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Le miroir de Spike

Une fiction écrite par Littera Inkwell.

Chapitre douze

Pourquoi dit-on que la nuit porte conseil ? Parce qu'en général, la nuit, on dort et on rêve, on ne réfléchit pas vraiment. Et les rêves ne sont pas spécialement la source la plus raisonnable pour trouver des solutions. Sans doute est-ce d'avantage parce que la nuit permet de reposer le corps et l'esprit, pour pouvoir le lendemain prendre des décisions sans avoir la fatigue d’une journée entière à supporter.

Mais la nuit n'est pas que ça. Certains trouvent qu'il est plus facile de réfléchir une fois le soleil tombé, parce qu'il y a moins de monde, moins de bruit, moins de lumière pouvant vous agresser la vue, tout a l'air plus calme, plus en paix. Comme voir un chat dormir et rester juste là, à le regarder et à apprécier de le voir si calme, si innocent, lui qui aura sans doute fait le fou et tout un tas de bêtises durant la journée. La nuit, on peut la ressentir comme une autre ambiance, presque un autre monde, plus innocent, dans lequel il est plus aisé de s'arrêter, de s'asseoir et de raisonner calmement.

Même s'il est toujours possible de dire que la nuit est aussi le royaume de la fête et des excès, on peut trouver bien plus facile de créer une atmosphère apaisante à la lueur de la lune.

Ironie du sort pour Spike, qui cherchait le calme et le repos après avoir encaissé de front la colère de la princesse lunaire.

Tel un zombie, il avait erré dans les rues de Ponyville, sans but, sans réfléchir, sans rien d'autre qu'une douleur sourde au plus profond de son cœur. Insensible à tout, que ce soit le vent désagréablement frais, l'humidité nocturne qui cherchait à le glacer, l'obscurité qui semblait vouloir le faire trébucher un maximum, la fatigue qui engourdissait ses membres un peu plus chaque seconde. Ses yeux étaient gonflés de larmes mais il n'arrivait pas à pleurer. La migraine du siècle posait déjà ses valises et son corps lui envoyait sans arrêt des flash douloureux pour lui rappeler son baptême de crash test.

Spike était un navire en perdition dont le capitaine se contentait de regarder dans le vide, noyé au plus profond de lui même.

Impossible de dire combien de temps il avait erré avant que ses membres refusent de faire un pas de plus. Il avait tout simplement atteint sa limite après avoir tellement puisé en lui ces derniers jours. Mais alors qu'il allait se laisser tomber là où il était, une étincelle de raison refit surface. Il était juste à côté de cette prairie dans laquelle le miroir l'avait transformé. Coïncidence ou réaction venue de l'inconscient ? Aucune importance, mieux valait chuter là où tout avait commencé plutôt qu'au beau milieu d'une route, ne serait-ce que pour être plus à l'aise. Même si en ce moment il s'en fichait complètement.

Sans trop savoir comment, il se traîna plus qu'il ne marcha vers ce petit coin où il s'était assoupit la dernière fois avant de, finalement, s'y laisser tomber sans faire un bruit. Il reposait désormais sur le flanc, l’œil dans le vague. Seule sa respiration trahissait le fait qu'il était encore en vie.

Après un gros effort ou une émotion intense vient souvent un énorme coup de fatigue. Il faut récupérer de toute cette énergie dépensée en si peu de temps. On peut dormir ou ne rien faire, à juste apprécier cette déferlante de chaleur dans notre corps. C'est tellement agréable que certains en deviennent accro. Dans le cas des émotions, après une épreuve terrible, on ne ressent pas vraiment un plaisir intense mais on se retrouve plutôt dans un état permettant d'ignorer plus facilement tous ces petits trucs énervants qui semblent vouloir vous empêcher à tout prix de faire le vide dans votre tête et votre cœur.

Et Spike était exactement en train de traverser cette phase. Il n'y avait plus que sa pensée et ses sentiments, rien d'autre. Comme ça, il pouvait apprécier l'odeur de l'herbe humide ou l'obscurité des lieux, goûter au silence après tous ces cris, savourer le vent qui n'était plus qu'une douce caresse sur son pelage.

Après avoir chauffée au rouge durant des jours, la machine était désormais éteinte et refroidissait au clair de lune.

Hélas ces instants de paix ne pouvaient être éternels. Car à ne plus percevoir que ses sentiments, les plus puissants d'entre eux finissent par venir au premier plan. Sauf que l'Amour est un, voir le, plus puissant des sentiments.Et celui que Spike ressentait pour Rarity était immense. Hors il venait de la perdre avec tous ses espoirs, ses rêves et plus important que tous, elle. Désormais, le monde était vide de sens pour lui, il n'avait plus l'amour de sa vie à ses côtés pour en profiter.

Qui jamais ne connut ce que c'est que l'amour, n'a jamais pu savoir ce que c'est que la peine.

A nouveau Spike eu envie de pleurer. Mais cette fois, il ne résista pas. Ou peut-être qu'une barrière invisible avait finalement cédée. Une larme coula doucement. Puis une autre. Et encore une autre. Avant de s'en rendre compte, il était en pleurs, incapable d'arrêter le torrent qui désormais se déversait de ses yeux. Mais le voulait-il ?

Pleurer alors que l'on est triste soulage. Même si ce n'est qu'un tout petit peu. Même si cela ne dure pas très longtemps. C'est toujours ça de pris. Comme laisser sa peine s'écouler de ses yeux, pour évacuer ce surplus avant de penser à se reconstruire. Tel un barrage qui a besoin de relâcher de l'eau pour ne pas céder.

Et même s'il ne le faisait pas de façon consciente, Spike ne voulait pas se désintégrer face à sa tristesse. Alors il pleura comme il n'avait jamais pleuré avant, chaque larme emportant un petit morceau de l'acide qui le rongeait de l'intérieur. Étant seul, il put pleurer librement, autant qu'il en avait besoin, sans être interrompu par un poney avec une question maladroite, sans risque d'être jugé ou même remarqué.

C'était aussi une forme de libération de pouvoir exprimer ce qu'il ressentait après tant de temps passé à devoir cacher ses sentiments. Parce que dire la vérité n'est pas toujours ce qu'il y a de moins douloureux pour soi et pour les autres. Maintenant que tout était révélé, dans un sens il était soulagé d'un poids immense et le fardeau que cette soirée lui avait posé sur le dos s'écoulait désormais depuis ses yeux. A ses larmes s'ajoutèrent bientôt des gémissements, le nom de Rarity revenant sans cesse entre deux sanglots.

Impossible à dire durant combien de temps cela dura. Spike ne réfléchissait toujours pas, il ne tenait pas compte du temps ou de ce qui l'entourait, il ressentait juste. Ce n'est qu'une fois qu'il se sentit suffisamment soulagé qu'il s'arrêta de pleurer. Alors il bougea, s'allongeant sur le ventre, posa sa tête sur ses pattes avant et attendit en broyant du noir. Attendre quoi ? Lui même ne le savait pas.

Au bout d'un moment il entendit un bruissement étrange auquel il ne prêta pas la moindre attention. Pas plus qu'il ne réagit quand le souffle d'un autre poney lui parvint aux oreilles. Il espérait juste que ce passant nocturne allait poursuivre son chemin le plus loin possible de lui.

Sauf que ce poney resta. Il semblait décidé à traîner dans les environ car les bruits qui trahissaient son déplacement tantôt se rapprochaient et tantôt s'éloignaient mais persistaient dans la zone. Spike soupira avant de le regretter immédiatement : les bruits se firent plus proches, à tel point qu'il fut certain que l'autre l'avait désormais remarqué. Certitude confirmée lorsqu'il sentit une présence s'allonger à côté de lui sans prononcer un seul mot. Une partie de Spike souhaitait voir cet intrus s'en aller, furieux de voir sa précieuse solitude kidnappée par un inconnu. Mais une petite voix dans sa tête lui disait qu'il avait plus besoin de compagnie qu'autre chose en ce moment. Ce à quoi il répondait qu'il ne souhaitait la compagnie que d'une seule personne et que celle ci l'avait rejetée en pleine crise d'hystérie.

Fini la paix et le calme, retour aux monologues intérieurs, merci illustre inconnu.

Spike décida de l'ignorer : pas un regard, la tête toujours posée sur ses pattes il espérait que cette attitude allait inciter l'autre à partir. Plusieurs minutes passèrent, peut-être même des heures, il n'en savait rien toujours perdu dans ses pensées.

Il se crispa tout à coup. Une masse chaude venait de se coller à son flanc droit. Qui, que ? Qu'est ce qu'il se passait ?

Avant d'avoir pu encaisser ce premier choc, un second : une épaisse crinière était désormais nichée dans le creux de son cou, le chatouillant agréablement. Sorti de sa transe, il nota pour la première fois la subtile petite odeur qui était apparue, comme des fruits mais en plus doux. Et toujours aucun mot d'échangé, qu'est ce que c'était que ce délire ? Sauf qu'il se sentais mieux, son moral comme son corps réchauffés par cette marque d'affection. Attendez, d'affection ? Quelqu’un l'aimait encore ?

Partagé entre l'envie de demander sèchement à ce poney de dégager et celui de le remercier pour ce geste de réconfort, Spike ne fit rien, ne dit rien, appréciant juste l'instant présent.

Ce poney mystérieux dû cependant se rendre compte des bienfaits de son action. Il se mit doucement à bouger la tête, caressant Spike avec sa crinière. Un frisson de plaisir le parcourut, alors que ses muscles se dénouaient. Une vague de bien-être déferla en lui alors que le froid et la douleur étaient chassés au lieu d'être simplement ignorés. Avait-il vraiment été aussi glacé pour que ce corps lui semble à ce point brûlant ? Il avait été crispé à ce point pour avoir l'impression d'être collé à une grosse peluche toute moelleuse ?

Un gémissement de plaisir s'échappa de ses lèvres. La gaffe, maintenant il ne pourrait plus nier profiter de ce traitement. Et puis un gémissement ça peut être compris de plusieurs façon. Mince mince mince.

- Tu vas mieux ?

- Un peu

Deux petits mots murmurés spontanément, c'était déjà trop pour Spike. Regrettant déjà d'avoir ouvert la bouche, il se renferma dans le silence. A sa grande joie, l'autre poney respecta ce choix et poursuivit simplement son massage.

Pouvoir rester dans le silence sans que cela ne devienne gênant est une chose rare qui doit être savourée. C'est ce qu'il fit, la tête posée tantôt sur l'herbe tantôt sur ses pattes, appréciant la nuit, le silence et les doux mouvements dans son dos. C'était....divin, juste divin, il devenait tellement détendu, calme et relaxé. Difficile d'imaginer le bien-être que l'on ressent alors que, au fin fond du gouffre, une âme charitable vient vers vous et offre son soutien. Recevoir un geste d'amitié, de réconfort dans ces moments là c'est quelque chose d'incroyable, d'inoubliable. La personne qui nous le procure nous devient alors tellement chère, tellement proche, pas à la manière d'une âme sœur ou d'un parent mais tout aussi intime. Car au fond du gouffre, seuls ceux qui tiennent à vous viendront vous chercher pour tenter de vous remonter à la lumière du jour.

Et bien là, c'était pareil mais en dix fois plus intense car jamais plus Spike n'avait crû que l'on pourrait l'aimer et l'aider. Le sentiment était enivrant, grisant au possible et il ne voulait pas lui résister, pas après ces jours sombres : un océan de douceur, de chaleur et de réconfort, comme l'oasis merveilleuse qui apparaît au détour d'une dune dans le désert le plus hostile du monde. Il aurait aimé rester comme ça pour toujours.

C'est pourquoi il ressentit un violent pincement au cœur quand la douce sensation quitta son pelage. Mais d'avoir pu protester, le poney bougea, se collant un peu plus à lui. Il avait fermé les yeux depuis un certains temps et refusait de les ouvrir, cependant il sentit bien qu'une autre tête était désormais proche de la sienne, le parfum submergeant ses narines, le bout de sa crinière lui taquinant le visage.

- Tu vas rester toute la nuit comme ça ?

Cette petite voix le fit frissonner. Bien sur que non il ne voulait pas. Mais plus personne ne l'attendait désormais. Ou plutôt, Rarity ne l'attendait plus, le reste n'avait plus d'importance. Il soupira. Plus envie d'être un poids pour d'autres.

- Ne soit pas si triste voyons.

Un museau l'effleura juste en dessous de son œil. Comment ne pas être triste ? Mais tout était fini, il avait tout perdu, tout ce qui comptait pour lui. Facile à dire de ne pas être triste mais à sa place qui ne le serait pas ? Personne ne pouvait le sauver, l'aider, lui rendre Rarity, lui rendre l'amour de ses amies, lui rendre la confiance des princesses. C'était fini, sauf à avoir une machine à remonter le temps.

- Tout ira bien ne t'inquiètes pas.

Étrange comment cette voix arrivait à le calmer, apaiser ses craintes et ses doutes. Dès qu'il l'entendais, il reprenait courage, tout n'était pas si noir finalement, sa combativité revenait, il voulait juste se lever et aller reconquérir l'amour de sa vie. Mais après le dernier mot, sa flamme mourait. Sans réfléchir, à l'aveuglette, il fourra son museau en plein dans cette crinière si douce et accueillante comme si elle pouvait prendre le relais de la parole, le garder pour toujours courageux et déterminé.

C'est là que quelque chose le remua au plus profond de ses tripes.

Si on lit des histoires, si on regarde des films ou des séries, on voit tellement souvent un personnage comprendre quelque chose tout à coup, on parle de déclic, de moment de lucidité qui permet de voir, de comprendre ce qu'il faut faire. Il s'est passé quelque chose et là, paf, l'ampoule qui brille dans le noir et tout devient clair. On voit ces « héros » sois-disant si complexes, si vivants, changer à cause d'une goutte d'eau, comme si le vase ne pouvait déborder que par le haut, comme si on ne pouvait pas changer si on ne percevait pas ce déclic.

Tellement réducteur.

Parfois, il n 'y a pas de déclic. Il n'y a pas d’événement, de truc qui te font prendre conscience. On peut passer toute sa vie à attendre le signe du changement, de la compréhension sans jamais le voir. Parce que quelque fois on ne s'en rend juste pas compte. C'est juste un changement subtil dans votre cœur et dans votre âme. Le vase ne déborde pas toujours. Il peut éclater violemment, il peut fuir peu à peu, il peut se briser ou se fissurer à un endroit. Et puis des fois, l'eau à l'intérieur va le changer doucement mais sûrement. Le vase croit être toujours pareil, il s'attend à un événement et se prépare pour lui tandis que l'eau le déforme, le module, le fait changer. Et quand on jette un regard dessus, on reste abasourdi de voir un nouveau vase.

Spike était ce vase. L'amour avait posée sa première goutte le jour où son regard tomba pour la première fois sur Rarity. Dès lors, il s'était remplit et enivré de cet amour mais dès l'instant où il avait su être en train de vivre un amour impossible, l'eau était devenue poison. Il avait tenté de résister, de changer de vase pour éviter de se faire détruire à petit feu. Sauf qu'on venait de détruire ce second vase à sa place.

Qu'était-il devenu ? Qu'était-il maintenant ? Il était réduit à en poussière mais il ne savait même pas quelle poussière il était.

Il n'avait pas comprit tout cela. C'était juste un picotement qui le harcelait à la limite de sa conscience, la chose sur laquelle il devait mettre le sabot ou la griffe. Mais cette crinière, ce parfum, cette sensation d'être aimé...finalement, peut-être que les déclics et les signes existent et que parfois ils sont juste là, à ramper dans le noir, présent depuis longtemps à juste attendre l'occasion de se manifester, d'agir non pas comme le phare qui s'allume dans la nuit mais comme la petite lampe qui permet de se relever et de faire le premier pas.

Il avait juste comprit qu'il n'était plus seul avec son fardeau.

- On va rentrer, il faut dormir.

Confusion totale. Combien de temps s'était-il noyé dans cette crinière si douce ? Avait-il vraiment comprit quelque chose où était-ce juste une illusion provoquée par la fatigue et le désespoir ? Aucun mot ne pourrait décrire correctement le chaos qu'étaient son cœur et son esprit, un champ de ruine sur lequel des batailles apocalyptiques s'étaient menées et où il errait, perdu. Il mit plusieurs longues secondes à comprendre ce qu'on venait de lui dire.

Rentrer ? Mais où ? Il n'avait plus de maison. Attendez...on ? Qui ça, on ? Lui et.... Peut-être qu'une partie de son cerveau lui hurlait que c'était une mauvaise idée, peut-être qu'il aurait mieux fallut dire non maintenant. Mais il se rappelait du froid et de la solitude. De la noirceur, de la peur, de l'angoisse, de tous ces sentiments désagréables alors qu'on lui offrait au moins une nuit de calme, de paix et de repos. Après tant d'agressions et d'émotions, comment refuser de se faire dorloter un petit peu ? Sans rien dire, il hocha légèrement la tête pour accepter, toujours résolument caché dans une masse rassurante de douceur.

Tiraillé entre l'envie de rester à l’abri pour toujours et celle de se faire aider.

Pourtant il se leva et suivit le poney la tête basse, fixant le sol d'un œil vide. Dès cet instant il repassa en mode zombie. Être allongé dans ce pré l'avait un peu isolé de la nuit si réelle, si froide, se lever et marcher lui rappelait qu'il était dans une vie qui faisait mal.

Vivre intensément ses émotions et ses sentiments, rien de tel pour balayer toute logique et donner un chaos digne d'un Discord au sommet de sa forme.

L'autre ne sembla pas se formaliser de cette attitude distante et le conduisit tranquillement jusqu'à sa maison. Une fois à l'intérieur, Spike fut installé dans un canapé transformé en lit pour l'occasion. Il ne prononçait toujours aucun mot, de peur de...il ne savait pas vraiment, peut-être de peur de casser un fragile équilibre dont il avait besoin pour ne pas rechuter. Gentlecolt dans l'âme, goujat dans l'action et totalement indifférent dans sa tête. Alors qu'on l'aidait à s'allonger et que ses membres fatigués le remerciaient pour ce véritable repos qui s'annonçait, il ne pu cependant retenir un « Merci », marmonné si bas qu'il doutait avoir été entendu.

Sombrant presque instantanément dans le sommeil, il n'entendit pas le « bonne nuit, Spike » qui fut murmuré.

Si on devait trouver un avantage à être épuisé physiquement et psychologiquement, c'est celui d'être un somnifère redoutable. Certes la méthode est plutôt désagréable mais les résultats envoient du rêve. Ou plutôt non, ils n'en envoient pas, littéralement. Plutôt utile pour ne pas revivre durant son sommeil son pire cauchemar alors que celui-ci vient de se réaliser dans la réalité.

C'est ainsi que Spike finit cette journée, par un rideau de plomb, une profonde nuit sans rêves, sans plus se soucier de l'avenir.

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