Site archivé par Silou. Le site officiel ayant disparu, toutes les fonctionnalités de recherche et de compte également. Ce site est une copie en lecture seule

Le guerrier écarlate

Une fiction écrite par LunarEmpire.

Chap 1

C'était aussi l'occasion de voir comment l'épreuve se déroulait, car malgré les explications du vieux poney, hormis le fait d'être appelé, de choisir son arme et d'entrer dans l'arène pour se livrer à un combat sanglant, je n'avais aucune idée du déroulement des opérations. Les dix guerriers se présentèrent aux princesses, il y avait cinq poneys terrestres, deux pégases, deux licornes et un zèbre. De ma place, j'avais du mal à distinguer leurs traits et leurs armes mais j'allais quand même pouvoir observer leurs styles. Ils s'inclinèrent devant les princesses et s'exclamèrent d'une même voix :

« C'est pour la liberté que nous nous battrons ! ».

À ces mots les cornes des deux souveraines scintillèrent, faisant apparaître une lumière verte, signe que le combat pouvait commencer.

 

À peine la lueur apparut que le zèbre assassina une des licornes avec ce qui semblait être une dague, il sauta aussitôt sur la deuxième licorne pour lui asséner un coup similaire, les deux s'effondrèrent, morts. Un rapide ce zèbre. Pendant ce temps un des poneys terrestres avait arraché les ailes des deux pégases avec ce qui avait l'apparence d'un fléau, ce fut un autre poney terrestre qui les acheva ainsi que celui qui les avait délestés de leurs attributs. Au bout de 5 minutes de combat les effectifs de l’arène avaient déjà baissé de moitié, bien que peu nombreux, les guerriers qui s'étaient présentés étaient des combattants d'exception, la foule s'enflammait de plus en plus à la vue de ce bain de sang, malgré que celui-ci ne soit pas fini. Deux des cinq survivants réussirent à s'entretuer en s’empalant simultanément avec leurs lances, il ne restait donc plus que le zèbre et deux poneys terrestres. Les trois se regardaient en cercle, s’observant, cherchant qui passerait le premier à l'acte. L'un avait une masse, l'autre un gourdin et le zèbre avait toujours sa dague. Je misais la victoire sur l’un des deux poneys, mais le zèbre profita que l'un des deux poneys lève son arme pour lui trancher la gorge. L'autre s'apprêtait à lui asséner un coup fatal par derrière mais il laissa tomber son arme, alertant le zèbre de sa présence. Ce dernier s'empressa de lui faire payer son erreur. Le vainqueur du premier affrontement fut donc ce zèbre. Il était rapide, agile et savait se servir de son arme, c'était un adversaire dont il faudrait se méfier. Je retournais dans la salle pour connaître le groupe de l'après-midi.

 

Tout le monde avait fait de même, je retrouvai là le zèbre, avec un regard neutre et impassible, comme si rien ne s'était passé. Je décidai d'aller lui parler histoire d'en savoir un peu plus sur lui :

« Hey le zèbre, beau combat, lui dis-je en m'asseyant à côté de lui.

- Tu appelles ça un combat toi ? dit-il d’une voix rocailleuse, pour ne pas dire sombre.

- Eh bien oui, tu les as bien eus avec ta petite dague malgré leur supériorité en taille et en force, tu as réussi à les tuer avec une facilité déconcertante.

- Si j'avais dû tous les tuer moi-même, cela aurait été encore plus court. »

Je ricanai à sa réponse.

« Tu es quelqu'un d'intéressant le zèbre, j'espère qu'on s'affrontera lors de la finale.

- Quel est ton nom le poney ? me demanda-t-il.

- Kendov, Kendov Sahqon et toi le zèbre ?

- Dwiin. À la prochaine Kendov, et essaye de pas te faire tuer si tu veux qu'on se batte.

- On reparlera de ça quand tu plieras sous ma lame, Dwiin.

- Si tu savais le nombre de poneys qui m'ont dit ça, tu ne le prendrais pas sur ce ton Kendov.

- Je te retourne le conseil Dwiin. »

Ce n'était toujours pas mon tour d'entrer dans l'arène. Je suis donc retourné dans les gradins.

 

Cette fois il y avait trois griffons, trois licornes, trois pégases et un poney terrestre. Mais mon attention se portait sur l’un des griffons, qui ne semblait pas porter d'armes. Les lumières des princesses brillèrent, c'était parti, mais ce fut moins rapide que quand Dwiin était dans l'arène. Les guerriers s’étaient contentés de s'éloigner les uns des autres et de s'observer, pendant de longues minutes il ne se passait rien. Les pégases et les griffons étaient dans le ciel et les autres au sol, quand soudainement, une licorne se téléporta au-dessus d'un pégase pour le rabattre au sol. Les autres licornes l'imitèrent, tuant simultanément les trois pégases. Les griffons en profitèrent pour sauter sur les licornes et leur faire subir le même sort qu'aux pégases ; visiblement des alliances ethniques avaient déjà fleuri. Cependant le griffon dépourvu d'armes transperça son congénère de sa patte sur laquelle se dressaient des griffes acérées. « Il est fort, très fort, la victoire lui appartient. » Je me retournai, j'avais reconnu cette voix, Dwiin était debout juste derrière moi.

« Tu me suis Dwiin ?

- Tu n'es pas le seul à vouloir en apprendre plus sur tes adversaires, Kendov.

- M’ouais... Pour en revenir à ce que tu disais, je ne suis pas sûr qu'il l’emportera, le poney restant a l'air coriace et lui n'a pas d'armes, dit-il en désignant le griffon.

- Tu verras. »

Et en effet Dwiin avait raison, le griffon ne laissa même pas le temps au poney de lever son épée que ses griffes avaient déjà trouvé leur chemin vers son cœur. Le poney s'effondra aussitôt sur le sol poussiéreux de l'arène. Ce griffon ne m'inspirait pas confiance, il avait gagné un peu trop facilement pour quelqu'un n'ayant que ses pattes pour armes. Ou alors il était juste redoutable.

 

Le premier jour venait de s'achever et j'avais déjà affaire à deux adversaires redoutables, la liberté ne s'acquiert pas si facilement, mais la victoire sera mienne malgré tout ! Hors de question que je meure cette semaine ! Mais l'heure n'était plus à la bataille, les deux premières phases du tournoi étaient terminées, et déjà 18 participants étaient morts. Ça avançait vite, très vite. Le voyage m'avait épuisé et je partis me renseigner quant à l'endroit où résidaient les participants, il se trouvait que nous résidions dans une sorte de campement, très rudimentaire, mais plutôt confortable et puis les esclaves n'avaient pas pour habitude de faire la fine bouche de toute manière. C'est donc ainsi que je m'endormis dans ma tente, attendant patiemment le lendemain.

Vous avez aimé ?

Coup de cœur
S'abonner à l'auteur

N’hésitez pas à donner une vraie critique au texte, tant sur le fond que sur la forme ! Cela ne peut qu’aider l’auteur à améliorer et à travailler son style.

Chapitre précédent Chapitre suivant

Pour donner votre avis, connectez-vous ou inscrivez-vous.

Aucun commentaire n'a été publié. Sois le premier à donner ton avis !

Nouveau message privé