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C'est pas le poney qui prend la mer [...]

Une fiction écrite par Shamanchien.

Chapitre III : Il était un petit navire...

L’esquif sur lequel embarquèrent les héroïnes était, comme on pouvait s'y attendre, en bois. Du pin pour être le plus exact possible. Large de trois à quatre mètres pour une dizaine de long, il était doté d'une paire de mâts et gréé de voiles auriques. Avec un seul pont et un château arrière, il était fort semblable à celui qu'Applejack avait déjà eu l’occasion d'utiliser en compagnie de Rarity et Pinkie durant son excursion de triste mémoire au Sable-du-Large.

Voici le petit groupe, affublé de gilets de sauvetage, partit sur les flots. La pluie s'était calmée, se réduisant à un simple crachin. Une légère bise soufflait en rafale tournoyante. C'est sur une mer sans houle que l'expédition s’apprêtait à partir. Comme à son habitude, Twilight s'était renseignée autant qu'elle l'avait pu sur le sujet à travers sa bibliothèque. C'est naturellement qu'elle se retrouva à commander la manœuvre. On se mit donc à tenter de sortir du port. Hélas, c'est une chose d'avoir un savoir livresque, s'en est une autre de l’appliquer. La plupart du temps, la jeune Sparkle n'avait aucun problème à transformer des instructions écrites en action pratique, mais là, rien à faire, aucune de ses tentatives marchait. Pire le navire donnait l’impression d'aller à reculons. Pourtant, elle avait tout appris: le vocabulaire spécifique, les différentes parties du navire, le gréement, et même comment faire tous ces nœuds compliqués.

Déjà, les premiers reproches fusaient

« Je comprends rien de rien à ce que tu nous baragouines là, mon sucre d'orge, commença Applejack. Je veux bien l'agiter ta corde, mais ce n'est pas pour autant que je vais te la choquer comme tu m'le dis.

- T'es sûr qu'le vent y vient de par là ? Mon instinct de pégase me dit qu'le vent vient de par là, marmonna Rainbow Dash un cordage dans la gueule.

- Moi, je n'ai rien compris à ces histoires de bras d'abord et de tri ensuite rajouta Scootaloo.

- À l'abordage !» hurla Apple Bloom.

Elle sauta du haut du château arrière vers le pont en se raccrochant à l'une de ces nombreuses cordes qui pendaient. Et là ce fut le drame, la grande voile, par Célestia sait quel miracle se détacha et recouvrir tout la petite équipe.

«Bloooooooooooooooom ! s’égosillait déjà sa grande sœur

- Un coup de sabot peut-être ?»

La voix, clairement masculine, était calme et posée. Elle venait du haut. Poussant la voile et relevant la tête, les juments virent sur les quais, les surplombant, un étalon, un terrestre. Il les regardait avec un certain amusement. Il avait la robe gris souris, la crinière courte et blanche, de petites lunettes rondes. Un chapeau rouge vif à pompon le coiffait. Un grand ciré jaune canari similaire à ceux des Apple lui couvrait la croupe. Il avait clairement dépassé l'automne de sa vie, les rides aux coins des yeux en donnaient confirmation.

«Puis ce que c'est si gentiment proposé, lui répondit Rainbow Dash. Mais à qui a-t-on l'honneur ?

- Commandant J-J Coquinas, retraité de la marine.

- Vous avez déjà navigué ? demanda avide Rainbow Dash.

- 25 ans sur la ligne Manehattan-Baltimare. Alors oui, on peut dire que je la connais un peu, la Grande Bleue.

- On doit se rendre dans les îles Stalionattle, un peu au nord d'ici, vous connaissez ? hasarda Twilight.

- Les îles du nord si je connais ? Bien sûr, un lieu magnifique, mais c'est un véritable labyrinthe de chenaux, de récifs, d'îles et d'îlots. J'espère que vous avez une bonne carte maritime de la zone.

- Et bien... essaya la princesse.

- En plus, vous n'arriverez à rien avec un navire comme celui-ci. Il y a pas à dire, il est beau, mais il servira à rien sur les étroits canaux qui serpentent entre les îles. Il a bien trop de tirants d'eau, et il manœuvre comme une brique. Vous allez au-devant du naufrage avec ça.

- C'est-à-dire…

- Ne dites rien, je devine, c'est encore ces marins d'eau douce de la mairie qui vous ont refilé cette barcasse.»

Hochement affirmatif de la petite troupe

«Puf, ces gens dans les bureaux, ils n'ont jamais rien compris à la navigation. Vous aussi de ce que j'en ai vu. Bon suivez moi, on va voir ce que l'on peut faire.

- Bon, je crois que l'on a plus qu'à le suivre», conclut Rainbow Dash en remontant sur les quais, bientôt suivie par le reste de ses compagnons

Alors que la petite bande s'éloignait Apple Bloom accéléra le pas, se mettant au niveau de l'étalon.

«Vous avez été un pirate ?

- Bloom ! la gronda son aînée. C’est pas des choses qui se demandent.

- Oh, il n'y pas d’offense, répondit le marin. Non, je n'ai pas été un pirate, cela fait bien longtemps qu'il n'y en plus. Ma passion, c'est la plongée sous-marine.

- La plongée ?» reprirent en cœur les Chercheuses de Talent.

Même si elles avaient trouvé leurs marques, chassez le naturel, il revient au galop. Ce regard à chacune des trois pouliches... On devinait sans trop d'effort leurs pensées. Elles ne rêvaient que de tester cette nouvelle activité à laquelle elles s'étaient pourtant déjà essayées par le passé. Et pourtant, elles en avaient expérimenté des choses…

Entre-temps, la troupe était arrivée aux limites de la ville. Entourée de grands pins, une petite cahute en rondin de bois se découvrait, perchée sur un petit ponton au bord de l'eau. Contre le mur, sur une sorte de rail, était posé deux canoës d'écorce. Il y avait également à l'eau, accrochée à une bite d’amarrage, une grande barque à fond plat, couverte d'une bâche cirée. Longue de quatre à cinq mètres pour à peine plus d'un de large, elle était non pontée. À la poupe, on pouvait lire le nom de cette fière coque de noix “la Calypso III”.

«Cela devrait bien mieux vous convenir, annonça J-J en désignant l''embarcation. Tant que vous resterez dans le dédale des canaux, elle fera bien l'affaire. Suivez-moi, on va chercher de quoi la gréer»

Remontant un petit sentier qui serpentait entre les conifères le vieux poney mena son groupe de néophyte jusqu'à un hangar, invisible de la route. À l’intérieur, un bric-à-brac incroyable. Au milieu de ce fourbi, c'est d'un sabot sûr qu'il désigna à la troupe qui le suivait deux longues rames. Il y rajouta une troisième pièce de bois, un mât, puis tout un ensemble de cordage, et enfin plié dans leur house un jeu de voile.

Les heures qui suivirent se passèrent à apprendre à monter, pardon mâter et démâter la Calypso. Quand le loup de mer paru satisfait, on passa aux exercices avec les rames. Et quoiqu'on en dit, ce n'est pas en pagayant, pagayant que l'on s’y prend. Quand bien même on serait cinq cent. Il faut avant tout de la coordination pour arriver au port.

***

Était-ce parce que l'on était si près du solstice d'hivers ou par ce que nous héroïnes étaient fort affairées, mais l'obscurité arriva fort vite. C'est tout naturellement que le commandant Coquinas offrit le gîte et le couvert pour la nuit. Le repas fut ponctué de récits de marin et d’anecdotes de plongée, pour la plus grande joie de les “Chercheuses de Talent”. Alors que la soirée était déjà bien avancée et que les petites étaient déjà couchées, les adultes se retrouvèrent devant l'antique poêle en fonte.

«Si j'ai bien compris vous recherchez des poneys qui vivraient dans les îles Stalionattle demanda l’étalon.

- Oui, c'est cela. Les connaissez-vous ? lui répondit Twilight.

- Hum, j'ai entrevu à quelque reprise une paire de poneys dans le dédale, des jeunes, mais je n'ai jamais pu les rencontrer. Je n'ai pu les voir que de loin. À chaque fois, ils sont partis avant que je ne puisse les approcher.

- Tu n'as pas cherché à insister ? s’interrogea Rainbow Dash.

- Pourquoi le ferais-je ? Si des poneys ne veulent pas être dérangés, et bien, ils doivent avoir de bonnes raisons. Vivre et laisser vivre, tel est mon adage. De plus, ils ont un navire bien plus rapide que le mien

- Yep, pas convaincu moi, interjeta la gardienne de la loyauté, rien n'est plus rapide que moi.

- Vous savez, je ne suis installé ici que depuis quelques années, seulement, lui répondit l'ancien marin. Je sais que par le passé, il y avait un gars avec un nom étrange, Hardhook ou un truc du genre. Il venait de temps à autre en ville. De ce que j'en sais, on le voyait arrivé à la fin du printemps, il venait avec sa barque, il restait peu, se contentant de prendre le strict minimum puis il repartait. Il paraît qu'il habitait dans le nord avec sa petite famille. Je ne l'ai jamais connu. On raconte qu'il est mort depuis. Mais c’est un sujet tabou en ville.

- Que lui est-il arrivé ? l’interrompit Applejack. Et sa famille ?

- On ne le sait, un printemps, il n'est pas venu, ni le suivant, il a tout simplement cessé de venir, le nord l'avait tout simplement avalé.

- Mais qu'y a-t-il dans le nord ? insistât la fermière.

- Mais rien justement ! Des étendues sauvages à perte de vue, des forêts de pins, des montagnes, la mer, et même des glaciers si tu remontes suffisamment haut. Inextricablement mêlés à perte de vue, sur des lieux et des lieux à la ronde ce n'est que la nature sauvage. Je crois bien que jamais personne n'a pu en voir le bout, s'enflamma le retraité 

- Mais il y doit bien y avoir une fin, quelque chose après non ? protesta l'impétueuse pégase.

- La côte remonte vers le nord-ouest, expliqua Twilight avec un ton docte dont elle avait le secret. Certains ont remonté la côte durant toute une année, mais plus on va loin plus l’hiver est rude. Tout le monde garde en tête le triste sort de l'expédition de Jhon Franklin.

- Qui ? croassèrent les deux autres ponettes

- Un terrestre qui a tenté de cartographier le Grand Nord. C'est le pégase, Mc Glure, qui a retrouvé les restes de son groupe plusieurs années après. De ce que l'on en sait, lui et ses compagnons seraient morts de froid continua l'ex-bibliothécaire.

- Bruuu ! Pas très réjouissant, conclut Applejack.

- Et c'est là où la carte veut nous emmener ! s'exclama la Wonderbolt.

- Rassurez-vous, pour connaître un si funeste destin, il fraudai voyager durant des mois et des mois vers le nord. De ce que j'en ai déduit, le lieu où nous devrions nous rendre se trouve à quelques jours tout au plus, rassura l'alicorne.

- Mais J-J, toi, tu la connais bien la côte nord ? demanda Applejack.

- Comme je vous l'ai dit, je n'ai pris ma retraite que depuis peu. Je ne connais que les environs immédiats de la ville et cela m'a suffi jusqu'à présent, affirma le vieil étalon.

- Tu nous accompagneras demain ? lui demanda la gardienne de la loyauté

- Non, désolé, si cela avait été dix ans en arrière, sans doute, mais je n'ai plus l'âge pour ces aventures. Et puis les gardiennes de la magie de l'amitié, c'est vous, pas moi.

- Il se fait tard et nous avons de la route demain, interrompit Twilight.

-De la navigation veux-tu dire», la railla Dash.

Dehors, la pluie avait cessé. Une nuit d'encre couvrait à présent tout l'occident d'Equestria.

***

À l'aube, c'est une troupe revigorée par une bonne nuitée de sommeil qui se mit au travail. Une légère pellicule de givre s'était formée, tout avait prit une teinte blanche. On n'y voyait pas à 50 mètres. Un épais brouillard enveloppait la ville, déformant le paysage, étouffant le moindre bruit, tel un épais manteau cotonneux recouvrant tout. La mer était lisse comme le carrelage du château de Canterlot. Seul le léger clapotis de l'eau venait rompre la monotonie de cette aurore décidément bien silencieuse. À travers le brouillard, on distinguait les formes de la ville toute proche. Les pins enserrant le cabanon prenaient une allure d’outre-tombe. Les derniers préparatifs allèrent bon train, en moins d'une heure le petit déjeuner fut engloutis, puis on termina d'armer la "Calypso". Alors que les ambassadrices de l'amitié embarquaient, leur hôte se reprocha du quai pour d'ultimes recommandations

«Je crois que tout y est ou presque, entama le marin. Tenez, les juments, prenez ceci, dit, il en tendant un paquet enveloppé dans une toile cirée.

- Merci encore de vos conseils,» répondit avec politesse l'apprentie de Célestia. De sa magie, elle s'empara du colis.

On devinait la nature de l'objet sous la toile qui l'enveloppait et à travers la lueur pourpre du sort qui l'entourait alors qu'il voletait vers les sabots de la princesse: des cartes et une boussole.

«Ce n'est pas très précis, mais c'est le mieux qu'on puisse trouver en carte du coin, la gêne se sentait dans la voix du commandant.

- Cela n'a été qu'une journée, mais je crois bien qu'sans vous qu'c'est nous qui ferions encore des ronds dans l'eau du port plaisanta Applejack.

- Vrai, tu devrais passer un de ces quatre par Poneyville renchéri la troisième gardienne de l'amitié.

- Ho oui, s'il vous plaiiiiiiiit, insistèrent en cœur le trio des “Chercheuses de Talent”.

- Je verrai ce que je peux faire, mais vous avez intérêt à passer me voir au retour de votre escapade

- Ne serait-ce que pour vous rendre vot' matériel qu'on se doit de repasser assura la fermière. Avec l'émotion, son accent rural se faisait encore plus fort.

- Avant que je n'oublie, tenez les petites, c'est pour vous», souffla J-J.

Se faisant le poney poussa une grosse cantine de bois cerclée d'acier. C'est devant des yeux tout aussi émerveillés que s'ils avaient été devant un de ces coffres de pirates débordants de pièces d'or et de pierres précieuses que se révéla son contenu. Trois jeux complets de nécessaire de plongée.

«Tout y est, palmes, masques, tuba, combinaison et ceinture de lest. Vu la saison ne restez pas plus d’une heure ou deux dans l'eau, enchaîna le retraité. Les combinaisons sont efficaces, mais mêmes elles ont leurs limites. Entraînez-vous à découvrir les dessous des mers en apnée, c'est encore comme ça que c'est le plus gratifiant. Si vous revenez cet été, je vous montrerai la plongée en bouteille…

- Merci » hurlèrent les pouliches se précipitant sur le quai pour enserrer le vieux poney.

La barque tanguait sous ce mouvement brusque de la moitié de ses passagères.

« Allons trêves d'embrassades, mettez-vous en route bande de marin d'eau douce », réussi à coasser le marin à moitié étouffé par les trois benjamines.

C'est à la force des pattes, les sabots cramponnés aux rames, que le petit équipage s'enfonça dans la brume, droit au nord, droit vers l'inconnu. La cadence était lente mais régulière, le geste ample et sûr.

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Note de l'auteur

Une première péripétie qui est bien vite maîtrisée.
L'intervention d'un premier adjuvant.

Deux questions pour les lecteurs
De quel marin célèbre est inspiré l'OC J-J Coquinas?
Il y a une référence à Corneille, laquelle?

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Shamanchien
Shamanchien : #49135
@Illheart
Merci du commentaire, ça fait toujours plaisir.
Pour J-J je le réutiliserai peut être sur une autre histoire. Il fera un brève retour pour l'épilogue mais non, hélas on le reverra plus sur cette histoire.
Il y a 3 mois · Répondre
Illheart
Illheart : #49127
Les légendes, la mer, les histoires d'explorateurs morts et un temps de merde... Hm.. Tout ça ne peut qu'annoncer une aventure épique! Tiens toi prête Scootaloo, tu vas vite regretter l'idée des pirates!
Je viens de remarquer que pour le moment chaque chapitre trouve un moyen de faire un petit clin d'oeil à un épisode de la série, c'est pas mal. Ca rend nostalgique tout en ne se concentrant pas dessus pendant trois heures en mode: "Hé, hé, t'as vu à quoi je fais référence? Hein? HEIN?!" Pardon je m'emporte.
Quel dommage que le vieux J-J ne vienne pas, il avait l'air très appréciable ce personnage! Tant pis ce sera pour une prochaine fois.
Il y a 3 mois · Répondre
Shamanchien
Shamanchien : #48827
Va pour fourbi
Il y a 5 mois · Répondre
BroNie
BroNie : #48818
Shamanchien01 août 2017 - #48750
Merci des retours

Je note l'utilisation du possessif sur les héros. C'est un des tic de langage que j'ai en tant que conteur en jeu de rôle. Je vais voir à le gommer pour la suite.

Pour inventaire à la Prévert, je n'ai pas trouvé de synonyme ou d'expression qui me convienne, mais je vais chercher.


Bazar ? Bric-à-brac ? Capharnaüm ? Fourbi ? Fouillis ?
Il y a 5 mois · Répondre
Shamanchien
Shamanchien : #48750
Merci des retours

Je note l'utilisation du possessif sur les héros. C'est un des tic de langage que j'ai en tant que conteur en jeu de rôle. Je vais voir à le gommer pour la suite.

Pour inventaire à la Prévert, je n'ai pas trouvé de synonyme ou d'expression qui me convienne, mais je vais chercher.
Il y a 5 mois · Répondre
BroNie
BroNie : #48742
Beaucoup moins de fautes d’inattention que dans les chapitres précédents, c'est cool. Y a quelques coquilles (genre Cabterlot) mais y a beaucoup moins d'homophones qu'avant.

Tu sais écrire des personnages IC. A titre d'exemple, Applejack et Rainbow qui tutoient Cousteau alors que Twalut le vouvoie est intelligent. Ou de rappeler que les CMC ont déjà fait de la plongée.

Habile référence à Corneille, même si j'aurais préféré un Cid Campeador plus que la version de Légitimus.

Y a qu'un truc qui est gênant, c'est quand tu utilises le possessif pour décrire les ponettes (quand tu dis "notre groupe"; "nos héroïnes") ça donne un côté très infantile au texte, et c'est dommage. Je tique aussi sur l'expression d'inventaire à la Prévert qui est bien trop fanco-français littéraire pour décrire quoique ce soit dans le monde de MLP. Calypso peut encore se justifier parce que la nymphe, c'est mythologique, on a bien des manticores et des dragons dans le monde poney, alors pourquoi pas. Un poète français par contre...

Sinon, je suis assez entré dans cette fic pour qu'elle mérite un poussbleu.
Modifié · Il y a 5 mois · Répondre

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