Hot for Teacher / The Wall

— ARRI ARRI ARRI ARRI ARRI !!!

Black Velvet envoyait ses sabots pour bloquer les coups de son ennemie, cependant, elle ne vit aucune ouverture qui lui permettrait de riposter. La garde de Noir Désire était sans faille, et elle frappait au moins aussi vite et aussi fort que Black Velvet ; en plus de posséder ses effrayants pouvoirs. Coco Pommel croyait qu’un stand était toujours plus ou moins équilibré entre pouvoirs mystiques et force brute, mais elle avait la preuve du contraire juste sous ses yeux. Le seul point faible qu’elle pouvait exploiter pour le moment, c’était celui qui mettait les désirs de Fleur de Lys en stand-by tant qu’elle se battait avec son stand.
La jeune couturière serrait les dents, fronçant les sourcils en se crispant sur ses sabots, mettant toute sa concentration et sa force de volonté au maniement de son stand. Les coups s’échangeaient, toujours parés, toujours bloqués, leurs sabots se heurtant toujours entre les deux belligérantes, comme une zone de guerre où tous les tirs alliés comme ennemis se croiseraient. Cela ne menait à rien. Surtout que sur la durée, la terrestre aurait forcément le dessous, car Fleur pourrait toujours lui envoyer Rarity si elle était à bout de souffle.

— Abandonne, et demande-moi pardon ! s’écria la jument Prançaise, dont la pose véhémente et élancée s’étirait en une silhouette menaçante. Si tu le fais maintenant, je pourrais décider de te laisser en vie !

— Alors plutôt mourir ! répliqua immédiatement la jument crème en redoublant d’efforts.

— Si tel est ton désir, je vais l’exhausser ! cria Fleur par-dessus le fracas du bruit des sabots de leurs stands s’entre-choquants. Tu n’as aucune chance et tu le sais très bien !

— Ça ne m’empêchera pas de te combattre jusqu’au bout !

— Pauvre folle !!

À cet échange, Fleur de Lys grimaça de rage et exécuta un ample mouvement du sabot tandis que son stand s’avançait d’un pas, encaissant un coup de Black Velvet tout en délivrant le sien. Les deux stands avaient leurs sabots mutuellement enfoncés dans leurs mâchoires, se blessant de la même manière, comme s’ils affrontaient leur propre reflet.
Les dégâts de l’échange se répercutèrent alors sur la manieuse de Noir Désir, un mince filet de sang coulant d’entre ses lèvres. Du côté de Coco Pommel, ce fut ses naseaux qui se mirent à saigner abondamment.

— Je suis… souffla la jument Prançaise en reprenant son souffle. Je suis… bien plus forte… que toi !

— Pourquoi ?… Comment se fait-il que... ton stand soit aussi puissant pour la magie que… pour le combat ? demanda la jeune couturière, à bout de souffle, frustrée.

— Pauvre sotte… je l’ai obtenu dans la Statue, dans le nœud tellurique. Mon corps est pleinement infusé de puissance depuis que la flèche en a canalisé dans mon corps ! Toi, tu viens d’un quartier à peine alimenté en force tellurique. Tu devrais déjà t’estimer heureuse de pouvoir rivaliser avec moi en termes de force brute. expliqua Fleur qui semblait déjà avoir retrouvé son souffle.

— Dans ce cas. répondit la terrestre qui avait repris sa respiration pendant le monologue de son ennemie. Je vais te voler de nouveau cette flèche, et m’infuser moi aussi de la puissance de la Statue ! s’exclama-t-elle avec détermination.

C’est alors que Fleur de Lys éclata doucement de rire. Un rire froid, hautain, méprisant, moqueur. Et tandis que le vent qui soufflait à travers la pièce s’apaisait doucement, la grande licorne au crin rose pastel détacha délicatement la pointe de flèche de sa crinière et la laissa tomber aux sabots de la jeune couturière, lui lançant un regard noir.

— Fait donc, Coco chérie, provoqua-t-elle en désignant l’objet sur le sol. Prends la flèche et pique-toi de nouveau sur sa pointe. Les chances pour un poney d’obtenir un stand plutôt que de mourir sont faibles… mais personne n’a jamais survécu à une deuxième infusion, et certainement pas une aussi puissante que dans la Statue. Alors je t’en prie, fit-elle d’un ton mielleux, avec un geste du sabot chaleureux. Essaie donc, et ton corps se désintégrera, car il est incapable de contenir toute cette puissance ! conclut-elle d’un air menaçant.

— Tu ne me fais pas peur ! riposta immédiatement Coco Pommel, ramassant la flèche avec son stand avant de la prendre au creux de son sabot. Après tout, j’ai survécu à Alicornication, et la puissance que j’ai ressentie était presque terrifiante !

— Quoi ? Alicornication ? s’étonna Fleur en écarquillant les yeux. Tu as rencontré Brazerra ?

— Évidemment, ne fais pas l’innocente, c’est toi qui l’a mis sur mon chemin ! accusa la terrestre.

— Moi ? grimaça la jument Prançaise. Cela fait longtemps que j’ai éconduit ce travelo en lui ordonnant de me ficher la paix. Il a encore essayé de s’attirer mes faveurs avec ses initiatives…

— Qu-quoi ? Il ? Comment ça un travelo, mais… j’ai bien vu son visage, ses hanches, sa voix, c’était une jument ! bafouilla Coco Pommel en grimaçant légèrement.

— Très chère. souffla Fleur de Lys en secouant la tête. Tu n’as pas dû voir les cicatrices de son opération à travers son horrible maquillage et son abominable vieille robe mitée… J’espère que tu l’as tué. ajouta-t-elle d’un ton horriblement funeste et empli de dégoût.

— Cela me fait mal de voir que ça te fait plaisir, mais oui. Pendant le bref instant où j’étais une alicorne, je ne sentais plus ma force, alors je l’ai expédié si loin et si fort qu’il a brûlé dans l’atmosphère. expliqua la jeune couturière en reprenant toute sa contenance.

— Haha... haa, hahahaha ! s’esclaffa soudainement Fleur de Lys, frappant doucement du sabot sur le sol pour faire passer son fou-rire. Ahahahaha, c’est trop drôle…!

— Je ne vois pas ce qu’il y a de si drôle ! s’offusqua la terrestre en serrant les mâchoires.

— Tu ne vois donc pas ? Tu as tué un pauvre étalon un peu fou qui venait de réaliser son rêve de devenir une jument et qui courrait après mon affection. C’est comme si tu avais travaillé pour moi, en tuant de sang-froid un insecte qui me dérangeait !

— Assez ! Tu ne sais pas la douleur qu’il m’a infligée ! Et je ne maîtrisais pas ma force ! Je n’avais pas l’intention de le tuer ! s’écria Coco Pommel.

— Oh, mais je ne te vois pas le pleurer. nargua la jument Prançaise avec un sourire narquois.

— Il a engagé le combat ! Il voulait me tuer, et quiconque est prêt à ce genre d’extrémité met également sa propre vie en jeu ! justifia la jeune couturière en écarquillant les yeux, exécutant un violent geste du sabot comme pour chasser sa culpabilité.

— Brazerra n’était qu’un pauvre fou, pas du tout responsable de ses actes. Et en plus, tu inventes des règles pour justifier ton crime, alors que tu as simplement agi sous le coup de la colère. Tu as souffert, alors tu as voulu te venger, faire payer ta douleur à ton ennemi pour te sentir mieux… Alors dis-moi Coco Pommel… qui de nous deux mérite d’être peinte en noir ? Ton stand est aussi sombre que le mien, et même s’il n’a pas de trou dans la poitrine, il me semble qu’il n’a pas de visage… Est-ce que ça n’en dit pas long sur ta psyché ?! accusa la jument Prançaise avec un sourire victorieux et plein de rancœur.

— THE WALL !! s’écria alors une voix aiguë qui se rapprochait à toute vitesse.

Un flash aveuglant plus tard, la jeune couturière secoua la tête et se tourna vers le pan de mur manquant. Rarity n’était plus sous l’emprise du désire de manipulation de Fleur de Lys, mais elle était tout de même évanouie sur le sol. Auprès d’elle, deux poneys bien connus de Coco Pommel se tenaient à ses côtés avec un air inquiet.

— Elle n’a rien, elle est juste épuisée d’avoir été forcée d’utiliser un stand aussi puissant, elle n’a pas l’habitude… expliqua calmement Twilight avant de tourner la tête vers la jument crème. Nous savons tout, nous sommes venues t’aider. dit-elle avec un doux sourire amical. Pinkie t’a localisée en suivant les troubles temporels provoqués par Fleur de Lys. Comme nous n’étions pas à porter de son pouvoir, nous ne les avons pas subis et nous avons pu arriver à temps. expliqua-t-elle en s’approchant doucement de la jeune couturière.

— Oh, m-merci, je… il s’est passé tellement de choses ! En fait, la Statue est, et Fleur est en réalité, heu, je… bredouilla Coco Pommel, profondément soulagée de voir des alliées arriver.

— Nous savons aussi, Pinkie Pie a pu lire la... narration du chapitre précédent en chemin. articula la jeune alicorne en grimaçant. Quoi que ça veuille dire… ajouta-t-elle dans un soupir.

— Et Fleur, où est-elle ?? Elle est dangereuse, vous devriez le savoir ! s’alarma la jeune couturière.

C’est alors que Pinkie Pie apparut dans son champ de vision sans crier garde, sans même avoir donné l’impression de s’être déplacée.

— Elle est juuuuste là ! déclara-t-elle avec un petit rire en pointant le plafond du bout de son sabot.

La jeune couturière leva alors les yeux et aperçut son ennemie, complètement déboussolée, coller au plafond comme si elle portait des fers à cheval magnétiques. Cependant, sa crinière ne tombait pas vers le sol et elle semblait libre de ses mouvements.

— Qu’est-ce que ?! J’exige des explications ! s’égosilla la jument Prançaise en frappant du sabot, levant la tête pour observer ses nouvelles ennemies. Princesse Twilight Sparkle !? Et l’horrible poney rose agaçant ! Que faites-vous ici ?! rugit-elle.

— Moi ?! Agaçante ?? s’offusqua Pinkie Pie avec une profonde inspiration choquée. Puis-ce que c’est ça, même si tu le demandes gentiment, je ne te rendrais pas ta gravité normale ! se vexa-t-elle en s’asseyant sur ses flancs, croisant ses membres antérieurs sur sa poitrine en détournant le regard, boudeuse.

Coco Pommel observait la scène les yeux désormais mi-clos par la fatigue, la bouche légèrement entrouverte. Elle ne savait vraiment pas quoi dire. Ces deux là arrivaient au bon moment, mais Pinkie ne semblait pas prendre la chose suffisamment au sérieux. Ou peut-être que son pouvoir était encore plus puissant qu’il n’en avait l’air ?
Soudain, la jument couleur crème tourna la tête vers Twilight lorsque cette dernière posa un sabot amical sur son épaule.

— Tu n’es pas un mauvais poney, assura-t-elle d’un ton chaleureux. Tu n’as jamais voulu tuer personne, tu n’as fait que te défendre. Et tu as même trouvé le courage de lutter contre l’organisation seule, pour défendre ceux qui en ont été victimes. Tu n’as rien à voir avec Fleur, car tes intentions sont bonnes.

—M… merci Twilight, souffla Coco Pommel en essuyant quelques larmes de soulagement de son sabot libre. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans vous, mais comment la vaincre ? Son pouvoir est terrifiant. Et si elle vous touche directement, elle peut vous contrôler.

— Ne t’inquiète pas, répondit l’alicorne violette avec un sourire en coin. Comme d’habitude, j’ai un plan. conclut-elle avec un clin d’œil.

— Et vous pensez que cela m’empêchera de vous réduire en miettes ?! s’écria Fleur de Lys, agacée d’être ainsi ignorée. Je vais vous faire payer votre arrogance et en profiter pour me débarrasser d’une première princesse alicorne !!

À ces mots, elle bondit en direction du sol avec la puissance de son stand, n’ayant aucun mal à fondre à toute vitesse sur Pinkie Pie malgré la gravité inversée qui la retenait. C’est alors que la jument rose se contenta de faire un pas de côté avec un large sourire joueur.

— Et maintenant, gravité vers le bas, multipliée par cinq ! s’exclama-t-elle en levant un sabot, comme si l’heure était à la fête.

La manœuvre résultat évidemment en un atterrissage aussi douloureux qu’il était disgracieux pour la jument Prançaise. Elle tenta alors de se relever, tremblant sur ses membres à cause de la douleur et de la gravité augmentée.

— Haut ! s’exclama l’élément du rire en envoyant son adversaire s’écraser au plafond. Bas ! enchaîna-t-elle en pouffant de rire. Maintenant, gravité fois dix ! Haut ! continua-t-elle en sautillant sur place, comme s’il s’agissait d’un jeu. Bas ! Haut ! Bas ! Haut !

À chaque choc contre le sol ou le plafond, Fleur de Lys poussait un râle de douleur, ayant tout de même le réflexe de se protéger avec son stand à chaque fois...
C’est alors que sa tortionnaire en eut assez de ce petit jeu et laissa Fleur de Lys collée au plafond. Puis Twilight vint se placer aux côtés de la jument rose, les deux amies contemplant leur ennemie d’un regard noir, chargé de reproches.

— Fleur de Lys, tu es coupable de crime en bande organisée, de tentative de meurtre, de manipulation, de falsification d’identité et de bien d’autres choses, accusa l’alicorne violette. Tu finiras tranquillement tes jours dans un cachot, ou tu les finiras ici même en essayant de résister. Que choisis-tu ?

— Argh… arrrh… grogna la licorne au crin rose pastel en se redressant péniblement, un air tout de même résolu assombrissant son visage. Espèce de… d’impertinente ! Plutôt mourir que de subir le déshonneur d’être jugée par toi !

— J’espérais que tu dises ça, répondit alors froidement Twilight avant de se tourner vers son amie. Pinkie, à toi de jouer.

Coco Pommel observa alors avec fascination le stand de l’élément du rire se déployer. Il se dégageait d’elle une puissance mystique tellement phénoménale qu’elle semblait tout droit venue d’un autre monde. L’atmosphère était tellement saturée de son étrange magie que le tissu même de la réalité semblait se fragiliser.

— Another brick in… annonça Pinkie avant de prendre une profonde inspiration. THE WALL !! cria-t-elle avec un brin de folie la faisant monter dans les aiguës.

Le temps d’un battement de paupières, et le poids qui pesait sur le tissu de la réalité semblait avoir soudainement disparu. Coco Pommel secoua légèrement la tête. Elle avait l’intime conviction d’avoir raté quelque chose, qu’il y avait eu des changements qu’elle n’avait pas vu venir. La sensation était aussi tenace qu’elle était dérangeante et fascinante… C’est alors qu’elle écarquilla les yeux en voyant le spectacle qui se déroulait devant elle.

— Qu-, qu’est-ce que tu m’as fait ?! s’écria Fleur de Lys, toujours collée au plafond. Je, je ne peux pas rappeler mon stand !

— Hé ben oui, c’est la nouvelle règle maintenant ! Regarde-toi dans un miroir ! chantonna Pinkie Pie.

La jument Prançaise tourna alors doucement la tête, observant son reflet sur la surface miroitante du lustre qui ornait le centre du plafond de ses appartements.
Sa joue tombait en un étrange lambeau, un lambeau curieusement fait de papier et non de chair. Et sur ce petit bout de papier était inscrit : "Fleur de Lys ne peut plus rappeler son stand jusqu’au prochain chapitre."

— Que… qu’est-ce que c’est que cette farce ?! s’écria-t-elle avec rage.

— Oooh, au moins tu sais apprécier mes farces. soupira Pinkie Pie, apparemment soulagée. passant un sabot sur son front.

— Espèce de petite peste ! Je vais t’éliminer en premier !! hurla fleur.

— Attends, c’est pas fini ! Laisse-moi te présenter mes trois meilleures amies… ajouta la jument rose en reculant pour désigner ses fameuses amies du sabot.

Et c’est à ce moment précis que Fleur de Lys commença à ressentir de la peur. Même Coco Pommel trembla devant le pouvoir aberrant de l’élément du rire. Sous ses yeux se tenaient trois poneys parfaitement identiques qui se présentèrent chacun leur tour en faisant un pas en avant.

— Je suis Twilight Sparkle dans trois secondes. déclara la première en invoquant son stand.

— Moi, je suis la Twilight Sparkle du présent. expliqua la deuxième en imitant son double du futur.

— Et moi, je suis Twilight Sparkle il y a trois secondes. conclut la troisième copie de l’alicorne en faisant à son tour appel à son stand.

— Et on va te massacrer toutes les trois en même temps !
— Et on va te massacrer toutes les trois en même temps !
— Et on va te massacrer toutes les trois en même temps ! déclarèrent-elles à l’unisson, pointant un sabot accusateur en direction de leur ennemie.

— C’est… c-c’est impossible ! Personne n’est infusé de suffisamment d’énergie tellurique pour développer de tels pouvoirs ! s’étrangla Fleur de Lys dont la mine était plus déconfite que jamais.

— Je viens d’une longue lignée de cultivateurs de roches. chantonna Pinkie en sautillant gaiement. Il n’y a pas plus proche de l’énergie tellurique que nous, ma sœur a même écrit un livre sur le sujet, tu devrais le lire avec ton plus beau monocle ! Mais bon, c’est dommage, parce que je vais tellement te l’abîmer que tu ne seras plus capable de lire… souffla-t-elle tandis que sa crinière s’aplatissait et que son visage perdait de son éclat pour devenir plutôt dément que joyeux. Et je parle de ta tronche !

À ce moment précis, une horreur indicible se dessina dans le regard de Fleur de Lys, et c’est à ce moment que Pinkie Pie déclencha de nouveau son terrifiant pouvoir :

— Encaisse notre Tartarus' Yoke ! Gravité vers le bas, multipliée par cinquante ! 

Et alors que la jument Prançaise tombait vers le sol à une vitesse hallucinante, elle fut réceptionnée par le trio de Twilight Sparkle en colère…

— ORA ORA ORA ORA ORAORAORAORAORAORAORAORAORAORAORA !!!
— ORA ORA ORA ORA ORAORAORAORAORAORAORAORAORAORAORA !!!
— ORA ORA ORA ORA ORAORAORAORAORAORAORAORAORAORAORA !!!

Et tandis que les trois exemplaires de Hot for Teacher déchaînaient toute leur puissance et leur férocité, faisant pleuvoir des coups de sabot puissants et brûlants sur leur victime ; cette dernière ne trouvait même pas d’échappatoire en se faisant expédiée au loin, car la gravité multipliée la retenait à porter de coups.
Coco Pommel eut un mouvement de recul, faisant un pas en arrière face à ce spectacle. Le stand de Twilight possédait une force brute et une endurance hors du commun, continuant de frapper encore et encore sans que sa manieuse ne s’en trouve épuisée. De plus, Hot for Teacher semblait porter en elle la puissance primordiale des flammes, et chacune de ses attaques devait être d’autant plus douloureuse, cautérisant les plaies qu’elle ouvrait elle-même avec la violence de ses coups, renforcés par la gravité, et en trois exemplaires.

— Et la gravité reprend son cours normal… souffla Pinkie Pie avec démence.

Le dernier coup des trois alicornes envoya Fleur de Lys s’écraser sur le plafond lorsqu’elle fut de nouveau soumise aux lois normales de la physique. Les deux Twilight en trop disparurent, et les stands des deux amies, ayant accompli un parfait travail d’équipe, retournèrent dans le corps de leurs manieuses. Puis le silence s’installa de nouveau, tandis que le vent au-dehors avait totalement fini de souffler. Le clapotis de l’eau aux pieds de la statue était le seul son, lointain, que l’on pouvait vraiment entendre. Jusqu’à ce que…

— Troisième désir...