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Ponykrieg

Une fiction écrite par BroNie.

Chapitre 3-1

Chapitre Trois

Pour répondre aux interrogations de ta dernière lettre, concernant ces renforts equestriens, sache je me bats chaque jour que Dieu fait en compagnie d'austro-allemands, de magyars, de tchèques, de slovaques, de polonais, de slovènes, de croates, de serbes, de roumains, d'italiens, de juifs et bien d'autres races encore, toutes unies sous le drapeau de la Double Monarchie, contre l'ennemi russe. Lorsque on verse son sang pour une même cause avec une telle multitude, on se moque bien de savoir où ces êtres sont nés ou qu'ils soient humains ou non. Comme on dit, à cheval donné, on ne regarde pas les dents.

Extrait des lettres personnelles du poète autrichien Franz Werfel, engagé sur le front est en automne 1914.

Le corps de garde se dressait fièrement sur la plaine.

C'était un de ces refuges en bois comme on en trouvait partout le long du pied des montagnes equestriennes, qui servaient, avant guerre, à aider les poneys qui s'adonnaient à l'escalade ou qui s'étaient simplement égarés.

De tels bâtiments étaient principalement des chalets, avec à l'intérieur, assez d'eau, de nourriture et de bois de chauffe pour pouvoir tenir en cas de tempête ou de coup dur jusqu'à l'arrivée des secours.

Il y avait également un kit de premiers soins. Rien de très élaboré, des bandes de gaze, des compresses, des attelles, surtout de quoi guérir en vitesse en attendant l'examen par un médecin digne de ce nom.

Si Celestia prit la décision de faire occuper les chalets par quelques soldats de la garde, afin qu'ils puissent surveiller les montagnes, nouvelles frontières de la Principauté, ce fut sa sœur, Luna, une fois sacrée Impératrice qui les fit profondément modifier.

Désormais les bâtiments servaient plus de petites casernes et de poste de surveillance que d'abris à proprement parler.

Les FlimFlam, encouragés par leurs échanges avec leurs homologues savants du camp allemand et austro-hongrois, avaient insisté pour qu'on y installe un système télégraphique, pour faire parvenir plus rapidement les messages. Les pégases avaient protesté contre ce qu'ils considéraient comme un gaspillage de ressources et de temps mais l'influence des deux licornes avait prévalu sur l'Impératrice. Tous les corps de garde étaient désormais reliés les uns aux autres par de longs fils noirs, censés mettre en alerte l'ensemble du réseau au moindre problème. Dans les faits, le télégraphe equestrien était encore très rudimentaire et même les poneys en poste dans les chalets préféraient se reposer sur le bon vieux système des pégases plutôt que sur ce qu'ils surnommaient dédaigneusement "le fil qui chante".

Fire Beard, un poney à la robe verte et au visage dévoré par la barbe rousse qui lui donnait son nom, poussa la porte du corps de garde et soupira de contentement en prenant une goulée d'air frais. Elles allaient le rendre fou. S'il restait encore plus d'une seconde à l'intérieur, il en prenait une pour taper sur les deux autres. Ou le contraire.

Mais il aurait fait quelque chose pour les faire taire pour l'amour de Celestia !

Il se força à retrouver son calme et aperçut Spark Impulse, le plus âgé de leur petit peloton, à la robe bleue nuit, à demi-affalé sur les chaises de jardin posées sur la terrasse du chalet, en train de se chauffer au soleil, regardant à moitié les imposantes montagnes qui leur faisaient face mais surtout occuper à mastiquer une chique de tabac.

Fire Beard vint le rejoindre et sans même le regarder, son compagnon d'arme lui tira une chaise et posa une chique neuve sur la table.

Le poney s'en empara en grommelant un merci et se mit à chiquer lui aussi, crachant régulièrement le surplus par dessus la barrière du chalet, où salive et tabac mêlés allaient s'écraser dans un champ de fleurs sauvages.

Les deux poneys restèrent ainsi sans parler de longues minutes, le silence n'étant que régulièrement brisé par le cri des oiseaux qui tournoyaient au dessus de la montagne et par celui des crachats. Puis, Spark Impulse se décida à briser le silence :

_Elles sont dures les petites, pas vrai ? Ça fait combien de temps qu'elles se disputent à pleins poumons sans s'arrêter ? Trois heures ?

_Ça va en faire quatre, précisa son compagnon d'un air maussade.

Spark Impulse partit d'un grand rire :

_Quatre heures sans ralentir ! Elles sont endurantes les gamines de nos jours ! C'est elles qui faudrait envoyer au front tiens, elles nous gagneraient la guerre en moins de deux.

_Je suis sûr que ton sabot pense la même chose, cracha Fire Beard avec un jet de salive noirâtre.

Spark Impulse leva sa patte avant droite à hauteur des yeux, contemplant l'amputation faite juste au dessus de l'ergot, souvenir de sa très courte présence sur les champs de bataille de la Grande Guerre.

_Bah, lâcha t-il en haussant les épaules, j'ai peut-être paumé un sabot mais je suis bien ici au moins.

A la montagne, l'air pur...

_...le calme, articula ironiquement le poney barbu en haussant la voix pour couvrir le vacarme qu'ils percevaient encore alors que les fenêtres étaient fermées. Ça fait mal d'être amputé ? demanda t-il de but en blanc.

_Je sais pas trop, lui répondit Spark Impulse en se passant le moignon dans la crinière d'un geste machinal. J'ai posé la patte sur une mine tu sais. Y a eu un gros flash blanc, je suis tombé dans les vapes et quand je me suis réveillé, le toubib m'avait déjà charcuté. Ça aurait pu être pire. Et puis, il m'en reste encore trois autres, gloussa t-il en agitant ses sabots intacts.

Fire Beard se replongea dans ses pensées en recommençant à mastiquer de plus belle.

Il n'avait jamais vraiment été pro Luna mais l'idée de l'Impératrice de confier les postes de garde-frontières à des poneys trop blessés ou choqués pour retourner directement au front mais néanmoins désireux de continuer à servir l'Empire, était une bonne chose.

Sans cela, les gaz des anglais qui lui avaient brûlé la peau et réduit les poumons à l'état d'éponges l'auraient probablement condamné à attendre la fin de la guerre à l'arrière. Au moins ici, il était toujours soldat, mais sans les risques de se faire faucher par la mitraille ou pulvérisé par un obus. Du moment qu'on surveillait bien ce qui descendait de la montagne, ça se passait plutôt bien.

Les rebelles étaient descendus une ou deux fois dans la plaine pour tenter de mettre la patte sur de la nourriture ou du matériel, mais les gardes frontières les avaient repoussés dans la montagne avec violence.

Hormis ces quelques accrochages, le coin était calme. Les partisans n'étaient pas idiots et savaient qu'ils n'avaient aucune chance contre les gardes, même si ceux étaient des blessés de guerre. Inversement, les soldats ne montraient aucun empressement à donner la chasse aux rebelles dans les

Alpes, du moment que ces derniers restaient à leur place.

C'était une sorte de statu quo, un peu comme ce qu'ils avaient vécu sur le front ouest. A l'exception prête que la nature était encore là et qu'on y risquait beaucoup moins sa vie.

Les deux poneys chiquèrent le tabac jusqu'à ce qu'il n'ait plus aucun goût et en crachèrent les reliefs par dessus la barrière de bois.

Fire Beard se passa la langue entre les gencives et les dents, pour faire perdurer le goût du tabac alors que Spark Impulse se levait doucement de sa chaise et étirait son dos dans un craquement sonore.

_Ça fait déjà un bout de temps qu'Agile est parti. Tu crois qu'il lui est arrivé quelque chose ?

_Je t'en prie, rétorqua Fire Beard avec une moue, qu'est-ce que tu veux qu'il arrive ici ? Et puis c'est d'Agile dont on parle je te rappelle. Moi je serais plutôt à plaindre ceux qui sont assez dingues pour essayer de lui mettre le sabot dessus. Non, il a dû faire un tour au mess de la caserne, boire un peu de cidre avec ses potes pégases. S'il abuse pas et qu'il vole droit, il sera là avant la nuit. Avec les ordres.

Le vieux poney fixa le ciel bleu d'un air inquiet :

_J'espère que t'as raison. On est seuls au milieu de rien ici...

_Tu deviens parano grand-père, lui dit Fire Beard en se levant à son tour, tu devrais arrêter d'arroser ton café le matin. Agile sera là pour le dîner. Je l'ai jamais vu louper une fois la soupe depuis qu'on est là...

Alors que Spark Impulse allait répondre, une nouvelle nuée de cris surgit de l'intérieur du chalet, emportant dans le tumulte, les mots du vieux poney. Il attendit que le niveau baisse d'un ton avant de placer son sabot en porte-voix.

_Je vais rester ici à attendre Agile. Toi, tu devrais rentrer à l'intérieur relever Banana Beam. Le bleu va tourner maboul si les gamines continuent de les lui briser.

_Je pense que Ypres l'a déjà assez déboulonné comme ça, répondit Fire Beard plus pour lui-même que son compagnon. Mais ça marche. Surveille la montagne au cas où, des fois que les rebelles veulent se la jouer héroïque, lui conseilla t-il en allant jusqu'à la porte d'entrée.

_Et après c'est moi qui suis parano ? se moqua Spark Impulse.

Fire Beard n'eut rien à lui répondre car il avait déjà poussé la porte et plongé le museau le premier dans un affreux capharnaüm.

_RARITY !

_APPLEJACK !

_RAINBOW DASH !

Au centre de la pièce principale du chalet, au sein de laquelle ronflait un perpétuel feu de cheminée même s'il ne faisait pas encore très froid, trois petites pouliches se disputaient vertement sous l’œil blasé d'un étalon à peine adulte, à la robe jaune et brune.

Il ne suivait le conflit que d'un œil, au sens propre puisque là où aurait dû être son œil gauche et une bonne partie de son visage, tout était masqué par un morceau de cuir, souvenir malheureux d'un mitrailleur belge dans les rues d'Ypres.

Le poney avait survécu mais la balle avait emporté un quart de son visage. Les mauvaises langues disaient que le cerveau avait prit pour les trois quarts qui restaient.

Mais il fallait admettre qu'hormis quelques crises épisodiques, Banana Beam n'était pas le pire des compagnons qu'on puisse trouver.

Fire Beard trotta jusqu'à la chaise du jeune étalon et fixa son attention sur les trois petites pouliches.

Elles étaient fascinantes. Depuis leur capture quand elles avaient tenté de passer devant le poste de garde pour grimper dans la montagne, ils les avaient gardées à clé à l'intérieur estimant que les trois petites se fatigueraient rapidement de leur dispute qui avait aussitôt éclatée, à savoir, laquelle des trois était responsable de l'échec de leur infiltration. Et comme ils le découvraient plus de quatre heures plus tard, ils se trompaient.

Les pouliches n'étaient pas du tout fatiguées. Et elles avaient même passé à d'autres sujets de dispute au point d'en faire perdre le fil à tous les soldats du chalet.

Fire Beard en vint à espérer qu'Agile ne se soit pas attardé au mess après tout.

Plus vite ils auraient leurs ordres afin de savoir à qui ils remettaient les gamines, au plus vite ils en seraient débarrassés.

_AJ !

_RARITY !

_DASHIE !

_Est-ce que tu comprends le moindre truc qu'elles ont dit depuis tout à l'heure ? demanda Fire Beard à Banana.

_Pas du tout, avoua ce dernier en appuyant sa tête contre son sabot. Je t'avoue que mes oreilles ont dû préférer s'éteindre que de continuer à souffrir. Y a des fois où j'aimerais bien être mes oreilles...

_Va leur offrir un peu d'air frais va, lui conseilla le poney en lui donnant une tape amicale sur l'épaule. Spark est dehors, sur la terrasse, il doit lui rester encore un peu de tabac si tu veux.

_Je croyais que le tabac, c'était mauvais pour les poumons, pouffa Banana en se levant et en laissant la place à son aîné.

_Pas plus que se mettre le sabot dans l’œil gamin, lui répliqua Fire Beard du tac au tac en s'asseyant sur la chaise.

Le jeune étalon eut une sorte de rire aigu et sortit sans un mot.

Fire Beard lui, continuait d'observer les petites.

Il ne savait pas comment elles s'appelaient. Quand on leur avait posé la question, elles avaient répondu qu'elles étaient les Croisées de la Cutie Mark et s'étaient lancées dans une sorte de chanson à moitié improvisée pour appuyer leurs propos. Fire Beard n'avait pas tout compris. Ses compagnons de garde non plus d'ailleurs.

Ils avaient là un licorne, une pégase et une ponette terrestre. La licorne avait le poil gris clair et la crinière violette et rose, la pégase avait une robe d'un orange brillant et la crinière également violette, quand à la dernière, Fire Beard aurait bien été incapable de donner sa couleur avec précision. Quelque chose entre le jaune et le vert.

Mais sa robe accrochait moins l’œil que le gros nœud qui était glissé dans sa crinière et surtout, un accent campagnard à couper au couteau.

Il avait aussi noté qu'aucune des petites n'avait encore de cutie mark, elles avaient toutes le flanc blanc. C'était bizarre de se surnommer les croisées de la cutie mark si elles n'en avaient pas mais de toute façon, Fire Beard avait d'autres chats à fouetter.

_Ma sœur ! hurla la licorne.

_Non la mienne ! répliqua plus fort encore la ponette au nœud.

_Rainbow est tellement géniale qu'elle pourrait battre vos deux grandes sœurs avec les pattes attachées dans le dos !

_CA SUFFIT ! s'emporta Fire Beard, criant aussi fort que ses poumons blessés le lui permettaient.

Étrangement, cela fonctionna. Les pouliches laissèrent tomber d'un coup leur dispute pour focaliser leur attention sur lui. Il décida d'en profiter.

_Premièrement, déclara t-il en comptant sur ses sabots. Je veux vos noms.

_On te l'a déjà dit gros naze, on est les Croisées de la Cutie Mark, répliqua sans sourciller la pégase.

_Pas ça. Je veux vos vrais noms.

_Sweetie Belle, dit la licorne sur un timbre qui fit penser à Fire Beard que quand la gamine ne hurlait pas, elle avait une très jolie voix.

_J'm'appelle Applebloom, affirma fièrement la ponette terrestre.

_Scootaloo, lâcha sobrement la pégase.

_Bon. Au moins on fait des progrès, avoua le poney barbu. Et donc, pour reprendre notre conversation de tout à l'heure, vous faisiez quoi en essayant de passer sous notre nez ? Vous savez que c'est interdit d'aller dans la montagne n'est-ce pas ?

_Bah, dit la pégase en haussant les épaules comme si c'était une évidence, on croisait pour avoir nos cutie marks.

_Croisadait, la rectifia la licorne de sa jolie voix.

_Oh c'est le retour de Sweetie "Dictionnaire" Belle ou quoi ? s'emporta la pégase.

_On y peut rien si tu parles pas correctement Scoot, ajouta la dénommée Applebloom, un sourire en coin au creux des lèvres, comme si elle savait exactement que cela allait rajouter de l'huile sur le feu.

_Oh tu peux parler mademoiselle "je parle bien que quand j'ai une cutie mark de fleur de lys sur les fesses".

_Au moins, moi, j'en avais une ! rétorqua la ponette, piquée au vif.

_Et comment tu l'as eue ? Ah oui c'est vrai, avec la cuticelle, bravo, c'est très...

_STOP ! cria Fire Beard pour la deuxième fois en trop peu de temps pour ses pauvres poumons. S'il vous plaît les filles. Taisez-vous.

_Faudrait savoir, dit Sweetie Belle en levant un sourcil. Un coup vous voulez qu'on parle, un coup vous voulez qu'on se taise...

_...c'est pas en prenant qu'une pomme sur deux qu'on fait une bonne récolte ! se sentit obligée d'ajouter Applebloom.

Le poney n'avait pas tout à fait compris le sens de l'expression de la petite. Et encore moins l'envie de savoir.

Il préféra se taire pendant que les petites parlaient entre elles, étant régulièrement relevé par Spark Impulse et Banana Beam.

Le soleil s'était couché depuis longtemps et Agile n'était toujours pas rentré au chalet. Les soldats avaient dîné ensemble, autorisant les petites à partager leur soupe à condition qu'elles se taisent. Remplir leurs estomacs primant sur leurs langues, les Croisées ne dirent rien de tout le repas. Après le dessert, Banana se proposa de monter la garde au dehors, afin d'accueillir Agile dès que le pégase reviendrait, sans doute dans les premières lueurs de l'aube.

Spark Impulse était parti se coucher dans sa chambre et Fire Beard qui avait la garde de leurs jeunes prisonnières, s'était installé pour la nuit sur le canapé défoncé du chalet. S'il avait fermé les yeux, il faisait attention à bien tendre l'oreille pour guetter la moindre miette des conversations des pouliches, qui dormaient sur le tapis devant le feu de cheminée.

Fire Beard savait d'expérience que les prisonniers avaient tendance à relâcher leur langue quand ils pensaient le geôlier assoupi. Peut-être que les Croisées allaient révéler quelque chose d’intéressant ? Peu avant minuit, il entendit des chuchotis et compris instantanément que les pouliches n'étaient pas vraiment en train de respecter le couvre-feu.

_Je vous dis que si Rarity avait été là, on serait déjà dehors, chuchota la voix flûtée de Sweetie Belle. Elle aurait embrouillé tous ces poneys par quelques battements de cils et hop.

_Et hop quoi ? contesta l'accent campagnard d'Applebloom. On est pas à Canterlot les filles et ces gars là sont pas de cette race de pomme. Non, si AJ était là, on serait déjà dehors parce qu'elle aurait cassé les murs du chalet à coups de sabot.

_Vous craignez grave toutes les deux, pouffa Scootaloo. Si Rainbow Dash était ici...ben heu...déjà elle serait pas ici parce qu'elle est trop géniale pour se faire capturer comme une naze. Mais si c'était le cas, elle nous ferait toutes sortir en dix secondes chrono. Et d'une manière super cool.

_Venant d'une poule mouillée comme toi, ça m'étonne pas que tu penses à t'enfuir, gloussa Applebloom.

_Je suis pas une poule mouillée ! rétorqua la pégase à haute voix.

_SILENCE ! Pour l'amour de Sa Majesté Impériale, taisez vous ! hurla Fire Beard en se redressant sur le canapé, oubliant complètement qu'il était censé donner l'illusion de dormir pour piéger les pouliches.

Un blanc suivit son coup de sang.

Comprenant immédiatement son erreur, il se mordit les lèvres et perdu pour perdu, il décida de s'abandonner pour de bon au sommeil.

Il se laissa retomber lourdement sur le sofa et enfouit sa tête sous l'oreiller.

Pas assez profondément cependant pour ne pas entendre dans un murmure d'enfant "croisade de fausse dispute nocturne en intérieur, faite !" ainsi que le bruit significatif de trois sabots qui s'entrechoquaient. De désespoir, Fire Beard mordit dans son oreiller, y laissant de profondes traces de dents.

Qui avait dit que le poste de garde frontière à la montagne était reposant déjà ?

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fredericdu2375
fredericdu2375 : #6252
a ces cutie mark crusader chapitre intéressant sur les gardes frontières et leur aléas train train
Il y a 3 ans · Répondre

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