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Le journal d'Ahuizotl

Une fiction traduite par inglobwetrust.

Chapitre 4: Captivité

10 Août 2352

Je n’ai pas écrit depuis des siècles ! J’étais trop occupé pour ça. Cette année a été remplie de malchance alors que nous allions d’une ruine à l’autre, cherchant des reliques, de l’or, ou juste de la nourriture. Tout cela été vain et mes ‘amis’ sont tombés malades, sous les crocs des bêtes, dans des pièges ou essayés de vaincre la jungle seuls. Jusqu’à aujourd’hui.

Aujourd’hui, nous avons trouvé ce qui semble être un autre temple abandonné d’une divinité oubliée, mais après y être entré, nous y avons trouvés des créatures en forme d’oiseaux. Normalement, nous serions partis. Cependant, les richesses que j’ai vues juste en y jetant un œil nous ont redonnés de la vigueur, et la brutalité avec laquelle les pégases ont combattu m’a laissé sans voix. S’ils avaient combattus ainsi quand j’avais essayé de les soumettre il y a si longtemps, j’aurais échoué. Malgré nos pertes, le temps et tous ses trésors nous appartient désormais.

Je n’ai même pas reconnu leur dieu ou quoi que ce soit, vraiment. La jungle renferme tant de secrets en elle-même, on dirait bien. Toutefois, l’or est la bienvenue, car on peut amener autant de destruction qu’une malédiction à une ville. Casse-Cou ne pourra jamais en voler autant. J’ai hâte de la voir essayer !

Ouais, j’ai essayé.

21 Août 2352

Ne jamais sous-estimer le pouvoir des pièces. On peut engager quelqu’un pour faire n’importe quoi avec ! Tout ce qu’il faut, c’est aller dans les tavernes peu fréquentables en ville et leur parler d’une offre à laquelle ils sont conviés avec leurs amis. En moins d’une semaine, j’ai pu m’acheter des mercenaires et même un bateau avec son équipage ! Comment détruire une ville ? Coupez-là du reste du monde et regardez-la se transformer en ghetto rempli de pauvreté !

Pas d’échanges, pas d’objets, pas d’argent. Ce n’est pas aussi bien que huit siècles de canicule- je peux seulement attendre que les nouvelles atteignent la capitale et qu’ils y envoient des troupes- mais ça suffira. Huit siècles est sans doute de trop. Voir Parfait fouiller dans les poubelles pour trouver à manger me satisfera assez bien, même si ça ne durera qu’un moment. Œil pour œil, humiliation pour humiliation. De plus, si nous parvenons à intercepter chaque messager et forcer les gens à rester en ville, cela pourrait prendre une année avant que quelqu’un le remarque, vu l’isolement de la ville. Encore mieux, plus les poneys sont piégés, plus la situation empirera rapidement. Je suis un génie !

Génial, tu as eu une bonne idée pour une fois. Et alors ? Ça ne te donne pas le droit de t’en vanter.

25 Août 2352

Ha ! J’ai à peine commencé que j’ai déjà triomphé ! La fameuse Casse-Cou est dans une cellule, coincée et sans défense, comme un insecte dans une bouteille. Je n’ai même pas eu à construire des pièges ; elle est venue droit vers mes hommes de main pour se faire capturer !

Comment j’étais censée savoir que Broken Flask travaillait pour toi ? Il me devait de l’argent pour une partie de fléchettes, et quand je suis venu le récupérer, lui et ses amis m’ont bondit dessus ! C’était pas juste. Je ne savais même pas que tu étais derrière tout ça !

Je ne vais pas la tuer de suite. Où est la satisfaction dans cela ? Il y a mieux à faire avec son ennemi. Le simple fait de voir son visage défait vaut toutes les pièces du monde ! Entendre les insultes de sa bouche l’est moins, mais elle se fatiguera vite, ou je couperais dans ses rations.

J’ai failli mourir de faim, idiot ! Tu aurais pu au moins me dire que c’était à cause des insultes !

Je me demande quoi faire d’elle cependant. Avoir un tel trophée est sympathique et me donne une sensation de chaleur en moi, mais il doit y avoir mieux à faire. Mais quoi ?

C’est ça ! Je vais la forcer à écrire un livre sur moi, sur ma merveilleuse victoire, et il sera publié. Ma victoire sera totale, et son humiliation aussi.

Casse-Cou leva les yeux au ciel. Je préfèrerais me couper les sabots plutôt qu’écrire quelque chose du genre. ‘Sois sûre d’écrire que je suis beau. Et intelligent. Et que j’ai des origines modestes, que j’ai réussies dans la vie. Et que je renais des cendres tel un phœnix avec encore plus de vigueur. Et que je suis fort et habillé avec goût. Oh, et n’oublie pas… ’ Non, non.

30 Août 2352

Elle est têtue. Tout ce qu’elle écrit est de la satire ou de la moquerie. Je ne peux pas décrire mon passé déchirant avec elle ; elle bâcle même le prologue sur sa capture. ‘Syndrome de la page blanche’, mon œil, elle refuse juste de coopérer ! Au moins, le plan pour la ville marche ; j’ai entendu dire que les épices ou le sucre commencent à manquer.

3 Septembre 2352

Je suis resté avec elle aujourd’hui et nous avons longuement discuté de tout et de rien. Je dois admettre que je suis assez impressionné- elle m’a montré qu’elle connaissait les arts et la culture. C’est assez inattendu, vu comment elle se présente, mais je suis le premier à admettre que les apparences sont parfois trompeuses. Il y a quelques progrès au niveau de l’écriture, mais au moins, les insultes ont cessé et elle a bien dit mon nom pour la première fois. Peut-être qu’elle va finir par me respecter après tout ?

5 Septembre 2352

Je lui ai encore parlé, cette fois d’une manière calme et polie. Peut-être qu’elle ne mentait pas sur son syndrome de la page blanche. Après tout, la cellule n’est pas un endroit très inspirant. Ses moqueries étaient inappropriés, mais je lui ai dit qu’elle n’aurait ni eau ni nourriture si elle n’écrivait pas. Je vais voir si je peux arranger ça. Une fenêtre pourrait suffire pour donner un coup de fouet à son sens artistique.

Les coins de sa bouche s’agitèrent.

Tu es si crédule que ça en est presque mignon, Ahuizotl.

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« Allez ! Sérieusement ? » Casse-Cou se tortillait comme une chenille, son corps entier nouer de cordes qui l’enveloppaient de la nuque aux sabots.

« Le boss a dit qu’il ne fallait prendre aucun risque », dit un étalon, qui se présentait comme C’est-pas-tes-affaires, en la portant sur son dos.

« Je sais, mais…c’est pas un peu trop ? »

« Est-ce que j’ai l’air de m’inquiéter ? »

Casse-Cou fit la moue. « Ahuizotl a aussi dit que je suis censée être inspirée ici. » Elle regarda autour de l’endroit entouré de pierres. « Est-ce que ça a l’air d’être le bon endroit pour ça ? »

Il grommela et la jeta au sol.

« Ouch ! »

« Ça me semble être l’endroit parfait. Vous n’aurez juste qu’à peindre un truc sombre ou triste ou ce que vous êtes censée faire. »

« Ecrire ! » Elle se rassit et lui grogna dessus. « Et triste ne marchera pas. Il veut que j’écrive un livre sur sa grande victoire. Ça ne peut pas être une tragédie ! »

« Ouais, ouais, dommage. Il ne m’a rien dit, juste que je devais vous amener dehors. » Il se rassit et sortit un sandwich. « Regardez autour tant que vous voulez. J’ai tout mon temps. »

Casse-Cou soupira. « Ecoutez, je sais que vous êtes en colère parce que vous êtes mon baby-sitter, j’ai compris ça. Vous voulez sans doute quelque chose de plus palpitant. »

« Gagné. » Il hocha la tête. « Un casino a ouvert à la base hier, et ils ont de sacrés poulettes là-bas ! »

« Euh…d’accord….. »

« Comme celle dans cette habit bleu- vous auriez dû voir combien elle est hot dans- »

« J’ai pas besoin de savoir les détails ! » Elle fronça les yeux pendant qu’il ricanait. « Ecoutez, le fait est que si je n’ai pas d’inspiration aujourd’hui, vous devrez me ramener ici demain. Vous perdrez un autre jour de….ce que vous voulez. »

Il se frotta e menton. « Nan. Il demandera à quelqu’un d’autre. »

« Pas si je lui dis que vous semblez réveiller….mes besoins artistiques ou un truc du genre. » Elle sourit et agita ses sourcils.

Il y pensa quelques secondes avant de froncer les yeux. « Oh, et puis zut ! » Il jeta le reste de son sandwich. « Bien ! Où vous voulez aller ? »

« Le refuge de l’orchidée m’a toujours inspirée. »

« Quoi ? Vous savez où ça se trouve ! C’est à au moins une demi-journée de marche ! »

Casse-Cou poussa un cri de surprise. « Vraiment ? Je ne savais pas du tout. C’est bien que vous allez devoir me porter sur le dos tout le temps alors. » Elle grimaça.

« Vous pouvez vous brosser ! » Il l’attrapa par la queue et commença à la traîner. « Je suis sûr que vous serez très vite inspirée ! »

« Ouch ! » Même si la garde l’a protégé des pierres, des graviers et cailloux se logeaient dans ses plaies. « Arrête, crétin ! Ahuizotl n’aimera pas ça si je reviens à moitié-morte ! »

« Ugh ! » Il la relâcha. « Je ne vous porterais pas. Trouvez quelque chose d’autre. »

« Désolée, mais je sens que seul cet endroit m’inspirera. Mais… » Casse-Cou fronça les yeux. « Vous savez….il y a une autre option. Vous pouvez me détacher les jambes et me laisser marcher. »

« Ouais, pour que vous vous échappiez. Vous me prenez pour un idiot ? »

« Allez. Vous pouvez…je ne sais pas. Me mettre une laisse ou un truc comme ça. »

Il sourit. « Vous voulez dire comme un chien ? »

Elle rougit. « Ce …n’est pas le mot que je- »

« Ouais …ouais, ça me semble être une bonne idée ! Laissez-moi vous mettre en laisse comme l’animal que vous êtes, parce que c’est ce que vous êtes - le chien de compagnie du boss, coincé dans sa cage ! » Il rit et commença à détacher les cordes.

Dès qu’il enleva les cordes, elle le frappa dans la tête et bondit sur ses sabots. Il recula et la chargea comme un taureau en furie, grognant et la maudissant. Elle s’avança et le frappa dans les jambes, le cognant comme des quilles de bowling et l’envoyant tête la première dans le rocher le plus proche.

Elle roula en avant et se libéra avec son couteau. Il respirait toujours ; il s’en sortira. Probablement.

Maintenant, il est temps d’arrêter le racket de mon cher ennemi.

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« Okay, alors dis-moi pourquoi je ne devrais pas te ramener à Ahuizotl et avoir un gros bonus sur la paie », dit l’étalon marron et cabossé.

« Pour commencer, tu me dois une excuse pour m’avoir trahi la première fois. » Casse-Cou était assisse dans un taudis. « Allez, Broken Flask. Tu sais que ce que tu as fait est mal. Mais je serais gentille et je te propose d’effacer ta dette. »

« Je pense que j’aurai plus d’argent si je te ramène. »

« Tu ne crois pas que les amis sont plus importants que l’argent ? »

Il grimaça. « Les pièces sont mes amies et j’aime beaucoup sortir avec elle. » Il se leva et prit une corde. « Oui, si tu te frappes sur la tête ou quelque chose et pense que je vais t’aider parce que j’ai une bonté infinie dans mon cœur… »

Casse-Cou commença à examiner sa patte avant, la tournant vers la lumière. « Et il y a cette petite chose qui te ferait gagner plein d’argent si tu m’aides. Plus que ce que tu pourras avoir en travaillant pour Ahuizotl. Rien comparé à mon amitié, bien sûr. »

Broken Flash sourit. « Ça commence à m’intéresser. » Il commença à triturer la corde. « Je doute toutefois que tu possèdes un tel trésor. J’ai entendu dire que toutes les pièces gagnées avec tes livres ont disparu. »

« C’est vrai, je n’ai pas autant d’argent. Mais Ahuizotl en a. Et il y a une certaine jument qu’il serait prêt à reprendre à n’importe quel prix… Alors, si je passais par la salle du trésor… »

« …les gardes te chasseraient, et on pourra la piller ! » Ses yeux brillaient comme deux pièces au soleil.

« Précisément ! Et si tu amènes quelques –uns de tes amis pour tout emmener, Ahuizotl n’aura plus une pièce. Personne ne travaillera gratuitement pour lui. Bon, peut-être ces drôles de pégases qu’il a amenés, mais il n’y en a pas beaucoup. »

Broken Flask se frotta le menton. « Et le boss ? S’il vient ? On le prend ? »

« Pas question ! » Casse-Cou se rappela du moment où les mots s’étaient échappés de sa bouche, fronçant les sourcils.

« Pourquoi pas ? »

« Parce que….euh…parce qu’il a l’air assez coriace. Il pourrait vous retenir assez longtemps en attendant que les renforts arrivent. Si il vous interrompt quand vous pillez, partez avec ce que vous avez- ne le combattez pas. Je pourrais toujours réessayer. »

Il hocha la tête. « Ça me semble raisonnable. Faisons cela. Je serais prêt dans deux heures. » Il jeta la corde et sortit de la pièce.

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J’aurais vraiment pu tuer Ahuizotl, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que j’aurais pu écrire ? Un héros n’est rien sans son méchant. Même si il emploie des maniques de la lance qui visent juste ! Je ne peux pas croire que j’ai dû aller à l’hôpital. J’ai perdu deux mois de ma vie- je jure qu’Ahuizotl me nourrissait mieux qu’eux ! Au moins, j’ai arrêté les raids et prit les pièces. Elle fronça les yeux. En y rependant, j’ai été héroïque. Je méritais de la meilleure nourriture ! ‘Rations’, mon flanc, ils avaient deux mois pour refaire les stocks ! Je le dirai dans le prochain livre.

7 Septembre 2352

Je suis sans voix. Ce qui est arrivé hier- comment est-ce possible ? Je l’avais ! Je l’avais ! Elle était attachée et enfermée dans une cellule et la ville souffrait ! Tout était parfait.

Pourquoi me suis-je adoucie envers elle ? J’ai dû perdre l’esprit. Bien sûr qu’elle s’est enfuie ! Je l’ai presque demandé ! Je suis un idiot !

Une grande tache d’encre en forme de main géante souillait le reste de la page.

Wow, du calme. Tu devrais pourtant être habitué à perdre.

Merveilleux. Une plume ruinée. Juste ce dont j’ai besoin en ce moment. J’imagine que je pourrai en acheter des dizaines de nouvelles, si mes hommes ne m’auraient pas volés chacune de mes pièces ! Qu’ils soient maudits ! Quand je mettrai les mains sur eux, je-

Positif. Je dois rester positif. J’ai toujours cette ruine et les pégases, et le plan n’a pas totalement échoué. La ville était au bord du chaos, pour ce qu’on m’a dit. Je n’ai pas pu voir Parfaite à genoux, mais savoir qu’elle a dû souffrir fera l’affaire. Je refuse de perdre plus de temps sur ça ; ma revanche a maintenant une nouvelle cible. Ce que m’a fait Casse-Cou est abominable. Je lui ai montré ma bonne volonté et qu’ai-je eu en retour ? Cela est personnel maintenant.

Tu m’as aussi emprisonnée et demander d’écrire un stupide papier sur ta grandeur ! Désolée de ne pas être plus appréciative.

Pour le moment, je devrais concentrer mes efforts sur elle. Je ne peux pas vraiment la laisser libre et aller moi-même au Sud- elle m’y trouverait et je serai emprisonné. Je doute que mes anciens amis parlent, vu que ce sont des bandits, et personne d’autre ne m’a vu de près depuis que je suis parti de la ville. Et avant ça ….eh bien, avant que je devienne un criminel- ils ne peuvent pas m’arrêter pour être de la même espèce que ‘le vilain qui a engagé les mercenaires et dont nous avons une vague description’. Pas sans un témoin qui pourra confirmer que nous ne faisons qu’une seule et même personne.

Désormais, c’est entre toi et moi, Casse-Cou. Sois sûre que je ne te sous-estimerais plus la prochaine fois que nous nous verrons.

En y repensant, c’est là le problème- je continue à la sous-estimer parce que je vois Parfaite au plus profond de moi. Je vois que c’est une empêcheuse de piller en rond qui ne voit pas plus loin que le bout de son museau, comme tout le monde.

« Arrête de me comparer à ton amour ! Si tu as besoin de détester quelqu’un, utilise-là et pas moi ! Ce n’est pas de ma faute si on a la même tête. Si je dois être détestée, je préfère que ça soit à cause de quelque chose que j’ai fait, pas quelqu’un qui me ressemble. Il n’a pas dit qu’elle avait un nez moche quelque part ? Est-ce que j’ai un nez moche ? »

Elle toucha son museau.

« Bien sûr que non ! Idiot. Dire que je commençais à avoir de la pitié pour lui. »

Casse-Cou est toutefois différente. Elle n’est pas Parfaite- je l’ai enfin compris après avoir longuement discuté avec elle ! J’y voyais quelqu’un qu’elle n’est pas ; bien sûr que j’ai échoué.

Il était temps.

Casse-Cou, malgré sa stupidité apparente…

Hé !

…est en fait assez intelligente. Contrairement à Parfaite et ses semblables, elle n’a aucun problème avec ceux qui se situent un cran en-dessous d’elle, comme elle l’a montré hier, et elle est en plus courageuse. Combiné avec ses capacités physiques, elle est vraiment une grande ennemie et l’opposé complet des personnes de la ville.

Casse-Cou rougit. Eh bien….au moins, il a quelque chose de bon.

C’est une honte que nous soyons des deux côtés de la bataille. Si j’avais un second aussi doué qu’elle, la ville ne serait plus qu’une ruine fumante. Vu la façon dont se sont déroulé les choses et dont elle a trahi ma confiance, je vais devoir en finir définitivement avec elle.

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Enis
Enis : #8485
Comme d'hab...

C'EST GÉNIAL!!
Il y a 3 ans · Répondre

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