Le Guide du Routard Galactique a ceci à dire au sujet des poneys :
Mignons.
La nature concise, et quelque peu abrupte, de certaines portions de ce récipiendaire de connaissances est due en partie au manque d’espace, mais surtout à l’absence totale de motivation et de sobriété de la part de la vaste majorité des écrivains du guide. Le fait que des races clairement similaires aux poneys peuplent une large part de la galaxie ne fait qu’augmenter l'insignifiance de tout sujet relatif à ceux-ci.
« Pourquoi écrire sur ce que les gens savent déjà ? » a dit Stagyar Zil Doggo à l’infortuné rédacteur qui suggéra la réalisation éventuelle d’un article plus détaillé. Le fait que la majorité des formes de vie ne parviennent pas à obtenir plus d’un mot, tandis que des articles sur des sujets beaucoup plus obscurs - s’ils sont intéressants - peuvent couvrir des dizaines de pages, en dit plus long sur le Guide que ce que les membres du comité de direction ne voudraient. L’article sur Equestria, par exemple, qui n’est qu’un simple pays sur un monde banal, est relativement long, alors que des millions d’espèces suffisamment proches des poneys pour être appelées ainsi doivent se contenter d’une note en bas de page.
Plus populaire que le Mémento d'Économie Domestique de Celestia, mieux vendu que Cinquante-trois Choses A Faire Quand On Est Bloqué Sur La Lune, et plus controversé encore que la scandaleuse fanfiction Cupcake, ce livre tout à fait remarquable a la rare particularité d’exister dans toutes les couches de la réalité. En effet, dans quasiment toutes les sortes de ce que, dans le jargon scientifique, l’on appelle Micmac Général (ce qui, en langage profane, signifie l’Univers), l’on peut trouver un guide nous permettant de visiter les merveilles de la galaxie pour moins de trente dollars altaïriens par jour, de survivre à des rencontres avec d’horribles monstres, et de trouver le débit de boisson le plus proche et bon marché. Toutefois, comme beaucoup de choses, l’histoire du livre peut être retracée à partir de personnes remarquablement ordinaires. Un groupe de ponettes d’Equestria étaient de celles-ci, mais elles demeuraient à ce moment là notablement inconscientes de leur destinée , même pour les cinq prochaines minutes. Et s’il était possible qu’elles connussent leur destinée au-delà des cinq prochaines minutes, elles auraient vraisemblablement renoncé à toute lutte pour quoi que ce soit.
Le fait que l’une d’elles n’appartenait pas à la même espèce que les autres ne leur était pas venu à l’esprit. Bon, en vérité, ça leur était venu à l’esprit, mais aucune n’y a prêté de sérieuses considérations, et si elles l’avaient fait, elles en auraient été immédiatement convaincues. Cette ponette prenait grand soin de ressembler à une ponette terrestre normale, mais elle était à peu près aussi douée dans ce domaine que n’importe quel autre rédacteur travaillant pour le guide susmentionné. Heureusement, les autres apprirent rapidement à rejeter tout comportement bizarre, en utilisant les mots magiques : “C’est juste Pinkie Pie”.
***
Le Sugar Cube Corner était silencieux a l’heure actuelle. Enfin, à peu près. Une pégase singulièrement fatiguée trébucha sur le pas de la porte dans un grognement, les yeux mi-clos. Elle écarta sa crinière arc-en-ciel de sa vision, et le regretta immédiatement lorsque son mal de tête, qui jusqu’à présent ne faisait que frapper poliment a la porte de son esprit, fit irruption avec fracas et exigea de savoir exactement combien elle avait bu la nuit dernière. Elle fit prudemment demi-tour à l’intérieur.
De l’eau. Besoin d’eau.
Accrochée au robinet, elle vit une forme floue descendre les escaliers. Elle se concentra fortement, essayant de se souvenir de ce qu’indiquait la couleur orange sur l’identité du poney qui la rejoignait.
- B’jour, sucre d’orge.
- Gnuuuuuh.
Applejack fixa son amie, qui n’était visiblement pas en état de tenir une conversation. Elle était d’une constitution plus robuste que cette dernière, et faisait partie de ces poneys pouvant supporter une dose d’alcool mortelle sans avoir à en subir les conséquences le lendemain matin. Elle s’appuya contre le mur en regardant Dash s’arracher du robinet et s’asseoir sur le sol, apparemment un peu plus prête à faire face au monde extérieur.
- Ou sont les autres ?
- Et ben, Twi est endormie dans le lit de Pinkie, et j’pense pas qu’elle s’en tirera trop mal. Pinkie, par contre… L’est plus agitée qu’un…
Avant qu’Applejack ne puisse évoquer de métaphore appropriée, une boule de nerfs dotée d’une crinière rose, poussant devant elle les corps surpris et à peine réveillés de Fluttershy, Twilight et Spike, dévala les escaliers. Rarity suivit un instant plus tard, ayant eu juste assez de temps pour se coiffer et nettoyer son maquillage. Coupant court a toute tentative de conversation sensée, Pinkie prit la parole. Elle avait l’air anormalement sérieuse, et toutes gardèrent le silence, tandis qu’elle arpentait l’assemblée.
- Ok, vous autres, je dois vous dire le truc le plus important que vous entendrez jamais de toute votre vie, je dois vous le dire tout de suite, et je dois vous le dire pendant que vous êtes bien assises parce que c’est super hyper important, mais assez effrayant, et je veux pas que l’une d’entre vous ne tombe ou quoi que ce soit, et je sait que vous allez probablement penser que c’est juste Pinkie qui est Pinkie, et d’ailleurs je suis toujours Pinkie et je continuerais a être Pinkie jusqu'à la fin de ma vie, et je ne suis pas Pinkie quand je vous dis que je n’ai pas toujours été Pinkie.
Les autres menaient de durs conflits internes sur les deux fronts du 'Ne Pas Laisser Transparaître Son Amusement Sur Son Visage' et du 'Comprendre Le Bordel Que Vient De Dire Pinkie', avec des degrés de succès variables. Dash, quand à elle, menait un tout autre combat, sur le terrible front du 'Ne Pas Abandonner Le Concept Même De Vie'. Elle gagna suffisamment de terrain pour se demander ce qu’elle -Pinkie- pouvait bien vouloir dire, et comment elle –Pinkie- pouvait attendre d’elle –Dash- qu’elle écoute attentivement quand sa voix –celle de Pinkie- était plusieurs octaves plus haute qu’il n’était confortable pour elle –Dash-. Et en particulier lorsqu’elle –Dash- songeait sérieusement à revenir dans son lit. Apparemment imperturbable, Pinkie continuait.
- Si je vous disais qu’en réalité, je n’ai pas été élevée dans une ferme de rochers ?
Twilight ricana un peu.
- Sérieusement, Pinkie, je suis surprise que tu ais pensé que nous t’avions crue. Les rochers ne sont pas des nuages, ils poussent tout seuls.
- Je veux dire, et si je vous disais que je ne suis même pas d’Equestria ? Je veux dire, si je disais qu’en vrai, je suis venue ici un jour, et que j’étais bloquée, et que je n’ai jamais essayé de partir parce que je m’amusais trop et qu’ensuite, je vous ai rencontrées et que tout était vraiment super, et que je ne pouvais rien vous dire parce que vous auriez pensé que je suis une grosse vilaine menteuse et que vous n’auriez plus été mes amies ? Si je vous disais qu’en réalité, je suis venue d’une petite planète située aux confins de Betelgeuse ?
Un ange passa. Le silence traîna pendant quelques instants, attendant que l’une des ponettes ne le brise. Twilight regardait Pinkie dans les yeux. Elle sentait que, étant la seule à savoir exactement ce qu’était Betelgeuse, elle se devait de donner quelques précisons. Applejack était bouche bée. Elle savait reconnaître les mensonges quand elle en voyait, mais ce n’en était pas un. Dash se demandait si elle avait bien compris la ponette rose, ou bien si elle avait manqué plusieurs étapes de la conversation. Rarity s’apprêta à émettre un commentaire, mais ce fut Fluttershy, laquelle regretta bien vite son intervention, qui rompit le vide.
- Euh… » Pinkie dévisagea la ponette jaune pâle, qui rassembla son courage et demanda d’une petite voix « Pourquoi nous dis-tu ça maintenant ?
Pinkie émit un glapissement
- Ooooh ! Parce que la fin du monde est dans deux minutes !
Ses amies la fixèrent. Le silence reprit sa place dans la pièce et s’y installa. Il fut cependant violemment expulsé par un son inattendu, venant d’au dessus.
C’était une voix.
Elle parlait l’équstrien, mais d’une manière susceptible de faire grincer des dents d’horreur les poneys les plus endurcis, les sourds, et sans doute même les morts. La voix était ennuyée, et n’avait aucune envie de paraître avenante. Son écho se répandait dans la pièce, semblant venir de toutes les surfaces à la fois.
- Peuples d’Equestria, je réclame votre attention !» dit la voix « Ici le Prostetnic Vogon Jeltz, du Conseil de planification de l’hyperespace galactique. Comme vous le savez sans doute, les plans de développement des régions périphériques de la Galaxie requièrent la construction d’une voie express hyperspatiale à travers votre système solaire et, malencontreusement, votre planète fait partie de celles que l’on va devoir démolir. L’opération va prendre un peu moins de deux de vos minutes. Merci.
Les six ponettes se précipitèrent dehors, en traînant Spike qui, pour sa part, restait sonné par les évènements précédents. Dehors, chaque poney levait la tête et fixait le ciel avec un regard effaré. Un gros machin métallique jaune y semblait accroché, et se fichait apparemment éperdument de son manque d’esthétisme ou de la démesure de sa taille.
Il n’était pas tout à fait cubique et chacune de ses excroissances semblait vouloir s’y imbriquer de la manière la plus désagréable et dérangeante possible. La rouille s’y accrochait comme une créature hideuse au niveau des coins, assez étendue pour être visible depuis le sol. Rarity faillit s’évanouir. Les poneys ne maîtrisant pas la communication par radio, ils n’eurent pas la possibilité de partager leur point de vue avec le Vogon, qui était un peu déçu de ne pas pouvoir se mettre en colère et leur faire la leçon, comme il en a l’habitude lorsqu’il démolit une planète habitée. Il appuya donc simplement sur le bouton.
Le son qui s'ensuivit était au moins aussi désagréable que le vaisseau lui-même, car des centaines –des milliers- de ces gros machins étaient positionnés sur toute la surface de la planète. Un bruit, et il ne resta que l’image résiduelle d’une immense sphère vide, formée par une flotte de briques jaunes. La lune et le soleil flottaient maintenant seuls dans l’espace. Ainsi se déroula la fin du monde, qui était légèrement en avance sur le programme initialement prévu, ce qui donnera d’ailleurs au Prostetnic Vogon Jeltz quelque chose à ajouter à son rapport, et une bonne raison de s’énerver.
***
Le Guide du Routard Galactique, dans un accès de surprenante clarté, mentionne que les esprits de la plupart des races ne sont pas conçus pour faire face à certains évènements, notamment aux désastres de grande échelle. Très peu sont capables de considérer plus de dix morts simultanées sans déposer le tout au fond de leur cerveau, dans la rubrique ‘Ne Pas Ouvrir’. Ils sauront que c’est une chose grave, mais ne la ressentiront pas au niveau personnel. Un peuple qui, par un caprice du destin, n’a pas été pourvu de cette faculté d’amortissement de la tragédie, sont les Mardajons de Lepluss. Ce sont des créatures violettes et solitaires passant toute leur vie écrasées par le chagrin, se sentant concernées par chaque événement. Leur économie repose uniquement sur le commerce de coins sombres où se blottir, de sacs en papier destinés à leur permettre d’échapper au monde, d’alcools de toutes sortes et de moyens de se suicider. Cela montre simplement que, même si l’évolution est la force motrice de toute vie dans l’univers, tout peut être gâché, comme par la négligence d’un dieu irresponsable. La seule raison pour laquelle cette race n’a pas encore disparu est que la consolation par les plaisirs charnels est couramment recherchée, et que les Marjadons sont de surcroît d’excellents reproducteurs, ce qui est un vrai gâchis, car une belle extinction propre profiterait à tous. Le Guide poursuit en expliquant que les Marjadons ont été ravis par la création de la politique conservatrice, qui leur a permis d’arrêter purement et simplement de se soucier des autres.
***
C’est ainsi que nos six ponettes, plus un bébé dragon, n’ont pas été aussi traumatisés par la destruction de leur planète qu’on aurait pu le penser. Cet évènement était simplement beaucoup trop énorme pour qu’ils en fassent grand cas. La seconde raison pour laquelle ils échappèrent à la folie est qu’ils étaient tous, à l’exception de Pinkie, inconscients. Pendant son voyage à bord du faisceau de transfert de matière, elle en avait profité pour réfléchir. Avait-il été une bonne idée de les faire boire à outrance hier soir ? Certes, elles avaient réussi à se réveiller juste à temps, mais Pinkie avait appris qu’une gueule de bois pouvait causer assez de déprime pour qu’un poney ne fasse plus attention qu’à sa misère personnelle. Malheureusement, depuis la découverte de la magie de l’alcool par le groupe d’amies, les fêtes étaient généralement tournées vers sa consommation sans modération. Mais bon, l’un dans l’autre, elles s’amusaient toujours, pas vrai ?
Elles étaient a présent réunies, intactes, dans des dortoirs assez sordides, mais heureusement vides. Dans un murmure, Pinkie remercia des Dentrassi, les cuisiniers du bord, qui haïssent cordialement leurs employeurs. Sans eux, demander à embarquer à bord d’un vaisseau Vogon est peine perdue dans leurs très bons jours, et tout simplement suicidaire dans les autres. Elle regarda dans son sac et vérifia qu’elle avait tout ce dont elle avait besoin. En plus du pouce électronique qu’elle avait utilisé pour faire du stop, elle avait sa serviette, sa radio sub-ether - qui l’avait informée un peu plus tôt de l’arrivée de la flotte Vogonne - ainsi qu’un livre absolument remarquable, le Guide du Routard Galactique. Avec un soupir, elle le sortit et chercha l’article sur Equestria. Les lieux magiques subissent des mises à jour anormalement rapides, car les rédacteurs transmettent leurs révisions depuis le futur, ce qui permet d’avoir des nouvelles toujours fraîches.
Elle lut l’article. Oh.
Ça allait être difficile à expliquer.
***
Retournons dans le vide laissé par la flotte de construction vogonne. Une étincelle blanche et brillante se déplaçait dans l’espace, suivie par une lueur bleue. Lentement, une boule de matière commença à se former, et a grossir. L’eau bouillonnait à sa surface, créant des mers et des lacs. Des montagnes poussaient à vue d’œil, et les pics se recouvraient de neige. Le sol se tapissait d’herbe verte. Si quelqu'un avait regardé attentivement, il aurait vu des villes, des routes et des maisons jaillir de terre. Deux alicornes circulaient dans ce monde en reconstruction. Autour d’elles, la vie elle-même semblait ondoyer, des poneys se dessinèrent, et reprirent miraculeusement leur existence. Le soleil et la lune retournèrent à leur cycle lent et tranquille. Sauvegarde restaurée.
***
- Une seconde, sucre d’orge, pourquoi n’pouvons nous pas faire demi-tour et rentrer chez nous ? Applejack était à la limite de l’impatience.
- Et bieeeen…, commença Pinkie en se mordant les lèvres. « Apparemment, Celestia et Luna sont tellement super hyper puissantes qu’elles auraient pu tout simplement reconstruire la planète, et on aurait rien remarqué. Elle l’ont fait, bien sur, et elles ont aussi ramené tout le monde, nous inclus, ce qui signifie que nous somme là bas, en train de vivre nos vies normales, et nous ne pouvons pas vraiment revenir à Equestria ; Je veux dire, il y aurait deux moi, et bien que ça mènerait à des fêtes vraiment incroyables, des tas de bonnes blagues, et toute sortes de…» Elle tendit l’oreille, entendant des bruits de pas dans les couloirs. « Et puis, on dirait que les Vogons nous ont trouvés, et ils vont certainement se montrer très méchants et nous jeter hors du vaisseau, et je ne pense pas qu’on puisse les convaincre de faire demi-tour et nous déposer.
Rainbow Dash enfouit son visage dans ses sabots, les autres restèrent sans voix, abasourdis. Lorsque de grandes choses vertes et hideuses apparurent dans l’embrasure de la porte, la seule à pouvoir dire quelque chose était Applejack.
- Oh, douce Celestia.
***
Les fanfictions Vogonnes sont sans aucun doute au moins les deuxièmes en exécrabilité dans tout l’univers connu. Elles sont écrites dans le seul et unique but de contenter leur auteur, et quand cet auteur est un gros bureaucrate vindicatif, déplaisant et idiot, le résultat est quelque chose de véritablement horrible. C’était à cela que nos infortunés héros étaient maintenant confrontés. Les Vogons sont tout à fait au courant des effets que produisent leurs œuvres sur leurs invités, et le Prostetnic Vogon Jeltz avait décidé, pour l’occasion, de faire à ses hôtes la lecture des quatre mille mots de l’épopée épique de son alter-ego poney et de la façon dont il sauva l’univers.
- Et c’est ainsi que Jeltz Embersparkler Stormshadow Rainboomer secoua sa magnifique crinière multicolore, qui ondulait comme un arc-en-ciel enflammé sur ses énormes ailes sexy, et sa corne la coupait en deux, comme une corne qui coupe en deux une magnifique chevelure sexy, car c’était ce que c’était…
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Le travail à été effectuer les rapport de conformité E24 et E01 on été rempli nous les Vogons estimons que les travaux on été effectuer(comme dit une ligne plus haut) pour toute demande de concour merci dans référer a n'autre chef suprême avec les formulere B07 et FAK87
Et pour une demande de travaux sup le formulere DI-TRAV-SUP 342-0001
Mais alors, les Vogons vont pas revenir détruire la planète une deuxième fois, vu qu'elle est quand même sur le chemin d'une autoroute galactique ?