"Octavia, j'ai une réputation à maintenir." Murmura Vinyl, les joues couvertes de rouges alors qu'elle relevait le bonnet de devant ses yeux.
"Oh chut, tu ressembles à Psy-" La violoncelliste s'arrêta de parler d'un coup, s'immobilisant sur place.
"Comme qui ?
—Comme... Un disque rayé, c'est ce que je voulais dire.
—Peu importe, j'ai quand même l'air stupide." Vinyl retira le bonnet de sa tête et le reposa.
Heureusement le magasin n'était pas très plein à cette heure si matinale. Seuls deux poneys étaient près d'elles, et ils étaient bien trop occupés à choisir leur couleur de selle pour prêter la moindre attention au couple. Ce qui était bien pratique car elles n'étaient pas vraiment discrètes aujourd'hui.
La DJ avait été bien trop heureuse qu'elles aient partagé leur lit une nouvelle fois (innocemment, évidemment) pour objecter contre le programme que son amie avait prévu. C'était un jeudi et Octavia avait deux cours dans l'après-midi, ce qui expliquait pourquoi elle voulait en faire le maximum ce matin.
En se rappelant des difficultés qu'elles avaient rencontrées lors d'une soirée épicée quelques jours plus tôt, Octavia avait décidé que des vêtements corrects étaient d'une importance capitale si elles voulaient ressortir un soir. Elle s'était déjà choisi une paires de petites bottes bleues et une écharpe blanche, et essayait maintenant de trouver une tenue qui plaisait à son amie.
"Mais ça t'allait parfaitement ! C'est complètement accordée à ta crinière." Persista Octavia, suivant la DJ vers un autre rayon.
"Hmm... Celui là est pas trop mal je pense." Vinyl attrapa un bonnet gris et le glissa sur sa tête. La majorité de sa crinière se retrouva coincée en dessous dans un désordre plutôt mignon. Ce que Octavia n'osa pas dire à voix haute évidemment. "Plutôt sexy hein ?" Dit Vinyl.
La violoncelliste ne répondit pas oralement, mais préféra faire papillonner ses cils et sourire. Elle débutait peut-être dans le "flirt", mais elle apprenait rapidement, comme le prouva la DJ, bloquée dans son mouvement. "Quelque chose ne va pas Vinyl ?" Son sourire s'élargit.
Revenant à elle-même, la licorne se rapprocha. "Bon sang Octavia, murmura-t-elle, c'était totalement injuste.
—Je n'ai aucune idée de quoi tu parles." Répondit innocemment la jument grise, se collant à son amie en se dirigeant vers les bottes. "Pourquoi tu ne choisirais pas des bottes maintenant ? Tu en aura besoin si on retourne se promener de nuit.
—Ok, ok" Vinyl se tourna et regarda les choix. "Pourquoi pas ces noires là ?
—Plutôt sobre, non ? En plus je m'attendais à des choix plus colorés de ta part.
—Mais le gris et le noir sont mes couleurs préférées ! Répondit la DJ sur la défensive.
—Je ne fais que dire que c'est... plutôt... étrange..." Octavia s'arrêta, et lorsque Vinyl se tourna pour voir pourquoi, elle la vit en train de lui sourire étrangement.
"Quoi ? Vinyl fronça les sourcils.
—Tu es vraiment très gentille mais ça ne me dérange pas que tu prennes des couleurs plus joyeuses. Vraiment, elles t'iraient mieux.
—Je... hein ?"
Ce fut au tour d'Octavia de froncer les sourcils de confusion. "Tu veux dire que tu ne fais pas ça exprès ?
—Faire quoi ?" La DJ était vraiment décontenancée par le comportement de son amie.
Son expression perplexe se transforma en sourire, elle agita le sabot pour diminuer sa gène. "Oh Vinyl, tu es encore plus gentille que tu ne le penses. Ne t’inquiètes pas pour ça.
—Ok..." Vinyl reporta son attention vers les bottes. "Et tant pis, je prends celles-ci et je ne veux rien entendre contre.
—Pas un mot."
Sur le chemin de la caisse, Octavia semblait se tenir plus près que ce qui était normal en public, et pourtant Vinyl ne pouvait pas vraiment trouver le courage de s'éloigner. Comme si se tenir proches l'une de l'autre dans un magasin pouvait leur apporter des problèmes.
Et pourtant, elle détestait que sa première pensée soit pour l'opinion des autres. Ce genre de restriction était quelque chose qu'elle n'avait pas vécu depuis des années. Ses années au lycée avaient affirmé sa confiance en soi, et peu de choses pouvaient l'atteindre.
Mais maintenant elle avait une faiblesse. Une magnifique, incroyable, stupéfiante faiblesse, mais une faiblesse néanmoins. Octavia était une épine dans son armure, le point faible de son mental. Elle était simultanément la partie la plus importante et la plus vulnérable de son être.
Maintenant elle devait s'inquiéter de ce que les gens pensaient, pour le bien d'Octavia. Avant, elle pouvait ignorer les opinions des autres puisqu'elle n'avait personne à qui répondre de ses actes autre qu'elle-même. Ses parents avaient abandonné depuis longtemps et elle n'avait ni frère ni sœur. C'était grâce à cela qu'elle était devenue aussi confiante en elle, malgré ses échecs ; le monde n'attendait rien d'elle, alors rien ne la gênait.
Cette faiblesse, réalisa-t-elle, était une partie inséparable de ce qu'elle partageait avec Octavia. Peu importe ce que c'était, c'était absolument crucial. C'était cette brèche dans sa protection qui lui permettait de ressentir comme elle le faisait.
Vinyl paya pour les vêtements, comme hypnotisée, toujours plongée dans ses pensées. Elles sortirent du magasin et restèrent là un moment, laissant la foule se disperser un peu. Il ne fallu pas longtemps à Octavia pour remarquer que quelque chose n'allait pas.
"Vinyl ? Tu vas bien ?" Demanda-t-elle, plus qu'inquiète par ce silence inhabituel.
"Hein ? Oh oui, ça va." La licorne sortit des ses pensées, souriant rapidement pour calmer son amie.
"Est-ce que tu veux aller autre part ou tu veux rentrer à la maison."
La maison, notre appartement, qu'on partage, ensemble, la maison.
"Nan, rentrons plutôt. J'en ai marre de te partager avec le reste du monde." Répondit la DJ, se félicitant intérieurement pour avoir fait rougir Octavia. Ça voulait généralement dire qu'elle pourrait avoir une vue très rapprochée de ces yeux améthystes dès qu'elle auront passé la porte. Ce que, les palpitations dans sa poitrine admettaient, était devenu sa distraction préférée.
Heureusement la violoncelliste semblait partager le même enthousiasme sur cette activité, car s'embrasser était vraiment fun. Rester éveillées jusqu'au matin, tenant l'autre tendrement, avec rien d'autre que le doux son des lèvres les unes contre les autres pour briser le silence... C'était magique. Plus magique que la vraie magie.
Alors qu'elles marchaient vers le campus, Octavia semblait cogner son flanc contre celui de Vinyl bien plus que d'habitude. Ce n'était pas beaucoup, mais suffisant pour lancer l'esprit de la DJ sur un terrain glissant. C'était un sujet qui devait arriver tôt ou tard, et elle s'avouait avec culpabilité qu'elle ne s'empêchait pas vraiment d'y penser. Si seulement s'embrasser était aussi fun...
Mais ce sujet était vraiment trop incertain, et Vinyl enterra ces pensées sous une pile d'inquiétudes et fit de son mieux pour les ignorer pour le moment. La violoncelliste trottait joyeusement à ses côtés, complètement inconsciente des pensées impures traversant la jument blanche.
Alors qu'elles entraient dans le campus, Octavia jeta un petit regard discret vers Vinyl, toujours en train de sourire à quelque chose d'invisible. La violoncelliste savait, plus ou moins, qu'elle n'avait plus besoin d'être discrète pour cela, et que Vinyl ne serait absolument pas gênée si elle lui demandait de passer le reste de la journée (de l’année (de ma vie (de l'éternité))) à étudier son visage. La seule chose qui l'en empêchait était la crainte de faire peur à son amie.
Évidemment, elle était allée un peu loin ces temps-ci, mais elle n'avait aucune raison de pousser le bouchon encore plus loin. Vinyl n'avait même pas protesté lorsqu'elle s'était réveillée et avait vu Octavia pousser son lit contre le sien, pour avoir plus de place pour leurs... expériences, comme elle aimait les appeler.
Parce-que c'était ce qu'elles étaient, vraiment. Elle avait besoin de savoir si c'était possible d'embrasser un poney jusqu'à ne plus pouvoir penser. Ça l'était, mais des études approfondies étaient nécessaires. Octavia était forte pour les études.
Et c'est ainsi que la violoncelliste se retrouva avec un sourire pas si différent de celui de la licorne à ses côtés, avec des pensées pas non plus très éloignées de celles de son amie.
Alors qu'elles se dirigeaient vers leur chambre, les deux juments remarquèrent une serveuse familière sortant du bâtiment. Elle les vit et se mît immédiatement à trotter dans leur direction, la crinière bleue et rose remuant à chaque pas.
Vinyl se tendit et se rapprocha d'Octavia pas réflexe. Quand à elle, la violoncelliste afficha un sourire chaleureux tout en se préparant à ce qui pourrait tourner en une bataille verbale.
"Octavia, je te cherchais." Dit Bonbon et s'arrêtant devant elles. "Et, heu, bonjour Vinyl." Le rajout était forcé et assez maladroit, nota la violoncelliste.
Elle est plus à l'aise avec moi qu'avec Vinyl, pour une raison ou une autre... Intéressant.
"Bonjour Bonbon. Puis-je t'aider ?" Répondit Octavia, optant pour un ton amical.
"Eh bien, tu l'as déjà fait, en réalité. Je voulais juste te remercier.
—Ah bon ?
—Hmm, tu as parlé à Lyra récemment, non ?"
La jument acquiesça, la réaction de surprise de la jument blanche la faisant se sentir un peu coupable de ne pas lui en avoir parlé plus tôt. Lyra était autant le problème de Vinyl que le sien. "Est-ce que mes mots l'ont influencée ?
—Beaucoup." Bonbon se rapprocha et regarda autour d'elles pour vérifier qu'il n'y avait personne. "Elle est venue au restaurant où je travaille. Je n'entre pas dans les détails mais elle était très déprimée, et je me suis approché pour prendre sa commande en oubliant qu'elle ne savait pas que je travaillais ici. Ce... n'étais pas mon meilleur moment." La jument rougit mais continua. "Dès qu'elle m'a vu, elle s'est mise à pleurer. Je ne l’avais jamais vu pleurer, jamais. Bon, je ne la connais que depuis un trimestre, mais quand même... Elle n'est pas du type à pleurer. Oh s'il-vous-plait, ne dites à personne ce que je vous dis."
Elles hochèrent rapidement.
"Ok, alors, j'ai pris ma pause déjeuner et on est parties dans l'arrière-salle. Elle a craquée et m'a dit plein de choses dont je n'avais aucune idée. Quand je lui ai demandé comment elle était arrivée à ces conclusions, elle m'a dit que tu lui avais parlé Octavia, et que tes mots l'avaient fait réfléchir."
La violoncelliste essaya de partager un regard incrédule avec Vinyl mais la licorne était trop occupée à afficher un large sourire fier.
"Et c'est pourquoi, continua Bonbon, que je voulais te remercier. Honnêtement, je pense que tu as sauvé la meilleure amie que je n’ai jamais eue. Je te suis redevable à vie."
Octavia commençait à réaliser que Vinyl n'était pas la seule qui était plus complexe qu'en apparence. Tout le monde semblait avoir sa propre histoire, et même si elle ne les comprenait pas toutes, elle pouvait au moins aider.
Mais il y avait un petit problème...
"Je suis très heureuse de savoir que vous êtes à nouveau amies. Cependant, je dois te demander, est-ce... tu lui as dit que Vinyl et moi n'étions pas vraiment ennemies ?"
Les yeux de Bonbon s'agrandirent. "Oh non, absolument pas ! Ça ne m'est même pas venu à l'esprit." Après un moment, elle inclina la tête de curiosité. "Je sais que ce n'est pas mes affaires, mais... est-ce que vous êtes... ensembles ?"
Octavia avait immédiatement baissé ses défenses en voyant que les intentions de Bonbon était bonnes, donc au lieu de répondre avec une réponse précautionneusement préparée et convaincante, elle émit quelques bruits incompréhensibles et se tut. Heureusement, Vinyl se dépêcha de répondre à sa place.
"Qu'est-ce qui te fait dire ça ?" Dit-elle en essayant de maintenir un ton nonchalant.
Le regard de la jument couleur crème se déposa sur chaque vêtements qu'elles venaient de s'acheter. Vinyl le suivit, et comprit finalement ce dont Octavia parlait dans le magasin.
Bottes et bonnets grises et noir. Comment j'ai pu louper ça ?!
Mais une partie d'elle se sentit remplie de fierté en voyant les couleurs que la violoncelliste portait. Elles n'allaient absolument pas ensemble et contrastaient terriblement, mais elle les portait tout de même. Blanc et bleu sur du gris...
Je pourrai m'y habituer.
"Heu, on porte par hasard des couleurs qui sont celles de la crinière et de la robe de l'autre, ça ne prouve rien." Dit Vinyl sur la défensive. C'était une réplique bancale et elle savait qu'elles étaient mal parties.
"Si tu le dis. Ça me semble très clair de mon point de vue en tout cas." Bonbon leur sourit à toute les deux, indiquant qu'elle ne croirait aucune excuse.
Octavia réussir à nouveau à aligner quelques mots. "B-bref, je suis sûre que tu n'es pas le genre de poney qui irait partager tes théories avec tout le monde."
La jument à la crinière bleue et rose eu la décence de prendre l'air offensée. "Oh bien sur que non ! Les commérages sont ce qui a presque détruit mon amitié avec Lyra.
—Tout de même, essaye de faire attention.
—je ne dirai rien à personne, promis. C'est le minimum que je peux faire pour vous deux.
—Nous deux ?" Répéta Vinyl en leva un sourcil.
"Et bien, oui. Ça me semble clair que tu es loin d'être aussi mauvaise que Lyra le disait. S'il-te-plait, comprend qu'elle est très compliquée." Bonbon prit une expression affligée, comme si elle essayait désespérément de faire changer l'avis de Vinyl sur Lyra. "On ne pensait pas du tout ce qu'on a dit en cours, je te jure. Elle était très différente et je... heu, je n'ai pas vraiment d'excuse. Je pensais qu'on était drôles. Mais on est toujours désolées, vraiment."
Vinyl y réfléchit un instant puis sourit. Les poneys qui ne pardonnent pas ne vont jamais loin reconnu-t-elle. "Ne t'inquiètes pas pour ça."
La jument grise à ses côtés sourit elle aussi. "Je préfère une amie à une ennemie n'importe quand."
Bonbon affichait un sourire radieux. "Génial ! Je dois admettre, c'était vraiment dur de vous dire tout ça. Mais Psych avait raison, vous êtes vraiment sympas." Leur mâchoire se décrochèrent, mais la jument crème ne le remarqua pas. "Bon, je vous reverrai bientôt, nouvelles amies !" Elle gloussa et partit en trottinant, se dirigeant vers le chemin du campus.
"Psych... Croassa Vinyl.
—Y'a-t-il réellement quelque chose dans laquelle ce poney n'est pas impliqué ?" Dit Octavia de consternation.
Déglutissant, la licorne se tourna vers la violoncelliste. "Et s'il savait ? Est-ce qu'il lui a dit de venir nous voir ? Comment sait-elle qu'on habite ici ?
—Hmm, Vinyl, peut-être qu'on devrait parler de ça dans notre chambre." Octavia savait qu'elle ne pouvait plus cacher plus longtemps ce que Psych savait. La culpabilité l'envahit alors qu’elle réalisait qu'elle aurait dût le faire depuis longtemps.
Elles se dépêchèrent de monter, la chaleur les accueillant. Le froid était moins gênant avec les vêtements mais toujours présent. Une fois chez elles, Octavia prit le plus de temps possible pour enlever chaque botte pour retarder ce moment le plus possible.
Vinyl enleva son bonnet et laissa sa crinière reprendre sa forme habituelle. Elle glissa hors de ses bottes et se rapprocha de son amie lentement. Normalement elle l'aurait embrassée mais elle n'était pas vraiment d'humeur.
"Est-ce que tu sais quelque chose que je ne sais pas ?" Demanda-t-elle calmement.
Octavia se recroquevilla et regarda le sol. "S'il-te-plait ne te fâche pas."
La licorne sentit comme un coup dans la poitrine à cette simple idée. Elle se rapprocha rapidement et leva le menton de la violoncelliste pour la regarder dans les yeux. "Je ne me fâcherai pas, dis moi simplement ce qu'il se passe, parce-que je me sens rejetée là."
Inspirant profondément, Octavia se lança. "Psych est le psychologue de service en ce moment. Quand je suis allée voir un professionnel, c'était lui." Fermant les yeux, elle continua rapidement. "Je lui ai tout dit. Que les disputes étaient fausses, que nous étions amies, ce que je... Je ressentais pour toi." Sa voix se cassa en un murmure. "Tout."
Elle n'osa pas ouvrir les yeux pour voir la réaction de Vinyl, de peur de voir ces yeux rubis emplis de déception, ou de rage, ou de tristesse. Ce serait trop. "Vinyl, je suis tellement, tellement désolée. J-j'étais perdue sur trop de sujets, et–"
La sensation des lèvres se pressant contre les siennes lui indiqua qu'il était temps d'arrêter de parler. Ce n'était qu'un court baiser, censé la calmer et la rassurer simultanément.
"Qu'est-ce qu'il a dit ?" Demanda gentiment la DJ
"Il m'a donné quelques conseils. Il m'a donné le courage de revenir vers toi et... enfin, tu sais ce qu'il s'est passé.
—Il n'a pas dit 'Je le savais' ni rien ?
—Non, pas du tout. Il était très professionnel."
Vinyl soupira de soulagement. "Je suis contente d'entendre qu'il n'est pas aussi prétentieux que je le pensais, mais je suis toujours blessée que tu ne me l'ai pas dit plus tôt." Elle se retrouva immédiatement à profiter de cette vue rapprochée dont elle avait pensé plus tôt. "Mmfgh !" C'était impossible de ne pas immédiatement accepter les excuses de la violoncelliste. "Tu sais quoi ? Je m'en remettrai." Et sur ces mots, elle retourna à l'assaut.
Ça c'était quelque chose à laquelle elle n'avait pas pensé pendant sa rêverie au magasin. Elle avait vu Octavia comme une faiblesse, sans laquelle elle ne pourrait rien faire, mais une faiblesse néanmoins. C'était peut-être vrai, mais ce n'était pas toute l'influence qu'avait Octavia sur sa vie.
Comme elle venait de la faire, la violoncelliste lui donnait la force de ne pas laisser les petites choses de la vie l'affecter. Elle était sa plus grande force autant que son plus grand point faible. Ça ne comptait pas que Psych sache, ou que Bonbon suspecte, ou que tout le monde le sache.
Tout ce qui comptait était Octavia, respirant fort et essayant vainement de rapprocher Vinyl plus proche encore que ce qui était physiquement possible. A la fin de la journée, tant qu'elle pouvait se retrouver avec la violoncelliste à la maison, rien d'autre ne comptait.
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En tout cas, on aimerait tous avec Psych comme prof ! =D
J'ai hâte de lire la suite, même si je redoute une certaine ombre projetée par une certaine personne. o_o