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Vinyl and Octavia : University Days [...]

Une fiction traduite par Lostrios.

Chapitre 8

Être dans un environnement aussi inhabituel, si loin de sa zone de confort, il était naturel de penser qu'un poney tel qu'Octavia réagirait avec des exclamations de surprises et des toussotements de gêne. Mais si être mal réveillée apportait beaucoup de choses, c'était au moins très relaxant. Lorsqu'elle se réveilla dans un lit inconnu, elle bailla tout simplement et essaya de se rendormir. Ses heures étaient cependant dépassées, et plus elle essayait de garder les yeux fermer, plus ils s'ouvraient. Ses sens revinrent lentement, émergeant des profondeurs, chaudes profondeurs du sommeil.

Entendre le son d'une ville affairée.

Goûter les quelques cheveux s'étant fait un chemin jusqu'à sa bouche.

Sentir l'odeur répugnante de l'alcool.

Toucher la douceur des draps.

Voir...

La licorne blanche dormant à ses côtés.

Octavia se rappellera sûrement de ce moment pour avoir réagit de la même manière que si elle avait vu une araignée courir devant elle, avec le même saut en arrière et le même cri. Cependant la réalité était bien moins terrifiante.

"Oh mon dieu." murmura-t-elle.

Les lunettes de Vinyl étaient tombées, révélant ses yeux fermés pour la seconde fois depuis hier.

Hier...

Les événements de la soirée lui revirent en mémoire, sortant immédiatement la violoncelliste de son empâtement matinal. Maintenant qu'elle regardait son amie avec un œil clair, elle ne pût s'empêcher de glousser devant l'état déplorable de la licorne. Se rasseyant, elle essaya de repousser la crinière bleue-électrique du visage de la DJ. D'un point de vue complètement objectif, elle était réellement belle,

Dans un élan de courage, Octavia éloigna les lunettes du museau de la licorne blanche, lui laissant le visage complètement libre. Respirant doucement, Vinyl renvoyait un air de tranquillité que la violoncelliste n'avait jamais pût voir avant.

C'était elle.

Juste elle.

Dans son propre appartement, complètement désarmée, sans actes ni personnalités de trop, sans verres fumés violets derrières lesquels se cacher.

Vinyl Scratch.

La respiration d'Octavia en fut coupée. Si seulement elle savait dessiner, si seulement elle pouvait immortaliser cette image pour toujours. Mais une partie d'elle-même savait que garder une trace de ce moment enlèverai tout ce qui le faisait unique. A la place, la violoncelliste fit la seule chose à faire : profiter. Elle laissa les émotions la traverser et se disperser dans l'air autour d'elles. C'était leur moment, quelque chose que rien ne pourrait leur enlever ou le remplacer. Une unique, incroyable expérience qui-

Dring dring

"Oh pour l'amour de-"grinça Octavia, arrachant son téléphone de son sac qu'elle portait toujours a son flanc.

Click

"Ne puis-je pas avoir un seul instant de réflexion artistique ? Qui est-ce ? Que voulez-vous ?"

"Est-ce ainsi que l'université t'apprends à parler à ta mère ?"

Son visage se décomposa immédiatement, et elle descendit rapidement du lit. Heureusement, la DJ ne bougea même pas. « Mè- mère ? Heu, non, mère, je suis désolée. Comment allez-vous ? » Cherchant désespérément, elle fouilla partout pour trouver son nœud papillon, avant de se souvenir qu’il était a son appartement. Etre dépourvue de son nœud, mal coiffée et le poil ébouriffé lui donnait l’impression que  discuter avec sa mère était impossible.

« Epargne moi de tes plaisanteries puériles Octavia. Je pense que nous savons toutes les deux pourquoi j’appelle. » La voix à l’autre bout du fil sonnait aussi stoïque et dominatrice que dans ses souvenirs.

La violoncelliste jeta un petit coup d’œil à son amie, mais il n’y avait pas d’autres solutions. Cet appel deviendrait encore pire si Vinyl se réveillait en plein milieu. « J’ai bien peur que non. Quelque chose ne va pas ? »

« Quelque chose va mal, en effet. J’ai parlé à l’un de mes amis de l’université. Il est jardinier, un brave homme. »

Glissant hors de l’appartement et refermant la porte discrètement derrière elle, Octavia descendit rapidement les escaliers. « Eh bien, il a vraiment l’air intéressant, mais quel est le rapport avec moi ? »

« Quand tu as insisté pour rester dans l’un des appartements, je savais que je devrai prendre quelques précautions. Tu es toujours petite et naïve, malgré tout ton talent. Le jardinier a été acheté et assigné a une nouvelle tâche : être sûr que tu rentres chaque soir. »

Elle traversa les portes de l’immeuble et jeta un regard noir au premier piéton qu’elle croisa, un jeune collégien qui changea immédiatement de trottoir. « Tu m’as espionné ?! » s’écria-t-elle, effrayant une jument qui attendait un taxi.

« Ne rend pas le choses plus graves qu’elles ne le sont. Les juments de ton âge peuvent facilement s’égarer à cause de choses aussi stupides que l’amitié ou l’amour. Ces sentiments ne sont que des outils que tu peux utiliser pour avancer dans le monde, rien de plus. »

Octavia commença à trotter  plus vite vers l’université. Elle commençait à comprendre ce que Vinyl devait affronter tout les jours, mais ça ne suffit pas pour la distraire de sa fureur. « C’est incroyable ! Alors ce discours sur l’indépendance et ‘tenir seule sur mes pattes’ auquel j’ai eu droit avant que je parte était totalement vide de sens, n’est-ce pas ? »

« Oh, et te revoilà partie dans l’un de tes drames mélodramatiques, et tu te demandes pourquoi je suis si protective ? Tu n’es même pas capable de penser par toi-même Octavia, l’appel que j’ai reçu du jardinier le prouve. Tu n’es pas rentrée après cette étrange excursion matinale. »

La violoncelliste résista à l’envie de crier. « Il regarde ma chambre pendant que je dors ?! »

« Bien sur que non, ne sois pas stupide. Il ne fait que regarder les films des cameras de sécurités tout les matins. Maintenant, explique-toi. As-tu passé la nuit dans le lit de quelqu’un ? » Elle pouvait presque ressentir l’intensité du regard à travers le téléphone.

Il y eu comme un air de désespoir dans son petit rire forcé. « J-Je ne comprend pas- »

« Tu as parfaitement compris. Dis-moi la vérité. »

« Je… oui, j’ai passé la nuit dans le lit de quelqu’un. Mais ce n’est- »

« Octavia ! Après tout ce que je t’ai après tu fais quelque chose comme ça après seulement cinq semaines ! »

« Promis je n’ai pas… Elle est mon amie, je l’aidais… »

« Elle ? » Un silence inquiétant s’installa. La voix de sa mère se fit enfin entendre, altérée par une certaine difficulté à respirer. « Es-tu en train de me dire ce que je pense jeune fille ? »

« Elle était saoule et perdue dans la ville. Je l’ai aidée à rentrer et elle m’a invitée à rester, mais on n’a rien fait, je le jure ! » lâcha Octavia en ignorant les passants qui la regardaient en souriant.

« Tu en es sûre ? »

« Oui j’en suis sûre ! »

« Alors tu n’es pas une… »

« N-non ! Je ju- Croyez-moi, je ne le suis pas ! »

« Bien. Je t’ai mieux élevée que cela, au moins. Mais quand même, je suis très déçue. Ne te mets plus en danger, surtout pour une ivrogne de petite vie. » cracha sa mère.

« Ce n’est pas une ivrogne mère. C’est mon amie. » Répondit doucement Octavia. « Ma première amie. »

La satisfaction du silence fut de courte durée. « Bah. Nous verrons bien combien de temps ça dure. Sois une gentille fille et va en cours. »

{[FIN DE L’APPEL]}

Octavia rangea rapidement son téléphone dans son sac pour éviter de l’écraser par terre. Toutes les conversations avec cette insupportable jument terminaient ainsi ! Constantes disputes et insultes, moindres sentiments d’indépendance et de contrôle arrachés en un rien de temps, la laissant comme une ridicule petite pouliche.

Les larmes menaçaient de tomber alors qu’elle faisait signe à un taxi. La première goutte tomba lorsqu’elle s’assit à l’arrière du véhicule.

Le pilote se retourna et la regarda. Le taxi était petit, prévu pour deux poneys, et il n'avait pas de toit. « Où allons-nous ma belle ? » dit-il d'une voix traînante.

« Université de Manehattan Ouest, s'il vous plaît. " Elle renifla discrètement.

« C’est parti. Eh, tout va bien ? » L’inquiétude dans sa voix réchauffa le cœur d’Octavia. Tout le monde n’est pas désagréable après tout.

Octavia lui adressa un petit sourire. «Je vais bien. Merci de demander. »

Il hocha la tête et commença à bouger. Ils roulaient sur la route au son de la vie de la ville, criante, mélangeant le rire et la colère. Plus elle l’écoutait, plus la violoncelliste senti sa propre tristesse disparaitre. Il y avait tant d'autres poneys autour d'elle, tous avec leurs propres problèmes et soucis, tous probablement plus graves qu'une dispute avec sa mère. Ils lui permettaient de relativiser, et c'était exactement ce dont elle avait besoin.

Prenant une profonde inspiration, elle s'essuya les yeux et essaya de coiffer sa crinière. Elle aurait besoin d'une douche une fois rentrée chez elle, mais pour l'instant elle était acceptable. Soudainement, Octavia réalisa qu'elle n'avait pas d’argent sur elle.

«Monsieur ? Je suis désolée, mais j'ai oublié d'apporter de l'argent " dit-elle d'un air coupable.

La petite voiture ne s'arrêta pas pour autant. " T’as d’la chance qu’je sois incapable d’résister aux juments qui pleurent. Gratuit pour toi. »

Elle en resta presque bouche bée. Y avait-il un type de poneys aussi chevaleresques, prêts à perdre du temps pendant lequel ils pourraient gagner de l’argent ? « Non, je ne peux pas vous laisser faire cela. Arrêtez, je vais marcher le reste du chemin. »

« Nope, t’vas profiter d’ce voyage gratuit. »

« Etes-vous sûr ? Vous pourriez prendre quelqu’un d’autre en ce moment. »

« Ma p’tite demoiselle, si ma voiture vous emmène loin de la source d’vos larmes, ça vaut la peine. » Son pelage brun foncé luisait de sueur.

« Merci. » Ce fut tout ce qu’elle put dire. Elle n’avait jamais vu une telle générosité jusqu'à ce moment. Il n'avait rien à gagner, il ne cherchait pas à gagner de l’argent, la manipuler ni rien d’autre. Il agissait simplement par pure bonté.

Enfin quelque chose que sa mère ne lui avait jamais enseigné.

-----

Cette douleur.

Cette glorieuse, horrible douleur.

La lumière frappait contre son crâne au travers de ses yeux, battant sur le rythme des conséquences.

« Plus jamais. » croassa la DJ.

Elle resta là, enveloppée dans un cocon de misère, ne demandant rien que la fin de sa souffrance. Comme d’habitude, les dieux censés calmer son mal de tête devaient dormir, ou n’avait juste pas le temps de s’occuper d’elle.

Une partie d’elle voulait se relever et forcer son corps à se soigner grâce à sa simple volonté, mais la douleur qu’elle ressentit lui fit comprendre que ça serait synonyme d’une très courte espérance de vie. Apparemment, la seule solution était de souffrir.

Au travers des débris de son cerveau, Vinyl se demanda pourquoi elle n’avait jamais inventé un sort contre la gueule de bois. La réponse fut aussi frustrante qu’évidente. Quand elle n’avait pas la gueule de bois, elle s’en fichait.

Elle gémit et roula et jura encore un bon moment, essayant de s’enfoncer encore plus dans son matelas. Une éternité plus tard, elle releva la tête. Quelques éternités de plus, et elle s’assit, s’émerveillant devant la capacité rotative de la pièce. Enfin, elle glissa du lit et s’écrasa par terre.

La première chose qu’elle chercha fut ses lunettes. Elles étaient tintées pour une raison après tout, et dès qu’elle les mit la lumière s’atténua et la douleur se calma. La douche fut l’étape suivante, et elle laissa l’eau chaude entrainer toute la saleté qui s’était accumulée. Même ses lunettes eurent droit à un nettoyage, retrouvant l’éclat qu’elle aimait tant.

Doucement, le monde arrêta d’être horrible et reprit un semblant de normalité.

Vinyl entendit un vibrement étouffé, et écarquilla ses yeux à la recherche de son téléphone.

{[3 NOUVEAUX MESSAGES]}

C’est difficile d’être populaire.

>Désolée d’être partie, ma mère m’a appelée et je ne voulais pas te réveiller.

>Réveille toi marmotte ! :)

>Tu vas rater ton deuxième cours si tu ne te dépêches pas !

Cours ! Université ! C’est choses existaient toujours malgré son horrible début de journée.

Attendez, elle n’y allait pas de toutes façons, elle avait autre chose de prévu…

Attendez, Octavia est venue ici ?!

Trop de trucs ! Ta gueule cerveau !

La DJ essaya d’organiser ses pensées.

Où était-elle hier soir ? Shady ! Elle était avec Shady ! Vinyl se souvenait être arrivée à un bar, avoir rit et dansé avec un verre flottant devant elle et le sabot de l’étalon autour de la taille, mais c’était tout. Après ça, elle n’avait plus que des images floues et des sensations ponctuées d’une voix étrangement sereine. « Viens, on va te sortir de là. »

Elle jeta un coup d’œil à l’historique des appels. Comme elle le pensait, un seul appel avait était passé vers trois heures du matin… à Octavia.

« Oh Célestia, par pitié dites moi que je n’ai rien fait de stupide… » murmura-t-elle. Une partie d’elle se souvint les messages qu’elle venait de lire.

La violoncelliste n’avait pas l’air énervée… En fait, il y avait même un smiley dans le second message. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Est-ce que quelque chose de…bien était arrivé ?

Comme quoi ? objecta immédiatement son cerveau.

Rien.

Elle avança au souvenir suivant.

Les cours ! Le plan ! Tout était encore possible si elle se dépêchait. C’était encore le milieu de la matinée, Octavia serait à son cours de musique. Vinyl avait donc une heure pour déplacer toutes ses affaires jusqu’au campus, dans son nouvel appartement.

Ca allait être juste.

-----

Regarder son téléphone allait devenir un tic nerveux. Et la professeur n’arrangeait pas la chose, une petite jument rondelette avec trop de maquillage, donnant en permanence l’impression d’être sous la pluie, accentuant chaque phrase avec une énorme toux. Pour une fois, la violoncelliste regretta d’être au premier rang. Pas seulement parce qu’elle était située dans la zone des germes mais aussi parce qu'elle avait l’impression que sa nouvelle habitude était très impolie.

Evidemment, pensa Octavia, elle devait être prise pour une élève très grossière, à sortir son téléphone toutes les secondes. Oui, les autres élèves le faisaient aussi, mais ils étaient tous situés à l’arrière de la salle, loin du champ de vision de la jument.

Tout ce qu’elle voulait, c’était voir cette lumière clignoter et ces grands mots dire que-

Bzzzz

La jument attrapa son téléphone presque violemment.

{[VINYL]}

>Hey, je suis debout. Désolée si j’ai fait quelque chose de stupide hier, je me souviens pas de grand-chose.

En un message, toutes les inquiétudes de la violoncelliste disparurent.

>Enfin ! Tu vas rater la moitié de ton cours maintenant. Et ne t’inquiète pas, tu n’étais pas différente de d’habitude.

{[MESSAGE ENVOYE]}

Enfin, je peux me concentrer sur le cours.

Attrapant son crayon avec ses dents, elle prit un moment pour se concentrer sur le texte projeté. Apparemment, ils étudiaient l’un des plus grands, mais sous-estimé, compositeurs de l’Histoire. Enfin, jusqu’à sa mort.

Octavia ne put s’empêcher de trouver ça un peu triste, que sont travail ne soit pas reconnu avant qu’il parte pour toujours, mais aussi très inspirant, que même si son œuvre n’était pas reconnue de son vivant, elle aurait toujours une chance dans le futur.

Aussi engageante cette idée fut, c’était tout de même incroyablement ennuyant à écrire. Elle en savait déjà une grande partie depuis des années, et les notes qu’elle écrivait ne lui serviraient jamais. Mais elle écrivait quand même, pour s’occuper l’esprit. Un cerveau libre peut parfois être très dérangeant.

Un autre coup d’œil à son téléphone lui indiquant que le cours n’allait pas tarder à se terminer, elle commença à ranger ses affaires. Comme prévu, les dernières diapositives n’étaient que des résumés de ce qu’elle savait par cœur. Oui, son premier essai en tant que compositeur professionnel fut un échec. Evidemment. Oui, il dénonçait publiquement les associations musicales de son temps. Tout le monde sait ça. La seule chose qu’Octavia ne savait pas de ce cours était pourquoi elle était considérée comme une jeune pouliche bandant son arc pour la première fois. Sérieusement, si quelqu’un avait pu arriver jusqu’à l’université, on pourrait assumer qu’il connait un minimum d’histoire musicale et quand même quelques noms des figures majeurs de la musique classique.

Driiiiiiiiiing

Soupirant de soulagement, Octavia glissa de sa chaise et passa la porte de la salle tandis que la professeur rangeait ses affaires en toussant.

LIBRE !

Le sourire lui revint immédiatement. Les dernières heures avaient étaient plutôt mouvementées, encore plus attisées par l’horrible discussion avec son épouvantable mère, et malgré la gentillesse du chauffeur de taxi qui l’avait énormément calmée, des pensées et des craintes lui couraient toujours dans la tête.

Heureusement, le chemin vers son appartement était assez court. Ce quartier du campus était composé de plusieurs bâtiments de deux étages, chacun contenant six appartements pouvant accueillir deux poneys chacun. En tout, chaque bâtiment pouvait avoir vingt-quatre résidents, bien que celui de la violoncelliste n’en avait qu’environ dix-sept.

Mais ça allait bientôt changer ! Un colocataire allait bientôt emménager, pour le meilleur ou pour le pire.

Tandis qu’elle montait les escaliers, Octavia entendit des chuchotements dans le couloir du haut. Avant même de pouvoir aller voir, une pégase d’un bleu clair atterrît devant elle, lui bloquant le passage.

« Salut !» dit-elle joyeusement.

« S-salut. » La violoncelliste se sentit légèrement mal à l’aise, mais un sourire se dessina soudain sur son visage. « Oh, est-ce que tu es ma nouvelle colocataire ? »

« Nope, je suis là depuis super longtemps. » Ses yeux bleus acier brillèrent d’une joie inaltérée.

« Ah désolée, je ne savais pas. Heu, tu penses que je pourrai passer ? La journée a été longue. » La jument grise contourna l’autre poney, qui lui bloqua le passage.

« Attends ! Je dois d’abord te demander quelque chose. »

Levant un sabot pour essayer de décaler la pégase, Octavia entendit soudainement quelque chose de lourd tomber par terre à l’étage du dessus. La dernière chose qu’elle avait envie de faire était de l’aider à faire ses devoirs mais elle se força à rester patiente.

« Comment tu épelles ‘empêcher’ ? Je me suis posé la question toute la journée. »

« E-M-P-E-C-H-E-R. Peut-être que tu devrais investir dans un dictionnaire ? » répondit-elle, essayant de contourner par la droite la jument blonde, qui se décala devant elle.

« Merci ! Et ‘retarder’ ? » son sourire commençait à exaspérer la violoncelliste, en plus des sons qu’elle entendait venant de l’étage.

« R-E-T-A-R-D-E-R. Maintenant excuse-moi- »

« Et ‘entraver’ ? »

« E-N-T-R-A-V-E-R. Pardon mais je dois vraiment- »

« Et pour ‘bloquer’ ? »

« Je ne veux pas être désagréable mais tu trouveras tout ça dans un livre, qui n’aura pas besoin de dormir, lui. Maintenant laisse moi passer. » ordonna-t-elle, en la repoussant.

En deux battements d’ailes, la jument laissa passer Octavia. Finalement, elle trotta les derniers mètres vers sa chambre, ignorant les appels venant de derrière elle.

Une pile de cartons d’équipement électroniques.

Un ordinateur posé sur la table au milieu d’un amas de fils.

Une table de mixage trônant au centre de la pièce.

Une licorne blanche la regardant l’air penaud depuis un carton.

« Heu, hey coloc’ !»

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Zapfire
Zapfire : #39140
L'apparition de la mère d'octavia en antagoniste est bienvenue, mais je trouve son insertion un peu... Bah ça sonne un poil faux, surtout a cause de cette réplique

« Ne rend pas le choses plus graves qu’elles ne le sont. Les juments de ton âge peuvent facilement s’égarer à cause de choses aussi stupides que l’amitié ou l’amour. Ces sentiments ne sont que des outils que tu peux utiliser pour avancer dans le monde, rien de plus. »

ça pourrais être tout, n'importe quoi, mais elle part directement dans "Si, je dit bien si, tu voyais par hazard une licorne blanche joueuse d'electro, c'est très mal"
Bon, j'extrapole, mais vous voyez l'idée?
Il y a 2 ans · Répondre
Camesky
Camesky : #19903
J'ai adoré la conversation avec le cerveau de Vinyl !
Il y a 3 ans · Répondre
GhostPonyRider
GhostPonyRider : #10619
@constantoine : Dans un monde parfait, peut être ! Mais on est dans MLP là ! C'est thug life à mort ! XD
Il y a 3 ans · Répondre
constantoine
constantoine : #10614
GhostPonyRider10 octobre 2014 - #5386
Aaaargh ! Je le redoutais ! Mais il est vrai que quand on voit Octavia, on pourrait penser à une mère un peu trop présente qui a soif de réussite à travers sa fille. Surtout si c'est un américain qui a écrit cette fic. Le passage du noble étalon chauffeur de taxi m'a parrut un petit peu deus ex machina, mais dans le contexte, il était plutôt bien placé.
Vinyl s'est donc installée !


J'ai tellement hâte de voir la suite ! Et j'y vais de ce pas ! =D
Cliché sur les ricain haaaaaaa
Mais la mère devrait se rendre compte qu'a force de tout contrôler dans la vie de sa fille , au finale elle empêchera son épanouissement personnel
Il y a 3 ans · Répondre
GhostPonyRider
GhostPonyRider : #5386
Aaaargh ! Je le redoutais ! Mais il est vrai que quand on voit Octavia, on pourrait penser à une mère un peu trop présente qui a soif de réussite à travers sa fille. Surtout si c'est un américain qui a écrit cette fic. Le passage du noble étalon chauffeur de taxi m'a parrut un petit peu deus ex machina, mais dans le contexte, il était plutôt bien placé.
Vinyl s'est donc installée !


J'ai tellement hâte de voir la suite ! Et j'y vais de ce pas ! =D
Il y a 3 ans · Répondre

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