Aujourd'hui, j'aimerais aborder les plaisirs coupables. (Si le moteur de recherche de notre cher site fonctionne correctement, il n'existe pas d'articles sur le sujet, mébon, corrigez-moi au cas où).
D'abord, commençons premièrement par une introduction par le début. Un plaisir coupable, c'est quoi ? Wikipédia, dans son infini savoir, nous propose la définition suivante :
A guilty pleasure is something, such as a film, a television program or a piece of music, that one enjoys despite feeling that it is not generally held in high regard, or is seen as unusual or weird.
Fashion, video games, music, theatre, television series, films, food and fetishes can be examples of guilty pleasures.
Apparemment, le savoir infini ne vient pas avec la connaissance du français. Traduisons :
Un plaisir coupable est quelque chose, comme un film, un programme télé ou un morceau de musique, que l'on apprécie malgré le sentiment qu'elle n'est pas tenue en haute estime, ou est vue comme inhabituelle ou étrange.
Une mode, des jeux vidéos, des musiques, du théâtre/cinéma, des séries télés, des films, des aliments et des fétiches peuvent constituer de bons exemples de plaisirs coupables.
Malgré l'aspect peut-être un peu présomptueux de la deuxième partie de la définition proposée, je pense qu'elle résume bien l'idée. Un plaisir coupable, c'est le sentiment quand on est devant une oeuvre et qu'on se dit :
"C'est tout pourri, je sais que c'est tout pourri mais j'aime quand même."
Ce qui, de mon point de vue purement personnel, n'est pas à confondre avec le sentiment ressenti devant un bon gros nanar, qui serait plus du genre :
"C'est tout pourri, je sais que c'est tout pourri. Tout le monde sait que c'est tout pourri. Rions-en tous ensemble."
Le plaisir coupable, contrairement au nanar, implique une certaine forme de respect de la part de celui qui le ressent. Un respect et une appréciation sincère intervenant au niveau purement émotionnel de celui qui éprouve ce plaisir coupable. Souvent, on ne sait pas d'où provient exactement cette appréciation qui peut donc nous paraître illogique, primitive voire honteuse.
Par définition, un plaisir coupable nécessite de se faire comme supposition que l'objet de notre appréciation est usuellement non-orthodoxe, que cette supposition soit vraie ou non, car en effet : comment savoir si quelque chose est "normalement" acceptable ou non ?
Je ne me risquerais pas ici à définir la normalité autrement que par les images et stéréotypes présentés par exemples par les médias grand public, pour simplifier. Mais dès lors, toute oeuvre ne présentant pas une structure en trois actes avec progression du personnage principal mâle à travers aventures, romances et sacrifices pourrait être un plaisir coupable.
La définition est donc très subjective et notamment dépendante du point de vue de l'acceptable de chacun. On pourrait tenir la même réflexion avec une normalité plus représentée par la voix du plus grand nombre, par exemple.
Egalement, il pourrait sembler intuitif de penser que plus une personne s'intéresse à juger une oeuvre par sa qualité objective, plus elle aura de difficulté à assumer ses plaisirs coupables, ceux-ci allant à l'encontre de son jugement objectif. Je ne pense pas qu'un tel raccourci soit particulièrement juste mais je plains les éventuels qui se comportent de la sorte.
Par contre, il peut être gênant de tomber dans l'excès inverse et systématiquement qualifier une oeuvre que l'on a fortement apprécié d'excellente, que l'on puisse fournir des raisons valables pour l'entendement moyen ou non.
L'idée principale que j'essaie, malhabilement peut-être, d'évoquer ici est que chacun d'entre nous apprécie certaines œuvres ou certains types d’œuvres sans raison logique et qu'il serait dommage de tomber dans un des excès nous faisant parfois ressentir trop de honte ou pas assez de retenue.
Je vous invite donc à réfléchir dans les commentaires à :
... tout en restant autant que possible dans le domaine de la fiction et du SFW pour ne pas se faire taper les sabots par notre vigilant et vénéré staff. Merci de bien vouloir jouer le jeu ^^
Et bien entendu, c'est à moi d'ouvrir le bal. :D
Nous disions donc :
Voilou, c'est tout pour moi. A vous de jouer :)
L'article a été visualisé 393 fois depuis sa publication le 15 décembre 2016. Celui-ci possède 17 commentaires.
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Et ensuite, viens les histoires de métamorphose (avec en prime le changement de sexe), alors je parle pas des trucs à la hie ou le perso s'endort tranquilou dans son lit et pouf se reveille en poney a ponyville (d'ailleurs "My Little Heatbreak" ma HiE préférée prend le soin de développer la raison pour laquelle l'humain arrive en equestria (et croyez moi, c'est un truc assez cruel mais qui donne je pense une bonne partie de l’intérêt de l'histoire vu que cette raison reviens souvent dans l'histoire), mais je m'égare...). Je préfère les histoires qui prennent le temps de décrire la métamorphose, qu'elle soit soudaine (un peu comme j'ai fait dans Human Soul) ou qu'elle soit longue (comme dans "Five Score Divided by four" (un must read qui est assez connu sur fimfiction). Et je dirais même gros combo quand ça pars dans des trucs complètement fou ("one step, two step, three hoof, four dead" par exemple qui par dans des délires completement barrés genre humain qui devient poney centaure hermaphrodite a deux tête). Alors voila, même si j'adore ce genre de connerie et que je l'assume suffisamment pour en parler ici, je pense qu'une grosse partie du fandom doit bien trouver ça chelou (même si cette pensée existe juste a cause d'une des vidéos de Toropicana).
Personne ne lapidera personne ici ! Le premier qui essaie, je le lapide !
Peut-on savoir quel est ce pays, speedangel ?
J'aime lire des fic où il y a de la romance lesbienne et dans mon pays c'est tres tres mal vue de tolerer ce genre de chose, mais le plus bizzare c'est qu'il y a qu'avec les fic mlp que ça me plais pas dans les film, rassurer dans la vraie vie je ne suis contre personne et je ne juge personne
Par exemple, j'adore "Ernest et Celestine". L'histoire est très touchante, je trouve le graphisme génial et j'ai eu l'impression de retomber en enfance pendant 1h30 (peut-être ai-je lu des livres d'Ernest et Celestine plus jeune ?) et pourtant, je sais que si je le clame haut et fort, la majorité des gens me diront que c'est pour les enfants et riront doucement devant l'intérêt que je porte pour ce genre de film.
les personnages cheatés. Je ne parle pas des puissants, mais bel et bien de ce genre de personnage capable de one-shoter un ennemi, et dont la principale faiblesse est lui-même, car il doit se contrôler à cause des conséquences. Mon "UA" que je mentionne pour la première fois et qui s'appelle "l'Harmonyverse" est une version de MLP où les Mane 6 sont devenues, grâce aux Éléments d'Harmonie, complètement overpowered (il n'y a pas que ça, mais c'est la principale particularité).
Bon, au-dessus, ce n'est pas vraiment un "plaisir coupable", puisque je n'en ai pas honte.
Alors voilà : le swap.
J'aime le "bodyswap", mais je préfère plus le "personalityswap" qui n'échange pas les souvenirs. C'est une aberration si on considère que le caractère vient des expériences vécues, mais ce n'est pas grave. Évidemment, ces swaps ne doivent pas être les particularités d'un univers alternatif, sinon ce n'est pas drôle.