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Turn It On Again

Une fiction écrite par inglobwetrust.

Chapitre 24: Poneyville (Partie 1)

Voilà.

C’était le dernier trajet en train. Le plus court et à la fois le plus long. Le retour à la maison, là où tout avait commencé vingt ans plus tôt. La fatigue et le soulagement se lisaient sur les visages de tous les poneys présents. Même s’ils étaient excités de rentrer, cela ne s’entendait pas : le wagon était très calme. Chacun s’imaginait les retrouvailles avec ses amis, sa famille… Twilight avait du mal à cacher son excitation. En effet, elle avait décidé de les accompagner à Poneyville, avant de repartir le lendemain du concert. C’était une bonne occasion de s’échapper de Canterlot au moins pour quelques heures, surtout après le retour des Princesses dans la cité royale.

Au départ du voyage, ils étaient juste sept. Divisés, séparés et en reconstruction. Les voyages en train n’étaient jamais les mêmes au gré des changements dans leurs relations. Seuls, à deux, à trois, quatre ou au complet. Maintenant, ils étaient dix à se serrer dans ce wagon, comme une vraie famille réconciliée.

Rarity profitait simplement d’avoir Mac avec elle, se penchant contre lui et fermant les yeux au contact de son pelage.

Ainsi que Toe et Torch et Scootaloo et Rumble, les autres couples présents.

Fluttershy regardait le paysage défiler, s’imaginant les retrouvailles avec sa famille qui lui avait tant manqué.

Twilight dormit un peu en se reposant contre Spike, qui déploya son aile pour lui offrir un cocon protecteur et une prolongation de la nuit.

Sweetie trompait le temps en écrivant une lettre pour Head.

Le voyage était calme, paisible, plein de promesses pour la suite. Si différent d’il y a un mois.

« Pardon ! Pardon ! »

Une voix d’étalon vint troubler le calme qui régnait dans le train. Ceux qui étaient à moitié endormis ouvrirent les yeux, tandis que d’autres ne prêtèrent pas attention à cette voix et restèrent dans leur position initiale. Spike tourna la tête et regarda dans le couloir. Il écarquilla les yeux.

Sweetie continua à rédiger sa lettre et ne fit pas attention au poney qui s’arrêta juste à sa hauteur côté couloir, sans se faire voir par la jument. Ceux en face d’elle sourirent à pleines dents et se retinrent de prononcer le moindre mot, attendant avec impatience que la licorne lève enfin les yeux de sa lettre.

Elle finit par le faire au bout de quelques secondes, regardant en premier Scootaloo et Rumble en face d’elle, eux qui avaient un sabot posé sur leurs bouches pour s’empêcher de rire trop fort. La licorne leva un sourcil et vit que leurs yeux étaient dirigés droits derrière elle.

Elle finit par se retourner et sursauta, son cœur s’accélérant d’un coup.

« Jolie lettre, on dirait qu’elle m’ait adressée », dit l’étalon.

« Head ! » cria Sweetie en se levant et en étreignant le chanteur. Un peu surpris de sa force, il mit quelques secondes avant de retourner l’étreinte, quelques paires d’yeux fixés sur eux, tous attendris par l’image. L’étalon leva un sabot pour les saluer et les autres firent de même, sauf Spike bien sûr, qui leva sa griffe en retour.

« Mais… qu’est-ce que tu fais là ? » demanda Sweetie en relâchant son étreinte, mais gardant son sabot blanc dans le gris du terrestre, toujours au milieu du couloir.

« J’ai foncé pour prendre le train vers Canterlot dès que notre concert à Fillydelphia était fini. J’ai pas dormi de la nuit, j’avais trop peur de manquer la correspondance pour Poneyville », expliqua-t-il en bâillant, ses yeux fatigués et cernés portant les stigmates de cette nuit blanche.

« Tu n’aurais pas dû, tu sais… » le réconforta Sweetie.

« Et manquer une chance de voir le dernier concert de la tournée des Ponytones et ma licorne préférée ? Plutôt… » il bâilla à nouveau, « plutôt… » il bâilla encore et ne put finir sa phrase. « Je pense que t’as compris… »

Sweetie sourit et se pencha pour l’embrasser sur les lèvres. Scootaloo, Rumble et Spike les sifflèrent pour les féliciter, la jument agitant un sabot pour les faire taire. Après quelques secondes, Sweetie rompu le baiser et amena Head à côté d’elle, sur le banc où étaient Spike et Twilight.

Head hésita un peu en voyant le grand dragon, ce que remarqua Sweetie.

« Head, je te présente Spike. Ne t’inquiète pas, c’est un ami », lui dit-elle pour le rassurer. Spike tendit sa main et Head son sabot, tremblant un peu avant de le serrer fermement, impressionné par la créature.

« Enchanté », lui dit Spike, Head hochant la tête pour faire de même. L’étalon s’installa sur le banc à côté du dragon et ne vit pas de suite Twilight, qui était toujours bien blottie dans l’aile de Spike. Avec l’étroitesse du banc, Sweetie et Head étaient serrés l’un contre l’autre, mais ne s’en plaignaient pas.

« Head, si tu tournes la tête à droite, tu verras Twilight Sparkle », ajouta Sweetie.

Head tourna la tête sans réfléchir plus et vit la princesse endormie.

« PRINCESSE TWILIGHT SPARKLE ? » s’écria l’étalon en voyant la figure violette aux yeux fermés.

« Hein… Je… je… Pancakes ! » cria Twilight en se réveillant en sursaut. Elle mit quelque secondes à ouvrir ses yeux en grand, se les frottant au passage et tournant la tête sur sa gauche, voyant l’étalon aux yeux écarquillés. « Oh… bonjour, monsieur Head. C’est un plaisir d’enfin vous rencontrer », ajouta l’alicorne en reprenant ses esprits.

« P… p… princesse… c’est un honneur », bégaya Head en ayant l’air mal à l’aise, oubliant soudain toute fatigue liée à la nuit précédente. Sweetie passa un sabot autour de son cou pour le rassurer.

« Monsieur Head, calmez-vous. Je ne suis pas là en tant que princesse. Je ne fais qu’accompagner mes amis. Ne soyez pas aussi formel, appelez-moi Twilight », expliqua la jument en souriant en direction de l’étalon.

« M… merci… Princesse… Twilight », bégaya à nouveau l’étalon en inclinant sa tête. L’alicorne haussa les épaules, sourit et se blottit à nouveau contre l’aile de Spike.

« C’est un début », rit-elle en fermant à nouveau les yeux pour finir sa nuit.

Head avait toujours les yeux grands ouverts quand il se tourna vers Sweetie. Elle sourit et se pencha contre lui pour lui murmurer à l’oreille. « Tu t’y feras vite », lui dit-elle. Il referma un peu ses yeux et sourit à son tour, en l’embrassant sur la joue. « Repose-toi, tu as l’air fatigué », ajouta-t-elle.

L’étalon obéit et s’allongea un peu pour reposer sa tête contre la poitrine de la licorne, Sweetie le soutenant en passant ses deux sabots autour de son torse. Head s’endormit pendant le reste du trajet, laissant la jument caresser lentement son dos et sa crinière. Le wagon reprit son calme jusqu’à ce que les premiers bâtiments de Poneyville se fassent voir au loin.

Les endormis se réveillèrent et les cœurs se mirent à battre un peu plus fort dans les poitrines des poneys. L’excitation était à son comble. Les corps fatigués oublièrent les petits bobos et se hâtèrent vers la porte sitôt le train arrêté. Des visages connus se firent voir depuis le train, une seule fenêtre les séparant. Les juments se recoiffèrent une dernière fois pour être aussi belle qu’à leur départ, ne serait-ce que pour les journalistes qui devaient sans doute les attendre nombreux.

Les portes du train s’ouvrirent et Fluttershy fut la première à avoir une vision claire du quai de la gare.

Applejack, Discord et Rose étaient pourtant les seuls à les attendre. Pas de journalistes (ils apprirent plus tard que Discord les avaient envoyés à l’autre bout de la ville), juste eux trois, plus le contrôleur et les quelques poneys qui descendaient à cet arrêt.

Fluttershy fonça vers sa famille et serra fort sa petite dans ses sabots. Presque un mois sans la voir était de trop pour elle et le câlin qu’elle partagea avec sa fille était fait pour lui donner tout l’amour qu’elle n’avait pas pu lui rendre ces dernières semaines.

« Comment tu vas, Rose ? » demanda-t-elle en gardant sa fille tout près d’elle.

« Ça va. Mais… tu m’as manquée », répondit-elle en blottissant sa tête dans la crinière de la pégase.

« Toi aussi, ma chérie. Tu m’as beaucoup, beaucoup manquée », dit Fluttershy, fermant quelques secondes ses yeux pour profiter du moment. Discord s’avança vers elles et enroula son long corps autour des deux, avant d’arrêter sa tête juste en face de celle de la pégase.

Fluttershy rouvrit ses yeux et les posa dans ceux dorés de Discord. Ils se sourirent et s’embrassèrent sans un mot, Discord passant sa serre dans les doux cheveux de sa femme. Leurs lèvres ne se quittèrent pas pendant de longues secondes, insensibles au déferlement de poneys derrière eux. Quand leur baisser cessa, ils restèrent front contre front.

« Le chaos n’est pas aussi amusant sans toi. Tu m’as beaucoup manqué toi aussi », murmura Discord en souriant tendrement. Fluttershy l’embrassa à nouveau.

« Merci pour avoir été là quand j’avais besoin de toi », lui rappela-t-elle avant que le draconequus ne se relève, Fluttershy gardant Rose dans ses sabots.

La première chose que vit Discord en se remettant droit fut ce drôle d’étalon à la crinière et queue noire. Il plissa les yeux et gratta sa barbichette pour réfléchir. Une ampoule s’alluma au-dessus de lui après quelques secondes. Il tendit le bras, la prit et la mangea.

« Vous êtes Head Banger, c’est ça ? Je vous adore ! » dit-il en fonçant vers le pauvre étalon qui se fit étreindre par le draconequus, un peu paniqué.

« M… merci… Monsieur Discord… » souffla-t-il avant que le draconequus ne le repose au sol.

« Mais comment faites-vous une musique aussi chaotique ? C’est brillant ! J’ai moi-même sorti un disque de musique chaotique, mais personne n’a voulu l’écouter, c’est incompréhensible ! » expliqua-t-il en faisant apparaître un vinyle sur lequel il apparaissait en veste de cuir sur un fond gris, son nom écrit en lettres italiques blanches au-dessus d’un Chaos Machine Music écrit en lettres de métal.

Head regarda la pochette avant de se faire mettre un casque sur les oreilles sans qu’il puisse protester. « Écoutez un peu ça ! » lui dit Discord avant d’appuyer sur la touche ‘Play’ du baladeur. Le bruit qui en sortit était… vraiment chaotique, quelque chose d’innommable, à part un bruit insupportable plus de quinze secondes. Head grimaça de plus en plus jusqu’à ce que Discord arrête la… ‘musique’, juste avant qu’il ne devienne sourd pour toujours.

« Alors, qu’est-ce que vous en pensez ? Chaotique, n’est-ce pas ? » demanda Discord en souriant à pleines dents, attendant avec impatience l’avis éclairé du musicien.

Head pensait à répondre quelque chose comme « C’est aussi déplaisant qu’une nuit dans une gare routière », « c’est un réfrigérateur galactique qui grogne » ou « ma machine à laver fait plus de mélodies en tournant sur le cycle séchage » mais en voyant à qui il avait à faire, il se contenta d’un « C’est… chaotique, en effet. Vous n’êtes pas le maître du chaos pour rien, monsieur Discord », dit-il en s’inclinant par respect, et pour éviter de se faire transporter dans une dimansion parallèle.

Le draconequus couina de joie. « Appelez-moi Discord ! S’il vous plaît, signez mes ailes, mon front, mes antennes et ma queue ! » supplia-t-il en se mettant à genoux. Head était gêné et ne savait plus quoi faire.

« Discord, s’il te plaît, laisse-le tranquille », Fluttershy vint à sa rescousse. Mais après le père, c’était au tour de la fille de couiner de joie. Elle sortit de l’étreinte de la pégase et se planta devant l’étalon, qui sourit en voyant la petite avec de grands yeux écarquillés. Elle avait la bouche grande ouverte, admirative.

« Bonjour… Rose, c’est ça ? » demanda doucement Head en se penchant pour se mettre à sa hauteur. La petite hocha la tête et rougit, restant clouée sur place. Fluttershy revint à sa hauteur et la poussa doucement avec une aile vers l’étalon.

« Je… j’adore vos… vos chansons… » dit-elle en baissant les yeux, incapable de cacher sa gêne. L’étalon sourit et vit Fluttershy lui tendre quelque chose : la photo qu’il avait signé pour elle. Il la prit dans ses sabots.

« Rose, j’ai quelque chose pour toi », lui dit-il à voix basse. La petite releva les yeux et vit la photo signée avec la dédicace. Elle la prit dans ses mains et son sourire s’agrandit à chaque seconde. Elle serra la photo contre elle et regarda l’étalon, qui lui sourit et passa un sabot dans sa crinière.

Rose se jeta au cou d’Head pour lui faire un câlin.

« Awww… » sourirent les poneys qui assistèrent au spectacle.

La petite redescendit du cou de l’étalon et repartit dans les bras de son papa. « Papa ! Papa ! Regarde ce que j’ai eu ! » lui dit-elle en montrant la photo dédicacée. Le draconequus fronça les yeux.

« Qu’est-ce qu’il a de plus que moi… » ronchonna-t-il à voix basse alors que sa fille ne cessait de s’extasier sur le cadeau reçu.

Sweetie finit par rejoindre Head et l’embrassa sur la joue. Derrière elle, Mac et Rarity virent Applejack les rejoindre, quelque chose dans le sabot.

« Vous pouvez m’expliquer ça ? » demanda-t-elle en dépliant un magazine, qui montrait le couple s’embrasser fougueusement. Mac baissa la tête et fit un sourire gêné, tout comme Rarity.

« Euh… plus tard, sœurette, okay ? Laisse-nous débarquer d’abord », dit-il. Applejack leva les yeux au ciel et sourit, s’approchant de son frère pour lui faire un câlin.

« On en parlera à la ferme, d’accord ? » demanda-t-il en relâchant sa sœur, qui hocha la tête. « Bloom est pas là ? » s’enquit-il en ne voyant aucune trace de sa sœur.

« Elle est au Sugarcube Corner, vous êtes tous invités pour déjeuner ! » dit-elle en parlant plus fort pour que tout le monde les entende. Le repas était bienvenu après un petit-déjeuner pris en vitesse avant de partir de Canterlot.

Pendant les quelques minutes suivantes, les câlins se succédèrent entre Applejack, Rarity, Twilight, Fluttershy et le reste du groupe, tout le monde demandant des nouvelles des autres. Un claquement de doigts de Discord plus tard, sur insistance de Fluttershy, tous les bagages se firent transporter dans les maisons respectives et tout le monde put aller au Sugarcube Corner l’esprit plus léger.

Arrivé à la pâtisserie, ils partirent tous vers une salle réservée où une grande banderole « Bienvenue aux Ponytones ! » les accueillait. Pinkie et Apple Bloom finissaient de préparer les couverts et reçurent le groupe avec beaucoup de câlins et d’embrassades, surtout entre les trois chercheuses de talent.

Mais il manquait encore quelqu’un pour que la photo souvenir soit parfaite. Pinkie se chargea de le rappeler pendant que tout le monde s’installait et s’apprêtait à dévorer le repas fastueux qui était préparé depuis le matin.

« Attendez, il manque encore quelqu’un, ne commencez pas à manger ! Discord, je te surveille ! » cria Pinkie en fronçant les yeux vers le draconequus, qui s’apprêtait à se servir.

« Même les assiettes ? » demanda-t-il en prenant une dans ses mains.

« Ni les assiettes, ni les fourchettes, ni les verres, ni la nappe, compris ? » redemanda-t-elle avec un regard qui freina toute tentative du draconequus d’aller plus loin. « Elle va arriver dans 3… 2… 1… »

Le compte à rebours s’arrêta et tous les yeux tournés vers la porte fixèrent l’arrivée du dernier invité. Rien ne se passa pendant quelques secondes et quelques regards interrogateurs s’échangèrent à la tablée.

« Je suis à l’heure ? » se fit entendre une voix depuis le bout de la table. Les têtes se tournèrent vers la fenêtre, où se tenait une pégase à la crinière arc-en-ciel avec les lunettes de vol relevées sur sa tête.

« Rainbow ! » cria Scootaloo en se levant de son siège et en courant vers là où se trouvait la capitaine des Wonderbolts, qui descendit du rebord de la fenêtre pour écarter ses sabots et laisser la plus jeune pégase l’étreindre.

« Wow, doucement Scoots ! J’vous jure, on se voit presque tout le temps et à chaque fois qu’on se sépare quelques jours, c’est comme si j’avais disparue pendant des années ! » s’amusa la pégase bleue en renvoyant le câlin à Scootaloo.

« Est-ce que ça veut dire qu’on peut manger ? » tenta Discord en tournant la tête vers Pinkie, qui réfléchit quelques secondes et hocha la tête. Le draconequus commença à dévorer son repas, mais se fit vite calmer par Fluttershy, qui lui fit reprendre un rythme plus normal.

Le repas se poursuivit jusque tard dans l’après-midi, le groupe des six juments ayant beaucoup de temps à rattraper, même si elles se voyaient assez régulièrement. Elles parlèrent familles, carrière, de la vie chez les Wonderbolts et à Canterlot, de la tournée pour les Ponytones, de tout et de rien, longuement.

La grande famille était réunie au complet, enfin.

Quand le déjeuner fut terminé, tout le monde partit se retirer pour le reste de la soirée, afin de retrouver le confort de leurs maisons, promettant de se revoir le lendemain, déjà parce que les Ponytones avaient une session d’enregistrement prévue le matin chez Vinyl et Octavia. Rainbow alla loger chez Rumble et Scootaloo, Toe et Torch chez Fluttershy, Twilight et Spike au château et Head chez Sweetie. Le groupe se sépara avec encore quelques embrassades et câlins avant d’enfin quitter le Sugarcube Corner.

Rarity, Applejack, Mac et Apple Bloom rentrèrent à Sweet Apples Acres ensemble. Rarity se rendit avec eux, au moins pour discuter et aider Mac à avouer la vérité à sa plus grande sœur. Le retour à la ferme se fit dans le calme, la licorne restant tout le temps proche de l’étalon, qui attendait avec anxiété cet instant et masquait difficilement une certaine peur dans ses yeux.

Arrivé à la ferme, Applejack tendit une lettre à Mac, venue de Cheerilee. L’étalon écarquilla les yeux, surpris de cette missive. Il l’ouvrit et la lut, rajoutant un certain stress à ce qu’il allait faire par la suite. Il lut attentivement chaque mot, sous le regard curieux de ses sœurs et de Rarity. Il la reposa après quelques instants, le regard bizarrement soulagé.

« Alors, qu’est-ce que ça dit ? » demanda Applejack. Il sourit et se tourna vers elle.

« Brite vient demain en train à Poneyville. Il va passer quelques jours avec moi à la ferme », se réjouit Mac en évoquant son fils.

« Oh, c’est merveilleux ! Cela fait tellement longtemps que je ne l’ai pas vu ! » se réjouit à son tour Rarity. « Il doit être un charmant jeune homme maintenant, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle à Mac en se penchant affectueusement contre lui. Mac perdit son sourire.

« Ouais… ça… ça fait longtemps que j’l’ai pas vu… » soupira-t-il en jetant un œil vers une des photos de lui, Cheerilee et du petit Brite Gold sur l’un des murs de la maison, prise il y a bien des années. Un silence gêné tomba pendant quelques secondes entre tout le monde.

« Euh… Mac, si tu me racontais comment ça s’est fait entre toi et Rarity ? » demanda Applejack en allant s’asseoir à table.

Mac sentit son cœur s’accélérer, le moment était venu d’avouer. Il appréhendait cet instant, il avait peur, craignait beaucoup de choses. Il-

Il sentit un sabot se poser sur le sien et le serrer. Il releva ses yeux et tourna la tête vers la gauche, voyant le visage souriant de Rarity, qui l’encourageait du regard. Il observa ses yeux bleus quelques secondes. L’instant était arrivé et la licorne était là pour l’aider à franchir ce premier obstacle : reconnaître devant sa famille qu’il était malade et le leur avait caché, ainsi que la véritable situation dans laquelle se trouvait la ferme. Ce qu’il n’avait pas osé faire depuis des années allait enfin se faire ce soir. Il avait peur, mais avec Rarity à ses côtés, il savait qu’il pourrait y arriver.

Il se dirigea vers la table, Rarity ne lui lâchant jamais le sabot. Il s’installa, posa le sabot rouge qui se mêlait au sabot blanc sur la table, regarda une dernière fois Rarity, l’embrassa et inspira profondément.

« Faut d’abord que je vous parle de ce qui s’est passé lors de la tournée d’il y a dix ans… »

Mac raconta tout : son alcoolisme, la dispute avec Cheerilee qui avait conduit à leur séparation, les problèmes financiers de la ferme, la relation passionnée avec Rarity qui avait redémarrée, son coup de sang à Las Pegasus, leur réconciliation, l’aide que lui avait apporté la jument lors de sa crise de manque et son soutien, que répéta encore Rarity en le serrant un peu plus fort contre lui, jusqu’à finir par cette phrase :

« Je suis désolé pour avoir menti. Je voulais vous protéger, je croyais que j’y arriverais seul… mais j’peux pas. J’suis désolé, Applejack, Apple Bloom. J’ai trahi la famille. »

Il baissa les yeux et renifla pour faire disparaître les dernières larmes qui avaient fini par couler hors de ses yeux. Comme un enfant après avoir confessé ses bêtises, il tendit les sabots et se blottit contre Rarity, cherchant un réconfort, de la chaleur, n’importe quoi. Il pensait que le pire allait venir avec la réaction de ses deux sœurs. Enfin, surtout d’une des deux.

Applejack avait le visage grave, choqué, surpris. Elle s’était peu à peu décomposée en écoutant son récit. Apple Bloom n’avait pu retenir quelques larmes sur la fin et elle se précipita sitôt son récit fini pour étreindre son frère, touchée par sa confession. Le reste importait peu à cet instant, elle voulait juste réconforter son grand frère. Elle lui avait déjà pardonné.

« Mac… Je… je… » bégaya Applejack, la bouche tremblante. Il y avait de la colère en elle, mais une colère froide et qui peinait à s’exprimer. Elle était déçue, oui, c’était le mot. Déçue parce que son frère ne lui avait pas fait confiance, déçue parce qu’il avait préféré laisser parler sa fierté alors que les Apples étaient solidaires les uns envers les autres en cas de coup dur, déçue parce qu’elle se sentait trahie par son propre frère.

« J’veux juste que tu m’pardonnes, sœurette. J’ai jamais voulu te faire d’mal, je voulais juste te protéger, crois-moi. S’il te plaît… Pardonne-moi. J’vais m’faire soigner… Je deviendrais un meilleur poney… Je s’rais un bon père pour Brite… J’vais changer », sanglota-t-il en ressentant les larmes arriver. Il releva péniblement ses yeux pour les tourner vers ceux d’Applejack. « J’sais que j’te d’mande beaucoup mais… j’veux que tu me croies cette fois. J’vais changer, crois-moi… S’il te plaît… crois-moi… J’t’en supplie… », demanda-t-il avec une voix brisée.

Applejack ne put rien dire pendant un moment et était proche de craquer aussi. Elle baissa longuement les yeux le temps de réfléchir, alors que les pleurs de son frère se faisaient entendre juste en face.

« Mac… J’suis déçue… j’sais pas quoi te dire d’autre. T’as menti… Et… j’suis déçue. T’aurais dû me l’dire depuis l’début… » finit-elle par dire.

« Je sais… je sais que j’aurais dû le faire mais… je pensais que j’pourrais tout arranger… J’suis désolé… » sanglota encore Mac, la suppliant à nouveau de le pardonner.

« J’sais pas si… si j’pourrais te pardonner comme ça, Mac. T’es mon frère, t’es ma famille mais… j’sais pas… excuse-moi… Excuse-moi… » marmonna Applejack, la gorge serrée par l’émotion et quelques larmes se faisant voir dans ses yeux.

Rarity s’interposa. « Applejack, je peux te parler en privé un moment ? Juste nous deux ? » demanda-t-elle en s’approchant d’elle et en posant la question à voix basse. Applejack tourna la tête vers la licorne, hésita un peu et descendit de sa chaise à grande peine, supportée par les sabots de Rarity. Elles partirent s’isoler dans une autre pièce, laissant Bloom et Mac seuls.

Rarity referma la porte, leur permettant de parler sans avoir peur de se faire entendre. Applejack finit de sécher ses larmes et tourna en rond dans la pièce.

« Depuis quand tu le sais ? » demanda la fermière à la licorne.

« Il m’a tout dit à Las Pegasus. J’ai promis que je l’aiderai et que je resterais avec lui, quoi qu’il arrive. Je l’aime, Applejack, et ça n’a rien à voir avec de la pitié ou de la compassion. Je vais rester à ses côtés et l’aider, que tu le veuilles ou non », dit-elle fermement, surprenant un peu Applejack.

« Est-ce… est-ce qu’il t’a dit combien la ferme avait de dettes ? » s’enquit la jument orange. « Je veux pas avoir à vendre la ferme, je veux pas… c’est un cauchemar… » se dit-elle à voix haute en imaginant le scénario, se prenant la tête entre les sabots. Rarity se porta rapidement à sa hauteur pour la calmer en posant un sabot sur son épaule.

« Il m’a dit un chiffre et je peux te dire que ce qu’il touchera pour la tournée devrait suffire à compenser. Je suis prête à investir une part de mon argent dans la ferme pour vous aider à rebondir. Il ne faudrait pas refaire les mêmes erreurs. Je t’aiderai, Applejack, j’aiderai la ferme, pas par obligation envers Mac, mais parce que je le veux. Parce que je suis ton amie. Est-ce que tu comprends ? » déclara Rarity, en forçant Applejack à la regarder dans les yeux.

La fermière détournait le regard et n’osait pas lui faire face. Alors Rarity lui répéta ce qu’elle venait de dire.

« Applejack, je veux vous aider à ce que la ferme aille mieux. Est-ce que tu comprends ? »

La jument finit par hocher la tête, pleurant à chaudes larmes. « P… pourquoi tu fais tout ça… Rarity ? P-pourquoi ? Pourquoi tu nous aides ? P… pourquoi ? »

Il y avait du Mac dans sa voix, ce qui la fit un peu sourire.

« Vous êtes vraiment têtus, vous les Apples, hein ? » sourit-elle. « Je vais vous aider parce que j’aime Mac, parce que je veux qu’il soit un meilleur poney pour sa famille. Pour toi, pour Bloom et pour son fils. Il se fait du mal pour rien. »

Applejack sécha une larme du sabot. « Pourquoi vous referiez pas une autre tournée ? Il gagnerait encore plein d’argent, ça serait facile, non ? »

Rarity réfléchit à sa proposition, mais eut très vite sa réponse. « Non. Mac n’en veux pas et je n’en veux pas non plus. Ce n’est pas ce qu’il lui faut. Il est malade, Applejack. Il faut qu’il se soigne et il ne pourra jamais le faire si ça continue comme ça. » Elle marqua une pause. « J’ai… j’ai peur qu’il ne revienne pas la prochaine fois si nous repartons. Ne le force pas, s’il te plaît. Il doit rester ici, à la ferme. Ça vaut mieux pour nous tous. »

Applejack baissa la tête et pleura à nouveau. Rarity resta face à elle quelques secondes, attendant une réaction de sa part, une autre question, un geste…

Et elle l’eut.

La jument orange se releva et étreignit la licorne, fort, en pleurant dans son épaule.

Rarity fut un peu surprise mais finit par l’étreindre également, en lui caressant le dos pour la réconforter.

« M… merci Rarity… j’sais… j’sais pas quoi faire pour te remercier… » dit Applejack d’une voix étouffée.

« Dis à Mac que tu lui pardonnes. Il a besoin qu’on le soutienne. Je sais que tu mettras du temps à lui pardonner, mais montre-lui au moins que tu seras là pour lui. D’accord ? » demanda-t-elle calmement en repoussant doucement Applejack.

La jument baissa les yeux quelques secondes avant de soupirer. Elle hocha la tête sous son chapeau et s’écarta de la licorne pour repartir vers la salle à manger. Rarity la suivit.

Avant de rouvrir la porte, Applejack prit une grande inspiration et sécha ses dernières larmes. Mac s’était calmé et discutait avec sa petite sœur. Quand il vit Applejack entrer, il se tut et se tendit, attendant sa réaction avec anxiété. Ils se fixèrent quelques secondes avant que la terrestre ne vienne lentement étreindre son frère.

Mac ferma les yeux et retourna le geste en la serrant un peu plus fort contre lui.

« Je serai là pour toi, Mac. J’veux que tu l’saches. On s’en sortira. On est des Apples, on se serre toujours les coudes. L’oublie jamais », lui murmura-t-elle à l’oreille avant de faire signe du sabot à Bloom, qui se joignit à eux. Ils restèrent ainsi encore un moment avant que Mac relève la tête et fasse signe à Rarity de venir. Les deux jeunes sœurs s’écartèrent et laissèrent la licorne s’approcher de l’étalon, l’embrassant doucement sur les lèvres.

« Va te reposer, Mac, on se lève tôt demain. Et puis… faut que tu sois en forme pour aller chercher ton fils à la gare, hein ? » lui sourit Applejack d’une voix encore faible mais qui avait retrouvé de sa chaleur habituelle. Mac hocha la tête. La perspective lui redonnait le moral et lui donnait envie d’être déjà au lendemain.

Applejack et Apple Bloom repartirent dans les champs pour finir quelques travaux alors que Mac partit vers sa chambre. Il commença à monter quand il se tourna vers Rarity à mi-chemin dans les escaliers.

« Euh… tu veux venir ? » demanda-t-il avec un peu d’hésitation. Rarity sourit et monta à sa hauteur.

« Tu croyais que j’allais te laisser seul ? » lui ronronna-t-elle en se blottissant contre lui. Il la caressa avec son museau et tous deux se dirigèrent vers sa chambre. Rien n’avait changé depuis son départ : juste un lit pour deux et une penderie, ainsi que la petite table de nuit qui contenait quelques photos de famille.

Rarity s’approcha et observa les photos : une de lui avec les Ponytones, une avec sa famille, une avec Cheerilee et une dernière avec son fils : pelage orange, crinière blonde… Un vrai Apple, sourit la licorne en voyant le visage souriant du petit poney terrestre sur le dos de son papa. Derrière elle, elle entendit le bruit d’une planche que l’on déplaçait.

Elle se retourna et vit Mac prendre quelque chose de caché dans le plancher : une bouteille d’alcool. Il se releva et vit Rarity le regarder. Il rougit.

« C’est là que je planque mes bouteilles. Je veux pas que mes sœurs me voient comme ça », expliqua-t-il avant de la déboucher et de remettre la planche à sa place. Rarity hocha la tête et le vit engloutir la bouteille à moitié. Il la prit avec elle, la déposa sur la table de nuit et s’allongea sur le lit, toujours sans que la licorne ne bouge de sa place.

« J’vais… j’vais dormir… Tu peux rester avec moi ? Tu sais, au cas où j’me réveille et que j’fais une connerie… » demanda-t-il, sur un ton un peu inquiet. Rarity sourit et grimpa sur le lit, s’allongeant avec lui et se blottissant contre sa fourrure. Il tourna la tête vers elle. « Merci », lui dit-il simplement.

Elle releva un peu la tête pour l’embrasser, en faisant durer le baiser quelques minutes, pour remplacer le goût de l’alcool par celui de ses propres lèvres sur celles de l’étalon. Rarity le regarda ensuite s’endormir paisiblement et se reposa à nouveau contre lui, fermant ses yeux et profitant de la chaleur qui se diffusait entre leurs corps. Elle sourit.

Demain serait une belle journée.

De l’autre côté de Poneyville, Sweetie amena Head chez elle. Discord avait presque kidnappé le chanteur pour lui faire passer la nuit chez lui, afin de faire de la musique chaotique avec lui, mais Fluttershy s’était doucement interposée pour le calmer et le convaincre de le laisser tranquille. Rose avait presque mis le plan à exécution, mais sa mère lui fit son ‘regard’ et elle dut se contenter de la photo de l’étalon pour ce soir.

Sur le chemin vers sa maison, Sweetie et Head ne se dirent pas un mot, marchant juste l’un à côté de l’autre avec les corps qui se frottaient occasionnellement, agrémenté de quelques baisers venus de chaque poney.

Sweetie et Head finirent par arriver devant la petite maison dans le centre de la ville. Une simple maisonnette à un étage séparée des autres, à cause de la passion de la musique de la licorne, qui avait fini par prendre une maison isolée pour ne pas déranger trop de monde quand elle en jouait.

C’était une simple maison : une fenêtre qui permettait de voir le salon depuis l’extérieur, un salon, une cuisine et une salle à manger au rez-de-chaussée, et salle de bains et chambres au premier étage. Ce qui la différenciait des autres était son piano au milieu du salon et une autre pièce que fit visiter Sweetie assez rapidement, peu après que l’étalon ait déposé son sac de selle dans l’entrée.

« Je pense que tu vas aimer la suite… » lui dit Sweetie en le laissant pénétrer dans une pièce. Il leva un sourcil et s’avança. Il comprit en voyant.

Une pièce aux murs blancs mais décorés de pochettes de vinyles, avec une grande platine accolée aux murs et des dizaines de boîtes remplis de disques. Un pouf était disposé dans un coin pour se reposer dessus tout en écoutant la musique. Head fit un tour entier de la pièce et en resta ébahi un moment.

« C’est… c’est… magnifique… » dit-il, le souffle coupé.

Sweetie arriva à sa hauteur et passa un sabot autour de son cou. « Ouais. J’adore cet endroit », dit-elle avant de l’embrasser sur la joue. L’étalon sourit et passa à son tour un sabot autour du cou de la jument.

« On s’écoute quelque chose ? Ce serait dommage de pas en profiter », suggéra-t-il. Elle le relâcha et fouilla dans l’un de ses cartons. Elle en sortit quelques disques, qu’elle mit sur la platine, qui était équipée pour passer plusieurs disques à la suite, avant de l’enclencher, faisant démarrer de douces mélodies dans la pièce.

Sweetie partit s’allonger dans le pouf et fit signe à Head de la rejoindre. Elle s’en servait plus comme support pour son dos et avait le reste de son corps sur le sol. L’étalon marcha vers elle et se cala au-dessus d’elle, collant son ventre contre le sien et mettant son visage juste en dessous de celui de Sweetie, qui mit ses sabots sur le dos d’Head.

Ils restèrent ainsi un moment à profiter des chansons choisies en se caressant l’un l’autre, Head avec son museau et Sweetie avec ses sabots, l’un contre l’autre, détendus et appréciant la douce étreinte.

« On est bien là, hein ? » constata Sweetie, obtenant un fredonnement de satisfaction de l’étalon.

Au bout de quelque temps, Head releva sa tête pour embrasser Sweetie. Une fois, puis deux, trois et ainsi de suite. Écouter de la musique en embrassant une magnifique jument était vraiment l’une des choses qu’il aimait le plus au monde. Les deux amoureux fermèrent les yeux de temps à autre pour concentrer leurs mouvements de lèvres, puis de langues sur l’autre. Head se releva un peu pour mieux étreindre Sweetie, passant ses sabots autour d’elle pour la rapprocher encore plus de lui.

Chaque baiser se faisait plus ardent que le précédent et dès qu’un s’arrêtait, un autre recommençait immédiatement. Sweetie se releva un peu et tous deux se retrouvèrent dans la même position : les sabots autour de la taille de l’autre, sur les genoux et s’embrassant passionnément au milieu de la pièce.

« J’ai une autre platine dans ma chambre », haleta Sweetie entre deux baisers.

« J’espère que tu as des doubles albums. Je ne suis pas un poney terrestre pour rien », haleta à son tour l’étalon, sans cesser ses attaques sur la bouche de la licorne, voulant prendre le dessus pour la faire tomber à la renverse. Mais c’est elle qui le surprit et le fit mettre sur le dos, faisant cesser, au moins temporairement, leur bataille.

Elle l’aida à le relever et le prit par le sabot jusqu’à sa chambre, en gloussant et en devant le retenir pour qu’il attende d’arriver sur le lit pour reprendre ses baisers. Ils atteignirent la chambre et se mirent sur le lit, reprenant leur étreinte et leurs baisers.

Head finit par parler. « Sweetie, tu es sûre, hein ? Je veux pas te forcer. Si tu veux juste qu’on reste là à s’embrasser, ça me va aussi », demanda-t-il en se faisant sérieux. Sweetie sourit et cessa ses baisers un moment pour lui caresser tendrement la crinière.

« Je suis sûre », répondit-elle simplement, avant de se mettre au-dessus de lui, reprenant la position dans laquelle ils étaient en bas, mais avec les rôles inversés. Leurs baisers reprirent avec la même ardeur que quand ils s’étaient interrompus.

« Tu mets pas de disque ? » demanda Head.

« Je préfère te faire chanter », répondit Sweetie en lui lançant un regard de séductrice.

« Oh… On me l’avait jamais faite celle-là », sourit Head en fermant à moitié ses paupières.

« C’est la plus belle des musiques pourtant », ronronna Sweetie en le regardant dans les yeux.

« Alors faisons-là ensemble. »

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Note de l'auteur

L'album de Discord est une référence à ce disque: [lien] que je possède, parce que je suis maso même si je n'ai jamais eu le courage de l'écouter de A à Z. Chercher sur Youtube et vous comprendrez pourquoi ce disque est considéré comme l'un des pires de tout les temps...

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AuRon
AuRon : #45859
ENFIN !! Sacré chapitre, que j'aime beaucoup à titre personnel ^^

Les seuls éléments qui m'ont fais tiquer, sont le fait, que tu ais simplifier le dialogue entre Mac et AJ, quelques fautes de frappe en début de chapitre et la blague vaseuse d'Head qui est marrante sur le moment, mais qui aurait mérité un peu plus de subtilité : ).

Sinon on ressent une chaleur des plus agréable à la fin de chaque scène, et ça, c'est le plus important
Il y a 11 mois · Répondre

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