- À table !
Une bonne odeur de cuisine flottait dans tout le rez-de-chaussée. Spike, vêtu de son plus beau tablier, surgit de la cuisine et posa triomphalement son plat sur la table.
- Gratin de carottes aux cinq herbes, annonça-t-il avec fierté, avant de s’emparer des assiettes pour servir.
- Spike, tu es vraiment un chef ! lança Twilight en enfournant sa première bouchée.
- Gratiné à la flamme ! fit l’assistant d’un ton professionnel.
En guise de démonstration, il laissa échapper une longue langue de feu verte, qui illumina la pièce toute entière.
Max, assis à côté de Twilight, laissa échapper un long soupir.
- Qu’est-ce que je donnerais pas pour un bon gigot…
Twilight se tourna vers lui d’un air sévère.
- Arrête ça tout de suite, siffla-t-elle d’un ton autoritaire. On en a déjà parlé.
- Ouais, ouais, je sais…
Le bipède empoigna sa fourchette et piqua une rondelle de carotte, qu’il contempla d’un air las avant de l’enfourner.
- Twilight dit qu’on ne doit manger de viande, fit Spike en remplissant les verres. Les créatures civilisées n’ont pas de droit pas tuer d’autres animaux pour les manger.
- C’est marrant que ce soit toi qui dises ça, grinça Max.
- Comment ça ?
- Bah tu sais, normalement, les dragons c’est carn... Aïe !
Il venait d’être interrompu par un coup de sabot en pleine jambe.
- C’est carrément génial ! s’empressa de continuer Twilight. Les dragons, c’est carrément génial !
Avec un sourire forcé, elle ébouriffa les écailles de l’assistant. Elle attendit ensuite qu’il aille remettre le plat au four pour ne pas qu’il refroidisse et se tourna à nouveau vers Max.
- Fais un peu attention à ce que tu dis, à la fin !
- Eh, c’est pas mon problème si tu lui caches des choses ! Et moi, j’en ai marre de bouffer des légumes à longueur de semaine !
- Ça ne peut pas te faire de mal, répondit la ponette d’un air hautain.
- Ah oui ? Et qu’est-ce que t’en sais ?
Il ouvrit la bouche pour exhiber une de ses canines.
- Tu vois cette dent là ? Tu sais à quoi elle sert ?
- Arrête, c’est dégoûtant.
Spike choisit ce moment pour revenir, un bol de fromage râpé à la main. Aussitôt qu’il le posa sur la table, Max s’en empara et en lâcha un grosse poignée sur son assiette.
Au moins, aujourd’hui, tout le monde à table utilisait des couverts. Quand les amies de Twilight venaient dîner avec eux, celles dépourvues de corne plongeaient le museau directement dans l’assiette. Max n’était pas des plus regardants en matière de bonnes manières à table, mais il trouvait quand même ça dégoûtant. Surtout Pinkie. Cette espèce de folle plongeait dans sa platée comme un chien dans sa gamelle.
- Mais dis-moi, Maxime, tu ne devais pas aider Applejack à la ferme, aujourd’hui ? fit Twilight comme pour relancer la conversation.
L’intéressé fronça les sourcils et embrocha une autre carotte.
La récolte des pommes semblait ne jamais devoir cesser, quelle que soit l’époque de l’année. Et quand il n’y avait pas de caisses de fruits à trimballer, la ponette au chapeau se débrouillait toujours pour lui trouver d’autres tâches, toutes plus inintéressantes les unes que les autres. Biner les patates, sarcler les navets, nourrir les cochons…
- Tu sais, continua Twilight, tout le monde apprécie vraiment que tu participes à la vie à Poneyville. C’est vraiment… Dis, tu m’écoutes ?
Max s’était immobilisé, la fourchette à mi chemin de sa bouche, les yeux fixés droit devant lui.
« Les cochons »
- Tu as raison, fit soudainement l’humain. D’ailleurs, je ferais mieux d’y aller tout de suite.
Il posa ses couverts et se leva.
- Tu t’en vas ? fit Spike d’un air désolé. Mais il en reste encore plein !
- C’était délicieux, gardez m’en pour ce soir !
Le bipède filait déjà vers la sortie. La ponette et son assistant se regardèrent, perplexes.
Deux bonnes heures s’étaient écoulées. Twilight, installée à son bureau, griffonnait avec application sur un parchemin. Le bruit d’un sabot qui toque à la porte retentit.
- Twilight, j’te dérange pas ? fit Applejack en s’avançant.
La ponette lavande déposa sa plume et se retourna.
- Non, non, pas du tout. Qu’est-ce qu’il y a ?
La petite ride sur son front indiquait que ce n’était pas totalement vrai, mais Applejack continua tout de même.
- Dis, il y a un truc qui cloche avec Maxime, aujourd’hui ?
- Pas plus que d’habitude. Pourquoi, il a fait quelque chose ?
- Non, pas vraiment, mais… Ça fait presque une heure qu’il est planté devant l’enclot des cochons.
Twilight leva les sourcils, soudain méfiante
- Qu’est-ce qu’il leur fait ?
- Rien, il les regarde, c’est tout. Ça m’a semblé bizarre.
Un doute affreux envahit la jeune princesse.
- En effet, c’est bizarre. Viens, il faut aller voir.
Elle se leva et entraîna son amie vers la sortie.
Les deux juments arrivèrent devant l’enclot des cochons, légèrement essoufflées. Les bêtes grassouillettes vaquaient à leurs occupations comme si de rien n’était. Aucune trace du bipède.
- On dirait qu’il est parti, remarqua Applejack.
- Compte-les, fit Twilight en désignant les cochons. Vérifie s’ils sont bien tous là.
La fermière s’exécuta, étonnée.
- Ils y sont tous. Mais qu’est-ce qu’il y a, Twilight ?
- Il faut retrouver Max, fit l’alicorne. Je parierais ma corne qu’il manigance encore quelque chose.
- Il est là-bas, regarde !
La terrestre pointa la patte vers la grange. Maxime était debout devant le mur, en face de la niche de Winona. Les deux ponettes s’élancèrent au trot vers lui. Il continua de contempler la maisonnette en bois, sans même leur jeter un regard. En face de la niche, la gamelle de Winona était posée à même le sol, vide et propre.
- Dis, Applejack, tu lui donnes quoi à manger, à ton chien ?
- Ben, des croquettes, répondit la fermière, étonnée pas la question. Elle adore ça. Pourquoi ?
- Je pourrais les voir ?
Applejack se tourna vers Twilight, qui fixait le bipède de ses yeux perçants.
- Mais y’a rien d’indiqué, sur ce sac !
Maxime tournait et retournait le sac de croquettes dans tous les sens. Ce n’était rien d’autre qu’un gros sac de toile épaisse, sans la moindre indication. Pas de liste d’ingrédients, pas d’adresse de fabriquant, pas de date de péremption, rien. Seulement le mot « croquettes » imprimé en majuscule sur le devant.
- Dis, tu en as encore pour longtemps ? fit Twilight, de plus en plus énervée.
- C’est n’importe quoi, marmonna le bipède en laissant tomber le sac au sol.
- Bon, bah moi je retourne au verger, fit Applejack en s’éloignant, non sans un dernier regard en arrière vers l’étrange bipède.
Max était toujours debout, la main sur le menton, les yeux dans le vague, comme plongé dans une profonde réflexion. Twilight continuait de le fixer, une moue de désapprobation sur les lèvres. Le bipède finit par baisser les yeux vers elle, l’air faussement innocent.
- Quoi ?
- Arrête de jouer les idiots. Je ne sais pas ce que tu mijotes, mais je suis sûre que c’est une très mauvaise idée.
- Je ne mijote rien du tout, fit l’humain d’un air guilleret en s'éloignant, les bras croisés derrière le dos.
Twilight, toujours aussi soupçonneuse, le regarda sortir de la grange et s’éloigner vers va ville.
Spike considérait avec tristesse son plat de gratin à peine entamé. Ce n’était quand même pas si mauvais que ça, si ?
- Spike, tu es là ?
Le jeune dragon, surpris, lâcha une longue flamme qui rajouta une nouvelle couche de gratiné sur le plat.
- Max ? Tu ne devais pas être à la ferme ? Et où est Twilight ?
- T’inquiète pas pour elle. Dis, tu connais la forêt, celle qui est de l’autre côté du ruisseau ?
- La Forêt Désenchantée ? Oui, un peu. Mais c’est un endroit dangereux, tu sais. Si tu veux y aller, tu ferais mieux de demander à Applejack de t’emmener.
L’humain s’accroupit pour se mettre à la hauteur du petit dragon. D’un geste fraternel, il lui passa le bras en travers des épaules. Le petit reptile chancela sous le poids.
- Dis, tu sais ce que mangent les dragon, à l’état sauvage ?
- Ben, des pierres précieuse, évidemment. J’en mange aussi, tu sais.
- Oui, des pierres précieuses, bien sûr. Mais tu ne penses pas qu’il pourrait y avoir autre chose ? Tu n’as pas l’impression qu’il te manque quelque chose, parfois ? Tu ne trouve pas que ta vie manque un peu de… saveur ?
Il avait prononcé ce dernier mot avec la volupté d’un gamin léchant une sucette. Spike le fixa, les sourcils levés.
- De quoi est-ce que tu parles ?
Max raffermit encore un peu plus sa prise sur les petites épaules du jeune reptile.
- Écoute, j’ai besoin de quelqu’un pour me servir de guide dans la forêt, mais je ne peux pas demander à un poney de m’accompagner. Ça leur semblerait bizarre, ils ne comprendraient pas. Toi, par contre, je suis sûr que tu approuveras.
- Approuver quoi ?
Un grand sourire se dessina sur le visage du bipède.
- Tu verras. Je t’assure que ça te plaira.
Spike hésita. Le sourire sur le visage de Max s’élargit encore. Un sourire très convainquant.
Deux silhouettes, une grande et une toute petite, traçaient leur chemin dans les fourrés et les amas de ronces de la forêt.
- Tu sais, je ne pense pas que ce soit une bonne idée, en fin de compte, fit Spike d’un air inquiet. On ferait mieux de rentrer.
- T’inquiète, tout va bien se passer, répondit Max sans même le regarder.
Le jeune reptile lança un regard en arrière, par dessus son épaule. Cela faisait plus d’un quart d’heure qu’ils s’enfonçaient dans les bois. Le sentier qu’ils avaient suivi pendant les premières centaines de mètres s’étaient soudainement arrêté, mais Maxime avait continué à avancer comme si de rien n’était.
L’humain portait un sac en toile sur l’épaule. Il devait contenir un objet en métal, car un tintement se faisait entendre à chacun de ses pas. Quand Spike lui avait demandé ce que s’était, Max s’était contenter de sourire. Il verrait bien, lui avait-il dit.
- On marche tout droit depuis le début, reprit Maxime d’un air confiant. On n’aura qu’à faire demi tour et on retombera sur nos pas. Et de toute façon, on ne peut pas être…
Il fut interrompu par un hurlement lugubre qui s’élevait dans le lointain. Le petit dragon se cramponna à sa jambe, tremblant de peur.
- Un branche-loup ! Il faut faire demi-tour, vite !
- Parfait !
Spike leva les yeux, effaré. Avec un grand sourire, l’humain reprit sa route comme si de rien n’était.
- Comment ça, parfait ?! Il faut rentrer tout de suite !
- Arrête de flipper. S’il y a des loups, c’est qu’il y a du… Là !!
Il s’immobilisa, le doigt pointé vers le sol. Une série d’empreintes étaient imprimées dans la terre. De petits sabots fourchus, sans doute laissés par des chevreuils ou des sangliers. Plusieurs animaux étaient visiblement passés par là récemment.
- Bingo, fit Max en s’accroupissant. Exactement ce qu’on cherchait.
- Ah bon ?
Sans plus d’explications, il posa son sac à terre et l’ouvrit. À l’intérieur, il y avait un étrange objet en métal, formé de deux demi-cercles ornés de pointes. Avec précaution, Max sortit l’appareil et le posa au sol, juste à côté des empreinte. Prudemment, il écarta les mâchoires de l’engin.
- Mais qu’est-ce que c’est ? demanda Spike, de plus en plus inquiet.
- Un piège à loup. Je l’ai trouvé au fond de la grange, à la ferme. Le loup marche dedans, il appuie sur ce machin avec sa patte, et clac ça se referme.
- Et ça lui fait pas mal ?
- Boh, ça picote un peu, sans doute. Mais nous, c’est pas des loups qu’on va attraper !
- Ah ? Et qu’est-ce qu’on…
Ses yeux s’écarquillèrent soudain, comme s’il venait de comprendre.
- Ah non, pas question !
- Comment ça ?
- Tu veux te servir de ça pour attraper des animaux et les manger !
- Bah ouais, et alors ?
- C’est pas bien !
Maxime se redressa et pressa ses poings sur ses hanches, mécontent.
- Ce qui n’est pas bien, c’est d’empêcher les gens de manger ce qu’ils veulent. Je suis pas un herbivore, moi. Et toi non plus, te je signale !
- On ne peut pas tuer des animaux pour les manger !
- Les loups le font bien, eux, et ça n’a pas l’air de t’empêcher de dormir.
- Mais eux, c’est naturel ! fit Spike en frappant le sol avec son petit pied.
- Moi aussi, c’est naturel ! répondit Maxime en tapant du pied à son tour. Tu crois que je vais continuer à manger des carottes et du céleri jusqu’à la fin de ma…
Il s'interrompit soudainement, les yeux grands ouverts. Son pied venait de se poser sur quelque chose de dur. Quelque chose en métal. Aussitôt, le bruit d’un ressort qui se détend retentit. Avec un grand clac, les mâchoires d’acier du piège se refermèrent sur sa cheville.
Un immense cri de douleur s'éleva dans la forêt.
Le chariot-ambulance était parqué à la lisière des bois, à quelques mètres des premiers arbres. Les ambulanciers avaient eu besoin de la magie de Twilight pour ouvrir les mâchoires du piège et hisser le malheureux bipède à bord.
L’humain accidenté gisait à présent sur le dos, la cheville emballée dans un bandage grossier. Il fixait le ciel en geignant, la main sur le front. Spike, Twilight et quelques autres poneys curieux étaient rassemblés autour du chariot en attendant qu’il démarre.
- Je t’avais dit que c’était pas une bonne idée, se permit de faire remarquer le petit dragon.
- Va mourir ! J’ai mal !
Twilight baissa les oreilles en soupirant. Sa conscience lui dictait de compatir avec le pauvre bipède, cependant une autre partie d’elle ne cessait de marteler qu’il l’avait bien cherché. Elle ne manquerait pas de le lui dire, au moment opportun.
Enfin, le chariot se mit en branle. La jeune princesse et son assistant le regardèrent s’éloigner au trot vers l’hôpital.
- Tu crois qu’il va s’en sortir ? fit Spike d’un air sincèrement inquiet.
- Mais oui, le rassura la ponette. Il en prendra bien plus pour son grade quand ce sera à mon tour de m’occuper de lui.
À ces mots, l’assistant détourna le regard et se mit à se dandiner, mal à l’aise. Twilight se tourna vers lui, les sourcils froncés.
- Toi aussi, tu as intérêt à avoir une bonne explication.
Le jeune reptile se mit à tripoter les piques de sa queue.
- Je ne savais pas ce qu’il voulait faire. Il a dit que ça me plairait.
- Et tu l’as bêtement suivi, sans en demander plus ?
Spike savait qu’il n’y avait rien à dire pour sa défense. Il osa enfin lever les yeux et croiser le regard de l’alicorne. Twilight avait encore les sourcils froncés, cependant l’étincelle de colère avait disparu. L’esquisse d’un sourire apparaissait même au coin de ses lèvres. Au bout que quelques secondes, elle le prit dans ses pattes et le serra contre elle.
Deux jours s’étaient écoulés. Maxime n’avait dû rester qu’un seul jour à l’hôpital. Les médecins, au départ désarçonnés, s’étaient finalement bien amusés à s’occuper d’un patient aussi inhabituel. Attelle, points de suture et désinfectant avaient fait leur œuvre. Dès le lendemain, le grand blessé avait pu quitter la clinique, armé d’une paire de béquilles. Cependant, interdiction de travailler à la ferme pendant au moins deux semaine. Quand il y repensait, Max ne pouvait retenir un vague sourire. Il s’en sortait à bon compte, finalement. Un peu comme la fois où il s’était cassé le gros orteil et qu’il avait été dispensé du cours de gym pendant un mois...
Bien entendu, la séance de sermon avec Twilight avait été assez pénible.
- Je t’avais interdit de faire ce genre de choses ! Tu m’as désobéi !
- Et depuis depuis quand est-ce que je suis censé t’obéir ? Je suis majeur, je fais ce que je veux !
- Ne joue pas à ça avec moi ! Tu savais très bien que tu n’avais pas le droit de faire ça ! J’espère que ça te servira de leçon.
- Pff…
Le bipède était à présent assis sur une chaise longue, au bord de l’étang. Sa jambe blessée reposait sur un gros coussin. Ses béquilles étaient posées dans l’herbe à côté de lui, ainsi que le manche d’une canne à pêche. Il était occupé à fixer une boulette de mie de pain sur l’hameçon.
- Maxime !
Spike trottait depuis la route pour le rejoindre. Max lui lança un bref regard, puis s’en retourna à son hameçon. Une fois l’appât fixé, il s’empara du manche de la canne. D’un geste ample et souple, il la fit tournoyer devant lui en direction de l’étang. Avec un joli plouf, l’hameçon et les plombs s'enfoncèrent dans l’eau.
- Ça va mieux, ta jambe ? demanda Spike quand la manœuvre fut terminée.
- Mouais, répondit le bipède sans cesser de fixer le bouchon.
Le silence s’installa, rompu seulement par le chant des oiseaux.
- Dis, le poisson, c’est pas de la viande, si ? finit par lâcher le petit reptile.
- Je connais des végétariens qui disent que non, répondit Max d’un ton morne.
- Et c’est vraiment si bon que ça, la viande ?
Maxime soupira.
- Sans doute pas autant que les pierres précieuses.
Nouveau silence. Au bout de quelques minutes, Spike se tourna vers la route.
- Bon bah, moi, j’y vais. Le dîner sera bientôt prêt, ne rentre pas trop tard !
Max ne répondit pas. Il se cala un peu plus confortablement dans sa chaise, tenant la canne à une main.
Au bout d’un long moment, le bouchon s’enfonça enfin dans l’eau. Sans se presser, Max ramena la ligne vers lui. Un poisson aux écailles argentées creva la surface et vint se balancer dans les airs, suspendu au fil. Le bipède rembobina la ligne, s’empara de sa prise et la dégagea sans brusquerie.
Le poisson frétillait dans sa main, froid et gluant. Max le regarda gigoter pendant quelques secondes puis, avec un grand soupir, le rejeta à l’eau, où il disparut sans demander son reste.
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Ce n'est hélas pas au programme. Il ne devrait pas y avoir de OC's.