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Des nouvelles du crayon
27 novembre 2017

Bonjour ou bonsoir,

 

Pour ceux qui me connaissent bien, cet article ne vous apprendra pas grand chose mais bon, vous pouvez le lire quand même, c'est pas souvent que je poste.

... et c'est bien ça le problème.

 

ça fait déjà 7 mois que j'ai posté le premier chapitre de ma fiction largement inachevée "Injection de Magie". Et depuis, silence radio. Kékisépasé ?

 

Ben, rien, Justement. Ou plutôt, pour être exact, un retour au statu-quo, à savoir : ne rien poster.

 

Quand j'ai écrit ce premier chapitre, je me sentais galvanisé ! Ivresse créative ! Après le mutisme suite à l'abandon de ma dernière fiction "Le Visiteur de Hearth Warming Eve" il y a deux ans, j'allais à nouveau poster quelque chose que j'avais crée moi même, amoureusement avec mes petites mains, pour le plaisir de mes chers lecteurs et relecteurs ! Youpi !

 

Mais s'est alors pointé un cher ami qu'on connait tous. Le genre indésirable et casse-bonbons mais que tu gardes quand même parce qu'il t'es indispensable au quotidien, j'ai nommé : le doute.

 

Eh ouais, le doute ...

"Tiens, en fait, c'est vrai que ces deux scènes ont pas une transition super fluide"

"'Faudrait peut-être mieux expliquer ce point de détail en amont. Les lecteurs risquent de se perdre."

"Houla, cette ligne de dialogue ne sonne pas bien du tout dans la bouche de mon personnage en fait. Comment ais-je pu laisser passer ça ? ..."

"C'est vrai qu'en prenant ce chapitre sous un autre angle, ça serait dix fois mieux ... ou plutôt, c'est dix foi pire comme c'est maintenant."

"... en fait, ce chapitre est pourri ..."

 

Et ainsi alla la spirale de l'autodestruction créative. De fil en aiguille, l'histoire que je chérissais m’apparaissait de plus en plus comme un fatras de moments alambiqués sans réelle intention créative. Juste des trucs que j'aime bien, balancés ensembles en vrac dans une histoire sans queue ni tête à l’exécution douteuse.

 

Est-ce que j’exagère ? Bien sur que oui. C'est ce que fait le doute quand il prend le contrôle. Je le sais, c'est ce qu'il avait déjà fait après les deux premiers chapitres de ma première fiction.

Le problème, c'est que je n'arrive plus à reprendre le contrôle sur le doute. Les problèmes sont présents, ils sont objectifs et impossible de passer outre quand j'écris.

Corriger ce qui ne va pas n'est même pas une option. Le doute reste de toutes façons. Plus rien n'est satisfaisant, ou plutôt plus rien ne vaut le coup que je l'écrive. L'histoire est bien au chaud dans ma tête, elle me plait mais il m'est devenu impossible d'accepter que d'autres puissent l'apprécier.

Ce sentiment est purement irrationnel, comme le témoignent les commentaires encourageants postés sous mon premier chapitre, toutefois, il ne veut plus me quitter. Je me suis fait un monde de quelque chose qui était sensé être fun et divertissant, ça me dégoûte et ça me frustre.

 

On m'a soutenu durant cette période de doute, mais aucun conseil, bien qu'avisé et juste, n'a semblé réussir à déclencher la même passion créative qu'à l'origine. Ecrire est devenu une punition pour mon moral. Un travail intellectuel qui me semble ridiculement démesuré par rapport à son intérêt. Réfléchir à une phrase, savoir comment la tourner, la taper, revenir le lendemain pour se rendre compte qu'elle sonne mal. Recommencer ad vitam aeternam.

Je ne suis pas si naïf. Je sais que l'écriture est un travail exigeant et que les étapes que je viens de mentionner sont nécessaire jusqu'à un certain point. Mais pour moi, il devient de plus en plus difficile d'affirmer que le jeu en veut la chandelle.

 

Je ne sais pas vraiment ce que j'attends du fait d'avoir posté cet article. D'une part, j'ai envie de ranimer ma flamme créative et vous faire plaisir en continuant une histoire qui semblait bien plaire à un certain nombre, d'autre part, il est maintenant évident pour moi que je n'arriverais pas à maintenir cette flamme allumée sur le long terme, comme en témoigne mes deux précédents hiatus.

 

Je suis preneur de toute suggestion. J'ai beau en avoir déjà entendu des dizaines, on dit que répétition finit par rentrer, alors, je vous en prie, n'hésitez pas.

Merci d'avance.

 

PS : 'Soyez pas trop brusques quand même. Je sais que je mérite des tartes pour gâcher mon temps sur des doutes stupides, il serait donc superflu de le souligner. Merchi, bisous.

 

 

 

 

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Les plaisirs coupables
15 décembre 2016

Aujourd'hui, j'aimerais aborder les plaisirs coupables. (Si le moteur de recherche de notre cher site fonctionne correctement, il n'existe pas d'articles sur le sujet, mébon, corrigez-moi au cas où).

D'abord, commençons premièrement par une introduction par le début. Un plaisir coupable, c'est quoi ? Wikipédia, dans son infini savoir, nous propose la définition suivante :

A guilty pleasure is something, such as a film, a television program or a piece of music, that one enjoys despite feeling that it is not generally held in high regard, or is seen as unusual or weird.

Fashion, video games, music, theatre, television series, films, food and fetishes can be examples of guilty pleasures.

 

Apparemment, le savoir infini ne vient pas avec la connaissance du français. Traduisons :

Un plaisir coupable est quelque chose, comme un film, un programme télé ou un morceau de musique, que l'on apprécie malgré le sentiment qu'elle n'est pas tenue en haute estime, ou est vue comme inhabituelle ou étrange.

Une mode, des jeux vidéos, des musiques, du théâtre/cinéma, des séries télés, des films, des aliments et des fétiches peuvent constituer de bons exemples de plaisirs coupables.

 

Malgré l'aspect peut-être un peu présomptueux de la deuxième partie de la définition proposée, je pense qu'elle résume bien l'idée. Un plaisir coupable, c'est le sentiment quand on est devant une oeuvre et qu'on se dit : 

 

"C'est tout pourri, je sais que c'est tout pourri mais j'aime quand même."

 

Ce qui, de mon point de vue purement personnel, n'est pas à confondre avec le sentiment ressenti devant un bon gros nanar, qui serait plus du genre :

 

"C'est tout pourri, je sais que c'est tout pourri. Tout le monde sait que c'est tout pourri. Rions-en tous ensemble."

 

Le plaisir coupable, contrairement au nanar, implique une certaine forme de respect de la part de celui qui le ressent. Un respect et une appréciation sincère intervenant au niveau purement émotionnel de celui qui éprouve ce plaisir coupable. Souvent, on ne sait pas d'où provient exactement cette appréciation qui peut donc nous paraître illogique, primitive voire honteuse.

 

Par définition, un plaisir coupable nécessite de se faire comme supposition que l'objet de notre appréciation est usuellement non-orthodoxe, que cette supposition soit vraie ou non, car en effet : comment savoir si quelque chose est "normalement" acceptable ou non ?

Je ne me risquerais pas ici à définir la normalité autrement que par les images et stéréotypes présentés par exemples par les médias grand public, pour simplifier. Mais dès lors, toute oeuvre ne présentant pas une structure en trois actes avec progression du personnage principal mâle à travers aventures, romances et sacrifices pourrait être un plaisir coupable.

La définition est donc très subjective et notamment dépendante du point de vue de l'acceptable de chacun. On pourrait tenir la même réflexion avec une normalité plus représentée par la voix du plus grand nombre, par exemple.

 

Egalement, il pourrait sembler intuitif de penser que plus une personne s'intéresse à juger une oeuvre par sa qualité objective, plus elle aura de difficulté à assumer ses plaisirs coupables, ceux-ci allant à l'encontre de son jugement objectif. Je ne pense pas qu'un tel raccourci soit particulièrement juste mais je plains les éventuels qui se comportent de la sorte.

Par contre, il peut être gênant de tomber dans l'excès inverse et systématiquement qualifier une oeuvre que l'on a fortement apprécié d'excellente, que l'on puisse fournir des raisons valables pour l'entendement moyen ou non.

 

L'idée principale que j'essaie, malhabilement peut-être, d'évoquer ici est que chacun d'entre nous apprécie certaines œuvres ou certains types d’œuvres sans raison logique et qu'il serait dommage de tomber dans un des excès nous faisant parfois ressentir trop de honte ou pas assez de retenue.

 

 

Je vous invite donc à réfléchir dans les commentaires à :

  • un plaisir coupable qui vous à un jour fait honte mais que vous êtes prêt à assumer aujourd'hui.
  • un plaisir coupable que vous pensiez innocent et qui a suscité une certaine forme d’incompréhension autour de vous.
  • d'autres plaisirs coupables que vous aimeriez mentionner.

... tout en restant autant que possible dans le domaine de la fiction et du SFW pour ne pas se faire taper les sabots par notre vigilant et vénéré staff. Merci de bien vouloir jouer le jeu ^^

 

Et bien entendu, c'est à moi d'ouvrir le bal. :D

Nous disions donc :

 

  • Human in Equestria, plus précisément Human to Pony. J'aime bien les histoires de type poisson hors de l'eau dans lesquelles un personnage se retrouve dans un univers et/ou un corps étranger, ce qui lui demande de s'adapter et lui permet de voir le monde d'un autre œil. J'avais du mal à assumer à cause de l'aspect très "self-insert" et "souhait dissimulé" qui ont tendance à se dégager de ce genre d'histoires.
  • les fanfictions NSFW de façon générale. Parce que c'est des poneys, je suis sensé trouver ça dégoûtant ? Alors comment ça se fait que je trouve ça mignon? :o

 

Voilou, c'est tout pour moi. A vous de jouer :)

 

 

 

 

 

 

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A propos de ma première fiction
31 mars 2016

Amis du jour, bonjour. Amis du soir, bonsoir.

 

Avant de parler de ce que le titre de l'article vous à promis, je vais d'abord me présenter afin de briser la glace :

 

Je suis donc Lazy Pencil, étudiant en Master 1 d'informatique de 22 ans, programmeur, pixel-artiste, brony à temps plein et, à mes heures perdues, auteur de fiction.

Je suis à la tête de nombreux projets personnels que j'arrive très rarement à finir car je passe souvent à autre chose rapidement en me rendant compte que je n'arrive jamais à trouver le temps, à cause de mes études, mon caractère perfectionniste à outrance et le fait que je les fasse tout seul.

J'aime réfléchir longuement sur des sujets tels que la morale et apprendre des choses que tout un chacun jugerait inutile comme Twilight Sparkle.

J'aime créer d'inspiration et d'improvisation plutôt que d'appliquer des règles éprouvées sur le long terme comme Rarity.

J'aime rire et être répandre la joie et l'ouverture d'esprit autour de moi comme Pinkie Pie.

J'ai parfois tendance à douter de mes compétences et suis très dépendant des marques d'appréciation comme Rainbow Dash.

Je suis trop gentil et psychote complètement sur ce que les gens pensent de moi quand je suis sous les projecteurs comme Fluttershy.

Et enfin, j'ai souvent du mal à accepter de l'aide, pensant déranger, comme Applejack.

 

Ces comparaisons avec ces personnages arbitrairement plus importants que les autres mises à part, on pourrait résumer ma personnalité à assez introverti, réfléchi et gourmand d'appréciation et d'affection. (câlin ? D: )

 

Maintenant que je passe pour un stéréotype sur pattes, que diriez-vous de passer à la fiction ? Vous vous souvenez ? Celle que j'ai posté il y a une semaine et demi qui est en cours avec deux chapitres que vous avez probablement lue et qui ne vous a probablement pas laissé d'impression durable ? 

Si oui, vous êtes probablement @Stronger (merci à lui pour le temps qu'il a accordé à passer le chapitre un au peigne fin ;) ), sinon, rapide topo :

Un jour, un humain arrive à Equestria sans aucune raison valable et s'aperçoit qu'il est changé en poney et ensuite il va probablement rencontrer chaque membre du mane6 pour finalement vivre heureux dans ce nouveau monde.

Enfin, ça, c'était le topo que la plupart d'entre vous en tirerait en lisant le début. Je ne peux pas vous en vouloir pour ça, je réalise que ma fiction ressemble à du HiE bien classique et que ça saoule tous ceux qui ont lu au moins trois histoires du genre.

Je le réalise maintenant et j'ai comme l'impression que peu importe comment je tourne la suite, je n'arriverais pas à ôter le lecteur de cette idée qu'il s'agit d'un self-insert qui peut rien apporter de nouveau ou de bénéfique... qu'à mesure que j’avancerais, j'empilerais les commentaires et les votes négatifs, que le temps que j'ai accordé à essayer de fournir quelque chose de sympathique à une communauté que j'apprécie ne soit perçu comme une insulte à la littérature.

 

Vous voyez ce que je suis en train de faire ?

Je suis carrément en train de psychoter sur votre réaction. Je suis en train de vous généraliser comme une seule entité qui n'a pour seul but que de démonter gratuitement ma fiction.

Pourtant, la réalité est que les commentaires que j'ai reçu sont plutôt encourageants, que certains d'entre vous liront la suite avec plaisir et que la faible quantité de commentaires et de votes signifie juste qu'il est trop tôt dans l'intrigue pour que le lecteur ne donne une opinion.

Mais alors, si je sais tout ça, pourquoi je réagis comme ci j'avais commis un crime ? Aucune idée. Mais je le fais et je n'arrive pas à m'en empêcher.

En ce moment, alors que j'écris le chapitre trois, je suis dans une optique qui consiste à penser que peu importe ce que j'écris, les lecteurs vont tiquer et pointer les défauts les plus infimes.

 

Pour illustrer, ce chapitre se passe dans l'Everfree, le héros vient de s'échapper d'une caverne qui lui a demandé de gros efforts physiques. Je compte le faire rencontrer un timberwolf ...

Un timberwolf dans l'Everfree ? T'as pas plus cliché ?

Bon, je compte lui faire rencontrer en crackodile.

Un crackodile ? T'es obligé d'utiliser une référence obscure à un monstre qu'on a à peine vu juste pour montrer à quel point tu es différents des autres auteurs ?

Bon, il rencontre un parasprite. ça va, ça ?

Meh. On va dire.

OK, on va dire qu'il se lie d'amitié avec le parasprite.

Ah oui, c'est vrai, l'everfree n'est plus dangereuse depuis la fin de la saison 4. Y'a plus que des créatures gentilles dedans. Et puis un personnage improbable qui se lie d'amitié avec le héros d'un HiE... Mon Dieu, convoquez la presse !

Tu sais quoi ? J'pourrais aussi arrêter là et mes lecteurs n'auront rien à lire ...

Ah, parce que t'as des lecteurs, toi, maintenant ? Tu te prends pour qui ? Nan, mais t'as bien raison, arrête là plutôt que de t'humilier davantage. T'as pas du boulot à faire plutôt que d'écrire ces inepties, d'ailleurs ?

 

Bon, j'arrête ici le massacre. Vous avez bien compris l'idée.

Vous aurez compris qu'en italiques sont présentées les réflexions que je me fais au moment d'écrire et que j'assimile à mon lecteur potentiel. La plupart sont réellement arrivées et elles sont aussi fréquentes que présentées ici. Je vous laisse imaginer à quel point c'est handicapant d'écrire dans ces conditions ...

Je sais que tout ça peut paraître caricatural et j'ai moi-même conscience que c'est complètement ridicule, mais impossible pour le moment de me défaire de cette optique.

 

Le problème est donc qu'il me faut un temps démesuré pour écrire ne serait-ce qu'une phrase, que cette phrase sera le plus convenu, inoffensif et donc inintéressant possible, de peur de me mettre un lecteur à dos, que je ne suis jamais fier de ce que j'écris et que l'écriture passe pour une corvée. C'est entre autres pour ces raisons que le troisième chapitre et en retard par rapport à mes prévisions et qu'il risque de l'être encore longtemps.

C'est un travail que j'ai à faire sur moi-même et je n'ai pas à vous demander d'être spécialement gentils avec moi pour cette raison.

 

Il y a pas mal d'histoires que j'ai vraiment envie d'écrire et de partager, la suite du Visiteur de Hearth's Warming Eve comprise, mais dans une telle situation, c'est un peu compliqué.

Tout ce que je peux vous demander sont des conseils pour m'aider à laisser ces angoisses de cotés et votre sympathie éventuelle.

Merci de votre attention et désolé si cet article part dans tous les sens.

 

~ un autre mec qui se plaint de problèmes personnels sur Internet

 

 

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