Site archivé par Silou. Le site officiel ayant disparu, toutes les fonctionnalités de recherche et de compte également. Ce site est une copie en lecture seule

The Snow on Her Cheek

Une fiction traduite par System.

Chapitre 11 - The House I Live In

« Tavi, où est donc ta maison ?! » s'exclama Vinyl, traînant nonchalamment ses sabots le long de la rue pavée. D'abord, elle avait été terrorisée, prise par la beauté à couper le souffle de cette grande ville, les lumières et la sensation inhabituelle ressentie lorsque les passants se saluaient les uns et les autres. Mais maintenant elle était juste exténuée, marchant à travers toute la ville, guidée par la violoncelliste qui saluait quelques autochtones de temps en temps. C'est étonnant que Tavi connaisse autant de poneys dans un endroit aussi grand, pensa-t-elle.

« Sur la périphérie de la ville. » répondit Octavia d'un ton chaleureux, sans se retourner. « Ce n'est pas loin, je te l'assure. »

« Je pensais que ta famille était riche et tout, et tu me dis que vous vivez à la périphérie ? » Vinyl leva un sourcil suspicieuse, mais continua cependant d'avancer. Juste, qu'est ce...

Vinyl resta bouche bée lorsqu'Octavia s'arrêta devant un immense bâtiment de quatre étages, construit selon les plus grandes traditions de l'architecture baroque de Canterlot, fait des pierres les plus raffinées, avec ce qui lui semblait être un jardin sans fin, et un large chemin pavé emmenait jusqu'à la porte d'entrée – non, c'était une arche !

« Voici l'hôtel particulier de ma famille. » dit simplement Octavia, pas le moins du monde affectée par ce glorieux bâtiment. En fait, elle était affectée, mais seulement parce qu'elle était très nostalgique. Ce fut sa maison ; la maison où elle avait vécue ; la maison où elle et ses frères avaient grandis, où ils avaient joué innocemment lorsqu'ils n'étaient encore que des poulains. Ses souvenirs la dépassaient et elle sécha vite une larme qu'elle sentit arriver dans son œil gauche.

« Ce n'est pas un hôtel particulier, Tavi ! » S'exclama Vinyl de stupeur. « C'est un fichu château ! » Je ne peux simplement pas croire que ce soit la maison de Tavi ! A quel point sa famille était-elle riche ?!

« Octavia ! »

Elles virent un étalon marron, qui était visiblement en train de flâner dans le jardin, se précipiter vers elles, ébahi. Vinyl ne put s'empêcher de remarquer sa cutie mark, qui était une plume , et sa crinière étincelante soigneusement coupée , qui était un peu ondulée, malgré qu'elle fût un peu courte.

« Tom ! » cria Octavia, courant en direction de l'étalon, l'enlaçant, lui faisant plein de bisous sur tout le museau. Vinyl fronça ses sourcils, se sentant outrée et un peu jalouse. Ok, maintenant qui est ce mec ?

Lorsque la violoncelliste le laissa tranquille, elle se tourna vers Vinyl, des larmes coulant à flots de ses yeux. Voyant l'inquiétude de sa com... son amie, elle expliqua rapidement, « Vinyl, c'est mon frère, Tom. » Elle sourit au poney, dont le visage s'était adouci. « Tom, voici mon... amie, Vinyl. » Octavia s'arrêta avant de dire... le mot, laissant un léger intervalle dans son subconscient. Mais juste un seul instant, Tom n'a rien remarqué, même pas un petit détail ?

« Oh. Enchantée de te rencontrer ! » Vinyl sourit et tendit son sabot. Ce n'est que son frère, rien de plus ! pensa-t-elle heureuse, son corps se relaxant immédiatement, son attitude n'étant plus du tout hostile.

A sa surprise, l'étalon ne serra pas son sabot, comme la plupart des poneys, ou ne l'embrassa pas, comme ces poneys de la haute-société. A la place, il alla vers elle et l'enlaça, lui faisant trois bisous sur chaque joue. Vinyl était un peu choquée par une telle démonstration d'affection, mais un signe approbateur d'Octavia lui dit que tout était normal, même si elle ne pouvait pas vraiment saisir ce qu'il se passait.

« C'est une manière usuelle de saluer en Scoltcilia. » expliqua Octavia, alors que l'étalon ( Tom ? Quel nom étrange !, pensa Vinyl ) occupait la place à côté de sa sœur.

« Attend une minute. Tu n'es pas née ici à Chicoltgo ? » demanda Vinyl, ahurie. Quels autres secrets a-t-elle bien pu garder ? pensa-t-elle involontairement.

« Bien sûr que je le suis ! » dit Octavia en rigolant, bougeant un sabot en signe de défense. « Ma famille vient de Scoltcilia. » expliqua-t-elle.

Eh bien, c'est plausible, étant donné son nom de famille et tout... Vinyl acquiesça, se sentant légèrement ailleurs alors que le frère d'Octavia la regardait : il jeta un coup d’œil presque indétectable, mais ce coup d’œil avait semblé suffisant pour voir en elle, la scruter en son for intérieur, comme si l'étalon avait instantanément tout appris sur elle en l'espace de quelques secondes. Quelle idée stupide...

« Octavia, Vinyl, veuillez me suivre ! » Tom fit geste de le suivre. « Père sera heureux de vous voir. »

« Père... » Murmura Octavia, regardant son frère s'en aller. Tant d'années ont passé...

Vinyl posa son sabot sur l'épaule d'Octavia, essayant d'avoir l'air amicale, un geste de support et pas d'affection. « Tout va bien, Tavi. Allons-y. »

Octavia sourit et, vérifiant rapidement autour d'elle, bécota rapidement la joue de la pianiste. Vinyl rougit d'une manière craquante et regarda également autour d'elle, pour voir si quelqu'un avait vu leur petit manège. Heureusement, personne n'était autour, à part Tom qui avait déjà presque atteint la porte d'entrée. Peut-être que nous serons capable de trouver une minute pour partager un baiser après tout... Pensa Octavia, trottant vers la porte, Vinyl à ses côtés.

Tom frappa à la porte, souriant à sa sœur et à son amie. Octavia tressaillit, fermant les yeux. Tant d'années...

La porte de bois massif s'ouvrit, révélant un étalon relativement vieux sur le pas de la porte. Il était noir, nota Vinyl, et sa crinière était déjà argentée, ce qui montrait l'accumulation des années ou l'immensité de son expérience. Sur le haut de son flanc apparaissait une cutie mark assez étrange – une chaîne. Il portait un verre de vin grâce à sa magie, mais faillit le faire tomber lorsqu'il vit les trois poneys debout dans l'entrée.

« Octavia ? » Sa voix était plate, non sans émotion, mais juste réservée ; toutefois, une légère oscillation montrait qu'il était choqué intérieurement, même s'il ne le montrait pas du tout.

« Père... » murmura Octavia, incapable de retenir plus longtemps ses émotions, elle se jeta littéralement au coup de son père, des larmes de joie coulant le long de son visage.

Vinyl sentit également ses yeux s'humidifier lorsqu'elle vit cette réunion, son stupide cerveau lui substituant ce moment par des pensées de sa propre famille, qui en contraste avec ce moment de tranquillité étaient de trop. Stop, Vinyl. Ne pense même pas à pleurer devant la famille de Tavi !

Finalement, le père tapota gentiment Octavia sur l'épaule, et elle le laissa à contrecœur, faire un pas en arrière.

« Je suis vraiment heureux de te voir, Octavia. » dit-il, en posant finalement son verre sur un meuble dans le coin de l'immense hall d'entrée. « Autant que vous, mademoiselle ? » Il regarda Tom, qui s'avança immédiatement.

« Vinyl. Vinyl Scratch. C'est une amie d'Octavia. » dit-il, colportant l'information.

« Mademoiselle Scratch. » Répéta le père. « Une amie de ma fille et également mon amie. » dit-il, comme s'il dictait une quelconque devise familiale. Regardant Octavia, qui acquiesça les propos de son père, Vinyl eut l'impression que c'était effectivement une devise.

« Mon nom est Alexandro Philarmonico, sans le 'H' au milieu. » dit-il pour se présenter, faisant à son tour le rituel de salut de leur pays. Je dois dire à Tavi de prendre cette habitude de salut quand nous retournerons à Manehattan...

« Je suis très enchantée de vous rencontrer, senor Philarmonico. » répondit Vinyl en faisant une légère révérence, choquant au passage Octavia. Vinyl... est polie ? Elle a même une prononciation correcte de l'italien ! pensa-t-elle abasourdie. Qui es-tu, drôle de licorne, et qu'as-tu fait de ma compagne ?!

« Je le suis également. » dit l'étalon, puis il jeta un regard avisé à travers une petite fenêtre, que les deux juments suivaient avec leurs yeux. Seulement à cet instant Vinyl réalisa qu'il faisait déjà sombre ; elle n'était pas habituée à une telle illumination comme celle de Chicoltgo, ce fut facile d'oublier qu'elles étaient arrivées au crépuscule, accompagnées par le coucher de soleil.

« Désirez-vous prendre un repas avant d'obtenir votre repos tant mérité ? » dit le père d'Octavia, indiquant qu'elles étaient vraiment les bienvenues, pouvant aller directement dormir si elles le souhaitaient. La politesse de Vinyl était partagée. D'un côté, ce serait impoli de refuser les services de la maison, d'un autre côté, ce serait impoli de profiter de l'hospitalité de leurs hôtes. Que faire... pensa Vinyl souffrante, faisant la part entre les deux misérables options qui se valaient.

« Merci, Père, mais nous préférerions plutôt aller dormir maintenant. » dit Octavia d'une voix doucereuse, les yeux encore larmoyant à cause des retrouvailles. « Pourrions-nous avoir une chambre ? »

Tavi, qui me sauve les fesses pour la première depuis seule-Celestia-le-sait ! Pensa fièrement Vinyl. Je n'arrive pas à croire que nous ne soyons ensemble que depuis une unique semaine.

Alexandro acquiesça et ouvrit la porte du mur lointain, sa magie tenant fermement la poignée dorée. C'est du vrai or ! Vinyl ouvrit sa bouche sidérée. « Tom vous mènera à vos chambres. » dit-il calmement, mais ses yeux brillaient d'un bonheur silencieux.

« Père, si ce n'est pas de trop. Vinyl et moi sommes colocataires et sommes habituées à partager la même chambre. » Dit précautionneusement Octavia, pour ne pas dévoiler leur secret, mais ayant toujours l'espoir de pouvoir dormir ensemble. Ce n'est pas comme si je ne pouvais plus dormir seule...

« Mais Octavia, tu ne te rappelles pas que nous n'avons que des chambres avec un seul lit ? » Répondit Tom, ses yeux inspectant les deux juments, rendant Vinyl assez mal à l'aise du fait d'être examinée de la sorte.

« Ah, exact. Bête que je suis. » La violoncelliste rit faussement, transpirant presque. Attention, Octavia. Sois prudente. Tu ne connais que trop bien Tom...

Sans dire un mot de plus – Alexandro ne semblait de toute façon pas être un poney très bavard – les deux juments furent amenées dans un hall encore plus grand, qui, à la surprise de Vinyl ( Waw. Il y a encore des choses qui peuvent me surprendre dans cette maison ! ) était rempli de poneys. Ils avaient l'air... étranges, pour ne pas dire autre chose. Ils étaient tous endimanchés – et pas seulement, ils portaient les mêmes costumes noirs et les mêmes lunettes de soleil. Bien sûr, Vinyl pouvait en dire long sur le fait de porter des lunettes de soleil à l'intérieur, mais...

« Qui sont ces poneys ? » murmura-t-elle, presque de façon inaudible, à Octavia, qui changea d'expression, fronçant les sourcils un instant.

« Ne le demande pas. » répondit-elle... malgré elle ? « S'il te plaît. Juste... Ne le demande pas. »

Après quoi, elles furent conduites à leurs chambres respectives.

Vous avez aimé ?

Coup de cœur
S'abonner à l'auteur

N’hésitez pas à donner une vraie critique au texte, tant sur le fond que sur la forme ! Cela ne peut qu’aider l’auteur à améliorer et à travailler son style.

Chapitre précédent Chapitre suivant

Pour donner votre avis, connectez-vous ou inscrivez-vous.

Aucun commentaire n'a été publié. Sois le premier à donner ton avis !

Nouveau message privé