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Désespoir d'une faux.

Une fiction écrite par La Furry.

Histoire, nouvelle histoire.

     Luna se retrouva devant la porte de sa chambre, en un clin d’œil. Elle s'était retrouvée là. Elle qui désirait en savoir un peu plus sur le poney blanc, ce terrestre qui avait été son esclave, mais aussi sont amant. Aramacie. L’alicorne tourna la tête, regardant derrière elle. Les deux juments se trouvaient derrière elle. Têtes hautes et souriant à leur maîtresse. Luna les invita à entrer les premières, emboîtant le pas, elle entra dans la grande pièce avec ses deux tapisseries et son énorme coussin au centre. Elle se mit à fouiller la pièce, cherchant le terrestre blanc, le coussin était vide et seul le terrestre à la robe mauve s’y trouvait. Le terrestre était incliné, saluant sa maîtresse. Il releva la tête, observant la pégase et la terrestre qui l'accompagnaient. Les invitant d’un sabot, il les conduisit à une petite pièce adjacente, leur indiquant l’eau et les serviettes pour qu’elles puissent se nettoyer. Puis, il se retourna, laissant les juments se soigner. Il se dirigea vers Luna, qui cherchait toujours le terrestre blanc.

L’alicorne à la robe bleu nuit s’était déplacée près des rideaux qui servaient de séparation entre la pièce principale et le balcon. Sa tête ressortant sur le bacon, elle regardait dehors. Pensive, elle savait que ce n'était pas un rêve, ni un souvenir. Ça faisait bien trop longtemps qu’elle errait. Un rêve se serait fini depuis longtemps, un souvenir, elle s’en rappellerait. Mais là, rien ne lui revenait et la présence de ces deux femelles et ce terrestre... Elle ne s’en souvenait pas. Pour elle, cette nuit avait été la dernière. À ce moment, elle était en train de combattre sa sœur. Que s'était-il passé ? Le terrestre mauve à la crinière bleu nuit s'approcha, inclinant la tête, il la releva, observant sa maîtresse. Ses joues rougissaient à nouveaux quand Luna tourna la tête, sentant que le terrestre s'était rapproché d’elle. L’alicorne lui sourit, posant son sabot entre les oreilles du serviteur. “Tu m’as donc rejointe, tout comme ces deux femelles.” Luna fit un signe du sabot, invitant la pégase à la robe bleue et à la crinière rose de se rapprocher. La terrestre sortit à son tour et fut elle aussi invitée à rejoindre sa maîtresse. La jument verte releva ses oreilles, souriante, elle rejoignit le trio.

L’alicorne se coucha sur le ventre, appuyée contre le rideau. Elle observa chacun des poneys qui était couché près d’elle. “Pourquoi vous êtes là ?” Luna se tourna vers l'hongre mauve, baissant sont regard, elle coucha ses oreilles. “Toi aussi ils t’ont…” Le terrestre coucha ses oreilles suivant le mouvement de sa tête, la gardant vers le sol quelques secondes avant de la relever.

Il se mit à regarder la pégase et la terrestre à ses côtés. “Nous le sommes tous. Ils stérilisent aussi les femelles, si l’une d’entre elle venait à avoir ses chaleurs ou simplement, avoir un poulain... Les nobles nous considèrent comme des objets jetables, une fois que nous sommes usés, malades, fatigués, ou bien plus assez intéressants, ils se débarrassent de nous.” Hongre posa son sabot sur la patte de la pégase qui se mit à baisser la tête. “Nous sommes là car vous êtes la seule, parmi tous les nobles, à nous avoir protégés… Aimer l’un d’entre nous. Nous ne pouvons donner la vie, mais on peut aimer, faire l’amour, vivre heureux, grâce à vous.” L'hongre se tourna vers la terrestre, qui avait relevé la tête. Et d’un signe de tête, il l’invita à parler.

La terrestre verte se resserra contre la pégase, laissant passer un regard entre les deux femelles, tendre et doux avant de se retourner vers sa maîtresse. “Nous venons du même village que votre serviteur Aramacie et son frère Tenoce, qui lui s’est engagé dans votre armée privée.” La jument baissa les oreilles, les yeux mi-clos elle garda la tête basse. “Notre village a été attaqué par des mercenaires griffons, mais leur leader était une licorne à la robe jaune, sa crinière était rose. Sa cutie marque était cachée par un tissu de soie, c'était volontaire, si l’un d’entre nous venait à s’échapper, il aurait pu faire libérer les villageois et cette licorne, elle serait enfermée.” La terrestre semble ne plus vouloir parler, elle était collée à la pégase qui lui offrait de douces caresses de son aile.

La pégase baissa son visage vers celui de la terrestre, déposant une caresse sur son museau, celle-ci releva la tête avant de l'embrasser. L'hongre se mit à sourire de ce geste qu’il semblait ne pas avoir vu depuis longtemps. La pégase coupa le baiser, tapotant du sabot le museau de sa compagne avant de relever la tête. “Je me nomme Sitera et ma compagne s'appelle Nifera. Et votre serviteur, Dojiga.” La pégase à la crinière rose offrit un sourire à sa maîtresse, voyant que celle-ci était heureuse de connaître leurs noms. Tournant la tête vers l’hongre du nom de Dojiga, celui-ci lui fit signe de la tête, pour qu’elle continue le récit à la place de sa compagne, qui ne pouvait plus parler à cause de l’horreur de ce qu’elle avait vécu. Sitera redressa la tête, mais ses yeux plongés entre ses sabots. “Quand tout le village a été réuni en son centre… Ils ont séparé les poney par tranches d'âge. Les poulains ont été emmenés, sûrement dans une contrée assez éloignée car nous n'avons jamais revu un seul de ces petits depuis qu’ils sont partis.” La pégase resta un moment sans rien dire, essayant de trouver les phrases, pour expliquer la suite de leur récits.

Luna abaissa son encolure offrant une caresse amicale à la pégase. “Si vous préfèrez remettre à plus tard, je comprendrais.” L’alicorne voulait tout savoir sur leur histoire, mais ce qu’elle désirait le plus, c'était revoir Aramacie, son regard allait sur l'hongre du nom de Dojiga. Le poney rougissait à chaque fois que sa maîtresse posait son regard sur lui. Il tourna la tête, regardant derrière lui, un rideau était tiré. Derrière se trouvait une petite pièce où se trouvaient les affaires, quand la jeune alicorne devait se mettre en habit de parade, ou pour aller à un dîner avec les nobles et sa sœur. À vrai dire, la pièce était petite comparée aux autres, il n’y avait pas vraiment d’habits, juste quelques bijoux et quelques bouts de tissu de très bonne qualité. Luna baissa la tête, c’était trop tard pour le voir une dernière fois, l'hongre ne sourirait pas, son visage ne le trahissait pas, elle était arrivée trop tard pour son petit poney blanc. Elle avait perdu deux poneys en une nuit, deux poneys qui aimaient ses nuits et qui pour ça, en avait payé de leur vie. Il lui restait ces 3 poneys, en face d’elle. Luna les protégerait, elle ne les perdrait pas. Elle ne les laisserait pas tomber.

Sitera se remit à parler, sa voix était faible. “Quand ils on emmené les petits…. Il on aussi pris les plus jeune, ceux âgées de plus de 10 ans jusqu'à 15 ans. Les autre et les adultes on été réunis… Les anciens et les malades, ceux qui semblaient fragiles.” La pégase releva la tête, fixant l’alicorne. “Il les ont conduits près de la falaise, ils ont brisé les ailes des pégases… Il les ont poussés... Ils les ont tués car il ne leur serviraient a rien…” La pégase baissa la tête, se collant à sa compagne. La terrestre la couvrait de baisers, la caressant du sabot. Luna posa son sabot sur l’encolure de la pégase. L’alicorne ne savait par comment agir, elle qui vivait dans son cocon depuis sa jeunesse. Elle se rappelait de la situation de l’empire de cristal. Mais la, elle faisait face seule, sans sa sœur. Sans compter cette colère qui grandissait au plus profond de son être.

Sitera chassa ses larmes d’un revers de sabot, elle releva la tête, embrassant Nifera et posant un baiser sur la joue de Dojiga. Elle se tourna vers l’alicorne. “Nous avons subi nos pires semaines par la suite, ils nous obligeaient à marcher de nuit et rester éveillés le jour, à la fin, nous étions si fatigués. Nous avons cru que nous étions sauvés en voyant le château... Mais nous avons compris bien trop tard qu’il n’y aurait aucun salut. Nous avons été placés sur une estrade. Puis les nobles sont venus, nous avons été séparés des membres de notre village. Dans notre malheur, la chance nous a souri, Nifera et Dojiga avons été pris en lot. La suite vous la connaissez.” La pégase se tourna vers la terrestre, continuant de lui offrir des caresses. L'hongre se redressa sur ses pattes avants, relevant la tête, il regardait les deux femelles. Se sentant observé, ses joues se mirent à rougir de nouveau, tournant la tête et baissant les oreilles. Luna lui fit un sourire, ce qui aurait bien pu faire fondre le poney.

Luna plaça son sabot sous le menton de l'hongre mauve, ce qui lui fit danser les oreilles. “Ma reine”. Dojiga baissa les yeux, évitant de croiser son regard. Il tourna la tête, regardant la petite pièce. “Si vous voulez bien me suivre” Le terrestre se releva et se tourna. Les deux femelles relevaient leur tête et se relevaient à leur tour. Dojiga leur fit signe du sabot de rester là. Les deux femelles se regardèrent un instant avant de tourner leur visage vers leur reine. Sitera baissa la tête pendant que sa compagne, Nifera, lui fit un timide sourire. Luna les observa un instant, ne sachant pas quoi penser de la réaction des deux juments. Son serviteur s'était placé près du rideau, tendant d’un sabot le tissu pour l’ouvrir au passage de sa maîtresse. L'hongre baissa la tête à son passage. Luna se retourna une fois entrée, baissant son regard sur Dojiga. Celui-ci le releva un instant. “J’ai appris par la suite que vous avez acheté le reste des villageois, c’est eux qui m’ont ouvert, ils sont en si bonne santé, si heureux d'être à votre service. Notre village était… Il n’y avait qu’une seule reine, princesse, maîtresse à nos yeux. Et vous nous avez récupérés, pas tous, mais un jour peut-être, nous seront tous réunis.”

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Ponycroc
Ponycroc : #27531
Alors là j'ai eu un peu de mal. Bon déjà je pense qu'on est toujours dans le rêve de Luna, sinon on ne verrait pas ces poneys, si ? Ensuite, j'ai encore plus de mal sur la jument qui n'arrête pas d'embrasser tout le monde. Oui parce que bon, elle a été violée et donc je la vois mal se mettre à avoir autant ce genre de contact avec d'autres personnes et cela, même si elle a une relation avec l'autre jument.
Il y a 2 ans · Répondre

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