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Au centre commercial

Une fiction traduite par inglobwetrust.

Rarity et Applejack

« Alors ? Qu’est-ce que tu en penses ? demanda Rarity.

-Euh… eh bien… c’est… sûr que c’est… grand, répliqua son amie.

-Probablement le plus grand centre commercial dans tout Equestria dit Rarity, radieuse. Cet endroit a tout ce dont un poney peut rêver. Des dizaines de magasins de vêtements ! Des magasins pour les fers à cheval ! Des magasins de beauté pour se faire chouchouter ! »

Le regard d’Applejack ne montrait aucun signe d’excitation.

Après la tentative assez chaotique d’emmener Pinkie Pie voir son premier centre commercial, et le King of Pranceshia rien de moins, la ponette rose avait dit à toutes ses amies que l’endroit était fabuleux. Mais à la plus grande surprise, et la plus grande détresse, de Rarity, elle avait une autre amie qui n’avait jamais mis les sabots dans un centre commercial. Mais cette amie était beaucoup moins intéressée que Pinkie lorsqu’elle lui offrit l’invitation.

Il fallut la supplier, l’implorer et même la harceler pour la persuader de l’accompagner au centre commercial. Applejack avait suspecté Rarity d’utiliser cette combine pour essayer de l’amener vers un style de vie plus sophistiqué (ce qui n’était pas tout à fait faux). Mais Rarity lui avait assuré qu’il y avait tellement à voir au centre que n’importe qui pouvait s’y amuser.

Cependant, à cet instant, Applejack semblait gênée. Cet endroit lui rappelait son séjour à Jumanhattan, et elle ne se sentait pas à sa place, faisant remonter à la surface des vieux souvenirs d’elle tentant de s’adapter à la vie de luxe.

Rarity nota cela, et décida de guider son amie, espérant trouver quelque chose qui l’intéresserait.

« Pourquoi il y a autant de magasins de vêtements ? demanda Applejack en parcourant des yeux le centre. Ce n’est pas comme si tout le monde avait besoin d’en avoir autant. Je veux dire, ce sont des vêtements, non ? On les porte. Pourquoi est-ce qu’il y a autant de magasins d’abord ?

-Eh bien, parce que chaque boutique vend un typer particulier de vêtements », expliqua Rarity.

Applejack scruta du regard les magasins.

« J’en vois pas vraiment de différents, répliqua-t-elle. Habits de luxe, vêtements de luxe, vêtements stylisés, d’autres vêtements stylisés. Il y en a de dizaines qui vendent la même chose l’un à côté de l’autre ! Et les habits de sport ? Qui peut bien en avoir besoin ? Si je dois courir et finir en sueur, pourquoi est-ce que je porterais quelque chose ? J’ai fait plein de rodéos, et j’ai jamais eu besoin de porter un pantalon ou queq’chose d’autre pour m’aider à courir.

-Eh bien, ma chère, ça ne peut pas faire de mal d’avoir différents styles possibles, déclara Rarity.

-Oui mais tu as tous styles d’habits dans ta boutique, expliqua Applejack. Y’a pas besoin d’aller ailleurs parce qu’ils vendent autre chose. »

Rarity sourit, fière. « Eh bien, oui, j’imagine que c’est vrai. Je suis à la pointe de la mode, après tout, dit-elle en se recoiffant la crinière. Mais pourquoi se plaindre ? C’est si amusant de faire les magasins, regarder ce qu’ils vendent, comparer, essayer des habits. Oh, darling, s’il te plaît laisse-moi te faire essayer quelques ensembles. Il y en a qui t’iraient parfaitement. »

Applejack jeta un œil vers l’un des magasins. « Eh bien… je ne suis pas sûre de vouloir essayer quelque chose de trop nunuche, dit-elle. Mais je ne suis pas contre voir quelque chose que je pourrais porter lors du jour du marché. »

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« Oh celle-ci me va parfaitement ! s’exclama Applejack en essayant une paire de jeans et une veste marron. Ce truc est beau et robuste. Ça sera parfait pour me balader dans le verger. »

Rarity soupira, portant un sabot sur son front.

« Applejack, dois-tu être si pratique ? demanda-t-elle. Tu sais, un habit peut être porté juste pour souligner la beauté de quelqu’un. »

Applejack était pensive. « Tu n’as pas tort, Rarity, dit-elle.

-Eh bien, je suis heureuse que tu le prennes comme ça…

-Si je portais de beaux habits, j’imagine que nos ventes au marché exploseraient ! poursuivit Applejack. Un peu de charme, ça aide à faire vendre des pommes. »

Rarity soupira une fois de plus. « Oui… j’imagine que c’est le mieux que je puise faire, grommela Rarity à elle-même. Le style pratique c’est mieux qu’aucun style.

-Hé Rarity ! appela Applejack. Regarde ces chemises. Je dois dire que j’aurais un super look avec. »

Rarity découvrit Applejack devant un stand de chemises rouges à carreaux, plus adaptées aux bûcherons qu’aux soirées mondaines.

« Darling, c’est pour les étalons », l’informa-t-elle.

Applejack ronchonna. « Pour les étalons, mon œil ! Je les aime bien. »

Rarity soupira encore, en se disant que tout cela n’était qu’un début.

« Chérie, laisse-nous au moins voir les autres magasins pour voir si quelque chose de similaire pourrait mieux montrer ta… féminité.

-Ma quoi ? » demanda Applejack, l’air confus.

Rarity roula des yeux. « Je m’en doutais. »

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« Elle se fiche de moi, murmura Applejack afin qu’elle seule puisse l’entendre. Un magasin qui ne vend rien d’autre que des bougies ? Je pensais que Pinkie blaguait.

-Ah, Applejack, allons voir ce que ce magasin propose, dit Rarity nerveusement alors qu’Applejack entrait dans la boutique de bougies. Ce magasin de bougies est vraiment ennuyeux et… »

Applejack avait déjà posé le sabot à l’intérieur, poussée par sa propre curiosité.

Alors qu’elles y entrèrent, l’employé fronça les sourcils à la vue de Rarity.

« J’espère que votre amie est plus sensée que la dernière, dit sèchement le vendeur.

-Oh, ne vous en faites pas », dit rapidement Rarity, gênée. Elle n’aimait pas la façon dont le vendeur la fixait des yeux.

Applejack reniflait quelques bougies, l’air satisfaite.

« Nom d’une pomme ! dit-elle. Pinkie avait raison quand elle disait combien ces bougies sentaient bon. Je comprends pourquoi elle a essayé de les goûter ! »

Applejack choisit une bougie qui avait une odeur particulièrement plaisante et arriva avec jusqu’à la caisse.

« Je vais prendre celle-là, déclara-t-elle. Ça sera juste ce qu’il faut pour que ma chambre sente bon. Sûr que le salon n’en a pas besoin. Ça sent toujours la tarte aux pommes, ou les beignets aux pommes ou queq’chose d’autre. »

Le vendeur garda son regard froid alors qu’il prit la bougie. « Ça fera vingt pièces, dit-il platement.

-Vingt pièces ?! s’écria Applejack. Pour juste une bougie qui sent bon ? Pas question. Je vous en donne dix pièces. »

Le vendeur regardait intensément Applejack. « Le prix est de vingt pièces, m’dame.

-D’accord, quinze, répliqua Applejack.

-Vingt. Pièces, reprit le vendeur.

-Dix-huit, poursuivit Applejack. C’est ma dernière offre. »

Rarity arriva aux côtés d’Applejack.

« Hum, Applejack, murmura-t-elle. Les poneys ne négocient pas ici.

-Quoi ? s’écria une nouvelle fois la fermière. Donc un poney peut mettre le prix qu’il veut dessus et c’est tout ?

-Eh bien, oui, répondit Rarity.

-Bon, et moi qui pensait que vous étiez des gens intelligents », conclut Applejack.

Elle poussa la bougie vers le vendeur. « Gardez votre truc lumineux hors de prix, déclara-t-elle. Et par la même occasion, vous avez beaucoup de choses à apprendre sur l’art de la vente. »

Le regard méprisant du vendeur alors que Rarity et Applejack quittèrent la boutique en disait long.

Rarity la suivit, secouant la tête. « Entre Applejack et Pinkie Pie, je pense que je suis devenue l’ennemie de ce vendeur. »

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Rarity soupira, alors qu’Applejack prenait l’escalator pour la douzième fois. Applejack n’en avait jamais vu avant, et était fascinée.

« Yee-haa ! cria-t-elle. J’aimerais avoir un machin comme ça pour monter en haut de la grange.

-Applejack, c’est un mode de transport, pas un jouet dit Rarity alors qu’Applejack atteignait le bout de l’escalator.

« Ah, dommage, reprit Applejack en prenant l’autre sens de l’escalier. On n’a pas besoin de ça pour monter, on a des sabots pour le faire. Je pense que c’est juste pour amuser les clients. »

Rarity roula les yeux alors qu’Applejack reprenait l’escalator une nouvelle fois, uniquement pour le reprendre dans le sens opposé en ayant atteint l’extrémité.

« Eh bien, j’aurais dû me douter qu’elle ne serait pas habituée à ce genre de choses », soupira Rarity à elle-même.

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Alors que les deux juments trottèrent à travers les longues allées, Applejack aperçut un magasin de jouets rempli de lumières et couleurs brillantes.

« Tu sais, je devrais acheter quelque chose pour Apple Bloom tant que je suis ici, dit-elle.

-C’est une très bonne idée, Applejack, songea Rarity. Et j’imagine que je pourrais aussi trouver quelque chose de bien pour que Sweetie Belle puisse jouer lorsque je travaille. »

Applejack entra la première, suivie de près par Rarity. Applejack était béate d’admiration.

« Nom d’une pomme d’amour, balbutia la ponette. Regarde tous ces trucs. »

Le magasin était rempli de beaux jouets, certains actionnés par de la magie. Des maquettes de pégases pendaient au bout de fils, tournant dans les airs. Un petit train roulait autour d’une piste avec des arbres et collines miniatures. Et l’atmosphère était pleine de bips, sifflets et d’autres bruits qu’Applejack ne reconnaissait pas.

« Je sais où aller pour trouver le cadeau de Sweetie Belle, dit Rarity en allant dans un rayon éclairé en rose. Regarde si tu trouves quelque chose qui plairait à ta petite sœur. »

Alors que Rarity la quitta, Applejack commença à parcourir les rayons.

Elle constata rapidement que, malgré toutes les couleurs, il y avait peu de choses qui pourraient amuser un enfant pendant plus de deux ou trois jours. Et la plupart d’entre elles étaient si étranges ou énervantes qu’elle crut se retrouver à nouveau sous le règne de Discord.

« Qu’est-ce que c’est que ce truc ? » se demanda Applejack en s’approchant d’un jouet couvert de plumes. En faisant quelques pas pour y jeter un œil, elle frappa accidentellement une balle caoutchouteuse.

Applejack regarda, horrifiée la balle caqueter comme un démon.

« Ah ! cria Applejack. Par tous les sabots de Celestia ! Est-ce que ce truc est possédé ?! »

Comme pour répondre à sa question, la balle commença à se trémousser et à vibrer, bondissant sur le sol comme si elle était vivante.

Et elle bondissait droit vers Applejack.

Applejack recula de quelques pas pour fuir la balle démoniaque, bousculant un présentoir derrière elle. Une boîte tomba sur ses sabots et elle se retrouva fixant les yeux d’une poupée.

Et la poupée cligna des yeux.

« Allons au gala ! » s’exclama la poupée d’une voix aigüe, sa bouche de plastique bougeant à l’unisson.

Applejack hurla et jeta la poupée à travers le magasin. Elle se réfugia dans une allée, tentant de reprendre son souffle.

« Cet endroit est encore plus dingue que la maison folle que Pinkie a essayé de faire », murmura Applejack.

Alors qu’elle reprenait peu à peu ses esprits, elle réalisa qu’elle avait atterri dans le rayon des jeux de société.

« Un simple et calme jeu de société, soupira Applejack. C’est juste ce qu’il faut pour Apple Bloom. »

Applejack parcourut le rayon et choisit le jeu Colons d’Equestria.

« Ça me semble être le jeu parfait pour qu’elle s’amuse avec ses amies », dit Applejack en prenant la boîte entre ses sabots.

Avant qu’elle ne puisse sortir du rayon, la balle possédée fit son apparition devant elle, caquetant de plus belle.

Applejack émit un cri de surprise, et lança une ruade sur la balle qui vola à travers le magasin.

La balle frappa un présentoir proche.

Un présentoir rempli de balles similaires.

Soudain, le sol était rempli de balles au rire démoniaque. Applejack frémissait en regardant les présentoirs. Les balles tombaient des étagères.

Elles prirent vie et sautaient vers Applejack. Certaines lui tombèrent sur la tête.

« Elles m’attaquent ! » pensa Applejack. La magie qui les animait était visiblement détraquée.

Mais Applejack n’était pas du genre à se laisser impressionner. Elle rua sur les balles qui s’approchaient d’elles, tombant autour de sa tête.

Une des balles atterrit sur un présentoir rempli de robots poneys. Leurs yeux devinrent rouges.

« RENDS-TOI EQUESTRIA ! hurlèrent les jouets. CANTERLOT SERA À NOUS ! » En tombant, certains parvinrent à rester debout et s’approchaient de la jument, tandis que d’autres semblaient partir à la conquête de Canterlot.

« Oh non, vous n’irez nulle part ! » cria Applejack, en avançant vers les robots. Il était maintenant clair que de la magie noire les avait infectés. Y avait-il un méchant sorcier licorne caché à proximité ? Ça ressemblait à du Discord tout craché. Faire de jouets une armée lui ressemblait bien, et Applejack se souvint combien le magasin était bizarre et chaotique. Mais Discord ou pas, Applejack n’allait pas les laisser conquérir quoi que ce soit, en tout cas pas tant qu’elle serait toujours debout.

Applejack frappa à gauche et à droite. Les jouets volèrent dans toutes les directions, actionnant d’autres robots et poupées dans les étagères.

« Jouons ! cria une poupée.

-DESTRUCTION ! DESTRUCTION crièrent les robots-poneys.

-Ahaahhahahaahahhah !! » caquetèrent les balles venus de Tartarus.

Les farces et attrapes s’amassèrent autour d’Applejack. Des billes tombèrent au sol, et Applejack glissa dans un présentoir, où se trouvaient des petits soldats, leurs petites lances la piquant.

« Je vous ordonne de vous rendre ! crièrent les soldats.

-Vous ne m’aurez jamais vivante ! » brailla Applejack, frappant de toutes ses forces alors que les soldats continuaient à la piquer avec leurs lances.

Elle se redressa, mais une des balles venues de Tartarus bondit sur une étagère, faisant tomber des tubes remplis de briques de plastique. Applejack vacilla de douleur en essayant de les éviter au sol, mais retomba, en sentant les briques pointues la transpercer.

À nouveau debout sur ses sabots, Applejack se reprit, repoussant les larmes dans ses yeux en boitillant sur le sol jonché de briques pointues. Elle fixa des yeux l’armée de jouets avec une froide détermination.

« Vous vous en êtes pris au mauvais poney ! » cria-t-elle.

Elle avait atterri à coté de balles de base-ball, et maintenant celles-ci étaient devenues des projectiles destructeurs avec les ruades d’Applejack. Après avoir détruit leur première ligne, elle attrapa un scooter, une batte de base-ball entre ses dents, déterminée à ne pas perdre cette guerre.

Après une intense bataille, le silence se fit et Applejack se tenait debout devant l’armée défaite, de la fumée sortant de ses naseaux.

Quelque chose tomba derrière elle. Applejack se retourna pour trouver Rarity, la bouche grande ouverte, laissant tomber au sol la poupée My Little Person qu’elle avait achetée pour Sweetie Belle.

« Eh bien il était temps ! dit Applejack. Je viens juste de me battre contre une armée de jouets fous ! Il faut prévenir la Princesse ! C’est encore un tour de Discord ! »

Rarity continuait de regarder, incrédule. Elle ne pouvait s’empêcher de regarder, même si elle voulait vraiment tourner les yeux ailleurs.

« Madame ? »

Applejack se retourna pour voir une paire de gardes la fixer des yeux.

« C’est vous qui avez fait ça ? demanda l’un d’eux.

-Un peu que c’est moi ! hurla Applejack. Ces choses étaient folles ! Elles m’attaquaient ! Je suis sûre que Discord est derrière tout ça ! Conduisez-moi aux princesses. »

Les gardes échangèrent des regards inquiets, leur idée de départ qu’Applejack était une vandale glissant vers l’idée terrifiante qu’elle était une ponette folle à lier.

« Veuillez nous suivre, dit le premier garde. Nous nous assurerons de vous amener dans un endroit sûr.

-Et ne vous inquiétez pas. Nous allons prévenir les princesses, ajouta le second garde.

-Ça vaudrait mieux ! hurla-t-elle. Cet endroit est dangereux ! »

Alors que les gardes mirent Applejack dehors, elle attrapa le jeu Colons d’Equestria qu’elle voulait acheter pour Apple Bloom et le tendit au caissier.

« Avant que j’y aille… combien pour ça ? »

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« Princesse Celestia ! crièrent les gardes. Nous sommes désolés de vous interrompre, mais l’élément de la Générosité est ici. Elle semble… impliquée dans un incident au King of Pranceshia. »

Celestia leva un sourcil, curieuse.

« Amenez-la ici », ordonna-t-elle.

Les portes s’ouvrirent et Rarity entra suivi d’une Applejack furieuse menottée et escortée par deux gardes.

L’autre sourcil de Celestia se leva devant cette vision. « Rarity, Applejack, puis-je vous demander pourquoi vous êtes ici ? Et pourquoi Applejack est-elle menottée ?

-Discord est de retour, votre Majesté cria Applejack. Ou au moins un sorcier fou ou quelque chose d’autre. »

Rarity soupira. « Applejack a été… surprise alors que nous étions dans un magasin de jouets pour acheter des cadeaux pour nos sœurs.

-Surprise ? s’exclama Applejack. Ces choses essayaient de conquérir Canterlot »

Celestia grimaça. « Je crois que je vois où est le problème. »

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Quelques minutes plus tard, Rarity et Applejack sortirent du palace. Applejack n’était plus menottée ni entourée de gardes, mais son visage était rouge de honte.

« Comment j’étais supposée savoir que ces jouets pouvaient bouger et parler tout seuls ? demanda Applejack. Je n’ai rien vu d’aussi dingue depuis le règne de Discord. » Elle soupira bruyamment. « J’ai eu l’air idiote, n’est-ce pas ?

-Au moins, la princesse était compréhensive, la conforta Rarity.

-Je me sens mal de la laisser payer pour réparer les dégâts », grommela Applejack.

Rarity roula des yeux. « Tu penses vraiment que tu peux rembourser tous les dégâts ? »

Applejack baissa le regard, défaite. « J’imagine que non. Mais pourquoi souriait-elle autant quand elle a dit qu’elle comprenait toute l’histoire ? »

Rarity haussa les épaules. « Il n’y a qu’elle pour le savoir, répondit-elle.

-J’imagine que ta journée est fichue, hein ? » demanda Applejack, d’un air coupable.

Rarity soupira, regardant vers Applejack. « Eh bien je ne sais pas s'il serait prudent de retourner au centre commercial aujourd’hui, admit-elle. Mais il y a plein d’autres endroits où aller à Canterlot pour s’amuser ! »

Le visage d’Applejack s’éclaircit un peu. « Ça me va. Et vu que je t’ai causé beaucoup de problèmes, j’irais même dans un de ces endroits luxueux avec toi.

-Oh, Applejack, tu n’as pas besoin… répondit Rarity, mais Applejack leva un sabot pour la stopper.

-Non. Je ne veux pas que tu le dises, dit-elle. Je te dois bien ça pour m’avoir aidée à me sortir de cette situation. Si tu n’avais pas négocié et pleurniché et d’autres trucs afin de les laisser nous emmener voir la Princesse, je serais enfermée maintenant. »

Un sourire s’afficha sur le visage de Rarity. « Eh bien, si tu insistes. Il y a un nouveau magasin de vêtements de cérémonie que j’espérais bien visiter.

-Alors allons-y ! dit Applejack en commençant à trotter.

Alors que Rarity la suivait, elle jeta un œil vers le centre commercial. Elle remarqua quelque chose qu’elle n’avait jamais remarqué avant, sûrement parce qu’elle n’avait jamais eu l’occasion d’être de ce côté du magasin. Mais une idée jaillit dans sa tête.

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« Je croyais que tu avais dit qu’on ne reviendrait pas dans le centre commercial », dit Applejack après être sortie du magasin de vêtements de cérémonie. Elle avait apprécié le fait que Rarity semblait si heureuse de voir les nouveaux designs, mais ce fut épuisant pour elle.

« Eh bien, nous avons seulement un dernier arrêt à faire avant de partir, répliqua Rarity. Je pense que tu vas apprécier. »

Applejack semblait peu convaincue, mais suivit toutefois Rarity.

Mais sa confusion disparut à l’instant où elle vit l’endroit où Rarity l’emmena. Il semblait fait de rondins, et sur la porte pendait un écriteau sur lequel était écrit Horse Pro Shop.

En entrant à l’intérieur, le visage d’Applejack s’illumina. Il y avait toutes sortes de choses. Pas de frou-frous ou de choses luxueuses, mais des choses intimes, terre-à-terre à la fois pratiques et jolies.

Applejack s’approcha d’une étagère remplie de vêtements, regardant une chemise à carreaux rouge faite pour les juments. Elle se dirigea ensuite vers un bac de jeans, puis un rayon rempli de lassos de haute qualité.

« Est-ce… est-ce que c’est un mur d’escalade là-bas ? » demanda-t-elle en agitant les sabots.

Rarity sourit devant l’enthousiasme d’Applejack. « Je ne te l’avais pas dit ? Tu peux trouver tout ce que tu aimes au centre commercial. »

Applejack tourna en direction de Rarity avec un sourire gratifiant. « J’imagine que tu as raison. Merci, Rares, dit-elle simplement. Tu sais, je pourrais peut-être revenir ici avec toi un de ces quatre. Ce sera sur mon compte ! » Puis elle rougit, et regardait un peu bizarrement. « Sûr que la prochaine fois je me tiendrai bien.

-Je pense… que c’est une excellente idée, répondit Rarity avec un sourire équivalent.

-Super, maintenant je vais m’amuser sur ce mur d’escalade. Tu veux venir ? demanda Applejack.

-Je vais regarder si ça ne te dérange pas, darling, répondit Rarity. En fait, je vais prendre le temps d’écrire une lettre pour la Princesse Celestia. »

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Chère Princesse Celestia,

Les événements récents m’ont appris une grande leçon sur l’amitié. Parfois, vos amis peuvent vous sembler gênants ou embarrassants ou sources de problèmes, et vous pouvez penser parfois qu’ils sont trop différents de vous pour être vos amis.

Mais même nos meilleurs amis font des erreurs, et créent des problèmes de temps en temps. La chose importante est d’apprendre à pardonner, et surpasser ces problèmes.

J’ai appris que bien des fois, vos amis ne remarquent même pas qu’ils vous mettent dans des situations inconfortables. Ils pensent même vous aider. Alors, même quand ils vous créent des problèmes, vous devez les pardonner, car un vrai ami est celui qui sait que vous aviez de bonnes intentions.

Sincèrement, votre humble sujet Rarity.

Celestia regarda la lettre, gloussa à elle-même.

« C’est très vrai, déclara-t-elle. Après tout, toi aussi tu as été maladroite parfois, n’est-ce pas Luna ? »

Assisse à côté d’elle, Luna roula des yeux.

« Ça fait longtemps depuis la dernière fois que j’ai mis sans dessus dessous un magasin de jouets, ma chère sœur, répondit-elle. J’étais une pouliche. Je peux comprendre la réaction d’Applejack, à cause de son éducation rurale, mais je pense que la comparaison est plus adaptée à notre enfance qu’au présent. »

Celestia haussa les épaules, lévitant une boîte pour la donner à Luna.

« En parlant de présents, je crois que le propriétaire du magasin t’a envoyé ce cadeau, dit-elle.

-Pourquoi m’en offrirait-il un ? demanda une Luna confuse. Je n’ai rien fait qui mérite une récompense.

-Je lui ai dit que tu aimerais un cadeau aussi, déclara la Princesse. J’ai déjà eu un magnifique jeu d’échecs. »

Luna scruta suspicieusement le visage de sa sœur, mais son expression demeurait inchangée.

« J’ai des obligations royales à tenir, dit la Princesse en se levant. Pendant ce temps, tu peux apprécier le cadeau. »

Après avoir quitté les lieux, Luna ouvrit la boîte, en la tenant aussi loin d’elle que possible. Elle connaissait le goût de Celestia pour les blagues.

Elle trouva une lettre.

Chère Princesse Luna,

J’espère que vous apprécierez ce jouet. Je me suis assuré qu’il vous plairait.

Avec mes compliments.

Luna s’approcha de la boîte et en sortit une balle caoutchouteuse.

« Quel type d’amusement est-ce ? » songea-t-elle.

Elle tendit la balle vers son visage, fronçant les yeux. « Révélez vos secrets », ordonna-t-elle.

Soudain, la balle devint hystérique, obligeant Luna à la lâcher au sol.

« Tu te moques de nous, balle ? » cria-t-elle en utilisant la voix royale.

La balle commença subitement à bondir et rouler d’elle-même, caquetant de façon démoniaque.

Alors que les cris de Luna résonnèrent dans le palace Celestia gloussa.

« Oh, Luna dit-elle. Tu as tellement changé, et pourtant tu es restée la même. »

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RainbowSoarin00
RainbowSoarin00 : #42588
La fin du chapitre ...
Mes parents m'ont prise pour la tarée que je suis !
Il y a 1 an · Répondre
inglobwetrust
inglobwetrust : #3255
C'est corrigé
Chaotixx16 août 2014 - #3248
Il me semble que tu as inversé des noms à un moment, erreur d’inattention je suppose :3
Je cite : "Rarity la suivit, secouant la tête. « Entre Applejack et Rarity, je pense que je suis devenue l’ennemie de ce vendeur. »". Ce ne serait pas plutôt "entre Applejack et Pinkie Pie" ? ^^
Il y a 4 ans · Répondre
Chaotixx
Chaotixx : #3248
Il me semble que tu as inversé des noms à un moment, erreur d’inattention je suppose :3
Je cite : "Rarity la suivit, secouant la tête. « Entre Applejack et Rarity, je pense que je suis devenue l’ennemie de ce vendeur. »". Ce ne serait pas plutôt "entre Applejack et Pinkie Pie" ? ^^
Il y a 4 ans · Répondre

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