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Moi, qui me suis farouchement opposé à la morale de "Let her in", je commence à me demander si Celestia n'a pas raison, finalement.
Toro m'a vivement conseillé cette fic, alors je l'ai lu ! Et j'ai tremblé de tous mes membres au fur et à mesure que le phénomène prenait de l'importance. D'ailleurs, ce récit réalise le terrifiant exploit de me faire angoissé non pas avec des évènements innantedus, mais en banalisant ces évènement.
Tout le monde a son poney, y a même un marché de l'occasion, il s'agit d'une stratégie pour promouvoir le clonage à but alimentaire... Il y a des lois, des mouvements des diverses associations...
Bref, ça ancre sévèrement dans la réalité. Et l'ancre, j'ai l'impression de me l'être prise sur la tronche !
Depuis le début j'ai trouvé le concept malsain, et le fait que ça se démocratise, voir même se banalise, m'a carrément fait pâlir.
Le fait que les poneys soient conditionné pour être toujours en mode "tout va bien c'est pas grave" m'a carrément sauté aux yeux (et à la gorge) avant d'être "révélé" par le couple de fermiers. Et j'aurais aimé que ça soit développé. (parce qu'il m'en faut toujours PLUS !)
La maltraitance de Fluttershy je la voyais venir grosse comme une maison. Mais quand elle a été "vérifiée" par le héros, j'en ai quand même été malade !
La conclusion avec Twilight m'a une fois de plus fait rentabiliser mon défibrilateur d'urgence portatif...
Et l'absence de description des émotions du héros à partir du moment où la ponette ne respire plus m'a sans doute plus tué que si elle avait été présente. (Ouais, j'me comprends)
Vuld, tu es un génie ! Un génie du mal, de la souffrance et de l'angoisse, mais un génie quand même !
Non par ce qu'elle est mal écrite, au contraire, mais par le sentiment de malaise qu'elle laisse derrière elle et par ce que ce qui y est raconté est terriblement crédible.
La plupart des camarades on dit l'essentiel. Personnellement, je n'arrive pas à décider ce qui me touche le plus. entre les implications, le coté commercial, un pareil traitement d'êtres vivants qui deviens des "objets" de consommation, tout les sous-entendus que cela implique, ce qui n'est pas dit mais auquel la plupart d'entre nous on pensé, etc.
on s’émerveille d’abord de la possibilité d'avoir un petit poney en vrai avant d'accompagner le protagoniste principale dans sa réflexion et la réalisation de ce dans quoi l'humanité peut tomber.
bref, une sympathique sucrerie qu'on jette dans la bouche en haussant les épaules et qui nous file des crampes d’estomac après-coup. joli.