Chapitre 1: Une lueur d'espoir.
Pinkie avait pu lire en toutes lettres les noms de celles qui avaient été amies pendant des années. Leurs âges à leur départ la faisait encore plus pleurer.
Rainbow Dash avait eu 17 ans une semaine avant de partir. Elle était très douée dans toutes sortes de sport et n'avait eu aucun problème à se faire embaucher avant l'âge. Ce qui avait aussi plu aux supérieurs, c'était sa façon d'agir. Un ordre est un ordre. On y obéit et on réfléchit ensuite.
Rarity avait 18 ans. Elle était très méticuleuse et précautionneuse. C'était dû à son métier de couturière. Elle répétait sans cesse : « La Haute Couture à la française est un Art avec un grand A ! ».
Ensemble, elles formaient un duo parfait. Rainbow n'y allait pas par quatre chemins et Rarity supprimait leurs traces si c'était nécessaire.
Applejack avait disparu un an après le duo, en mai, alors qu'elle avait 18 ans. Mais pas seulement elle. Sa sœur, sa grand-mère et son frère n'avaient également pas été retrouvés à Ponyville. On les avait notés comme « enlevés » avant de classer l'affaire. Adieu le jus de pomme et puis c'est tout.
Twilight était sur cette liste. Mais tout le monde avait appris depuis le seul terrain décrété neutre que Canterlot avait été prise par Filly Delphia et qu'ils avaient envoyé les quatre princesses en exil. Elles pouvaient revenir, certes, mais elles se feraient massacrer.
Pinkie avait beau parcourir la liste une nouvelle fois, pas de « Fluttershy » consignée. Elle avait lu, après que la liste ait fini de défiler, « Toute personne ayant été envoyée à Cloudsdale et ne figurant pas sur ce panneau est en vie. Si cela s'avère être le contraire, nous vous en ferons part sous forme de courrier. » . Elle avait été soulagée. Elle ne connaissait pas la générale Fleetfoot mais elle savait que si un des soldats sous ses ordres avait vécu à Ponyville et qu'il lui serait arrivé quelque chose, elle trouverait le moyen de le communiquer à son amie d'enfance, la générale de cette même ville depuis le départ de Twilight : Spitfire. Une expatriée de Cloudsdale.
Pinkie essayait maintenant de vivre pour retrouver ses amies. C'était sa seule motivation. Même si elle se refusait de voir ses souvenirs resurgir.
En arrivant devant la muraille de quatre mètres de haut de Ponyville, elle vit deux personnes gisant à terre. Elle les identifia vite comme des hommes. Ils semblaient morts. Elle les ignora purement et simplement. Elle s'avança vers un capteur qui scanna son visage avant d'afficher un énorme « OK ». Seuls les colonels et grades supérieurs pouvaient être reconnus par ce petit gadget et ouvrir les portes de la ville. Au moment où elle allait passer, quelque chose s'agrippa à sa cheville.
Et bien non. Les deux hommes étaient en vie.
Elle soupira avant d'essayer de se débarrasser de cette main qui ne voulait pas la lâcher.
L'homme qui tenait Pinkie lui demanda faiblement :
-Sommes-nous... A Ponyville ?
Pinkie réussit à se défaire de ce qui l'empêchait d'avancer. Elle posa son pied derrière la limite de la porte. L'homme reprit, comprenant que son interlocutrice les ignorerait sans plus de détails.
-Nous venons... de Las Pegasus.
La jeune femme aux cheveux roses se figea. Las... Pegasus ? Elle repensa à la liste. Rainbow et Rarity. Elle se retourna pour en savoir plus. Sa petite troupe attendait patiemment quelques mètres plus loin, dans une petite rue. Elle ouvrit la bouche avant d'entendre la voix version électronique de Spitfire en colère.
-Colonel Pinkamena Diane Pie ! Je peux savoir qu'est-ce que tu attends pour franchir cette foutue porte ?
Encore une fois, Pinkie fut troublée d'être appelée par les prénoms que lui ont donné ses parents.
-Il y a deux hommes à terre. Ils disent venir de Las Pegasus. Ils sont bien amochés, répondit la colonel.
-Si ce n'est que ça amène les dans la cité, on verra ce qu'ils ont à raconter.
Un « bip » de fin de communication se fit entendre. Elle fit un signe à deux de ses camarades et ils se chargèrent de ces deux types. Qu'est-ce qu'ils étaient grands quand même ! C'était presque inhumain.
Ils les transportèrent jusqu'à l'hôpital où on les traita comme tout le monde, bien que les infirmiers soient un peu étonnés de les voir en vie, croyant que c'était des cibles de Pinkie Pie.
Cette dernière partie faire son rapport sur ses deux dernières victimes et attendit de pouvoir le donner en mains propres à la générale.
Ce qui ne tarda pas. Enfin, si un petit peu : juste deux jours.
Pinkie rentra et posa avec désinvolture le tas de feuilles sur le bureau. Elle s'apprêtait à repartir quand Spitfire lui dit :
-On a vérifié, ils sont bien de Las Pegasus. Ils nous ont dit que la ville avait changé d'alliance depuis trois ans.
Pinkie écarquilla ses yeux de surprise. La générale continua.
-C'est pour ça qu'on a aucune nouvelle de ceux qu'on a envoyé là-bas. Ils ont dit ne rien savoir sur les soldats de Cloudsdale et de Ponyville qui étaient présents au moment de leur changement.
-Trois ans... Ça correspond à la prise de Canterlot.
-Exactement. Las Pegasus vivait de l'industrie du cinéma et des touristes jusqu'à présent. Maintenant que les frontières sont toutes clôturées, ni l'un ni l'autre n'ont subsisté plus de deux mois après le début de la Guerre. Et puis il y a eu l'histoire des Apple.
La colonel serra les dents. Elle reprit la parole.
-Une partie de notre nourriture a disparu et on a rien fait pour la retrouver. S'il y en a moins pour nous il y en a encore pour L.P. évidemment.
Spitfire ferma les yeux pour approuver.
-Je les ai mis dans ton régiment...
Pinkie la coupa.
-Quoi ?! Mais ils vont me ralentir ! Raaah ! C'est pas vrai !
Et elle sortit en claquant la porte avant même de connaître la fin de la phrase de sa supérieure.
-... Je pense qu'ils te seront utiles très bientôt. Je finis par te connaître, colonel Pinakamena Diane Pie.
Pinkie se sentait obligée d'aller voir les deux nouveaux à l'hôpital. En grognant évidemment. Avant d'entrer, elle fit demi-tour. Oh et puis zut ! Ils seraient bientôt tout le temps collés à elle, pas la peine de commencer à essayer de les supporter. On verrait ça sur le terrain. La devise du coin, c'est presque « Marche ou crève », il faut s'y habituer.
Lorsqu'ils furent rétablis de leurs blessures, encore deux semaines après, Pinkie n'avait pas chômé. Elle avait demandée la garde de la cité, de jour ou de nuit, peu importe, il fallait juste qu'elle se calme. Elle fut donc désignée jusqu'à ce que les nouveaux viennent la voir pour faire « un peu connaissance ». Pff ! Qu'est-ce que ça fait niait.
Dès qu'elle vit leur tête, la colonel faillit s'énerver encore mais elle tenta de rester zen. Elle ne tint pas longtemps. Elle sauta sur l'un d'entre eux, en colère contre on-ne-sait-quoi encore une fois. Elle commençait à étrangler sa nouvelle victime quand le deuxième, ne voulant tout de même pas la mettre encore plus en rogne, lui tapota doucement l'épaule. Pinkie se retourna, des flammes plein les yeux. Il prit peur et commença à reculer. Elle remarqua alors qu'il tenait sa photo dans sa main droite. Elle desserra son étreinte pour sauter, cette fois, sur celui qui avait pris sa photo la plus précieuse. Rouge de honte, elle la lui arracha des mains.
La jeune femme la rangea dans sa poche intérieure et croisa les bras. Elle demanda timidement :
-Tu... Tu as regardé ?
Le jeune homme ne savait pas quoi répondre.
-Eh bien... euh... Elle est tombée de votre poche et... euh... oui j'ai... disons entrevu ce qu'il y avait dessus... et j...
-Sache que ce temps est révolu. Rigoler n'est plus possible avec la moi que tu vois maintenant.
-Juste...
-Je ne veux plus t'entendre, ni personne d'autre d'ailleurs, parler de cette photo.
-C'est pas ça c'est que...
-J'ai dit stop.
-J'ai reconnu une des personnes dessus.
-Comment ça ? S'étonna Pinkie.
-Je l'ai vu à L.P., il n'y a pas très longtemps et...
Il s'arrêta étonné que sa nouvelle chef ne réponde pas.
-Colo...
-Je dois parler à la générale. Allez chercher les autres du régiment avec des quelques affaires à eux de préférence, je sens que la discussion va être courte.
Et elle ne fut pas déçue.
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Je l'ai déjà cet OS (et ce depuis le début!!!) mais je suis pas sure d'avoir toujours envie de poursuivre c'est tout :3
Ressaisis-toi, ta fiction n'est pas nulle, loin de là !
Je te conseille de réfléchir un peu avant de lâcher cette histoire, et si c'est les deux guerres mondiales te passionnent, aucun souci ! C'est même bien !
Un petit conseil que j'ai pour toi, c'est qu'avant de commencer une longue fiction, il faut toujours écrire un OS (qui peut éventuellement servir de prologue/chapitre après) pour se donner une idée de la forme du truc. Et ça permet de se motiver en plus.
Donc si tu n'as vraiment vraiment plus l'envie, écris des OS jusqu'à avoir le courage de faire une fiction énorme.
Bref, "il n'y a pas de problèmes, que des solutions" ; rappelle-toi de cette phrase lorsque tu es dans le doute.
désolée c'était peut être pas clair depuis le début mais j'avais bien mis le tag humain.
Désolée... je sais je suis peut être un peu extrémiste mais si tu veux je me base sur les deux premières guerres mondiales parce que ça me passionne, enfin voila...
encore désolée... je suis pas sure de continuer la fic pour cause de manque de motivation alors tu n'es pas obligé de lire la suite...
Oh well, je ne suis pas militaire, mais embaucher des jeunes de 17 ans ça ne se fait qu'en dernier recours, non ?
"En arrivant devant la muraille de quatre mètres de haut de Ponyville, elle vit deux personnes gisant à terre. Elle les identifia vite comme des hommes" -> J'aurais plutôt dit "étalon" plutôt "qu'homme", histoire de ponifier le texte.
Oh wait. "Elle soupira avant d'essayer de se débarrasser de cette main qui ne voulait pas la lâcher." -> Ce sont des humains ?
Pourquoi est-ce qu'il y a des princesses alors ? Et pourquoi Ponyville ? Et pourqu...
Ah ok, c'est une Equestria humanisée. Autant pour moi !
"Pff ! Qu'est-ce que ça fait niait." -> On écrit "niais" lorsqu'il s'agit de l'adjectif.
Sinon à part ça, j'attend de lire la suite, mais il serait sympa de s'attarder un peu.
Je n'aime pas les chapitres longs, mais je trouve la narration trop rapide pour les événements qui passent. Essaye de faire plus de descriptions, c'est toujours sympa de poser l'ambiance d'une Equestria en guerre : ça met du background.