, bleu comme une myrtille.

« Hein ? Oh désolée », dit Lyra en relâchant son étreinte à Big Mac. Il chercha instantanément de l’air et le rouge revint sur son visage.

Bon Bon trotta vers l’établi qu’il désignait du sabot. Elle regarda Big Mac avec un sourcil levé. « La boîte à outils ? »

Big Mac toussa avant de dire, d’une voix faible, « Nnnon. »

« Le courrier ? » demanda-t-elle, en montrant la pile de factures et publicités.

Big Mac hocha la tête et dit, « Oouaip. »

« C’est quoi ça ? » dit Bon Bon, en prenant le prospectus en haut de la pile. « Des sabots et des cœurs : Agence d’Adoption ? Et il n’exclut pas les couples de même sexe ! » Ses yeux scannèrent rapidement la page.

Lyra s’illumina, « Vraiment ?! »

Bon Bon ne bougea pas, pétrifiée par le prospectus. Elle attendit quelques instants avant de tourner la tête et de dire, « Tu penses que ça va marcher ? »

« Ooouuuaip ! » Big Mac tenta de hocher la tête. Au lieu de ça, il essaya de regarder les tâches noires qui dansaient dans ses yeux.

« Oui, et on n’aura pas besoin de répondre à des questions quand le petit arrivera. Ça fait des maux de têtes en moins », dit Lyra en trottant jusqu’à l’établi et en s’asseyant dessus, ses pattes avant tendues. « Eh bien, qu’est-ce que ça dit ? » demanda-t-elle, regardant Bon Bon et le prospectus.

Bon Bon leva les yeux vers Lyra. « Ça dit qu’ils recherchent de bons parents, rien n’exclut les couples comme nous. Ça pourrait marcher. »

Lyra sourit et acquiesça. « Allons-y ! »

« Maintenant ? » Bon Bon regarda une Lyra enthousiaste.

« Oui, maintenant », Lyra répliqua en sourcillant. « Qu’est-ce qu’on attend ? »

Bon Bon désigna Big Mac avec le prospectus et dit, « Et lui ? J’ai quand même payé les cinquante pièces ! »

Lyra haussa les épaules et dit, « Je suis contente du résultat. » Elle se pencha et embrassa Bon Bon sur le front. « Tu n’es pas…satisfaite ? »

Big Mac grimaça ; il essaya d’être heureux, mais il ressemblait à un poulain pris la main dans la boîte à cookies. Bon Bon regarda Lyra puis Big Mac avant de finalement sourire. « Oui, merci Big Mac. »

« Allez, il faut y aller ! » dit Lyra, en entraînant Bon Bon vers la porte de la grange. Elle se referma tandis que Big Mac s’asseyait sur une pile de foin, seul. Oh là là, j’ai cent pièces. En juste deux heures ! Je comprends pourquoi certaines juments font ça parfois. Bien sûr, je n’ai encore rien fait…

Big Mac se leva et sourit en regardant le bocal de pièces. Il le secoua, juste pour les entendre tinter ensemble. Cent pièces ne faisait pas une fortune, mais pour lui, ça voulait dire un foyer et une maison. Il pensa à ce que dirait Granny Smith si elle le voyait maintenant, et un sourire parcourut son visage. Il tourna pour voir la pancarte de l’autre côté de la grange, et se mit debout. Il voulait l’enlever, mais la porte grinça une nouvelle fois.

« Bonjour Big Mac. Tu es là ? » La voix était haut perchée et douce, mais il pouvait y sentir une pointe de désespoir. Big Mac regarda la jument qui venait d’entrer. Elle ferma la porte derrière elle et s’approcha de lui. A chaque pas, son sourire était plus grand.

« Oouaip. »

Roseluck prit une grande inspiration et soupira profondément. « Et maintenant, tu es à moi, rien qu’à moi… »

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Mouette
Mouette : #26849
mais il ressemblait à un poulain pris la main dans la boîte à cookies.
Un poulain avec des mains waw
Il y a 3 ans · Répondre
m4th0u28
m4th0u28 : #3574
elle est marrante cet fic
Il y a 4 ans · Répondre

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