Le soleil se leva au même moment où je me réveillais, je m'étirais de tout mon long pour faire craquer mes vertèbres avant de me rappeler que j'avais quelque chose entre les bras. Elle n'avait pas quitté la pièce durant la nuit, je l'admettais, j'étais étonnée.
Elle remua légèrement en expirant bruyamment. Elle devait sûrement déjà être réveillée, mais ne souhaitait pas se lever. Elle me tournait le dos, mais je pouvais parfaitement sentir ses émotions qui étaient déjà assez fortes pour m'informer qu'elle était éveillée. Je m'abaissai sur elle pour allonger ma tête sur son encolure. Son souffle s’interrompit aussitôt. Avait-elle peur ?
J'hésitais un instant à reprendre l'apparence de sa sœur, mais je n'était pas particulièrement enthousiaste à cette idée. Je savais pertinemment ce qu'elle cherchait à me faire faire. Mon code d'honneur m'obligeait à accepter sa demande, mais ça n'allait en rien l'aider. Ni moi.
Elle se remit à respirer calmement avant d'attraper un de mes sabots pour le serrer contre elle. Ses yeux toujours fermés, je me demandais si elle s'imaginait avec sa sœur ou avec un changelin dans le lit. C’était notre jour de repos, mais je ne pensais pas une seule seconde à passer toute la journée au lit, même si je l'avouais, ça ne m'aurait pas fait de mal, à elle non plus.
Je la sentis se mouvoir pour se tourner vers moi. Nos visages n'étaient qu'à une trentaine de centimètres l'un de l'autre. Elle me sourit timidement avant de se blottir contre mon torse. Que cherchait-elle à faire ?
Était-elle heureuse de se servir de moi au point de ne plus montrer la moindre retenue ? Ou s'imaginait-elle déjà avec sa sœur, ne voyant même plus la créature qui la serrait dans ses sabots troués. Ou peut-être qu'elle s'était déjà habituée à moi, me laissant ainsi être qui j'étais, à l’abri, à l'intérieur du spa.
Une odeur vint me caresser les naseaux. Rien de particulier, juste... de la joie ? Je faillis me redresser brusquement, mais je perdis peu à peu le parfum. Elle s'était rendormie. Elle était heureuse... qu'est-ce que ça voulait dire ? Qu'est-ce qu'elle essayait de faire ?
Je m'étais rendormie à peu près deux heures. La voir s’endormir entre mes pattes m'avait retenu de la réveiller. Il arrivait parfois qu'un de mes enfants vienne ainsi durant la nuit. Soit c'était pour se faire pardonner quelque chose, ou alors c'était quand je ne me sentais pas bien. Ils étaient empreints de l'appel de la ruche, l'essence même de notre unité, je ne pouvais m'en dissocier, elle était une partie de moi, et quand ils venaient me réconforter, ce lien me rassurait.
J'en voulais énormément à cette jument qui avait l'air de se servir de moi. Mais elle me faisait tellement repenser à eux. Elle était seule, désespérée, elle n'attendait qu'une occasion pour revoir à nouveau sa famille, son cocon. Comment pouvais-je lui en vouloir alors que c'était mon seul souhait en ce moment ?
Je dirigeais mon museau vers sa joue pour souffler de l'air chaud doucement. Elle se réveilla lentement en ouvrant les yeux directement sur moi. Elle ne fut même pas surprise. Elle posa un sabot sur ma crinière avant de me souhaiter le bonjour. Je lui répondis sur le même ton paresseux pendant qu'elle caressait ma crinière distraitement. En temps normal, j'aurais arraché le sabot du poney qui se serait permis ce genre de geste, mais je ne pouvais malheureusement pas lui en vouloir.
Je venais de le comprendre, mais bien trop tard. Elle m'avait hypnotisé.
Elle se leva pour quitter le lit non sans montrer un certain regret et se dirigea vers la grande armoire qui occupait une bonne partie de la pièce. Je ne l'avais jamais ouverte, quoi qu'elle puisse contenir, je n'en avais pas besoin après tout. Mais quand Aloe ouvrit le grand meuble, je pus voir une collection incroyable de ruban... non, des bandeaux.
Elle les regardait un long moment, en prenait certains en sabot avant de les reposer, me jetant des coups d’œil avant de remettre le museau dans l'armoire. Elle finit par pousser un petit cri d'exclamation avant de revenir à moi avec l'un d'eux.
Elle me le tendit en souriant avant de dire.
« Lotus était différente de moi sur un point en particulier : elle adorait les bandeaux. Ce qui était un simple accessoire de travail pour moi était un réel objet de collection pour elle. Tu peux justement voir son armoire, ce sont tous des modèles uniques. »
Je pris le bandeau qu'elle me tendit pour essayer de le mettre. Je n'avais malheureusement pas la technique pour l’enfiler, le seul bandeau que j'utilisais avant était une suite de mon déguisement. Voyant bien que je faisais pitié à voir, Aloe me tendit à nouveau son sabot pour que je lui remette son présent. Elle s'appliqua ensuite à le mettre sur mon front en dégageant un maximum mon visage de mes mèches de crin jusqu’à la corne.
J'avais à peine détaillé le bandeau, mais quand Aloe rapporta un miroir pour que je puisse voir mon allure. Je vis un ruban noir avec des pois verts.
« Je t'avouerai que ce n'était pas son préféré, mais je trouve qu'il te va à ravir.
— Oui. » Dis-je avec un léger sourire et le sourcil levé. « Mais il n'ira pas à ravir pour elle.
— Ce n'est pas grave, tant qu'il te va à toi. Et puis, je me fiche de ce peuvent penser les autres. »
Je ne savais pas quoi dire. C'était la toute première fois que je recevais un présent. Elle me l'avait offert à moi, pour moi, et non pour sa sœur. J'étais touché par ce geste et réussis à aligner un faible « merci » avant de cacher mes émotions à la jument.
Elle ne se vexa pas. Peut-être ne l'avait-elle même pas remarqué. Elle descendit au rez-de-chaussée, toute guillerette, me laissant seule avec mon reflet dans le miroir. Il n'était vraiment pas affreux. Il dégageait efficacement mon visage en faisant ressortir mes yeux. J'aimais beaucoup ce cadeau.
Descendant à mon tour, je vis Aloe en train de remplir un petit sac de selle avec de l'eau.
« Qu'est-ce que tu nous prépares ?
— Un sac avec des boissons et un casse-croûte, j'ai eu l'idée de passer la journée dehors pour un peu nous reposer hors du spa.
— Mais... c'est dangereux dehors.
— Oh non, ne t'inquiète pas. Il n'y a que deux gardes pour tout Ponyville. Et madame Mayor mare ne va jamais construire cette caserne, elle préférera laisser un permis de bâtir pour un maredonald.
— D'accord, si tu penses que c'est sans danger. »
Je me retrouvais à faire tout ce qu'elle me demandait... elle m'avait réellement hypnotisé.
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« Alors, avoue que tu as aimé ! »
Je fis semblant de réfléchir intensément avant de lui répondre avec le sourire.
« D'accord, j'avoue, le fim n'était pas si mal. »
Elle se mit à rire pendant qu'on marchait dans les rues de ponyville.
« Ça se dit un film. Un film qu'on regarde dans un cinéma. »
Encore une invention qui m'épatait. Quand j'aurai mon nouveau royaume, il sera empli de ces idées de poneys. Ces inventions créées uniquement pour le plaisir et le divertissement. Nous prendrons leurs cinémas et leurs saunas pour enrichir mon peuple. Et nous les rendrons accessibles uniquement aux changelins.
« Mais je trouve quand même que ça soit impossible pour vous, poney, d'arriver à un potentiel magique de cent pour cent.
— C'est pour ça qu'on appelle ça de la science-fiction. C'est pour rassembler toutes ces histoires qui inventent des suppositions souvent irréelles sur notre futur.
— Irréelle, oui. Tu as vu quand la jument a fait tomber tous les gardes au sol d'un simple geste du sabot ? Elle avait un regard froid et rempli de puissance.
— Tu as vraiment aimé le film alors ?
— Oh, j'aurais aimé que l’héroïne détentrice d'une telle puissance soit une changelin et non cette Trixie. Mais la fin était très jolie. Par contre, je me demande une chose. Où se trouve ce collier qui décuple la force magique ? »
Aloe se mit à nouveau à rire pendant qu'on tournait au bout de la rue.
« Je te l'ai dit, c'est une histoire inventée. Un tel collier n'existe pas voyons.
— Toutes les histoires ont une part de vrai. »
Nous continuâmes notre promenade jusqu'à arriver à un grand arbre. Celui-ci était muni d'une porte et de plusieurs fenêtres ainsi que d'un balcon caché dans ses branches. Mais le plus dérangeant était la jument qui discutait avec cette autre créature devant l'arbre. Je ne pus réprimer un grondement sourd qui fut aussitôt capté par Aloe.
« Quelque chose ne va pas ? »
C'était elle, cette Twilight Sparkle. L'unique animal à avoir été capable de relever mon complot aux yeux de tous. À elle seule, elle avait précipité mon armée à sa perte. Mes enfants... Tous avaient subi le pire à cause de cette répugnante licorne. Je fis un pas dans sa direction pendant qu'elle était toujours à ses occupations puériles. Elle ne savait pas ce qui allait lui tomber dessus. Je fus aussitôt arrêtée par Aloe qui me dévisageait, l'air inquiète.
« S'il te plaît, dis-moi ce qui ne va pas. »
Mon regard faisait la navette entre elle et la licorne. Mais je retins subitement ma respiration quand Aloe posa un sabot le long de mon encolure.
« S'il te plaît... »
Je levai un sabot, voulant plus que tout toucher cette puissance qui arrivait à me faire hésiter, et même obéir. Je touchais son poitrail avant de fermer les yeux. Comment avais-je pu me faire manipuler à ce point ?
« Ce n'est rien Aloe, rien d'important... Merci. » Merci de me tenir en paix, merci de m'éviter de faire la plus grosse erreur de ma vie, merci pour tout. Je parcourus les quelques centimètres qui séparaient nos deux visages pour plaquer mes lèvres contre les siennes.
Elle recula aussitôt en poussant un petit cri de surprise avant de se mettre à regarder tout autour d’elle. Je continuais à lui sourire pendant que le rouge lui montait aux joues et que les regards se concentraient de plus en plus sur nous. Même cette Sparkle avait un œil curieux sur moi et ma sœur.
« Il y a un problème Aloe ? » M’enquis-je en me rapprochant encore un peu d'elle, ce qui la fit hésiter en reculant d'un pas.
« Euh... non, viens, il ne faut pas rester là. » Elle m'attrapa par le sabot pour me tirer rapidement hors des regards inquisiteurs. Une fois isolée de tout ce monde, elle me lâcha pour prendre ses distances.
« J'ai fait quelque chose de mal Aloe ? J-je pensais que c'était votre manière de dire qu'on aimait une personne. Vois-tu, j'avais commencé à me renseigner sur les poneys quand je préparais mon coup d'état sur Canterlot. Je me faisais passer pour la princesse Cadence et donc, je devais montrer mon affection pour le prince Shining Armor... Excuse-moi, je ne pensais pas que ce geste était si difficile à comprendre. Quand je m'emparais des nids de griffons, ils avaient l'habitude de se frotter le bec pour communiquer à plusieurs niveaux. »
— Ce n'est pas grave. » entendis-je faiblement alors qu'elle me tournait le dos, la tête baissée. Je me rapprochais pour venir à son côté. Nous étions dans une ruelle entre deux maisons. De là, on pouvait voir les poneys se trimballer librement sans se soucier du danger qui les observait.
« Tu penses que nos deux peuples pourraient vivre en paix ? »
Je laissais échapper un gloussement quand je me mis à réfléchir. Cette question, je me l'étais déjà posée un million de fois et à chaque fois, j'en arrivais à la même conclusion. La réponse était simple, non. D'une certaine manière, nos deux peuples pouvaient coexister, mais c'était toujours au détriment de l'autre. Nous nous servions des poneys pour nous nourrir. Nous étions donc des parasites, incapables de vivre par nous-même, et c'est en se servant des autres que nous obtenions notre survie.
« Si j'avais réussi à prendre votre capital. Vous seriez utilisés comme bétail pour me nourrir moi et mes enfants. Je ne pense pas qu'un compromis aurait été envisageable entre nos deux races.
— Et si les changelins vivaient tous comme toi ? Avec une personne pour les aider. Une personne qui aurait au final, aussi besoin d'eux qu'eux de lui.
— Sais-tu comment je me nourris, Aloe ? » Un long silence m'informa de sa réponse. « J'aspire les émotions. Quand tu étais très triste, ou en colère, ou quand tu éprouvais de la joie et aussi quand tu étais remplie d’inquiétude, quand tu ne reconnaissais plus ta sœur. Et bien par moment, tu perdais tout ça. Tu ne savais plus quoi faire, ni quoi penser. J'étais à chaque fois près de toi à ces moments et c'était moi qui me nourrissais, te volant ce qui était propre à toi-même, l'essence même de ton être.
— Et alors ? Je peux parfaitement vivre comme ça. Je n'ai pas besoin de l'entièreté de mes émotions pour savoir ce que je ressens !
— Mais moi je ne peux pas vivre ainsi. Mon devoir est de faire survivre la ruche. »
Elle écarquilla les yeux la bouche grande ouverte avant de proclamer :
« Ton devoir est de rester avec moi ! »
J’eus un regard sombre à son encontre, mais me ravisais aussitôt en voyant son visage. Pas besoin d'être un changelin pour voir la peine qui se lisait sur ses traits. Je me rapprochais d'elle pour poser un de mes sabots sur ses épaules pendant qu'elle se serrait contre moi.
Nous décidâmes de continuer notre journée loin de Ponyville. Au début, Aloe avait été réticente à me suivre dans les bois, mais à mon tour, je lui avais dit qu'elle n'avait rien à craindre. Nous restions à l'orée de la forêt, loin de son centre et de ses dangers. Aloe aurait voulu qu'on retourne au spa, mais aucune d'entre nous n'était en mesure d'affronter les regards des autres poneys.
Ces bois ressemblaient à tant d'autres. Des années à vagabonder et à nous cacher dans leurs enceintes m'avaient permis de développer un sixième sens en rapport à la nature qui nous entourait. Je connaissais pratiquement chaque plante qui poussait ici. Les arbres étaient aisément reconnaissables. Je m'amusais même à citer les noms des animaux desquels je reconnaissais les cris.
Je me sentais revire, je n'arrivais plus à tenir en place. Je partais dans tous les sens comme une jeune princesse qui découvrait le monde pour la première fois. Je laissai même tomber mon déguisement pour profiter au mieux de l'air de la nature.
Les bois étaient emplis de vie et respiraient des émotions animales brutes dont j'étais incapable de me nourrir. Il fallait communiquer au même niveau pour pouvoir profiter pleinement d'une émotion. Haletante, je reportai mon regard sur Aloe qui me suivait d'un pas léger. Elle semblait sur la défensive. Sa peur avait pris le dessus sur ses autres émotions. Je ne savais pas quoi lui dire pour la réconforter, mais la forêt avait toujours quelque chose à offrir pour qui savait bien voir.
Je lui fis signe de me suivre avant de me mettre à galoper à travers les bois. Je faisais des arrêts régulièrement pour lui permettre de se remettre à mon niveau avant de m'engouffrer brusquement dans les fourrées.
Je trouvai enfin l'une des merveilles de la nature. Au beau milieu de la forêt, là où une source naissait sous le couvert des arbres, un bourgeon tentait de voir le jour grâce à un de ses rayons qui perçait la couverture des feuilles d'érable.
« Regarde Aloe !
— J'arrive ! » entendis-je au loin.
Une fois qu'elle fut à mes côtés, je m'approchais de la plante, non sans cacher un certain enthousiasme. Mon déguisement enlevé, je pus utiliser ma corne sans difficulté, me permettant ainsi de faire appel à ma magie pour insuffler mon pouvoir dans le bourgeon.
Un appel vivant à prendre forme était en train de germer à l'intérieur du bourgeon. La force qui guidait mes enfants à vivre en unité était à présent dans cette minuscule plante. Elle ne tarda pas à répondre à l'appel en grandissant de manière surnaturelle. Sa taille normale avait déjà été dépassée et pourtant, elle continuait à croître jusqu'à arriver à hauteur de mon torse.
Je tournais autour de la plante en m'allongeant pour laisser la vue à Aloe qui s'approcha d'un pas timide. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire en regardant la fascination qu'elle éprouvait pour cette plante. Je lui fis un signe du sabot pour l’inciter à s'approcher encore plus près.
« Vas-y, touche là. »
Elle me regarda béatement avant d'approcher son sabot en hésitant. Elle caressa le bourgeon qui n'en attendit pas plus pour réagir. Le pétale qu'elle avait touché se mit à glisser lentement de l'ensemble avant de s'arrêter, complètement ouvert. Les autres en firent de même pour délivrer un parfum enivrant se dégageant des pétales rose vifs et du pistil orange. Je la vis qui voulut retoucher la plante.
« Prends-la, Aloe. »
Elle me jeta un regard interrogateur avant de le reporter sur la fleur. Elle se pencha pour plonger son museau contre la plante et respirer son parfum.
« Elle sent incroyablement bon.
— C'est le parfum de ma famille. C'est dur à expliquer à un poney, mais l'unité d'une ruche est caractérisée par son parfum. Celui que la matriarche choisit. Ses enfants la reconnaisse grâce à ça et elle reconnaît ses enfants parce qu'ils sont imprégnés de son parfum. Vas-y prends là.
— Je ne sais pas Chrysalis... je ne veux pas t'enlever quelque chose d'aussi beau.
— Tu ne me l'enlèves pas. C'est moi qui te l'offre. C'est un cadeau comme celui que tu m'as offert. » dis-je en posant mon sabot sur le bandeau que j'avais toujours sur moi.
« Mais c'est le parfum de ta famille...
— Et je te l'offre. » coupais-je doucement en levant un sabot.
Voyant qu'elle n'oserait jamais couper la fleur, je la pris moi-même délicatement entre mes dents en me relevant. Je la plaçais dans sa crinière, juste derrière son oreille pour la voir tenir et garnir sa crinière avec son bandeau.
« M-merci. » bredouilla-t-elle en baissant la tête. J'utilisai mon sabot pour redresser son visage et le mettre bien en face de moi.
« Non, merci à toi. »
Ses larmes ne tardèrent pas à suivre quand elle fondit sur moi pour me serrer contre elle. C’en était devenu une manie avec elle. Je ne pus m'empêcher de lui faire signaler ce qui la fit rire en même temps que moi.
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En fait par moment, je me dis que je devrais réécrire certains chapitres, refaire une chose ou l'autre, mais quand je veux me lancer, je n'y arrive pas. Ça fait trois mois que j'avais fini cette fic et que je l'avais laissé sur mon disque dur. Après tout ce temps, c'est dur de se remettre dans une fic pour ainsi la changer.
En dehors de ça, je te remercie vraiment pour suivre cette fic ainsi que ton compliment.
Dès qu'on regarde ailleurs -- la maire, Twilight -- tout de suite ça redevient comique et j'ai l'impression qu'il y aura de plus en plus de ça. Cela dit si c'est le cas c'est introduit en douceur donc ça va.
Je crois que cette fic' est assez exemplaire du concept de "prendre le temps pour l'autre"...